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Avant de vous raconter la suite, je dois vous préciser que cette journée-là, des enfants d'un autre centre étaient invités. ça a été le meilleur moment d'improvisation dans l'équipe et de vécu pour les enfants. Il faut savoir que nous mettons au point l'histoire, nous nous déguisons et ensuite, nous improvisons totalement les dialogues. Cette fois-ci, nous étions plusieurs à intervenir et beaucoup de rigolades et d'humour sont ressortis. Preuve de la complicité de l'équipe... Tout a été filmé et c'est très intéressant de revoir l'ensemble car quand on joue un personnage, on loupe beaucoup de choses autour... C'est une île qui a l'air déserte; quelques morceaux de bois, des cailloux, des feuilles, rien de bien spécial. Sur la droite, se trouve un bosquet, d'ailleurs, on entend des voix qui s'élèvent derrière. Tous les enfants se précipitent pour voir ce qu'il se passe. 3 personnes se tiennent debout autour d'un autel. L'un est bizarre et les 2 autres sont à genoux à le supplier. Lorsque les enfants arrivent, le bizarre disparait. Je vais souvent faire des pauses dans cette histoire car il y a beaucoup de choses à dire, ça vaut le coup!!! Description des personnages: le bizarre, c'est le dieu Honda, il est habillé d'une toge blanche et porte un masque vert pas très beau mais pas effrayant non plus. Les 2 autres sont Kawa et Saki ,si si on a osé et vous n'êtes pas au bout de vos surprises Je vous jure que l'on s'est trop marré en écrivant cette histoire!!!! Saki, c'est le frère et Kawa, la sœur, imaginez des hawaïens, l'un en bleu et l'autre en rose, avec des lunettes de soleil, un maillot de bain sur la tête et le visage jaune?!!! ben oui, avec des prénoms pareils, vous avez bien deviné qu'il s'agissait d'asiatiques!!! Les enfants s'assoient et demandent tout de suite s'ils se trouvent sur l'île aux trésors. Nos 2 personnages répondent vaguement, ils ont surtout besoin d'un coup de main. Pour faire simple, le dieu Honda exige le sacrifice d'un jeune de la tribu chaque mois, afin d'apaiser sa colère. Si ce n'est pas fait, un déluge s'abattra sur l'île. Et ce mois-ci, c'est le tour de Saki. Lorsque les enfants sont arrivés, Honda était sur le point de l'emmener mais avec le nombre, il a préféré battre en retraite. Les enfants veulent bien les aider à le vaincre mais comment faire? Simple, il suffit de consulter le livre des ombres. C'est Mitsu qui le détient et elle habite à Bitchi (jeu de mots ) Je ne peux pas m'empêcher de faire une pause pour vous expliquer comment nous avons amener ce jeu de mots. Nous étions déguisés (en asiatiques avec l'accent) pris dans l'histoire, essayant de se faire rire l'un l'autre car j'ai eu la chance d'avoir un animateur excellent!!! Les enfants se trouvaient devant nous à nous observer et à essayer de comprendre tout ce qui se passait. Il lance le jeu de mots dont nous sommes très fiers et là, le bide, personne ne réagit sauf nous. Nous venions de parler du dieu Honda, de Kawa et Saki, on était déjà mort de rire (sans nous départir de nos rôles ) et là, on enchaîne avec Mitsu qui habite à Bitchi. Ben je peux vous assurer que les enfants étaient tellement pris dans l'histoire qu'ils n'ont pas faits particulièrement attention aux jeux de mots C'est pas grave car nous,on a bien rigolé!!! Les enfants se déplacent donc à Bitchi mais ceci est une autre histoire...
