Leaderboard

Salut, j'ai des questions plus simples et adaptées à notre boulot : - cet enfant met-il en danger les autres (adultes, enfants) ou se met-il en danger ? Si oui, il ne peut pas rester dans l'accueil dans ces conditions. Si tu penses qu'il y a un problème familial (ou autre) grave, ce n'est plus de ton ressort, il faut demander un relais auprès des institutions compétentes - quelle relation as-tu (toi ou ton équipe) avec les familles de ces enfants ? Qu'en pensent-ils ? - qu'est-ce qui, dans le fonctionnement du centre, ne permet pas à ces enfants d'exprimer ce qu'ils ressentent autrement que par la violence et des comportements agressifs ? (ce n'est qu'une question, car le problème vient peut-être d'eux, et uniquement eux... mais pas forcément) Rappel : nous ne sommes pas psy, nous ne sommes pas superman (ni supernanny!), nous ne sommes pas juge ni éducateur spécialisé. Si une situation dépasse notre champ de compétence et qu'elle perturbe le déroulement de l'accueil, il faut pouvoir demander de l'aide à l'extérieur. Bonne soirée et... bon courage.

Attention aux mots que tu utilises. Beaucoup de choses peuvent être de la maltraitance mais tout n'est pas maltraitance non plus. Dans ce cas, il n'y a pas assez d'éléments pour se faire un avis.

Bonjour Emie, Pars en croisade, toi, si la directrice ne s'en sent pas la force ! Pour la question de la motivation de tes collègues, tout dépend comment on leur a présenté le boulot... Si on leur a juste parlé de surveillance je peux comprendre qu'ils n'aient pas envie de s'investir plus que ça. Garde-chiourme, c'est pas difficile : se poser sur un muret avec un café et râler quand un môme fait quelque chose de travers. Alors pourquoi faire plus, pourquoi faire de l'animation ? Si, à l'inverse, la directrice avait des exigences lors de leur recrutement et qu'ils ne les respectent pas, il y a un problème... On est début janvier, j'imagine donc que les enfants connaissent ce petit bois depuis septembre, voire plus pour les "anciens". S'ils en connaissent les limites et que ce bois ne présente pas de danger particulier, je ne vois pas le problème de laisser les enfants seuls, à partir du moment où ils savent où te trouver. A toi et tes collègues de poser des règles claires de jeu dans le bois. Cela te permettra de mener des jeux avec quelques enfants. Après, n'oublie pas aussi qu'ils sont en âge de jouer entre eux, sans forcément la présence de l'adulte. L'idéal, c'est de partir sur un système mixte : en fin de repas, tu peux annoncer aux enfants le jeu que tu souhaites leur proposer. Ceux qui sont intéressés participent, les autres peuvent jouer dans le bois. Et tu laisses au pire la surveillance du bois (si elle est vraiment impérative) à tes collègues. Chacun devrait y trouver son compte ! Bon courage !

Salut Simon ! Les arguments avancés par les anims n'allaient pas très loin : 1/ Clément ne maîtrisait pas la situation, car il était trop petit 2/ Océane traitait Clément comme une peluche 3/ Ils s'embrassaient sur la bouche aux yeux de tout le monde et avaient délibérément envie de se montrer Ce à quoi j'aurais dû leur répondre : 1/ L'amour, ou tout au moins des sentiments naissants, n'est pas une affaire d'âge. Clément n'a jamais vécu cette relation de manière forcée, lui aussi était attiré par Océane (ou par le fait de sortir pour la première fois avec une fille). Une intervention aurait été justifiée si Clément refusait cette relation et qu'Océane lui imposait. 2/ Les gestes d'affection sont normaux dans une relation entre enfants. Il n'aurait fallu intervenir que si ces gestes dérapaient vers de l'attouchement caractérisé, ce qui n'a pas été le cas (je cite une animatrice : "Mais elle n'arrête pas de prendre Clément sur ses genoux, tu te rends compte !") 3/ C'est un problème indépendant de l'âge. On peut demander aux enfants de rester discrets, leur relation relevant plutôt de la sphère privée. Néanmoins, je ne vois pas en quoi il est choquant que deux enfants se tiennent par la main au grand jour. L'amour vécu de manière cachée n'est jamais sain... Malheureusement, j'ai été mis devant le fait accompli. Revenant d'un transport en minibus, une animatrice m'a informé que deux de ses collègues avaient interdit la relation dès qu'elle s'était manifestée (ils étaient sortis ensemble dans le début de l'après-midi). Lors du repas du soir, plusieurs anims sont venus me raconter la même histoire, en se disant choqués par cette relation. C'est cette unanimité qui m'a fait douter de mon propre avis sur la question...

