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Tout ce qui a été posté par jean
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Hum ben il ne faut pas le faire alors. Si c'est pour un truc style lancement de grand jeu, il faut trouver une autre astuce pour faire partir tout le monde. Mettons un animateur par équipe, et chaque animateur donne des consignes à son équipe, et c'est plus facile. Agir avec l'aide de ses collègues, préparer les enfants (en les prévenant à l'avance et en leur expliquant ce qui se passera)
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Désolé mais je n'ai eu à faire à cette notion qu'une seule fois, c'est par deux connards de jeunesse et sports qui avaient envie de me faire la morale lors d'un concours. L'éducation populaire est une glaire utile quand on veut faire des jeux rhétoriques, mais autrement, ça ne sert à rien. Si les politiciens savaient de quoi il retourne alors ils oseraient franchir le pas et voter de vrais statuts d'importance nationale pour les personnels d'éducation comme les animateurs, les BE, etc. De la part de quelqu'un qui refuse tout changement dans le statut des animateurs, ça ne manque pas de piquant.
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Hum. Transposer, on demande ça aux adultes, mais les enfants ils sont sur le ressenti, l'intuitif, l'immédiat. Si on lui fait quelque chose, c'est tout de suite et pour toujours, en bien comme en mal. Et les centres de loisirs ont tout pour être un pôle éducatif prépondérant de la société française. Le temps passé en un même lieu avec une même équipe sur l'année est tout simplement équivalent au temps passé dans l'école. L'instite, elle, est reconnue par la société (quoique) mais les animateurs sont méprisés. Certainement. Mais des fois, sans le savoir, on dit ou on fait des choses qui contredisent certains de nos principes fondamentaux. Ah ben il faut s'intéresser à ce que racontent les politiciens, les prosélytes de tous bords au sujet de l'éducation. Déjà souvent ça vaut le détour parce qu'ils n'y vont pas de main morte, c'est à dire que sur l'éducation (qui est un sujet où chacun s'estime expert) en général les gens ont des avis très tranchés, désopilants, impromptus, misérables, ridicules, etc. Ensuite c'est un bon moyen de se positionner dans sa pratique. C'est pas que de l'humiliation c'est un ensemble de brutalités. Pour faire grandir un arbre droit, tu peux soit couper tout ce qui dépasse, soit laisser toutes les branches s'épanouir et soutenir celles qui pencheront du bon côté. La violence n'est pas à l'origine de la désocialisation, c'est plutôt l'inverse. La différence, l'isolement conduit certains à adopter des comportements violents. Parmi les plus violents que j'ai connus, pas de spécificité sur la réussite scolaire, les plus cons étaient plutôt doués en logique et en vocabulaire. Le film "les choristes" est un gros cliché pédagogique. Celui de l'ado incompris qui devient violent parce que personne ne l'écoute. C'est un fantasme. C'est quelqu'un que tu connais? Ou alors c'est un toll sur internet? lol Ceux que je redoute le plus moi ce sont les manipulateurs ou les dissimulateurs : un enfant qui vole, un enfant qui maltraite les autres pour les dominer, les contrôler, etc. mais qui le fait en secret, il n'exprime absolument rien aux adultes... Et pourtant ils sont nombreux, les "violents" qui commettent ce genre de larcin. Les adultes ne mettent pas de garde-fou en rase campagne parce que les automobilistes n'ont jamais l'idée incongrue de passer au travers d'un champ de blé. Les enfants différents ont des comportement impromptus non prévus par les adultes. Les brutaux, ceux qui n'ont pas d'empathie, font souffrir les autres car c'est un moyen d'arriver à leurs fins : se débarrasser de quelqu'un qui les gêne, dominer quelqu'un, se rassurer, rire un bon coup, etc. Ils y parviennent car cette violence ne nous semble pas normale en tant qu'adulte, on n'a pas mis de barrière physique car en théorie la barrière morale est bien présente chez chaque enfant. De la même façon, d'autres différents, ceux qui n'osent pas riposter : on leur laisse la possibilité de riposter, on tolère ça dans les cours de récré, il y en a qui ne le font pas et qui se mettent à pleurer ou qui fuient... A l'inverse, comme tout le monde sait que les enfants se perdent facilement, il nous semble normal qu'en france on mette les enfants dans des enclos.
