jean

Je répondais à une maman, ainsi qu'à une suite de messages sur les fameuses sanctions qui me semblaient superficiels (à commencer par les miens). Mouais... Tu comprends comme tu veux le comprendre. Tu connais le novlangue? Je répondais à un parent, et dans ce cas l'éducation c'est de la prévention. Autrement dit si tu ne veux pas maltraiter un enfant en punissant ou en sanctionnant maladroitement, tu as le choix de le former auparavant. Prenons un exemple de terrain alors. Lorsque tu dois faire traverser une route à un groupe : -tu les laisses pour voir s'ils regardent avant de traverser, et s'ils le font mal tu surgis et tu sanctionnes tout le monde? ou bien -tu les préviens avant, de façon à ce qu'ils regardent avant de traverser, ou mieux, qu'ils t'attendent?

Je suis d'accord avec toi Quentin. Deux faits combinés, la jeunesse des candidats et leur très grand nombre, permettent aux recruteurs d'agir de façon totalement arbitraire. Ils ne seront pas gênés par la perte d'un bon candidat puisqu'il y en a dix autres qui se bousculent à la porte, ils ne seront pas gênés par un tribunal car les jeunes n'y connaissent rien et ne savent pas se défendre. D'après moi les recruteurs peuvent même prendre goût à ce pouvoir. J'en connais une qui vient de prendre une décision arbitraire en oubliant toute logique. Une ancienne directrice avait écarté la candidature d'un jeune qui expliquait dans sa lettre de motivation qu'il "avait fait un TPE sur le thème du racisme durant la seconde guerre mondiale", une autre directrice m'expliquait qu'elle n'avait aucun scrupule à enfoncer les animateurs, en réunion, et les pousser à bout, car dès le lendemain elle pouvait les remplacer... Et ce sont là des gens qui écrivent des projets pédagogiques, et qui prétendent œuvrer de façon humaniste, avec tout le blabla idéologique habituel.

On s'y perd un peu quelque fois et je n'ai pas les idées très claires. Je pense que la culture des gens augmente car ils ont accès à plus d'informations qu'il y a cent ans. De nos jours, la majorité de la population sait lire, beaucoup de gens ont la télévision, la radio, internet, des téléphones, ils lisent des journaux, et des livres qui ont récemment été écrits traitant de l'éducation des enfants. Si un livre ne nous dira jamais exactement ce qu'il faut qu'on fasse en tant que parent (ou éducateur), dix livres nous donnent une palette étendue de possibilités parmi lesquelles on peut choisir et s'inspirer pour en tirer nos propres méthodes éducatives. Suite à toutes sortes de courants éducatifs, il me semble qu'en général on souhaite de nos jours que nos enfants aient l'esprit critique. On souhaite qu'ils soient intelligents et qu'ils aient du caractère, qu'ils ne se laissent pas dicter leur conduite par le premier prêtre venu. La punition incarne dans les esprits le fait de soumettre les enfants à l'autoritarisme d'un adulte (parent, animateur, etc.) et donc aux abus. On croit qu'un enfant qui a des parents autoritaires se laissera plus facilement dominer par les autres à l'extérieur de la famille, et c'est précisément ce qu'on refuse. A mon sens ce n'est pas forcément vrai... Un enfant trop soumis à l'autorité d'un adulte peut aussi développer de cette façon des armes, une défense contre l'autorité. Il peut apprendre à contourner l'autorité, à voler, se cacher, dissimuler, mentir, etc. Je pense que tous les animateurs connaissent des enfants qui ont des parents très durs, et