jean

AnimNautes
  • Compteur de contenus

    1 686
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Days Won

    6

Tout ce qui a été posté par jean

  1. jean

    Les Parents Dont On Se Passerait Bien

    Un papa était arrivé à 20h45 (!) au lieu de 19h00 (heure limite) et s'excusait platement : "je suis désolé, j'avais oublié que je devais venir chercher mes enfants". Lui et sa femme s'étaient arrangés, il avait fini sa journée de boulot bien tard, et avait oublié ses enfants... Le plus écœurant, je crois, c'est les parents d'un gamin de 10 ans un peu mythomane. Ils ont cru leur enfant qui leur a raconté le bobard de sa vie. Selon l'enfant, un animateur (un de mes collègues) l'aurait tabassé pour lui piquer ses jeux. Mon collègue est passé à deux doigts du procès, il a subi une espèce de procédure administrative. Il a eu les boules de constater à quel point tout le monde a jugé l'histoire du gamin crédible. Il a changé de métier.
  2. jean

    Accueil D'Une Enfant En Situation De Handicap...

    Pour avoir plein d'infos là-dessus il faut peut-être contacter une assistante sociale? Le service public doit accueillir tout le monde, mais en effet parfois, on ne peut pas accueillir "tout le monde de la même façon". Après, en ce qui concerne typiquement un enfant surexcité, je crois qu'il ne faut pas forcer l'intégration. Quelque fois ça passe mal au niveau relationnel avec les autres, eh bien tant pis. Il ne va pas plaire à tout le monde, peut-être même déranger, mais intégrer ce n'est pas "rendre séduisant". Dans la démarche d'intégration, il y a surtout une volonté de ne plus exclure, je crois. Ne plus exclure de la société des personnes différentes, permettre aux enfants de côtoyer des enfants différents tout au long de leur vie, histoire de savoir qu'ils existent, histoire de ne plus être aussi gêné lorsqu'il y en a un dans les environs. Dans tous les cas il faut faire attention à la sécurité de tous. On dit, ou on pense parfois, que ceux qui décident qu'on intègrera des enfants déficients ou handicapés aux groupes d'enfants valides, le font sans savoir comment ça va se passer. Avec les écoles par exemple, ce n'est pas toujours évident. L'école publique est obligée d'accepter des enfants qu'elle ne sait pas accueillir. Ça s'apprend, ça prend du temps. Et parfois, c'est un vrai défi parce que la déficience ou le handicap sont très rares, et l'instit ne verra qu'un seul enfant dysphasique dans sa vie... Dur d'apprendre à bien l'accueillir dans ce cas. Avec des enfants sourds, au contraire, comme c'est un peu plus courant, je crois, dans une école l'intégration peut réellement porter ses fruits. Au bout de quelques années plus personne ne se pose de question, il y a dans l'école des enfants qui entendent, et d'autres qui n'entendent pas, tout le monde sait ce que c'est, tout le monde sait à peu près comment se comporter, les entendants apprennent quelques signes... Et parfois, la volonté politique d'intégration se fait contre la volonté de tous, enseignants, éducateurs, et personnes en situation de handicap elles-mêmes. C'est là que l'expression prend son sens d'ailleurs. Un enfant sourd qui connait la langue des signes est en situation de handicap dans une école où personne ne comprend les signes. Dans un internat éducatif spécialisé, au contraire, avec des éducateurs et enseignants spécialisés qui savent signer, l'enfant n'est plus en situation de handicap... Depuis quelques années on force les éducateurs à vraiment prendre en compte le projet personnel des personnes qu'ils encadrent. Ainsi en théorie, un enfant dysphasique ne peut pas être intégré de force dans un collège public. Cette intégration peut le faire souffrir, comme un cas dont j'avais entendu parler, où un ado ouvert sur le monde et enthousiaste était devenu peu à peu déprimé au collège, las de devoir réexpliquer sa difficulté... à parler! Tandis que dans l'institut spécialisé où tout le monde connaissait son problème, il avait une joie de vivre toute autre.
  3. jean