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Je ne voulais pas dire ça. Je voulais dire que des animateurs réellement intéressés par tous les enfants et motivés pour en faire des réunions etc. je n'y crois pas. La négligence des anims BAFA est un souci, et l'inexpérience en est un autre. Les deux combinés, on pourrait s'amuser à mettre un curseur sur une échelle de "l'importance du problème" pour essayer de jauger le travail de chaque animateur. Est-ce que l'animateur : -évite les réclamations ordinaires des enfants? -néglige l'hygiène des enfants? -néglige l'hygiène générale dans son travail? (vaisselle, asepsie, propreté des locaux, du matériel, rangement, etc.) -évite les réclamations pour des conflits d'enfants? -néglige son vocabulaire? -laisse passer les vulgarités d'enfants/de jeunes -gère les conflits en gueulant après un rapide arbitrage manquant de compréhension? -laisse passer des comportements déplacés d'enfants/de jeunes? ... Etc. Ça, je pense que ça serait intéressant pour progresser. Vraiment je vois régulièrement des choses qui me semblent lamentables à moi, et qui sont toutes naturelles pour des animateurs débutants. Constatant le niveau de flemmardise, de négligence, et parfois d'orgueil des animateurs jeunes, j'ai du mal à croire qu'en réunion une équipe puisse sérieusement s'attacher à analyser concrètement le comportement des enfants dans l'optique "améliorer leurs vacances". Sur l'ensemble de ton paragraphe je suis plutôt d'accord avec toi. Toutefois je note cette phrase car s'il était un temps ou le fait de juger autrui me paraissait pas terrible, je pense aujourd'hui que cela relevait d'une certaine incompréhension. On juge en permanence, c'est avec notre jugement qu'on appréhende le monde. Juger c'est être autonome. Celui qui ne juge pas ne peut pas prendre de décision et n'a pas d'autonomie. Le "mauvais" jugement, c'est à mon avis plutôt les décisions vexantes qu'on prend après avoir jugé quelqu'un de façon présomptueuse. Le "mauvais jugement" n'est donc pas un problème de jugement, c'est un problème de ce qu'on fait après avoir jugé, un problème de savoir-vivre. Précisément j'ai parlé de clichés racistes, xénophobes et de pensée magique. Si ça ne te semble pas évident c'est que je vais galérer pour l'expliciter. Le racisme n'est pas une haine des autres couleurs de peau, c'est donner du crédit à un ensemble de petites choses qui font partie d'une grande nébuleuse : conspiration, comportement "dans le sang" ou "dans les gènes", prépondérance de l'inné sur l'acquis. La xénophobie est-ce que j'ai besoin de faire le détail, en réunion on prononce un nombre incalculable de bêtises qui ont tendance à vouloir éjecter tout ce qui est différent. Il n'y a pas qu'au niveau social (si en France les animateurs aiment bien les enfants qui ont la peau noire ou basanée, ils n'ont pas la même attitude vis à vis des riches, des philosophes, des intellectuels, des américains... etc.) Et la pensée magique car le niveau de culture populaire est hélas assez proche de ce que produit la télé de divertissement. Pourquoi les enfants noirs ou basanés sont-ils adorés par les animateurs, et pourquoi dans le cliché français le délinquant est-il un ado noir ou basané? Ben en fait c'est faux tout ça, mais la subtilité s'efface bien vite derrière les vérités toutes faites... Non mais les animateurs ont généralement tendance à vouloir "sauver un enfant", sauf qu'il y a plein d'enfants qui en auraient besoin (au figuré biensûr) et qui ne semblent pourtant pas gagner l'intérêt des équipes. Un empoté qui est nul dans les activités physiques? Un intello qui nous bassine avec ses théories? Un petit parfait qui n'ose pas se lâcher et qui est terrorisé par l'idée des sanctions? Un enfant qui ne sait pas se défendre? Alors là, mais avec ces sujets-là, tu fais ressortir tout ce que l'équipe a de pire! De vrais nazillons! On se moque de l'empoté, on critique l'intellectuel, on souhaite que le petit parfait se lâche un peu et se mette à faire des bêtises, et on souhaite à celui qui ne sait pas se défendre de continuer à subir comme ça automatiquement il apprendrait à se défendre. On défend les colos comme une "école de la vie", sous-entendu ça permettrait justement à l'empoté de se bouger, à l'intello de faire vivre ses sentiments et son intuition, au parfait d'essayer de faire quelques conneries pour déconner un peu, au faiblard d'apprendre à répondre ou à se bagarrer (au figuré?), mais en fait il n'est jamais question d'eux. Il est question de ceux qui nous gênent, ceux qui sont violents, ceux qu'on trouve perturbateurs... Ce que j'ai écrit était incomplet en effet. Impossible de faire de l'exhaustif de toute façon. :-p Sur ces séjours qui sont comme je te le rappelle très spécifiques il y avait une sorte d'épuisement moral quotidien (pas d'animateur très jeune en ce qui me concerne), les réunions étaient forcément longues parce que le public accueilli repousse l'équipe dans ses derniers retranchements chaque jour. Donc méthode adaptée. Quand c'était possible, en effet on faisait un bilan complet, c'est à dire qu'on parlait de chaque participant. Et chaque difficulté n'est pas forcément un problème, c'est un manque, du matos, de l'organisation, un horaire, un numéro de téléphone... Hum... ouais si je voulais me moquer je pourrais dire que l'idée qui était admise et sur laquelle on s'est basé pendant un moment a fait beaucoup de mal, au vu des résultats pour le moins discutables qu'elles ont eu sur les sciences de l'éducation et sur la pratique des personnels de l'éducation en général. Mais ça serait un raccourci débile. En revanche, qu'elle soit admise en psychanalyse n'en fait pas du spécialement une bonne idée à mes yeux. Et puis Meirieu, malgré tout le respect que je lui dois, je ne le considère pas du tout comme quelqu'un de savant sur les questions de violence et d'expression de la violence. J'ai suivi en entier et très précisément une conférence récente qu'il a donnée sur le thème de la violence à l'école, et je ne parviens pas à comprendre pourquoi il a été applaudi. C'est un baratineur, il n'a pas travaillé sa conférence, c'était du vent, il a brodé sur le thème du langage, deux ou trois trucs bien connus des gens du milieu, mais ça n'avait ni queue ni tête, pas d'objectif, pas de source percutante, pas de raisonnement inédit, pas de conclusion engageante, du vent. Dans cette même suite de conférences, d'autres intervenants étaient autrement plus simples, inédits, plus cassants aussi (hélas... mais tant mieux), tels que Eric Debarbieux. Eh bien justement, ça c'est une idée qui, prise seule, mène à la conclusion : "il faut plus d'autorité, les jeunes réclament plus d'autorité". J'ai fait pas mal de recherches sur le web, et ça c'est vraiment l'idée maitresse des sites web et des intervenants d'extrême droite. Il y a une partie interprétable : "L'adulte ne pose pas les limites nécessaires". Pour l'extrême droite il s'agit généralement de limites violentes : humiliations, punitions, privations, menaces, chantage. Je déteste cette idée qui serait un grave retour en arrière sur l'humanisme, les droits de l'enfant, et les droits de l'homme. Je ne partage pas du tout cette conviction selon laquelle il faut être violent avec les enfants pour les empêcher d'être violents. Pour les gens intelligents (hum) il s'agit de limites qui sont dans la tête de l'enfant, acquises par l'éducation qu'il a reçue (de ses parents, ses proches, enseignants, animateurs, moniteurs sportifs, ses amis, sa télé hélas, etc.). L'autonomie, auto-nomos, c'est ça. L'éducation rend libre dans le sens où savoir c'est pouvoir, dans le sens ou la stupidité (du peuple) fait le nid d'un futur dictateur. Je ne suis pas d'accord. Un enfant qui va bien peut très bien exploiter ces "espaces de liberté" et s'essayer à la violence (violence c'est large hein... humiliation, manipulation, menaces, coups, blessures...). Et un enfant qui ne va pas bien peut se défendre par la fuite, l'évitement, l'effacement de soi (ça va jusqu'au suicide). Il n'y a pas de lien logique. Y'a des polis souriants qui sont de vrais pervers manipulateurs, il y a des discrets qui subissent chez eux une violence infernale...
