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Tout ce qui a été posté par jean
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Salut, toiiiiiiiiii, la discussion en cours est très ardue pour quelqu'un de 13 ans. Beaucoup trop longue, subtile... On le sait bien qu'à 13 ans on aime les jeux, on ne parle pas de ça. On parle d'éducation parce que c'est notre travail, le forum est fait pour ça. Hum, alors Laurence, on te félicite pour avoir réussi, de ton côté, à te décoincer. Je suis quand même déçu que ça ne t'ait pas rendue aimable. Une p'tite remarque au passage, personne ne se coince par plaisir... Quand votre petite soeur se coince un doigt dans la porte, vous lui criez dessus jusqu'à ce qu'elle enlève son doigt ou vous ouvrez la porte pour l'aider?
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On parle de l'éducation populaire, pas de l'éducation spécialisée. C'est bien dans l'animation BAFA qu'on se laisserait absorber par n'importe quelle mode de consommation, non?
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C'est pas édifiant c'est ridicule parce que ce n'est pas une gamine de 14 ans "et demi" qui a écrit ça.
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L'âge est une question plus générale. Je n'ai rien contre les animateurs jeunes, par contre en effet j'ai parfois du mal à composer avec les gens qui sont très impulsifs, ça c'est personnel. Tu as évoqué un autre point toi-même en disant qu'on se forme tout au long de sa vie. De plus en faisant travailler des équipes dont la moyenne d'âge serait plus élevée, il y aurait aussi des conditions de travail qui seraient différentes. Il ne faut pas se leurrer, au-delà des questions d'engagement il y a aussi une plus grande naïveté chez les jeunes animateurs, qui se laissent facilement commander et qui acceptent plus facilement des mauvaises conditions d'exercice.
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Suis-Je Le Seul À Penser Que Quelque Chose Ne Va Vraiment Pas Dan
jean a répondu à un topic de Sabato dans Le défouloir
Sur la partie morale, ouais manifestement ça a été difficile et des gens se sont mal comportés. Afin d'éviter de retomber dans un environnement de travail semblable, il faut juger un tas de paramètres qu'on n'aborde quasiment jamais en entretien d'embauche, du moins on ne les aborde pas directement. -les élus connaissent-ils quelque chose à la jeunesse? à l'éducation populaire? à l'animation? -la commune sait-elle gérer une équipe d'animation? -est-ce que je remplace quelqu'un qui est en arrêt longue durée? Alors pourquoi ces questions? Un élu débile, c'est l'assurance de décisions contradictoires et difficiles à assumer sur le terrain. Pour bosser avec des gens comme ça, il faut avoir le moral sans se forcer, il faut être sûr de soi sans écraser les autres, et une bonne capacité à résoudre les tensions de manière intelligente. De manière générale, si tu entends parler de l'élu lors de l'entretien d'embauche, tu sauras illico si c'est en bien ou en mal. Une commune qui sait gérer une équipe d'animation c'est rare. Les chefs de service ne connaissent pas les conditions de travail (difficultés à prendre des pauses, partage des missions entre les agents, nécessité d'être équitable et d'avoir les mêmes exigences pour chacun, pénibilité toute particulière du travail, sollicitations constantes...). Lors de l'entretien, si tu apprends que les animateurs ont des pauses, qu'ils sont bien considérés, qu'ils ont une salle pour eux, des temps de préparation payés, etc. ce sont des indices montrant qu'un soin particulier est apporté à la gestion de l'équipe. Si dans un service il y a des gens qui sont fréquemment en arrêt, il y a 90% de chances pour que ce soit à cause des conditions de travail. Personne n'est immunisé, j'ai cotoyé des gens remarquables et appréciés de tous qui, pourtant, n'en pouvaient plus au bout d'un an (alors qu'ils étaient félicités toutes les semaines par les parents, les enfants, les élus, les collègues, les supérieurs hiérarchiques...). Donc méfiance : arrêts "maladie" fréquents : c'est le signe d'un service animation mal géré, ils sont à fuir. Le burn out ou même de simples difficultés relationnelles, c'est beaucoup plus insupportable que le chômage. Pour le reste, vu ce que tu expliquais, dis-toi juste que tu vaux mieux qu'un directeur qui ne sait pas parler poliment à ses employés. De toute façon un directeur qui dégage de mauvaises ondes, tu peux être sûr qu'il en reçoit un paquet lui aussi. Quand on aime son boulot on n'envoie pas paître tout le monde. -
Imaginons que cette personne soit réelle, et que d'autres personnes de 14-15 ans comme elle étaient réelles aussi : ils sont jeunes, ils disent qu'ils ont raison parce qu'ils sont jeunes et qu'ils connaissent mieux la vie des jeunes que ceux qui ne sont pas jeunes. C'est bête, à 14 ans on connait probablement deux fois moins de choses qu'à 28 ans.
