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Tout ce qui a été posté par laballe

  1. laballe

    Un Animal Dans Le Centre

    Il n'y a pas de législation spécifique sur les animaux en centre, ce n'est pas interdit. La question de l'hygiène est primordiale c'est-à-dire qu'il n'a pas accès aux cuisines et à la salle à manger, logique. Ensuite, pour la sécurité, rien n'est sûr, c'est évident. Il faut absolument mettre des règles très strictes en place pour les enfants, les parents et le chien mais rien ne pourra empêcher un accident. Et si accident il y a, tu assumes tout simplement...
  2. laballe

    Temps De Pause Ds L'animation

    :D je connaissais pas ce terme!!! J'ai oublié: les razmoquettes, les schtroumpfs...
  3. laballe

    Temps De Pause Ds L'animation

    salut haididi, :bye: les maters sont les maternels !!! les 3-6ans, les petits, les petiots, les moins de 6 ans, les porteurs de doudous, les dormeurs de l'après-midi, les nains, les lutins, les winks, charlotte aux fraises, spiderman, les doigts dans le nez et la bouche, l'essuyage des fesses après la grosse commission, le mouchage... euh..!! là je crois que mon clsh maternels de ces vacances m'a terriblement marqué!!!! :D
  4. laballe

    Theatre

    Salut Lili, Je viens de lire ton post et j'ajoute cette définition prise sur le maxidico: vieux: personne âgée (fam et péj) avec comme exemple un petit vieux puis juste après il y a aussi appellatif amical quel que soit l'âge de l'interlocuteur avec pour exemple salut vieux!!! Tu vois donc que selon ta perception des choses, tu peux avoir des interprétations différentes. Pour Clément et les autres, vieux est affectif et sans manque de respect au contraire, cela montre la sagesse et l'expérience acquise au fur et à mesure de la vie et pour toi, cela représente une insulte. Comme quoi, l'utilisation des mots et leur interprétation personnelle est très importante et peut créer des conflits. Il est intéressant de se rendre compte que chacun, selon son vécu et son éducation réagit différemment aux choses!!! Quand à l'isolement et à la solitude, c'est notre société qui en est responsable donc nous. Nous trouvons normal de regrouper les vieux entre eux dans des maisons de retraite plus ou moins agréables ou de les laisser seuls dans leur appartement ou leur maison. Et très franchement, est-ce que tu te vois vivre avec tes parents et tes grands-parents dans la même maison jusqu'à leur mort? Personnellement non, ce qui ne veut pas dire que j'approuve ce qui se passe mais je ne fais rien de plus que de constater... à plus
  5. laballe

    A Table

    Salut à tous, Je viens de créer un blog "mamiedu68" sur ce site pour continuer à vous faire partager mes recherches et expériences sur la cuisine. Désormais, tout sera dessus. à plus
  6. laballe

    Et Si On Rêvait!

    Il était une fois.... Combien de fois, les enfants ont entendu cette phrase et attendu la suite avec plaisir en se mettant sur une moquette à plat ventre, assis contre un mur ou couché sur un matelas. Et si ces aventures pouvaient devenir réalité!!! Qui n'aimerait pas traverser un livre pour passer d'un continent à l'autre? Qui n'aimerait pas entrer dans le corps d'un jeune géant? Qui n'aimerait pas naviguer sur les mers en présence de pirates? Qui n'aimerait pas découvrir l'existence d'un ancien village avec ses habitants magiques dans son clsh? C'est de ceci dont je vais vous parler petit à petit dans ce thème. Ce sont les différentes aventures que j'ai pu faire vivre et vivre en compagnie de l'équipe d'animation et des enfants. Surtout, n'hésitez pas à raconter vous aussi!!! à plus
  7. laballe

    Et Si On Rêvait!

    Salut à tous, Je viens de créer un blog "mamiedu68" sur ce site pour continuer à vous faire partager les histoires que j'ai vécues avec les enfants et les animateurs. Désormais, tout sera dessus. à plus
  8. laballe

    Un Animal Dans Le Centre

    Au fait, si vous voulez voir cet exceptionnel spécimen canin:whou: !!! Vous pouvez l'admirer sur mon profil!!! :D
  9. laballe

    Temps De Pause Ds L'animation

    Lisa, Je trouve très bien que tu te poses des questions même si c'est vrai que ton post est comique. Au moins, tu auras fait rire pas mal de monde!!! Ensuite, tu as 18 ans et tu n'es qu'au début de ta carrière professionnelle; as-tu pensé à aller voir un conseiller à l'anpe ou dans un centre d'infos jeunesse pour savoir quel boulot pourrait plus te correspondre? Parles en aussi avec tes amis et ta famille; souvent ceux qui te connaissent bien, peuvent t'aider aussi. Est-ce que tu fais des études en parallèle? Avec les enfants, il n'y a pas que l'animation et comme l'a dit justement Jean, il ne suffit pas de les aimer!!! Je ne suis pas sûre, vu tes écrits, que les enfants soient bien ton domaine de prédilection!!! Si tu ne supportes pas un repas avec eux alors changes de direction. Le plus important est de trouver sa voie donc donnes toi tous les moyens d'y arriver et changes si c'est ce qu'il te faut. Prends un boulot moins fatigant et qui te permet d'être seule. Par curiosité, comment es-tu arrivée à bosser dans un clsh? quelles sont tes motivations? comment se déroule le midi? quels âges ont les enfants? à plus
  10. laballe

    Besoin D'aide C'est Urgent!

    Salut, Je ne comprends pas trop? Pourquoi ne pas appeler jeunesse et sports pour avoir les renseignements? De plus, tu es la directrice et c'est la com com l'employeur donc c'est leur problème? Ensuite, tu peux trouver les réponses en utilisant google et en cherchant "taux d'encadrement dans un clsh". à plus
  11. laballe

    Sondage : Vous Arrive-t-il De Crier Sur Un Enfant ?