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Pourquoi pas? S'il y en a plus de 7 et qu'ils sont pas à toi il faut faire une déclaration. "nous" sommes minoritaires si on prend le contenu des messages de façon brute. Mais ça n'a aucune valeur car les gens écrivent ici pour troller.
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Quand tu es directeur ton projet c'est toi qui le rédiges. Tu en fais ce que tu veux. Si tu veux l'utiliser pour mentir à ton employeur, pourquoi pas, c'est triste mais pourquoi pas. Si tu veux l'utiliser pour mettre à plat les principes qui guideront le travail de ton équipe, ça me semble déjà plus pertinent. Pourquoi pas mais bon le souci reste le même ; je ne peux pas croire que ça existe en BAFA. Moi le premier j'en ai fait des bêtises, le débit d'âneries à la minute est phénoménal dans ce genre de discussion. Et on parle de la vie privée des parents, et on sort des clichés racistes et xénophobes grossiers au possible... en plus de ça c'est le royaume de la pensée magique et des vérités imaginaires. Ben c'est ça que je disais. Et pourquoi tu prendrais pas du temps à analyser le cas de celui qui est poli et souriant avec tout le monde? Ouais enfin attends, il y a une sacrée marge entre être disponible et compréhensif pour un enfant en journée, et interpréter son comportement le soir à plusieurs. Et puis moi cette idée du message à faire passer je n'y adhère pas du tout. C'est une idée qui est à l'origine de la tendance à la victimisation de certains enfants malhonnêtes vis à vis d'eux-mêmes ou des autres. Si on laissait faire, alors on deviendrait les adultes coupables d'avoir mal interprété tel ou tel geste (psychologie lacanienne, dit-on parfois...). Non il faut que chaque enfant se prenne en charge. Quand il a un souci, il ne doit pas frapper, il ne doit pas casser, il doit demander de l'aide à quelqu'un. Aucune violence n'est normale ni tolérable. On doit créer des temps pour parler avec les enfants, se montrer disponible, c'est comme ça qu'on aura les bonnes infos et la bonne posture éducative.
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Emma c'est étrange puisque la rupture anticipée au cours de la période d'essai, si on n'est pas obligé de la motiver (cad d'y mettre des explications) il faut quand même être au courant de ceci : «Toutefois, la rupture ne doit pas être abusive. Elle peut être considérée comme abusive par le conseil de prud'hommes, notamment si elle n'est pas liée aux compétences du salarié (discrimination, raison économique, etc.).» Bon dans ce cas précis j'ignore comment ça serait étudié. Au fond, vu que ce n'est pas un contrat de travail, il n'y a pas à en référer à pôle emploi, mais on sait très bien que comme personne n'en sait rien, il est à peu près certain que son employeur enverra des attestations soit à l'assedic, à l'urssaf ou à la caf, et ces trois organismes communiquent quand ça les arrange... donc au détriment des salariés. Le CEE n'étant pas un contrat de travail mais un contrat de bénévolat, l'indemnité ne devrait pas être considérée comme un salaire, le poste ne devrait pas être considéré comme un travail. Ainsi, pour l'assurance chômage, on devrait être considéré comme étant au chômage, continuer à toucher l'assurance chômage, tandis qu'on toucherait en plus l'indemnité de bénévolat qu'est celle offerte par tout contrat d'engagement éducatif. C'est une question intéressante pour les prud'hommes. Non le chantage c'est quand on utilise un moyen de pression. Emma n'a pas de moyen de pression. Elle a le droit de s'en aller, c'est tout. Je comprends même pas pourquoi elle vient faire la période d'essai, du coup elle va être déclarée, ce qui lui donne plus de risques de perdre ses droits d'indemnisation chômage. Et tout le monde a le droit de se barrer, tous les animateurs de france, ils sont peut-être cent mille à commencer demain... Le motif est assez spécial et ferait un bon cas d'étude : la personne se rend compte qu'elle risque de perdre ses droits assedic si elle devient bénévole... tout le monde a compris que c'est du travail maquillé. Oui et sans aucun scrupule, il faut que ça se sache, on a le droit de rompre un contrat avant la fin de la période d'essai, le directeur ne sera pas content, mais il peut lui aussi se poser des questions. Est-ce que les conditions de travail étaient claires pour tout le monde? Tant que les conditions de mise en place du CEE ne sont pas claires, il faut bien évidemment permettre les désistements. C'est ça le seul moyen de pression dont disposent les animateurs. Au diable les scrupules et les belles leçons de morale sur l'engagement et les vacances des enfants. C'est grave et triste, mais c'est précisément pour ça que tous les jeunes animateurs se laissent embobiner depuis des années.
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Bienvenue sur www.frauderlassedic.com ! Le contrat mentionne une période d'essai. Un jour, une semaine, etc. Durant la période d'essai, toi ou ton employeur pouvez rompre le contrat sans motif. Je ne sais pas comment l'assurance chomage se positionne là-dessus (est-ce qu'ils stoppent l'indemnisation ou est-ce qu'ils la poursuivent?), mais il faudrait vraiment qu'ils mettent un peu d'ordre hein... ils publient tous des "cee" en tant que contrats de travail, donc y'a un moment où il faudrait qu'ils assument aussi. Pffff... qu'est-ce qu'il faut pas lire des fois! Même toi tu n'y crois pas Noel! Même les conseillers de pôle-emploi confondent alors que c'est leur boulot. Tu vas pas nous faire croire que n'importe quel novice peut comprendre illico selon la dénomination du contrat qu'il sera payé par une indemnité forfaitaire journalière! Contrat DE BÉNÉVOLAT, avec ça j'aurais été d'accord, mais contrat d'engagement éducatif ça veut tout et rien dire. Et puis qu'est-ce que c'est que cette opposition nazebroque entre le travail et l'engagement... Il va être temps de se rendre compte que les années 60 sont finies.
