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Tout ce qui a été posté par jean
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C'est agaçant à force, hein? Est-ce qu'il n'y aurait pas moyen de forcer l'inscription uniquement dans ce sujet? C'est un peu arbitraire, mais tu conserverais le flux google, et donc la possibilité d'avoir de nouveaux participants, tout en filtrant les réponses pour ne garder que les gens qui ont réellement l'intention de revenir.
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Oui il y a cent façons de faire. D'abord il y a cette histoire de thèmes, pourquoi pas... varier les thèmes... j'ai jamais trop compris l'intérêt mais y'a pas de quoi les enterrer. Peut-être est-il plus intéressant de travailler par thèmes culturels ou thèmes pédagogiques, mettre en place des animations sur plusieurs séances... Des directeurs aiment faire tourner l'équipe afin que les animateurs changent régulièrement de tranche d'âge. Ceci fait partie d'un ensemble idéologique particulièrement destructeur dans le milieu de l'animation. Le principe, c'est de dire du mal des ALSH, des animateurs fonctionnaires, etc. et d'utiliser comme prétexte que comme ils sont là depuis longtemps ils ne sont plus motivés. C'est utilisé comme excuse pour refuser les CDI des animateurs permanents. Or il faut que ça se sache, dans les municipalités les animateurs sont mal considérés, mal payés, ils n'ont pas les mêmes droits que leurs collègues des autres services. C'est ça qui démotive. Biensûr on n'y pense pas en premier, mais le plus important, c'est de rire, de déconner, de blaguer, de s'éclater. Avec les enfants, avec les collègues, un peu moins avec les parents, disons que ça dépend des quels... Avec les enfants par exemple si on fait une activité manuelle avec de l'argile, l'important c'est que ça soit marrant, je préfère utiliser l'activité comme prétexte et qu'on rigole bien, même si à la fin le résultat est super-moche. Pourtant l'opposé est encore très fréquent, y compris chez les jeunes animateurs qui passent pour être davantage motivés que les autres : ils veulent que les enfants produisent un truc bien, alors parfois même ils font à leur place. Le pire étant évidemment les adultes qui grondent les enfants tout en faisant l'activité à leur place. Avec les collègues aussi c'est important de blaguer, de rire au boulot. « Ris et on rira avec toi, pleure et tu pleureras tout seul...» Ça n'empêche pas d'être sérieux et de bien faire son boulot, bien sûr. Je préfère aussi quand les animateurs font des blagues que les enfants comprennent et qui les font rire. Là encore à mon avis, les animateurs saisonniers saisissent moins bien l'importance du "rire avec" que les animateurs permanents. Quand on se marre, on n'a pas d'hésitation à refaire la même activité trois mois plus tard. Quand on fait une activité manuelle "parfaite comme sur le livre" à la place des enfants... on ne la refait plus pendant au moins un an. Du coup on se sent un peu coupable, obligé de trouver toujours de nouvelles activités, et on achète des trucs... un peu inutiles qu'on n'utilisera parfois jamais avant la date limite. En tout cas il ne faut pas focaliser sur l'originalité ou la créativité, car l'imagination ça ne se décrète pas. La meilleure activité sera pourrie si on y va avec un mauvais esprit et en faisant la tronche, l'activité modeste sera géniale si on s'en sert pour rire ensemble. Aussi pour une équipe d'animation, important, réussir à organiser le dialogue avec les parents. Les parents entrent dans le centre, on peut mettre en valeur ce qu'on a fait (exposer, photos, expliquer) et parler de leur enfant avec eux. Pour cela il faut savoir se dire qu'on est content de son travail (parce que quelque fois on fait du bon boulot mais on ne s'en rend pas forcément compte). Pour être content de son travail, ne pas focaliser sur le super truc original fabriqué par l'enfant, mais sur tout le reste : les enfants ont-ils aimé, est-ce que ça s'est bien déroulé comme prévu, qu'est-ce qu'on peut raconter qui montre que les uns et les autres ont bien ri... On peut aussi organiser des moments "pour parents", même si c'est qu'une minute, par exemple à la fin d'une journée, on leur offre un truc à manger ou à boire, juste ça...