    Je ne suis pas d'accord avec toi. Ce n'est pas parce que tu cries que tu es fatigué, exaspéré etc... Certaines fois, c'est parce que les enfants ont été dangereux, d'autres fois, c'est qu'ils ont manqué de respect etc... Je te trouve très réducteur et généraliste. Pour moi, le fait de crier est la manifestation que mes limites ont été franchies. Je suis quelqu'un de calme, humouristique, je délire beaucoup et adore la fantaisie mais en même temps, je représente l'autorité et la personne sur qui tu peux compter et t'appuyer (autant pour les enfants que les anims) Donc, le jour où je hausse le ton, cela marque beaucoup car c'est rare et le jour où je crie vraiment, c'est encore pire. Surtout que je m'explique toujours et que mes raisons sont justifiées. Très franchement, je ne vois pas ce que la morale vient faire la dedans? Si tu cries, c'est pour obtenir le silence et pouvoir t'exprimer. Je viens de reprendre la direction d'un périscolaire dans une zup. Les enfants (6-12 ans) ont pris le pouvoir, les adultes font comme ils peuvent et surtout comme ils veulent. C'était la directrice de l'école qui gérait les conflits du périscolaire. Pour résumer, le responsable n'existait pas, les enfants étaient violents verbalement et physiquement. Eh bien, cela a été la première fois où j'ai dû vraiment gueuler pour obtenir quelque chose. Cela s'est fait une fois sur tout le mois mais cela a marqué surtout que j'ai agi ensuite. Après, j'attendais le silence pour pouvoir parler mais tu ne peux pas toujours prendre le temps de discuter avec l'enfant. Nous avons 30 mns pour manger et 40 mns de marche. Ensuite, il y a certains que je vois le soir et d'autres, jamais. Je n'ai pas cherché du tout à les intimider mais je leur ai appris petit à petit 2 choses: le respect et qu'ils étaient responsables de leurs actes. Je ne te punis pas mais je mets en place quelque chose pour que tu agisses autrement. Et au bout d'un mois, il y a eu de nettes améliorations. Ce n'est pas du tout la panacée mais c'est un début. Le travail avec les parents a porté aussi ses fruits. Donc, tu vois, crier n'équivaut pas automatiquement à de l'intimidation. Ce coup-ci, je suis d'accord pour intérioriser, c'est très important de toujours prendre du recul et de chercher constament des solutions. C'est ce qui est passionnant dans notre métier. Nous travaillons avec du vivant et donc, en constante évolution et changements, idem pour nous-même. C'est ce que je disais au début, tu généralises une situation au cvl quand les enfants arrivent mais tout ne se passe pas toujours comme ça. Quand à prévenir les conflits, ce n'est pas toujours simple, surtout que certains arrivent sans qu'on s'en rende compte. Ensuite, tu as des enfants qui vont tester les limites jusqu'au bout, c'est comme ça, le plus important, c'est que tu sois resté cohérent et juste dans ta réaction. D'accord dans le cas d'une colo maintenant, la sanction ou la punition sont le dernier recours bien que je n'aime pas non plus. C'est la première fois dans ma carrière (ça fait vieux ça!!!!) que je suis obligée de voir tous les parents d'enfants difficiles pour parler de solutions, d'application du réglement et éventuellement d'exclusion. Je me suis vraiment posée la question avant de faire ainsi. A savoir si j'étais à la hauteur? si je ne loupais pas quelque chose? si je ne prenais pas la solution de facilité? mais avec du recul et les résultats obtenus en un mois, je crois franchement et sans aucune prétention que j'ai pris les bonnes décisions. Mon but premier est de protéger les enfants et là-dessus, j'emploierai tous les moyens possibles et légaux pour y arriver. Le premier étant la confiance, ce que j'ai gagné avant le départ en vacances. Ouf!!!
  12. laballe

    Temps De Pause Ds L'animation

    Salut Lisa, Plusieurs choses dans ton post me font réagir et me posent questions: La pause D'abord la loi: Article L220-2 et L3121-33 du code du travail: toutes les 6 heures, obligation d'une pause de 20 mns minimum. Normalement, tu as le droit pendant ces 20 mins de vaquer à tes occupations. Maintenant, revenons à un clsh, vu le taux d'encadrement, il est évident que tu ne peux pas partir chez toi et revenir 20 mns plus tard. Par contre, tu as tout à fait le droit de prendre une pause. Le mieux est de voir ça avec le directeur et toute l'équipe pour l'organisation. Personnellement, je fais très attention à ce que tous les anims la prennent car souvent les fumeurs le font sans problème au détriment des non fumeurs (mais c'est un autre sujet) Je l'organise pendant le temps calme et le temps de repos. Ils tournent par demie heure. Je comprends que l'on puisse avoir besoin de se retrouver ensemble ou seul pour décompresser, cela me semble indispensable. Même pendant les sorties, je m'arrange pour que cela puisse se faire; il est plus court mais j'y tiens. Et si je sens que l'équipe est fatiguée (souvent fin de séjour, je parle de clsh) je prends en charge le groupe d'enfants en leur racontant une histoire pendant une heure et laisse décompresser les anims. Le repas Par contre là, je ne suis pas d'accord avec toi. C'est un moment qui doit être convivial et agréable pour tout le monde. Je n'imagine même pas un repas avec une table d'anims d'un côté et les tables des enfants de l'autre. Cela fait partie de notre travail, le fait de leur apprendre à manger correctement. Et même sans parler de cela, le plaisir de se retrouver tranquillement avec un petit groupe afin de pouvoir discuter de pleins de choses. Tu as dit que tu dois les punir: comment se passe ton repas en fait? Est-ce que tu en as déjà parlé avec le directeur? Comment vous organisez-vous? Qu'est-ce qui ne fonctionne pas et qui est à améliorer? Pourquoi tu dois rouspéter? Est-ce que ce sont des enfants difficiles? Tu vois, tous les temps (vie quotidienne et activités) doivent être travaillés et pensés afin de les améliorer et de les vivre au mieux. L'animation Je ne connais pas encore d'anim qui se donne à 200% tout le temps. Par contre, je suis quand même très surprise de tes propos: "tu es au bout du rouleau", "tu ne te sens pas au top de tes capacités l'après-midi", "tu es perdue" Parles-tu des vacances de la Toussaint ou des grandes vacances? car à 18 ans, faire 10h avec des enfants ne me semble quand même pas insurmontable, surtout lorsque je pense aux anims qui travaillent dans des cvl donc 24h/24. Crois-tu que ce fonctionnement là te convienne bien? Ne serais-tu pas plus à l'aise et donc moins fatiguée sur du périscolaire ou en tant qu'atsem ou....? car tu ne donnes pas l'impression non plus d'être passionnée par le métier? En tout cas par rapport à tes écrits, c'est ce que je ressens, à toi de me le confirmer ou pas? à plus
  13. laballe

