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Tout ce qui a été posté par jean
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"pour lui on peut se débrouiller seul" Eh bé un moment il faudra qu'il comprenne que lorsque l'équipe lui dit qu'elle n'y arrive pas, c'est que l'équipe n'y arrive pas. A lui de choisir ensuite s'il doit renouveler son équipe au complet car il la juge incompétente, ou alors il admet que c'est l'enfant qui est hors norme et qu'on ne peut pas le gérer aussi facilement. C'est la seule solution. C'est un cas qui ressemble à un enfant dont je parlais plus haut. Pas envie de donner trop de détails, mais le gamin a causé des problèmes graves dans son école et dans le service jeunesse... Et même chose que toi, bien en relation individuelle (poli, concentré, un peu vulgaire mais intelligent) et détruisant tout groupe. Le souci, on le comprend bien dans les hiérarchies : la directrice et la responsable de service l'ont toujours reçu au bureau, et il se tenait toujours bien car il était seul. Il ressortait même avec des bonbons et autres félicitations. Méfie-toi de ça, ça peut retarder la prise de décision d'un an ou deux selon à quel point tu tombes sur des responsables qui fuient les responsabilités. Faut peut-être que l'air de rien vous mettiez le directeur en situation de gérer cet enfant. Un directeur qui dit qu'un enfant est gérable n'a aucune hésitation à le gérer lui-même. Donc soit il le fait et vous apprenez comment il fait pour vous améliorer. Soit il n'arrive pas à le gérer et il devra à l'évidence prendre une décision pour protéger son équipe, les autres enfants, et cet enfant-là. Le psychologique... ben disons que vu d'ici, on pourrait imaginer que l'enfant est tyrannique avec sa mère. A 5 ans elle peut le dominer physiquement mais à 7 ans ça ne sera plus la même chose, encore moins à 15 ans. C'est au directeur d'aborder ça, ou au responsable de service. Pour vous sur le terrain, régularité avant tout. Le reste du travail, sur sa relation à l'adulte et à ses parents, sur sa relation au groupe, c'est un travail d'éducateur spécialisé et de psychologue. Un souci politique, c'est que les décideurs (poliques) exigent : -un mode de garde pour les enfants de leur circonscription -la paix sociale Les deux conjugués, on aboutit immanquablement à : -l'obligation de prendre en charge n'importe quel enfant même s'il ne respecte jamais le règlement interne -l'obligation pour les animateurs de "prendre le travail" des éducateurs spécialisés Il ne faut pas les laisser s'imaginer que les animateurs savent gérer tout conflit et tout problème relationnel. Un animateur se forme en deux semaines, un éducateur spécialisé en trois ans, il y a un océan entre les deux.
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Aïe ça c'est le coup dur. Merci pour les précisions sofos ça va être plus facile de répondre comme ça. Ce cas me rappelle d'autres cas : tout puissant, gérable quand il est seul, insolent, qui frappe les adultes, et qui expérimente divers procédés pour les contrôler, pour les dominer... jusqu'au jour où ça marche. Je ne suis pas psy et y'a risque que je dise des bêtises, mais vers 5 à 7 ans, c'est l'âge ou un enfant commence à acquérir un sens moral, des règles de vie qui intègrent le monde extérieur. Pour agir, le plus tôt est donc le mieux et le plus simple (pour vous comme pour lui et sa famille). Quentin l'a dit, c'est le directeur et les responsables de service qui doivent prendre ça en considération et prendre des décisions qui relèvent de leur niveau hiérarchique. C'est un cas qui peut nécessiter une prise en charge spécialisée. Je m'y connais peu. Dans les cas que j'ai cité, on a toujours attendu du médical, des diagnostics. Voilà qui n'arrange rien car les animateurs n'étant pas considéré comme des gens "capables" en matière éducative, seule l'école a eu une oreille plus attentive des parents (et du service jeunesse). Ainsi ce n'est qu'à partir du CP qu'une machinerie socio-éducative s'est mise en route. Et parfois la prise en charge effective commençait un an plus tard... Cependant c'est nécessaire de travailler avec la famille dans une relation de confiance. Ne rien dire,mentir à la famille ou être en conflit, c'est l'enfant qui en souffrira. Mieux vaut être dans une