jean

Tout dépend du directeur de stage, mais en général : -quand la journée est finie on échange avec les autres, on mange etc. et s'il reste du temps, pourquoi pas échanger avec les formateurs, continuer à bosser "animation"... -il y a du matériel pour préparer des activités, c'est la moindre des choses : le stage de formation, normalement, est bien pensé et il y a tout ce qu'il faut sur place. -l'animation, ça ne se fait pas avec un ordinateur (ni même un téléphone) -réviser pour le bac : je ne suis pas sûr que ce soit le moment... mais je suppose que c'est possible -préparer des trucs : ton sac

Une animatrice qui montre ses seins, tu peux difficilement comparer ça à un animateur torse nu, là aujourd'hui dans notre pays, et encore ça varie selon les endroits, l'âge des enfants et le public accueilli... mais un homme torse nu ça passe plus facilement qu'une femme qui montre ses seins à son travail. ertains directeurs imposent aussi la règle : "personne torse nu". Sur la côte il n'est pas impossible d'avoir des décrêts locaux interdisant aux gens d'être en maillot de bain ailleurs qu'à la plage. Le droit de montrer ses seins, ça correspond plus aux idées naturistes ou libertaires qu'aux idées égalitaires. Le problème est plus dans la convention sociale de la pudeur que dans l'égalité des sexes. Qu'on milite pour ça à la plage, dans son jardin, ou même dans une association politique, pourquoi pas, mais qu'on le fasse au travail, déjà c'est pas terrible, alors qu'en plus on le fasse en animation... mince, non! On est là pour s'occuper des enfants des autres, faisons-le dignement. De ce point de vue, une animatrice qui retire le haut pour aller bronzer, moi c'est sûr qu'elle ne m'inspire pas la dignité en premier...

Arf désolé... C'est un site d'animation et c'est difficile de se faire au fonctionnement commercial typique de consommation/commentaire avec une note ou des étoiles. Des séjours de colo il doit y en avoir des milliers. L'organisateur est permanent, le directeur peut être recruté pour plusieurs séjours, tout dépend des organisateurs. Le directeur a la charge de recruter son équipe, donc pour un même directeur on peut retrouver plusieurs fois une équipe semblable, et quand le directeur change, il y a peu de chances d'avoir la même équipe. Le directeur est celui qui devrait vous répondre au téléphone. S'il n'est pas encore recruté, c'est bien dommage, et c'est le signe qu'en 2013 le directeur ne sera pas le même qu'en 2012. Pas le même directeur = pas la même équipe, pas le même fonctionnement, pas les mêmes principes, pas les mêmes valeurs. Malgré ceci, les organisateurs peuvent aussi être des gens très bien, avec de vraies valeurs (je veux dire autre chose que le pognon), avec un fonctionnement étudié. Il existe par exemple des organisateurs qui connaissent leurs directeurs (même quand il y a turn-over), qui forment leurs directeurs, et qui rencontrent régulièrement les équipes d'animateurs... parmi lesquels ils recrutent leurs futurs directeurs. Pour mieux connaitre un organisateur, il faut identifier son statut : association? municipalité? entreprise privée? Fuyez les entreprises privées, c'est un système inventé très récemment pour gagner de l'argent en profitant de vous. Quant aux associations et aux municipalités, pour les connaitre il faut trouver leur projet éducatif. Pour les associations c'est normal, le projet est publié sur le site web, s'il n'est pas publié vous pouvez leur demander ça ne devrait pas les surprendre. Pour une municipalité, le projet éducatif est considéré comme un formulaire, ça n'apporte rien. Le projet éducatif de l'organisateur que vous cherchez. Personnellement je le trouve très bien, mais je ne suis qu'un animateur sur cent mille, et puis vous aurez peut-être un avis différent. Pour mieux connaitre un directeur, vous pouvez lui téléphoner. Vous pouvez chercher le projet pédagogique du séjour, un document obligatoire qui décrit les intentions de principes de séjour. S'il n'y a pas de directeur, il n'y a pas encore de projet pédagogique. Enfin une dernière précision sur les entreprises, ou même les associations qui se comportent comme des entreprises, et les commentaires sur internet : les commerçants ont bien compris le principe de mettre de faux commentaires. Les sites comparatifs portent d'ailleurs tous les mêmes commentaires, il s'agit probablement de vitrines commerciales. Tout comme cette page qui va permettre malgré elle à l'association de gagner des points sur les moteurs de recherche...

Oui c'était bien ça.