    De L'éducation Partout...

    Salut à tous, Jean, je viens de rererelire les posts et je viens de comprendre tes exemples sur les bretons et les fumeurs de joints donc ça c'est fait!!!! Une toute dernière chose de ma part pour Haididi, quel que soit le temps que va durer ton BPJEPS, cela ne représente pas grand chose face au temps que tu vas passer avec les enfants sur toute ta vie!!! Souvent, on passe des moments chiants pour arriver à ceux exceptionnels :D donc patience... Bon travail et bon courage!!! à plus
  14. laballe

    Sondage : Vous Arrive-t-il De Crier Sur Un Enfant ?

    Salut à tous, J'ai quand même une question par rapport à ce sondage et aux 101 animateurs qui ne crient jamais sur un enfant. Comment faîtes-vous? ça m'intrigue et j'aimerais bien connaître votre recette pour pouvoir l'appliquer. Je ne suis pas particulièrement quelqu'un qui crie mais de là à dire que je ne l'ai jamais fait!!!.............. Merci d'avance pour vos éclaircissements
  15. laballe

    De L'éducation Partout...

    Une chose que l'on a pas parlé dans l'éducation, c'est celle qui est faîte par les enfants entre eux. Ce sont les premiers à intégrer les règles, à les mettre en place, à les respecter (enfin presque!!!) mais à les faire appliquer aussi aux autres. Ils prennent exemple sur l'animateur tout simplement. Pour les plus grands, ils peuvent les mettre en place avec l'aide de l'adulte. On voit très bien qu'ils ont besoin de cela pour avoir des repères et se sentir en sécurité. Je suis tout à fait d'accord avec toi Simon, l'éducation est présente partout, dans tous nos actes maintenant, elle ne doit pas faire peur ou déranger. Je pense qu'à partir du moment où l'on en a conscience, à nous de l'appliquer à notre manière afin que l'on y trouve aussi notre compte. Nous avons des impératifs par rapport aux employeurs mais nous avons fait aussi le choix en connaissant le projet éducatif bien que lors des entretiens, il est quand même rare que l'on te donne le projet à lire. Cela n'empêche pas d'en discuter et de poser des questions.
  16. laballe

    Et Si On Rêvait!

    Désolée Quentin mais je n'ai que des vidéos pas des photos!!!
  17. laballe

    De L'éducation Partout...

    Je rigole car je crois que l'on ne se comprend pas sur tout!!! et que cela engendre des questions sur la question de la question!!!! mais c'est aussi l'intérêt du forum :D Ce qui me semble important, c'est de rester cohérent dans ce que l'on dit et ce que l'on fait. Nous avons tous une interprétation différente des mots que l'on lit ou prononce selon le contexte dans lesquels, ils sont employés. Et c'est de cela dont je parlais. Le mot éducation est compris différemment par Haididi, Jean et d'autres.... Les concepts qu'il représente, sont partagés par certains d'entre nous et d'autres, non. Mais est-ce que c'est pour cela qu'Haididi ou Jean ont tort dans ce qu'ils écrivent? C'est ce point là que j'ai essayé d'exprimer par écrit Est-ce que c'est toujours important que nous soyons d'accords sur tout? Est-ce que ce n'est pas plus important d'en parler mais surtout de les mettre en place? En discuter, nous permet d'échanger et de progresser. Est-ce que je suis plus claire au moins? Je reprends mon explication car je ne comprends pas tes exemples Jean dans ta réponse. J'en déduis donc que je ne m'exprime pas assez bien et clairement. Je vais voir si c'est mieux cette fois-ci? Pour revenir au débat!!!! Je n'ai pas vu assez d'enfants et de jeunes en France, pour être capable de généraliser donc je vais parler de ceux que j'ai rencontrés sur 13 ans de boulot. Je pense que l'on veut rendre les enfants responsables de bonne heure afin qu'ils puissent s'en sortir dans cette société impitoyable. Je ne ferais pas d'histoire car je ne suis pas du tout calée mais je crois quand même qu'ils ont le même fond d'une génération à l'autre. Je m'explique: ils ont beaucoup plus de technologies à leur disposition, c'est indiscutable mais par contre, ils s'intéressent et réagissent à certaines choses de la même manière. Exemple: ce sont toujours les mêmes jeux qui les emballent: le loup garou, un ballon prisonnier, le chat perché, un cache cache, une activité culinaire, une histoire bien racontée etc.... Et c'est là où notre rôle d'animateur est important, leur faire vivre des choses simples et même, je reviens à l'avis d'haididi, les leur proposer pour le plaisir de les partager et de les vivre ensemble. Ce que je veux juste rajouter, c'est qu'il faut les laisser vivre à leur âge et ne pas essayer de les faire grandir trop vite. Ils ont besoin de passer chaque étape afin de trouver un équilibre mais est-ce vraiment la réalité? J'en doute.
  18. laballe

    De L'éducation Partout...