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Il n'y a pas que dans l'éducation populaire, la post-modernité c'est décrit dans un tas de domaines. Rien que sur le présent forum, il y a 10 ans, ça causait idéologie dans la moitié des sujets, il me semble que les questions "comment faire de la pâte à sel" étaient bien plus minoritaires.
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Boah, Noel, ok il faut insister quand on croit en un truc, mais là... enfin on va où? Le souci c'est pas la boum elle-même c'est ce qui s'y passe, comment les adultes la préparent, la mettent en place. Y'a aucun souci pour changer de nom ou pour faire remarquer aux uns et aux autres qu'un contenu est déplacé pour des enfants en fonction de l'âge. Mais de tous temps une langue évolue... Si à une réunion tu interdis ce que tes animateurs nomment "boum" sans connaitre le contenu, tu passes peut-être à côté d'une fête de jour en extérieur avec de la musique indienne et un match de foot avec les handicapés du centre d'à côté. De la même façon si tu baisses ta garde parce que tes animateurs n'utilisent pas le mot "boum" tu peux parfaitement te retrouver avec une animation malsaine. J'ai déjà vu des animateurs se bizuter, ils n'y voyaient rien de mal, puisqu'eux n'appelaient pas ça "bizutage" ils donnaient un autre nom... Fin bon tout ça c'est pas vraiment le fond du sujet... j'ai la même impression de "coup de vieux" aussi parfois. Ceci dit j'ai aussi une impression de dégénérescence de l'éducation populaire, c'est l'ère post-moderne de l'éducation populaire. On anime pour passer le temps, les grandes visions associatives se perdent, les personnages héroïques de l'animation s'oublient...
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Voui je me doutais un peu. Mais je pose la question en sachant cela, j'ai justement envie d'avoir les différentes versions. Je demande aussi par politesse pour ne pas aborder directement la question peut-être plus gênante "à quoi ça sert". Je suppose que ceux qui viennent nous demander de l'aide ne savent justement pas trop où ils vont avec ce procédé... ainsi répondre à la question leur permettra à eux aussi d'avancer.
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Donc une histoire qui progresse de jour en jour? Ou une histoire qui progresse uniquement lors des grands jeux? En fait c'est un grand jeu par semaine, et donc tous les grands jeux ont le même thème? Et en fait ça sert à quoi?
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Et question annexe, le fil rouge, en quoi ça consiste pour vous? J'veux dire que je ne parviens pas trop à comprendre ce que c'est ni pourquoi vous le faites...
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Oui oui, ok, mais il y a sûrement un objectif. Je veux dire que des grands jeux on en fait depuis 30 ans sans avoir besoin qu'ils aient le même sujet, et ça marche bien quand on s'organise, quand on s'adapte à son public, etc. Si tu veux un exemple : il y a des responsables associatifs qui veulent beaucoup de grands jeux et d'histoires imaginaires pour les enfants et pour vendre ça aux parents, ils veulent une formule publicitaire sur tous les documents de communication. Par exemple les publicités diraient : "Des vacances mystérieuses avec Tournicoti le farfadet" ; et ainsi le responsable associatif demande à l'équipe de créer au minimum 2 grands jeux par semaine sur ce thème... Or cette histoire des fils rouges, c'est récent, et je ne comprends pas à quoi ça sert... vu que ça prend la tête à tout le monde (équipes, enfants...) il n'y a que la publicité qui se trouve améliorée... Mais bon ben ouais ben... je... enfin je viens d'être surpris par un autre sujet sur les fils rouges. En formation on devrait vous apprendre ça, deux ou trois modèles de grands jeux à adapter. Le principe d'un grand jeu, c'est le scénario. Il suit une histoire. Les "jeux" ordinaires peuvent durer longtemps mais ils sont connus de tous, sur un principe où du début à la fin tout le monde fait la même chose (poule renard vipère, sagamore, 1 2 3 soleil...) Dans un grand jeu tu inventes une histoire, c'est ça qui va motiver les enfants et c'est aussi ce qui fait que le début du jeu, le milieu et la fin ne se déroulent pas de la même façon. C'est aussi ça qui fait que, à mon