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C'est une question de projet pédagogique ça. Et que tu l'aies observé n'établit pas pour autant de lien logique : on peut avoir une équipe qui est à l'écoute des enfants sans qu'il y ait de réunion, et on peut avoir une équipe qui fait de l'analyse de pratique tous les soirs sans prendre en compte les enfants. Le critère de base c'est le projet, comment il est mis en place, etc. S'il faut prendre en compte les enfants, ce doit être une évidence dans le projet pédagogique, celui-là même qui servira de base lors du recrutement pour faire un choix entre les candidats. Et l'analyse de pratique c'est bien souvent de la métaphysique (mais évidemment, ça a un sens péjoratif car les discussions qu'on a entre animateurs relèvent bien souvent de la philosophie de comptoir). Enfin j'ai rien contre, je passe mon temps à en faire ici :-p Mais disons qu'en réunion quand on se demande pourquoi les enfants n'ont pas compris les mots qu'a dit tel intervenant (bruit, chahut, intervention mal annoncée, trop de choses qui captaient l'attention des enfants, etc.) là on est dans l'évaluation d'une animation, et on apprend à mieux faire son boulot ; et si en réunion on se demande pourquoi tel enfant a passé son temps à insulter les animateurs, on va se le demander longtemps parce que ce n'est pas de l'animation mais de l'éducation spécialisée. C'est évaluer les comportements, mais sur quelles bases... L'équipe n'est pas formée, ni le directeur ni les animateurs... Alors ouais, si on reçoit un enfant handicapé sur le séjour, plus quelques-uns qui vont être très perturbateurs, on peut évoquer le sujet pour savoir comment ça s'est passé en réunion, mais c'est très long, c'est la porte ouverte à tous les clichés, etc. En plus de ça pour que ce genre d'évaluation ait de la valeur, il faut qu'elle soit suivie de décisions, et bien souvent, on ne peut pas, parce que les parents ne sont pas dispo, ou plus généralement parce que l'organisateur refuse qu'on renvoie un enfant ou qu'on recrute deux animateurs supplémentaires pour soulager l'équipe. Ce genre de décision doit être pris avant le séjour et figurer dans le règlement intérieur du centre. Eh bien moi je le pense. D'abord, comment différencier ceux qui méritent la considération et ceux qui n'en méritent pas? Ce genre de raisonnement ça aboutit parfois (assez facilement à mon goût) à accorder un surcroit de considération aux perturbateurs et même des cadeaux, des compliments, des attentions qu'on n'accorde pas à des enfants "sages". Que les deux animateurs concernés voient ça avec leur adjoint, c'est normal, mais que toute l'équipe se mette à confronter ses opinions et avancer ses propositions et ses suppositions sur un enfant dont ils s'occupent pas, ben ça non c'est pas normal. Il n'y a pas d'ordre du jour mais il y a quand même un ordre du jour... lol Moi quand je demande à des gens de se réunir, je leur annonce pourquoi en même temps. Ah moi c'est pas mon truc. J'ai d'autres passions que ça dans la vie, plus intéressantes que les prises de bec entre jeunes cons prétentieux.
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Quand l'enfant a le choix c'est pareil, j'aurais même pas pensé qu'il n'avait pas le choix en fait. Mais préparer contrôler se comporter plus ou moins intelligemment, c'est à la portée de toutes les équipes, encore heureux, et du coup les gens travaillent plutôt bien sur le terrain. Hm? Je ne sais pas trop de quoi on parle. Évaluer la journée, ce n'est pas confronter ses idées, opinions et valeurs... Ça c'est le projet péda, le cinquième, les discussions métaphysiques interminables sur ce forum ou ailleurs autour d'un café... enfin c'est quand on a du temps à perdre. Mais le projet existe avant le séjour, et mis à part certains ajustements, on ne le réécrit pas pendant le séjour. Ben c'est ce que je disais sauf qu'on va pas mobiliser l'équipe entière pour ça en réunion. Pour un cas isolé comme ça, moi je préfère qu'on gère ça en journée avec les personnes concernées (cad qq animateurs et l'enfant, et les autres concernés) et le soir en réunion c'est juste un rapport (ouvert avec possibilité de répondre aux questions). C'est à dire que ça se fait tard, que les animateurs détestent ça pour la plupart, qu'à chaque quart d'heure qui passe, on perd l'attention d'un quart de l'équipe. Donc pour une réunion : ordre du jour clair, méthodique, découpage évident, prise de décisions rapide. Ben tant que c'est technique c'est facile, c'est fait en 3 minutes à la réunion. Si c'est des questions liées au comportement et au caractère des animateurs c'est plus complexe. Les fiches je n'en ai plus désolé. C'est à faire au cas par cas selon le séjour de toute façon. Les questions sont des entrées pour la réunion : comment je suis physiquement (fatigue...), comment je me sens dans l'équipe, comment je me sens par rapport à mon travail...