    Salut Jean, Tu sais que la patience est une qualité :D je pense à moins que je ne me trompe et tu me le diras, que les réponses que tu attends depuis le 24 octobre, viennent de mon post Je voudrais juste te préciser que si je n'ai pas répondu avant, c'est que j'étais occupée ailleurs et que quand j'écris des posts, j'aime bien le faire correctement ainsi que lire tout ce qui vient des autres. Cela me demande du temps (peut-être dû à mon âge!!!) car je souhaite le faire au mieux. Donc aujourd'hui, j'en ai et je vais formuler différemment mes pensées car la fin de mon post est une extension du sujet initial. Je suis partie sur la différence entre la théorie et la pratique car c'est ce qui me semble ressortir des écrits d'Haididi. A l'école, nous faisons que de la théorie et bien peu de pratique, à part des filières bien spécifiques. Lorsque tu arrives sur le marché du travail, tu te trouves confronté à la réalité qui bien souvent, n'a rien à voir avec ce que tu as appris. Quand tu bosses, on te demande des résultats et on t'évalue sur ceux-ci. En animation, les animateurs (ou en tout cas, ce que je rencontre depuis quelque temps) ont une vision très ludique de leurs interventions auprès des enfants "on va les faire jouer, les occuper" Voir les demandes incessantes d'idées de thèmes ou d'activités sur les forums. Donc quand ils participent à des temps de préparation où le directeur leur parle d'objectifs pédagogiques et éducatifs, cela revient à l'école et c'est une partie qui est très rébarbative pour eux ou inconnue (j'ai repris des postes au pied levé et je me suis aperçue que ce travail préalable n'était pas fait) Pour continuer sur mon post précédent, je pense que la théorie est utile et indispensable mais que c'est la pratique qui est le plus important. Tu es évalué sur ce que tu fais, sur tes résultats, les améliorations que tu peux apporter. Bien sûr que cela découle d'une réflexion, je suis d'accord avec les posts de ce thème mais pour moi et ça n'engage que moi , tu ne pourras diffuser tes idées et ta manière de travailler que si tu as les résultats qui vont avec. ça ne veut pas dire que je suis d'accord avec cette démarche mais c'est un constat personnel!!!! Je suis la première à m'appuyer sur le projet pédagogique et éducatif pour monter et évaluer des actions avec l'équipe et leur parler de notre travail avec les enfants. Mais si je ne suis pas la première à le mettre en place et à agir, l'équipe ne suivra pas. J'espère ce coup-ci avoir été plus claire dans mes écrits Peut-être suis-je hors sujet? Par contre, je ne comprends pas, Jean, les bretons et les fumeurs de joints? Pour moi, chacun fait et dit ce qu'il veut, dans la limite du respect et de la liberté, même si cela ne me convient pas automatiquement. Je me bats pour des valeurs, essaie de les appliquer, de les partager et même de les faire évoluer avec autrui. Pour ce qui est de l'éducation, elle se trouve partout et nous ne pouvons pas y échapper. Comme vous l'avez dit, nous sommes animateurs, à nous de garder cette place là et de laisser la place qui revient à tous les autres intervenants dans la vie d'un enfant.
  19. laballe

    Le Psc1 Remplace L'afps

    Merci beaucoup pour ces précisions
  20. laballe

    Et Si On Rêvait!

    Blond, les cheveux et la barbe bouclés et longs, le capitaine Morsendan attend, imperturbable, son équipage, debout à côté de la barre. Les enfants ont revêtu leurs uniformes et sont très fiers de monter dans le galion, qu'ils découvrent d'ailleurs. Beaucoup de ah... oh... t'as vu les toiles d'araignées.... et les canots.... Passée la découverte, le commandant en second "Pouf Pouf" s'adresse à eux. Il leur présente le capitaine qui prend la parole. Il les félicite d'avoir passé avec succès le recrutement et leur annonce qu'ils partent pour retrouver le trésor de Lachiquemolle. Il possède d'ailleurs la carte qu'il garde précieusement sur lui. Je vous laisse imaginer la joie des enfants. Tout le monde se met à son poste et l'on entend une voix au loin. Le capitaine monte sur le pont et aperçoit une femme sur une île (l'île est construite sur une petite estrade juste derrière le galion. Elle est décorée de branches verdoyantes) Le capitaine se demande qui c'est? Il envoie 3 matelots la récupérer avec le canot (la femme a récupéré une ficelle, qu'elle tient de son côté et les enfants tiennent l'autre bout. Ils sortent le canot (caddie) et se déplace avec l'aide de la corde sur les bâches) La femme est folle de joie de rencontrer du monde, elle est en haillons et paraît un peu perdue. Les enfants la monte dans le canot et la ramène dans le galion. Losqu'elle arrive, elle se présente: c'est Jeanne Pas de Bol. Après une terrible tempête, elle s'est échouée sur cette île et ne peut y accéder pour construire un radeau car celle-ci se rétrécit à chaque fois qu'elle veut y pénétrer. Elle leur demande de l'aide. Les enfants y débarquent et rencontrent l'esprit de la forêt (seuls les plus jeunes ont le droit d'y rentrer car les adultes la saccagent) Il leur lance des défis pour qu'ils puissent obtenir le bois nécessaire au radeau (jeux de billes, jeux calmes style rébus, 7 différences, codes etc...) Les enfants réussissent et ramènent le bois (pallette) Ils se mettent tout de suite au travail car Jeanne se révèle être vraiment pénible.Elle fouille partout et emprunte des choses dans le galion. Ce qui ne plaît guère aux enfants et au capitaine. Plus vite, le radeau est construit et plus vite, elle part en mer. Une journée passe et enfin, tout est prêt. Jeanne a des provisions, du matériel qu'elle a pris. Le radeau est mis en mer et les enfants sont très heureux de la voir partir. Enfin, nous allons pouvoir reprendre le cours de notre recherche lorsque le capitaine aperçoit une nouvelle île mais ceci est une autre histoire....
  21. laballe

