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Répercussions De La Réforme Peillon Sur Les Accueils Perisco
jean a répondu à un topic de Ruby dans Discussion générale
L'intérêt des enfants est la priorité. On ne doit pas demander de garder notre emploi si c'est au détriment des enfants. De toute façon si ça se passait comme ça, ça retomberait sur les animateurs un jour ou l'autre. Mais en fait ton interprétation est incorrecte. La journée aura moins d'heures d'école. Selon organisation locale, la demi-journée supplémentaire devrait être le mercredi mais aura parfois lieu le samedi. Les enfants verront donc plus leurs équipes périscolaires durant les périodes scolaires. Il tient aux animateurs de valoriser les activités qu'ils proposeront. Je n'ai pas encore trouvé d'info sur le nombre de jours d'école par an. Il est possible qu'il y ait plus de jours d'école et moins de jours de vacances. -
Ce n'est pas dit que tous les BP correspondent à un véritable besoin associatif de trouver des animateurs compétents sur tel ou tel domaine. La formation "professionnelle" dans l'animation me semble au mieux totalement illisible, au pire complètement corrompue par son montage financier. Quelle est la nécessité de créer de telles formations? •Former des animateurs compétents sur tel ou tel domaine par rapport à une nécessité sur un bassin d'emploi? (j'ai de gros doutes à ce sujet, pour la bonne raison que les prétendus bassins d'emploi sont eux mêmes particulièrement précaires et mal organisés) •Répondre à un besoin commercial : une structure perd de l'argent car elle ne trouve plus assez de clients, elle propose une formation BP et elle obtient de l'argent rapidement, indépendamment du taux de réussite professionnelle ultérieure des stagiaires. Autrement dit la structure n'intéresse plus son public donc elle compense en formant des adultes tout en sachant qu'eux non-plus, ils n'intéresseront pas leur public (je crois que c'est comme ça que ça marche) •Former des individus capables de créer eux-mêmes leur entreprise à l'issue de la formation. Pour ce que j'en sais ça ne fonctionne pas, il vaut mieux faire un BTS, c'est plus cher mais au moins on apprend des choses.
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On parlait de projets pédagogiques : je parie que dans 95% des centres de loisirs et colos qui auront bientôt lieu, il sera question de musique. En animation la musique est utilisée pour divertir. C'est bien ou pas? Est-ce qu'on peut faire mieux? •On l'écoute, on s'en sert pour mettre une ambiance : pourquoi pas, mais pas radio-énergie, ni radio-rock-céleste, ni radio-amusement, ni radio-vierge (ni même de la musique qui ressemble à ça). Pas de radio commerciale pour tout un tas de raisons. La première c'est que le bruit excite les enfants, la seconde c'est que ça fait des ruptures d'ambiance, c'est compliqué. •On fabrique des instruments : ça j'aime bien. Au moins on fait quelque chose de ses mains avec un objectif. Mais si on s'arrête là, est-ce que c'est de la musique? Je ne pense pas. •On chante : alors là ok on commence à faire de la musique. Ecouter une mélodie et la reproduire, accorder sa voix, suivre un rythme, chanter avec les autres. Tout ça, il n'y en a pas beaucoup à l'école, pas suffisamment en tout cas, et en dehors de l'école c'est aléatoire. Avec ces activités les enfants peuvent s'éclater, et il y a de nombreuses composantes éducatives fondamentales. Socialisation, sens du rythme, de l'écoute... •On fait plus de choses? Je ne sais pas trop lesquelles. En groupe il y a différents trucs à faire, à mettre en place, alors on se spécialise beaucoup. L'inévitable question : le rapport entre plaisir et effort? Peut-être qu'on ne se pose pas (pas assez) cette question dans les centres où on utilise un peu la musique. Un prof de musique se pose certainement la question. Il y a ceux pour qui c'est un travail, c'est de l'effort, c'est de la contrainte, et rien d'autre : "tu me remercieras quand tu seras grand". Et d'autres pour qui la musique c'est un plaisir avant tout, au risque de bosser uniquement des tablatures et de jouer sans jamais rien comprendre à ce qu'on fait. Alors? Existe-t-il un juste milieu? On utilise le plaisir pour soutenir l'effort? Je pose la question mais je suis déjà convaincu que c'est ça qu'il faut faire. On dit que l'apprentissage précoce d'une langue étrangère favoriserait certaines capacités intellectuelles. Et pourquoi pas la musique? Je n'ai jamais fait de recherches là-dessus, mais ça existe. La musique est une chose si universelle et si riche que j'ai du mal à croire qu'à l'école ça soit considéré encore moins bien que les arts plastiques... En piano on va travailler la rigueur technique ainsi que la subtilité des nuances dans