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C'est peut-être une façon d'aborder l'animation qui est étrangère au BAFA. Entre la préparation des activités, le contrôle du directeur sur l'organisation, et l'intelligence générale des animateurs, il y a une mécanique bien huilée qui conduit l'équipe à réussir la plupart du temps ses activités. Si les animateurs l'évaluent, c'est mieux car ils progresseront, mais c'est quelque chose d'assez individuel je trouve, et ça n'attend pas la réunion du soir ; généralement dès qu'il y a un couac, on en trouve la cause et on ne la reproduit pas ensuite. A vrai dire en tant que directeur surtout, ce qui me préoccupe plus c'est les animateurs qui ont des personnalités qui gênent le travail de groupe : être impulsif, ne pas accepter les compromis, semer la zizanie... Si on veut aller plus loin on aborde donc des questions autrement plus complexes qui sont : -les rapports humains -la dynamique de l'équipe d'animation -l'engagement de chacun -... On peut essayer de rester très technique, de parler de pédagogie, du projet pédagogique, de moyens, de méthode, de dynamique de groupe, de psychologie, etc. Mais le fond du problème, avec un directeur de 23 ans et une équipe d'une moyenne de 19 ans, c'est que l'engagement est encore facilement brouillé par la personnalité de chacun. Pour ce genre de travail j'utilisais une petite fiche, c'est un guide de réunion ; en l'ayant avant la réunion, les animateurs pouvaient se poser les questions tranquillement et être plus efficaces ensuite. (c'est la même fiche tous les soirs) A approfondir maintenant, il resterait la question de "quand les enfants ne réagissent pas comme on s'y attend". Dans tous les cas ça mérite qu'on s'y attarde, mais différemment. Si c'est une majorité d'enfants qui ont un comportement impromptu il faut en parler en réunion car c'est une question d'organisation générale (pour se rendre compte que c'était l'organisation de l'animation qui était impromptue pour les enfants). S'il s'agit de réactions atypiques isolées, c'est à dire un enfant qui a un comportement étrange, perturbateur, etc. c'est plus une question de sécurité, et alors là... ça peut durer trois plombes. Je dirais qu'il faut traiter ces sujets pendant la journée, et en réunion faire un bilan concis. J'ai dirigé que des séjours où quasiment tous les enfants ont de très gros problèmes, c'est encore autre chose... Là, chaque animateur avait un carnet sur lui toute la journée pour tout noter et s'en souvenir. A la réunion la méthode est assez simple : pour chaque difficulté, on recherche la cause, on prend une décision, et on passe au suivant. En théorie ça peut aller vite. L'objectif du directeur : se tenir bien au courant de ce qui se passe sur son séjour. L'objectif vis à vis de l'équipe : considérer les difficultés de chaque animateur, avoir une équipe soudée face à certains problèmes. L'objectif général : assurer la sécurité de chacun et la bonne image de l'association.
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Ah les p'tits jeunes... t'es animateur ou colon toi? Colon, non? (du coup tu saisiras pas forcément le jeu de mots) D'où t'as inventé que j'étais pas content? Ah oui mince, de la part de quelqu'un qui dit aimer des jeux de cons, on peut s'attendre à tout.
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C'est dommage de vous borner aux dix premiers commentaires du sujet, vous passez à côté du plus intéressant. Oui ok ok, ça tout le monde le dit depuis le départ, tout le monde (ça a bien été écrit deux cent fois). Ce qu'il faut surtout se demander c'est comment on fait pour que ça ne soit pas obligatoire. Le groupe, l'envie de s'intégrer, de "faire comme tout le monde"... ce sont des pressions qui forcent les enfants à faire des choses à contre-coeur. Et il faut même aller plus loin et se demander pourquoi nous on doit les encourager à prendre certains risques et pas d'autres, comment on les mesures, à quel point on contrôle un groupe lorsque la situation est un peu périlleuse, etc. Non non tu n'y es pas du tout. Le sujet ne parle pas de ça. Il ne part pas en bad, il fonctionne mal car les intervenants sont soit très bêtes soit trop égocentriques pour lire la discussion avant de répondre. Les "gages" ne sont pas un problème depuis 25 pages on parle d'autre chose. Et qui est coincé? Vas-y développe un peu, il faut être précis, logique et humble pour que la discussion fonctionne. Ben... ben disons que c'est un peu notre travail à tous quoi. On n'est peut-être pas très doués, personne n'est parfait. Enfin dans ce cas-là, il ne tient qu'à toi de nous dire des choses qui vont nous permettre de mieux connaitre les enfants. Ben plus ou moins. Mais bon les gens qui font des études en sciences humaines ici, c'est pas forcément les plus intéressants, quelque fois c'est juste des grognons qui viennent dire "mais vous vous y connaissez rien à la psychologie" etc. Nawak.
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Exclusion Définitive D'un Enfant Dans Un Acceuil De Loisirs
jean a répondu à un topic de Patatechaude dans Forum des situations
Ce qu'il y a c'est que responsabiliser ce n'est pas une recette à appliquer à l'aveugle pour chaque enfant violent. Dans l'animation c'est un plus, parce que les jeunes animateurs vont parfois spontanément vers l'affrontement, c'est le plus fort qui gagne. Comme ça énerve certains enfants, c'est bien pratique de suggérer aux jeunes animateurs de responsabiliser ces enfants ; ça force non pas l'enfant mais l'animateur à changer. L'anim aborde l'enfant dans un but positif, et il laisse tomber l'affrontement brutal. Cependant "la violence" des enfants, c'est un terme générique, ça signifie mille choses à la fois. La responsabilisation c'est une réponse à utiliser dans une configuration psychologique précise. Avec des irrationnels, ça a toutes les chances de mal se finir... Et puis responsabilisation, c'est avant tout responsabilisation individuelle et sur son propre comportement. Ok celui qui est violent a le droit à l'erreur etc. sa première responsabilité sera de s'excuser, de faire l'effort de comprendre le mal qu'il a causé, éventuellement de réparer ou d'apporter son soutien, ou même seulement sa considération quant à la réparation. Sa responsabilité ne le valorisera pas face au groupe (il n'aura aucun avantage par rapport aux autres). On peut aussi penser à l'occuper, dans ce cas on lui donne une fausse responsabilité, mais ça c'est moins important. -
Oui je viens juste de répondre à la même question dans un autre sujet. C'est surprenant les gens qui viennent chercher de l'aide alors qu'ils sortent de formation, et qu'ils sont en stage de formation, tu ne trouves pas? hé hé! En tout cas bonne chance à toi. Ton directeur ne va pas te juger que sur cette animation, mais sur tout le stage, vas-y avec plaisir, demande-lui sa grille d'évaluation s'il en a une.
