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Tout ce qui a été posté par jean
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Je ne suis pas d'accord mes avis ne sont pas systématiquement sarcastiques, tu mens. Ils le sont quant aux formations d'animateurs, et de façon tout à fait légitime. Alors mea culpa pour cocovivi : vas-y fonce tu ne trouveras sans doute pas mieux que les ceméa. Mais pas de mea culpa pilou hein, ceméa ou pas si ce papier est critiquable je ne vais vraiment pas m'en priver. Que je sois un débile mental ou pas, un asocial, un schizo, tout ce que tu veux (d'ailleurs mêle-toi de ce qui te regarde), il n'empêche que ce papier est écrit en partie en langage dégénéré animation-idéologisant. Et ça je m'en moque autant que je veux ! Du reste s'ils font un travail réellement sérieux, ils supporteront très bien la moquerie d'un grognon de service comme moi sur un forum internet.
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:lol: mdr Ça ne devrait pas s'appeler "BPVEPS" plutôt ? La doc est sympa. Il y a quand même des phrases très alambiquées, je vais les citer, on va se marrer un peu. «A ce titre ils interviennent dans le cadre d'équipes inter ou pluridisciplinaires» C'est ça! Mais qui aurait pu croire le contraire? Qui sait faire la différence entre une équipe "interdisciplinaire" et une équipe "pluridisciplinaire"? Dans le doc ils décrivent les animateurs comme ça : «Ils apportent une technicité particulière» Alors ça, qu'est-ce que ça signifie... mystèèèèère! «Ils contribuent au développement progressif des fonctions d'animation dans un secteur en pleine évolution» Et ça, qu'est-ce que ça veut dire? Connaissant les CEMÉA, je suppose que ça signifie "les ceméa ont leur propre vision de l'animation, et se former chez eux c'est une manière de propager leurs idées." Ils disent transformer l'animation, admettons que c'est possible vu qu'ils sont partout. Cependant ça ne nous dit pas concrètement ce qu'ils transforment et pour en faire quoi. Mais bon, allez, on va dire que le lecteur averti aura vite fait de récupérer les statuts de l'association "ceméa", qu'il aura vite fait de collecter des renseignements sur "le développement progressif des fonctions d'animation" engagé par les ceméa. Le parcours de formation... ... n'est pas explicité, il faut se renseigner pour savoir comment ça se passe. Est-ce que la formation c'est : -chaque mois : 1 semaine théorique puis 3 semaines pratiques ou -4 mois théoriques, 6 mois pratiques, 2 mois théoriques, 2 mois pratiques? etc. Quand on sait qu'il va falloir se loger, trouver un stage à proximité, c'est une question importante. Enfin sauf qu'évidemment on sait que par définition les animateurs ils adorent vivre à l'arrache, squatter plutôt que se loger, tout ça... J'ai un doute au sujet de l'UC4 «connaissance de LA structure» Les ceméa ne laissent pas de place au hasard dans le choix des mots, et s'il ne s'agit pas d'une faute de frappe, cela signifie que le contenu de cette UC n'est pas : -connaissance des différents employeurs mais -connaitre son propre employeur ou -connaitre une structure, comme ça, on sait pas laquelle, on ne sait pas pourquoi... Des UC5 et UC6 surprenantes: «préparation d'une action d'animation sociale» puis «encadrement du groupe dans le cadre d'une animation sociale» Qu'est-ce que ça veut dire? Que pendant la formation théorique il y a 2 UC sur 10 qui sont réservées pour faire une vraie animation? Donc une partie de la formation théorique est en réalité une formation pratique? Une UC7 pompeuse, y'a pas d'autre mot, c'est comique là! «mobilisation des connaissances nécessaires à la conduite d'actions d'animation sociale» Alors ça il faut se renseigner pour savoir ce que c'est. C'est quoi une mobilisation? On fait bouger? ha ha! On fait bouger les connaissances alors quel est le sens caché de cette phrase? Est-ce que l'UC7 est un grand contrôle? un test, une sorte d'examen blanc? Dans ce cas il suffit d'écrire "examen blanc" ou "test des connaissances"... Donc c'est peut-être pas ça... Mais ça ne doit pas non plus être