qui sont eux-mêmes insupportables. A cela il faut ajouter que "la punition" incarne dans l'imaginaire collectif les mauvais traitements. On pense facilement que quelqu'un qui punit les enfants est quelqu'un qui maltraite les enfants. Alors pour ne plus parler de punition, on a inventé la sanction. On ne dit plus punition mais sanction, et comme ça on met la poussière sous le tapis. Il me semble évident que si on change juste le mot, sans savoir pourquoi, on reproduit les écueils. Par exemple on lit souvent que les gens disent qu'il faut sanctionner en obligeant l'enfant à réparer ce qu'il a cassé ou en dialoguant. Or je pense qu'un maître d'école d'autrefois qui punissait un élève lui demandait généralement de réparer ce qu'il avait cassé et lui parlait... Il y a quelques mois j'évoquais la question de la manipulation des enfants : en pensant les "sanctionner" on en vient parfois à les manipuler (moralement, psychologiquement) ce qui est à mon sens de la maltraitance dans certains cas. L'autorité d'une personne bienveillante est issue d'un rapport de compétence. Un maître face à un élève est légitime pour se faire obéir, car le maître a les compétences qu'il transmet à un élève qui doit saisir sa chance d'acquérir la compétence. Afin d'éviter les abus d'autorité et les dérives dans l'autoritarisme, on a inventé une méthode pédagogique modèle, une relation où l'avis de l'enfant a sa place à côté de celle de l'adulte, où l'enfant est digne de considération. Dans ce modèle, l'éducateur ne va pas tant réprimer les mauvaises actions de l'enfant qu'encourager son épanouissement. D'où tous les dérivés idéologiques. On dit qu'il ne faut pas être formaté par la société de consommation, entrer dans le moule et suivre un chef autoproclamé comme des moutons. Il y a tout un tas de thèmes politiques, aussi, avec les espoirs révolutionnaires communistes, le grand soir, une certaine critique de la droite conservatrice, des religions. Avec un président de droite libéral, le référentiel est d'ailleurs bousculé, la gauche politique devenant parfois conservatrice, perdant son statut de modernisme systématique... Un petit paragraphe sur le respect aussi pour dire qu'à mon avis, aujourd'hui, "respecter" quelqu'un signifie "le craindre" et pas "admirer ses compétences". On a peur de se faire casser la figure alors on se soumet à l'autorité du plus fort, dommage. Et pour conclure de façon pratique, j'utiliserai l'exemple du langage. Lorsqu'un enfant dit à un autre "va te faire enculer sale fils de pute"... -on peut le punir : le brutaliser et le menacer de le frapper à chaque fois qu'il sera vulgaire. Ça ne marchera pas, dès que vous aurez le dos tourné, il recommencera. -on peut le sanctionner : lui parler et lui faire comprendre que ce qu'il a dit est mal, lui faire comprendre qu'il faut qu'il s'excuse. Pas dit que ça marche, surtout que s'il est intelligent il ne se laissera pas forcément faire. -on peut l'éduquer, lui apprendre de nouveaux mots de vocabulaire. Il parlera ainsi bien mieux, et surtout il deviendra plus subtil dans sa pensée, il comprendra mieux le monde et aura une meilleure répartie la prochaine fois qu'il en aura besoin. Au lieu de dire comme tous les idiots "va te faire enculer", il pourra répondre "ta stratégie n'a aucun sens, tu vas nous faire perdre le match"... La vulgarité attire la grossièreté et la brutalité, tandis qu'un vocabulaire riche permet de séduire et d'accéder au pouvoir.