    Fumer Devant Les Enfants

    Il me semble que depuis le 1er fevrier 2007 il est interdit de fumer dans toute l’enceinte des établissements destinés à l’accueil, à la formation ou à l’hébergement des mineurs (y compris les endroits ouverts). Dans ce cas la question ne se pose même pas. C'est interdit par la loi donc on ne le fait pas, et les militants qui veulent à tout prix agir de façon illégale ne devraient pas entraîner les autres personnes à faire la même chose, c'est d'autant plus important quand le militant est un supérieur hiérarchique. Deuxième chose, ne pas fumer quand on est avec les enfants, c'est aussi les protéger du tabagisme passif.
  4. jean

    Le Cee, Contrat D'engagement Educatif

    Ah bon, me voilà rassuré. Et donc? Euh... et donc ben tant pis pour moi je rentrer brocouille, sans texte de loi.
  5. jean

    Le Cee, Contrat D'engagement Educatif

    Je ne suis pas non plus né de la dernière pluie. La première chose c'est que dans l'animation les rumeurs et légendes urbaines concernant des lois imaginaires sont légion. Voilà pourquoi je dis que je pensais que tu allais citer le texte de loi qui dit que l'employeur qui tenterait d'utiliser le CEE sur une autre situation que l'encadrement d'enfants qui sont en vacances était dans l'illégalité. Pour moi quand tu déclares ça, je le lis avec considération et intérêt, mais il me manque quelque chose pour y croire. Pas la peine de me prendre de haut. Ce que j'ai constaté quand je faisais ce travail c'est que pour que l'IA autorise les enseignants à partir, ils doivent compléter une fiche dans laquelle ils indiquent les noms des animateurs qui encadreront la classe. Moi mon nom, il n'a pas dû être marqué souvent puisque j'ai généralement été recruté seulement un mois à l'avance... De plus, ce n'est pas avec mon nom que l'inspecteur a pu contrôler mes horaires. Et enfin s'il avait contrôlé mes horaires, il aurait fermé les yeux, comme tous les autres, qui regardent de loin ce secteur sinistré qu'est l'animation. Ils ne contrôlent pas non plus les contrats et les salaires, si? Du moins s'ils le font, ils le font très mal. Quid des associations et des municipalités qui utilisent à tort et à travers des contrats qui font référence à "un accroissement temporaire de l'activité" alors qu'ils ont des postes qui fonctionnent en permanence depuis x années mais sur lesquels ils n'ont pas envie de faire l'effort de recruter des titulaires? Moi je pense que le contrôle des horaires et conditions de travail et contrats est laissée d'abord aux employés qui peuvent, "s'ils jugent cela utile", faire appel à un tribunal compétent. Et premièrement les animateurs font très rarement appel aux tribunaux (parce qu'ils sont particulièrement isolés), ensuite la situation de l'animation est telle que ceux qui ont du travail sont sommés de s'estimer heureux. La pratique fait que l'anim qui dégage sera généralement remplacé en quelques jours par un autre toujours plus prêt à accepter des conditions lamentables.
  6. jean

    Le Cee, Contrat D'engagement Educatif

    Justement, je m'attendais à ce que tu me sortes le texte de loi ou un décret d'application. Sur le temps de classes de découvertes un employeur peut raconter que son bafa est en animation de vacances parce que pour la zone A c'est les vacances...
  7. jean