logique d'accompagnement ; une fois de plus c'est plus le boulot du directeur que des animateurs. Refiler l'enfant à un autre centre de loisirs, c'est comme vous le sentez. Dans un cas particulier que j'ai cité, les parents avaient compris le truc ; l'enfant changeant régulièrement d'établissement, les parents ont ainsi retardé le moment où ils ont dû ouvrir les yeux. Un moment donné le directeur doit faire confiance à son équipe et se dire qu'il doit la protéger. Laisser une équipe s'enfoncer avec un cas ingérable, ça peut pourrir l'ambiance durablement (pour plusieurs années). Les mairies sont assez casse-pieds pour ça, toujours hyper procédurières, toujours à fond dans la hiérarchie, et à chaque étage votre requête est interprétée, et à chaque étage on critique un peu plus les animateurs. Bon ça sent sûrement trop le vécu... Mais le règlement intérieur, il ne peut être appliqué par le service que si le service a confiance en ses animateurs. Et puis les responsables de service, ils sont parfois ennuyés... quand ils aiment leur vie de bureau et que soudain ils se rendent compte qu'ils sont pas au point DU TOUT sur les prises en charge adaptées, sur le social, etc. là c'est clair qu'on les contrarie beaucoup. D'autant qu'ils devront tôt ou tard recevoir les parents, et que plus ils attendront, plus ils auront le sentiment d'être méchants avec les parents. Pour vous sur le terrain : •régularité des repères pour l'enfant : il faut qu'il soit convaincu que vous êtes sûrs de vous, que vous assumez pleinement et avec une totale cohérence les règles que vous lui imposez. Et vous y avez certainement pensé, il faut savoir ne pas s'encombrer de règles superflues qui sont autant de points de conflits évitables. •ne pas fermer les yeux, ne rien laisser passer. C'est épuisant quand ça génère un conflit à chaque fois, mais par souci de régularité pour lui, par souci de justice avec les autres, on ne laisse rien passer. •pas de maltraitance. Je me répète, je sais. Mais ça ne solutionne jamais rien.
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Difficile de répondre, c'est assez vague. Est-ce une question sur savoir comment se faire obéir par un petit de 5 ans? Qu'est-ce que vous avez déjà fait et qu'est-ce qui vous bloque? Etes-vous sûrs que ce cas est gérable par votre équipe? Qu'est-ce qui se passe dans les "crises" ? Quelle est son insolence? Es-tu animateur? Directeur? En centre de loisirs ou en accueil périscolaire? Que dit votre règlement interne pour ce genre de situation? Que faire, dans l'urgence, déjà : -rester calme, ne pas faire de mal à cet enfant -se mettre d'accord dans l'équipe -parler à l'enfant et à ses parents -considérer qu'on ne peut pas résoudre en 5 minutes quelque chose qui se prépare peut-être depuis 5 ans
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Questions Sur Les Sessions De Recrutement.
jean a répondu à un topic de Airballeur dans Discussion générale
Ah parce que tu sais effectivement quel sera le contenu de la partie pratique de ta formation? -
Questions Sur Les Sessions De Recrutement.
jean a répondu à un topic de Airballeur dans Discussion générale
La prétention c'est que tu me parles comme si j'étais un débile. Mais je ne le suis pas forcément plus que toi. Le reste, manifestement c'est le monde de l'entreprise, le commerce avec des touristes. Je connais pas et c'est pas mon truc. -
Questions Sur Les Sessions De Recrutement.
jean a répondu à un topic de Airballeur dans Discussion générale
Et quand je fais passer des entretiens, ou quand moi je vais passer en entretien, non il n'y a pas de surprise. Chacun sait bien pour quoi il est là. -
Questions Sur Les Sessions De Recrutement.
jean a répondu à un topic de Airballeur dans Discussion générale
... Ben mon vieux il va falloir être un peu plus disponible que ça mercredi! Et moins prétentieux. Qu'est-ce que ton vécu et tes motivations viennent faire là-dedans? Ça ne m'intéresse pas. La mise en situation, j'en sais rien puisque je ne suis pas le recruteur que tu rencontreras mercredi. Il n'y a que lui qui sait au détail ce qu'il veut vous faire faire. Pour des infos générales, il me semble évident que si tu postules à une formation d'animateur, on ne va pas te demander de faire la cuisine. -
Questions Sur Les Sessions De Recrutement.