Si ton déplacement est demandé par ton travail, alors c'est l'employeur qui t'assure. Ce n'est donc pas ton assurance mais la sienne qui prend en charge les éventuels frais. C'est comme ça que ça marche en général, mais il faut bien s'assurer que ce soit le cas. Pour faire le contrat d'assurance, ton employeur aura besoin de ta carte grise et ton permis de conduire. Point difficile : qui assure ton véhicule sur le trajet entre chez toi et ton travail? En quoi auras-tu besoin de ta voiture? Le mieux c'est de le demander à l'employeur. On peut imaginer qu'étant non diplômée, tu pourrais devoir faire les courses tous les jours, car en camping en général on se fait à manger soi-même. Conseil du jour : c'est dur de trouver du travail, mais il faut quand même rester vigilant et exigeant. Ne pas tout accepter les yeux fermés. Ne pas accepter un poste si tu ne sais pas ce que tu y feras. La moindre des choses si ton employeur te demande d'avoir ta voiture, c'est qu'il te dise pourquoi.

Il paraît que ceux qui n'ont pas d'enfants sont toujours les premiers à critiquer ou à donner des conseils à des parents... Mais Line, votre façon d'écrire ne vous aide pas! :lol:

Le racisme est une idéologie fondée sur la croyance en l'existence de différents groupes humains, appelés « races », ainsi qu'en la supériorité de certains de ces groupes par rapport à d'autres. La xénophobie est une hostilité systématique ou irrationnelle à l'égard de « ce qui est étranger ». Je n'ai pas la solution, j'ai eu le même problème. Il me semble cependant que la mécanique de la chose est assez claire : Celui qui te prend à parti dans une langue que tu ne comprends pas exprime ainsi une attitude xénophobe et/ou entre dans un conflit de domination du groupe (ou autre chose?). En d'autres termes, soit il estime qu'en tant qu'étrangère au groupe tu menaces le groupe, soit il pense être le chef du groupe et sent que tu veux prendre sa place. "Le groupe" dont je parle a pour valeur "la langue étrangère". Ceux qui comprennent ce qu'il dit peuvent adhérer parce qu'ils le souhaitent, ou par le silence, ayant peur d'être exclus du groupe ou rossés par un de ses membres. Après ça, le reste de l'analyse et les solutions, je n'en connais rien. Ce qui me fait penser que dans mes formations d'animateurs, j'ai rencontré des beaux parleurs mais personne qui sache réellement me former sur la sociologie de groupe. Le groupe dont tu parles a-t-il d'autres valeurs que la langue arabe? ----------------------- Dans mon cas oui, celui qui m'insultait m'accusait de toujours "défavoriser les musulmans au profit des français" (alors qu'il n'y avait que des français musulmans dans ce séjour). Dur de contrecarrer un discours aussi fallacieux qui, hélas, impressionnait les autres jeunes. Il est devenu le maître du groupe, l'équipe d'animation n'était plus reconnue, plus légitime. Nous avons pris des coups. Le jeune qui s'est improvisé chef a utilisé des valeurs propres au groupe et excluant les animateurs (langue arabe, religion musulmane intégriste, mépris des femmes...). Pour chacune de ces valeurs il s'est efforcé de se montrer plus brillant que les autres. Nous, les animateurs, avons fait tout notre possible pour être fédérateurs du groupe selon d'autres valeurs, mais en vain, en partie car nous avons réagi trop tard. Afin d'asseoir son autorité, le jeune leader a naturellement utilisé dès le départ les menaces physiques. N'étant pas le plus fort du groupe, il a "acheté" celui qui faisait de la capoeira en lui donnant des bonbons, des gâteaux, une meilleure place à table, etc. Ce sont naturellement les plus faibles qui se sont fait rosser et maltraiter, humilier. Mais ça fait toujours son petit effet et personne ne s'interposait, de peur de subir le même sort. Tout ceci s'est passé dans le dos de l'équipe d'animation. Il y a une grande part de manipulation, de mensonges. Aujourd'hui il me semble facile d'en parler, mais je sais que lorsque c'est arrivé je n'étais pas aussi lucide, même si j'avais senti beaucoup de choses. Par manque d'expérience je n'avais pas su repérer certains indices. Mais surtout, notre directeur a refusé d'assumer ses responsabilités exécutives, prétextant que nous étions de mauvais animateurs, qu'il ne se passait rien de grave, etc. Évidemment une fois qu'il a observé de ses yeux le matériel détruit (on lui avait dit mais il ne nous avait pas crus) et lu les lettres accusatrices de ceux qui s'étaient fait rosser, il a réagi, mais c'était franchement trop tard. Ce directeur était un CON! ----------------------- Pour en revenir à ton affaire, peut-être pourras-tu reconnaître les valeurs qui sont employées par ceux qui veulent t'exclure du groupe, et avoir des temps d'explication, de dialogue. Si tu sais impressionner ceux qui hésitent, voire même ceux qui t'ont provoquée, tu pourras entrer dans le groupe, ou monter un autre groupe, être perçue différemment etc. Il y a sûrement cent façons de faire, j'ignore ce qu'elles sont. Parfois dans un cas comme ça, tu te sens un peu en dehors du groupe (voire franchement malmenée) jusqu'au jour où un autre "étranger" arrive, et alors là soudain tu as le sentiment d'être moins étranger que lui, et le pauvre, à son tour, doit subir le même sort...

Ok, et du coup concrètement, ce qui fait que mettre au coin tombe sous le coup de la loi... Purée c'est inquiétant, ça veut dire que faire les gros yeux à un enfant (=menace) c'est être susceptible d'être condamné? Tu discutes, ça marche, d'accord, ok, sinon tu ne le dirais pas (lol). Mais quand tu discutes tu parles de quoi? Tu laisses l'enfant raconter ce qu'il veut? Tu orientes la discussion? Tu essayes de le persuader? ...

En quoi consiste la discussion? Tu vas boire un thé et parlotter? Justement je ne pense pas que ce soit hors-sujet. Pourrais-tu citer les lois en question? Pour poursuivre après animarom je dirais que je trouve moi aussi cette question d'éducation bien complexe. Lorsqu'on est dans une situation difficile où on doit se faire obéir on n'a pas trop le temps de se demander si on va éduquer ou non. Par contre on peut se demander rapidement : -est-ce que je protège? Est-ce que cet enfant est en sécurité avec moi, en ce moment? -est-ce que je maltraite cet enfant? -pourquoi est-ce que je cherche à me faire obéir? La troisième question peut sembler idiote. Quand on peut y répondre clairement on aura d'autant plus de légitimité à agir, et notre comportement sera ainsi plus lisible pour l'enfant.