sens, c'est héroïque de vouloir obstinément que les 90 enfants de 3 à 12 ans d'un centre participent tous à un même jeu... à chaque fois on part avec le handicap maximal en faisant ça... Il faut ensuite pointer ton "cahier des charges" : nombre d'enfants, âge, moyens (équipe, matériel, locaux, disponibilités, météo, durée souhaitée, temps de préparation envisagé...) Enfin tu peux éventuellement proposer un type de jeu (jeu de l'oie, jeu de piste, jeu d'orientation, chasse au trésor, rallye photo). Et après il faut se lâcher. Normalement quand on bosse bien on a tellement d'idées qu'on commence par tout lister, et ensuite la partie la plus sympa consiste à assembler toutes les idées en un même jeu (souvent d'ailleurs, c'est l'histoire qui permet de faire le lien entre tous les éléments) (et du coup il ne faut pas hésiter à mettre une histoire délirante, si le jeu est bien préparé on sait que les enfants vont s'éclater, on peut proposer une histoire complètement bizarre, ça ne les gênera pas, au contraire). Et comment avoir des idées? Ben faut se renseigner sur le net. Tu as deux thèmes, bon ben voilà, le cinéma et les jeux olympiques, ça doit être des centaines et des centaines de pages web sur chaque sujet... plus tu en liras et plus tu auras d'idées qui pourront germer. Ensuite la créativité ça ne se décrète pas ; pour créer il y a aussi des méthodes, par exemple combiner des thèmes. Tu pars sur le thème des JO, mais pourquoi faire JO seulement? Pourquoi pas faire des JO "nature" ou des JO "préhistoriques", etc?
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Secret story??! Mais... c'était ta première colo? Enfin j'veux dire, qu'est-ce que tu en as pensé, d'utiliser secret story? En fait c'est déroutant, parce que l'animation c'est une filière culturelle à la base, c'est Malraux, c'est l'éducation du peuple par le peuple dans l'objectif de favoriser le partage des expériences ; l'objectif fondamental c'est de permettre au peuple de s'affranchir du système... Du coup il faut en profiter, ne pas tomber dans le caniveau culturel et la misère intellectuelle. On le sait bien que ça fait cool de dénigrer les intellos, mais y'a un moment faut commencer à regarder où ça nous mène : si on continue à mépriser la culture et l'intelligence, ça veut dire que concrètement on encourage la stupidité à grande échelle. Enfin bon, faut pas s'en faire, tu vas trouver une bonne idée, un truc qui plaira, qui permettra aux enfants de passer de bonnes vacances, etc. Tout d'abord, quel est le principe de ce "fil rouge"? On dirait que c'est différent de celui qui est abordé dans l'autre sujet.
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lol En fait à lire comme ça, le "fil rouge" on a l'impression d'un gros truc bien ficelé, mais en fait non, c'est juste une contrainte vraiment bizarre qui consiste à faire plusieurs grands jeux sur le même thème... Je trouve ça bizarre... à quoi ça sert en fait? Enfin quel est l'objectif d'un fonctionnement comme ça? Ça serait utile de savoir, ça permettrait de mieux répondre à la question que tu te poses.
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Ah donc en fait, vous allez faire plusieurs grands jeux, et ils seront tous reliés par la même histoire, c'est ça? Il y en aura combien par semaine?
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Une histoire, mais c'est genre vous allez inventer une histoire qui se déroule sur plusieurs semaines, les enfants vont y croire et ça va les faire participer à des activités ou pas? Comme une enquête sur plusieurs lieux, où ils rencontreront des personnages, où ils obtiendront des indices... dans la presse, sur le web, tout ça? Ou alors vous inventez une petite histoire imaginaire qui va relier vos activités? C'est à dire vous remplissez un programme d'activités et ensuite vous inventez une petite histoire comme un personnage qui va d'une activité à l'autre?
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Ben oui, souvent les animateurs viennent ici poser des questions quand ils n'ont pas osé les poser en réunion... mais bon on peut pas répondre à des choses qui concernent le séjour de quelqu'un d'autre. Il faut oser demander au directeur, à ce sujet s'il vous a laissé une adresse e-mail, il faut s'en servir. C'est quoi un "fil conducteur"?