jean a répondu à un topic de Airballeur dans Discussion générale
Je ne suis pas sûr qu'on doive vraiment postuler pour un "travail" dont on ne sait quasiment rien, même pas ce qu'on devra y faire. Pourquoi contrat de professionalisation? Pour quel diplôme? -
Je crois que ces fonctionnements ont atteint leurs limites il y a bien longtemps, c'est regrettable. La logique voudrait que chacun (stagiaire, employeur) soit conscient de ses responsabilités pour que ça tourne rond... Mais hélas les contrôles sont quasi inexistants sur la valeur formative des stages et en ce qui concerne le contrôle des contrats, c'est ne néant. D'après ce que je constate tous les jours (un petit coup d'oeil aux offres pôle-emploi c'est vite fait) les contrats aidés sont uniquement utilisés comme aubaine budgétaire par les employeurs. C'est transparent dans les annonces. Ils n'ont pas envie d'avoir des animateurs formés, ils ne recherchent pas la qualité, ni la durabilité. Chez les éducateurs spécialisés, je pense que ça fonctionne mieux que dans l'animation car les réseaux d'éducation spécialisée sont bien implantés.
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D'accord avec tout ça. J'y pensais un peu en écrivant : enseignants, animateurs... n'ont pas un avis d'expert de "l'enfance et l'homosexualité" mais seulement un avis d'un professionnel de l'enfance... pour la bonne raison qu'on ne sait pas tout ce qui se passe dans les familles des enfants dont on s'occupe. Mais c'est justement ça qu'il faut. C'est parler de comment on agit avec les enfants sur le terrain. Si ça se produisait davantage, le débat serait plus complet.
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Les anti-homos continuent leurs manifestations contre le projet de loi autorisant le mariage homo et rendant possible l'adoption d'enfants par des couples homos. Il n'y a pas de raison pour que seuls les haineux et les réactionnaires s'expriment. Je lis çà et là des idées que je ne partage pas du tout. Alors la politique c'est une chose, c'est pas forcément ici l'endroit. En revanche certaines théories exprimées au sujet de l'enfance ne me semblent pas justes du tout, elles ne reflètent pas la réalité. Les anti sortent souvent cette histoire du livret de famille qui pourrait mentionner non plus "père" et "mère" mais "parent 1" et "parent 2". Bon déjà le livret de famille on s'en balance comme du premier boulon de la tour Eiffel... je me demande qui ça préoccupe encore au 21è siècle. Quand on travaille avec des enfants, ça fait belle lurette qu'on a appris à parler de ceux qui viennent les déposer le matin ou les chercher le soir sans dire "père" et "mère"... tout simplement parce que, malgré la quasi inexistence de parents homos là où je travaille, il y a des parents morts, des parents divorcés, des familles recomposées, des grands parents très jeunes, des parents très vieux qui ont l'air d'être des grands-parents, etc. Les situations sont très diverses et les enfants savent s'expliquer et le vivent bien en général. Les affiches débiles "un papa une maman on ne ment pas aux enfants", charmant slogan pour manipuler les ingénus, selon cette phrase il serait évident que quelqu'un ment aux enfants. Qui? A quel sujet? Les homos sont des menteurs? Les politiciens? Les psychologues? C'est imprécis, c'est malhonnête, c'est complètement débile. Je suis obligé de mettre ce lien vers un paragraphe de Michel Serres au sujet de la "sainte famille", qui parle de l'hypocrisie catholique au sujet de l'adoption. On se demande qui "ment aux enfants"... Il y a l'idée principale de ces manifs : un enfant qui a deux mères souffrirait de l'absence d'un père ; un enfant qui a deux pères souffrirait de l'absence d'une mère. Sortie de nulle part, l'idée pourrait vaguement signifier quelque chose. Mais sur le terrain on constate depuis longtemps que les enfants, s'ils vivent avec une mère seule, trouvent des repères et modèles paternels partout autour d'eux : dans leur famille, chez leurs copains, à l'école, dans l'équipe d'animation, à la télé, dans les livres... Y'a pas de raison que ça soit différent avec des parents homos. Gardant à l'esprit que la société se transforme, on voit des problèmes uniquement là où on pense qu'il n'y a pas de solution. Et donc au boulot, quand je vois arriver des parents homos, je prends ça bien plus sereinement que quand je vois arriver un père bourré ou une mère qui parle mal à son enfant.