Harry potter ça parle aussi de magie, de sorciers, de potions magiques, de quiddich, de peintures qui parlent, de fantômes excentriques, de crapauds qui chantent, de lutins, de monstres, de formules magiques etc. Dans les premières histoires en particulier, l'univers créé est génial. Le château, les profs tous plus bizarres les uns que les autres... je ne vais pas réécrire le film! S'il s'agit de s'en inspirer pour se créer un imaginaire de la semaine, c'est quand même bien plus intéressant que le petit Poucet ou Rémi sans famille! Tous les grands jeux sont là, livrés sur un plateau en or. Pour d'autres activités (sportives, expressions, manuelles, etc.) il y a aussi largement de quoi s'inspirer. Plutôt que se prendre la tête à chercher quoi fabriquer pour coller au thème, tu peux faire la liste des activités qui t'intéressent (cuisine, sport...) puis voir comment les adapter à l'imaginaire du moment. Pour faire un gâteau de sorcier (donne-lui le nom que tu veux, ça peut être une tarte elfique ou un gâteau hanté), tu fais un gâteau normal en délirant sur l'imaginaire harry potter. Le blanc d'oeuf tu appelles ça la bave de crapaud, la farine de blé ce serait des ongles de dragons écrasés... Mon point de vue sur l'imaginaire c'est que c'est fait pour s'amuser, dans ce cas, même si tout le monde (toi et les petits) savez très bien qu'il ne s'agit pas réellement de bave de crapaud, ça ne vous empêche pas de faire votre gâteau. Et sinon, il ne faut pas hésiter à faire autre chose que des grands jeux et des activités "manuelles". Le terme déjà "activité manuelle" c'est un repoussoir, ça fait fuir tout le monde. Quand on fabrique une maquette de bateau en bois avec une scie, des clous, des marteaux, des pistolets à colle, techniquement c'est une activité manuelle, oui. Mais on ne le dit pas, comme ça les sportifs viennent aussi participer. En plus des activités "manuelles", y'a les activités de découverte, d'expression, culturelles, musicales, sportives, ludiques... Il n'y a pas que les grands jeux, pour jouer. Il y a les petits jeux et les moyens jeux.

Ça sent le BTS GPN. Le mieux c'est de bien revoir les méthodes de cours et demander à vos formateurs en animation comment vous y prendre. Personne n'a "les idées toutes faites" pour ces animations, les vôtres seront bonnes si elles sont bien construites. Maîtrisez vos objectifs et vous construirez la bonne animation.

Le mieux c'est de contacter la DDJS de chez toi, Apo. Il est aussi très utile de contacter à l'avance les mairies des plages où auront lieu les baignades, les responsables des piscines, afin de connaître leurs exigences particulières. Et t'es sûr que niveau prévention et secourisme tu es encore au point?

Soyons iconoclastes! Pour "Graines d'explorateurs", le coup des pays étrangers et des coutumes festives étrangères (ou alimentaires ou cultuelles) est probablement le plus redondant de france. Si c'est pas la fête, la nourriture ou les cultes mystiques, c'est le sport avec des grandes olympiades (dire que tous les ans la moitié des animateurs pensent inventer un super truc inédit en pensant à ça). Si vous êtes vraiment audacieux vous pouvez vous lancer dans l'exploration de votre propre commune! L'amérique et les Indes ont été découvertes depuis belle lurette (par ailleurs, le colonialisme c'est désuet). L'antarctique est un continent tout à fait propice à l'exploration des pionniers qui veulent fouler un sol désert! Tandis que les coutumes carnavalesques sont connues de tous et ont perdu leur saveur exotique, le pôle sud, lui, n'a jamais connu de population indigène! Il est propice à l'exploration de découverte. Les forêts tropicales humides sont elles aussi propices à l'exploration. Au contraire de l'antarctique elles sont remplies de vie, c'est l'endroit sur terre où la vie se développe le plus. Amateurs de petites bêtes et de moins petites bêtes, soyez prêts! Nul doute que pour inventer son film Avatar, James Cameron et ses équipes se sont inspirés des explorateurs qui ont traversé les forêts tropicales! Il est aussi possible d'explorer l'espace. Je pense que ce thème n'intéresse plus trop les foules, la crise économique rend les gens très terre à terre, et le futurisme passe aujourd'hui pour quelque chose de plutôt ringard. On n'est plus aussi fiers qu'avant de partir dans l'espace... Dommage! Entre Star Trek et la NASA il y a pourtant pas mal de choses à faire. Et il y a sûrement d'autres milieux à explorer, comme les abysses. Pour "Mets tes baskets" je n'ai rien à dire tout est dans le titre il faut faire du sport. 5-6 ans c'est super, ils ne connaissent quasiment rien tu as toute la liberté de leur apprendre ce que tu veux. Pour "Déposons un brevet" je suppose qu'il s'agit d'un thème sur les inventions et la création. Il existe sur internet plein de modèles (déjà brevetés lol) de jeux à fabriquer soi-même, comme le bateau à vapeur que je n'ai jamais fabriqué, ou des petits jeux utilisant l'électricité (4,5V hein, surtout pas du 240V!). Avec des 5-6 c'est galère, ils ne sont pas très doués de leurs dix doigts. Peut-être faut-il envisager des fabrications manuelles très faciles, ou des activités qui se font plus en groupe. En tout cas je trouverais ce thème compliqué pour des petits. Ah et pour finir, une vidéo, parce qu'elle me fait justement penser à l'exploration : http://www.dailymotion.com/video/xc0cux_le-voyage-de-damien-extrait_sport C'est l'extrait d'un film qui s'appelle "le voyage de Damien". Damien est le petit voilier qu'ont utilisé deux jeunes hommes pour faire ensemble le tour du monde en 5 ans.