une mise en situation, vu que l'UC5 et l'UC6 ont l'air d'être une mise en situation. Une UC8 qui me fait douter de moi-même (là les ceméa doivent donc se réjouir ) «conduite d'une action d'animation sociale» Bon ben là c'est clair. Mais du coup on dirait que les UC 5, 6, 7 et 8 sont toutes les 4 destinées à "faire un stage pratique dans le stage théorique". Du coup l'UC6, l'encadrement du "groupe" c'est pas clair du tout. De quel groupe s'agit-il? Le groupe de stagiaires? C'est un entrainement à la fonction de directeur? L'UC7 reste tout aussi floue. Enfin bon ils se moquent du monde quoi. Ils sont les seuls à comprendre leurs délires ou c'est moi qui suis nul? Une UC9 tout aussi difficilement compréhensible : «maitrise des supports d'activités» Et... c'est quoi les supports d'activités? Et en quoi consiste précisément l'UC9? Du coup vu que le contenu de leur formation est globalement opaque, je me demande bien si les CEMÉA ont une vision cohérente du "développement progressif des fonctions d'animation". Ça n'a pas l'air d'aller dans le sens d'une clarification en tout cas. :lol:
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Pourquoi pas. Dans la pratique, les aides à la formations sont distribuées par d'autres collectivités territoriales comme les conseils généraux ou les conseils régionaux. J'ignore si d'autres en distribuent comme la CAF, le pôle emploi (assedic), les mairies de certaines villes, des associations... Après, par principe, la contrepartie ça ne me plait pas comme concept. Quand quelqu'un travaille on le paye, c'est comme ça que ça marche. Les contreparties ont toutes les chances d'être très aléatoires, en plus de ne pas valoir le même prix que le salaire. De plus l'organisme qui te paye la contrepartie, qu'est-ce qui l'empêche de contrôler le type de contrepartie? C'est à dire qu'ils peuvent inventer tous les critères arbitraires qu'ils veulent pour t'obliger à faire ce qu'ils veulent ensuite. Il s'agirait par exemple de te laisser le choix entre un appro "SB" ou un appro "SB" à condition que tu t'engages à travailler pour eux l'été suivant. Et puis comme par hasard ils ne payent que 35 euros la journée, alors qu'ailleurs tu aurais pu avoir un poste à 55 euros par jour. Et je n'invente pas, là. Je connais une grande association qui proposait de passer son BAFD à moindre frais, à condition qu'on s'engage en échange à encadrer au moins trois séjours pour cette association. Mais si elle paye mal? Et si on trouve mieux ailleurs?
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De toute façon le racisme, c'est pas ce qu'on en dit souvent. Le racisme a surtout fait des ravages quand il était lié à l'eugénisme nazi qui considérait qu'il fallait purifier l'espèce humaine de tous les dégénérés, qui pour eux étaient les juifs, les tziganes, les handicapés, les homosexuels. Il existait de grandes théories (prétendument scientifiques) sur la dégénérescence de certaines branches de l'humanité. De plus de forts courants idéologiques accusaient les juifs d'être génétiquement mauvais, et programmés pour vampiriser, pour parasiter d'autres "races". D'où tout un tas de théories du complot, mettant les juifs au centre de toutes les affaires qui seraient supposées détruire "notre bonne société". Je pense que cette forme de racisme est toujours en vogue, très sournoise et relativement séduisante. C'est comme dans un groupe quand "ça ne marche pas" on cherche toujours un coupable, parfois on appelle ça un bouc-émissaire. Le prétendu racisme selon lequel on n'aimerait pas les noirs et les arabes et les chinois, ce n'est pas du racisme, c'est de la xénophobie. Il s'agit d'une angoisse (qui peut se traduire par de la haine ou par un rejet) à l'égard de gens dont on estime qu'ils ne font pas partie de notre groupe, de notre communauté, de notre société. Aujourd'hui les médias "d'information" participent à cette exclusion des "étrangers", car bien souvent, la seule information qu'ils vont donner sur un criminel, un délinquant, un inculpé... ce sont les "origines". Ça ne fait que rajouter de l'huile sur le feu.