    Apprendre A Dire Bonjour

    Salut, Ah le problème du bonjour des enfants et des parents!!! On le retrouve partout quel que soit le milieu social de la famille. Personnellement, pour régler rapidement cela, je suis toujours à dire bonjour avec le sourire et si l'enfant ne me le dis pas, j'insiste et je lui répète toujours avec le sourire et la bonne humeur. Il n'a donc pas le choix!!! et au bout de deux fois, je t'assure qu'il est le premier à me saluer!!! Il faut aussi penser que dès fois, les enfants n'ont pas envie de venir et ils n'ont pas le choix donc on peut comprendre leurs réactions sans la tolérer pour autant. A nous d'être constant!!! Pour les parents, même chose, je leur dis d'abord et s'ils me parlent avant sans m'avoir saluer, je leur dis d'abord un franc bonjour agréable et je leur réponds. Souvent, ils s'excusent et cela passe très bien. Je pense réellement que l'attitude que nous adoptons, favorise ou pas ce bonjour. Quand tu arrives le matin, par exemple et que tu es accueilli par un anim ou le directeur qui fait la tête, forcément, tu n'es pas enclin à dire bonjour. Par contre, si tu as toujours une personne heureuse d'être là et de travailler avec tes enfants, tu auras du plaisir à venir et donc, tu salueras plus facilement. à plus
  22. laballe

    De L'éducation Partout...

    Salut à tous, Je viens rajouter mon petit grain de sel!!! Nous sommes tous des éducateurs dans une certaine limite bien sûr. Nous imposons des règles de vie, nos paroles et nos gestes sont le résultat de notre éducation que nous transmettons. Chaque animateur(trice) va tolérer des choses qu'un autre n'acceptera pas, il y a le bon sens mais aussi notre éducation. Personne n'y échappe mais est-ce si grave que ça? Il y a les paroles et il y a les actes. Tu peux employer le terme d'éducation et de pédagogie autant de fois que tu le voudras, ce ne sont que les résultats et le travail concret que tu vas effectuer avec les enfants, qui vont être pris en compte. La mode, tu ne peux pas y échapper mais tu peux aussi t'en servir et faire ce que tu souhaites. Si les enfants, les parents, l'équipe et l'employeur ont confiance en toi, ils te suivront si ce que tu fais est cohérent et si tu dialogues avec tous. Selon les enfants avec qui tu travailles, tu feras plus d'éducation ou plus de social ou plus de dialogue etc... Je pense qu'à partir du moment où tu sais où tu vas, où l'équipe va, les termes employés par d'autres, qui souvent ne connaissent pas totalement notre travail, n'ont que peu d'importance. Si tu es compétent, tu sauras toujours t'expliquer et te défendre. Après la mode des termes ne me semblent pas si important car tu t'inscris plus dans l'action. Laissons parler les autres et agissons!!! Apportons du rêve, un instant de magie, des échanges, du rire, de la joie de vivre, une écoute etc... aux enfants et laissons-les s'amuser car ces instants d'insouciance ne durent pas très longtemps; laissons-les vivre leur âge pleinement car je crois que nous sommes en priorité des éducateurs de la vie. Nous partageons tout simplement un moment de la leur, avec nos défauts et nos qualités. Alors je suis d'accord avec vous, redevenons humbles et soyons simplement conscients d'avoir la chance de partager ses instants avec eux.
  23. laballe

    A Table

    Petits jeux ou activités pour les plus jeunes: Jeux du marché : Assis en grand cercle, on chante la comptine : " Quand je vais au marché, je mets dans mon p'tit panier..." (et on nomme un aliment), le suivant dit les aliments que les autres ont nommés avant... ainsi de suite. En réalisant l'activité avec des fruits et légumes en plastiques cela réduirait le niveau de difficulté pour les enfants plus jeunes. Le collier comestible : céréales de couleur genre Froot loops et longues réglisses minces L'enfant doit se faire un collier avec des céréales de couleur genre Froot loops qu'il enfile sur une longue réglisse mince en alternant les couleurs et en reproduisant des séries de couleurs à respecter. À la fin, on fait un noeud avec les deux bouts de la réglisse pour fermer le collier. L'enfant peut ensuite manger son collier ou l'offrir en cadeau. Objectifs: développer l'apprentissage des couleurs, l'habileté manuelle ainsi que l'alternance des séries de couleurs Peinture légumes : légumes pré-sculptés ( céleris, carottes, patates, etc.) et gouache Les enfants sont invités à peindre avec des légumes pré-sculptés ( céleris, carottes, patates, etc.). * Le cœur de céleri coupé à la base, devient une rose si étampé à plat. On les trempe dans la gouache et on étampe sur une feuille. La pastèque : - Assiettes de cartons - Papier de construction rouge - Gouache verte - Graines de pastèque (melon d'eau) sèche - Colle Il s'agit d'un bricolage qui vous ouvrira l'appétit. Les enfants pourront réaliser une petite tranche de melon d'eau. Ils pourront découper une assiette de carton en deux. Ils pourront ensuite peindre le tour de leur demi assiette de carton (seulement le côté arrondi) avec de la gouache verte. Il s'agira de la pelure du melon d'eau! Ensuite l'adulte peut tracer un demi cercle dans le papier de construction rouge pour qu'ils puissent ensuite le découper. Il faut que le papier soit de la même dimension que l'assiette de carton. Il faudra ensuite que les enfants collent le papier construction dans l'assiette. Finalement, on donne une petite quantité de graines de melon d'eau. L'enfant prend un pinceau qu'il trempe dans un petit contenant de colle pour ensuite coller les graines sur le papier construction!!! Et voilà vous avez finalement un petit morceau de pastèque à savourer avec les yeux de préférence!!!
  24. laballe