l'interprétation, le son, les harmoniques. En danse je vais manquer de vocabulaire pour décrire tout ce qu'on apprend. Idem en chant. D'ailleurs le piano ou d'autres instruments sont quasi-impossibles à utiliser en groupe (même la flute c'est moche) alors que le chant et la danse c'est facile. Là où les enfants doivent travailler pour jouer d'un instrument, je crois qu'ils ont tous plus ou moins les compétences nécessaires pour chanter et danser. Ça s'apprend, on ne fait pas ça n'importe comment mais tout le monde peut le faire. (on ne va pas dire de mal de la flûte, le whistle est un des responsable de la popularité de la musique car c'est un instrument très simple, un peu comme la guitare actuellement) Universel... obligatoirement? Je ne suis pas sûr de ça. En tout cas tout le monde vibre avec la musique, ça c'est sûr, et au bout d'un moment tout mélomane averti cherche probablement à écouter de nouvelles choses. Cependant quand on parle de pédagogie de la musique, ça serait intéressant de chercher les rapports qui existent entre une population et "sa" musique. Quand on apprend la musique, je pense que personne ne serait surpris qu'on dise que le classique symphonique et le rythm and blues ne provoquent pas du tout la même chose. Ça correspond à des valeurs différentes, une histoire différente, une écoute, une sensibilité, etc. Tout ça doit nous conduire à choisir intelligemment la musique qu'on utilise. Voilà finalement de quoi dire qu'on ne devrait pas banaliser la musique au point de s'en servir juste pour l'ambiance comme bruit de fond, ou juste pour l'ambiance d'une fête. Et enfin quelques pistes sur le bruit : -la guerre du volume (loudness war) : les radios commerciales suramplifient le volume audio pour captiver plus d'auditeurs ; à tel point que le fait d'enregistrer la musique à volume modéré est devenu un symbole d'amateurisme. La télé a suivi. A la radio, à la télé, en mp3, le son est compressé, il est toujours au volume maximum : dans ces morceaux une contrebasse a le même volume qu'une guitare disto. C'est tout juste bon pour se pourrir les oreilles, et en tout cas c'est vraiment pas indiqué pour apprendre les nuances de volume. -des neurologues étudient depuis quelques années le fait qu'un enfant qui joue sans regarder la télé qui est allumée dans la même pièce que lui réagit quand même à ses signaux sonores : l'enfant "oublie" d'apprendre à se concentrer longtemps sur la même tâche. Ainsi : créer une ambiance grâce à une musique, je suis pour à 100%. Utiliser de la musique comme bruit d'ambiance pour combler le vide : je suis contre (à 100% aussi). La musique mérite mieux que ça et les enfants aussi.
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La première fois que j'ai été directeur, j'avais rencontré plein d'autres directeurs, on avait parlé de l'utilité du projet pédagogique. Je me souviens qu'on s'était posé la question, les avis étaient divers, effectivement. De ceux qui pensaient que le projet péda était un document fictif à ceux qui l'utilisaient tous les jours. Le fonctionnement de notre association était basé sur les projets pédagogiques, et lorsque nous nous retrouvions (tous les directeurs et certains animateurs) après les séjours, on évoquait ce travail-là ensemble. Le projet a-t-il été suivi ou pas? ... Et pourquoi? Qu'est-ce qu'il faudrait changer? Dans la même association cependant, tandis qu'en "bon élève" je commençais par réfléchir à mon projet, je le rédigeais, puis je recrutais... J'avais eu des collègues directeurs qui eux recrutaient à l'intuition. Un animateur m'a appris plus tard qu'avec tel directeur, l'équipe était souvent divisée en deux camps qui s'affrontaient à chaque réunion (insultes et autres bêtises). Je ne voulais pas une équipe comme ça. Le séjour c'est le moment où on se met à travailler ensemble. Dans un centre de loisirs où j'ai travaillé il y a longtemps, j'avais eu le même questionnement. Je n'étais qu'animateur et je trouvais bizarre qu'on parle de pédagogie dans le projet, alors que finalement chaque animateur sur le terrain faisait ce qu'il voulait. Quitte à faire des bêtises. J'avais mis une question ici du style : "pourquoi ne pas utiliser le projet péda pour mettre tout le monde d'accord et avoir un travail cohérent" Savoir où on veut emmener l'équipe avant de la recruter... ça a l'air si simple mais dans cette mairie ce n'était pas le cas. Le piston était plus important que les valeurs éducatives. J'ai retrouvé ça plusieurs fois ensuite, et sans aucun doute, les "animateurs" qui me plaisent le moins sont ceux qui font ce job par dépit, pour tuer l'ennui. C'est aussi là qu'au bout d'un temps finalement très court (une semaine...) les négligences diverses se manifestent. Négligences que je n'aime pas voir...