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Sur ce forum il y a longtemps, un sujet sur le "livre noir de l'animation socio-culturelle" a été ouvert. Voici une présentation pdf de ce livre. Le sous-titre : «Du discours des animations sur le développement social aux pratiques antisociales des employeurs associatifs». Si l'intro, le sommaire et la préface sont difficiles à lire, je les recommande pourtant vivement et j'aimerais vraiment qu'on en profite pour parler de ce que chacun a pu vivre. Bon, c'est pas le bureau des pleurs... mais chacun peut apporter sa contribution. Dans votre travail, avez-vous aussi remarqué... -que la prétendue solidarité de l'association ce n'est pas avec les employés -que l'association socioculturelle se transforme en entreprise marchande. L'association n'attire plus de membres par ses valeurs, ses idéaux, mais elle attire des "usagers" qui "payent une prestation" et elle se met ainsi en concurrence avec les autres associations qui font la même chose -que les emplois sont précaires. Même si votre supérieur hiérarchique ne cesse de répéter qu'il n'y peut rien "parce qu'il n'a pas d'argent", les postes en cdd ou en cae (emploi aidé) se multiplient -le non respect du droit du travail. Le temps de travail réel n'est pas rémunéré. Par exemple en CLSH ou en classes de découvertes, le temps de préparation des activités peut se faire "en dehors du temps de travail". La répartition des jours de congé est-elle conforme à la loi? Connaissez-vous la loi dans ce domaine? -l'ambiguïté des tâches et des missions. Quand vous avez signé le contrat, saviez-vous précisément TOUT ce que vous auriez à faire? Déménager des locaux, faire le ménage, faire de la peinture, des inventaires de matériel, garderies, mode de préparation des activités, comment trouver du matériel pour les activités... -l'hyper activité, l'hyper-productivité et l'accumulation des tâches... La journée est-elle finie? Il reste toujours quelque chose à faire! -que l'évaluation des animateurs se fait sur leur comportement. Évaluation associée à un chantage sur l'emploi, effet garanti sur l'état mental. Comment mesurer si on a bien fait notre travail? On va se demander si les enfants sont contents? Si les autres adultes (enseignants...) sont contents de la prestation? Et les objectifs, quels-sont-ils en réalité? Pour aller plus loin on peut se demander : que faire face à ces situations. Se résigner? Je ne vais pas m'en cacher je l'ai fait pendant longtemps, culpabilisant toujours plus en me disant que c'était de ma faute. Ou alors faut-il agir? Refuser les postes aux missions mal définies, dénoncer sans hésitation l'employeur qui ne respecte pas le droit du travail, faire savoir autour de soi, à ses amis, à son réseau, qu'il faut se méfier de tel employeur parce qu'il ne respecte pas tel et tel points du droit du travail?
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Mieux formés mais uniquement si on modifie les formations hein. Parce que franchement si c'est les formations de débiles mentaux où y'a trois conseillers pédagoproutcul qui passent leurs lundis à dire "organisez une séance avec tels paramètres vous avez trois jours" et puis qui passent leurs jeudis à dire "analysez votre séance"... tu m'étonnes que tu les trouves nuls les animateurs professionnels! Les thèmes c'est pas forcément incontournable, surtout si on n'y accorde aucune importance. Mais les thèmes peuvent devenir incontournables, si on considère que le centre est ouvert toute l'année depuis 20 ans, que les enfants y passent beaucoup de temps dans l'année pendant plusieurs années, que l'équipe est à peu près stable, etc. Faut varier un peu les ambiances, sinon pfff... on s'ennuie! Pour reprendre ton image Jean-Yves, on pourrait aussi dire que changer de thème, c'est comme décider de ne pas faire un rôti à chaque repas. Si une semaine "moyen-âge" et une semaine "pirates et lutins" ont de fortes chances d'être quasi-identiques, une semaine "activités de nature dans les bois" et une semaine "activités aquatiques" ont en revanche toutes les chances d'être très différentes. Tout comme une semaine "réalisation d'un film" ou une semaine "stage de musique avec spectacle à la fin". Enfin bon on pensait peut-être à la même chose. Mais je me critique moi-même là (lol) parce que souvent quand j'ai répondu à ce genre de demande, j'expliquais comment on pouvait varier l'enrobage (ou la sauce, comme tu préfères) pour modifier un peu une activité sans en changer réellement le fond. Or aujourd'hui (et oui là ce matin même!) j'ai décidé que le thème peut modifier complètement le choix des activités. Mais par contre c'est très exigeant pour l'équipe d'animation ça. Donc leur permettre d'avoir quelques jours de préparation rémunérés ou indemnisés ça serait une contrepartie juste à mon avis.