    A Table

    Je continue sur le chocolat, sujet inépuisable.... Analyse chimique Sa magie tient à son double pouvoir réconfortant, explique Patrick Mac Léod, neurobiologiste. En effet, « il est à la fois doux et agréable au palais, grâce au sucre et aux arômes vanillés qu’il peut contenir, et rassasiant du fait de sa consistance riche et onctueuse. Cet heureux mariage glucido-lipidique, propre au chocolat, active le système de récompense cérébrale induisant le plaisir et nous libère instantanément de l’anxiété ». Le chocolat a donc des vertus apaisantes et agit comme un antidépresseur. Parmi les quelques 800 molécules chimiques qui le composent, la phényléthylamine est un transmetteur nerveux qui procure la sensation de plaisir et d’anti-déprime. La caféine et la théobromine, fortement psychostimulantes, provoquent un sentiment de vigilence accrue et de bien-être. Elles sont diffusées, cependant, en si petites quantités qu’il est impossible d’en mesurer les effets au cours d’une consommation normale. Chocolat et plaisir sont donc intimement liés… Le chocolat dans le monde En Europe du Nord, le chocolat est davantage considéré comme un aliment énergétique que comme une confiserie. Pour les Scandinaves, le chocolat est un aliment de base, une nourriture quotidienne et familière qui ne présente pas spécialement un caractère de fête. A Copenhague, Stockholm, Reykjavik, on boit et on mange du chocolat du matin au soir, et à longueur d'année. C'est un art de vivre et de survivre, puisque, très énergétique, le chocolat est l'aliment idéal pour vaincre les grands froids. Les Anglais ne mangent presque pas de tablettes, alors qu'ils raffolent de spécialités de fantaisie, essentiellement à base de caramel et de menthe enrobées d'un chocolat au lait bien spécifique, qu'ils dégustent souvent avec le café. Les magnifiques chocolats proposés à la Cour Royale font beaucoup d'émules, et les chocolats présentés dans d'inimitables et typiques boîtes anglaises sont un véritable cadeau. Aux États-Unis, les goûts sont à l'image du melting-pot des traditions culinaires. C'est un chocolat granuleux et fort qui rencontre la plus grande adhésion des consommateurs. Fidèles à leur caractère de grands enfants, ils offrent volontiers, des chocolats "gags" en forme d'Empire State Building, de guitares, d'épis de maïs ou de masques à l'effigie des stars du moment ! Les Espagnols se passionnent plutôt pour le chocolat à boire et les pâtes à tartiner. Les Italiens boudent la tablette et lui préfèrent les “cioccolatini”, petits bonbons de chocolat originaux vendus au détail. Ils ont une relation plus charnelle avec le chocolat et lui accordent des vertus érotiques. Pour eux, chocolat rime avec passion et sensualité... La crème "Gianduja" en bocal de verre (lingot garni d’une pâte fondante), les fameux ”Napolitains” (petits carrés de chocolat offerts avec le café), ou encore les célèbres "Nus" (c'est leur nom !) sont des chocolats d'une extrême sophistication. Les Belges et les Hollandais ne jurent que par les chocolats fourrés très crémeux, de texture épaisse, enrichis de crème et de beurre, souvent à base de fondants. Sur cette "terre chocolatière" toutes les occasions sont bonnes pour manger du chocolat. En Allemagne du Nord, on apprécie un chocolat épais, onctueux et très sucré. Le chocolat est consommé régulièrement dans la journée, dilué dans du lait, tartiné sur du pain, ou encore croqué sous forme de barre. Les Suisses, mondialement connus pour leurs tablettes de chocolat au lait, affectionnent une saveur douce, crémeuse, avec une note à la fois amère et sucrée. Les variétés de chocolat suisse sont infinies et très raffinées, tels les chocolats au cognac, les tablettes parfumées, les délicieuses "Griottes" au Kirsch ou les spécialités "zoologiques" qui représentent des animaux si beaux que c'est presque un crime de les manger ! Les Australiens, aiment les chocolats au gingembre, bien poivrés ! Et à Tokyo, le chocolat a ses gourous-gourmets qui ne manquent pas d'audace. Des "artistes" exhibent fièrement leurs oeuvres en chocolat - souvent des sculptures -, avant de les offrir en dégustation. Un grand magasin a même réalisé la Vénus de Milo en chocolat blanc ! Qui sont les amateurs de chocolat ? Hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes, quel que soit le milieu socio-professionnel, tout le monde dit oui au chocolat ! En France, plus d’une personne sur deux en mange plusieurs fois par semaine, voire tous les jours. Cependant, certains en consomment plus fréquemment que d'autres : plus l'on est jeune, plus on mange du chocolat fréquemment (ainsi, 87% des 18-24 ans, 71% des 25-34 ans, 63% des 35-49 ans, 60% des 50-64 ans et 57% des 65 ans et plus sont des consommateurs réguliers). Le saviez-vous ? 40 % des Français mangent du chocolat tous les jours ou presque*. 30 % des français avouent avoir une relation de nature passionnée avec ce doux aliment**. 3 français sur 4 admettent avec franchise qu'ils dégustent du chocolat avant tout pour se faire plaisir* * Enquête Sofres réalisée en janvier 2003. ** Enquête Sofres réalisée en février 2003. A voir la pièce jointe sur les valeurs nutritionnelles et les minéraux Sur ce, je vous laisse car je vais déguster une tablette de chocolat au lait fourré au citron meringué!!! :D valeurs_nutritionnelles_et_minéraux_du_chocolat.doc
  25. laballe