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Très cool ça dépend avec qui. On peut avoir de tout, y compris des recruteurs qui ne sont pas sincères eux non plus. Certains poseront des questions sans arrêt, d'autres ne feront que parler d'eux et oublieront même de chercher à te connaitre.
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Ouais... Tu fais bien ça pour qu'il ne recommence pas, non? Si c'est pas de l'éducation, ça y ressemble quand même drôlement.
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Quel genre de poste recherches-tu? Animateur saisonnier? Animateur permanent? Un stage pratique BAFA peut-être, non? C'est bien une formation BAFA que tu as fait avec AROEVEN? L'entretien c'est fait pour mieux se connaitre. Le seul piège à mon avis c'est de mentir ou de traffiquer la réalité ; l'entretien sert avant tout à mieux se connaitre, c'est le moment où chacun doit être sincère. Pour préparer un entretien il faut au maximum essayer d'être conscient de soi, conscient de ce qu'on vaut et conscient des choix qu'on a fait pour arriver là. C'est assez surprenant de parler d'insertion au sujet de l'animation car c'est un secteur essentiellement saisonnier.
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[Avis] Association 2M Mer Et Montagne - Séjour Escapades Ardé
jean a répondu à un topic de Lucile87 dans Le coin des parents
Quel que soit le tour opérator, le séjour a lieu dans un camping précis. As-tu téléphoné au camping? Toutes les colos font du social, mais elles ne le font pas toutes de la même façon. Les grands principes du séjour sont écrits dans le projet pédagogique du séjour, c'est un document obligatoire. Le "directeur avec BAFD" est le garant du respect de ces grands principes : pédagogie, sécurité, ambiance de séjour, hygiène, etc. Les agences de voyage que tu as citées n'ont pas l'air de s'attarder sur la pédagogie et l'équipe dans leur communication... Il est question de canoe en rivière et de farniente au bord de l'eau, uniquement avec des photos de soleil. Ce que tu peux leur demander : -ce qu'ils font quand il pleut -les grandes lignes du projet pédagogique -savoir précisément comment le directeur gère les problèmes de comportement -un site web mentionne "les rythmes de chacun seront respectés" ; tu peux leur demander en quoi ça consiste, ça va être drôle J'ai pas trop envie de commenter plus, tu trouverais sûrement ça déplacé, mais je tiens juste à préciser que j'aime l'animation, et que tout ça ce n'en est pas. Les animateurs "BAFA" sont considérés comme des sous-traitants de "vie quotidienne" (pour les repas et le sommeil). Il y a quelques photos trouvables sur le web, on voit des enfants et des grands ados rassemblés dans des boums. C'est spécial... chacun son truc... -
Je sais bien que ce n'est plus considéré comme une maladie. Il n'empêche que la question se pose toujours. Est-ce qu'on y peut quelque chose, est-ce qu'on n'y peut rien, est-ce que c'est héréditaire ou non, est-ce que ça se transmet ou non. On a sûrement des réponses etc. A mon avis l'absence de réponse claire est un des moteurs de l'homophobie. Ouais ben continue avec lui alors. Moi je ne comprends plus de quoi vous parlez. De quels enfants, de quelles bêtises, pourquoi vous sanctionnez au lieu de punir, et surtout : qu'est-ce que vous appelez sanction, qu'est-ce que vous appelez punition. Il y a deux ans je trouvais que c'était une des portes d'entrée sur les questions d'autorité et de maltraitance, mon avis n'a pas changé. Ce n'est qu'une porte d'entrée, qu'un des thèmes qui traitent des relations d'autorité et de la maltraitance. Et là c'est rendu une fois de plus à parler de façon si abstraite qu'il n'y a plus rien d'intelligible. C'est pour ça que je demande à guillguill de nous expliquer de quoi il parle. Evidemment car la sanction est une méthode et la punition en est une autre. On est en train de se demander comment gérer nos relations pour que la vie ensemble se passe bien. Moi si y'a un enfant qui passe son temps à m'insulter, je ne reste pas sans rien faire. Et ce n'est pas pour autant que je "punis". Mais ça veut rien dire, c'est pour ça que je préfère dire "ce n'est pas pour autant que je maltraite ou que je cherche à contrôler à 100% cet enfant".