    Le Cee, Contrat D'engagement Educatif

    On peut aussi faire l'hypothèse que les postes sont rares et que faute d'avoir trouvé du travail ailleurs, elle a opté pour ce poste mal payé mais qui vaut toujours mieux qu'une période de chômage sur un cv, qui permet de se faire une expérience, de rencontrer des gens qui font le même métier. Le CEE est fait pour les animateurs qui encadrent bénévolement les mercredis et les vacances scolaires, mais il est possible de l'utiliser autrement, non? J'ai pas trop compris pourquoi on ne peut pas faire signer de CEE en classe de découverte. S'ils ne sont pas embauchés plus de 80 jours par an?
  8. C'est un gag, non? J'aime pas les méthodes pédagogo et j'ai vécu des trucs au moins aussi idiots que ça, mais...
  9. Je n'ignore pas l'histoire et j'ai malgré tout du mal à avaler que ça ne soit toujours pas considéré comme un métier normal.
  10. C'était un message politique. L'animation est un cas extrême de libéralisation, à mon avis. Les autres secteurs professionnels sont bien plus encadrés que ça. Il ne suffit pas d'avoir de l'intelligence et des bons sentiments pour préserver une amplitude horaire correcte aux employés, un salaire décent, des horaires honorables et deux jours de congés par semaine... Si on libéralisait toutes les professions, je pense qu'on arriverait vite à des emplois à 10h ou 12h par jour, à des salaires tournant autour de 3 euros de l'heure, au travail généralisé le dimanche, à des semaines de 6 jours, etc. On ne le fait pas parce qu'on juge cela immoral, et parce qu'on estime qu'on a acquis nos droits durement. Pourquoi faire exception dans l'animation?
  11. "ils organisent eux mêmes les conditions de travail aberrantes" J'attribue ça à nos administrateurs, donc à jeunesse et sports. En effet je ne suis pas convaincu que le constat de l'augmentation du nombre d'accidents fera changer de façon évidente. Pour moi en revanche, qui ne passe pourtant pas mon temps à critiquer le libéralisme, niveau réglementation il y aurait du travail à faire dans l'animation. On pourrait limiter l'amplitude de travail à 16h par jour avec une pause de une heure minimum au milieu de "la journée" (une vraie pause hein, pas une demi-pause où on va préparer un grand jeu). On s'assurerait que tout le monde ait 2 jours de congé par semaine. Et le plus dur à mon avis, passer à une culture de travail différente : chaque animateur doit pouvoir s'isoler, l'idéal serait chacun sa chambre. On délire mieux quand on est tous ensemble etc. oui eh bien, le travail c'est autre chose que passer son temps à délirer... C'est très bien de délirer mais on focalise énormément là-dessus, et il faudrait à mon avis redresser la barre dans le sens du "travail sérieux". On se marre, mais on pense d'abord à sa santé, puisque c'est de ça qu'il s'agit, y compris quand il est question du sommeil. Dans les autres métiers que l'animation, on est obligé de laisser les employés dormir. Pour amnesty international, la privation de sommeil est un moyen de torture... Et curieusement, en colo, dormir devient secondaire. Si ce n'est pas la réglementation le problème, alors c'est la formation des directeurs. Mais j'ai du mal à accepter une couleuvre pareil, tandis que l'animation est le seul métier à être totalement dérégulé. Enfin bon, il suffit de dire que ce n'est pas un métier mais une passion, et les responsables sont ainsi tranquilles. Quelqu'un cite telligo, juste au dessus. Moi aussi je pourrais en citer d'autres... Mais qui peut être sûr que demain, des animateurs de Telligo ne vont pas avoir d'accident à cause de la fatigue? Ils sont à la même enseigne que les autres, non?
  12. On dirait qu'ils découvrent la vie, eux! Ils organisent eux-mêmes les conditions de travail aberrantes qui poussent aux accidents... Animateurs inexpérimentés et épuisés! Ils auraient dû écrire : "leur état de fatigue est peu compatible avec le travail, et la responsabilité de mineurs". Et que va-t-il se passer après un tel constat? Ben l'administration va pondre lois et avis pour obliger les conducteurs à se reposer. Ou alors ils vont inventer un BPJEPS minibus?
  13. Oh ça m'arrive aussi, sûrement, sans trop m'en rendre compte. Je n'ai pas de mauvaise intention envers qui que ce soit, mais de temps en temps il y a quelqu'un qui me dit que je suis un con... C'est internet.