Oui oui je rigolais évidemment. Je ne me réjouirais pas d'un malaise hyperglycémique, d'ailleurs je ne sais pas si ça arrive, ou d'hypo si c'en est une non là c'est sûr je ne me réjouirais pas... Enfin bon faut bien rire, on va quand même pas donner raison à tous les débiles qui viennent ici en hurlant qu'on n'a aucun humour.

Non. L'avis sur les précédents séjours n'est pas très pertinent car le gros des commentaires se focalise sur le personnel, et il se trouve que l'équipe d'animation et même les enfants ne sont pas les mêmes d'un séjour à l'autre. Tout ça est très éphémère. Ce qui reste, c'est la structure, les bâtiments, mais ça ne suffit pas à garantir que les draps sont propres (responsabilité du directeur), que la cuisine sera bonne... Pour avoir une bonne idée du centre de vacances : appelez directement le directeur, téléphonez-lui, et posez-lui toutes les questions que vous voulez. Vous pouvez aussi lire les documents officiels : les statuts de l'association (pour savoir si c'est une vraie oeuvre de séjours pour enfants ou si c'est une machine à fric), le projet éducatif de l'association (pour comprendre ce qui les motive à organiser des vacances... très instructif) et le projet pédagogique du directeur : pour comprendre ce qu'il veut faire en dirigeant ce séjour.

Ah ben le diabétique on peut toujours trouver une solution. Mais bon, un gage c'est sensé être une épreuve, quelque chose où il y a un risque si on échoue donc là c'est pas mal, s'il gère mal sa glycémie, hop un petit malaise!

En effet par contre je vais relever mon dernier message parce que j'aimerais bien que la personne de labidouillerie vienne répondre. Je ne vous en voudrai pas d'avoir trouvé l'astuce de dire que vous êtes tombé là-dessus par hasard! Ça serait vraiment intéressant de venir discuter un peu de votre projet ici. J'ai passé une heure à le faire mon message, mince!

Je ne connais pas. Vous avez donc réussi votre coup de publicité.

Ouais quelque fois celui qui est le plus enragé est celui qui a été le plus humilié par des brimades discrètes et répétées. Les atteintes à l'honneur chez les ados ça part vite en vrille. C'était une bonne réaction, sinon. Ça doit aussi faire réfléchir sur ces postes d'animateurs pour ados qui ont le vent en poupe. On en crée plein, pour le moment les élus aiment le concept car ça semble être pour eux le moyen ultime d'avoir moins d'ados dans les rues. Mais ces postes ça m'a l'air d'un truc bien difficile à assumer avec un BAFA, si l'accueil est un dispositif de loisirs, il est souvent pensé en terme d'insertion sociale (avec des réflexions très mal abouties qui donnent des aberrations comme des club ados situés en dehors de la ville)... On devrait peut-être faire passer le mot aux élus qu'il faut des personnes ayant un cursus social. Attention hein je ne suis pas en train de dire que "animatrice perdue" n'est pas au bon endroit. Simplement que je vois les témoignages du même style se multiplier, sans compter l'instabilité chronique des postes d'animateurs ados dans mon secteur... qui me fait penser que s'il y a partout des signes que beaucoup d'animateurs ne sont pas en phase avec leur structure ados, c'est que peut-être on n'attend pas d'eur un travail d'animateur. Enfin pour moi animateur c'est loisir divertissement et éducation populaire. Là avec les ados, on met déjà un bon pied dans le social.