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Dolto, peut-être que ses mots ne sont plus d'actualité, mais le questionnement sur "comment l'enfant devient-il homosexuel" l'est toujours. On aurait surtout besoin de savoir en quoi consistent les sanctions dont parlait GuillGuill. Là on s'en va tellement loin dans la théorie que ça devient difficile à suivre sans être un peu plus explicite. C'est d'autant plus important que les gens qui lisent ici n'ont peut-être jamais entendu parler de sanction/punition. Paix immédiate, ça a vite fait d'être interprété en "grosse baffe" ou "au coin". Non tu sanctionnes... non? Je suppose que le fait de "sanctionner un acte" empêche toute tentative de vengeance. Mais bon là c'est tellement spéculatif, si on parlait de la composition du brouillard je crois que ça ferait autant avancer la discussion.
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Pourquoi pas. Et la sanction du coup, ça consiste en quoi? Et la punition? Punir la personne et sanctionner l'acte, j'y ai pas réfléchi alors bon admettons, mais concrètement ça se matérialise comment? Huh? J'ai pas tout compris... C'est une question de vocabulaire? Quand on sanctionne on agit sur le comportement, si c'est pas de l'éducation, c'est quoi? Euh... Un enfant crache sur un autre pour l'humilier devant tout le monde. On fait quoi, du coup? Aussi bêtes que soient les réponses, le forum est ce qu'on en fait. Il ne faut pas hésiter à participer plus souvent.
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C'est à double tranchant d'écrire ça, non? Parce que tu coup tu lèves les barrières morales en disant que finalement "on peut tout faire on s'en fout".
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Non, pour être franc ça me passionnerait mais j'étais pas né. Ce que j'ai constaté en revanche, c'est que les quelques rares personnes que j'ai croisées qui pensaient éducation populaire étaient d'avant ma génération. Mais je ne désespère pas, j'ai aussi cotoyé de supers animateurs. Moi quand je suis entré dans l'animation on ne parlait que de l'hypertrophie de la réglementation ; et maintenant j'ai surtout tendance à penser que le milieu ne porte plus grand chose. Hélas même le discours des conseillers pédagogiques de l'administration est devenu complètement illisible. Les nouveaux animateurs baignent-ils dans l'animation ou dans l'éducation populaire? J'ai des doutes... Et les structures organisatrices n'entendent plus les arguments pédagogiques. J'ai eu un entretien d'embauche il y a quelques mois avec un directeur qui n'a pas parlé une seule fois de pédagogie. J'ai même cru voir apparaître le signe du dollar sur son front... En quelle année? Parce que maintenant les instits sont recrutés à BAC+5 ; moi je suis plus diplômé que la plupart des instits de ma ville, mais je ne peux pas me présenter aux concours parce que je n'ai pas le niveau ingénieur. En même temps je constate qu'une très grande partie des offres d'emploi d'animation s'adressent à des CUI-CAE. C'est pénible ça aussi. Finalement les animateurs permanents au lieu d'être formés et expérimentés, c'est beaucoup de puéricultrices et de pré-retraitées qui ont du mal à joindre les deux bouts. ... Bon ça ne donnera pas beaucoup d'idées d'animation sur l'éco-citoyenneté tout ça...
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Comment ça?
