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Tout ce qui a été posté par jean
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Non c'est pas que tu ramènes à tes thèses. C'est que tu me fais dire ce que je n'ai pas dit. Moi je te disais que je m'intéressais déjà au problème, que selon moi c'était une question de personnalité des animateurs et animatrices, et en aucun cas une question de label de l'animation tel que "boum" ou autre. Toi tu fais table rase pour relancer le sujet. Eh bien soit, j'ai attendu plusieurs jours pour répondre histoire qu'on ne vienne pas m'accuser de pourrir le sujet, et puis j'ai précisé que ça ne sert à rien que je réponde si tu réinterprètes tout par la suite. Tu te positionnes tellement haut que tu arrives à écrire que ma propre vision de mon travail à moi n'est qu'un mensonge. En plus de ça il y a un côté ridicule. J'avais passé plusieurs messages à argumenter sur la personnalité des animateurs et le nom de l'animation, je n'ai jamais eu aucune contradiction logique sur ces sujets... Mais à l'époque, lorsqu'on avait dit que "oui chez les cons ça existe probablement" tu avais ce sourire d'inquisiteur au coin de la bouche : "ah ça y est, vous commencez à avouer votre hérésie". Je n'ai jamais nié l'existence des cons contrairement à ce que tu semblais vouloir révéler. Et voilà qu'aujourd'hui tu viens réévaluer ta propre réinterprétation en lui donnant un statut de vérité incontestable : «on était allé jusqu' à raconter que les boums qui se font dans nos séjours n'étaient pas vraiment des boums mais des sortes de veillées de jeux» Je te rappelle que c'est toi qui interprètes mon message comme ça, pas tout le monde, et que tu te trompes. Moi j'ai soutenu qu'il est possible d'appeler "boum" une veillée dans laquelle tu as une ambiance festive, de la musique, des jeux, sans pour autant aller vers la vulgarité, la grossièreté, la drague, le superficiel, le sexisme, la sexualisation etc. Et je crois l'avoir dit : il est aussi parfaitement possible de faire une veillée "contes" parfaitement misogyne, une animation "nœuds marins" totalement abjecte et sexiste, une veillée... je sais pas moi... une veillée "lecture au coin bibliothèque" vraiment grossière et vulgaire. Les contes sont d'ailleurs facilement miso. Les héros en sont très généralement de jeunes garçons qui sauvent assez majoritairement des jeunes femmes. De ce point de vue, il semblerait que l'industrie du jeu vidéo soit en avance, puisque nombre de personnages jouables sont maintenant des femmes... Et les noeuds marins, selon les mots qu'on emploie on est plus ou moins sexiste : "bricolage" c'est le mot pour les garçons, c'est avec un marteau, des clous, et en étant assez approximatif, et "activité manuelle" c'est plutôt pour les filles, avec des dentelles, de la finesse et de la dextérité, et un brin de poésie. Et je pourrais t'en faire pendant des heures comme ça. Par exemple il paraît que j'ai une écriture féminine. Et puis j'aime l'animation, ce qui fait déjà de moi un homme "sensible" voire pas assez viril pour certains parents... ou même certaines collègues (il va de soi que je ne suis pas d'accord... mais en même temps je subis aussi) On recrute un mec? ah on va le mettre animateur chez "les grands" pourquoi? "pour l'autorité" et pour quelle autorité? l'autorité violente, celle qui est arbitraire et imposée par la force. Et pourquoi? parce qu'on est persuadé que c'est ça qu'il faut (première erreur) et parce qu'on est persuadé que les femmes en sont incapables (deuxième erreur). Dans tout le secteur de l'animation au niveau exécutif (sur le terrain) on place des "animatrices douces" et des "animateurs forts". On se trompe parfois hein, il est bien évident qu'il y a des animateurs sensibles, créatifs, doux, et qu'il y a des animatrices fortes, commandeuses, implacables. Cependant, on recrute essentiellement des femmes comme assistantes sanitaires, on a peur que ce soient surtout les hommes qui soient violents avec les enfants. On sait que c'est faux, on sait que c'est immoral et illégal de faire de la discrimination sexuelle à l'embauche (au moins sur ces questions-là) mais on le fait quand même parce que soi disant la société serait en retard et il faudrait rassurer les parents. Parlons des programmes d'activités : Plus de filles dans un groupe? On parie qu'il y aura plus d'animations à tendance créative ou manuelle? Plus de garçons? On parie que les animateurs iront naturellement vers des activités sportives ou salissantes? La façon de se comporter avec les enfants, bon ben ça c'est tellement vaste que c'est difficile à décrire, trop général. On n'attend pas la même chose d'un garçon et d'une fille. Ben on ne s'adresse pas de la même façon à l'un et à l'autre. Là où on va être surpris qu'un garçon refuse d'aller jouer sur un terrain salissant dehors, on va plutôt mettre en garde une fille car elle pourrait se salir. Et ainsi de suite. On lâche des remarques, des mots, tantôt volontaires, tantôt inconscients, qui vont dans le sens d'une différenciation de genre accrue. J'ai l'impression que de la part des parents, on considère aujourd'hui des critères de réussite différents d'il y a 60 ans. Le mérite, le travail, l'intelligence, la subtilité, la science, étaient des valeurs fondatrices. Aujourd'hui, tout ça est bien loin. Il me semble que d'autres valeurs prennent le dessus : la réussite (même si elle passe par le fait de profiter des autres), la popularité, l'étendue du réseau social. Les éditeurs de magazines pour la jeunesse ne sont pas en reste. Romain Ronzeau, blogueur BD bien connu, racontait il y a quelques années ses mésaventures avec un éditeur qui lui refusait un projet parce que ses adolescentes n'avaient pas assez de formes. Ce genre d'éditeur, c'est ceux qui produisent les magazines auxquels s'abonnent parfois les accueils de loisirs... Et ne parlons pas des mangas... attention je suis pour, mais ça se lit avec les parents pas loin quoi. Dans les premiers tomes de naruto on peut découvrir des relations équivoques entre des jeunes garçons, ou encore entre un jeune garçon et un assassin (maître/esclave, amour ambigu, refoulé, etc. la palette est très large et pas forcément compréhensible par des enfants français de 6 ans). Sur les questions culturelles on pourrait en dire beaucoup. Le foot... parfois on jette tout à la poubelle, moi personnellement je différencie largement les deux équipes espagnoles les plus populaires car elles n'ont pas du tout la même philosophie de jeu. Les enfants s'y intéressent, certains sont passionnés, il serait dommage de fermer les yeux en bloc alors qu'il y a de très très bonnes valeurs défendues par des équipes comme l'intelligence, l'esprit d'équipe, la réussite de groupe, et de très mauvaises valeurs comme la brutalité, la menace, l'héroïsme individuel. Le fond du fond de l'hypersexualisation des images médiatiques ça doit être les clips de la musique de variété parce qu'ils sont saturés d'images remplies de sous-entendus. Et nous en tant qu'animateurs... est-ce qu'on dit aux enfants qu'on aime LMFAO?