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Tu as fait de la médiation! La communication non-violente proposée par notre invité n°3 un peu plus haut est une sorte de label. Il me semble qu'elle est enseignée sous ce nom. Je crois qu'il vaut mieux l'appeler ainsi car c'est plus clair. "communication non-violente" est un paradoxe (ou un oxymore...) Et les animateurs à qui on a toujours appris que ce qu'on oppose à la violence, c'est le dialogue (~la communication), doivent être interpellés par cette expression. Existerait-il une communication violente? Peut-on être violent avec quelqu'un en lui parlant? Peut-on pousser quelqu'un à être violent en lui parlant? Et qu'on se le dise franchement, c'est tellement clair que ça repousse pas mal de monde. Nombreux sont les gens qui estiment ne pas avoir de leçon à recevoir sur le sujet. Et pourtant je trouve qu'il s'agit d'une bonne façon d'aborder le sujet. J'ai lu beaucoup de textes sur "l'autorité bienveillante". Je crois que cette expression veut déculpabiliser les adultes qui ont peur d'exercer l'autorité. Je pense aussi que cette expression oublie les gens qui abusent de leur autorité, du moins elle risque de les conforter, alors qu'elle doit en principe faire le contraire. Tout ça pour dire qu'il ne suffit pas de dire que quelque chose est bienveillant pour qu'on comprenne comment ça marche. Il y a des gens qui pratiquent l'autorité bienveillante grâce à la médiation, à la patience, à l'humanisme et à la compréhension, et il y a des gens qui pratiquent l'autorité bienveillante grâce à la menace, à l'humiliation, aux coups et à la morale dogmatique. Il y a plusieurs types d'autorité, je ne maîtrise pas bien le sujet et je n'ai pas envie d'écrire de bêtise. L'autorité, c'est décrire les relations d'influence entre individus. Qu'est-ce qui donne à un adulte le droit de dire à un enfant quoi faire à un moment précis? -son travail (animateur, surveillant, enseignant... attention ça ne marche plus quand on n'est pas au travail) -un titre (élu, médaillé, champion dans telle discipline...) -une décision commune (lorsqu'on anime un jeu, on énonce les règles et on nomme l'arbitre. Même s'il s'agit d'un enfant, les adultes reconnaitront son autorité.) -l'expérience (un prof d'arts martiaux, un maître nageur, un formateur en infographie...) -etc. Ces différents types d'autorité fonctionnent, globalement ils ne sont pas remis en cause. (on pourrait parler des gendarmes et des enseignants...) Enfin il y a l'autorité acquise par la violence, celle des caïds de quartier, celle des dictateurs qui tirent sur la foule, et celle des enseignants qui humilient leurs élèves. Celle-là on s'y soumet mais on ne l'accepte pas, et à la première occasion on tente de la renverser. On s'y soumet car on n'a pas envie de se faire tirer dessus ou d'être humilié, on ne l'accepte pas car elle est injuste. Quand on parle ici et là d'autorité "bienveillante", on participe à mon avis à une confusion. L'autorité est bienveillante, elle participe au bon fonctionnement de notre société. Mais en campagne présidentielle surtout, on a des challengers qui assimilent "autorité" à "militaire", on a des ministres de l'éducation qui viennent parler d'autorité "naturelle et bienveillante", on a des micro-trottoirs (ça c'est vraiment ce qu'il y a de plus niais dans "le journalisme") de gens qui disent : "y'a plus d'autorité, il n'y a plus de morale", on a des journalistes qui font les sempiternels sujets sur "le retour de la morale à l'école" (alors qu'il y en a toujours eu) etc. Tout cela tourne autour de la question non-dite de la violence envers les enfants. Ils utilisent tous des mots choisis qui font partie de cette idée que pour que la société fonctionne bien, il faudrait être plus violent, en particulier avec les jeunes. Le plus navrant là-dedans (en dehors des micro-trottoirs) c'est le ministre de l'éducation qui organise des travaux absolument exemplaires à l'échelle mondiale contre la violence, et qui lorsqu'il est devant un micro de campagne est aussi nauséabond que les autres sécuritaires à deux balles. La violence sur les jeunes, c'est un vieux fantasme. Il faut regarder "le ruban blanc" de Hanecke pour comprendre de quoi il s'agit. Pour en revenir à ce que tu disais, toutoune68, et à ce que disait invité n°3, même si la violence est le chemin le plus facile pour se faire obéir en tant qu'adulte, on ne doit pas céder. Il est bien plus intéressant au long terme d'utiliser la médiation, la compréhension (la communication non-violente?), etc. D'un maton écervelé qui gueule sur tous les mioches, on peut ainsi se transformer en un adulte reconnu par les enfants, les collègues et les parents... Ça ne change pas le monde mais ça y contribue.
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Ooouh! Y'a du chambrage dans l'air! :lol:
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Je déconne le 2è Simon c'est moi. C'est un gag ces 3 messages, non?
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Et cette histoire de jeu con ou de petit jeu con, il faut oublier. L'intervention de Tonia était un peu maladroite, les choses se sont précisées au fur et à mesure du sujet, mais Tonia est absente depuis le départ, quasiment. D'ailleurs je trouverais sûrement à redire sur mes interventions aussi. Pourtant si elles sont maladroites, le fond est là : les gages, et les réactions pro-gages, on doit y réagir car ce sont des pratiques vraiment douteuses de la part des animateurs. Ils vont biensûr se justifier en disant que ça se passe dans une bonne ambiance, mais tu sais certainement comme moi que les équipes de jeunes animateurs en particulier (majoritaires) sont avides de pratiques proches du bizutage. Et s'ils le font sur eux en trouvant ça marrant, qu'est-ce qui les empêche de faire pareil avec les enfants? Ben rien, j'en ai vu assez. Cependant ce n'est pas évident de répondre de façon juste, on se fait systématiquement prendre à parti sur les premières interventions de Tonia. Et puis bon c'est pas un sujet normal, c'est un amalgame de commentaires, donc on peut se lâcher un peu.
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Muriel, très impolie, elle sort des lieux communs, et elle ment probablement soit sur son CV soit sur sa maternité, elle fait de la provocation, c'est récurrent dans ce sujet, alors c'est bon on ne va pas la remercier. On est sur un forum, pas sur le web 2.0 "lâchez vos com's". Son type d'intervention est très néfaste sur les forums internet. Il n'y a pas plus de considération à lui donner.