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Voilà le noeud du problème, c'est veolia et total. Si on pousse un tout petit peu, on pourrait dire que l'éco-citoyenneté c'est un comportement individuel et social qui est au centre de trois systèmes : la finance, l'environnement et l'humain. En gros c'est une autre façon de dire qu'on fait du développement durable. Le souci c'est que c'est tellement politisé, tellement complexe, tellement incompréhensible... Ce n'est pas un thème scientifique. En comparaison, un bon gros thème bien scientifique comme l'écologie, c'est un thème facile. Pour en revenir à veolia, un exemple : leur vocation est de gagner de l'argent, leur moyen de le faire est de traiter les déchets. Pour que cette grande entreprise fonctionne et fasse travailler tous ses salariés elle doit donc obtenir plus de déchets. On ne paye pas directement cette entreprise, elle effectue (si je ne m'abuse) un service public par délégation selon la commande des syndicats intercommunaux. L'entreprise laisse entrer les visiteurs parce que c'est amusant de voir comment on compacte des bouteilles plastiques. Mais curieusement la communication n'est pas super rôdée lorsqu'il s'agit d'expliquer que si on produit moins de déchets, on paiera moins cher la taxe sur les ordures ménagères. Veolia peut maintenant dire que pour protéger des emplois, il faut qu'on produise plus de déchets. C'est un brin complexe pour des enfants... dont les parents travaillent peut-être chez veolia. Les enfants il faut biensûr leur donner le réflexe de produire moins de déchets. Il faut aussi leur donner le réflexe de gaspiller moins. D'ailleurs on devrait avoir ce réflexe avant les enfants, dans certaines structures sur un coup de tête on achète du gros matériel qui servira moins d'une fois par an... à faire des trucs à la place des enfants... comme des ciseaux cranteurs. Sur les polluants, là encore on pourrait se poser pas mal de questions. S'il est nécessaire et possible d'apprendre petit à petit à des enfants ce que c'est que "la pollution" (l'émission de substances toxiques dans la nature) ; il n'en reste pas moins de questions car chaque jour on découvre de nouveaux polluants et quelque fois les avis sont controversés. L'écocitoyenneté à ce niveau, c'est surtout de l'action politique (et pour viser très large, ça touche la recherche en biochimie et en endocrinologie comme la législation sur les emballages, en passant par l'organisation des transports). Pourquoi pas mais alors vive les repas qui sont bons et qu'on aime manger en entier. Vive aussi les systèmes financiers agricoles moins subventionnés car ils ouvrent la voie vers une agriculture durable. Et vive le pain de la veille parce que quand on jette du pain, on ne jette pas que de la nourriture, mais on jette avec lui l'énergie qu'il a fallu pour le produire... Ouais ça fait un peu tentative désespérée de se présenter à tout prix comme "nouveau" (alors qu'on sait très bien que quel que soit le thème, il y a peu de choses qui changent), le "nouveau", la valeur d'aujourd'hui... Ceci dit les thèmes on peut en faire beaucoup de choses. On peut les choisir ou les préparer avec les enfants. On peut prendre plusieurs fois le même si ça leur plait et qu'on n'est pas allé au bout. On peut même choisir des sujets éducatifs qui vont être réellement passionnants. Quand c'est un élu ou un coordinateur qui de son bureau lance à l'équipe "ce mois-ci vous devriez faire le thème des couleurs" c'est pas marrant, surtout avec le fameux "y'a plein de trucs à faire sur ce thème" ha ha ha! :-D Mais il peut aussi lancer l'équipe sur un nouveau mouvement, une nouvelle dynamique... D'ailleurs on parlait des 4 coins de la france, ça c'est bien. Dans la culture populaire par exemple il y a les danses, Noel en parle bien mieux que moi, il y a aussi les histoires et les légendes. Je ne connais pas d'enfant qui n'aime pas ça, les légendes, les histoires un peu fantastiques que tout le monde connait plus ou moins. A tel point que même lorsqu'on ne connait pas ces histoires elles nous sont quand-même familières. Je suis sûr qu'on peut trouver à peu près partout des recueils de légendes populaires, c'est une bonne source d'inspiration pour travailler avec les enfants, ça.