Mouarf... Désolé je vais passer pour un méchant là, mais ces temps-ci j'ai une dent contre les employeurs de ce milieu qui ne proposent que deux alternatives : les contrats précaires (CAE...) pour les "animateurs" et les bons contrats pour les "techniciens". Ah ils sont beaux les techniciens, à venir sur les forums d'animateurs demander comment il faut animer! Ça n'a rien de personnel contre toi, mais moi je me bats encore régulièrement pour faire reconnaître le savoir-faire et les connaissances des animateurs nature, alors je ne vais certainement pas t'expliquer comment faire pour que ton animation fonctionne.

Voici quelques exemples de questions. Ça pourrait être complètement différent. Quand je recrutais je m'assurais que l'animateur correspondrait à mes attentes, moi je cherchais des gens investis, sérieux, ayant de l'humour et un bon sens du travail en équipe. Je passais aussi un peu de temps à me présenter, présenter la colo et le public typique, pour que l'animateur connaisse son poste, et le refuse s'il avait des doutes. Lorsque je recrutais des personnes ayant peu ou pas d'expérience c'était volontaire, j'étais moins exigeant. Des questions basiques (qui se posent dans tous les métiers, pas que l'animation) : -Pourquoi as-tu choisi l'animation? -Pourquoi avoir choisi d'être animateur de colo et pas de centre de loisirs? Pourquoi cette colo-là en particulier? -As-tu déjà eu des expériences en animation ou proches de l'animation? Tes expériences du travail d'équipe? -Comment ça s'est passé? -Connais-tu l'association/la municipalité qui t'emploierait? -Selon toi quels sont tes qualités/atouts d'animateur? -Selon toi quels sont tes défauts? -Tu habites loin? Et si oui t'es-tu assuré que ça roule? Pour répondre, pas d'autre choix que la sincérité à mon avis. Quand les gens donnent l'impression de mentir, de ne pas sentir ce qu'ils disent, ça ne donne pas envie de leur faire confiance. Si ta seule expérience est le stage BAFA tu peux en parler, tout le monde n'apprécie pas son stage de la même façon, n'en retire pas la même expérience. Tout ce que tu en diras pourra intéresser ton recruteur. Peut-être aussi des questions pour te faire parler de ton appréciation de l'animation : -comment réagirais-tu si tu voyais deux enfants en train de se bagarrer violemment? -comment réagirais-tu si tu voyais un animateur et un enfant en train de se bagarrer violemment? -qu'est-ce que tu penses des problèmes de discipline? -qu'est-ce que tu penses des enfants qui ne participent pas aux activités? -que penses-tu d'une activité football? D'une activité "télé" ou les enfants regardent un film-DVD? -que penses-tu du rangement du matériel? Ce sont des questions ouvertes auxquelles tu peux répondre ce que tu veux. Le directeur recherche des animateurs qui auront la même façon de travailler que lui, les mêmes engagements. Il a telle vision de l'autorité, telle vision des activités, etc. Si ta façon de faire correspond à la sienne c'est bon. Si ta façon de faire le contrarie trop, c'est bon aussi, car il pourra te dire que vous ne travaillerez pas ensemble. Le désaccord sur les valeurs, parfois ça peut sembler anecdotique, et lors de la colo, avec la fatigue et la pression, ça peut devenir invivable pour tout le monde. Ces questions ont aussi pour but d'informer le candidat qu'il peut parfois y avoir des bagarres violentes ou d'autres situations inattendues. Dans tous les cas on sait bien qu'il est possible qu'un stagiaire n'ait pas une culture de l'animation très dense, et qu'il soit évasif dans ses réponses. Éventuellement des questions spécial stagiaire pour voir si tu as les idées claires, si tu vas de l'avant : -quelles sont selon toi les trois choses les plus importantes lorsque tu animes une activité? -comment mettrais-tu en place une activité cuisine? (ou football, ou théâtre, ou un grand jeu, etc.) Ça c'est pour voir si on peut te faire confiance sur la sécurité, l'organisation et la préparation, si tu tiens compte de tes collègues... Généralement, ceux qui se sont déjà posé ces questions sérieusement peuvent y répondre naturellement sans souci. Peut-être des questions "piège" (plutôt rares): -est-ce que tu fumes? Je n'ai jamais fait le coup mais je l'ai entendu. C'est une question étrange... Plutôt personnelle, ça ne regarde personne tant que tu respectes la loi et que ton "truc personnel" n'entrave pas le bon fonctionnement du séjour. Les questions qui ont l'air personnelles sont déstabilisantes. Le recruteur n'a rien de personnel à savoir et je ne suis même pas sûr qu'il ait le droit de le demander. Mais même quand ça a l'air personnel c'est une question qui sert à parler de travail. En l'occurrence pour la question "est-ce que tu fumes?" je ne ferais pas de réponse personnelle ("non je n'aime pas ça" ou "oui je fume telle marque, tant de fois par jour, je suis dépendant, que des roulées" etc.) mais une réponse de travail ("non" ou "pas devant les enfants" ou "pas si ça gêne le travail")... La fameuse question : -avez-vous des questions vous aussi? C'est le moment de demander le type de contrat (CEE?) et la rémunération si ton recruteur n'en a pas parlé avant. S'il y a des points douteux il vaut mieux les éclaircir.