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Au sujet du dénigrement, si tu avais lu les 20 pages ça t'aurait peut-être semblé évident. J'argumente mes réponses, il ne s'agit pas de dénigrement mais de réflexion. On ne peut pas en dire autant de la plupart des participants. Souci technique : de nombreux messages sont des réponses à Tonia (2006) car son message apparaît dans la description google d'une recherche "gages". Ils veulent s'amuser, ils tombent là-dessus alors ils viennent se défouler. Eux, ils dénigrent, car généralement ils ne reviennent pas lire ce qu'on leur répond. La violence c'est moi qui en parle. C'est le sujet implicite, puisque nombre de gens réagissent en mettant de côté la possibilité du harcèlement moral dans leurs réponses. Les messages que tu sembles avoir lus dans lesquels je parle de projet pédagogique par opposition au projet d'amusement étaient d'ailleurs une expérience que je faisais pour provoquer d'autres styles de réponses. J'étais ironique, mais ça ne se voit pas si on lit en diagonale. J'ai jamais dit que mes idées étaient meilleures, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. En revanche, j'ai souvent le même type de réponse car je ne m'adresse jamais aux mêmes personnes. Et il n'y a quasiment pas eu d'échange d'idées depuis le départ, enfin pas sur le sujet, car comme tu le sais sur les forums internet, on répond sur beaucoup de choses sauf le sujet... De nombreux intervenants disent : -qu'il faut rigoler, qu'il ne faut pas vouloir une société aseptisée -qu'un peu de violence ça n'a jamais tué personne -que s'il y a une bonne ambiance, tout se passera bien Le coup de ton CV, avoue quand même que tu frises l'argument d'autorité... Non non j'ai eu 20 pages pour développer en long et en large la définition des gages, le pourquoi du sujet, les sujets annexes, la base de la crispation autour des gages. Et la base de la crispation, c'est la qualification de la violence morale ou psychique. Certains trouvent qu'il n'y a pas de violence, d'autres pensent qu'il y a violence et qu'il n'y a rien de mal, d'autres (dont moi) pensent qu'il y a violence et que ce n'est pas la bonne façon de s'y prendre dans notre métier. J'ose espérer que c'est de la mauvaise foi. Faire des gages ne change rien à celui qui est violent, mais offre l'occasion de réitérer les micro-violences que subit une victime. Prenons-le dans l'autre sens : Il y a des enfants qui ont une différence (visible ou non, il peut s'agir de comportement), cette différence est sujette à des moqueries. L'enfant "différent" ne peut rien à sa différence, et ne sait pas réagir lorsqu'on s'en prend à lui à cause de ça. -les bourreaux ne comprennent pas qu'ils font souffrir leur victime, par manque d'empathie. Il faut donc leur apprendre à comprendre la souffrance des autres, il y a des solutions pour ça, des activités à faire en groupe. -les victimes ont toute une palette de symptômes : manque de concentration (ils n'ont pas la tête au travail), échec scolaire, absentéisme (pour fuir leurs bourreaux) qui augmente l'échec scolaire, fatigue, dépression, et puis généralement la famille en souffre aussi. Ces violences se déroulent surtout dans les lieux sans adultes (un recoin de cour, les toilettes, un bus scolaire, etc.). Et donc c'est là qu'on en revient à la question des gages : organiser un jeu qui a pour seul objectif de "faire des gages", c'est dérouler un immense tapis rouge à tous les bourreaux potentiels et obliger les victimes à subir. Il y a bien sûr des forumeurs qui disent qu'on laisse le choix aux enfants ; mais tu le sais comme moi, si l'objectif de l'activité est "de faire des gages", alors les enfants vont avoir beaucoup de mal à s'y soustraire, quand ça ne sera pas tout bonnement impossible.
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Mpf... Qui dénigre qui? Je rêve! T'as pas la science infuse mais tu veux qu'on t'écoute parce que tu es animatrice, enseignante, et maman. Ma position a évolué, je ne suis plus animateur mais sociologue, conférencier et directeur associatif, membre de l'UNESCO, j'ai écrit 3 thèses sur les violences à l'école à travers le monde. Ceci est entièrement faux. Je suis parti de constats personnels (en 2006) et j'en suis donc rendu à de nombreuses recherches (études sociologiques) sur ces sujets. C'est toujours la même rengaine. 1-les gens contestent la légitimité des études 2-les gens mettent en doute les définitions des violences 3-les gens minimisent et négligent des violences au motif qu'il s'agirait de problèmes d'enfants 4-etc. 5-sur le forum : les participants disent que si tout le monde s'entend bien, alors il n'y a pas de problème Si tout le monde a l'air de bien s'entendre, ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune dynamique de harcèlement. La page wikipedia sur les violence scolaires en France ne prend en compte que des violences ponctuelles ; on pourrait en parler pendant des heures. L'importance de ces violences, c'est que la violence ça s'apprend, ça se développe chez une personne, et qu'il y a une filiation entre la violence d'un enfant et sa violence à l'âge adulte. Alors qu'on combatte l'insécurité, d'accord, c'est très bien, comme disent les autres, on combat l'insécurité avec des policiers, pourquoi pas. Mais pour prévenir les conduites violentes et dangereuses qui auront lieu dans 10 ans, il faut se mettre au boulot dans les écoles primaires aujourd'hui, et même dans les écoles maternelles, et certainement pas en faisant des dossiers et des fiches signalétiques ; il y a des solutions qui peuvent être mises en place par les personnels de l'éducation nationale, à moindre frais, et qui permettent d'atteindre cette fameuse "ambiance sereine".