  14. Non non je ne confonds pas. On n'a peut-être pas la même appréciation du milieu en fonction de notre expérience, mais je parlais bien de l'éducation populaire en général et pas uniquement des CEMEA ni même de jeunesse et sports. Et pour alaure, non ce n'était pas une pique d'humour mais une réflexion qui m'est propre et que je défends depuis plusieurs années. Pardonne moi d'avoir un peu déconné en même temps, la prochaine fois je gueulerai sur un ton autoritaire! Sur une méthode participative, on pourrait déjà en discuter. Les méthodes semblent capter plus d'attention, parce qu'on a plus de questions qui surgissent, ou alors on voit moins de baillements, on voit des attitudes plus concentrées, des nombreux yeux tournés vers le centre d'intérêt. Est-ce que le rendement temps/apprentissages est forcément meilleur, je n'en suis pas convaincu. Nombreux sont mes formateurs qui m'ont dit "il faut évaluer" mais qui ne m'ont jamais appris comment faire, force est de constater qu'ils ne savaient pas le faire eux-mêmes. Si on évalue l'adhésion des stagiaires en temps réel (par les signes que j'indiquais plus haut) et à postériori (en faisant un bilan avec eux) cela ne donne pas d'indication sur la réussite de la formation, c'est à dire le nombre de notions que les stagiaires auront retenu disons... trois semaines après formation "théorique" (qui s'applique souvent à mon goût à être pratique malgré son nom). En faisant du participatif, on remplit plus facilement un temps de formation aussi. Si ce n'est pas le cas pour toi, je l'ai subi plus d'une fois, le coup du formateur qui ne se foule pas, qui demande du participatif à ses stagiaires, et qui n'est pas capable d'en rajouter ou d'analyser après... Lorsque j'ai passé mon BAFA nos formateurs nous faisaient faire des séances en groupe, en gros on faisait un brainstorming sur un thème comme "les 7-12 ans", on synthétisait (à moitié) sur une grande feuille de paper-board, et un rapporteur présentait ça aux autres groupes. Résultat : une belle perte de temps dans les deux heures de brain storming en groupe. Et un jugement hâtif de mes formateurs qui m'ont jugé trop peu impliqué, qui m'ont menacé de ne pas me donner mon stage etc. "travaille au lieu de glander" m'ont-ils dit. Alors que moi je ne voyais pas quoi faire ni raconter face à des formateurs qui savaient tout et qui refusaient bizarrement de nous le dire, face à d'autres stagiaires bien plus savants que moi, je ne voulais pas causer pour raconter des inventions et me faire mousser. J'écoutais tout attentivement, et il m'arrive de regarder le plafond quand j'écoute quelqu'un. Le formateur, ce pauvre type qui m'a jugé idiot et qui m'a parlé comme à un crétin de 15 ans n'avait pas imaginé ça! Ses critères d'évalutation étaient erronés, tout simplement. En ce qui concerne le décrochage des stagiaires... Ben il va bien falloir qu'ils se mettent au travail à un moment où l'autre. S'ils savent pourquoi ils sont venus en formation, alors ils font l'effort de suivre. Peut-être faut-il discuter avec eux du contenu plus que de la forme. Alors bon je ne sais pas comment ça se passe entre formateurs. C'est sûr qu'être le seul à vouloir faire du frontal quand tous les autres sont persuadés que ce n'est pas bien, ce n'est pas évident. On doit penser qu'on est dans la mauvaise direction, et les stagiaires aussi. Et puis ce n'est pas évident de tout organiser, du coup. Toujours est-il qu'au boulot il faut des gens capables de faire des efforts. Je ne sais pas comment c'est en BAFD mais en BAFA mon opinion est faite depuis longtemps : le marché du travail est saturé d'anims qui ne sont pas sérieux. On pourrait faire des formations qui les filtreraient dix fois plus, ça ferait du bien à la profession.
  15. Ah moi j'ai bien une idée... lol Tu leur expliques tout avec des supports pratiques (diaporama, tableau, forme synthétique) et tu leurs laisses ensuite un résumé sur un document qu'ils conserveront après la formation. Ils sont adultes ils sont en âge de suivre un cours magistral. Biensûr c'est un peu une provocation : je pense que peu de gens oseraient dire qu'ils fonctionnent comme ça dans le domaine de l'éducation populaire... Il faut toujours des formes plus participatives, plus ludiques, plus inventives, etc. La méthode frontale je trouve que ce n'est pas un drame, surtout lorsqu'on s'adresse à des adultes qui font appel à nous pour qu'on leur apprenne des choses.
  16. jean