    A Table

    Salut à tous, Ce soir, un thème ou plutôt un met que j'affectionne particulièrement le chocolat. Il y a beaucoup de choses à dire dessus et à travailler avec les enfants outre le fait de le manger. Premières infos, son histoire et sa fabrication: LE CHOCOLAT Récemment, des traces de cacao ont été retrouvées dans des poteries de la civilisation Maya, datant de 600 ans avant Jésus-Christ ! Denrée rare comme l'or et monnaie d'échange, nourriture des dieux puis plaisir secret réservé aux grands rois d'Europe... autant dire que l'histoire du chocolat ne date pas d'hier ! Avant le chocolat, il y a d'abord le cacao. Ou plutôt l'arbre dont les fruits donnent le cacao, un arbre de quatre à huit mètres de haut qui poussait depuis des millénaires dans les forêts vierges de l'Amérique Centrale, bien avant que les Européens n'arrivent. Les Mayas, premiers occupants du pays, appelaient cet arbre Cacahuaquchtl, ce qui signifiait familièrement "cacaoyer", mais aussi "l'Arbre". En ces temps-là, les Mayas vénéraient des dieux qui, comme tous les dieux du monde, ne se nourrissaient pas comme le commun des mortels. Dans l'Olympe grecque par exemple, on devait l'immortalité à l'ambroisie ; au Mexique et au Guatemala, on devait cet état à la décoction des amandes de l'Arbre dont l'entretien relevait des soins de Quetzacoatl, l'extraordinaire Serpent à plumes, dieu jardinier du Paradis. Et si on n'a vraiment jamais su la recette de l'ambroisie, la préparation du tchacahoua, comme on disait en maya, ou tchocoatl en aztèque, était connue de tous, au moins par ouï-dire. Car les dieux, dans leur grande générosité, permettaient à l'élite de la nation, dans des circonstances bien codifiées, de consommer leur nourriture aux pouvoirs miraculeux. Le nom savant du Cacao est théobroma, ce qui signifie "nourriture des Dieux". Rien d'étonnant alors que le régal le plus apprécié du monde soit paré aujourd'hui encore de tant de vertus ! A la conquête de l’Europe Après les dieux, le chocolat devint le compagnon irremplaçable des grands explorateurs. Christophe Colomb, Hernan Cortés et bien d'autres navigateurs du Nouveau Monde succombèrent à ses charmes puissants. Arrivé en Europe, les plus grands souverains en firent leur favori. Parmi ses plus fidèles admiratrices, Marie-Thérèse, infante d'Espagne et épouse de Louis XIV, dont on disait « Le Roi et le chocolat sont les deux seules passions de la reine ». Ainsi naquit le mythe Chocolat. Vendu par les apothicaires, il sera consommé comme boisson jusqu'à la révolution industrielle vers 1850. Déjà, on avait pris l'habitude de le consommer avec du lait et non plus avec de l'eau. Les pionniers du chocolat. A la veille de la Révolution industrielle, les années 1820 marquent les débuts du «chocolat pour tous». Des hommes passionnés se sont lancés dans l’aventure, et aujourd’hui encore certains de leurs noms font partie de notre quotidien. Grâce à leurs recherches et leur persévérance, le chocolat d’abord réservé à une élite est devenu accessible à tous dans le monde entier… Fondateur d’une dynastie chocolatière, Antoine-Brutus Menier (1795-1853), pharmacien spécialisé dans les poudres et farines, vend également du chocolat sous la forme de tablettes enveloppées d’un papier jaune. Son fils, Emile-Justin - qui sera surnommé le Baron Cacao - donne à la fabrique paternelle de Noisiel un essor considérable à partir de 1850. Vingt ans plus tard, il transforme l’usine - où travaillent 2000 employés - en une véritable cité où peuvent loger les «chocolats», surnom donné aux ouvriers. Dès le début du XXème siècle, la chaîne Menier est entièrement automatisée, permettant une fabrication en grand nombre des tablettes et produits de chocolat. La gourmandise se démocratise, elle n’est plus l’apanage d’une élite. Le hollandais Van Houten, fabricant de chocolat à Amsterdam, invente en 1828, la solubilisation du cacao. Un nouveau procédé permet d’extraire des fèves moulues la plus grande partie de leur matière grasse - le beurre de cacao. Après concassage et tamisage, la partie restante donne la poudre de cacao. Rodolphe Lindt (1855 -1909) dépose en 1879 un brevet qui marque la création du chocolat fondant. Au moyen d’une agitation mécanique, ce procédé «le conchage» permet de donner au chocolat toute sa finesse et son arôme. Henri Nestlé (1814-1890) fait irruption de façon involontaire dans l’histoire du chocolat. Grâce au procédé de condensation du lait qu’il invente, ce chimiste suisse permet l’invention en 1875 du chocolat au lait. L’Anglais, Charles Barry, développe en 1842 une activité de négoce à Londres. Une usine de transformation de cacao naîtra à Meulan au début du XXème siècle. Grossiste en denrées, le Suisse Charles Amédée Kohler découvre le chocolat aux noisettes en 1830. Très jeune, Philippe Suchard s’intéresse au chocolat. À douze ans, en se rendant chez l’apothicaire pour acheter une livre de chocolat pour sa mère malade, il découvre, choqué, qu’elle coûte trois jours du salaire d’un ouvrier. En 1825, il produit alors entre 25 et 30 kg de chocolat par jour avec un seul ouvrier. Le célèbre chocolat Suchard est né. Plus tard, en 1901, vient l’invention du fameux chocolat au lait dans son emballage mauve. En 1884, Albert Poulain invente à son tour un produit vendu 5 centimes qui va révolutionner les habitudes matinales de millions d’enfants, le «petit