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Les gens qui ont un peu d'expérience en animation sont parfois étranges : ils aiment voir galérer leurs collègues novices. En tout cas Solariane, tel que tu formules ta demande, on dirait que t'as un directeur bizarre... tu sais, le genre de type qui te demande de préparer une animation pour pouvoir faire semblant de t'évaluer sur ça... Je trouve ça étrange ; les animateurs travaillent ensemble, il y a une dynamique qui se crée dans l'équipe. Lors des temps de préparation, une idée peut plaire à plusieurs et alors ils vont la réaliser ensemble, à plusieurs. Dans le cas que tu décris tu "dois" préparer, manifestement seule, une veillée alors que t'as pas été formée pour ça et/ou que tu n'en as pas l'expérience... Un bon conseil, ne t'isole pas de l'équipe, n'hésite pas à tout apprendre des animateurs expérimentés, de ceux avec qui tu t'entends bien. Accompagne-les, aide-les, et quand tu le sens, n'hésite pas à gérer un groupe. C'est un travail, pas un examen, l'objectif est que les enfants passent de bonnes vacances, pas que les stagiaires soient pris en défaut. Parmi tes collègues, y'en a qui feront des choses géniales, d'autres feront des choses qui ne te plairont pas du tout, se former sur le terrain c'est vivre ça. Et au fur et à mesure que tu participeras et que tu animeras tu auras de nouvelles idées. En sortir une de façon spontanée comme ça c'est bien difficile, surtout que t'as rien pour jauger. En principe ce n'est pas "je dois préparer une veillée" mais "youpi j'ai le pouvoir!!!" Le feu de camp, par exemple, pas évident car la réglementation sur les feux est infernale. Ceci dit tu peux faire un faux feu de camp avec des lampes... Autour d'un feu de camp, on peut raconter des histoires (et ça suffit à faire une super veillée si c'est bien préparé) chanter, faire des jeux de société en groupe (qui est qui, autres jeux de devinettes...). C'est l'occasion de rire un peu, ou de délirer franchement... tout en pensant que juste après, c'est le coucher ; une veillée bien menée, c'est une veillée où chacun comprend qu'il y a un moment où on va aller se coucher, et où chacun sent venir ce moment (même si c'est pas le même moment pour tous).
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Boah Seb, franchement... A chacun d'y mettre du sien aussi... C'est clair que souvent on ferait mieux de pas perdre son temps à ennuyer les participants-d'un-jour avec nos questions métaphysiques sur l'animation... c'est du gâchis. Mais on peut comprendre ces réactions ; le forum est rempli d'idées de thèmes et d'animations, le site web aussi, et quand on répond, jamais personne ne prend la peine de dire "merci" ou "cool" ou même "boaf c'est nul vos idées". Alors à force de voir des gens qui dès leur premier messages nous demandent de faire le boulot à leur place, parfois c'est normal d'avoir des réponses un peu piquantes.
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lol Oui tout comme les adultes qui subissent le harcèlement moral, ils n'ont qu'à refuser, c'est si simple. Manon ta candeur est touchante, mais si tu penses vraiment ce que tu as écrit, tu risques de déchanter... car mis à part ceux dont la vie est un long fleuve tranquille, personne n'échappe aux petites humiliations et aux décisions prises à contre-cœur, pas même les adultes, pas même les personnes les plus respectables. La discussion philosophique sur le libre arbitre est un chemin parsemé d'embûches et de mauvaise foi... Non ce sont deux choses distinctes. L'enfant qui cherche quelle est sa valeur, qui cherche à être considéré, reconnu, et qui est angoissé à l'idée d'être abandonné, angoissé qu'on se moque de lui, angoissé d'être rejeté ; cet enfant-là si tu le mets dans une situation où tout le monde rit de lui, tu crois quoi toi? Tu crois que spontanément comme ça il va se mettre à rire de lui et qu'il va aimer ça? Oh non attends, tu penses sûrement que... parce que c'est toi, ça va mieux se passer? lol
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Une Toute Petite Cantine Scolaire Au Bord De La Crise De Nerf!
jean a répondu à un sujet dans Discussion générale
Bonjour. Quoi que je dise ensuite, je trouve ça super comme question, car les cantines sont souvent très négligées et sont souvent à l'image réelle de ce que les conseils municipaux pensent des services à la population ET AUSSI des agents de service. On n'ose plus parler de "cantine" car tout le monde déteste les cantines ; mais en réalité personne n'est dupe, même avec l'appellation "restaurant scolaire", qui n'a de distingué que le nom. Ta question est très importante car une majorité de cantines sont absolument catastrophiques. La qualité de la nourriture, déjà, on pourrait en parler des heures. Aussi comme moi tu as peut-être relevé que régulièrement les infos nous indiquent que des enfants sont refusés d'une cantine parce que leurs parents sont "à la maison à midi" (chômeurs). Qu'est-ce que c'est que ce pays où on refuse aux enfants l'accès à un service municipal parce que leurs parents sont chômeurs??! C'est une honte républicaine, tout simplement! La haine s'exprime avant l'humanité, c'est impitoyable... Alors que dans le même temps, on garde des enfants (dont les parents travaillent) et qui ne respectent pas le règlement intérieur. Mais on sait bien que les municipalités n'ont pas l'intention de discriminer les chômeurs, c'est juste qu'il n'y a bien souvent pas assez de places durant les grosses journées, et ils cherchent qui mettre à la porte pour gagner de la place. (marrant qu'ils n'aient pas eu l'idée de virer les riches, ceux qui pourraient se payer un service privé de repas à midi). Pour répondre à tes questions ensuite : Moi les dames de service ça ne me choque pas. Si on les appelle par leur prénom, si elles sont agréables et qu'elles aiment leur travail. L'échange peut se limiter à quelques petits mots sympas, pourvu que la relation soit bonne et aille dans le bon sens. A contrario les dames de service qui sont complètement speedées à cause du vacarme, qui hurlent sur les petits, qui n'ont aucune considération parce que pas-le-temps-faut-manger-vite, et les petits qui n'ont aucun respect pour elles parce que quand on ne reçoit que de la haine on n'a que ça à rendre ensuite... oui ça c'est naze en effet. Pour les petits je pense