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Discrimination Des Animateurs Dans Le Rapport De La Halde
jean a répondu à un topic de Chevalier dans Le défouloir
En effet... c'est pas simple. Les colos ne sont pas hors la loi ok c'est pas à ça que je pensais. En fait je crois plutôt que le problème est que la loi ne peut pas tout décider. A chaque nouvel accident sa nouvelle loi, ça peut durer longtemps jusqu'à un extrême où il y aurait des lois qui décriraient le fonctionnement de la colo minute par minute... Donc on se rejoint finalement, puisqu'en effet, ce n'est pas la loi ou jeunesse et sports qui vont décider si une équipe se la joue autoritariste ou pas. Pas de standardiste dans les centres où j'ai travaillé, mais des gens qui refusaient de répondre, ça oui. Je comprends que les parents puissent penser qu'ils dérangent On a dû le leur dire assez souvent. Ah si les parents ont l'impression que le secteur fait son propre ménage, ça ne peut que les rassurer, je crois. Dire qu'on fait mieux que les autres, c'est obligé, les associations sont concurrentes à priori parce qu'elles proposent toutes d'emmener les enfants en vacances. Et si elles n'étaient pas concurrentes, ou, au minimum, divergentes, pourquoi ne fusionnent-elles pas? ... Peut-être faut-il faire émerger les domaines pour lesquelles elles sont concurrentes : -l'idéologie, les objectifs éducatifs, pédagogiques, la politique. Ce n'est pas forcément une vraie concurrence dans la mesure où on pourrait parler de complémentarité... M'enfin c'est de la complémentarité à l'échelon global, en ce qui concerne les familles, c'est comme de la concurrence. Les clients vont se tourner vers l'asso avec qui ils ont le plus d'affinités, en théorie. -le prix. Là c'est évident ça joue et tout le monde est au courant. -la qualité de la prestation. En dehors de l'idéologie et du prix, est-ce que l'eau était chaude? la bouffe bonne? les activités enthousiasmantes? les locaux confortables? -la sécurité -la proximité avec les usagers (une association de Lille qui envoie des lillois en vacances, c'est bien, une association de paris qui envoie des enfants de Toulouse en vacances à Rome, est-ce que c'est bien?) -... Pour casser l'image des jolies colos de Perret oui oui t'as sûrement raison. Ne serait-ce que parce que quand on propose un service, on est obligés de faire savoir qu'on le propose. Mais face à la multiplicité des cvl, les personnes qui ont les compétences de faire émerger les différences entre les structures ne devraient pas être les structures elles-mêmes. Alors si elles se fédèrent pour faire leur publicité, tant mieux. Mais à ce moment là on va les accuser d'être partiales. Tandis que par exemple si c'était Jeunesse et Sports qui faisait ça (peut-être qu'ils le font déjà? ) il n'y aurait pas le souci de publicité mensongère. Je ne comprends pas grand chose à tout ce que ça implique de toute façon. Je n'ai pas l'esprit assez clair. Y'a une baisse des fréquentations c'est dommage pour les gens qui vont perdre leur emploi, mais en même temps est-ce que c'est vraiment dommage pour les enfants? Qu'est-ce qu'ils font au lieu de ça? Ils partent en vacances avec leurs parents, peut-être? Tant mieux alors... -
Discrimination Des Animateurs Dans Le Rapport De La Halde
jean a répondu à un topic de Chevalier dans Le défouloir
En fait il est question de contrôler les organismes qui accueillent les enfants. Les parents ne savent pas forcément qu'ils ont deux voies de contrôle. 1-via l'administration. Un système lourdingue et un peu dégénéré, où il faut rédiger de multiples papiers, fournir des tonnes de documents ceci et documents cela, et où un spécialiste fait une inspection de temps en temps. 2-via un choix au moment des inscriptions. Une association qui vend une prestation foireuse aura moins de clients, et risquera de mettre la clé sous la porte. Le problème étant peut-être qu'une majorité de gens se fient un peu trop au contrôle administratif. Je préférerais qu'ils soient dans une démarche de contrôle non administrative, en communiquant directement avec les gens qui s'occupent de leurs enfants. Évidemment il y a tellement de sujets que les parents ne peuvent pas penser à tout ça. Et au milieu de ce méli-mélo d'informations, de vraies lois, de rumeurs, de labels que les associations se donnent à elles-mêmes pour faire bien, etc. quelles peuvent être les solutions pour que des parents prennent conscience qu'il est nécessaire de communiquer directement avec l'association? -venir sur notre forum -trouver des organismes qui ont une communication sérieuse! D'où le phénomène du "bouffon" ou du "premier de la classe" dont je parlais avec l'UCPA. S'il y a des associations qui communiquent bien, beaucoup, et clairement, ça peut forcer les autres à le faire aussi, et ainsi à se mettre à niveau. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas toujours aux équipes de tout faire. L'attitude consumériste commence comme ça, de toute façon, si les parents attendent qu'on leur mette tout dans la main, qu'ils ne se plaignent pas du jour où on y mettra des bouses en leur disant que c'est ce qu'on a de mieux. Je pense qu'il est inutile de demander à des responsables qui vantent leur prétendu "engagement éducatif" de cesser d'abuser de la crédulité de leurs clients. Par contre des responsables en concurrence vont peut-être plus facilement dénoncer les abus de leurs concurrents. -
Discrimination Des Animateurs Dans Le Rapport De La Halde
jean a répondu à un topic de Chevalier dans Le défouloir
Ben moi je leur jette la pierre. La toute puissance administrative et légale est une illusion. Les lois ne peuvent pas tout et actuellement elles nous gênent dans notre métier. Le manque de sérieux dans la communication, j'ignore si c'est le propre des associations socio-culturelles ou si c'est comme ça partout, y compris dans les entreprises... Dans tous les cas je le déplore. Vous avez déjà certainement vu des animateurs ou des responsables associatifs pester contre des organismes du style UCPA (pourtant associatif lui aussi), je suppose? On accuse facilement ces associations "capitalistes" d'attirer les "riches" et de proposer "de la consommation" et du divertissement facile, voire anti-éducatif. En réalité je crois que bien des associations ont peur de celles qui se placent ouvertement en concurrence, parce qu'elles révèlent les faiblesses de leurs concurrentes. De ce point de vue une concurrence réelle peut être tout à fait positive. De toute façon, très sincèrement, les animateurs n'ont rien à craindre. Ils sont déjà tellement exploités que je vois mal comment ils pourraient tomber plus bas. Niveau communication, ce qu'on est en train de faire ici est utile à mon avis. Ensuite, ça serait mieux si on était dans un portail spécialisé pour la communication à l'attention des parents, effectivement. -
Violence morale, je l'ai décrite bien plus haut, en disant que c'est relatif. J'attends des contestations, je n'ai fait qu'émettre une hypothèse sur le fonctionnement de cette violence. Je ne parle pas de coups ni de blessures physiques. Même pas de blessures morales, c'est pas le bureau des pleurs ici. Mais une humiliation c'est une situation violente, non? Et une situation qui est à la limite de l'humiliation? C'est à dire quand la victime le prend bien et transforme son humiliation, on dit que c'est super marrant. Et quand la victime le prend mal, et qu'elle subit, on va se raconter des histoires de blessures à l'amour propre. Quand on a des collègues jeunes ce n'est pas forcément anodin.
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Discrimination Des Animateurs Dans Le Rapport De La Halde
jean a répondu à un topic de Chevalier dans Le défouloir
Non non justement je trouve ça très pertinent. Je vois comme toi sur quels critères approximatifs les parents inscrivent leurs enfants. Et je le déplore totalement. Accepter d'inscrire ses enfants sans avoir une connaissance précise de l'organisation fonctionnelle d'un séjour me semble aberrant. J'ose espérer que les parents qui n'ont pas d'infos n'inscrivent pas leurs enfants! -
En tant que recruteur et directeur, comme la plupart de mes collègues, je suppose, voilà ce que je fais : -être sur le terrain régulièrement avec mes animateurs -savoir autant que possible où sont mes animateurs et où sont les enfants. Je ne sais pas tout le temps, et quand je ne sais pas ça ne dure pas longtemps. -un animateur ne reste jamais seul dans un bâtiment, une salle, etc. avec un enfant -je suis particulièrement attentif aux enfants, à leur humeur, à ce qu'ils disent, à ce qu'ils font -les animateurs que j'embauche sont diplômés ou stagiaires, ils ont au moins 18 ans. Lorsque je travaille avec des enfants difficiles, je prends des animateurs plus agés ou plus matures. Mis à part ça je ne ferai que répéter d'autres messages, en invitant les parents qui inscrivent leurs enfants à rencontrer l'équipe d'un séjour avant son organisation, à mettre en concurrence plusieurs organismes et à choisir le meilleur. D'autre part je comprends totalement votre besoin de vous exprimer à ce sujet, d'en parler. Par contre, n'accusez pas trop vite "les colos", tant que vous n'avez pas porté plainte la balle est dans votre camp. Le problème que vous décrivez, c'est le comportement de quelques personnes, ce n'est pas l'organisation du système de vacances français.