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Ben kristouffe l'a sous-entendu et tu as recopié toi-même sa phrase dans une citation. Il a dit : "Dans certaines communes ou associations, les stages pratiques ne sont pas rémunérés, on ne vous paie pas non plus votre stage d'appro" Je précise que j'ai souligné la partie du texte qui m'a fait faire ma remarque. :biggrin:
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la29du33 -> l'enfant dont on parle est un cas particulier, c'était lui le problème, pas la colo. Après, on pourrait se demander si tout ça est vraiment une affaire de laïcité ou pas. Et je trouve que ça simplifierait les choses d'admettre qu'il ne s'agit pas d'une question de laïcité, et donc, que les choix ne relèvent pas de la loi (qu'il est difficile de maîtriser complètement dans ce domaine, non?). Après tout à la base il me semble que le principe constitutionnel de laïcité sépare, au sein de l'État (!), l'exercice du pouvoir (les arbitrages) et la religion. Là on parle d'une association, pas de l'état. Bon ben, pas besoin d'invoquer la laïcité pour justifier toutes les décisions qu'on va prendre et qui sont relatives à la religion. Pour ceux qui ne mangent pas de porc, eh bien, on va dire comme pour tous les gens qui ne mangent pas ceci ou cela, ils n'en mangent pas et ils vont pas raconter à tout le monde pourquoi c'est comme ça. Ensuite ceux qui ont trop faim, pour leurs questions privées, ils règlent leurs problème de façon privée. "de façon privée" ne signifie pas forcément "se démerder tout seul", ça signifie plutôt qu'on ne demande pas à la collectivité de prendre notre problème en charge. Par exemple on ne demande pas à la collectivité de modifier ses menus. En revanche on peut aller voir le cuisinier, et lui demander s'il peut faire un plat de lentilles sans lardon. Et le cuisinier, selon son matériel, selon le temps dont il dispose, etc. il répondra oui ou non. Et puis voilà. Il n'a pas besoin d'aller chercher une conception philosophique complexe pour se justifier. D'ailleurs de la même façon on peut souhaiter que si les gens demandent ça à chaque repas, le jour où le cuisinier leur dit : "je commence à en avoir marre de vos conneries" , tout le monde comprendra que ce cuisinier ne s'en prend pas à la religion des personnes, mais à leur comportement. Et il va rester finalement très très peu de repas pendant lesquels les gens qui ne mangent pas de porc n'auront pas grand chose. Et pendant ces moments troooop difficiles (ironie, humour) elles peuvent se trouver elles mêmes une substitution, un paquet de chocos, ou, soyons fous, des fruits. Pour cette histoire de ramadan en colo, alors j'en sais carrément rien. Ce qu'il me semble avoir compris c'est que ceux qui veulent se montrer haineux, ceux qui veulent avoir des rapports conflictuels et violents avec l'autorité, ceux-là ils ont bien compris que la religion, quelle qu'elle soit, leur permet d'arriver à leurs fins diaboliques. Mais soyons humanistes, bien souvent, le problème ce n'est pas la religion de quelqu'un, mais son caractère de cochon... :new_russian:
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:lol: Ben en même temps c'est pas sûr. J'veux dire, le bpJeps c'est un diplôme pour encadrer des gens qui ont moins de 18 ans en théorie. La DDJS ils aiment pas quand on s'occupe d'adultes, et ils n'aiment pas quand on s'en occupe en dehors du temps de loisirs. (parole d'inspecteur lors de la validation de mon projet de stage beatep il y a quelques années) Vu le sujet dans lequel on se trouve il n'existe manifestement pas de BPJEPS spécialisé dans les vieux, ce qui signifie que si une maison de retraite cherche un BPJEPS, c'est pour ses compétences générales en animation. Et le BP on sait bien que c'est agencé en unités capitalisables, donc les UC d'animation générale, ce sont celles qui intéressent potentiellement les maisons de retraite. En théorie un BPJEPS escalade qui est motivé pour travailler avec des vieux, et qui a un projet cohérent d'activités physiques à proposer, il est aussi bien qu'un animateur BPJEPS-animation-sociale qui va organiser des activités manuelles. Moi après, par défaut, un truc qui s'appelle "animation sociale" j'éviterais parce que je pense qu'il y a 9 chances sur 10 pour tomber ensuite sur une structure où on fait des heures de dingue dans un poste de ouf à se faire insulter toute la journée. Là dessus le livre noir de l'animation socio-culturelle n'a fait que confirmer ce que je pensais, c'est à dire que c'est ceux qui en parlent le plus (du social) qui en font le moins. Un BPJEPS "loisirs tous publics" au moins c'est plus général, ça donne une équivalence du BAFD, et ça permet de se réorienter par la suite si besoin.
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Est-ce que la réponse existe seulement? Déjà as-tu questionné la DDJS sur ce sujet? As-tu questionné des organismes de formation qui préparent aux BP dont tu parles? Ça serait intéressant d'avoir des témoignages mais ils ne seraient pas forcément représentatifs. Hé oui, est-ce que le contenu de la formation BPJEPS-LTP qui à lieu a Ploudalmezeau est le même que le BPJEPS-LTP qui a lieu a Azay-Le-Rideau? Ce qu'il te faudrait peut-être c'est interroger des gens qui travaillent en gérontologie. Ou alors tu vas faire un tour sur l'anpe, tu consultes les offres d'emploi de toute la france en gérontologie, et tu vois quels sont les diplômes les plus recherchés... A mon avis, personne ne sait quel BPJEPS prépare le mieux pour aller travailler en maison de retraite.