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D'abord, quand tu réinventes mes messages, ne mets pas de guillemets, parce que tout ce que tu as écrit est faux. Mets les citations exactes, ou alors sois un peu plus honnête. Ensuite je suis ici pour comprendre, pas pour me faire traiter de pécore. Toi qui es plus malin que tout le monde tu devrais expliquer un peu au lieu de distribuer les mauvais points. L'antipathie ça n'a jamais rendu personne plus savant.
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Ça colle à tes conceptions parce que tu réinterprètes les messages pour leur faire dire ce qu'ils ne disaient pas. Honnêtement, c'est pas très honnête.
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Ah ouais! Genre le mec c'est un inconnu, mais manifestement il en a gros. Je t'ai regardé de travers un jour dans la rue ou quoi? Faut le dire si vous voulez du message court avec des raccourcis fallacieux. Ne croyez pas peter, car si je faisais vraiment un amalgame, il aurait vite fait de me l'expliquer pour me sortir de la confusion et ainsi rallier un interlocuteur de plus à sa cause. Quant à Ninto, il n'aime visiblement pas causer avec quelqu'un qui ne rentre pas dans ses petites cases bien formatées. Désolé les amis mais j'en ai rien à taper du CEE moi, y'a pas besoin de ça pour que les enfants passent de bonnes vacances, même les pauvres. Ce que je crois là-dessus et je l'ai déjà dit c'est que tout travail, même culturel ou éducatif, mérite un salaire. Ce que j'ai ajouté, c'est moqueur mais c'est sincère, c'est que si c'est vraiment une question de vocation il ne faut pas hésiter une seule seconde à mettre le CEE à 0€ par jour. Au moins là vous saurez pourquoi y'a des pauvres.
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Et au détriment des vacances, ah non mais oui, ça oui, c'est clair qu'avec des animateurs reposés, les enfants vont passer des vacances carrément horribles, moi j'vous le dis! En faisant le tour du forum deux minutes, on se rend compte qu'il y a pas mal d'animateurs qui manquent de maturité affective et qui feraient subir quasiment n'importe quoi aux enfants. J'en ai vu assez dans ma courte vie d'animateur, il y a quelques jours encore un gosse m'expliquait qu'un parent lui tapait dessus... Et tu voudrais me faire croire que dans les colos le truc grave c'est que les enfants auront deux référents au lieu d'un? Je ne sais même pas pourquoi j'essaye de me justifier... car ça fait déjà longtemps qu'il y a des organisateurs qui recrutent plus d'animateurs que le minimum réglementaire pour être plus à l'aise dans les séjours. Et ça fait longtemps qu'il y a des enfants qui disent bonne nuit à un anim le soir, et qui ne le voient pas avant 10h du mat le lendemain, et c'est pas pour ça que ça va mal. En revanche, dans une équipe de blaireaux, même avec des animateurs qui ne dorment que 4 heures, t'as toujours le cas d'un anim qui dit un truc et de son collègue qui passe après en disant le contraire ; t'as toujours le cas d'anims qui ont des comportements que les enfants ne comprennent pas ; t'as énormément de cas d'animateurs qui ne comprennent pas pourquoi tel enfant passe un mauvais séjour ou qui ne s'en rendent même pas compte...
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La réglementation n'occulte rien puisque le débat a lieu, il y a une tension il serait sain de la résoudre plutôt que de "repartir comme en 40" et faire comme si de rien n'était. Pensée magique? Tu es vraiment sûr de ce que tu avances là? Le droit français considère ça comme du volontariat, le droit européen considère ça comme du travail : diplôme, contrat, missions, horaires, contraintes, rémunération... Le directeur peut certainement se permettre d'avoir un ajoint, de le nommer responsable lorsqu'il prend ses congés. Il le peut puisque ça se fait déjà. Et cette litanie comme quoi les enfants vivraient mal le séjour s'ils voient un animateur au moment du coucher et une animatrice au moment du lever... Pfff... Y'a un moment aussi, il va falloir mettre de la bonne volonté. Les enfants ont rencontré tous les animateurs, vu les chambres, on leur a expliqué que l'anim du soir c'est pas le même que l'anim du lendemain, bon ben c'est bon il n'y a rien de choquant, faut pas exagérer. L'équipe est la même, les adultes ont le comportement attendu ; il y en a un qui dort et l'autre qui est levé tôt. Et puis non mais c'est quoi soudainement cette histoire du même animateur au lever qu'au coucher?! Le truc ultra-consensuel sur les forums d'animation, c'est le lever progressif des enfants. Rien que dans ces conditions il est impossible que tous les animateurs soient à des chambres, il y en a forcément au réfectoire, et il y a donc forcément des enfants qui se lèveront certains jours sans voir leur animateur référent. Ça n'a jamais choqué personne jusqu'à maintenant. En plus de ça c'est le genre de fonctionnement qui connait toujours une certaine souplesse, où par exemple le lever peut être organisé différemment le premier jour et les autres jours. Maintenant si on arrivait à un fonctionnement (imaginaire) où il y aurait une équipe du matin et une équipe du soir, il y aurait obligatoirement des aménagements, en particulier pour les enfants très jeunes dans les premiers jours du séjour. Onze heures de repos c'est plus long que la nuit des enfants, moi ça me choquerait pas que l'animateur qui "se couche tôt" et qui fait le lever vienne dire bonne nuit aux enfants au moment du coucher, même s'il est déjà sensé être en repos. De toute façon il y a 9 chances sur 10 pour que l'animateur fasse ça sans qu'on ait besoin de lui demander. ... l'inspection du travail pour des contrats bénévoles? voilà bien le point de tension. Je ne suis pas sûr que ce soit leur mission en effet... Mais on peut aussi dire qu'avec un peu de bonne volonté...