Ou dans deux mois! Un anim qui serait manifestement dangereux, il faut s'en protéger. Mais avant de s'en protéger, on commence par s'assurer que c'est bien lui qui est dangereux. Il me semble que c'est souvent comme ça que ça se passe. Y'a des situations assez cocasses sur le terrain. Ça me fait tout à fait penser à une directrice trop gentille que je connais. Elle n'aime pas être désobligeante avec ses animateurs, du coup elle oublie volontairement de les contrôler sur le terrain (elle sais sans doute qu'elle verrait des choses qu'elle devrait condamner?). Mais c'est un cercle vicieux : comme elle ne contrôle pas, elle est mal placée pour faire des remarques... Et lorsqu'elle en fait, c'est parce que d'autres personnes l'y ont poussée, alors c'est maladroit, parfois excessif comme le cas dont vous parlez. Je connais un anim qui s'est fait éjecter de l'équipe (contrat non renouvelé), il est dégouté parce que ça a été une surprise totale. Alors qu'en fait la directrice préparait son coup depuis plusieurs mois dans son dos, en allant se renseigner sur lui à gauche et à droite mais sans jamais lui avoir parlé franchement. Le jour où la directrice a appris qu'il a fait un truc "vraiment pas bien" (il a été un peu méprisant avec trois enfants), elle a décidé de ne pas le reprendre. Conclusion : ça va recommencer. Lui il ira dire ses propos méprisant ailleurs parce qu'il ne sait pas qu'on le lui reproche. Elle, elle reprendra des animateurs identiques parce qu'elle ne les contrôle pas sur le terrain.

Pas tant que ça, on trouve les informations assez rapidement sur internet... Ceci dit, le droit du travail (et du bénévolat?) devrait être un sujet qu'on aborde à l'école, en formation, etc.

Contrairement à Dream1 j'ai des doutes sur la possibilité d'avoir deux contrats différents. Il me semble que c'est surtout valable quand on parle de droit du travail et de contrats de base comme le CDD ou le CDI, et quand on est dans le travail de droit privé. Pour le public, les vacataires, on en fait ce qu'on veut, ils ont des horaires totalement variables, pas de congés, plusieurs contrats en même temps, on peut leur faire faire des vacations pendant dix ans (donc CDD) etc. Pour le privé il me semble que les employeurs font plus attention. Cependant en l'occurrence on parle de contrats de volontariat associatif, qui ne sont pas des contrats de travail. Ainsi peut-être est-il légal de te faire signer un type de contrat lorsque tu travailles les jours entiers, et un autre contrat lorsque tu travailles des demi-journées. C'est l'astuce à la quelle on pouvait s'attendre, comme l'indemnité de chaque jour entamé est due en totalité, l'employeur contourne cette règle en te faisant signer différents contrats. Je n'avais jamais vu ça, moi le CEE je ne le connais quasiment pas, je ne l'utilise jamais, mais je trouve ça salaud et pas très net. Cela signifie que l'association pour laquelle tu t'engages donne une "valeur horaire" à l'engagement, comme un salaire. Sinon j'ai un document sous les yeux, que j'ai trouvé sur internet, qui indique que "Les repas et l'hébergement, s'ils exigent la présence du personnel sont à la charge de l'employeur." Ton employeur doit prendre le repas à sa charge lorsque tu travailles en journée complète. Lorsque tu travailles en demi-journée c'est moins évident. Si tu bosses de 12h00 à 17h par exemple, tu peux toujours manger chez toi avant de venir travailler. Dans ce cas tu peux organiser ça avec ton employeur à l'avance, tu lui dis que tu ne manges pas le repas sur place et que tu ne le payes pas. Concernant les 80 jours, c'est le total annuel que tu ne dois pas dépasser. Il n'y a jamais de remise à zéro. Tu comptes toujours sur une fourchette de 1 an. Quelles que soient les dates de début et de fin, tant que la fourchette de prise en compte dure un an, tu ne dois pas trouver plus de 80 jours de CEE en tout. Si tu commences un contrat le 2 février 2011 alors que tu as travaillé 80 jours en CEE (pas un de plus) depuis le 2 février 2010, alors c'est bon. Par contre, imaginons que tu aies fait toutes les vacances en CEE, le 4 janvier 2011 tu totaliseras sans doute 80 jours (j'ai pas vérifié). Ainsi tu ne peux pas re-signer un autre CEE avant le 2 février 2011, (en jouant sur les zones de vacances ou en encadrant une classe de neige, etc.)

Il s'imagine peut-être rien. J'ai déjà entendu parler d'un anim qui a eu la surprise, en allant se coucher après une réunion tardive, de trouver une gamine aux idées pas nettes dans son lit. Arriver à deux animateurs à ce moment là dans la chambre, il se peut que ce soit très important.