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Moi j'proposerais bien une petite analyse mais c'est pas à prendre pour argent comptant hein, c'est juste un point de vue. J'ai pas de BPJEPS mais j'ai passé un BEATEP y'a quelques années et je suis également surveillant de baignades. Je vais essayer d'être bref mon message manquera de nuance. 0-S'il est encore possible de passer le BEESAN, c'est une solution qui s'étudie. Le BPJEPS est mal connu par les employeurs, le BEESAN est la référence, c'est un gage de sérieux. Éventuellement on peut remarquer que le BPJEPS est administré par jeunesse et sports, et parfois ils sont récalcitrants à parler d'animation pour les adultes. 1-C'est ton projet professionnel qui détermine si tu seras animateur ou maitre nageur du style entraineur ou coach sportif. Tu as l'air de savoir ce que tu veux faire, c'est super, si le BPJEPS-aquatique est la seule manière d'y arriver, alors tu n'auras aucun mal à défendre ton projet. Tu veux travailler et pour ça tu as besoin du BPJEPS c'est logique et cohérent. 2-Pour l'expérience il ne faut pas essayer de tricher je pense. Il vaut mieux : -parler des compétences transposables du militaire à ce que tu veux faire -avoir un regard lucide sur ce que tu as fait. Si tu as uniquement surveillé et encadré ce n'est pas de l'animation. Si tu as organisé des activités, des jeux, des animations, des situations de loisir, c'est de l'animation. -si tu as été entraineur sportif ce n'est pas exactement de l'animation mais c'est très proche, tu utilises beaucoup de compétences d'animateur en faisant ça. 3-Parmi les pros de l'animation (qui vont lire ta lettre et t'entendre en entretien) il y a des idéologues qui adorent montrer qu'ils ont "plus raison que les autres". Avec eux on ne peut pas rivaliser parce qu'ils ont le pouvoir. Si ta vision de l'animation correspond à la leur, ça va. Si ta vision de l'animation diffère de la leur, il vaut mieux se montrer humble, ouvert et intéressé. L'important c'est d'avoir un projet professionnel cohérent et d'avoir une idée assez solide du contenu et des objectifs de la formation que tu vises. 4-Il me semble que tu dis que en tant qu'entraineur sportif tu souhaites plutôt travailler dans une relation individuelle avec chaque euh client. Je trouve que c'est un positionnement "d'éducateur sportif". Et je pense que l'animateur fait aussi un travail d'organisation d'animations là où il travaille. C'est à dire l'éducateur sportif se focalise sur "permettre aux gens qui viennent d'être à l'aise dans l'eau", tandis que l'animateur aura des préoccupations du genre : "intéresser le plus de gens possibles aux activités aquatiques", en organisant des événements, en modifiant un planning, en proposant de nouveaux types d'activités pour de nouveaux publics, en organisant la communication (publicité, presse, etc.) autour de ses actions. Bon ça c'est juste pour pouvoir entrer en formation qu'il faut se poser la question. On aime bien prétendre qu'on va changer le monde à jeunesse et sports. Mais pour travailler, ensuite, je pense que ton projet est très bien hein. A mon avis un employeur sera content d'employer quelqu'un de rigoureux, de compétent, et capable éventuellement de surveiller une piscine pendant les heures d'ouverture au public, plutôt qu'employer un p'tit jeune qui va lui dire de modifier tous ses plannings... 5-La différence entre animation et encadrement. Je pense que quand on encadre, on fait uniquement ce qu'on nous dit de faire. L'encadrement par exemple c'est surveiller les gens qui font des longueurs et éventuellement leur donner des conseils lorsqu'ils demandent. Dans l'animation on va créer une activité en fonction d'un public par exemple. Par exemple tu remarques que tous les nageurs sont nuls en plongeon alors tu décides d'organiser une activité "apprentissage du plongeon", bon ben ça relève plutôt de l'animation ça. Donc pour l'entraineur sportif, il est parfois en encadrement (il vérifie que l'échauffement est fait, que tout le monde respecte le matériel...) et parfois en animation (il organise de nouvelles activités). Bon euh, que ce soit clair hein, on joue sur les mots là. C'est un passage obligé pour entrer dans le monde de jeunesse et sports et de la pédagogie. Une fois qu'on a du travail on peut laisser de côté toutes ces questions métaphysiques. PS. Si tu peux faire relire ta lettre pour l'orthographe avant de l'envoyer ça sera un plus. On sait tous qu'il ne faut pas juger un animateur à son orthpgraphe, mais il ne suffit pas de le savoir...
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C'est pas normal de ne pas payer un employé. Mais je ne vois pas pourquoi une commune ou une association devrait forcément payer l'approfondissement d'un employé.
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C'est normal de stresser, tout le monde stresse à l'idée d'aller faire son premier jour de travail, surtout dans un métier comme l'animation où on sait qu'on va être toute la journée avec des gens qui vont nous juger, nous apprécier ou pas, etc. Ceci dit il n'y a pas de raison de paniquer. Si tu n'es pas quelqu'un de dangereux pour les enfants, à priori, y'a pas de souci. Évidemment c'est mieux si tu ne les fuis pas (les enfants).