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Houlah... Tu n'es pas synthétique, tu as fait un résumé de tes interprétations grossières. Je suppose que c'est volontaire et si tel est le cas c'est juste de l'impolitesse. Ton résumé sur la précarité de l'emploi fait disparaître ce dont je parlais. Je suggère des bénévoles non indemnisés pour accentuer la séparation entre l'engagement bénévole pour une action éducative et le fait d'être employé comme personnel éducatif, que ce soit par une association, une municipalité ou une entreprise. Je t'ai déjà écrit pourquoi mais on dirait que tu as zappé. Tu as inventé que je refuserais de voir du militantisme dans l'animation salariée. Pour ce qui est du volontariat dans l'animation salariée, ça me semble évident qu'en l'état actuel des choses, c'est un principe néfaste pour le secteur de l'animation. Déjà pour une question d'équité entre salariés, puisque sur le terrain actuellement il y a de grosses disparités entre des animateurs payés le smic donc qui montent à 90 euros par jour et leurs collègues qui sont payés à 40 euros par jour pour le même travail. Ils ont aussi des différences de droits (pauses, temps de préparation...) Ça n'est pas toujours dû directement à l'utilisation du CEE, encore que des mairies en utilisent, mais c'est malgré tout une conséquence. Sur quoi les conseils se sont-ils basés pour fixer l'indemnité journalière forfaitaire? Sur les colos et sur les autres mairies. En ce qui concerne l'opposition entre vocation et professionnalisation, c'est toi qui inventes. ?? Non mais tu te prends pour un jedi ou quoi... à faire des passes avec les mains comme ça... Les mindtricks ne marchent pas sur moi! Tu divagues complètement, je ne vois pas pourquoi tu cherches à interpréter ce que j'ai dit, c'était assez clair. J'ignore totalement si c'est possible ou pas pour les associations et les mairies ou les entreprises, et je m'en désintéresse pas mal puisque là n'est pas du tout la question. La question est un choix politique de répartition des fonds au moment de constituer les budgets. Les associations ont beaucoup souffert de la politique budgétaire du gouvernement Sarkozy parce qu'il s'agit de choix qui sont fait pour stresser les associations. Le financement au projet, le défaut de paiement des subventions, ce sont des choix à l'image de Sarkozy, des choix statistiques. Le gouvernement s'en fout complètement des enfants pauvres, mais le gouvernement lit les chiffres sur la sécurité, tant la sécurité des citadins que celle des enfants dans les colos, tout est centré là-dessus et absolument pas sur le travail éducatif. Pour en revenir à la question des financement, je n'ai pas de conviction, arrête de me faire dire des choses que je n'ai pas dites. Ce genre de procédé est très impoli et ça pourrit les débats très facilement. Je ne souhaite pas la disparition des colos, je ne suis pas non plus le débile mental que tu décris qui s'imaginerait que des directeurs associatifs gardent tout l'argent qu'ils ont dans des coffres au lieu de payer décemment des animateurs. Je n'ai pas spécialement de conviction à ce sujet, par contre j'émets des propositions et des postulats car je préfère croire en la possibilité d'une meilleure répartition budgétaire plutôt que laisser la fatalité l'emporter en disant que de toute façon on va couler les associations et que ça ne marchera jamais. Du reste je trouve que mon idée de ne pas indemniser les animateurs est plutôt bonne puisqu'elle permet des économies très sérieuses ; de plus elle joue sur l'hypocrisie des employeurs qui vantent le "tout vocation". Je n'ai pas compris. Admettons qu'intuitivement on aie compris ta phrase... du moins on a compris que ça parle de multiplication des intervenants, etc. On dirait qu'il y a un consensus mou à ce sujet, ou alors une grande hypocrisie une fois de plus. Alors c'est pareil il faut voir les choses en détail, et d'un coup on se rend compte qu'il y a d'autres choses à prendre en considération. Déjà les enfants partent de chez eux sans leurs parents, c'est le principe, ça je suppose qu'on est d'accord là dessus. Il est courant que les équipes s'organisent pour éviter que les enfants passent tout le séjour avec le même adulte. S'il reste 13h de présence par jour aux adultes, cela permet par exemple, de façon simpliste, que chaque enfant ait un animateur référent matin+midi+après-midi, et un autre animateur référent midi+après-midi+soirée. Dire que ça va ruiner la sécurité affective des enfants, c'est un mensonge, si vous utilisez un tel argument face à des politiciens, vous allez vous faire laminer! Et puis la continuité des repères affectifs, c'est un ensemble de choses. Déjà il faut que les enfants soient tous pris correctement en considération, ce qui peut ne pas toujours être le cas, en particulier dans les séjours industriels, ceux qui accueillent un grand nombre d'enfants qui ont des équipes géantes... Ensuite il faut que les enfants aient des repères réguliers, repérables facilement, qu'ils parviennent à anticiper. Aussi même si on multiplie (par deux... on n'en met pas non plus 8 là où il y en avait un seul l'an dernier) le nombre d'adultes, à partir du moment où ces adultes sont facilement identifiables, où leur présence est régulière, où ils expliquent aux enfants qu'ils partent et à quel moment ils reviendront, etc. là encore on peut dire qu'il y a quand même peu de chance d'aboutir à la catastrophe pédagogique. De plus je crois que sur certains séjours, il y a des choses bien plus craignos pour la sécurité affective des enfants que d'avoir deux animateurs référents au lieu d'un seul. Et enfin il ne faut pas oublier de parler de la qualité du travail des adultes : adultes qui ont eux aussi besoin de se reposer, on sait tous les effets de la fatigue sur le moral et sur la disponibilité qu'on a pour les autres. Aussi on peut légitimement penser que des adultes mieux reposés seront plus sereins et plus attentifs aux enfants.