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Discrimination Des Animateurs Dans Le Rapport De La Halde
jean a répondu à un topic de Chevalier dans Le défouloir
Yep... Les théories du complot ne sont pas loin. J'ai pas tout compris philosopheur, si tu veux dire que je suis excessif tu dois avoir raison ; je me suis posé la même question. Mais l'expérience parle aussi et je pense que les parents ont intérêt à se montrer exigeants dans leurs actes. Menacer de faire un procès si ça se passe mal est idiot. En revanche, se renseigner auprès de plusieurs organismes et choisir celui qui fournit la meilleure prestation est tout à fait souhaitable. Non? En tout cas ça me semble plus intéressant que l'accumulation de lois qu'on subit. Mimizan si ton histoire a été jugée, jeunesse et sports est au courant ou le sera lorsque ce sera nécessaire. Donner le nom d'une association ne changera rien. L'asso xxxx à Mimizan n'a probablement rien de commun avec la même association à Lyon ou à Melun, à part le nom. De plus le turn over du personnel est généralement important, si bien qu'en quelques années la plupart des animateurs sont remplacés. Donc en accusant publiquement une association, tu te trompes de cible. Les théories selon lesquels on protège des gens qui ont commis des fautes graves, je n'y crois pas. J'ai travaillé dans des associations ou des collectivités territoriales, et depuis quelques années, tout le monde a la hantise des pédophiles. On n'ose pas prononcer ce mot, c'est un peu comme le diable, dire son nom suffirait à s'attirer des ennuis. En fréquentant des victimes d'abus sexuels mimizan tu dois savoir que la plupart des personnes condamnées sont des membres de la famille ou des proches. Et au risque d'être mal pris, j'ai une dernière remarque à faire. Je comprends qu'il puisse être nécessaire de se fédérer en tant que victimes, pour s'entraider dans les démarches (plainte, avocat, connaissance des droits, etc.). Mais attention de ne pas tomber dans l'excès inverse, l'excès de victimisation, l'excès d'utilisation de soins, de thérapies. Je crois qu'aménager sa vie autour de ces moments peut aussi faire entrer quelqu'un dans un cycle infernal. "Se reconstruire" c'est aussi se changer les idées. Edit : J'ai écrit avant ton dernier message, mimizan. Je... J'ai de plus en plus de doutes, là, désolé. Le journalisme et l'orthographe moyenne c'est pas compatible. Parler des "moniteurs" alors que ça fait 30 ans qu'on est animateurs, idem. Il n'y a AUCUNE colo comme ça, aucun clsh, aucun éducateur, etc. il n'y a pas de dérive, et si il y a une évolution, c'est plutôt dans le sens de la suspicion. Mimizan l'animation -que tu n'as pas l'air de connaitre tant que ça finalement- subit un problème qu'on évoque depuis le début du sujet : les hommes sont perçus comme des pervers et une discrimination à l'embauche est courante. -
Discrimination Des Animateurs Dans Le Rapport De La Halde
jean a répondu à un topic de Chevalier dans Le défouloir
Hé bé on accumule les clichés dans cette histoire... Admettons que cette histoire soit vraie, en effet la colo a fait une erreur, elle aurait dû contrôler le gamin à qui elle donnait des responsabilités. Quoi qu'il en soit, en tant que parent, il faut absolument rencontrer l'équipe qui va envoyer vos enfants en vacances. Acceptez-vous d'acheter un objet sans avoir une idée de sa qualité? C'est le même problème, sauf que là vous engagez vos enfants. Et à l'organisateur qui vous dit qu'il n'organise pas de réunion pour une question d'économie d'argent (il