Y'a anguille sous roche. Je visite ce forum régulièrement et je réponds à chaque fois que ça m'intéresse, que ça parle de moi ou non. On n'a qu'à dire que s'ils le prennent mal, comme toi, c'est constructif pour moi puisque ça m'apprend à mieux élaborer mon langage (qui est mon principal outil de travail). Si j'ai choisi cet exemple c'est que j'ai jugé que c'était le meilleur pour exprimer ce que je voulais. Et puis c'est l'avantage d'internet, je ne sais pas si vous êtes noire, vous ne savez pas si je suis noir, ou d'une autre couleur, et vous pouvez donc ainsi être sûre que mon message s'adressait sans discrimination aux internautes quelle que soit leur couleur de peau. J'ai lu la discussion en entier, j'en suis un des principaux contributeurs il me semble, et je sais qu'au moins une personne a participé en prétendant être ado. Mais il faut toujours se méfier des arguments d'autorité, surtout sur internet, le paradis des identités falsifiées ou multiples [quatorze points de suspension] Quand bien même des enfants ou des ados viendraient dire qu'ils aiment les gages et l'humiliation, je répéterais une réponse que j'ai déjà faite, à savoir que ce n'est pas parce que certaines personnes aiment la drogue ou l'alcool que j'inviterais des enfants ou des ados à essayer.

Bonjour. Je suis nul en droit, mais j'ai des pistes : -le CEE n'est pas un contrat de travail mais un contrat de bénévolat très encadré administrativement qui porte le doux nom de "volontariat". -un contrat à la demi-journée est-il légal? Il me semble qu'en CEE toute journée entamée est considérée comme effectuée, et donc elle doit être indemnisée en totalité. Peut-être qu'un employeur contourne le problème en faisant signer à ses animateurs un CEE spécifique (payé moitié moins) pour les jours où les anims ne font qu'une demi-journée? -le salarié que le travail oblige à rester au moment du repas ne paye pas son repas. Mais en CEE on n'est pas salarié on est bénévole. -l'assurance chômage doit compter deux heures travaillées par jour de présence au boulot. Même en colo quand tu fais 18 heures par jour. -80 jours par an, ben voilà si t'as commencé le 2 février 2010, tu ne dois pas travailler plus de 80 jours en contrat CEE avant le 2 février 2011. Donc ça tu l'as bien compris il me semble. Attention encore à l'histoire des demi-journées, il me semble qu'une demi-journée en CEE ça n'existe pas, et qu'ainsi même une demi-journée doit être comptée comme 1 jour dans le total des 80. -l'histoire des 3 mois je n'en ai jamais entendu parler. On dit bien "80 jours par an" et pas "80 jours par an plus trois mois" Il est à noter que c'est à l'animateur d'apporter les documents qui montrent qu'il n'a pas fait plus de 80 jours. La fraude est interdite par la loi. J'ignore par quel moyen ces déclarations sont vérifiées. Un animateur qui omettrait de déclarer son mois d'août pour pouvoir effectuer 20 jours de plus ne serait peut-être pas repéré? En gros c'est possible sur les vacances d'hiver et de printemps, tu commences avec les enfants de la zone C et tu finis avec ceux de la zone A, dans un cas comme ça tu peux faire plus de 80 jours par an, mais c'est interdit. La limite de 80 jours doit protéger les animateurs "permanents" car les employeurs ne devraient pas l'utiliser par exemple en accueil périscolaire.

Ouais il faut envoyer des scuds. Le deuxième paragraphe est un peu ringard. Mais bon ben on n'est jamais à l'abri de tomber sur une féministe hard que personne n'ose contredire parce qu'il craint de se faire envoyer sur les roses. Cela dit dans le texte que tu cites Quentin, la discrimination et la suspicion à l'encontre des hommes sont si évidents qu'il n'y a pas grand chose à rajouter. Quand on veut protéger les enfants et les animateurs, on s'assure qu'un adulte n'est jamais seul sans discrimination, même l'assistant(e) sanitaire. Là c'est quelqu'un de maladroit qui veut protéger son poste, ou qui veut pouvoir montrer aux parents un document qui atteste qu'il prend des précautions contre les violeurs, quitte à ressortir tous les clichés sur le sujet.

Ah merci (pour la réponse sourcée). C'est important de le dire alors je le répète lol.