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J'ai une expérience variée. Mais je n'aime pas user de titres ni pour débattre ni pour qu'on m'identifie à un pôle quelconque. C'est ironique? Bon parce que si tu veux qu'on énumère tous les postes qui sont typiquement précaires ou mal considérés, d'une part j'en connais un rayon parce que je vis avec ces gens ; et d'autre part ça ne servirait qu'à dire qu'il ne faut pas être trop exigeant car il existe toujours pire ailleurs. Ouais non mais ça se discute tout ça. Peut-être que les communistes sont tous d'accord avec leurs litanies du fast food et de l'hotesse de caisse, n'empêche que je ne vois pas pourquoi on ne devrait pas débattre du salaire des animateurs. Il y a quelques années je les défendais, mais ma conviction aujourd'hui c'est que notre pays mélange complètement les animateurs vacataires, les saisonniers, les bénévoles, les volontaires, les "professionnels". Et je pense que c'est mauvais, et je pense que pour faire évoluer ça on peut par exemple redonner au métier d'animateur une correcte image sociale. Ce qui passe par le salaire, par la fin du mépris, par l'acceptation d'un métier technique qui demande de l'expérience, une bonne dose d'intelligence et de savoir vivre que beaucoup d'autres citoyens n'ont pas, etc. Le projet du bénévolat, ok s'il y a plein de gens qui veulent y aller à fond, moi j'ai rien contre, cependant je suggère qu'ils passent à un bénévolat sans indemnité : leur argument principal étant l'enrichissement moral, je trouverais ça normal. Non ce sont encore des généralités, c'est trop marqué idéologiquement comme discours. Pourquoi il n'y aurait que "les villes aisées" qui auraient des animateurs au smic? Je connais des villes dites riches (le genre de ville qui reçoit des distinctions sur leur dynamisme économique, qui grandissent vite, etc.) qui ont des animateurs vacataires en indemnité journalière ; et des petits bourgs ruraux pas riches du tout qui ont malgré tout des animateurs payés au smic. Y'a aussi des collectivités où tout se mélange, et où, hélas, une municipalité peut déléguer à une asso qui va embaucher un animateur "permanent" à 8h par semaine... que ces grandes assos viennent nous parler de "continuité pédagogique" tiens, je rirai bien. Le coup des ALSH, ça aussi, ça participe au discours que j'ai toujours connu sur le mépris des centres aérés, des CLSH, des ALSH. Dans ces centres il y a un travail remarquable qui est fait, par de très bons animateurs, avec une vraie continuité pédagogique et même éducative, celle du lien toute l'année avec les familles et les différents acteurs locaux. De plus les ALSH sont eux-mêmes organisateurs de séjours avec hébergement, y compris des ALSH faisant travailler des animateurs payés au smic (avec là aussi des accords locaux plus ou moins tacites sur les conditions de rémunération des nuitées). lol Ben j'ai créé deux associations, l'une à but éducatif et l'autre à but culturel. Rhô on n'est pas sur un forum de politique. C'est bon cette rhétorique tu vas quand même pas me faire un coup pareil! Ça fait dix ans que je défends ici les animations de qualité, les animateurs et animatrices de qualité, pour un travail intelligent, éducatif, et divertissant. Ce n'était pas de l'ironie quand je parlais d'animateurs totalement bénévoles. Si on veut être totalement en dehors de la logique de l'argent, il faut pas hésiter une seule seconde, puisque de nombreuses personnes parlent de ça comme d'un graal. Moi j'ai joué carte sur table, j'ai dit pourquoi je pensais qu'il était plus sain de payer et de considérer les gens convenablement. Je pensais avoir compris mais vu ce que tu dis là, je pense que je ne te comprends pas. S'il y a quelque chose que je ne connais pas, n'hésite pas à me l'enseigner si tu penses que c'est nécessaire au débat. Le docteur Kovacz disait : "il vaut mieux avoir l'air con une fois plutôt que le rester toute sa vie" Mais pourquoi s'embêter à indemniser des gens alors que vous vous plaignez de ne pas avoir d'argent? Pourquoi s'embêter à indemniser des animateurs alors que l'argent attire l'avare, tandis que le statut associatif seul suffit à attirer le bénévole qui a la passion du métier? Loin des réalités, elle l'est de fait, puisque son objectif est de modifier "la réalité". Moi je ne dirais pas qu'elle est sujette à controverse mais plutôt à des tergiversations purement techniques. C'est à dire que ce n'est pas le débat politique qui cause l'absence de contrôle de l'application de cette règle, c'est l'inexistence du système de contrôle et d'application. Il n'y a pas une nouvelle loi qui force 11 heures de repos, il y a eu par défaut l'application d'une loi déjà existante, et donc pas de décrêt d'application ad hoc, donc pas d'application de la règle tout court. C'est le statut quo. Un peu comme l'annexe 2 de la convention collective de l'animation finalement... L'inspection du travail ne contrôle pas les collectivités territoriales, elles en profitent largement.
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Je suis interpellé je me permets donc de répondre (de plus le sujet a été ouvert dans deux autres forums où je ne participe pas). Donc oui les associations profitent des animateurs c'est évident, et par imitation les mairies aussi. Ta logique économique est imparable et permettrait de sauver la france de la crise financière. Hé oui : il suffirait de baisser le smic à 2 euros de l'heure. Et après tout si des employés signent pour des contrats à 250 euros par mois, ce n'est pas de l'exploitation puisqu'ils "sont d'accord". Oh si les moyens manquent tant que ça, je me demande bien pourquoi les directeurs associatifs et responsables de structures restent salariés. C'est vrai, il pourraient être bénévoles, ainsi des familles encore plus pauvres pourraient partir en vacances. Et d'ailleurs j'ai déjà proposé cette idée : que les animateurs saisonniers des colos associatives soient totalement bénévoles. Passons le maximum à zéro euro par jour, selon votre logique on ne gardera ainsi que les animateurs qui sont vraiment motivés. Oui de l'état, des parents, des partenaires locaux, ou d'autres modes de financement (caf, comités d'entreprises, entreprises, collectivités territoriales, etc.) A partir du moment où on prend des décisions sur des centaines de milliards d'euros, on a la liberté de proposer un autre modèle économique pour les loisirs des jeunes. Non non, tu oublies quelque chose d'important : Il existe déjà des accueils de mineurs qui payent et traitent convenablement leurs animateurs tout en restant accessibles aux parents (dans le sens économique et dans le sens social). Pour ce qui est de l'élitisme, c'est un débat idéologique et politique complexe... Néanmoins, il faut pas non plus confondre les gens vertueux (l'élite) et les riches. Je ne sais pas trop ce que les éclaireurs viennent faire là, ni si tu as le droit de parler au nom de tous... Après, ben c'est ce que je disais plus haut, si tu fixes une indemnité maximum à 0 € par jour, tu reviens dans une vraie activité associative sociale, avec l'importance des statuts associatifs, de l'enthousiasme du président de l'association, et du projet éducatif.