faudrait payer le déplacement des animateurs pour la réunion), demandez-lui si pour les mêmes économies d'argent, il a renoncé à une restauration de qualité avec des produits frais, s'il a renoncé au confort général de la structure d'accueil (matelas de bonne qualité, plomberie régulièrement entretenue, armoires des enfants en bon état, jeux et matériel de bonne qualité et en quantité suffisante), etc. Renseignez-vous sur internet ou auprès de jeunesse et sports pour connaître les obligations des organisateurs en matière de recrutement. Pour continuer dans la bonne humeur j'ajoute qu'il y a des organisateurs qui acceptent en masse des inscriptions d'enfants difficiles et qui ne mettent rien en place dans les séjours pour que ça se passe bien (effectifs supplémentaires par exemple, ou locaux adaptés). Il existe des séjours durant lesquels on atteint disons... une fois tous les deux jours un danger, une urgence vitale. L'équipe d'animation se démène pour empêcher les accidents, l'organisation du séjour ne se fait pas sur une optique "faire des jeux distrayants, faire la culture pour tous, passer des vacances joyeuses" mais "éviter les dangers, éviter les accidents, éviter les blessures, éviter les morts". Éviter les morts par étranglement ou par excès de coups (des enfants sont violents), éviter la mort des enfants irresponsables (jeux idiots dans les escaliers, fugues, mises en danger diverses par exemple au bord de la route). -
Pourquoi Faites Vous Ce Métier Là
jean a répondu à un topic de BargeSimpson dans Discussion générale
Où veux-tu en venir, chapi chapo? «Questions sur soi, inconscient, analyse...» D'accord avec toi sur le fait qu'on ne parle pas beaucoup de ces choses là. On ne manque généralement pas de rappeler la noblesse des motivations altruistes qui entourent l'animation. Générosité, relation humble où on prétend avoir tout à apprendre de l'autre, solidarité avec les nécessiteux, envie de donner une éducation citoyenne, culture et éducation populaire... Tandis que les rapport égoïstes c'est plutôt le contraire, on ne les évoque pas vraiment. Je suppose que c'est parce que dans la vie réelle, que ce soit en entretien d'embauche ou dans toute autre situation informelle, on pense qu'il ne vaut mieux pas trop se vanter de tout ça. Et je crois qu'on peut tout à fait penser : "à chacun ses motivations profondes, c'est personnel et ça ne regarde pas les autres". De quoi peut-il s'agir? De rapport au pouvoir et à l'autorité? De notre rapport à la maternité/paternité? d'ailleurs on parle parfois (rarement) de transcender les mauvaises relations qu'on a eues avec nos parents. Peut-être qu'on travaille avec des gens pour avoir enfin l'impression d'être écouté, d'être utile à la société. Ou alors on cherche à recréer un environnement familial? -
Mouaif... ben ouais vas-y accuse-moi si tu te sens mieux ensuite! Depuis le départ j'écris des messages généraux (donc qui ne s'adressent pas qu'à toi) sur les thèmes suivants : -incapacité de fédérer l'équipe autour du projet pédagogique alors que c'est à ça qu'il sert -l'aliénation des animateurs qui n'aiment pas les vacheries ou les blagues de mauvais goût mais qui sont obligés de participer à cause du caractère violent de ces choses -quel est la mécanique sociale qui fait que grâce aux mauvaises blagues, un groupe se forme. Est-ce souhaitable? Voilà c'est de ça que je suis venu parler, c'est pour ne pas retomber dans la discussion basique où chacun vient dire "moi j'aime bien les bonnes blagues, et j'aime pas trop les mauvaises blagues".