déjeuner à la crème vanillée» (ancêtre du fameux «pulvérisé» dans sa boîte orange). En 1912, Jean Neuhaus créé la praline et lance dans l’Europe entière ses généreuses tablettes, au goût puissant, ornées du célèbre éléphant barrissant. Après la première guerre mondiale, c’est à Charles Callebaut que revient l’ingénieuse idée de livrer aux chocolatiers, non plus du chocolat en pains, mais sous forme de liquide chaud transporté en camions-citernes. Procédé plus économique, qui s’est depuis généralisé. En 1923, Franck Mars invente et lance, à Chicago, la première barre chocolatée, créant ainsi une nouvelle façon de consommer le chocolat, plus pratique et plus ludique. Un nouveau marché était né : la confiserie de chocolat ! Du cacaoyer à la tablette de chocolat Sélection, séchage, torréfaction, broyage des fèves, mélange de la pâte de cacao avec du sucre et du lait, tempérage, moulage. la fabrication du chocolat résulte d'un véritable savoir-faire qui compte pas moins de 15 étapes, entre la récolte de la cabosse, à l'autre bout du monde, et l'aliment gourmand, prêt à être dégusté par les petits et grands ! 1) Le cacaoyer est un arbre fragile qui pousse uniquement dans les pays tropicaux. D'environ 7 mètres de hauteur à maturité, il produit de 500 g à 2 kg de fèves par an. Il en existe 3 variétés. 2) Les cabosses, qui contiennent les graines de cacao, poussent sur le tronc et sur les branches. Il leur faut 4 mois pour mûrir et acquérir une belle couleur jaune orangée. Chaque cacaoyer donne environ 40 cabosses par an. 3) La cueillette des cabosses est une opération très délicate, qui consiste à cueillir le fruit sans l'endommager ni blesser l'arbre. 4) L'écabossage : sitôt cueillies, on brise les cabosses avec un gourdin ou une machette pour en extraire les graines de cacao. A l'intérieur, les graines sont enrobées d'une pulpe blanche, appelée "mucilage". Chaque cabosse renferme de 20 à 50 graines. En moyenne, vingt cabosses fraîches donneront un kilo de fèves séchées. 5) La fermentation est une étape déterminante pour obtenir un cacao de qualité. Plus elle est pratiquée rapidement, meilleur sera le cacao. L'opération a lieu sur les sites de production. Les graines sont disposées dans des bacs de fermentation. Le mucilage se liquéfie et s'écoule. Par suite de réactions chimiques naturelles, les précurseurs de couleurs et d'arômes se développent. 6) Afin d'abaisser leur taux d'humidité de 60 à 8%, les graines sont séchées au soleil sur des claies ou dans des séchoirs artificiels. Cette opération, qui demande une à deux semaines, ne doit être ni trop lente (les graines moisiraient) ni trop rapide (elles deviendraient acides). Pendant toute la durée de l'opération, les hommes et surtout les femmes de la plantation, tournent et retournent les graines. Ils les trient à la main, les ratissent, éliminent les restes de pulpe et de débris. Dans certaines régions d'Amérique du Sud se pratique encore une coutume ancienne : la danse du cacao. Une danse sans musique, dans laquelle seuls les pieds remuent. Les graines prennent alors leur couleur brune caractéristique : elles s'appellent désormais Fèves de cacao. Nettoyées sommairement, elles sont prêtes pour l'exploitation ou l'exportation. 7) Comme le café, le cacao ne développe son arôme et sa couleur qu'une fois torréfié. Les fèves sont grillées entre 120°C et 140°C. Le degré et le temps de torréfaction varient selon l'origine des fèves, le type de cacao ou de chocolat que l'on cherche à obtenir. 8) Une fois broyés, les grains de cacao se transforment en une pâte liquide, appelée masse de cacao (ou encore pâte ou liqueur de cacao). C'est à partir de cette pâte que l'on pourra fabriquer le cacao en poudre, la barre de cacao ou bien le chocolat. 9) La pâte de cacao, une fois broyée, est pressée dans des presses hydrauliques munies de toiles filtrantes métalliques pour obtenir deux produits, l'un liquide, le beurre de cacao, l'autre solide, en forme de galette, le tourteau. Le beurre de cacao sera désodorisé puis coulé dans des moules pour former des blocs après solidification, tandis que le tourteau, sera concassé puis broyé pour donner la poudre de cacao. 10) La pâte de cacao sert aussi à fabriquer le chocolat, en y ajoutant du sucre, du beurre de cacao et éventuellement du lait. La masse de cacao de base est mélangée aux autres matières premières dans un pétrin. Le malaxage se poursuit jusqu'à obtention d'une pâte homogène. Celle-ci passe ensuite dans des broyeuses-affineuses, opération dite de broyage, afin de diminuer la granulométrie de la masse et réduire au maximum la taille des particules solides. 11) Pour donner au chocolat tout son fondant, son onctuosité et son arôme, la pâte de chocolat doit ensuite subir le conchage, une agitation mécanique - de 12 à 48 heures - selon le résultat désiré. 12) Le conchage terminé, le chocolat doit être tempéré pour passer de l'état liquide à l'état solide. On lui fait donc subir un cycle de température pour favoriser une cristallisation, fine et stable, du beurre de cacao. Le brillant du chocolat, sa stabilité et son «cassant» en dépendent. 13) Le chocolat est alors coulé dans des moules ou nappé autour d'intérieurs à enrober (bonbons de chocolat, barres, rochers et billes...) 14) Après stockage et emballage, il sera enfin prêt à être dégusté par les gourmands et gourmets du monde entier !