Salut! :bye: J'ai été confronté à la même situation que toi, il y a deux ans, sur une colo "double" gérée par le même organisme, avec un groupe d'ados et un groupe de "petits". J'étais anim chez les petits, le gamin avait 8 ou 9 ans, et l'ado avait 12ou 13ans. Cette relation m'a tout d'abord fait sourire, car le gamin venait beaucoup me parler et me racontait que c'était sa première copine, il me tenait au courant de l'évolution de sa relation(je me souviendrai toujours quand il est venu me dire qu'il l'avait embrassé sur la bouche! il était tout fier!)... Bref, j'ai eu une discussion avec les anims des ados pour voir ce qu'ils pensaient de la fille et etre sure que mon petit gamin ne se fesait pas mené en bateau. On les a laissé vivre leur relation. Quelques jours apres il s'est fait largué! .... grosse tristesse.... il n'a pas "laché prise", malgré mes conseils de l'oublié au plus vite!... et ils se sont remis ensemble vers la fin de la colo! J'ai ensuite eu quelques nouvelles: ils se sont vu plusieurs fois après la colo, avant de couper les ponts définitivement. Tout ca pour dire que je pense qu'il faut les laisser vivre se qu'ils ont a vivre, tout en gardant néanmoins un oeil discret sur leur relation! :bye:

Merci pour vos deux avis. Je n'aime pas non plus interférer dans les relations amoureuses des enfants. Ado, je n'aurais pas apprécié qu'on vienne me dire avec qui j'avais le droit de sortir ou pas. Surtout je me méfie de l'effet dévastateur que peut avoir une intrusion adulte dans ce qui était probablement la première histoire d'amour de Clément. Quand des sentiments sont naissants et que quelqu'un d'extérieur vient les briser sous des prétextes douteux, il n'y a rien de pire. Les anims sont intervenus aussitôt, juste après avoir pris connaissance de leur relation. Ils ont été voir Océane seule, pour lui demander de mettre un terme à la relation. Ce qu'évidemment elle n'a pas voulu faire. Elle a averti Clément, qui (on s'en doute) a mal pris la chose... Bref, cela a été très mal géré, sans aucune consultation, et j'ai été mis devant le fait accompli. Moyennant quoi, Océane et Clément ont continué à se voir mais en cachette, ce que je trouve bien plus malsain qu'une relation au grand jour.

je fais des séjours avec des enfants ou adultes handicapés, et avec des enfants tres durs tres violents, venant d hopital psy et autre, parfois ils restent entre eux, parfois ils sont intégré 3, 4 heures par jour au centre voisin de la meme assoc avec des enfants classiques; toujours avec leur anim referent, ce n est pas aux autres anim d assumer cet enfant. Je trouve la solution pas mal, ca leur permet de s integrer, sinon, toujours entre eux, ils n ont pas la chance d evoluer.Je trouve la solution pas mal, ca permet aussi aux enfants dits "normaux" d apprendre la difference pour ne pas en avoir peur plus tard comme leurs anim! Mais je comprends aussi les anims qui ne veulent pas travailler avec eux, ce n est pas du tout comme l animation classique, il y a beaucoup plus de vie quot et de psycho, chacun son truc et si on ne le sent pas, il vaut mieux ne pas le faire, Perso, les enfants "normaux" ne m interressent pas, ils n ont pas grand chose a m apporter!La reconnaissance d un enfant en difficulté c est autre chose!

et ? pour moi il est clair qu'il ne faut pas confondre éducateur et animateur c'est pourquoi je serai tenté de dire tant pis pour cet enfant et tant mieux pour les autres ! bien que cela dépend du "cas", des moyens mis à la disposition de l'équipe du type de séjour....