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Euh... 'ttends, j'me relis là parce que... Ouais donc c'est bon, je t'ai déjà répondu avant que tu écrives ton messages en fait. Ce que j'en pense personnellement n'a aucun intérêt. Je vais passer en mode cerbère et le dire quand même. <mode cerbere> Je pense que les "animateurs" qui font ça sont des ados attardés qui auraient dû payer leur séjour. Ces blagues idiotes comme décrites au début du message (disperser les affaires personnelles, plier des matelas ou ôter les matelas des lits, mettre du fromage dans les chaussures, mettre de la peinture sur le visage, faire une bataille d'eau entre animateurs en espérant que pourquoi pas les enfants vont aussi participer, bataille de farine, de nourriture, réveils intempestifs la nuit, effets personnels dérobés, etc.) n'ont pas leur place dans une équipe de travail. Ce genre de blague ne m'amuse pas, ça me fait chier, ça me fait perdre du temps, ça me stresse, et ça me donne plein de raisons d'être un con à mon tour envers les personnes concernées. Et quand j'essaye de me souvenir qui fait ce genre de blague : je conclus toujours plus ou moins que c'est des gens qui sont en mal d'amour et qui ont absolument envie de se faire remarquer. Hyper agités, qui brassent de l'air, qui font beaucoup de bruit, qui jouent à fond la carte de l'affectif, tantôt les grands calins et tantôt les grands coups de gueule, etc. Je trouve ça nul. </mode cerbere> Bien entendu il s'agit là de ce que je pense, et pas de ce que je fais. Dans la vie je laisse les gens faire leurs "vacheries" en leur faisant comprendre courtoisement et en souriant que je ne souhaite pas participer, et généralement ça s'arrête là. Y'en a deux ou trois qui sont allés plus loin. Au choix j'ai répondu : -poliment, y'en a un qui a compris que ce n'est pas bien de voler les affaires, il s'est excusé, on est toujours les meilleurs amis du monde. -de façon vache : Contre un animateur no-limit j'ai proposé une intervention de la direction (qui n'a jamais eu lieu). L'anim en question a par la suite entrainé des enfants dans des "vacheries" réellement vaches et malsaines, il a été viré, j'ai rien à voir là dedans. -par la surenchère. Celle qui a fouillé dans mes affaires et joué avec tout ça malgré mes demandes en réunion que ça ne se produise pas l'a payé de son sommeil et de sa mauvaise humeur à 6h du matin (j'ai été sympa j'aurais pu mettre le réveil à 4h30). (réveil bloqué évidemment). (ont été piégées avec elle celles qui dormaient dans la même chambre et qui l'ont laissé faire ses conneries dans mes affaires) Voilà. Sinon au travail je suis plutôt souriant, blagueur, gentil, et attentionné. Je fais des blagounettes, des blagues, des gags, des bonnes surprises, je prépare des cinquièmes, je fais de mon mieux pour que le travail en équipe se passe bien, etc. Oui... mais alors comment ça marche? Parce que bon hem... est-ce que tu as lu "Watchmen" ? (une bd absolument géniale) eh bien on y lit que, comment dire... la vie de groupe comme tu dis, ça peut très bien être une horreur. Par exemple s'il y a un enfant mort dans la colo, cela constitue aussi un vécu commun au groupe, c'est fondateur, ça génère une grande solidarité (je n'invente pas c'est arrivé à quelqu'un que j'ai rencontré) donc c'est super pour l'esprit d'équipe mais bien évidemment ce n'est pas souhaitable pour autant. Voilà pourquoi, plus haut, je parlais du projet pédagogique, en disant entre les lignes que c'est ÇA l'objet qui doit fédérer l'équipe, et pas une bataille d'eau à 2h du matin avec du sirop de menthe. C'est marrant j'aurais plutôt dit que "c'est notre métier". Aujourd'hui je "travaille" avec des "collègues" on est "sérieux" et "concentrés" et "rigoureux" (animation professionnelle). Et le travail se passe bien, on a du monde, l'ambiance est bonne, et les gens extérieurs ne nous regardent pas comme des débiles mentaux. Et sinon, pour vous, quelle est la différence entre une bonne et une mauvaise blague?
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Oui non mais ok mais ben bon bah comment dire... Tu n'as pas compris de quoi je parlais? Parce que bon l'humiliation c'est le mot qu'il y a dans la définition de bizutage, j'étais obligé de le mettre, tu comprends bien, sinon mon message était incomplet. Mais je ne parle pas de ça, tu as bien vu quand même, non? Tu as regardé la bande annonce de "la meilleure façon de marcher"? Fin bon elnorton, zut, c'est dommage de partir là dessus. A chaque fois c'est le même problème avec ces sujets sur la violence morale. Il y a des gens qui viennent sensibiliser à la question en pensant que les autres n'y connaissent pas grand chose, et il y a des gens qui viennent dire "quoi avec vous on peut plus rigoler vous avez pas d'humour". Ok ok, c'est bon, y'a cent-deux pages d'une discussion sans queue ni tête dans un sujet sur les gages, on ne va pas le refaire ici, on peut discuter entre adultes, non? J'essaye d'aller plus loin en portant les questionnements autour de ce que peuvent provoquer ces "blagues" et ces "délires" dans un groupe, dans une équipe.