    Une Douche Quotidienne

    Question amusante, on ne se la pose jamais, si? Ou alors on se la pose quand on voit la facture d'eau? Je crois que la douche ça a toujours été un moyen de se débarrasser de l'hygiène... Si on voulait vraiment y faire attention, de quoi faudrait-il surtout s'inquiéter? -les poux -les dents propres -les nez mouchés (une cata chez les petits aux tendances allergiques) -les fesses bien essuyées (problème éthique, non?) -l'absence de petites infections, eczémas, mycoses, boutons, maladies -les bobos en tous genre correctement soignés -les habits propres (question de dignité aussi... mais bon, trois jours avec le même slip c'est une question d'hygiène) -les pipis au lit Et sûrement plein d'autres... En effet un simple passage à la douche ne garantit en aucun cas que tous ces points d'hygiène sont suivis. Déjà que les enfants ne se lavent pas forcément quand ils se "douchent"...
  17. Je ne suis pas sûr que la précarité du métier soit une fatalité. En fait je ne crois pas que ce soit une cause, mais une conséquence. C'est lié à l'aspect saisonnier, mais pas seulement. C'est une filière qui recrute beaucoup, et dans laquelle les candidats sont très nombreux, on peut toujours virer quelqu'un, on arrivera forcément à le remplacer. Les candidats sont obligés d'accepter les conditions de travail à la con, parce que s'ils dégagent, ils ne trouveront pas forcément de boulot ailleurs, tandis que l'employeur, lui, il ne sentira pas la différence. De plus ça recrute à mon avis très mal, parce que les personnes qui recrutent sont souvent totalement inexpérimentées (moi le premier). Et le système français, des inexpérimentés qui recrutent des jeunots inexpérimentés, ça donne un résultat pour le moins discutable : une profession à la réputation désastreuse. Le fait de très mal payer des animateurs fait qu'on ne peut pas être très exigeant. Même avec de bons animateurs, il y a toujours un moment où ils vont en avoir leur claque d'être pris pour des imbéciles, payés 40 euros par jour pour bosser au moins 10 heures. Impossible, dans ces conditions, que l'animateur se sente réellement impliqué, concerné, par la réussite de sa mission. De la même façon, la masse des "équipes pédagogiques" étant globalement jeune et inexpérimentée, on ne peut pas arriver à un résultat aussi sérieux qu'avec des équipes d'âge parfaitement mixtes. Le jargon à la con, bon ben... faut être sérieux deux secondes, vous avez vu "nos jours heureux"? Quand le directeur parle de pédagogie à son père ou à ses animateurs, c'est bien drôle, finalement, ça résume bien ma pensée. Alors la précarité dans tout ça, eh bien c'est un peu le résultat de la considération qu'on a pour le métier. Il y a peut-être quelques structures où on fait le travail sérieusement, et finalement la situation des animateurs n'y est pas si précaire que ça. Et à côté de ça il existe aussi des structures où les animateurs seront toujours si mal considérés qu'on ne leur donnera jamais la possibilité de se valoriser. Les responsables ont une si mauvaise image de leurs animateurs qu'ils les privent de toute responsabilité, qu'ils leur dictent tous leurs faits et gestes, si bien qu'il est facile de les remplacer : il suffit de mettre un nouveau larbin à la place de l'ancien.
  18. jean

    Je M'Ennuie!