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Pas spécialement. Je vais me répéter (ça va faire beaucoup de fois, désolé) : nous ne sommes pas dans un sujet ordinaire, mais dans une suite de commentaires comme dans les blogs. La plupart des gens qui arrivent ici ne cherchent pas un site sur l'animation mais des "gages" dans google. En général ils n'ont lu qu'un extrait du premier message de tonia avant d'écrire impulsivement un message stéréotypé. Cette page 24 donne un assez bon aperçu : vincs21 n'a pas lu les pages 2 à 22, il a interprété des messages greg a fait un message plus intelligent quoi que très stéréotypé finalement, et lui non plus n'est pas revenu didi fait le coup classique du "il faut savoir rigoler" kant lui c'est un combo récurrent, un argument d'autorité (ses études) il invente des choses qu'il n'a pas lues (une armée de clampaints... on doit être 4 à tout casser), et conteste l'existence des violences morales et enfin un "invité" vient dire que la liste du premier sujet est intéressante (alors que les demandes d'activités obtenant des réponses ne se terminent JAMAIS par des remerciements).
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Noël, j'ai déjà donné 23 pages d'explications, d'arguments, d'idées, et de déconnade. Il va de soi que la politesse voudrait que tu reviennes sur ce que tu viens d'écrire, et que la bienséance à laquelle tu fais si souvent appel te demande de prendre en compte le sujet dans lequel tu as décidé d'écrire.
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Oui, deux. 4 jours, soit 4 fois 2 heures, total de 8. Il faut aussi rappeler que le contrat d'engagement éducatif n'est pas un contrat de travail mais un contrat de bénévolat fixant un cadre légal (normalement pour le bénévolat il n'y a pas de cadre légal) et une indemnité journalière minimale. Il y a des horaires, un employeur, un contrat, un "salaire", des missions, des contraintes, des responsabilités, la nécessité d'un diplôme, ça ressemble beaucoup à du travail mais pour le moment ce n'est pas considéré comme tel par la loi et pôle emploi y perd son latin.
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Alors ça, je me doutais déjà que tu me voyais comme un imbécile, mais pas à ce point. N'importe quoi. Une culture n'est pas systématiquement reliée à une zone d'habitation. Recruter local permet d'avoir ensemble des enfants de culture différentes, parce que certains viennent de migrer et qu'ils sont très imprégnés de la culture de leur zone géographique d'origine, mais pas seulement. On se retrouve avec des riches et des pauvres, des jeunes et des vieux, des bourrins et des subtils, des grands et des petits, des propres et des sales, etc. Il y a un million de différences d'une famille à l'autre. Et des écrits sur les différences entre les hommes et les femmes dans les métiers de l'éducation il en existe aussi. Il y aurait (ce qui ne me surprend pas) de gros apriori sexistes, selon lesquels l'animation est un métier très déprécié, comme éboueur, comme balayeur, ou comme femme de ménage. Ça fait partie de ces métiers que très peu de gens ont envie de faire, à tel point que nos ministres actuels ont proposé il y a un an d'obliger les chômeurs à faire des travaux d'intérêt généraux comme par exemple "s'occuper d'enfants" (surveillant de cour de récré, de cantine)... Pour moi ça fait partie d'un tout, c'est aussi pour ça que je dis qu'il faut payer les animateurs, parce que leur donner un vrai salaire c'est considérer qu'ils font un vrai travail, c'est donner à la société le message que "ces gens ont des responsabilités importantes et un savoir faire qu'il faut préserver". C'est aussi pour ça que je suis pour les contrats longue durée, parce que je suis sûr que les gens qui ont de l'expérience sont meilleurs que ceux qui ont "fait deux colos l'an dernier". Et qui dit animateurs en poste de longue durée dit droit du travail comme pour tous les autres employés. Je pense même que cela permettrait aux employés d'être mieux considérés par leurs supérieurs hiérarchiques directs, ainsi d'obtenir plus de moyens, une écoute avec un meilleur discernement. Etc.