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Ah surprise Il faut rappeler qu'une loi de 1998 interdit le bizutage qu'elle définit comme ça : « Le fait pour une personne, d'amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations, ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif. » Je déplore que les missions de l'animateur et le projet péda échouent parfois à rallier toutes les forces vives de l'équipe au point d'en faire un groupe soudé. Je crois que lorsqu'on fait une blague potache à quelqu'un en animation, il n'a que deux choix : la soumission ou l'exclusion. Or la violence est destructrice. Je pense que ceux qui font ces blagues sont violents (moralement parlant) et forcent ainsi l'adhésion. Ceux qui adhèrent sont intégrés au groupe et reconnus comme capables de résister à cette violence (qui est très relative, bien évidemment), et ceux qui n'adhèrent pas sont identifiés comme faibles. S'ils ne veulent pas avoir l'air faibles, ils se forceront à participer et à faire croire qu'ils sont forts. Voilà, j'ai réussi à décrire ce à quoi je pensais. Est-ce seulement juste? Et alors question philosophique : quelle est la valeur de cette "force"? A quoi sert-elle? En quoi rend-elle la société meilleure? Et au travail? En quoi cette "force" serait-elle nécessaire? Tiens ça... (rions un peu) ça vient de me rappeler une émission de TV sur les scouts d'Europe! Non allez un peu de culture avec Claude Miller. Je crois que le film : La meilleure façon de marcher (cliquez dessus pour voir la bande annonce) correspond tout à fait au sujet. Je vous le recommande vivement!
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Ben ma vision à moi elle est mauvaise, et puis si on te demande ta vision, c'est sans doute pas pour que tu donnes celle des autres. J'aime pas beaucoup cette question, tu peux t'efforcer de répondre de façon méthodique. Quelle est ta vision de l'animation, c'est à dire selon toi quelles sont les finalités de l'animation sur un territoire, sur une population, sur une thématique, etc. Et comme on te demande TA vision, tu peux (peut-être même qu'il faut) apporter une observation plus personnelle. C'est à dire décrire et développer ce qui est pour toi le/les point(s) important(s). Que représente pour toi l'éducation populaire? Là encore il y a sûrement un minimum de recherches à faire sur internet pour savoir de quoi tu parles, c'est à dire qu'il faut que tu comprennes ce que c'est que l'éducation populaire, quel est son passé et quelle est sa destinée. Et il faut aussi apporter ta représentation, je pense que pour répondre à cette question il faut que dans le champ trèèèès large des activités d'éducation populaire, tu te situes, pour montrer que tu as du recul par rapport à l'éducation populaire en général, et pour montrer que tu n'as pas choisi ta branche par hasard. C'est une question qui porte sur tes intentions, sur tes idées, sur ton engagement militant voire politique, sur tes idées philosophiques, sur tes grandes valeurs, etc. Moi je répondrais à ça de cette façon : -je listerais tous les mots clés que je veux absolument mettre dans le texte concernant les valeurs, la philosophie, les idées, l'engagement, tout ce jargon qui fait plaisir aux responsables associatifs, aux responsables administratifs et aux jurys qui aiment les grandes idées et l'intelligence solidaire humaniste -je ferais correspondre à chaque mot clé une de mes expérience -je ferais un texte structuré de façon basique où je replacerais tout ça, les mots clés pour vanter mon engagement, et les expériences pour prouver que je fais ce que je dis.
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:lol: Ça c'est une question d'un dossier d'inscription pour une formation BPJEPS, non?
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Je crois surtout que tant qu'il y a des animateurs qui cherchent du travail, et donc tant que les gens se bousculent à la porte en espérant avoir un poste, l'employeur pourra fixer les règles comme il le souhaite.