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Là où je suis d'accord avec toi, c'est que le sens qui est derrière cette forme de recrutement est bien flou. En particulier lorsque les missions des animateurs sont mal formulées et lorsqu'elles sont mal évaluées par la suite. Du coup on se retrouve avec des recrutements discriminatoires. Il n'est pas rare d'entendre lors d'un entretien d'embauche qu'il y a des postes "réservé aux animatrices" (AS... on en a déjà parlé) et des compétences typiquement attendues de la part des animateurs (sport, autorité). C'est débile car un animateur peut être un bon AS, il peut être doué en ateliers de bricolage et activités créatives, une animatrice est capable de gérer un groupe et de proposer des activités sportives. Voilà pourquoi on doit recruter selon des compétences et pas selon les apparences. Moi je peux t'expliquer pourquoi je fais attention à la mixité dans l'équipe quand je recrute : -pour qu'il n'y ait pas un(e) anim isolé. On touche à des questions éthiques, voire philosophiques... -pour qu'au détour d'un jour de congé un jeune ne se retrouve pas coincé avec le seul animateur ou la seule animatrice qu'il peut pas saquer
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L'éducation nationale et l'éducation spécialisée aussi ont des fondements sociaux. Et pour eux, il est possible d'être à la fois salarié, "d'avoir une vocation", de baigner dans un environnement idéologisé, et de bien faire leur travail, malgré une productivité nulle et un financement qui fonctionne sur le principe général du mécénat. Alors pourquoi pas l'animation? ... non je ne suis pas d'accord pour résumer ça à une bataille entre le valeureux engagement social d'une part et les méchants capitalistes consuméristes d'autre part. Cette loi est causée par le droit européen, excuse du peu, qui lui aussi a une vocation sociétale, celle de protéger les salariés. (entre parenthèses, je ne comprends toujours pas pourquoi tu parles de "salaire" et non "d'indemnité" au sujet des animateurs en CEE). À notre amie journaliste, là se trouve le carrefour technique entre ceux qui souhaitent que l'animation ne soit pas considérée comme un travail, et qu'elle ne soit ainsi pas concernée par le droit européen, et ceux qui souhaitent que l'animation soit considérée comme un travail avec les mêmes droits que les autres.
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Avoir ses repos compensateurs en dehors de la colo : -du point de vue législatif c'est indigne, on n'organise pas un repos "journalier" pour qu'il soit pris une semaine plus tard -du point de vue des 80 jours maximum, ça veut dire qu'il y en a qui vont se retrouver avec 48 jours d'animation et qui auront déjà atteint leur limite de 80 jours? -en été, le "repos sous contrat" de juillet sera pris en août, et ceux qui enchainent les deux mois... ne se reposeront pas.
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J'ai dit que je me suis reconnu dans des gages, nuance. Et je ne suis pas spécialement en colère, pas du tout même. Un peu las de voir des gens défendre le droit qu'on se moque des enfants ou qu'on les vexe "parce que la vie est dure un point c'est tout" mais... j'ai toujours envie de répondre, pour le moment. Quant au reste du message il est très caricatural ("tout est question d'ambiance" "il faut savoir sourire" "c'est à l'animateur de gérer"), je ne suis pas d'accord avec cette façon de présenter et j'ai déjà expliqué de nombreuses fois pourquoi. Je suis intrigué par l'idée que tous les enfants font des gages et pas seulement un seul. En admettant que Morgane soit dans le malentendu de la première page (selon lequel un gage serait forcément humiliant par principe) ça voudrait dire qu'il y a une justice dans le fait que la "cible" ne sera pas un seul enfant mais qu'ils le seront tous. Ça ne serait peut-être pas plus mal qu'aucun ne soit une cible.
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Il n'y a pas d'opposants aux gages. C'est la lecture simpliste du message excessif de Tonia au début du sujet qui laisse certains penser ça. Non ce qui rebute, c'est le manque d'empathie très évident de nombreux intervenants. Ce manque d'empathie se retrouve bien évidemment dans les équipes. On accuse ceux qui "en font trop" d'être "des chochottes" ou d'être "en sucre", et on dit que pour être à l'aise en société "il faut se forcer" pour "ne pas rester coincé". C'est faux, ça n'aide personne. Les gages sont un sujet annexe mais c'est une façon de parler de violence morale. D'accord avoir un objectif commun, c'est intéressant pour souder un groupe. Maintenant on peut se questionner sur tout ce qu'il y a autour. Qui constitue les équipes? Est-ce que ça marche toujours? Et quand il y a (et il y en aura) un bouc émissaire qui sera identifié comme le maillon faible du groupe, comment réagir? Et pourquoi vouloir absolument faire sortir les introvertis de leur apparente coquille? Etre comme ça c'est peut-être aussi un choix, non? Et sortir de sa coquille, il me semble que c'est plus facile avec une personne qu'avec 20. Je ne suis pas certain qu'un objectif commun pour l'équipe signifie qu'il n'y aura forcément aucune moquerie. Je crois que l'équipe de foot de France nous l'a bien montré en 2010! ... Ben c'est pas vraiment qu'il n'y a pas d'intérêt, mais bon c'est tellement à côté de la plaque... Ok y'a des jeux de société comme ça où on peut rire et faire de bons gags en série, c'est très bien, très drôle, fédérateur dans un groupe, ça permet à chacun d'essayer de se la jouer un peu, etc. avec un adulte qui gère biensûr. Là franchement, mettre des enfants en défi devant les autres et dire que c'est pour faire travailler leur imagination, c'est comme les jeter dans une piscine avec du plomb et prétendre que ça leur apprendra à nager.