qu'il faut les servir, qu'il faut couper leur viande, et qu'il faut être présent pendant le repas. Pour les plus grands, qu'ils se servent eux-mêmes, pourquoi pas... par contre je ne comprends pas pourquoi tu proposes ça. Je pense que nommer un responsable de table, c'est inutile (les enfants ne le respectent jamais). Je pense que si les enfants se servent, il faut être avec eux à table pour s'occuper d'eux, encadrer le service qui dure forcément plus longtemps et qui est forcément moins bien fait que si c'est fait par les adultes. Niveau animation, est-ce que tu parles d'animer chaque repas? Dans quel objectif? Je n'ai pas trop d'idée. Par contre "animer" pour faire vivre le service et séduire les élus, pourquoi pas. Les élus des petits villages marchent à l'affectif et à l'intuition plus qu'au raisonnement. Des fois ça sert à rien d'essayer de les convaincre par des arguments rationnels, mieux vaut se faire bien voir. Par exemple des repas à thème, des repas bio, des trucs spécifiques à ta commune que tu peux mettre en avant dans la presse, des partenariats... s'il y a les correspondants de presse, les élus viendront, et si les élus sont contents, tu peux leur demander plus de considération. Ça ne doit surtout pas être considéré comme une fatalité. Déjà, tout aussi préoccupant que les enfants, les dames de service souffrent énormément du bruit. On n'a pas cette culture en France, parce qu'on néglige ces personnes, on les mésestime. Ensuite, les classiques : pour diminuer le bruit il faut des aménagements mobiliers et immobiliers, et s'occuper du personnel. Immobiliers : il faut agrandir, agrandir, et encore agrandir, et cloisonner. Même si tu ne mets pas de portes, il faut des petites salles avec peu de tables, peu d'enfants donc moins de bruit. Suffit d'aller voir comment ils font des cantines dans les hypermarchés, ils ont bien compris le truc. Il faut insonoriser, bien évidemment, avec le faux plafond, avec les panneaux sur les murs ; il existe aussi des panneaux amovibles insonorisants. Si on se soucie vraiment du bruit, c'est utile. Bien évidemment l'agrandissement permet aussi d'éloigner les tables les unes des autres. En mobilier, trouver un revêtement sur les tables qui atténue le bruit, car il n'y a pas que les cris des enfants qui sont bruyants, mais aussi le bruit des couverts sur les tables. S'ils mangent dans des plateaux, ils feront moins de bruit car les plateaux ne résonnent pas autant que les tables. Des gobelets en plastique à la place du verre, pourquoi pas, mais là... le plastique c'est pas forcément bon pour la santé. Et s'occuper du personnel enfin, avant d'exiger d'elles du travail supplémentaire, c'est faciliter leurs conditions d'exercice. Le document unique est méprisé car il engage systématiquement des dépenses supplémentaires. Le bruit stresse les dames de service, faut leur payer des bouchons, elles seront moins speedées par le bruit, l'effet est immédiat et on ne s'en aperçoit qu'après "ah oui, j'étais moins énervé que d'habitude"... Elles arrêteront de crier sur les enfants, et elles seront moins désagréables les unes avec les autres. Le carrelage, nous on n'y pense pas, mais elles le lavent après chaque repas, pour peu que la garderie se passe dans la même salle, le carrelage est lavé deux ou trois fois par jour... Il y a de beaux carrelages qui sont très pénibles à laver. Les chaises, plus elles sont lourdes, et plus c'est pénible de les soulever, là encore, 4, 6, 8 fois par jour. Je ne saurais pas énumérer tous les soucis matériels qui préoccupent les dames de service, mais il ne faut pas hésiter à leur demander. Si ça se trouve quand on leur parle elles sont intéressantes. -
Aides Et Conseils Pour Réussir Le Test D'entrée Bp Jeps Loisirs To
jean a répondu à un sujet dans Bpjeps
Oh c'est trois fois rien, c'est un questionnaire sur l'historique de l'administration des services liés à la jeunesse dans notre pays depuis 48, grands personnages, ministres, fédérations ou associations d'éducation populaire, dates importantes, etc. (genre y'en a qui connaissent pas la fondation léo lagrange quoi... loooooool) Bon c'est pas mal aussi d'être plutôt au point sur les personnalités liées à la jeunesse (Freinet, Piaget, Montessori, Makarenko, tout ça...) et sur quelques sigles en vogue (haccp, bpjeps, desjeps, ddrcs, psc, cfapse, bnssa, bsb, ps, pc, tiac, hiv, ddass, 119...) Quelque fois aussi ils demandent d'expliquer en quelques lignes comment on perçoit l'évolution de l'éducation populaire actuelle, m'enfin ça c'est de la rigolade. (deux ou trois lignes sur les pédagogies actives et le retour du participatif après la confusion occasionnée par la société de l'enfant roi des 90's et le tour est joué) -
En même temps, de quelle "enfance" parle-t-on? Celle avec plein de vacances et des jeux à la campagne chez les grands-parents? Celle avant la révolution industrielle où les enfants travaillaient avec leurs parents aux champs ou à la maison? Celle de la révolution industrielle où les enfants travaillaient avec leurs parents dans les usines? Celle des écoles non mixtes? Et justement je ne pense pas qu'on puisse réduire ça au fait de considérer l'enfant comme un adulte miniature. D'autant plus qu'il y aurait de nombreuses interprétations. Autrefois l'adulte miniature, c'était une miniature jusqu'au jour où il devient un grand, un homme/une femme, selon le mode de vie d'alors. Aujourd'hui les sciences humaines ont inventé toutes sortes de périodes (préadolescence, adolescence...). Il me semble que l'adulte miniature dont on parle ici serait plutôt l'enfant désiré sur lequel on projette une multitude d'aspirations, de sentiments, etc. qui ne sont pas les siens mais les nôtres. Ainsi l'adulte miniature autrefois était un parasite jusqu'à ce qu'il sache se prendre en charge, et l'adulte miniature aujourd'hui est l'enfant rêvé et adoré, le faire-valoir de ses parents sur lequel reposent des attentes qui ne sont pas forcément de son âge. Oui ça je le pense aussi ; je pense que les enfants ont moins le temps de "s'ennuyer ensemble", et que c'est peut-être un problème. En tout cas ils sont sollicités de partout, un enfant ça consomme, des cours des leçons des jeux de la télé du réseau social de la radio du cinéma de la musique... C'est de la néoténie, vous croyez? (biologiquement ça m'étonnerait, mais socialement?)