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Ben justement à ceux qui disent que l'homme serait naturellement végétarien, on peut répondre qu'étrangement, on a plutôt une mâchoire d'omnivore, par exemple. Et quand tu dis : Ben quand même, l'espérance de vie n'a jamais été aussi longue. Et quelles sont les maladies dont tu parles? Sinon effectivement je trouve qu'il y a aussi un dilemme entre le principe du profit et celui de la qualité. Il y aurait aussi des avantages à produire moins de viande. Un animal mange beaucoup de végétaux pour grandir, si on n'élève pas cet animal on peut garder les végétaux pour les manger, par exemple.
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:lol: Ne pas tomber dans la religion des anti-viande...
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Ok Quentin. On juge sur expérience, je suppose, moi oui, et toi? Donc... j'espère que tu te rapproches plus de la majorité que moi. Moi j'ai vraiment l'impression d'un système fait à la bonne franquette, où ni les animateurs stagiaires ni les directeurs ne savent trop ce qu'on attend d'eux, rien de bien précis en tout cas. Un système où on évalue le stagiaire "comme on le sent". Il n'y a pas de programme de formation, les méthodes de formation/évaluation sont laissées à l'appréciation du stagiaire et de son directeur. Et sur le terrain ce que j'ai observé quasi systématiquement, c'est que les stagiaires ne se distinguent pas des animateurs. C'est pas comme... disons comme un maçon qui serait près de son apprenti pour lui dire d'éviter de mettre trop de sable dans son ciment, ou pour lui montrer comment faire des joints entre les pierres d'un mur, comment faire une dalle, etc. On ne voit pas un stagiaire près d'un animateur expérimenté qui va lui dire comment faire pour avoir de l'autorité et ne pas être contesté, comment faire pour gérer un gamin qui fout l'activité en l'air, comment faire pour gérer l'organisation matérielle de l'activité, comment faire pour trouver des idées d'activités, comment adapter ses activités à son public, etc. Le système de tutorat ok j'ai mis ça comme exemple, ça peut être une ou plusieurs personnes, il n'y a pas de raison pour que ce soit systématiquement le directeur, c'est pour ça que j'ai mis "un professionnel".
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Vas-y et tu repeins l'appart avec de la peinture que tu obtiens gratuitement contre une passe dans l'arrière-boutique du vendeur de peinture? En France les animateurs des vacances des enfants sont généralement en CDD, généralement payés entre 25 et 30 euros par jour, selon un contrat spécifique à l'animation nommé "contrat d'engagement éducatif". La loi fixe l'indemnité journalière à 2,2 fois le smix horaire (8,70 € à peu près). Les animateurs dits professionnels, ceux qui encadrent des classes de découvertes, des structures dites permanentes d'animation, sont eux engagés sur des contrats plus basiques. En CDD bien souvent, pour des emplois saisonniers (ces emplois représentent quoi... 9 offres d'emploi sur 10 peut-être?). C'est ça, fais-nous des leçons de morale, toi qui veux utiliser la même excuse bidon pour ne pas payer les stagiaire! L'excuse bidon est historique en france. Si tu veux en avoir un aperçu tu peux jeter un oeil à cette présentation du livre noir de l'animation socioculturelle. Et en effet c'est tout à fait problématique dans la mesure ou très peu de monde fait réellement la part des choses, entre un engagement bénévole, et un vrai travail, qui permet de se payer une vraie vie. Vite, dis-nous en plus sur ton pays ; explique-nous comment ils font, là bas, pour engager tous leurs animateurs en CDI. C'est certainement une solution dont nous devrions nous inspirer pour la France! Puisque tu n'as pas compris je vais réexpliquer pourquoi j'ai mis côte à côte tes deux bouts de phrase, que je rappelle : «Un stagiaire vient à priori pour apprendre par la pratique, on leur confie quand même un groupe de gamins.» Alors dans ta structure à toi j'ignore comment ça se passe, mais il semblerait que ça soit différent en france. Effectivement, les stagiaires sont là pour découvrir le métier, tous. Et, comme tu le dis, on leur confie des enfants. Ils arrivent à la même heure que les autres animateurs, repartent à la même heure, et très généralement, ils fournissent une prestation de même qualité. On dit qu'ils sont là pour apprendre, mais en réalité si on considérait vraiment cette situation comme un apprentissage, on l'encadrerait mieux. Dans la pratique, ce stage n'est pas DU TOUT encadré. Généralement le directeur va dire : "si tu as des questions je suis disponible". Il existe quelques rares directeurs qui vont mettre quelques trucs en place, par exemple un entretien régulier avec le stagiaire, ou même obliger le stagiaire à préparer une activité, et venir le voir animer cette activité ensuite, pour le juger. En tout cas il n'y a pas à ma connaissance de structure où un réel tutorat est mis en place, où le stagiaire est en permanence accompagné, suivi, contrôlé par un autre professionnel. Les stagiaires sont jetés dans la meute avec l'obligation de s'en sortir, et en plus, l'obligation de plaire au directeur, qui sinon ne validera pas le stage. Dans certains cas les directeurs ne laissent pas partir d'animateur non diplômé seul avec un groupe hors du centre, particulièrement lorsque le directeur n'a pas confiance en son stagiaire. Mais c'est de la rigolade ça, c'est une question qui relève de l'organisation interne plus que du choix de recrutement. La formation est payante, et quand elle n'est pas payée elle va coûter combien... dans les 800 € environ, sans compter les déplacements pendant le stage pratique. A ce tarif il va déjà falloir 1 ou 2 ans d'animation en CEE pour réussir à uniquement rembourser sa formation. N'importe comment rien que de façon conceptuelle, faire travailler des gens sans les payer, il n'y a que dans le socioculturel qu'on ose faire ça.