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Attends je me relis... Hum non je vois pas, cette fois, pourquoi tu dénigres encore mon message. J'ai bien parlé des boums, j'ai suivi les questionnements que tu as posés, j'ai même proposé des alternatives et des façons de répondre aux préconçus sur les boums. Je ne m'attendais pas à ce que tu me dises d'aller jouer ailleurs. Je fais ce que je peux hein...
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Ouais, ben Noel, tu vois, moi non plus, je ne savais pas ce que c'était qu'une boum... (je pensais la même chose que filleanormale d'ailleurs, à savoir que dans l'imaginaire des ados, la boum ça représenterait plutôt le truc pour enfants, et que chez les ados on parlerait plus de teuf) Cela dit, à tout focaliser sur le mot, je trouve que l'excès est aussi étrange que celui qui consiste à mettre des jeux musicaux en extérieur à 15h derrière l'appellation "boum" : si on interdit une activité parce que les animateurs appellent ça "une boum", et que d'un autre côté on autorise ce qui ne s'appelle pas "boum" (mais qui contiendra quand même une pédagogie plus que douteuse) on se plante aussi. Je ne crois pas avoir rencontré beaucoup de gens (adultes ou enfants) qui s'attendaient, lorsqu'on parlait de "boum", à un truc obscur chemise ouverte chaine en or qui brille, musique à fond. Maintenant je te dirais bien que c'est mon jugement a posteriori qui fait que je regroupe tout ce qui est un peu festif et musical sous le terme de boum, mais... ça ne va sûrement pas m'aider ici... Non mais par contre avec les enfants on alterne entre plusieurs registres, parfois on fait les choses, et parfois on fait semblant. Dans une fête pour enfants, déjà on fait semblant, et en plus on filtre parce qu'il y a une bonne quantité de trucs qui sont pédagogiquement malsains. Pour les clichés sexuels de toute façon ça dépendra toujours de l'équipe qui peut, ou pas, se questionner deux minutes sur le contenu de sa boum, ou de sa fête. On commence pas par se demander "quand-est-ce qu'on place la boum" mais "qu'est-ce qu'on organise comme animation pour marquer la fin du séjour, et qu'est-ce qu'on met dedans". C'est d'ailleurs comme ça qu'on bloque les boums nazebroques en réunion. Bon si on veut vraiment s'opposer à toute l'équipe faut avoir un peu de personnalité, surtout si on n'a pas le directeur de son côté... Il faut envoyer des vannes contre ceux qui ne proposent rien de plus que de la musique. Ils vont faire quoi les enfants? Ils savent pas danser, ils ne connaissent pas les chansons à la mode, ils peuvent pas se concentrer plus de 30 minutes... ça va être un beau bordel cette "activité". Surtout si les animateurs s'en servent pour se draguer entre eux... Maintenant si on veut rester dans le festif, on peut par exemple proposer une fête à thême. Ça va être un moment exceptionnel parce qu'on invite les parents, par exemple, ou parce qu'il y aura une représentation, ou quelque chose qu'il n'y a jamais eu pendant le séjour. Ce soir fête de la mer, avec en invitée dame nature, et en clou de la soirée une histoire présentée en ombres chinoises, histoire qui rappellera les meilleurs moments du séjour. Ou alors en ALSH, un goûter tropical : dans la journée on prépare le gâteau exotique qu'on offira aux parents, les boissons exotiques, on met une musique de la jungle en ambiance, ou mieux, on maquille une pièce en jungle et on crée la bande-son adéquate. Et dans la jungle on met des photos de la semaine, ou du mois.
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Ah ouais ok toi tu passes directement à la question suivante. Pourquoi supprimer les boums, on n'y répondra donc jamais? Peut-être parce que ça va de soi?