:lol: Ah ça y est y'a quelqu'un qui a repéré le fameux message! Non biensûr dans la vie il y a des épreuves, tout n'est pas apporté sur un plateau [douze points d'exclamation] Les enfants connaissent l'échec lors de la vie en collectivité [vingt-deux points d'exclamation] parce qu'ils ne sont pas aussi extrémistes que ce que vous semblez imaginer [cent quarante huit points d'exclamation] et on y pratique toutes sortes d'activités, de jeux, animées par différentes personnes ayant chacunes leurs méthodes pédagogiques [quatre cent trente huit points d'exclamation] Les échecs et les PJC, il n'y en a jamais eu [sept points d'exclamation] Nan je déconne, c'était juste pour voir votre réaction Chacun vit des échecs, des frustrations, apprend à s'en remettre et à se défendre en collectivité, mais il ne me semblerait pas sain que des conflits entre enfants ou que les situations humiliantes soient organisés par l'équipe d'animation qui a bien mieux à faire [cinq-mille huit-cent quarante trois points d'exclamation] Tu essayes d'envenimer le débat toi. Mais je pense que tu as bien compris qu'il n'y a pas de problème. Je réagis toujours, et certains sujets me font réagir plus rapidement que d'autres. Biensûr réagir ne veut pas dire condamner ; je peux par exemple inviter les deux enfants concernés à continuer à se parler en ma présence, pour que chacun aille jusqu'au bout de sa pensée, je peux inciter untel à se défendre et lui expliquer comment faire, que répondre, etc. Mon expérience de la moquerie au sujet de la couleur de peau, c'est que c'est un thème de moquerie physique visible à peu près comme un autre ; la différence avec les autres c'est que les apriori socio-culturels sont bien plus lourds et nombreux, et hélas dès qu'on parle de couleur de peau on risque de tomber dans une certaine gravité qui n'a pas lieu d'être. Le racisme est une idéologie fondée sur la croyance en l'existence de différents groupes (de nature génétique?), appelées "races", ainsi qu'en la supériorité de certains groupes par rapport à d'autres [trente-six points de suspension] Pour bien différencier je dirais que la discrimination raciale est une application des théories racistes [cinq points de suspension] Et là tu t'emballes un peu vite en parlant de racisme, peut-être pour tenter de me faire passer pour un raciste, vu le ton de ton message. Mais non non je ne suis pas raciste. Et les moqueries sur la couleur de peau, pour savoir si elles sont d'origine raciste il faut les étudier au cas par cas, ce n'est pas le sujet ici. Ah tu n'avais pas compris que c'était un message ironique [cent vingt-huit mille points d'interrogation] Ben... désolé, je pensais que ceux qui avaient lu le sujet en entier auraient compris. En fait c'est un peu compliqué et maladroit je le reconnais. J'avais remarqué que tous les gens qui faisaient remonter le sujet régulièrement (depuis plusieurs années) arrivaient sûrement depuis google après avoir cherché des gages pour une fête, ils avaient lu un extrait d'un message où on dit qu'on n'aime pas les gages, et ils répondaient sur un coup de tête en lisant les trois premiers et les trois derniers messages. Alors j'ai décidé de mettre un message volontairement grossier en faveur des gages méchants, en espérant être lu par les pro-gages qui débarqueraient, qui auraient ainsi des réactions de contradiction. Je m'attendais à ce qu'ils aient des réactions en faveur des gages (ce pourquoi ils étaient venus) mais modérées (pour ne pas être amalgamés à cet odieux message que j'ai écrit). Mais alors toi tu as foncé dans l'autre sens, je te trouve un peu excessive [treize points de suspension] Moi ça va je ne te hais point. Par contre je te trouve vraiment très vulgaire quand tu dis que je "vous" (lol) fais chier avec ma pédagogie. Oui oui j'accepte bien la remarque selon laquelle j'ai un peu trop fait dans le pathos surtout au départ, j'ai un peu révisé mon opinion depuis. Je ne vois toujours pas la nécessité d'organiser des situations où les enfants vont être confrontés à des humiliations pour être obligés de réagir. Je ne cherche plus à les éviter systématiquement non plus, en revanche je fais mon possible pour apprendre aux enfants à se défendre, à se faire respecter des autres sans être violents. Je trouve ça plutôt difficile [cent trente huit points de suspension] Bravo d'avoir eu le courage de tout lire, et au plaisir [un point final]

Ce n'est pas un contrat de travail mais un contrat de volontariat associatif. C'est du bénévolat encadré administrativement. L'encadrement précise les condition d'exercice (age minimum, indemnité minimale, nb de jours de congé, nb maximal de jours travaillés par an au titre de ce contrat...) L'indemnité journalière est très variable. Le minimum est aux alentours de 20 euros, il est courant que ça monte au-dessus. Maintenant, pour un chômeur, c'est... brrr! Tain un mois à 25 euros par jour, probablement sans possibilité de pouvoir faire des démarches pour trouver un taf pour la rentrée, c'est pas un travail, tu ne cotises pas à l'assurance chômage, donc tu n'auras pas plus de droits après la colo qu'avant. (idem pour la retraite, non?)

Une animatrice qui laisse tomber, trainer un briquet, c'est pas terrible, c'est sûr. Par contre je pense que ça se voit en tête à tête avec elle, c'est bien mieux de faire ainsi qu'aller raconter l'histoire à tout le monde. As-tu parlé avec les animateurs concernés? Pour moi la démarche, tu nous la présentes telle que tu la perçois, et on pourrait éventuellement l'interpréter autrement. Quelle est selon toi la mise en danger morale des enfants?