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Eh bien!! Je crois qu'une nouvelle fois, quelqu'un vient d'inventer l'eau tiède. Bravo Muriel.
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Mais biensûr! Ça marchera forcément s'il y a une bonne ambiance et si personne n'est obligé de participer. Tu oublies de le dire mais je le dis pour toi : ça marchera s'il n'y a que des gens bien portants. La "violence morale" (aussi petite soi-elle, c'est sa répétition qui la rend mauvaise, pas son intensité) n'est pas causée par une personne seule, elle naît souvent dans une relation, dans la dynamique entre deux personnes. Il y a un bourreau qui seul ne ferait de mal à personne, et une victime qui sans son bourreau serait morte de rire comme tout le monde avec les gages. Toute la difficulté des animateurs est de repérer ces dynamiques, de comprendre qui emmerde qui, qui subit qui et comment. Quentin avait parlé de jouer un rôle, il expliquait ça bien, le rôle c'est un intermédiaire fictif qui peut prendre tous les coups et dire des trucs qu'on n'oserait pas dire soi-même. -le jeu de rôle c'est aussi une manière pour les éducateurs d'apprendre à des enfants comment se défendre en situation de violence morale, par exemple. Comment refuser de participer à un jeu, comment répondre à quelqu'un qui nous parle mal... C'est dur à mettre en place, ça demande du travail... Mais c'est toujours mieux que ces gages stupides. -autre jeu de rôle, plus complexe : c'est aussi une manière pour les éducateurs d'apprendre à des enfants à reconnaitre les émotions des autres... afin qu'ils ne deviennent pas des enfants violents ; car sont potentiellement violents ceux qui manquent d'empathie, c'est à dire ceux qui ne savent pas percevoir les émotions des autres. Vous pouvez donc jouer à des jeux de société comme le loup-garou de thiercelieux, ou inventer vos propres dérivés ; et pitié, épargnez-nous de ce refrain idiot où "il n'y a qu'à obliger personne" et "il n'y a qu'à avoir une bonne ambiance".
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Un tatouage, de la discrimination? Et pourquoi pas accuser un recruteur de vous avoir discriminé pour les idées que vous avez exprimé lors de l'entretien?! Il ne faut rien exagérer. Tous les jours il y a des discriminations qui sont vraiment malsaines, comme celles qui sont basées sur des apriori au sujet du sexe de la personne, de sa couleur de peau, de son origine géographique, de son nom de famille, d'une religion supposée ou affichée (mais si elle est affichée... faut savoir ce qu'on veut aussi...) Un tatouage ou un piercing, tout comme porter des chemises bien repassées et des lunettes, tout comme avoir des cheveux ébouriffés ou plaqués, ce sont des choix d'apparence qui expriment un peu de notre personnalité. Alors quand on choisit d'afficher ça, il faut ensuite assumer d'être jugé là-dessus. Après c'est un ensemble. Lors de l'entretien un directeur doit en principe être assez intelligent et poser les bonnes questions pour ne pas se laisser tromper par un simple piercing, un tatouage... Maintenant il faut aussi se dire en tant qu'animateur que si vous vous présentez à un entretien avec un piercing, des tatouages aux avant-bras, et si vous avez un discours très porté sur "sortir du formatage du système ; combattre l'autorité", vous allez directement correspondre à une catégorie d'animateurs que votre directeur souhaite soit recruter soit éviter.
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Voilà un sujet bien vieux... et pourtant toujours aussi préoccupant. (J'ai un peu changé d'avis depuis ma dernière intervention... hé hé hé!) Sanctionner? Punir? il y a bien quelque chose d'important qui se joue là ; et c'est quelque chose de réellement difficile à comprendre d'ailleurs. J'ai fait beaucoup de recherches sur le sujet, et j'ai l'impression qu'on tient le bon bout. L'évolution de la société sur le sujet a sûrement beaucoup de retard sur les spécialistes (certains éducateurs, animateurs, sociologues, enseignants, psychologues...), mais beaucoup de ces gens suivent à peu près tous le même objectif. Il faut dire que le principe d'une éducation plus juste, moins violente... rencontre encore de nombreux détracteurs. Être un adulte méchant, faire peur aux enfants, ça donne un résultat immédiat, tandis qu'il est beaucoup plus dur de comprendre et d'atteindre le statut de "force d'autorité non-violente"... Et puis la "sanction" (ou euh... l'éducation non-violente tiens) ça passe encore pour un truc d'intellos, voire un truc de bobos, ou pire... un truc de psychologues! Ils n'ont plus la cote, les psys. C'est tout juste bon à passer pour un faible, un mollasson, un lâche. Et dans les équipes, quand il n'y a qu'un seul violent, éventuellement les autres peuvent le contenir, mais quand il y en a plusieurs, on est obligé de suivre un peu la marche. Parce qu'en plus d'être violents ils sont souvent très cons, et ils ne manquent pas d'entrainer les non-violents dans leurs conneries. Ce qu'il faut bien comprendre c'est qu'être non-violent, ça se construit lentement, et que dans les équipes, les adultes doivent beaucoup se réunir, prendre des décisions ensemble. Alors si on met des violents, évidemment ça ne fonctionne pas, et le non-violent passera facilement pour un laxiste. D'ailleurs après cette explication vous aurez sans doute compris que le biais que j'ai choisi pour aborder l'opposition entre la sanction et la punition, c'est la violence. On pourrait aussi parler d'autonomie (c'est l'angle de vue utilisé par Piaget). C'est une question qui peut être aussi abordée à des occasions plus "grand public" : -trouver un moyen pour que des enfants ne recommencent pas une bêtise plusieurs fois -éduquer autrement que