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Ouais non j'ai pas spécialement d'idée arrêtée, c'est plutôt que je partageais la démarche de Noel : une fois que ton objectif sera précisé, tu trouveras les activités facilement. Faut pas chercher des idées ex nihilo comme ça, dans l'animation ça ne donne jamais grand chose de bon. (à tous les coups ça se finirait en "boum de la nature" ha ha ha!) Il faut être un peu méthodique, faire les choses dans l'ordre. Tu as ecrit : Déjà, premier point, il faut élucider ce "etc." C'est quoi "etc.", quels sont tous ces gestes, quels sont tous les comportements éco-citoyens qui concernent réellement les enfants? -> ça c'est "quoi" Second point qui devrait être le premier c'est pourquoi ce thème de travail? Est-ce que quelqu'un a remarqué que les enfants avaient de grosses lacunes? Ou est-ce que c'est juste un élu ou un directeur qui souhaite aborder ce thème de travail pour faire le beau et avoir son nom dans un article de presse en février? -> ça c'est "pourquoi" Et enfin en fonction de ton public, de tes moyens, de tes propres choix pédagogiques, des différentes contraintes, tu peux proposer des animations adaptées. -> ça c'est "comment"
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N'y aurait-il pas un élu derrière ce choix? Parce que c'est à la mode mais c'est très compliqué... Pourquoi "sensibilisation" en fait? Est-ce que c'est éco-citoyenneté précisément, ou est-ce que ça pourrait pas être découverte de l'environnement et tout ça? C'est surprenant car le recyclage, le gaspillage, le tri des déchets, ça fait partie du comportement de tous les jours. Pour faire des animations sur ce sujet, il faut en savoir un peu plus sur les objectifs. Est-ce que c'est de la découverte? Est-ce que c'est de la compréhension de phénomènes scientifiques? Est-ce que c'est juste le rappel des règles pour enfants (tri des déchets, pas de gaspillage, éteindre les lumières, fermer les portes)? Peut-être que le plus simple c'est l'autre sujet : les 4 coins de la france.
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Je vois qu'en tout début de sujet, certains ont dit qu'ils souhaitent qu'on laisse les enfants libres dans la cour (en encadrant pour la sécurité physique). Je suis surpris que ça ne m'ait pas fait réagir avant. Ça me laisse perplexe. Déjà je ne suis pas d'accord sur le constat de Madgoblin selon lequel : Bon il parle d'un film tourné dans une école maternelle, donc vraisemblablement il n'y a pas de sang... Mais j'ai bossé dans une cour, je me suis demandé si certains cas étaient graves ou pas, je me suis un peu documenté, et j'ai choisi. C'est "important", on va pas dire grave pour ne pas faire dans la surenchère. Ou même je dirais qu'en maternelle c'est important, en élémentaire c'est préoccupant et en collège c'est grave et c'est un peu trop tard... Les problèmes des cours de collège sont mieux connus parce que les journalistes aiment parler de sang chez les jeunes. Mais ils ne deviennent pas forcément des brutes ou des martyrs du jour au lendemain. Je trouve même qu'en élémentaire on déconsidère trop les problèmes comportementaux des cours de récrés. Et je ne suis pas sûr que l'adage "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" soit si vérifiable en réalité. Dans certains cas peut-être que ça marche, mais je ne crois pas que ceux qui sont souffre-douleur un jour apprennent ainsi à se défendre "par leurs propres moyens". Je pense même que c'est le contraire, qu'être souffre-douleur ça rend quelqu'un moins sûr de lui. En tant qu'animateurs, on organise des poule-renard-vipère, et après? On ferme les yeux quand on voit qu'il y a un enfant qui se transforme en tyran de la cour de récré? On ferme les yeux quand on en voit un qui ne sait pas réagir quand il se fait violenter?
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Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris ta première question. Pour la seconde question je crois que Noel a dit comme moi que le plus tôt est le mieux lorsqu'on parle de prise en charge éducative spécialisée.
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"projet" dans l'éducation, c'est Freinet, quand même. Il a développé un ensemble de méthodes, et c'est un des fondements de l'éducation actuelle. Liée par quoi? ou par qui?
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J'ai changé de travail. Je suis toujours ami avec mes anciens collègues mais nous ne parlons plus de ça.