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J'ai mal écrit. Je voulais dire "surtout si on ne prend pas de viande dans 5 repas sur 45".
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:lol: Horreur! Il y a un invité qui m'en veut, il me poursuit! aaaaargh! J'en ai rien à faire de l'organisme. Ma parole tu es donc convaincu que ma seule intention était de dire des méchancetés des ceméa?! Ben non, vraiment pas, si j'ai pris la peine de citer des passages du texte et de les questionner c'est bien parce que c'est le contenu qui me fait réagir. C'est un problème qui concerne du monde. Les textes aussi peu transparents ne sont pas rares. Et à quoi servent-ils? A masquer la pauvreté du contenu derrière une terminologie excessivement alambiquée pour donner une impression "pro"? C'est ce que je crois. Aussi philosopheur, j'aurais pas la même appréciation que toi d'un BPJEPS sur une courte durée. D'abord il y a une pression institutionnelle qui pousse les formateurs à augmenter la durée de la formation : plus la formation est longue, et plus le formateur pérennise son poste. Les autres raisons qui peuvent influencer la durée de formation sont multiples, ne serait-ce que les méthodes pédagogiques. On a vite fait de remplir un planning avec des heures de socio-constructivisme et de méthodes actives, tandis que la qualité des apprentissages peut y être exceptionnelle ou alors tout à fait ridicule.
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Ah ouais tout à fait. J'irais pas jusqu'à dire qu'on en est malades, mais on a une conception des repas autour de la viande en général. Peut-être à cause de l'histoire, sûrement à cause de nos goûts parce qu'on aime manger de la viande, etc. Mais en effet il n'y a pas que la viande qui nourrit, voire même ce qui va "donner des forces" ce sont les sucres lents. Le mot "forces" induit en erreur, on induit la force aux muscles donc à la viande, peut-être. Toujours est-il que pour ne pas souffrir de la faim il faut se gaver de molécules énergétiques (patates, pain, graisses comme le beurre, le fromage, ou autre élément un peu bourratif comme des petits pois, des lentilles, du riz, etc.). Et les carences en vitamines ou autres molécules indispensables au fonctionnement du corps, pour en avoir à cause d'un manque de viande, il faut se priver de toute viande pendant longtemps ; je ne suis pas sûr qu'en 15 jours on puisse devenir malade à cause d'un manque de viande, surtout si on rate 5 repas sur 45.
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Ah ben dis donc c'est dur à avaler ça. Tous les gens qui signent un contrat ont déjà une période d'essai pendant laquelle l'employeur (ou l'employé) peuvent mettre fin au contrat facilement. C'est suffisant pour se débarrasser d'un empoté ou d'un irresponsable. Le coup de l'enrichissement personnel ou en expérience c'est bien gentil, mais c'est déjà l'excuse qu'on utilise pour justifier l'indemnité ridicule qu'on verse aux animateurs engagés en contrat d'engagement éducatif. Et puis mettons côte à côte tes deux débuts de paragraphes : «Un stagiaire vient à priori pour apprendre par la pratique, on leur confie quand même un groupe de gamins.» Tout est dit !