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Quelle position prendre? Prendre position contre les haineux? Quelqu'un va venir me le reprocher? De toute manière, on n'a que faire de l'avis d'un enseignant ou d'un animateur. Les avis, c'est chacun le sien. En revanche on a le droit de donner des informations objectives tant qu'on ne parle pas de la vie privée des gens et qu'on ne sort pas du secret professionnel et qu'on applique notre obligation de réserve. Dans un débat, faut faire intervenir de nombreuses voix, pas juste un religieux et un catho qui disent "non" et un sexologue et un représentant LGBT qui disent "oui".
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Eh bien alors on peut interroger des professionnels de l'enfance même s'ils ne sont pas des thérapeutes. Après on sait pas si aurait des choses intéressantes à dire, mais c'est par principe. Si on veut débattre, pourquoi ne choisir que de prétendus experts dont l'équité a tout pour être critiquée?
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Dans la fonction publique territoriale, les stagiaires ne sont pas payés. Ça dépend aussi de l'employeur, ou des relations qu'on a.
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Pourquoi pas mais... •Trop près de quelque chose on ne le voit pas entier? Oui mais trop loin? L'animateur ou l'enseignant sont "trop près" lorsqu'ils ne connaissent que deux ou trois cas ; les psys sont "trop près" lorsqu'ils ne côtoient que les cas qui vont mal. En revanche l'animateur ou l'enseignant qui a 30 ans de métier, qui a connu des milliers d'enfants, on ne peut pas dire qu'il ait la tête dans le guidon. Il sera à mon oeil bien plus légitime sur les plateaux TV ou même dans la presse écrite que les opposants religieux ou idéologiques qui prétendent vouloir défendre les enfants. •Les psychologues n'ont pas plus de recul que les animateurs. Ils ont une formation universitaire qui leur donne une grille de lecture ; et à la télé ils rabâchent cette grille de lecture quand ils n'ont rien d'autre à dire. Le psy par définition il ne rencontre que les cas pour lesquels on les sollicite. Que les cas qui "vont mal". Moi j'en conclus que les psys ne sont pas mieux placés que les enseignants ou les animateurs pour parler d'homoparentalité. •Les sociologues : leur travail c'est de faire de la recherche et de décrire et interpréter leurs résultats. Ces recherches sont très longues (ça peut prendre 20 ans) et il y en a plus en Amérique du nord qu'en France. Ils sont très intéressants mais hélas le format télévisé ne les aide pas. La télévision de manière générale exige qu'un message passe en moins de 5 secondes, c'est impossible pour les chercheurs. Les représentants d'assos, au contraire ils sont très pertinents. Ils portent les voix de nombreuses personnes associées, ils ont travaillé leur message, ils ont l'habitude des débats, je trouve ça bien. Les psys faut y aller finement. Leur outil c'est la parole, leur métier c'est d'aider les gens à se comprendre eux-mêmes grâce à une grille de lecture. Est-ce qu'à un moment ils doivent prendre position pour ou contre un fait de l'humain? Je ne suis pas sûr. Un psychologue ce n'est pas un coach. Je ne connais pas exactement le texte qui dit ça, je suis surpris. Au travail c'est normal mais lorsqu'on participerait à un débat public, on n'est pas au travail, on est là en tant que citoyen pour participer à un débat public. Enfin en admettant qu'il y ait un souci de neutralité, tous ces gens peuvent avoir des représentants. Ce à quoi je pensais c'est surtout le secret professionnel. On doit toujours s'abstenir de révéler des informations privées sur d'autres personnes que nous. Les disputes dans les cours de récré je ne crois pas que ça fasse partie d'un débat. Et je ne pense pas qu'il y ait de problème à gérer ça en toute neutralité. J'imagine qu'il y a des raisons externes au débat. La télé est réputée être destructrice pour les gens qui y sont montrés et en ce sens c'est une bonne chose qu'on n'y voie pas d'enfants et d'ados en dehors des fictions.