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Et donc je vais répondre "rapidement". Tout d'abord, il est bien normal que je sois modéré pour mes insultes car c'est pas bien, je regrette juste qu'il n'en soit pas de même vis à vis de ta condescendance (quoi que ça me semble aussi parfaitement normal). En ce qui concerne les pédophiles, j'ai déjà donné mon point de vue et je n'avais pas voulu le répéter pour ne pas être "celui qui parle tout le temps de pédophilie". Dans la vraie vie, celui qui parle tout le temps de pédophilie, on le soupçonne... Mais je vais répéter pour toi : je crois qu'on a tort de faire l'amalgame entre l'affectif pédophile (personne attirée par des enfants) et l'acte criminel (viol, maltraitances liées à la sexualité), d'ailleurs on utilise le même mot pour les deux. Ce qui pousse à croire que si quelqu'un semble trop aimer les enfants, c'est qu'il va les violer. Franchement ça ne tient pas debout... et pourtant c'est ce qui est à l'origine de cette lettre si douteuse qu'on a pu lire à la page précédente. Quant à demander ce qu'on fait, je suis surpris que toi non plus... tu ne proposes rien. Déjà par rapport à la lettre, je crois qu'une personne qui vient animer une colo dans l'intention de commettre un abus sur un enfant, c'est quelqu'un qui est barré dans sa tête et capable de tout, y compris d'avoir l'air normal ; en tout cas il/elle ne va pas se promener avec un t-shirt "i'm a child rapist". En cherchant qui correspond le plus au cliché du mec qui est un peu trop câlin avec les enfants, on risquerait de faire l'impasse sur la personne discrète qui attend tranquillement son heure... Dans le cas où il me semble qu'une relation entre un adulte et un enfant est un peu étrange, j'en parle à l'adulte concerné et j'en fais pas tout un plat, du moins au départ. Une animatrice qui appelle sans cesse "mon amoureux" un petit de 6 ans qui y croit dur comme fer, il suffit de la vanner un bon coup pour qu'elle se ressaisisse. Après une intervention comme ça c'est sûr, si l'animateur/trice persiste à avoir un positionnement douteux ("drague" entre adulte et enfants, discussions déplacées, gestes déplacés, insistance à voir toujours les mêmes enfants, relation exclusive...) alors il faut un entretien franc avec la direction et des objectifs facilement évaluables, sinon sanction. Ça pour moi ce n'est pas de la pédophilie. C'est plutôt le rôle pédagogique du directeur qui doit veiller à la sécurité (physique et morale) des enfants, et qui doit former ses animateurs. La relation entre adulte et enfant, c'est comme le reste, on peut faire des erreurs et il est possible de s'améliorer avec le temps. Ensuite, comment faire pour anticiper et ne pas se retrouver avec une équipe de pervers? Au recrutement je pense qu'on essaye tous de savoir ce qui motive une personne et ce qui la repousse, à mon avis c'est un bon point de départ. On sent si on s'entendra ou pas avec quelqu'un, si on arrivera à le gérer, quelle place il pourrait prendre dans l'équipe ; on sent également comment il apprécie le métier, s'il veut s'engager ou se la couler douce, etc. Aussi, et tu soulèves déjà la question, quelle pédagogie faut-il installer? Eh bien il faut déjà qu'il y ait un projet, ça limitera considérablement les errements et les animateurs désoeuvrés qui cherchent l'inspiration. Un projet qui réunit les gens, c'est l'assurance qu'ils sont là pour de bonnes motivations. Non tu n'es pas obligé de me considérer comme ça, je fais des blagues aussi, c'était pour la déconnade parce que je trouvais ça grossier comme courrier. J'ai eu à répondre une fois à cette question en effet, au téléphone, j'ai expliqué "c'est un animateur qui s'occupe d'elle, j'ai déjà travaillé avec lui et j'ai toute confiance en lui. Il connait votre fille car il était déjà présent lors de tel séjour auquel elle a participé." et après je lui ai parlé un peu de sa fille. Je ne me moque pas des parents, j'ai toujours de la considération, et je ne leurs mens pas non plus. Une chose est sûre je n'ai pas envie de me retrouver dans une situation à l'anglaise avec enquête administrative sur ma vie privée, etc. Une société du soupçon... brrr... Quoi qu'avec les errements passés de notre chère Ségolène R. on n'est pas forcément mieux. La lettre, c'est une grosse erreur de politique interne. Elle n'arrêtera pas les vrais criminels, mais elle participera d'une dérive vers la société du soupçon, ou plutôt dans l'enfoncement vers l'hyper-soupçon. De manière générale il me semble qu'il est très difficile de communiquer sur le sujet de la pédophilie car en parler c'est vouloir se mettre en avant sur ce sujet, et donc on a forcément l'air un peu suspect. En communication, souvent quand on dit les choses, c'est que ça ne va pas de soi. Dans l'émission de radio citée dans un autre sujet, au bout de quelques minutes sur le sujet des colos, un intervenant précise que les colos sont sûres et qu'il n'y a pas de pédophiles. Alors ça c'est de la com étrange. -les colos sont sûres, faut-il le préciser? admettons que les usagers sont suffisamment informés pour savoir que c'est la réalité... sur les plus candides d'entre eux cette déclaration pourra avoir l'effet inverse : si on le dit, on pourra donner l'impression d'avoir des choses à cacher. Pour inquiéter une personne il faut lui dire : "surtout ne t'inquiète pas"... -il n'y a pas de pédophile : la sûreté, avant d'être la question des pédophiles, c'est la question de l'hygiène, la sécurité des locaux, de la santé des enfants en général, de la qualité des transports, du sens des responsabilités de l'équipe -"pédophile" : dans le sens psy du terme... encore une fois en colo, on va tomber en majorité sur des gens qui sont venus là parce qu'ils ont souhaité travailler avec des enfants ; maintenant ça n'en fait pas des criminels du tout : donc en colo les adultes aiment les enfants, c'est leur travail (c'est plus complexe que ça mais bon...), et les crimes sexuels y sont quasiment absents, on observe d'ailleurs que statistiquement ils sont commis majoritairement par des membres de la famille proche de l'enfant ou de son entourage. Enfin côté projet, je prône le local : une équipe et des parents qui se connaissent, pour permettre une relation de confiance et un bon séjour pour les enfants. Des parents rassurés c'est des enfants sereins qui passent de bonnes vacances.
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Oh il me branche lui? "ta suggestion est intéressante et en vaut d'autres" Ah ouais... Dieu parle à la blatte... Je m'écrase...
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Eh bien tu devrais continuer les études encore quelques années... disons une petite dizaine, comme ça on sera tranquilles. Là il est question d'enfants, de violence morale, de l'existence des pressions, de l'impossibilité de refuser de participer à une animation. C'est facile de dire "qu'il suffit de refuser"... mais ça ne marche pas comme ça dans la réalité. Renseigne-toi par exemple sur Eric Debarbieux, tu tomberas de ton nuage en apprenant les résultat des travaux qu'il a coordonnés.