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Souvent on parle de recettes mais peu des cocktails. Il n'y a pas que la boisson mais toute la déco qui va avec: sucre sur le rebord du verre de différentes couleurs, pailles, fruits à rajouter etc... (pris sur B-recette) Cocktail de jus de fruits frais Pour 6 enfants Ingrédients 1L de jus d'orange 1 L de jus d'ananas un trait de grenadine 1 kiwi 1 fraise 1 ananas Quelque feuilles de menthe. Préparation: 5 minutes Réfrigérateur : 2 heures Mélanger 2/3 de jus d'orange avec 1/3 de jus d'ananas et un trait de grenadine. Servir frais. Garnir avec un morceau de kiwi, de fraise, d'ananas et feuilles de menthe. Lait rosé à pois rouges Pour 4 enfants Ingrédients 1 yaourt nature 2 c. à soupe de crème fraîche liquide. 2 c. à soupe de coulis de fruits rouges 15 g de sucre vanillé. Préparation: 10 minutes Mélanger 1 yaourt nature à 2 c. à soupe de crème fraîche liquide. Ajouter 2 c. à soupe de coulis de fruits rouges et 15 g de sucre vanillé. Bien mélanger le tout. Décorer de quelques gouttes de coulis de fruits rouges. Le sixième sens Pour 4 enfants Ingrédients Jus d'ananas Jus de pamplemousse Jus d'orange Sirop de fraise Préparation: 10 minutes Mélanger 1/3 de jus d'ananas, 1/3 de jus de pamplemousse et 1/3 de jus d'orange. Verser 1 trait de sirop de fraise (ou de grenadine) dans le fond d'un verre, ajouter les jus de fruits. Servir frais. Un petit truc que je fais, je connais un peu les goûts des enfants. Je sais qu'ils aiment quand c'est sucré et quand il y a des fruits rouges et de l'orange, tout ce qui est doux. On sait que le pamplemousse prend tout le goût dans un cocktail, par exemple. Alors, il me semble aussi intéressant d'en créer avec les enfants, en variant les quantités utilisées et les jus et sirops proposés.
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Suite sur le goût, quelques expériences à faire et petits trucs à savoir (pris sur le site csdm): Si tu mets de la glace quelques minutes sur ta langue et que tu manges un aliment tout de suite, tu ne pourras pas savoir ce que tu es en train de manger car ça ne goûtera rien. C'est parce que tes papilles gustatives sont gelées qu'elles ne peuvent pas bien faire leur travail. Si tu manges trop d'aliments salés ou acides (comme des chips au vinaigre ou des bonbons sûrs) tu peux te brûler la langue. Quand on mange quelques chose de très chaud (comme de la soupe) et qu'on de brûle la langue, les aliments ne goûtent plus autant. Mais tout se replace quelques heures ou quelques jours plus tard. Quelqu'un qui fume la cigarette n'a pas le sens du goût aussi développé que quelqu'un qui ne fume pas. Le sens du goût et de l'odorat sont très liés. Si tu ne peux pas sentir, tu ne pourras pas goûter les aliments. C'est la raison pour laquelle les aliments ne goûtent presque rien quand nous avons un rhume et que notre nez est bloqué. Voici une petite expérience: - Prépare toi un morceau de pomme et un morceau de radis (les deux morceaux doivent être à peu près de la même taille. - Bouche ton nez et ferme tes yeux. - Mange un des deux morceaux et essaie de deviner lequel des deux tu as mangé. - Fais la même chose avec le deuxième morceau. - Maintenant, débouche ton nez ! Tu pourras savoir lequel des deux tu viens de manger.
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Après la semaine du goût, je pense qu'il est important de savoir comment fonctionne celui-ci en étudiant la langue (infos prises du site tête à modeler): Le goût est celui des 5 sens qui nous permet de percevoir les saveurs des aliments que nous mangeons. Jusqu’à il y a peu les scientifiques distinguaient 4 saveurs de base : le sucré, le salé, l’amer et l’acide, mais depuis peu une cinquième saveur a été identifiée « l’umami ». Ce mot japonais signifie délicieux. L’umami est en fait le glutamate de sodium souvent ajouté aux aliments pour en rehausser le goût qui n'appartient à aucune des 4 familles précédentes. Les 5 saveurs de base se combinent pour former des saveurs complexes. Le goût est un sens au même titre que les 4 autres (vue, odorat, toucher, ouie) mais il est directement associé à un second : l’odorat. Bien que les deux sens soit totalement distincts, l’odorat renforce le goût. Lorsque nous mangeons l’odeur des aliments remontent vers le nez par le fond de la gorge, renforçant ainsi leur goût. La meilleure preuve est de se boucher le nez en mangeant ou de manger en étant enrhumé : tous les aliments semblent avoir le même goût. En fait, avant de goûter avec la bouche, la vue et l'odorat entrent en jeu pour préparer nos papilles et notre cerveau à analyser ce que nous allons goûter ! La langue, acteur essentiel du goût Sans la langue point de goût ! La langue est un muscle très mobile recouvert de papilles gustatives qui sont nos capteurs de goût. Nous disposons de 3 sortes de papilles : Les papilles caliciformes, les papilles fongiformese et les papilles filiformes A la naissance nous possédons environ 10 000 papilles mais à l’âge adulte nous n’en avons plus que 5 000 à 8000. Les papilles gustatives se renouvellent durant toute notre vie, elles ont une durée de vie