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Vous recrutez qui pour quoi? Alors toutes les questions que j'aurais du mal à poser en entretien en tant que candidat : •Quelles garanties sur l'emploi donnez-vous à vos salariés? •Comment défendez-vous vos employés? •Dans quel but les employez-vous? Suppléer à un besoin immédiat et temporaire de personnel peu qualifié? Ou pour créer une activité éducative de qualité avec une équipe motivée, stable et expérimentée? •Vous êtes sur un forum dédié à l'animation ; quelles sont vos valeurs dans ce domaine à part vous faire du pognon sur le dos des enfants? (c'est de bonne guerre hein, vous venez faire votre pub, faut assurer maintenant)
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Création D'un Centre De Vacance Ferme Pédagogique
jean a répondu à un topic de rob dans Discussion générale
Je n'ai pas de solution (désolé). •Quel statut prendre, ou plutôt quelle enseigne... en fait tu déclares ton activité (l'accueil de mineurs) à l'administration de la jeunesse assez tardivement dans ton projet. Ce qui doit être pris en compte dès le début ce sont les aménagements des locaux qui devront correspondre à l'activité déclarée. C'est aussi une question de communication. •Asso, entreprise, ou même dans une collectivité territoriale... tout dépend de ce qui t'intéresse. Si c'est l'éducation, c'est association. Si c'est gagner de l'argent, c'est entreprise, et enfin si tu recherches une grosse prise de tête, c'est collectivité territoriale (sachant que c'est pas toi qui créerais l'activité, c'est la collectivité, j'ai vu un cas comme ça, alors je cite au cas où) •Régime : je n'y connais rien. En imaginant que tu voudrais vivre de ton activité, peut-être que le régime agricole peut apporter des solutions, dans la mesure où tu vendrais les productions de la ferme pour être le plus indépendant possible, financièrement parlant. A ma connaissance le chemin est plutôt inverse : certaines exploitations agricoles créent un pôle pédagogie pour attirer les écoles. Il est probable qu'en atteignant une certaine taille, l'exploitation devient capable d'accueillir des groupes sans que l'investissement correspondant soit trop lourd. ->Mais là on parle d'agriculture et de commerce, on n'est plus du tout dans l'éducation. Je suppose que ce genre de structure accueille surtout des groupes à la demi-journée. C'est instructif et donc probablement utile pour les écoles, mais peut-on être éducatif en une demi-journée? •Dans ton BTS tu as fait quoi? Rien sur le secteur de l'animation et ses modes de financement? Ça aurait été bigrement intéressant... Depuis 2008-2009, le secteur "environnement" connait un chômage plus fort que la moyenne (statistiques gouvernementales). De plus le domaine de l'animation n'a pas sû s'adapter au secteur tertiaire, et aujourd'hui en pleine crise ça semble impossible. On en a déjà parlé, l'argent dans le domaine de l'enfance c'est assez particulier. Ce que je crois, c'est qu'un jour les associations (d'éducation populaire) ont refusé d'entrer dans le système pécuniaire, ce qui eût été tout à leur honneur en leur garantissant une certaine incorruptibilité ; or l'histoire démontre aujourd'hui que c'est tout le contraire qui s'est produit, sauf exception. Les associations sont corrompues car leurs exécutifs sont des salariés (directeurs, secrétaires, comptables, juristes) qui s'efforcent de garder leur travail avant leurs principes éducatifs. Les associations sont concurrentes et se comportent comme des entreprises ; dans les couloirs on parle de clients, de parts de marché, on publie des photos embellies pour faire de la publicité. En se préservant de l'argent, les associations auraient avant tout dû valoriser deux choses : -leurs valeurs -leur personnel Avec le temps je crois constater que les valeurs ne sont plus présentes que sur les affiches et les en-têtes de sites web (et de demandes de