par la carotte et le bâton -... On évoque parfois la sanction réparatrice (je n'ai pas choisi ce sujet au hasard, Olivier ) ce n'est pas forcément mon entrée préférée, parce que c'est comme un label qui fait immédiatement penser à des situations trop faciles et peu réalistes de casse matérielle. En réalité la réparation peut être symbolique, bien sûr! Comme le sujet est très complexe, je ne suis pas certain qu'il existe vraiment "une" bonne façon de l'aborder. Cependant je crois qu'il vaut mieux l'aborder en parlant des motivations des adultes (être juste, être non-violent...) plutôt que l'aborder en leur fixant des objectifs implicites ("il faut dialoguer", "il faut que ce soit éducatif", "il faut que la sanction soit adaptée"). Dans le cas où on dit aux animateurs ou aux futurs animateurs : "il ne faut pas punir mais sanctionner, car sanctionner c'est éduquer alors que punir c'est être subjectif", je pense qu'on peut facilement manquer notre coup. Dans les nombreuses discussions qu'on a pu avoir sur ce forum et sur d'autres, j'ai toujours été déçu par le manque de réactivité de mes contradicteurs quant à la question de la réparation symbolique. Alors que de nombreux intervenants sont tout à fait capables d'expliquer sommairement qu'il faut "sanctionner et non punir, car la punition est majorée par la subjectivité blablabla", ils ne répondent pas à la question tout à fait déterminante de la réparation symbolique. Des excuses? Une remarque de l'adulte? Consigner à l'écrit la faute qui a été commise? Privation de certains droits pour un temps donné? Priver de certaines responsabilités?... etc. il y a beaucoup de possibilités. En faisant attention à une chose toutefois, la sanction est une méthode éducative, et pas juste une liste de chose à faire faire aux enfants qui ont fait des bêtises. Par exemple parler à un enfant peut être une sanction, si on s'assure d'une bonne compréhension mutuelle, si on rappelle le règlement (loi, règlement de l'école, etc.), si on donne du sens à ce qu'on dit, si on n'humilie pas l'enfant, si on ne le maltraite pas. Mais lui parler peut aussi être considéré comme une punition, si on l'humilie devant tout le monde, si on lui parle méchamment même en privé ("bon à rien")...
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On s'inscrit en cliquant sur "inscription" (en haut à droite). Par contre attention, ici c'est un forum ; ce n'est pas une liste de commentaires, mais des participants qui lisent les messages des autres et qui se répondent... (amusant, non?) Et aussi, tiens, je t'offre ceci : [ ... . . .. ! ! . , ; ... ? , , . ,, ... , . . ?? ! .] (c'est de la ponctuation, tu peux t'en servir autant que tu veux, ainsi tes messages seront ainsi plus lisibles).
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Ah ben voilà, c'est là qu'il eût fallu qu'on dise que les slows, ça n'a rien d'incontournable pour les enfants. Le choix de la musique, la macarena est sympa mais les enfants ne la connaissent pas forcément, et la queue leu leu à mon avis, il faut oublier... sauf s'il y a un gros projet d'animation derrière (avec la danse des canards, la compagnie créole et les gipsy kings...) Les enfants d'ailleurs n'écoutent pas tant que ça la radio, je crois que c'est plus un truc d'adolescents. Les enfants connaissent la télé, plutôt. À 6 ans ils ne connaissent pas grand chose en musique à part les génériques de dessins animés... Et à 12 ans ils en connaissent un peu plus, si la tranche d'âge concernée est entre les deux, en général ce qui peut plaire comme musique, c'est les morceaux qu'ils aiment et qui sont connus par le plus grand nombre. Dans les fêtes (enfants ou pas) il y a toujours des gens qui viennent voir le DJ pour lui dire que sa musique est nulle, et qui vont demander un morceau qui est "super", mais qu'ils seront les seuls à aimer... Il faut savoir ne pas les écouter. En revanche, une boum ça va durer quoi... 30 à 45 min, ça fait une dizaine de morceaux, l'animateur peut faire la liste avec les enfants. Ça permettra peut-être de dégager un "genre de musique" voir un thème pour la fête. Par exemple une boum indienne avec uniquement des morceaux originaux indiens, ça se danse pas terrible, mais par contre pour créer une ambiance, un imaginaire, et penser le déroulement de la fête c'est super. Euh pour revenir à la musique connue par le plus grand nombre, c'est celle qui est la plus présente à la télé. Donc faut pas se casser la tête, il faut taper dans les top 20 des grandes chaines de télé musicales ou de grandes radios... Par contre vous êtes sympas de payer la sacem pour votre fête, et d'acheter mon disque si vous passez ma musique :-p
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Ah! Voilà, c'est exactement pour ça que le combat sanction vs punition n'est pas la meilleure porte d'entrée pour les animateurs débutants! Alors que ça, c'est limpide! C'est compliqué monsieur n°3... mais ça pose la bonne question d'emblée : "être violent ou pas". Au lieu de se focaliser sur la question punition vs sanction on doit privilégier la question de fond qui est de savoir mettre des limites à la violence des adultes, et leur donner les outils alternatifs. Le discours sur la sanction "réparatrice" ou "éducative" se répand aujourd'hui comme un dogme très difficile à appréhender. Et on tombe souvent dans le jeu de devinettes : cette réaction éducative est-elle plutôt une punition? plutôt une sanction? Et on n'arrive pas à y répondre parce qu'on n'a pas compris que ça parle de la violence des adultes... Alors ça, la communication non violente, je ne connaissais pas "ce label" (lol) mais c'est bien ça à mon avis qu'il faut faire, présenter la relation d'autorité comme une relation qui doit être non-violente.