D'accord avec Rype79, je pense aussi que c'est pas mal de s'intéresser à l'éducation populaire, à la culture populaire, se demander "qu'est-ce que c'est, des bonnes vacances". Se faire des amis c'est déjà un bon départ, mais du point de vue de l'animateur ou de l'équipe la colo a le droit d'avoir d'autres ambitions. Il fût un temps où les colos, l'éducation populaire, c'était une vraie force! Le peuple libère le peuple par les savoirs! (savoir faire, savoir vivre, savoir être, etc.) Maintenant c'est devenu "les gens se font des amis", le manque d'ambition laisse la place aux colonies commerciales, aux gens dont c'est le rôle de profiter des clients en leur vendant des projets faciles à acheter. Les colos, celles qui ne disparaîtraient pas si on s'opposait correctement aux forces individualistes de l'argent, sont une très très grande valeur sociale. Rapprochement des gens, rencontres, apprentissage de la culture populaire, bonne humeur à plusieurs, plaisirs simples, etc. On a pondu une sorte de système qui exploite surtout les jeunes animateurs comme toi (fais bien attention au contrat que tu vas signer) et qui entretient une très grande misère culturelle : en fait tant que des gens payent, ceux qui "vendent" sont contents et comme le prix est devenu l'unique critère de jugement, on a toujours l'impression que ça va. Mais une colo, ça ne se juge pas sur son prix, en principe. Ça doit se juger sur sa valeur humaine, sur la qualité éducative ou pédagogique, sur la qualité des équipes, des loisirs qui sont proposés. Le bon loisir est celui qui rapproche, qui cultive, qui rend heureux, qui ouvre les portes et qui promeut des valeurs humaines, éducatives, culturelles : solidarité, authenticité, sympathie, empathie... Le mauvais loisir est celui qui sépare, qui abrutit, qui rend dépendant, qui promeut des valeurs comme celles de l'argent roi : le profit, le superficiel, l'hypocrisie, le commerce. Et donc il est important de ne pas céder à la facilité : 3 jeux sportifs, 3 activités manuelles, 1 grand jeu et une boum... ça tout le monde peut le vendre mais c'est devenu un commerce qui exploite les animateurs. S'ils se contentent de ça ils ne sont pas dans l'engagement car ils ne défendent rien d'autre que "le projet" (le produit) de leur exploiteur de leur employeur. En revanche, 3 baignades, 3 jeux de découverte de l'environnement proche du centre, 3 jeux de découverte nature, 3 activités autour de la musique et 1 grand jeu construit avec un scénario (c'est à dire qu'un grand jeu de l'oie ce n'est pas l'unique façon de faire), en ajoutant des chants populaires, des contes, là ça commence déjà plus à ressembler à quelque chose que trop peu de gens espèrent encore aujourd'hui. Et pourtant la vraie qualité des colos, elle est bien là-dedans, dans le brassage culturel, dans l'éducation populaire.

Je me trompe peut-être, mais n'y a-t-il pas eu une récente évolution de la règle d'encadrement? De mémoire : le taux d'encadrement ne change pas, mais la présence des animateurs peut être soit dans l'eau soit sur le bord, à considérer selon le besoin de sécurité biensûr... Et ceci pour adapter au concret : le taux étant plus élevé que pour le reste du séjour, tous les animateurs sont dans l'eau, et du coup, sur la plage, il n'y a plus personne...

En surfant par hasard? Ok donc ok, si leur asso n'a pas de but marchand elle a donc un but éducatif spécifique, une ambition à la base de sa création. Quelle est cette ambition et quelles sont les spécificités de l'association par rapport à tous les autres organisateurs associatifs qui envoient des enfants à belle-ile ou même un peu partout sur la côte morbihannaise? L'éducation populaire : ici et là on voit que le projet éducatif et que le projet pédagogique potentiel font référence à la liberté et au mode de décision collégial en juxtaposition à des déclarations d'intentions d'éducation populaire : -projet pédagogique écrit en "co-partage" -la citation de meirieu (liberté par rapport aux institutions et à la famille) -"l'activité libre" -la journée se décide en commun entre enfants et adultes -selon le choix des enfants -projet éducatif réalisé de manière collaborative -le respect du rythme de chaque individu est essentiel -la possibilité à chacun de s'exprimer -réunions d'enfants / "c'est plus drôle quand c'est nous qui décident" / -"le goût de l'éducation populaire était plutôt celui d'une grande liberté" (par rapport aux organismes dont ils trouvent l'organisation trop rigide) -co-partage pour la rédaction du projet pédagogique -collectif pour l'écriture du projet éducatif Là je ne suis pas tout à fait d'accord. Pour autant que je puisse en juger, l'éducation populaire c'est la liberté du peuple, c'est quasiment l'enfant de la résistance. Et là ils parlent essentiellement de libertés individuelles. La différence se trouve dans les outils : le peuple se libère lui-même en favorisant un accès universel et sans discrimination à tout ce qui permet aux enfants de grandir. L'objectif étant qu'un maximum d'enfants quels qu'ils soient aient accès à la meilleure éducation possible ; traditionnellement les grands axes de cette "meilleure éducation possible" sont le développement des capacités intellectuelles, physiques... et sociales. (sur "social" je suis probablement maladroit, c'est pas clair dans ma tête, mais une chose est sûre il n'y a pas que les relations affectives, il y a aussi les relations aux autres, à l'autorité, au pouvoir, à la famille, etc. un grand ensemble de choses, donc, que je ne souhaite pas classer en "psychologie" mais plutôt en "social") Tandis que selon moi les outils favorisant les libertés individuelles sont ceux qui effectivement favorisent l'expression de chaque individu, la participation de chaque individu à chaque décision, le fameux respect du rythme est une vraie thèse à lui tout seul. En liberté des masses, on est issu des mouvements hygiénistes : tout le monde se lève en même temps pour vivre ensemble une bonne journée. En libertés individuelles c'est le contraire : chacun se lève à l'heure qu'il veut sans tenir compte des autres. Et donc l'ambition éducative globale du projet ne peut pas être différente de "respecter les envies de chacun". Et ceci m’amène à considérer leur document google "la bataille du projet". Je ne suis pas d'accord avec sa dernière partie, lorsqu'il est question de subordination. Lorsqu'on s'organise et qu'on décide de recruter des animateurs, on a des critères de choix de ces animateurs qui se fondent sur les points non-négociables du projet pédagogique. Et je dirais même qu'à mon sens, plus le projet pédagogique est explicite et assumé, et plus l'ambition du séjour sera flagrante. Chez la bidouillerie, le projet pédagogique est donc centré sur les libertés individuelles et la base opérationnelle de ce projet est une assez grande variété de moyens, parmi lesquels un environnement varié, une équipe variée, et un matériel qui l'est probablement aussi. Il comporte en outre quelques axes : éducation à l'environnement et "envies de faire". Je me demande s'ils cherchent à parler de méthodes d'éducation actives. Sur les libertés individuelles il ne me semble pas y avoir de désaccord majeur avec Telligo, pas plus qu'avec les grosses associations dont ils dénoncent (et ils n'ont pas tort je crois) le fonctionnement perverti pour du commercial. Dans cette asso les animateurs ont aussi des contrats CEE comme ceux que tu dénonces pour Telligo. Bon chez Telligo, les animateurs on ne leur demande pas tant que ça leur avis. Mais à la bidouillerie j'aimerais bien savoir ce qui se passerait si des animateurs et/ou des enfants demandent des soirées télé, casino... ou s'ils demandaient que tout le monde se lève à la même heure.