de 8 à 10 de jours. Les papilles ont toutes des emplacements bien spécifiques sur la langue. L'apprentissage des saveurs Imbibées de salive, les saveurs se concentrent et activent les papilles. Les récepteurs chimiques des papilles analysent les saveurs et transmettent les informations au cerveau. Avec l’expérience le cerveau mémorise les informations liées aux saveurs et aux aliments, ainsi que toutes nos réactions et sensation : plaisir et déplaisir. Dès que nous mangeons le cerveau analyse les informations qu’il reçoit des papilles en fonction de notre expérience. Le goût s’affine avec l’habitude et l’expérience, il est donc nécessaire de l’entraîner. L’apprentissage du goût se fait tout au long la vie !! A chaque saveur correspond une zone d’identification sur la langue comme le montre le schéma. Les travaux actuels sur la cinquième saveur ne nous permettent pas encore de visualiser la zone de la langue permettant de l’identifier. Le sucré et le salé sont détectés par l’extrémité de la langue. L’amer est détecté à l’arrière de langue. L’acide est détecté sur les côtés. Goûts et dégoûts Au-delà du sens il y a nos goûts et nos dégoûts, nous n'avons pas tous les mêmes. Pourquoi certains aiment-ils les tomates alors que d'autres ne les aiment que cuits et qu'enfin les derniers ne les aiment pas du tout ? C'est une question complexe où se mélangent l'inné et l'acquis. Deux enfants élevés dans une même famille et de la même manière auront chacun leurs préférences mais se retrouverons pour dire que le "Cassoulet" de leur mère est le meilleur du monde ! Au stade actuel de nos connaissances on sait que le foetus et le nourrisson ont une attirance particulière pour le sucré et une répulsion pour l'amer et l'acide, alors pourquoi certains jeunes enfants aiment-ils sucer les citrons et refuse-t-ils les sucreries ? Notamment par ce que goût est aussi une affaire culture et affective. Culturelle car les goûts varient selon les pays, les continents mais aussi les familles et les histoires familiales. Affective car nos premières découvertes gustatives sont le plus souvent liées à un environnement émotionnel fort positif ou négatif. Le bébé et le jeune enfant sont particulièrement réceptifs aux messages "non dits" des adultes et particulièrement de leur mère. Il suffit que la mère propose à son bébé un aliment qu'elle n'aime pas pour que celui-ci ne l'aime pas non plus, simplement par-ce qu'il a décodé de son langage non verbal "je t'en donne par ce qu'il le faut, mais je ne l'aime pas". Et enfin par ce que l'inné n'est pas irrémédiable. Tout au long de la vie, le bébé, l'enfant, l'adolescent puis l'adulte va se construire une "personnalité gustative". Tout au long de la vie nous découvrons d'autres goûts d'autres saveurs que nous apprenons à aimer. Nos goûts et nos dégoûts peuvent être profondément modifiés par notre entourage et nos groupes d'appartenance. La naissance du goût chez l'enfant Un goût inné de l'embryon pour le sucré Dès 4 mois l’embryon est sensible au goût sucré. Dès la naissance l’attirance pour le sucré se s’accentue alors que l’aversion pour l’amer reste très forte. Les études ont montré que la saveur sucrée déclenche des mouvements de succion. Le sucré est la première saveur appréciée par le nourrisson. La bouche est pour le bébé un outil privilégié de découverte, qu'il va bien entendu exercer dans le domaine de l'alimentation. Une saveur sucrée provoque une réaction de bien-être chez le bébé, alors que les liquides amers sont recrachés. Ce réflexe est un geste de défense inné, les poisons sont généralement amers. Les liquides acides provoquent toutes sortes de mimiques sur le visage du bébé : plissement du nez, plissement des yeux, pincement des lèvres ... Enfin le bébé analyse et tente de classer et d'identifier ce nouveau goût. Outre les expériences de découverte réalisées avec des liquides, la diversification des goûts commence vers l’âge de 7 mois, un à un de nouveaux aliments peuvent être introduits pour faire découvrir de nouvelles saveurs à l’enfant. Dès 2 ans l'enfant tente d'affirmer ses propres goûts Vers 2/3 ans les goûts personnels de l’enfant s’affirment participant à l’élaboration de la personnalité de l’enfant. Des périodes de découverte alternent avec des périodes de « repliement » alimentaire. Certains aliments sont systématiquement refusés tandis que d’autres pourraient être consommés tous les jours de la semaine ! L'important est de varier les plats présentés à la table familiale et de demander à l'enfant de les goûter au minimum pour dire s'il aime ou s'il n'aime pas. Ce rituel est important pour permettre au cerveau de stocker les informations gustatives. 7 ans l'âge des grandes découvertes ! Heureusement vers 7 ans tout s’arrange, l’enfant s’ouvre à la découverte et aux nouveaux goûts. Il devient plus facile d'obtenir de l'enfant qu'il goûte systématiquement tous les aliments présentés sur la table. Et oh miracle il lui arrive souvent de découvrir que les carottes détestées sont finalement bonnes ! A l’adolescence, il subit une nouvelle perturbation, les évolutions gustatives se poursuivent tout au long de la vie.