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Les Abus Dans L'animation Socio Culturelle
jean a répondu à un topic de jean dans Discussion générale
L'utilité, ben... désolé mais je déprime déjà sans ça alors ma réponse ne va pas être tendre. Oui si tu veux c'est inutile, et alors? Où veux-tu en venir? Si tu veux même on peut admettre que le forum est inutile, il n'y a aucun sujet producteur de richesse, puisque c'est cette problématique qui se cache derrière la question de l'utilité, la cynique question de "l'utilité à la société" que posent en ce moment joyeusement tous les gens qui s'imaginent qu'il faut que tout soit utile, que tout soit productif, etc. Ces gens-là même qui ont convaincu la société que l'éducation populaire est inutile, que le but de l'école est uniquement de permettre à chacun d'avoir un travail et d'être plus productif, et qu'un centre aéré c'est bon pour garder les gosses à moindres frais. Pour les gens qui ont moins d'apriori économistes sur la question de l'utilité, il me semble évident que sur un forum d'animation, c'est intéressant d'avoir un point de vue critique sur notre domaine professionnel. Absolument nécessaire même. Il faut juste que les animateurs puissent lire, en plus des témoignages de passion et d'amour du métier, des témoignages sur des situations difficiles. J'ai fait exprès de poser des questions bien précises pour éviter de tomber dans les remarques affectives comme : "j'aime pas mon directeur parce qu'il me parle mal". Par contre "mon directeur abuse de son autorité pour m'obliger à effectuer des tâches qui ne relèvent pas de l'animation" eh ben ça oui c'est pertinent. Absolument répandu j'en suis sûr, et personne ne dit non parce que tout le monde est persuadé que c'est normal. Ce sujet est là pour dire le contraire. Quant aux solutions si tu en veux vraiment, fais de la politique ça me semble évident. Le livre, par exemple, est une œuvre syndicale... Ce sujet, lui, ne changera pas grand chose au monde, il n'a qu'une vocation informative. C'est d'ailleurs son nombre de réponses qui fera sa valeur. J'aimerais qu'il soit lu plusieurs milliers de fois en quelques jours, mais hélas il n'y a guère que les sujets sur la sexualité, les gages (lol) et le tabagisme qui font de tels records... -
Petit souci d'interprétation du texte kristouffe, il me semble. Sans vouloir parler pour d'autres, j'ai compris qu'Olivier proposait d'assister à un office religieux quand c'est possible, même si quelque fois c'est pas évident, comme par exemple, un office se déroulant dans une mosquée. Quentin le prêtre intégriste c'est pas grave, de toute façon ils n'ont pas de pouvoirs magiques, jamais l'un d'entre eux ne pourrait te transformer en statue de sel! Plus sérieusement, si un curé accepte de dire au gamin que ce n'est pas grave de rater deux messes c'est bon! Et comme a dit Jérome, rien n'empêche d'appeler ses parents pour leur demander leur avis, si? Les religions c'est toujours chiant comme problème. On est coincé entre des envies contradictoires, celle de faire changer le monde pour qu'il corresponde plus à ce qu'on souhaite, et celles de ne pas se mêler de la vie privée des autres. Avec l'âge je pense que je garderais le côté (gentiment) militant : il faut permettre aux enfants de sortir de chez eux et de la bulle culturelle que leurs parents peuvent installer, juste le permettre et pas le forcer. Le souci c'est quand un gamin est érudit sur les thèmes religieux, il voit tout au travers du filtre de la religion, et donc ça ne rendra pas facile sa compréhension d'un monde sans dogme, faut pas s'attendre à une révolution. Et il faut que je m'excuse de vous avoir bassiné avec des messages aussi longs et aussi prétentieux à l'époque ha ha ha! (purée ça me fait mal de relire tout ça )
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Je trouve ça relativement incompréhensible, j'ai du mal à juger. Combien étiez-vous, deux anims et une directrice, mais combien de... participants? Enfants, ados? Dans les cas où l'employeur utilise des méthodes illégales (ou sur lesquelles tu as un doute) il vaut mieux contacter la DDJS. Au pire, s'il y a un danger (parce que manifestement ils se battent tout le temps dans ton histoire), tu appelles la police. Et tu leurs demandes le numéro de la DDJS... Sur l'histoire des billets je n'ai pas tout compris. Vous avez donné rendez-vous aux jeunes dans une gare dans le sud pour venir passer des vacances dans un hôtel à Paris, c'est bien ça? Sinon, je pense qu'on a bien compris que si c'est toi l'animateur, les jeunes ne posent pas de problème de discipline. Tu es bien parti pour travailler dans le social! Et si ça peut te rassurer, ça se passera comme ce que tu décris une fois sur deux. Les trucs gérés au dernier moment, les problèmes de budget des associations, les mésententes avec la hiérarchie, les bagarres de jeunes... Moi si tu veux un avis personnel, j'aurais refusé le principe même de cette colo. Aller passer le réveillon de noël dans un hôtel, à Paris, dans les transports en commun, et avec des jeunes qui adorent se battre, c'est LE mix infernal. En plus vous aviez une préparation désastreuse.