Je ne sais pas ce qu'il faut faire. Moi j'ai recruté dans l'animation (animation pour enfants), et quand je recevais "la bonne candidature" je répondais immédiatement à la personne, il ne faut pas trois semaines ou un mois pour s'aperçevoir que la personne correspond au poste, et il ne faut pas trois semaines pour départager deux personnes aux profils semblables. En revanche, tu as écrit : De manière générale, je pense que les recruteurs sont les plus gros manipulateurs qui existent, ils mentent comme ils respirent, ils sont hypocrites, sournois et baratineurs. Et je l'ai été aussi, et je suis sûr qu'on pourrait me faire beaucoup de reproches. Les enjeux du candidat sont gros, on met beaucoup d'espoirs dans un nouveau travail... Mais derrière un habit de bonne foi se cache bien souvent un loup, un employeur qui a bien appris à n'avoir aucun scrupule vis à vis des nombreuses personnes qu'il rencontre. Il dira toujours "ça ne s'est pas passé comme prévu" et ça ne sera jamais de sa faute, non. Recruter c'est dur moralement parce qu'il faut beaucoup mentir et manipuler les gens alors on apprend à se ménager sa conscience à soi en se disant : c'est à chacun de prendre ses responsabilités. Quand on va aller sur un nouveau poste, il faut se demander ce que ça va nous apporter, il faut aussi savoir ce qu'il nous restera quand ça se passera mal. Et surtout, n'oublie pas de faire relire tes courriers pour corriger ton orthographe.