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L'Histoire De La Saint Nicolas Et De La Bûche De Noël
laballe a posté un billet dans Animation, Gloire et Goûters
La Saint Nicolas La fête de Saint Nicolas, le 6 décembre, est indéniablement la fête la plus populaire de Lorraine. Aujourd’hui, tandis que Saint Nicolas et son inséparable compagnon, le « Père Fouettard » passent dans les écoles récompenser les enfants sages, toutes les communes de la région rivalisent pour organiser des défilés de chars plus nombreux et plus beaux chaque année. C’est ainsi qu’au fil du temps s’est peu à peu transformée en fête laïque et urbaine la fête religieuse qui portait haut le culte du Saint Patron de la Lorraine vénéré depuis le Moyen Age. La ferveur religieuse a persisté jusqu’aux premières décennies du XXe siècle. En Moselle par exemple, avant 1914, on assistait encore à une messe pendant laquelle étaient bénis des gâteaux distribués aux enfants. Friandises, pains d'épices... et bottes de foin ! Le soir de la Vigile de sa fête, accompagné du Père Fouettard, Saint Nicolas descendait du ciel et visitait les enfants. Il écoutait leurs prières, encourageant les uns, sermonnant les autres, et distribuait des friandises : noix, noisettes, pommes, mirabelles et quetsches séchées. Plus tard sont venus les oranges, les pains d’épices en forme de Saint Nicolas et de bourrique. Pendant la nuit, il garnissait les souliers placés devant l’âtre. Les enfants qui avaient quelque chose à se reprocher plaçaient une botte de foin et une écuelle d’avoine pour la bourrique. La bûche au feu Un gâteau traditionnel, que la mode invite à servir glacé, voilà ce qu'est devenue, pour les gourmands d'aujourd'hui, la bûche de Noël. Certes, son écorce en glaçage (la couleur informe sur l'arôme employé) et le petit peuple de gnomes, de pères Noël et de champignons en pâte d'amande qui la décorent amorcent une évocation des antiques coutumes. Mais on les croque en pensant à autre chose, et le souvenir de la bûche d'autrefois, quand elle était tronc d'arbre flambant dans la cheminée, se dilue de plus en plus dans les brumes de folklore. Pourtant, quelle importance elle avait... De quel bois noël se chauffe Pour faire une bonne bûche de Noël, il ne s'agissait pas de prendre n'importe quel bois ! Exigence générale : il fallait un bois très dur, afin que la bûche brûle le plus longtemps possible ! Ce pouvait être un tronc de chêne - si possible un chêne n'ayant jamais subi d'élagage - de buis, d'aubépine blanche ou encore un pied de sapin renversé par la foudre. Mais la préférence allait à l'arbre fruitier qui était choisi parmi les productions régionales : olivier en Provence, noyer en Auvergne, châtaignier en Limousin, pommier ou cerisier ailleurs, ou encore arbre ne donnant que des fruits à pépins, ou arbre fruitier mort dans l'année. Il y avait des exigences aussi quant à la manière de se procurer la bûche. Quelquefois, il fallait la quérir sur la terre du voisin sans qu'il le sache (Vendée). Le plus souvent, il fallait la rapporter à la maison la nuit précédent la nuit de Noël. Plus simplement on la choisissait parmi les plus belles et les plus grosses, dans le bûcher et on la transportait jusqu'à la maison, en grande cérémonie. Les rites de l'allumage La bûche choisie, il ne s'agissait pas de la mettre au feu n'importe comment. D'abord, et presque partout, un nettoyage soigneux de l'âtre et un ramonage s'imposaient. Avant l'allumage, on procédait à la bénédiction de la bûche, soit avec de l'eau bénite, soit avec du vin, blanc ou rouge, ou du vin cuit, ou du marc, ou de l'huile d'olive. On ajoutait parfois du pain et du sel. On demandait aussi à la bûche de réchauffer toute l'année les pieds des orphelins, des infirmes et des vieillards, mais de ne pas brûler les récoltes