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En fait, on essaye de sortir de l'ignorance. Si, les moqueries sont destructrices, ce ne sont pas des choses qui aident les enfants à grandir, au contraire. Les bourrins pensent que si on soumet les enfants à beaucoup de moqueries, ils vont devoir se débrouiller pour répondre, ils vont y arriver spontanément, et ainsi ça y est, par magie ils auront "du caractère". Je pense que c'est complètement faux. Déjà, rien ne dit qu'ils vont savoir répondre spontanément. Il y en a qui se mettent à pleurer, d'autres qui fuient, d'autres qui demandent de l'aide aux adultes, d'autres qui donnent des coups... Il y en a parfois qui répondent avec des bons mots, aiguisés sans être humiliants, mais je trouve ça très très rare chez les enfants et les jeunes. En général ils visent plutôt en plein dans l'humiliation, de préférence sur le physique ou les relations. (en gros, quand t'as de l'acné, que t'es gros, moche, mal coiffé, mal habillé et puceau, si tu as les oreilles décollées, des dents un peu surprenantes, si tu ne sens pas la rose, il ne vaut mieux pas chercher les emmerdes parce que les moqueries vont être cinglantes...) Ensuite, ce n'est pas parce qu'un enfant ou un jeune apprend par tâtonnements à répondre à une moquerie qu'on lui fait fréquemment qu'il va d'un coup d'un seul devenir intelligent et sûr de lui ou devenir charismatique. Il répondra plus rapidement quand on lui refera la même moquerie ; et ça ne veut pas dire que la moquerie ne l'atteindra pas pour autant. En d'autres mots, si on traite une petite de "grosse vache" et de "hamburger sur pattes" régulièrement, elle va finir par trouver des trucs pour ne plus se faire emmerder (que ça soit en donnant des coups de pieds ou en répondant du tac au tac), mais cependant elle sera quand même vexée à chaque fois. Non ce n'est pas normal justement. C'est normal de délirer et de s'éclater, par contre l'animateur reste maître de la situation, de son animation, et en aucun cas il ne doit laisser les enfants se lyncher les uns les autres. Ne me dis pas que tu confonds le cadre privé et le cadre professionnel d'une collectivité où tu t'occupes des enfants des autres? Apprendre à un enfant à rire de lui-même, d'accord. Comment est-ce que tu fais ça? Tu lui dis "rhô il ne faut pas le prendre mal, ce n'était pas dit méchamment, c'était pour rigoler"? Non je ne pense pas, parce que si c'est ça tu vas être déçue du résultat. Et puis il n'y a pas que celui "qui ne sait pas rire de lui-même" qu'il faut considérer. Il y a tous ceux qui se moquent, parce qu'ils n'ont aucune éducation à la différence. C'est un peu plus large d'un coup là, non? Ça on peut le gérer en collectivité, c'est même un devoir, contrairement au fait de faire des gages ou d'engager des situations humiliantes en groupe. Et alors, que faites-vous pour que les enfants perçoivent les différences comme des atouts plutôt que comme des critères d'anormalité? Quelles animations mettez-vous en place?
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Hum Oui sur les forums on n'est jamais à l'abri d'être mal interprété. Sur le sujet ici, j'ai écrit parfois de façon ironique, mais c'est un débat finalement assez compliqué, et je n'aurais pas forcément dû le faire, parce qu'il fait maintenant 20 pages, c'est long et ardu, il faut de la concentration et une bonne dose d'intelligence, de vocabulaire, et de vécu pour comprendre. Forcément il y a des gens (des gens qui ne lisent pas bien, ou des jeunes qui comprennent mal ce qu'ils lisent) qui vont croire que j'ai réellement donné des claques à des enfants... Tant pis, c'est dommage, mais c'est aussi de leur faute, il faut lire les messages intelligemment. On ne peut pas tout le temps se mettre au niveau des plus faibles d'esprit. Estella, je ne sais pas qui c'est, quel âge elle a, si ça se trouve c'est toi, si ça se trouve tu as 14 ans ou 18 je n'en sais rien. C'est bien de participer, et je me rends compte que le débat n'est pas très accessible aux jeunes, il est très long, il y a pas mal de mots vraiment savants... Je ne suis pas mieux que les gens à qui je réponds, ça c'est sûr, mais j'essaye d'avancer et de les faire avancer avec moi. On est toujours le con de quelqu'un... Ceci dit la question des humiliations pendant l'enfance est encore largement ignorée en france. Le débat a donc tout intérêt à se poursuivre... en bonne intelligence.