    Ah c'est spécial le périscolaire. Je crois aussi que sincèrement, ni les employeurs ni les enfants ni les parents ne demandent de l'animation sur ces temps de récréation. Il faut surveiller pour prévenir les accidents, soigner les bobos, mais c'est tout. L'animation là-dedans, c'est juste du bonus de la part d'un animateur. Animateur musical, là ok, si tu ne fais pas d'activités c'est pas normal, tout le monde attend de la musique. Mais "animateur" périscolaire, ça se réfère surtout au titre de la personne employée, on lui donne un contrat d'animateur parce que c'est un fourre-tout, ou parce qu'il y a un agrément JS. Ceci dit je compatis, c'est vrai qu'avec toutes les entraves que les collègues et/ou supérieurs mettent par leur nonchalance, la montagne qu'on envisage au début accouche facilement d'une souris. Et c'est frustrant. Je crois qu'il faut aussi trouver son plaisir dans la durée, dans ce genre de poste. Selon ce que tu mets en place même si tu ne déplaces aucune montagne, tu peux devenir un référent incontournable auprès des enfants, des parents, voire même des collègues.
  19. lol hé oui désolé rhô la la J'aurais dû dire : "les employeurs que je connais, y compris ceux pour qui je travaille encore actuellement, ne sont pas forcément gênés par le non respect de la loi" Par exemple : -multiplier les contrats à durée déterminée au-delà du raisonnable -demander aux animateurs de préparer leurs animations en dehors du temps de travail -non respect des taux d'encadrement -non respect des congés ou des jours de repos Quand on a besoin de bosser, qu'on fait du périscolaire en CDD depuis deux ou trois ans, on n'a pas vraiment la possibilité d'ouvrir sa gueule.
  20. Il existe en France des enfants dont les parents sont de même sexe. En France l'adoption n'est pas permise aux couples homosexuels. France 5 a diffusé un débat (c dans l'air) sur ce thème, et un sujet a été ouvert sur leur forum. Et si on en discutait ici? Alors qu'est-ce qui fait qu'on n'autorise pas des couples homos à adopter? «je trouve ça d'un égoïsme affolant !» Il existe des gens qui trouvent que des homos qui veulent des enfants, c'est égoïste. D'autres estiment que "mère nature" (désolé je ne peux pas le dire autrement) exige qu'un enfant ait un père et une mère pour se construire psychologiquement. D'autres se rendent bien compte que la réalité va déjà bien au-delà de ça. Des enfants grandissent avec un seul parent, ou sans parent, ou dans une famille polygame... D'ailleurs un des sujets de discussion existant est centré sur la France : «oui il existe dans le monde des modèles d'éducation différents, mais les français n'ont-ils pas besoin du format "couple mixte" lié à leur culture et leur histoire spécifiques pour vivre harmonieusement?» Dans le même ordre d'idées, certains disent craindre que des enfants ayant des parents homos soient la cible de moqueries dans la cour de l'école. Et donc ils préfèrent que des enfants ne puissent pas avoir de parents homos, plutôt que choisir l'autre option, qui est de faire évoluer les mentalités de ceux qui se moquent. Il existe aussi une peur récurrente vis à vis des homos : les homophobes craignent que les homos rendent les enfants homosexuels. Ils "craignent" parce qu'ils n'aiment pas les homos, et ils seraient donc déçus qu'il y en ait de nouveaux. Il y a sans doute plein de façons d'interpréter tout ça. Certains s'imaginent peut-être que si on laisse faire, la France va complètement dégénérer et qu'il y aura des homos partout, que le taux de natalité va chuter, etc. D'autres, peut-être plus compréhensibles, regretteraient en tant que parents de ne jamais pouvoir être grand-parent. On trouve des gens qui se rangent derrière l'argument selon lequel un enfant aurait besoin d'un repère féminin, et d'un repère masculin. Ils semblent parfois oublier un peu vite qu'un enfant ne passe pas 18 ans dans sa chambre... Moi je n'ai pas trop d'idée. Éventuellement je pense que la loi ne devrait pas prendre en compte l'orientation sexuelle des gens. Pour protéger des enfants, notre pays est déjà équipé (lois, juges, travailleurs sociaux...). En revanche lorsque les lois commencent à s'immiscer dans la vie privée des gens, à leur dire comment ils doivent se comporter, on fait un pas vers une dictature.
  21. Ben si tu prends 14 anims pour gérer 8 gamins, c'est que tu sais ce que tu veux en faire, en principe. Pour les anims périsco, les parents viennent, donc il ne faudrait pas donner l'impression que les employés glandent. Et les parents viennent payer tous les jours... Mais franchement, un seul anim en périsco, qui bosse aux heures où aucun chef ne peut répondre au téléphone, qui est susceptible d'avoir des fortes variations d'effectifs d'un jour à l'autre, et de voir débarquer en même temps une p'tite chouineuse de 3 ans, un énergumène azimuté de 11 ans, et un autre, âge indéterminé mais psychotique et susceptible de faire une crise à tout moment... C'est pas forcément très malin. Fin bon légalement sûrement ça ne pose pas de problème. De toute façon les employeurs ne sont pas forcément gênés par le non respect de la loi.
  22. En quelques minutes j'ai trouvé cette page web de l'afssaps qui donne une information détaillée. Les témoignages se multiplient : eh bien ça veut dire que l'information passe, on peut s'en réjouir. En même temps c'est normal, ces témoignages sont organisés... L'afssaps rappelle que pour les effets indésirables, on n'a pas encore mis en évidence le lien logique avec le vaccin. Par exemple pour l'enfant décédé, l'afssaps écrit que rien ne permet encore d'établir le lien de causalité entre le vaccin et la mort de l'enfant. Autrement dit, il est peut-être mort d'autre chose que le vaccin. Et tant qu'on ne sait pas, il faut faire gaffe à ce qu'on raconte. Par exemple lorsque les journalistes ont déclaré qu'une infirmière avait eu le syndrome de guillain barré "suite à sa vaccination", ils sont allés un peu vite, laissant croire que le vaccin provoquait ce syndrome. C'est un peu comme si on disait qu'il y a désormais des décès confirmés par les agences sanitaires, laissant croire que les vaccinés se mettent maintenant à mourir...
  23. jean