subventions). Concernant les équipes d'animation, un animateur valable c'est quelqu'un qu'on retient, on garde ses coordonnées, on lui donne des nouvelles de l'association, on le relance avant un recrutement, on lui offre des possibilités de s'investir à son niveau, etc. Avec le temps, on aurait pu imaginer valoriser un peu l'animation de sorte qu'on n'aurait pas abouti à ce que notre société recherche avant tout des vacances consommables pour enfants. Tout ça pour dire que la question du financement est très complexe. Si tu trouves une solution, ou même si tu n'en trouves pas d'ailleurs, je serais vraiment intéressé d'avoir de tes nouvelles. -
La nuit??! Hm... il faudrait être plus précis alors. Parce que là j'ai du mal à imaginer. Si j'ai bien compris, lorsqu'une nuit tu n'as pas 11h consécutives, tu as droit à un bonus de 11h de repos. Donc mettons dans la nuit du lundi au mardi, tu es réveillé par un enfant malade, tu n'as pas eu 11h consécutives, tu pourras récupérer ces 11 heures plus tard dans le séjour. Si tu les prends le jeudi, au lieu de travailler 13 heures le jeudi tu ne travailles que 2 heures en tout, et les 11 heures suivantes tu es en repos. Mais le décrêt d'application postule que ces 11 heures c'est trop et qu'au moment de les récupérer, 8 comptent comme 11. Ainsi, si tu récupères le jeudi, au lieu de travailler 13 heures tu travailleras 5 heures, et les 8 heures suivantes tu es en repos. Effectivement le décrêt d'application permet aussi que les 8h de repos en compensation des nuits-de-11h-non-effectuées peuvent être divisées en 2 fois 4 heures. Cela signifie notamment que légalement, les directeurs ont maintenant le droit de disposer de leurs animateurs à volonté tant que ceux-ci arrivent à se caler des repos de 4 heures par ci par là. Mais pour aller plus loin en effet on peut prendre les repos de compensation de la compensation après le séjour.
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Formation Base Bafa : Projet D' Activité Manuelle
jean a répondu à un topic de Pomy1331 dans Forum des situations
Pomy est en formation de base, elle ne peut pas tricher. On ne triche que quand on passe une épreuve, mais en formation on ne passe pas d'épreuve, puisqu'on se forme. Donc là déjà on voit qu'elle n'a pas encore été formée, sinon elle saurait quoi faire. Et puis, un petit mot personnel (je sais je suis chiant avec ça) : comment se fait-il que pendant une formation théorique une animatrice se retrouve à devoir proposer une animation pratique... c'est dans le stage pratique ça! Faut pas mettre la charrue avant les boeufs! La pauvre pomy, manifestement elle sait même pas ce que c'est que le travail d'animatrice, et voilà que pendant sa formation on lui annonce qu'elle devrait déjà tout connaitre et être au point samedi sinon paf sanction pas de brevet et pas de boulot à la clé... Moi je trouve ça très moche de la part de formateurs qui sont sensés être des professionnel de l'éducation. Alors Pomy dans l'ordre : -animatrice tu travailleras en colo ou en centre de loisirs ; c'est le directeur qui t'orientera plutôt sur des activités pédagogiques (éducatives) ou des activités de divertissement (pour chasser l'ennui...). Petit conseil, essaye de viser un peu plus haut que "faire passer le temps". Tu auras un groupe d'enfants avec toi et tu dirigeras l'activité que tu auras préparé. En colo, un anim qui bosse normalement organise entre 2 et 4 activités par jour. -pour créer une activité : quelles sont les contraintes? Le public? (des 3-5 ans? des 6-8 ans? autres?) Avec quel matériel? Avec quels collègues pour t'aider? A quel moment de la journée? Quelles sont les autres ressources? (une plage à proximité? un bois?) -est-ce que cette activité a un thème? les oiseaux la nature la musique la nourriture les photos les feuilles d'arbres les traces d'animaux... Si tu as toute la liberté, il y a sûrement quelque chose qui t'intéresse et que tu souhaiterais