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D'abord je tiens à te remercier, tu illustres parfaitement ce dont je parle depuis quelques semaines dans le sujet sur le contrat d'engagement éducatif. (où mon propos est de dire que le CEE est un contrat/un statut dérogatoire qui fait du mal à tout le secteur de l'animation et pas seulement aux animateurs vacataires de colos associatives) Pour tes questions, j'ai fait les mêmes recherches il y a deux ans. Le cas général du code de travail dit qu'on doit avoir deux jours de repos pour 5 jours travaillés. Lorsqu'on travaille 10 jours d'affilée, on a droit ensuite à 2x2jours de repos (=repos hebdo reporté) + 1jour de compensation de "semaine longue" (ce n'est pas le terme exact évidemment). Le cas général du code du travail prévoit aussi une amplitude journalière maximale (tu as dit 10 heures, je ne me souviens pas mais je pense que c'est ça aussi). Donc 10 heures travaillées dans la journée maximum. Avec une pause (et une seule) qui dure au minimum 45 minutes, et au maximum... j'ai oublié. Attention il s'agit d'une coupure, durant cette pause on n'est pas au travail, on est chez soi en train de manger par exemple. Ces 45 min ne sont pas comptées dans le temps de travail. Ne pas confondre avec les pauses qu'on prend pour se vider la tête en allant boire un café, mais où on reste sur le lieu de travail, et qui est incluse dans le temps de travail. La pause (de 45 min) ne peut pas durer plus de... deux heures? car sinon l'amplitude journalière maximum n'est plus respectée. Pourquoi une seule pause? Parce que 2 pauses de 3 heures dans la journée? Parce que c'est nul comme conditions de travail, j'en reparlerai au sujet des accueils périscolaires. Il est à noter que si tes horaires de travail ne te permettent pas de sortir de quitter ton lieu de travail pour aller manger à midi, il me semble que ton employeur doit te fournir un repas ou te reverser le montant du repas qu'il ne t'a pas fourni (à vérifier). Il y a deux ans quand j'ai fait mes recherches je suis tombé sur un texte officiel concernant le statut spécifique (=ne respectant pas le droit du travail) des personnels d'encadrement périscolaire. Pour eux, il est possible d'avoir plusieurs grandes pauses dans la journée, par exemple deux pauses de 3 heures. Donc ben on a des "animateurs périscolaires" qui ont des CDD à répétition, à temps partiel, qui sont sur la route 6 fois par jour, et qui ne peuvent prévoir que des choses courtes durant les coupures horaires. Le réflexe est de se dire "3h on peut faire plein de choses" eh bien non, déjà on sort pas du boulot à la minute où ça se finit, après ben on est pressé sur la route... et quand on veut s'occuper de sa fille d'un an et demi, on n'a pas forcément le temps d'aller voir un médecin avec elle pendant la coupure. Il me semble que toujours dans ce cadre (personnels périsco) le statut spécifique prévoit une amplitude journalière maximale élargie (à vérifier). Pour les élus, alors bon un élu c'est un truc marrant aussi. Il faut que tes horaires de travail soient notés sur ton contrat, ou sur une annexe. Ça servira de preuve si tu attaques ton employeur au tribunal administratif. (attention, eux ils ne payent pas leur avocat, c'est l'argent public, et que tu gagnes ou perdes, tu es ensuite grillé sur le département pour repostuler dans la FPT, et les procédures s'étalent facilement sur plusieurs années...) (oui c'est à mon avis la raison pour laquelle ce secteur est si minable en ce qui concerne le respect des employés) Si tu es agent territorial, et si tu n'es pas embauché au titre du "contrat d'engagement éducatif", alors les conditions que tu nous décris ne me semblent pas légales. Si tu es payé en indemnité journalière (ce qui est très commun) et que ton contrat n'indique pas tes horaires, tu l'as dans l'os en cas de procédure au tribunal, ton employeur feindra toujours d'ignorer combien d'heures tu faisais en réalité. A titre personnel je trouve qu'il ne faut pas accepter ces conditions, mais je sais très bien que quand on a besoin de travailler, on accepte tout ça... Mais vu qu'il y a toujours quelqu'un pour accepter, les employeurs ne font pas d'effort. Pour ton animatrice, j'ai déjà entendu la même chose, et moi, personnellement, ça me fait sortir de mes gonds. Les élus il faut leur dire que ce n'est pas acceptable. Chacun fait son travail, et le travail d'un animateur c'est de préparer ses animations, de les réaliser sur le terrain, et d'assurer toutes les tâches annexes comme le rangement. Un animateur c'est ça. Si tu acceptes de préparer le travail pour une animatrice, quand il y en aura deux, puis trois... ça sera pareil? Et ils sortent d'où ces élus pour penser qu'on peut arriver et faire des animations sans les avoir préparées? Il faut que les élus et les responsables municipaux se retrouvent devant des directeurs qui les font chier, qui sont sérieux, rigoureux, exigeants, et emmerdants. Le tout en étant parfaitement diplomate, souriant, hypocrite, actif, dynamique et motivé. Je sais, c'est hyper difficile... Mais à cause des conneries de l'animation dite "saisonnière" tout le secteur a pris des mauvaises habitudes, comme demander aux gens de préparer les animations chez eux, ou en réunion non comptée sur le temps de travail, comme demander aux gens de travailler de 10 à 15 heures par jour, sans pause, etc. C'est du grand n'importe quoi l'animation à ce niveau là. Les syndicats ne font rien parce qu'ils ont trop de liens avec les milieux associatifs dits "de gauche" qui organisent et gèrent les accueils périsco en question. Si les syndicats faisaient vraiment quelque chose, les animateurs seraient reconnus, les dépenses seraient surtout beaucoup plus nombreuses, et ça, les associations, ça ne leur plait pas du tout. T'as vu comme elles se rebellent dans l'affaire du CEE? Pire que des entreprises emmenées par le MEDEF!!!