Tenez! Voici précisément le genre de message ambigu qui montre bien le problème autour des épreuves individuelles contrôlées par un groupe. Elle est sûre d'elle : ça se passera bien, et ceux qui n'auront pas trouvé ça drôle c'est qu'ils ont mauvais caractère. D'ailleurs il me semble bien que c'est là la symbolique de ce genre de "jeu" : repérer la brebis galeuse pour l'exclure. (Jamais un sujet du forum n'aura vu autant de messages d'exclusion!) Quand l'objectif est de se divertir, de s'amuser et de rire, il y a bien d'autres choses à faire. C'est là qu'il faut utiliser son imagination, comme quoi à répéter un schéma connu (les chiens font des gages...) on en oublierait presque qu'ailleurs il existe peut-être d'autres moyens pour développer toute son intelligence. Se divertir, s'amuser et rire, ça passe par la nouveauté, l'inédit, la surprise, les jeux d'esprit, le plaisir d'être ensemble et de partager quelque chose, une émotion, une idée, un repas, etc. Intégrer des gens, rassembler des familles, ça passe par le divertissement et on peut choisir des activités rassembleuses : les repas évidemment, les jeux qui sont à tous les mariages : pétanque, jeux d'adresse, foot, jeux de société, etc. Et la danse biensûr, dans tous les mariages on fait d'ailleurs un bal. Enfin sans aucun doute Magalavanille pensera à la fin que tout s'est bien passé car ceux pour qui ça ne serait pas bien ne font pas partie du "tout" mais du "sauf" : tout s'est bien passé sauf machin mais lui il n'a pas d'humour. Reste cette histoire de développer son imagination : dire qu'improviser subitement une réponse devant un groupe développe l'imagination, c'est comme dire que jeter quelqu'un dans une piscine lui apprend à nager... Et après on dit que c'est les autres qui sont tous des chiens... Et pendant ce temps-là on s'imagine que pour être animateur il suffit de faire du foot et des jeux toute la journée...

Justement. La question c'est pas "ces gages sont-ils humiliants" mais : -les enfants sont-ils libres? -les enfants savent-ils ce qu'ils vont devoir faire? -les enfants peuvent-ils renoncer à tout moment? -l'animateur contrôle-t-il réellement la situation? Et je rajoute les deux dernières en les soulignant, car à mon avis ce sont les plus importantes. Les deux premières, c'est ce qui est spontané dans les cours de récré, on voit ce que ça donne, ça fait des morts et des blessés graves et je ne parle pas de tout ce qui est psychologique. Les deux dernières, c'est ce qui concerne les animateurs.

C'est peut-être un truc "typique animateur"? Un truc de théâtreux, si vous connaissez le blog... Je n'avais pas trop pensé aux questions de valeurs et de militantisme. Personnellement je me trouve plutôt saoûlé par les militants (les jeunes animateurs théatreux, c'est un horrible stéréotype je sais qu'ils ne sont pas tous comme ça, mais c'est eux les discussions interminables sur le "lever échelonné" et l'opposition sanction/punition). Sur les forums j'adore ces sujets mais pas au boulot... Et donc, mais c'est peut-être ça "mes valeurs" à moi ou mon côté militant j'en sais rien, je pensais qu'Ophée aurait répondu et qu'on aurait pu parler des formations d'animateurs. Parce que ces animateurs qui sortent de formation, ceux que je trouve nazes, je ne pense pas qu'il s'agit d'un problème de valeurs. (de ce point de vue-là ils sont comme tout le monde, ils disent qu'ils aiment la musique et le cinéma, et en réalité ils aiment la déconne, le sexe, l'argent et souvent leur petit confort personnel qui passe avant celui des autres). Ceux que je trouve nazes, c'est plutôt que j'ai l'impression qu'ils ne sont pas formés. J'ai jamais formé mais à force de bosser avec des débutants comme des confirmés, je me demande bien ce qu'ils font en stage de formation. C'est sûr qu'il y a beaucoup de choses à voir et à apprendre... D'où ma question donc. Quel est le projet... Que les stagiaires acquièrent les compétences de base en arts plastiques pour pouvoirs proposer des animations ensuite? Ou alors un projet plus artistique, plus éducation-nationale (réforme des rythmes scolaires à l'horizon)... Ou alors du participatif bien organisé? Ou alors du participatif mal organisé qui se finit en grand vide? Ou bien des compétences simples (découpage collage peinture) mais en bossant en parallèle sur des valeurs, des choses genre "faire faire" et autres méthodes d'éducation active. Des animateurs qui savent un peu se servir de leurs mains on en aurait bien besoin.

Ouais ouais, c'est ça. T'es sûrement une "enfant" de 13 ans, tiens, on va te croire. Tu joues au jeu de la bouteille dans tes anniversaires alors tu voudrais aussi y jouer dans des centres de loisirs avec des petits de 6 ans, c'est ça? Tu trouves pas ça pervers?