du paysan ou la barque du marin. Ces rites accomplis, on pouvait mettre le feu à la bûche. Pour cela, on utilisait un brandon allumé à un cierge de l'église ou encore un vieux tison de la bûche du Noël précédent... Pour que le feu exorcise l'année écoulée, en brûlant, symboliquement tout ce qu'elle avait eu de mauvais, chaque membre de la famille jetait dans le foyer une bûchette qui le représentait (Languedoc) ou une feuille de laurier (Corse). En d'autres endroits, il fallait une étincelle "vierge" pour allumer le feu nouveau. On la prenait au feu du soleil dans la journée, à l'aide d'un miroir convexe, ou on l'obtenait en frottant deux morceaux de bois l'un contre l'autre. Tandis que brûlait la bûche Il ne fallait pas que la bûche s’éteigne. Une bûche qui s'éteignait pendant la messe de minuit constituait le plus funeste des présages. Aussi, lorsqu'on l'allumait avant de se rendre à la messe, quelqu'un restait à la maison pour veiller sur le feu. Le temps pendant lequel devait brûler la bûche était très variable. Au minimum jusqu'à la fin du repas de réveillon, ou toute la nuit de Noël, ou trois jours (dans le Languedoc, on était ainsi assuré que les filles à marier de la maison trouveraient un époux l'année suivante). En d'autres endroits, la bûche devait brûler jusqu'au 1er Janvier ou même jusqu'à l'Épiphanie ! On étouffait donc le feu chaque soir ou on ralentissait sa combustion avec de la mousse humide. Les vertus de la bûche La bûche avait la particularité de ne pas brûler. On pouvait poser, croyait-on, des tisons rougeoyants sur la nappe du réveillon sans même qu'elle en soit roussie. Les tisons de la bûche étaient soigneusement recueillis, car ils préservaient de l'orage et du feu. Placés dans l'étable ou le poulailler, ils protégeaient les animaux des mauvais sorts et des maladies. Mélangées à diverses potions, les cendres guérissaient les hommes et le bétail, aidaient les femmes en couches, facilitaient la délivrance des vaches. Glissées dans les piles de linge, elles préservaient le ménage des disputes ou de la ruine. Mélangées aux grains des semailles, elles écartaient la vermine. De la bûche au gâteau Bien vivaces encore au XVIIIe siècle, ces traditions de la bûche commencèrent à disparaître à la fin du XIXe. Une disparition qui ne s'explique pas uniquement par la généralisation du charbon (de bois ou de terre) et l'apparition des cuisinières dans les âtres des cheminées. Le rationalisme scientifique et le déclin des traditions y sont aussi pour quelque chose. Van Gennep, célèbre folkloriste, observe que chaque fois que la bûche disparaît, elle est remplacée par un gâteau qui l'évoque. L'ancêtre de ce gâteau est peut-être la "hoche", seule "bûche" dont se souviennent les anciens, en Lorraine. Elle n'était pas de bois, mais de chocolat et de pain d'épices. -
Salut à tous, Ce soir, je vous donne un lien pour aller voir des coloriages concernant des aliments. Je trouve les images bien faîtes et réelles. à plus
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Salut à tous, Je vais donc me servir de ce blog pour continuer à afficher mes recherches sur l'alimentation et bien d'autres sujets. Ce serait très intéressant d'avoir des retours sur des recettes ou des activités que vous avez menées. Alors à vous aussi de jouer!!! Mamie du 68, experte en psychologie culinaire!!!
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C'est Laballe qui vous parle, Et déclare ouvertes, Les festivités qui m'emballent, De la ripaille sans perte. Du rêve sans modération, Des activités proposées, Des expériences à foison, Des thèmes abordés. De l'interactivité, c'est ce que je souhaite, Dans l'immensité, Qu'est internet. Alors aux armes animateurs, Armons nos conceptions, Marchons, marchons sans peur, Vers le dialogue et la discussion.