faire découvrir au enfants. La musique c'est classique, la mer c'est bateau, la nature c'est pas trop dur, le moyen-âge plus difficile qu'il n'y paraît, etc. Tous les trucs qui sont susceptibles d'intéresser les enfants et qui leurs sont accessibles sont les bienvenus. Donc pas d'activité trash, gore ou vulgaire, pas d'activité sur la religion ou la politique. Les enfants aiment jouer, fabriquer des trucs même s'ils sont les seuls à savoir ce que c'est, décorer, s'inventer des histoires. Donc en activité manuelle, leur proposer de fabriquer un petit jeu, de modeler des choses (animaux? trucs qui se mangent?), décorer un objet (un jouet, une cabane, une salle, une personne...), etc. -Indice (pour faire écho à un ancien message ici) : quand tu fais faire une activité poterie ou modelage à des jeunes enfants, ce qu'ils apprennent, c'est à utiliser de l'argile ou de la pâte à modeler, et surtout à utiliser leurs mains. Le résultat ça compte, mais l'important c'est surtout d'avoir utilisé ses mains, d'avoir essayé, expérimenté... -comment va se dérouler l'activité le moment venu? Tu auras préparé la salle, le matériel, tu auras réalisé un modèle? Tu accueilleras les enfants, tu vas diriger une activité et choisir comment ça va se passer : est-ce que tu choisis de les laisser faire l'activité, ou est-ce que tu les obliges à participer à cette activité? Pendant l'activité, c'est toi qui es à l'initiative de ce qui se passe, tu es responsable du déroulement jusqu'à la fin. En activité manuelle il faut savoir expliquer à des enfants (qui comprennent mal, qui ne savent pas faire, et qui décrochent quand la phrase fait plus de 10 mots). A la fin de l'activité, il faut tout ranger. Est-ce que tu ranges toute seule? Est-ce que les enfants rangeront avec toi? -pendant l'activité, assurer en priorité la sécurité des participants (ça se gère surtout avant...) -après l'activité, rapidement, tu évalueras l'activité. Est-ce que ce que tout s'est déroulé comme prévu? Pourquoi? Y a-t-il des choses que tu referais? Que tu ne referais pas? Que tu ferais différemment? -
Peut-être bien que quand le cuisinier/la cuisinière est parfaitement désagréable, c'est un motif pour que l'enfant refuse de manger. Peut-être aussi que quand le cuisinier est inconnu/invisible, c'est un autre motif pour refuser de manger. Ketchup ou mayo, faut pas être trop réducteur, il existe toutes sortes de sauces qui ont bien meilleur goût. Pour peu que le cuisinier en prépare (parce que là aussi... c'est pas dans son contrat, y'en a beaucoup qui sont capables de servir du riz ou du blé bien sec).
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Ben ça serait intéressant de se poser des questions à ce sujet, justement. La question habituelle c'est : "doit on ou pas obliger les enfants à goûter la nourriture à la cantine" On leur sert toutes les raisons hypocrites : "si tu ne goûtes pas, comment peux-tu savoir que tu n'aimes pas?" -> ben parce que la cantine, déjà, c'est toujours dégueu -> ensuite parce qu'il/elle a déjà goûté -> enfin parce que sentir c'est goûter, pas besoin de mettre dans la bouche, le goût c'est de l'odorat -> et si en plus c'est moche et servi de mauvaise humeur, faut pas s'étonner que ça ne donne pas envie... Par contre je pense qu'ils peuvent se laisser mourir de faim, faut être attentif en séjour à ce qu'ils engloutissent. C'est un des deux-trois besoins primaires sur lesquels on ne doit pas faire l'impasse (avec la qualité du sommeil et l'hygiène). Peut-être qu'ils ne mangent pas par réflexe, parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils vont manger. C'est pour ça que je prends toujours le temps d'expliquer ce qu'il y a dans le plat ou dans l'assiette, même si ça a l'air évident. La question élémentaire est "pourquoi certains mangent et d'autres pas"... Et à mon avis il n'y a pas que la faim ou l'habitude, il y a mille raisons psychologiques derrière ça.