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Eh bien... Après avoir lu ton message, la question qui me vient à l'esprit est : pourquoi veut-tu passer un BPJEPS option activités aquatiques? L'organisme qui te forme peut avoir deux objectifs : -qu'un maximum de stagiaires arrivent à obtenir le diplôme à la fin -qu'on dise que les BPJEPS formés par cet organisme sont les meilleurs Pour correspondre il faut savoir ce qu'on veut, c'est ça que ta lettre de motivation va permettre d'évaluer. Si tu écris que tu fais cette formation par dépit, parce que tu n'as rien trouvé d'autre, et que cette formation te pèse, que tu vas devoir faire des sacrifices, que tu n'aimes pas l'eau, que tu n'aimes pas t'occuper d'apprendre à nager aux autres, etc. ça ne devrait pas coller. Si tu écris que tu as un projet professionnel cohérent et que pour y parvenir il faut absolument que tu obtiennes le BPJEPS activités aquatiques et pas un autre, alors ça devrait coller.
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Merde, chier, couille, p'tain. Pas une seule réponse, un merci, rien. Moi qui me suis démené pour arriver à ce résultat! ha ha ha!
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L'ANPE s'y perd aussi. Ils proposent parfois des contrats d'engagement éducatif en cdi... Ou autres trucs du même style. Le CEE est un contrat que peu de gens maîtrisent... pas de chance.
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Les Associations Educatives Complémentaires De L’enseignement Pu
jean a répondu à un topic de Simon dans Discussion générale
Ah ben maintenant, en principe, y'a plein de gens qui ont perdu leur emploi, y'a des associations qui ont mis la clé sous la porte, d'autres qui sont endettées, etc. J'ai pas d'info non plus (désolé). -
:lol: On peut donner n'importe-quel nom, comme ça? Aucun renseignement sur le lieu, les dates, le public, le projet péda, tout ça? Moi je propose un nom : "découvrons ensemble en nous amusant les principes, les méthodes, les connaissances fondamentales et les grands axes thématiques du développement durable" Pas mal, non? Tu comprends, j'ai pas mal axé mon nom de colo sur le développement durable, parce qu'en fait, c'est tout ce que je sais de ta colo. Alors moi je suis plutôt tendance "rigueur et recherche scientifique avec approche naturaliste". Et je trouve qu'il est très important de bien se documenter, je pense que ça ressort dans le titre. Comme je ne savais rien sur la colo, le projet etc. j'ai misé sur les trucs basiques, avec des mots clés comme "ensemble" ou "amuser". J'ai misé sur la découverte, puisque j'ignorais si la colo va suivre des principes de développement durable, ou si elle va gaspiller à tort et à travers pour faire des activités qui parleront de développement durable. Enfin bon ceci dit on ne demande pas un titre à quelqu'un d'autre. Le titre de la colo c'est une partie de la publicité, si c'est ton objectif de faire une colo développement durable, c'est toi qui sais ce que tu veux mettre en avant, et donc c'est toi qui trouveras le meilleur titre. Va donc chercher sur un moteur de recherche (ou un autre) les noms de tous les séjours de découvertes de développement durable, de toutes les colos en général, pourquoi pas de toutes les colos vertes, et arrange le titre qui te convient le mieux... non?