Une fois de plus on dirait des formateurs qui appliquent une version dégénérée des méthodes actives. Je suppose que tu n'as pas été formée (sinon tu saurais quoi faire et comment le faire) (et tu ne viendrais pas ici). Et les formateurs répondent souvent : "ce que je veux, c'est que tu apprennes à trouver les réponses par toi-même". Sincèrement, faut pas hésiter : ce sont des imbéciles. Des gens qui ne se fatiguent pas une minute pour faire leur boulot de formateur. Pour répondre à ça je prends souvent l'exemple (très provocateur) des formateurs militaires : un formateur militaire n'envoie pas ses soldats au casse-pipe avec un équipement qu'ils ne sauraient pas utiliser ou avec des consignes incompréhensibles. Aucun soldat ne vient sur les forums internet en panique pour demander : "j'escorte un convoi et mon rôle est de faire les tirs de barrage avec une petite équipe aidez-moi je ne sais pas comment faire". Alors donc je pourrais te répondre, parce que honnêtement, ce n'est tout de même pas très difficile, ce que tu as à faire... Mais non, sérieux, faut arrêter de jouer deux minutes. Ce qu'il faut faire, lundi à la première heure, tu appelles tes formateurs et tu leurs demandes à eux ce qu'ils veulent. Il vaut mieux avoir l'air bête une fois plutôt que le rester toute sa vie. Un formateur qui ne sait même pas donner une consigne claire à un adulte, c'est pas un formateur c'est un menteur. Et la prochaine fois, n'hésite pas à demander des précisions au moment où le formateur donne sa consigne pas claire. Dis-toi bien que si tu as pu entrer en formation, ton rôle est d'apprendre des choses, mais ton formateur lui doit maintenant savoir se mettre au niveau de n'importe quel stagiaire, quel que soient ses capacités, son vécu, ses connaissances préalables, etc.

Ce que tu veux fabriquer se fait facilement en bricolant un peu, avec du bon matériel... du matériel qu'on n'a généralement pas en centre de loisirs! Il y a cent façons de faire je vais pas m'embêter à écrire d'autant que je ne suis pas bricoleur du tout. En revanche deux choses : •1 faut vraiment laisser tomber la télé, les animateurs ont mieux que ça à faire •2 faut pas se lancer dans des grands jeux si on sait pas comment les réaliser (je parie que tu y avais déjà pensé!) Ce qu'il faut c'est adapter le jeu du point de vue symbolique.

@Kika : assez étrange comme dispositif. Un cours de 1h avec des enfants de 5 ans, c'est très long (trop?) Du théâtre stricto sensu avec des enfants très jeunes, ça me semble trop difficile. Peut-être faut-il trouver une autre forme de théâtre, des sketches, des scènes courtes à deux ou trois. Et enfin je proposerais juste autre chose c'est d'utiliser la vie de tous les jours. Parler pendant un repas, pendant des jeux, pendant leurs activités de bricolage... @Eloise : ne te complique pas la tâche. Si on te demande de travailler sur la gourmandise, à toi de savoir pourquoi on t'a demandé ce thème. •Dans les centres qui travaillent à l'envers, on met "gourmandise" pour attirer les gourmands, et pour ne pas les décevoir on les gave de sucreries. •Lorsqu'on travaille à l'endroit, on met le thème de la gourmandise par choix éducatif : c'est parce qu'on trouve que les enfants choisissent mal leurs aliments, parce qu'ils ont des réactions trop impulsives avec les sucreries, etc. Il faut savoir pourquoi ce thème a été choisi, et l'activité sera facile à choisir. Faire un gâteau en respectant une recette pour apprendre aux enfants de quoi est fait un gâteau et qu'il convient de ne pas en manger un kilo "par gourmandise" mais plutôt d'apprécier sa part en gourmet, d'en offrir aux autres...

Pas d'idée pour animer sur le thème de la nature?? Au printemps?? Avec des 3-6?? Désolé mais je sais pas si on va pouvoir faire quelque chose.

Je serais curieux de connaitre le projet de la formation.

Oui ok ça je pense que la définition des différences tout le monde a bien compris de quoi il s'agit. Mais ce n'est pas ça que je cherche à savoir. Ce que je ne comprends pas c'est où tu veux en venir? Pourquoi "aborder le thème de la différence"? Est-ce que dans ton centre il y a des problèmes liés aux différences entre les enfants? Est-ce que c'est un responsable qui t'ordonne de bosser sur ce thème-là? Après tout s'il n'y a pas de problème, y'a pas de raison de s'attarder sur des différences qui ne les préoccupent pas. Le truc des "origines" est particulier. C'est un truc qui intéresse surtout les gens qui ont le sentiment d'avoir quitté leur terre, je pense, mais est-ce qu'il s'agit du même sujet que les différences de poids ou les différences de couleur de peau? Je ne pense pas.

Comment ça sensibiliser au thème de la différence?