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Remettre de l'ordre dans le forum? lol Dans une bibliothèque ou un article wikipedia, mais là... Les forums c'est le prologue du web 2.0, c'est vivant avec des vrais gens qui écrivent et qui ne font pas que répondre à tes exigences à toi. Justement mettons-y de la diversité. Hypersexualisation c'est une question de mœurs, d'ailleurs on écrit un peu comme des vieux réacs. Un peu de contradiction ne ferait pas de mal. Mini-miss, serait-ce uniquement un truc de pervers? On pense à ça mais en fait il faudrait quand même parler des parents, qui inscrivent leurs enfants dans divers castings, pas seulement les concours de miss ou les agences de mannequinat. Les parents, les parents, les parents... Je trouve là-dessus que le problème n'est pas sexuel, mais que c'est plutôt une question relative à l'enfant roi, au désir de l'enfant parfait, à l'envie d'être admiré(e) pour son (ses) enfant(s). Et au sujet de tes boums, le problème me semble plus relever du contrôle de la vie et du comportement des enfants et des jeunes (animateurs). Parce que si c'est juste une question pédagogique, t'inquiète pas y'en a bien qui trouveront des raisons, même sans y croire, pour s'autoriser à faire faire des boums aux enfants. Moi-même les trucs que je trouve nazes (les animatrices qui encouragent les "bisous" des petits couples de 7-8 ans devant tout le monde...) je me demande aussi si ça serait pas moi qui devrais laisser faire. Sur ce cas je ne laisse pas faire, mais sur d'autres... moi qu'il y ait des couples d'enfants qui se forment spontanément, j'ai rien contre. Y'a des trucs que je trouve surprenants parce que je pensais pas que ça leur viendrait à l'esprit si jeunes, mais voilà, je constate, il y a aussi une part de spontané, dirait-on. Supposés ouais, ben quand on s'intéresse au foot, on en entend des vertes et des pas mures. Dernièrement y'a deux joueurs de l'équipe de France qui "se sont peut-être embrassés" (sur le terrain après un but) ça a fait du bruit dans les chaumières des vieux cons, Giroud et Debuchy ont dû démentir illico. Ils n'ont pas le choix, ils savent que c'est un coup à arrêter sa carrière prématurément. Alors là ouais, je me demande bien quel message perçoivent les jeunes garçons de 6-10 ans qui ont des copains et pas de copines. Tu rigoles j'espère! Il n'y a que depuis deux ans (facebook et les smartphones) qu'internet n'est plus exclusivement traité comme le repère des nazis et des pervers. Et la télé c'est un lieu commun de dire que ça déclenche la violence. On n'évite rien du tout. Les parents le disent sans le croire, nuance, parce que c'est bien eux qui mettent 4 télés par maison maintenant, et 3 consoles de jeux vidéos. Mais dans l'animation c'est plutôt le contraire, là encore on est aux temps réactionnaires... Dans l'éducation populaire on est plutôt à fermer les yeux sur les jeux vidéo sous prétexte que tout serait à jeter, je pense d'ailleurs le contraire, les JV c'est bien quand on sait ce qu'on choisit. Idem pour la télé (sauf que là perso j'ai jamais vu de télé qui recevait, y'avait que du lecteur dvd). Aujourd'hui les études sociologiques montrent un lien statistique entre la perte d'empathie des enfants/jeunes et le nombre de scènes violentes qu'ils observent chaque jour sur les écrans (télé et JV confondus) ; ce lien-là précisément n'est pas connu dans l'éducation populaire. lol Ça c'est le projet de fonctionnement plutôt non? Je te dis ça parce qu'à moi il semblerait plus logique que le projet péda ne s'attarde pas sur des descriptions exhaustives des activités. Et ça je le dis parce que comme tu le sais je crois que le problème n'est pas celui des boums, mais celui du comportement des animateurs et du comportement des enfants.
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En même temps, ne rien changer, c'est peut-être aussi ne rien changer à notre appréciation des enfants et des jeunes. D'un côté il y a des choses accablantes, parce qu'on sait que voir un film porno à 10 ans, c'est plutôt mauvais pour la santé mentale à court terme, que suivre les codes dictés par la publicité, ce n'est pas forcément suivre son comportement humain naturel, etc. D'un autre côté... vous avez vu "le ruban blanc" de Hanecke? Ou plus prosaïquement, euh, est-ce qu'on peut accepter aussi que la vie des jeunes aujourd'hui ne soit pas la même qu'il y a 20 ans? Mais les animateurs ne sont pas les victimes des directeurs. L'animateur envoie une "lettre de motivation" et c'est lui qui fait la démarche d'aller vers le directeur, de proposer son service "animation". A un moment il faut aussi animer quand on est animateur, préparer, chercher des idées. La réunion sert à ça, à évaluer les places des uns et des autres : qui apporte des idées, qui régule le groupe, qui juge les propositions. Non, ça, c'est quelques directeurs qui ont peur de prendre des décisions. Moi je pense qu'avant de recruter on doit déjà savoir ce qu'on veut. On peut parler des modalités, mais pas des valeurs. Si mon équipe me demande subitement de faire du suractif, je refuserai et je me poserai des questions sur mon recrutement. Ça on est d'accord. Même si des gens supportent mieux que d'autres de bosser seul, je trouve que les bons animateurs sont toujours meilleurs à plusieurs. (et ça marche dans l'autre sens, les cons le sont encore plus à plusieurs)
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lol "ne rien faire"... Halala... Noël n'est pas content. On tourne en rond là, moi j'ai proposé des trucs, et toi?
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Toujours pareil. Ça y est t'as lu deux interventions qui parlent de boum et pour toi c'est un fait, il y aurait dans tous les acm des boums où on incite les petits à avoir des comportements d'adultes...