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Hum... *mode ironique* Les femmes devraient surveiller les mioches qui dorment tout en faisant le ménage et en repassant le linge. Les réunions, tâches intellectuelles, doivent être réservées aux hommes. Les hommes doivent avoir les postes de prestige, d'autorité : ils sont là pour commander, contrôler la stricte application des règles de vie. Les femmes, qui ont un tempérament plus doux, sont incapables de prendre des décisions et de se faire obéir. Mais leur nature attentive est éventuellement utile le soir pour faire dormir plus vite les pleurnichards. On peut aller boire plus tôt. ... Ah par contre petite remarque, il est entendu qu'un homme doit se faire respecter sans frapper, évidemment sans faire frapper un enfant par ses camarades (déjà vu, c'est pas ironique ça pour le coup) ; tout au plus l'homme doit-il s'imposer par le regard en étant toutefois très prudent, car oui, un homme qui regarde un enfant, ça n'est pas normal. Personnellement je suggère que le rôle des hommes dans l'animation soit essentiellement de chasser le gibier servi lors des repas. Éventuellement les plus efféminés d'entre eux pourront être moniteurs (de sport), à condition de se montrer très rudes, de beaucoup hurler et siffler, et de se tenir au minimum à 10m du moindre enfant pour éviter tout soupçon. *fin du mode ironique*
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Il me semble que la communication non-violente est rare, qu'elle n'est pas systématique, loin de là, chez les adultes. L'éducation, pour moi, peut être bonne ou mauvaise. Refuser de nommer "éducation" un acte qu'on juge malveillant, quelque part c'est fermer les yeux sur cet acte. Or il y a bien des parents qui entendent "frapper et punir" lorsqu'on leur parle d'éducation. Ceux-là justement doivent pouvoir entendre que l'éducation ne concerne pas que l'épanouissement. Sinon c'est facile de laisser l'épanouissement aux instits, et de vaguement s'occuper de la politesse lorsque ça devient indispensable, à l'ancienne, en menaçant et et tapant. Quant au modèle "quand on te tape, tu tapes", je n'ose pas te demander comment tu fais... tu tends l'autre joue? Moi je dis qu'il faut pas se laisser faire. Quand on t'agresse, tu es parfaitement en droit de répondre. Il faut prendre en compte la relation entre les deux, l'agresseur et sa victime. Dans beaucoup de cas, ils tapent parce qu'ils n'ont pas eu de meilleure idée et faire de l'arbitrage ou mieux, de la médiation, c'est suffisant. Dans d'autres cas, il peut s'agir de violences répétées, d'une dynamique de harcèlement, biensûr c'est possible sans aucune violence physique. Dans ce cas précis, la violence est bien réelle et elle est intolérable. Vu de loin, on peut trouver beaucoup plus violent Téo qui vient de donner un gros coup de pied que Thomas qui lance une petite moquerie. Et finalement, Téo s'est peut-être défendu parce qu'on venait de lui foutre une claque, et c'est un événement isolé dans l'année, et on n'en entendra plus parler ensuite. Et finalement, Thomas participe peut-être au calvaire d'un autre enfant en particulier qui subit tous les jours, à chaque récré, les moqueries de plusieurs autres élèves. Voilà pourquoi j'en conclus que le mal n'est pas dans le fait de taper quand on se fait taper. Ok sur le fait qu'on ne soit pas éducateur, cependant il y a des enfants qui ont des journées d'école de 12h, alors qu'ils sont pendant 6h en classe... où passent-ils les 6 autres heures? Ou plutôt avec qui? Ben... avec des animateurs parfois, alors il ne faut pas déconsidérer leur valeur éducative, au contraire! On le disait plus haut, il y a un côté vraiment planant à être reconnu comme celui qui permet une ambiance sereine, par les enfants, les collègues, les parents... donc sans menace ni rien. Tout n'est pas rose, mais au fil du temps on construit son image dans une cour de récré, dans un centre de loisirs... Même pour les enseignants, ce sont des gens très bien, mais l'esprit de corps et leurs difficultés courantes au boulot les poussent parfois à ignorer les questions comportementales... alors que ces questions sur les punitions et la non-violence pourraient aussi les concerner et même les aider. Enfin quand on a à faire à un enfant qui a un gros problème de comportement, il n'y a pas que l'enfant qui compte, il y a aussi ses parents, c'est indissociable. Par rapport aux enfants ayant une pathologie comportementale : de quoi s'agit-il? et de quoi parles-tu lorsque tu dis qu'il est nécessaire d'employer la violence? Je pense qu'il faut dire ça avec beaucoup de réserve, parce que mis à part dans des cas extrêmement rares (observés 2 ou 3 cas en dix ans) de comportements totalement irrationnels, pour lesquels on est obligé de s'opposer avec une telle énergie qu'on pourrait assimiler ça à une certaine violence, je ne crois pas trop comprendre... En tout cas jamais même pour ces cas-là je n'ai pensé qu'une claque, une humiliation, une menace ou un mauvais traitement quelconque pouvait être une solution. Ils sont déjà pas bien, ce n'est pas la peine d'ajouter à leur souffrance...
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Je n'ai pas l'info, je te l'ai dit, j'aurais cru que tu y répondrais, toi qui sais tout. J'ignore ce qu'a proposé Nutte, j'ignore si le contrat d'engagement est considéré comme valide, et j'ignore donc si le repos de 11h est considéré comme applicable par les employeurs d'animateurs. Toi tu l'as dit au départ, mais sans aucune info. On ne sait pas si c'est une préconisation, si c'est un texte définitif avec décret d'application en vigueur (ce qui m'étonnerait vu le délai...) Quant aux commentaires que j'écris, si tu n'es pas content, tu n'as qu'à pas soulever la question. Moi je sais ton avis, et te voir répéter sur le forum les arguments pour défendre "la spécificité pédagogique des colos" (=disponibilité 24h/24), te faire porte parole des grandes associations, et si possible casser du syndicat (!), ça me fait réagir quand tu parles de "syndicat qui prétend intervenir en défense des animateurs" et qui "s'arroge une représentativité qu'ils n'aurait pas"... Autour de cette question, il n'y a pas qu'un seul syndicat qui va dans le sens du respect du droit du travail, il ne faudrait pas non plus laisser croire qu'il n'y a qu'un seul syndicat qui défend les 11h de repos, et que "donc s'il est seul c'est qu'il a tort". Maintenant si tu préfères causer uniquement avec des moutons décérébrés (=animateurs que toi ou des "grandes associations" qui savent tout comme toi avez endoctrinés) eh bien tu n'as qu'à faire les questions et les réponses. Tu as l'air de savoir ce qui se passe "car il s'en passe de belles que j'imagine même pas", alors on t'écoute. En tout cas il est bien loin l'élan humaniste de l'éducation populaire des années 60. On dirait que maintenant il faut protéger coûte que coûte les "grandes associations" même si pour cela il faut exploiter les animateurs. Ce qui est aujourd'hui traité comme un problème purement technique est aussi un problème moral. Les employeurs multiplient les litiges avec des animateurs pour des problèmes liés aux conditions de travail, pas seulement pour 11h de repos. Moi j'admets mal qu'on puisse à la fois se déclarer humaniste au secours des enfants sans vacances et faire une utilisation industrielle du personnel sans aucune considération.