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C'est vraiment tout un monde à découvrir... Dans un autre sujet j'avais parlé des anims foufous qui avaient organisé une boum parce qu'ils ne savaient pas quoi faire. Au fond il doit y avoir une méconnaissance de l'animation, une méconnaissance des enfants, une méconnaissance des groupes aussi... Et ça ne se ressent pas que dans la boum, mais aussi dans le travail d'équipe et dans les autres activités. Au milieu d'une soupe assez désorganisée faite de petites recettes personnelles de chaque animateur pour "être celui qui emportera le plus d'adhésions" (comme à la télé...) on finit par atterrir dans les teufs avec de la musique radio-M6-davidguetta et des spots colorés, et enfin les "jeux" qui n'ont rien à faire là. Lu sur le forum il y en a aussi qui proposent aux enfants de faire chacun leur petite prestation selon un talent qui leur est propre, là encore on n'est pas bien loin de la télé. Rh... la télé la télé... Quand est-ce que l'animation repique un peu sur le temps libre... Est-ce qu'elle peut y arriver si elle se contente d'imiter la télé? (et en moins bien) Sûr que lorsqu'on se demande ce qu'on va faire comme activité pour bouger ensemble, ce qu'on va faire pour utiliser la musique, le chant, la danse, on trouve un millier d'autres idées que les boums davidguetta et deux-spots-un-rouge-un-vert-qui-se-battent-en-duel. Ce qui est amusant, c'est que c'est une formule qui fonctionne aussi avec le fromage : "un fromage n'a jamais fait de mal à personne" lol Désolé je divague. Plus sérieusement qui va venir dire qu'une boum lui a fait du mal? Enfin bon... Gros boulot de projet pédagogique, déjà, au départ. Et ensuite de recrutement, et enfin de préparation. Donc c'est tout un monde parce que même au niveau des élus, y'a que le quantitatif et les paillettes qui marchent. Ou quelque fois la fibre régionaliste... pas sûr que ce soit ça le mieux pour les enfants non plus.
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Tout dépend de ce que tu veux faire comme travail. Si tu veux être juste animatrice saisonnière un SB suffit. Il te permettra à toi de trouver un job plus facilement, et tu permettras aux enfants de se baigner plus facilement en collectivité. Si tu veux être secouriste (et surveiller des plages ou des piscines) c'est le BNSSA. C'est un peu la version professionnelle du SB. Beaucoup d'entrainements et de formation et d'entretien de ses connaissances. Bosser avec le BNSSA, c'est avoir la vie des gens entre tes mains. Grosse responsabilité, plus ou moins de secours à porter selon le lieu où tu travailles ensuite. Si tu veux être formatrice et apprendre aux gens à nager, c'est le BEESAN.
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Merci. Hélas ces histoires ont quelques années maintenant, mais c'est toujours bon à savoir. Bien d'accord sur le fait de pouvoir avoir parfois l'avis et la présence d'un psychiatre dans l'équipe d'animation (ne serait-ce que pour réguler les réunions quand elles divaguent sur des ragots plus ou moins impertinents). Je n'ai plus trop de nouvelles de l'enfant que j'ai évoqué plus haut. Aux dernières infos il était pris en charge par une structure spécialisée sur le temps scolaire, et au centre de loisirs rien n'a jamais été fait. En fait il y a eu d'autres enfants pour qui c'était le même blackout, dès la prise en charge extérieure on n'avait plus de nouvelles "thérapeutiques" et le problème était considéré comme réglé pour le service jeunesse. J'aurais préféré que les enfants restent et qu'on ait des outils pour faire correctement notre travail. L'éducation demande un peu d'expertise surtout avec des cas qu'on ne comprend pas ; et parfois on a bien le sentiment d'aller à l'aveuglette... Je suis content de voir qu'on peut faire autrement. Ce serait intéressant que Sofos nous donne des nouvelles aussi, histoire de savoir un peu mieux comment gérer ça dans une mairie.
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Oups! Je suis d'accord avec Noel. C'est donc bien une mairie... Comme quoi... Enfin il ne faut pas stigmatiser les mairies non plus. Mais hélas celle-là n'échappe pas au cliché. Alors il y a les parents d'un côté qui peuvent faire leurs démarches, et d'un autre côté l'équipe peut contacter un psychiatre pour engager un travail éducatif dans la structure. Et ça devrait se passer comment avec le psychiatre? Je pose la question car dans le cas dont je parlais plus haut, la responsable de service avait téléphoné à une psychiatre ; ensuite c'est la responsable de service qui nous avait briffé en trois minutes : -ne le touchez jamais -restez calmes -il faut beaucoup parler Moi, perso, je pouvais pas rester sans le toucher, parce qu'il passait sa journée à étrangler ou tabasser les autres. Et puis c'est pas ça qu'on attendait quoi... C'est que les mairies, c'est parfois ça : réinterprétation du message à chaque étage. Au final la responsable de service s'est couverte, mais nous on était encore plus embarassés car on savait qu'elle ne ferait plus rien. La psychiatre aurait-elle pu se déplacer et venir sur le centre observer elle-même? Et si oui, comment ça se passe avec la famille?