    Intimidation

    Ah! Cause nationale au Québec? Il me semble (peut-être que d'autres me contrediront) qu'on ne parle pas de ça en france, du moins pas selon ce point de vue. C'est un sujet passionnant! Récemment sur le forum je parlais d'une question de violence morale. Je trouve qu'on s'applique (en france?) beaucoup à éviter la violence physique et qu'on vante systématiquement la vertu du dialogue. Et là vous avez mis le doigt sur un problème sous-jacent du dialogue : l'intimidation. On se vante parfois de tout résoudre par le dialogue, alors que dans ce dialogue, il peut y avoir une part d'intimidation, une part de manipulation. Ceci dit, sur le présent forum, lorsqu'il est question de protéger la sécurité affective et morale des enfants, il y a généralement des gens qui participent pour nous dire qu'on a tort. Qu'on est des rabat-joie qui voudraient faire un monde sans émotion... Ce genre de choses.
  24. Tu aurais mieux fait de parler de la grippe.
  25. jean

    Intimidation

    Là Mistral, il va falloir définir un peu les idiomes... Qui vas-tu former avec ce cahier? De quelle intimidation parles-tu? Des participants au camp qui sont timides et renfermés? De participants qui subissent des pressions morales de la part d'autres participants? De la part d'animateurs? ...