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Qu'est-ce qu'un ERC? Je ne sais pas comment ils ont évolué à jeunesse et sports et tout ça, il y a quelques années ils tenaient plus ou moins à ce que les projets soient effectués dans le cadre des loisirs de vacances et auprès de mineurs. Ils savent que tu fais ton stage dans cet établissement? Sinon pour le déroulé pédagogique, je n'ai pas compris la question. Pardon mais lire un projet de 30 pages pour comprendre une question c'est un peu rude... En jaune c'est les remarques de qui? Et toi tu butes sur quoi? Surtout que l'argot des formateurs d'animateurs professionnels... hé sincèrement c'est des débiles ces mecs-là. Ils sont sympas ils connaissent plein de choses ils font plein de bonnes choses, mais vraiment, ils devraient lâcher leur vocabulaire à la con. Déroulé pédagogique, objectifs pédagogiques, objectifs opérationnels... ils insistent là-dessus comme si c'était le saint graal de l'animation. Tout le monde s'y perd en écrivant "pédagogique" partout. Mais attention on n'interdit à personne d'animer intelligemment. C'est juste que le vocabulaire ne me semble pas adapté. Moi dans une formation similaire, j'avais tenté de réduire au maximum l'argot à la con. J'avais laissé quelques "pédagogique" par ci par là... Là manifestement tu as des objectifs de divertissement, d'ouverture sur l'extérieur et de valorisation des personnes, bon ben voilà ça va. Et ça se décline en plusieurs séances d'animation, ou plusieurs actions, ou... à toi de choisir... lol Si j'ai un peu plus de temps plus tard je lirai ça. Mais ça sera plus marrant de répondre si tu formules mieux ta demande. Je ferai certainement pas le boulot à ta place. Le plus important dans ces projets et dans les mémoires ensuite, c'est le scénario. Si c'est bien raconté, dans les jurys ils sont contents. En lisant en diagonale, j'ai eu l'impression que la présentation (lieu structure) est très chargée par rapport à la partie animation. Les jurys qui bossent aussi avec des directeurs de structure côtoient des gens qui ont probablement une pensée politique, en tout cas un fort appétit pour les décisions stratégiques au niveau local voire départemental... Et donc il faut rendre à César... machin, l'animateur BPJEPS ne doit pas oublier qu'il arrive après tout ça. Lui son truc c'est de faire tourner au mieux le service animation d'une structure. Etre ouvert sur l'extérieur (la présentation) c'est très bien, mais point trop n'en faut, pour toi c'est surtout l'imbrication logique qui sera déterminante.
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Je suis animateur ou directeur ça dépend quand, j'ai jamais eu de décision à prendre par rapport à cette règle. J'ai eu l'été dernier le compte-rendu d'un service juridique entre les mains, et j'ai oublié les détails. Ma conclusion était que la loi française (et/ou son décrêt d'application) a fait perdre des droits aux animateurs, étant donné la possibilité toute nouvelle que les animateurs prennent leurs journées de repos compensateurs après le séjour. De mémoire pendant ces jours de repos compensateurs, l'animateur est toujours sous contrat. Ces jours de repos le laissent libre de toute obligation vis à vis de l'employeur qui n'est donc plus tenu de le payer. Cependant la limite des 80 jours reste effective. Il est possible techniquement d'avoir plusieurs contrats, et d'être en train d'animer un séjour tandis qu'officiellement on est sensé se reposer d'un autre. Donc s'il n'y a eu aucune invention de la part du service juridique, c'est quasiment statu quo, rien n'a changé.
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Non mais ça c'est juste un débile qui réclame rien du tout. Il se sent balèze parce qu'il connait deux ou trois jeux qui plaisent aux enfants. Mais là on peut rien faire. Faut bien se dire qu'il n'y en a pas un seul qui revient lire les réponses... Alors quand c'est quelqu'un qui répète ce qui se dit depuis 30 pages... je ne réponds plus. Cela dit y'a une originalité : il est scout et il me traite de puritain. Halala! Tout se perd.
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Ouais ludow, mais c'est devenu une sorte de laboratoire ici, avec le temps. Vois donc ce dernier message juste au-dessus... "c'est bien pour des adultes donc c'est bien pour des enfants" "et ils me disent car au moins on passe de bons moments" C'est que la bouffe et les autres jeux doivent vraiment pas être terribles... Bon cette histoire des traumatismes, éventuellement si je pouvais modifier mes vieux messages... Parce qu'en 6 ans j'ai changé d'opinion faut pas rêver. Le plus bête c'est tous les gens qui viennent juste dire "merci super les gages". Dans les autres demandes d'activités ils le disent jamais.