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Le communiqué de presse est lisible ici : communiqué de presse. Notre ministre souhaite un nouveau contrat qui respecte les ACM, l'économie globale du secteur, un contrat qui va dans le sens des organisateurs, bref : le statut quo. Quoi qu'il en soit il n'est nulle part question de respecter aussi les animateurs. Allez on se risque à faire des pronostics? Je vois bien un contrat identique au CEE, pour un salaire identique au CEE, mais écrit juste comme il faut pour que ça ne rentre pas dans le cadre pris en compte par la cour européenne de justice. Éventuellement pour éviter qu'un quelconque syndicat ne tique un peu, l'indemnité minimale passera de 19 à 24 euros par jour, ou un autre truc complètement débile de ce genre. De toute façon on peut parier que ça sera indigne de la condition humaine et sociale de notre pays. Et que les organisateurs de vacances pour enfants seront finalement satisfaits en ayant le sentiment de s'être "vraiment battus" pour obtenir cette "avancée"...
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Ouhalala! Comment tu l'as séchée!
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Oscar le bénévolat a un sens bien précis dans les questions qui touchent au droit des animateurs. Si au sens moral un bénévole c'est quelqu'un qui donne de sa personne sans contrepartie pécuniaire, lorsqu'on parle du contrat d'engagement éducatif, qui est un contrat de bénévolat. Non pas obligé. Dans le cas du travail, quand l'employeur fixe des contraintes de travail à son employé qui font qu'il ne peut pas rentrer chez lui pour manger, alors l'employeur est tenu de lui servir un repas. En gros, si tu es embauché de 10h du matin à 18h, l'employeur est tenu de te payer ton déjeuner. J'ignore si cette règle s'applique aussi aux animateurs qui sont en CEE. Houlala, ça me semble très vague... Non pour moi une indemnité, à la différence d'un salaire, c'est ce qu'on verse aux bénévoles. Je pense que historiquement on donnait aux bénévoles des avantages en nature (une bouteille d'eau, un sac de billes, un hébergement et des repas conviviaux) et que petit à petit on s'est mis à chiffrer ces avantages en nature et à les délivrer sous forme d'argent ; ce qu'on appelle aujourd'hui l'indemnité n'est pas un salaire, mais bien un dédommagement pour compenser la gêne occasionnée à la personne bénévole par l'activité qu'on lui demande. La définition juridique du bénévolat est bien plus compliquée que ça, me semble-t-il. Un bénévole, c'est quelqu'un dont l'activité n'est pas systématique, c'est quelqu'un qui n'a pas de contrat... C'est une activité très libre, avec une participation libre, mais le bénévole peut très bien recevoir des contreparties. Le souci du CEE c'est que théoriquement c'est du bénévolat, mais le contrat et l'indemnité journalière minimale légale, et surtout la réglementation très dense qui encadre le nombre très grand d'animateurs font que ça se rapproche quand même nettement plus du travail que du bénévolat. Les employeurs ne veulent pas reconnaitre que c'est du travail, sinon ils admettront par la même occasion qu'ils abusent copieusement de leurs employés.
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Je suis plus partagé. L'affluence est énorme, es visiteurs viennent depuis google. Si ça leur permet de découvrir qu'il existe des gens qui se posent des questions avant de faire faire des jeux idiots à des enfants, alors tant mieux. (et ça peut éventuellement leur permettre de découvrir le forum...) Maintenant sur la sociologie de la chose, on peut effectivement se poser des questions. Les personnes qui réagissent sont souvent excédées par le ton des premières réponses, et elles écrivent pour s'opposer. J'avais d'ailleurs testé à un moment l'effet inverse : j'avais écrit un ou deux messages vraiment odieux pour défendre les gages humiliants, et j'avais obtenu une ou deux réponses d'indignation. Ce qu'on peut redouter, c'est que les nouveaux convertis sont souvent les plus intègres. Aussi, ceux qui ne se sont jamais posé de question et sont soudainement arrivés à écrire ici pour défendre le droit de faire des gages stupides risquent peut-être, pour ne pas se désavouer par la suite, de chercher à pratiquer ces gages stupides chez eux, comme pour se prouver qu'ils avaient raison. ... Et bon à mon avis, c'est pas pire que tous ceux qui arrivent sur le sujet "douches colelctives nues"...
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Si vous lui faites signer un CEE, elle restera bénévole. Le CEE est un contrat de bénévolat, pas un contrat de travail. L'âge légal je n'en sais rien, c'est sans doute plus pertinent de poser la question à la DDCS.
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Eh bien si on t'a fait rire c'est une bonne chose. Par contre si tu as ri c'est que tu n'y as pas compris grand chose. Sympa ta leçon de morale aussi selon laquelle tous les jeux n'ont pas des buts péda... selon laquelle tu n'as pas lu le débat... ou alors si tu l'as lu... lol... il y a des mots dont le sens t'échappe... comme "loquace" par exemple? Par contre admettons que ces questions t'intéressent : je trouve que quand tu dis que certains jeux ont pour seule fonction de faire rire les enfants, tu approches à peine le sens de la discussion. Si n s'arrête à ça alors l'animation c'est simple, il faut faire rire les enfants, donc ben c'est facile, on leur donne de l'alcool à boire et on leur passe leurs dessins animés préférés toute la journée.