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Je ne suis pas bien au courant, donc j'ai pas le droit de participer?! [Propos supprimés par le Webmaster] MODERATIONLes insultes ne sont pas les bienvenues sur ces forums... Olivier.
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En fait j'ai pas suivi la fin des trafics politiques, le CEE est-il toujours valide? Je n'ai pas eu d'information contraire... Pour le contrat d'engagement éducatif, sont concernés tous ceux qui en font signer ou qui, en nivelant par le bas, proposent des contrats de travail spécifiques aux animateurs. C'est un effet mécanique indissociable de la réflexion sur le droit du travail relatif au CEE. Je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis que le CEE est spécifique à l'exclusivité pédagogique des colos. En ALSH, soit les mairies délèguent le service public à une association qui contracte des CEE ; qu'il y ait hébergement ou pas (séjours, mini-séjours...) le droit du travail français n'est pas respecté et la législation européenne non plus. Ou alors les mairies embauchent des saisonniers qu'elles payent à la demi-journée (ce qui est illégal mais courant) des "indemnités journalières forfaitaires" qui s'alignent sur les indemnités du CEE. En classe de découverte c'est pareil, si les salaires sont calculés selon le smic horaire, les heures sup ne sont pas comptées, les pauses n'existent pas, le droit sur les repos hebdomadaires n'est pas respecté, et biensûr la durée du repos journalier est souvent inférieure à 11h. «Exit, donc (sauf abus) les ex CLSH, club de vacances, campings, etc.» : c'est ironique j'espère, eux c'est pareil, ça paye au smic mais tu vis dans et pour la structure pendant ta saison.
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Tu racontes n'importe quoi. Modifier le mot, ça a déjà été proposé, et ça n'a rien à voir avec le sujet. Le titre est "les gages", et la discussion tourne autour du thème des violences morales (et de l'humilation, la manipulation, le harcèlement, etc.) Et donc même si on appelle ça "défis" ou "épreuves", la situation, de mettre quelqu'un en défaut devant un groupe, reste exactement identique, idem pour le débat. Nous avons aussi beaucoup parlé du comportement des animateurs, de très nombreuses personnes avant toi ont proposé que "l'animateur mette une bonne ambiance" ou ont dit que tout simplement tout se passerait bien s'il y avait une bonne ambiance. Je ne le crois pas, car je ne crois pas en la toute puissance de l'adulte, les animateurs n'ont pas la science infuse. Il y a un moment où il va falloir que tu arrêtes de croire que tu es exceptionnel, et que quand c'est toi l'animateur tout se passe toujours mieux qu'avec les autres animateurs. Je ne veux pas fermer la discussion, je n'ai pas écrit ça. J'ai proposé d'ouvrir seulement aux membres inscrits, afin qu'on puisse avoir une vraie discussion justement. Sans ça on n'a qu'une suite de commentaires, et personne ne revient jamais "répondre". Les gens ne se parlent pas, ils répondent en furie à quelqu'un qui n'existe plus... C'est dommage car du coup le vrai sujet (les violences entre enfants) n'est quasiment pas traité du tout.
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Et moi j'ai le droit de te répondre? Ce n'est pas une question de représentativité du syndicat, c'est beaucoup plus grave que ça ; c'est une question de droit européen du travail, et de droit du travail en france. Pour syndiquer des gens dans un domaine professionnel, il faut que ces gens croient qu'ils appartiennent à ce domaine professionnel, que ces gens souhaitent y rester. Il y a des gens qui peuvent rester ouvriers toute leur vie même si c'est difficile, mais animateur non, parce que justement, leurs conditions de travail sont tellement pitoyables qu'ils n'y restent pas. Alors bien évidemment, si des gens sont sensés représenter "les personnels de l'éducation populaire" je te parie qu'ils trouveront plus de clients parmi les directeurs, les coordinateurs, les secrétaires et les directeurs associatifs que parmi les animateurs. Cependant je trouve ça bien qu'un syndicat défende les droits de tous les travailleurs, y compris ceux qui ne sont pas syndiqués. C'est une très bonne manière de fonctionner et de trouver des clients. Le problème dont tu parles ici n'est d'ailleurs pas soulevé par un syndicat, il est relayé. C'est un problème européen qui concerne aussi les pompiers belges... puisque c'est par eux que tout a commencé (et par un juge qui partait à la retraite). Médiatiquement tout le monde a semblé de mèche contre le syndicat et la cour européenne de justice, le député a expliqué dans l'indifférence générale qu'il allait transformer le statut des animateurs français afin que la france n'ait plus besoin de respecter le droit européen. Bon ben tout est dit.
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Hou... Je me demande s'il n'y aurait pas là un petit peu d'arrogance!
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Agir Contre Le Harcèlement À L'école - Campagne Médiatique
jean a posté un sujet dans Moi j'ai vu...
A découvrir dès que possible, la campagne médiatique pour sensibiliser tout le monde au harcèlement à l'école. http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/la-campagne-videos/ Cette campagne a l'air intelligente, elle ne correspond pas au mode de communication habituel du gouvernement (justifier la répression en parlant des violences extrêmes). Ce n'est pas une surprise : Éric Debarbieux est directeur (me semble-t-il) de l'observatoire de la violence à l'école, il n'a pas attendu le gouvernement actuel pour étudier ce phénomène. Pour rappel le harcèlement à l'école touche plus d'un enfant sur 10, la campagne parle plutôt du lycée mais bien évidemment le harcèlement n'a pas d'âge et n'attend pas le collège pour commencer. Tous les animateurs sont forcément concernés, la norme d'encadrement étant de 1 pour 12... :huh:-
- campagne médiatique
- debarbieux
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