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Directeurs Animateurs Stop Abus Pétition
jean a répondu à un topic de C2soleilpeti dans Le défouloir
:lol: Non non. Si "on" informait mieux, tu verrais que mes réactions ne seraient pas les mêmes. Et cesse de fantasmer sur mes positions politiques tu as tout faux. -
Les Associations Educatives Complémentaires De L’enseignement Pu
jean a répondu à un topic de Simon dans Discussion générale
Non, pas forcément. Dans les liens cités par Laballe, on voit par ci par là une réponse du ministre de l'éducation nationale qui précise que si les aides apportées par l'éducation nationale baisseront, celles apportées par le ministère en charge de la vie associative augmenteront. (le chiffre des articles est : "le budget alloué aux aides à la vie associative passera de 75 millions d'euros à 114 millions d'euros"). -
Les Associations Educatives Complémentaires De L’enseignement Pu
jean a répondu à un topic de Simon dans Discussion générale
Ok pour la brutalité de l'annonce et pour l'effet surprise. Je pense aussi que c'est volontaire et que c'est un élément de la stratégie du gouvernement. J'ignorais que Darcos avait fait partie du voyage dans ce centre, il devait être en vacances là-bas, non? Aux informations j'ai entendu une phrase marrante du président qui a parlé à un enfant, c'est tout. C'est bien pour la communication, mais il ne s'agit pas d'une action concrète. Sur le concret, le président me semble être à l'opposé des valeurs qui fondent l'éducation populaire actuelle. Ok pour les centres permanents qui sont des acteurs de la vie économique, ok pour parler d'argent. La phrase que j'ai cité illustre la démarche de centres que je connais, où l'objectif prioritaire est économique, et où le côté pédagogique est considéré comme une contrainte. Une façon de mesurer si un centre permanent aime son contenu plus que son argent, c'est regarder à quel point les activités de découvertes proposées sont renouvelées, à quel point les connaissances des encadrants sont mises à jour, la documentation. A quel point ces centres investissent-ils dans le renouvellement de leurs prestations pédagogiques? C'est bien ça veut dire que là où tu bosses ça ne se passe pas du tout comme ce que j'ai constaté moi. Par exemple je n'ai jamais été mis au courant d'un quelconque retour des enseignants, surtout sur des critères d'évaluation pédagogique précis. J'ai dû lire deux projets péda pour les dizaines de classes que j'ai accueillies... Projets des enseignants qui laissaient transparaître la méconnaissance totale de leur future classe de découverte. Ce que je connais de ces centres : l'enseignant-directeur gère tout (recrutement, pédagogie, budget, voire économat) et l'animateur est un bouche trous qui arrive au début de l'activité et qui repart à la fin, qui n'a pas besoin de connaître beaucoup de choses sur les géophiles ou les libellules, parce qu'il utilise un petit fichier de détermination qui a été créé par "quelqu'un" il y a 15 ans. Pour gérer il faut un gestionnaire formé pour la gestion, j'ignore quels sont les diplômes adéquats, j'ignore même s'il en existe. Par principe, en tout cas, pas quelqu'un qui a une formation qui n'a rien à voir, surtout quelqu'un qui était déjà fonctionnaire avant de demander ce poste. Pour l'élaboration de projets, la concertation avec les enseignants, les relations avec l'inspection académique, dans la mesure où les animateurs BEATEP et BPJEPS sont formés pour ça, c'est à eux de s'en occuper. Ceci dit je trouve que c'est de la science-fiction d'imaginer un truc pareil pour les centres où j'étais. L'enseignant-directeur a tellement la culture du savoir qu'il ne supporterait jamais que ses employés en sachent plus que lui. Les centres ont tellement la culture de l'animateur saisonnier bouche-trous qu'ils ne peuvent pas s'imaginer qu'un animateur est capable d'envoyer une fiche de projet à l'inspection académique pour la faire valider. Yep ben c'est pour ça que je dis que l'information est incomplète. Ici elle est partisane manifestement, en la lisant on ne peut qu'être convaincu que les associations sont gentilles et que le gouvernement est méchant. -
Les Associations Educatives Complémentaires De L’enseignement Pu
jean a répondu à un topic de Simon dans Discussion générale
C'est toujours dur d'y voir clair. Admettons que le ministre ait posé une décision arbitraire de réduction des financements, et qu'il n'ait fait aucun commentaire, qu'il n'ait donné aucune explication, qu'il n'ait joint aucun projet ni décrit aucune intention : on imagine (c'est bien cela, c'est de l'imagination, non? c'est ce qu'on pense mais pas ce qu'on sait de source sûre, si?) je disais donc on imagine que c'est pour faire des économies. Faire des économies pour faire des économies, en causant brutalement des pertes d'emplois (prétendument 1309 emplois directement menacés rien qu'en Alsace) : c'est aberrant. Par contre les associations prétendent être surprises, alors que moi qui suis globalement ingénu dans le domaine du financement de telle ou telle association, j'avais déjà entendu parler avant cette décision de telles suppressions de financements "avec effet rétromachin". En ce qui concerne l'histoire des aides aux enseignants, je n'ai toujours pas compris de quoi il s'agit. Quel est ce mode d'aide, qui paye qui et combien et à quel titre? C'est quand même frustrant d'avoir des informations parcellaires! On veut appeler le peuple à la rébellion, mais on ne lui donne qu'une partie de la vérité pour qu'elle soit mieux orientée? Il ne fait aucun doute qu'il y a une décision politique là-dessous, ce n'est pas qu'une bête histoire de gestion budgétaire. J'ai bossé dans plusieurs centres de classes de découvertes. Et quel monde cynique! «La location des centres à l'année nous coûte cher alors pour les rentabiliser on propose aussi des classes de découvertes.» Étrangement dans une des associations pour lesquelles j'ai travaillé, les statuts ont été modifiés tardivement pour mieux correspondre à la réalité. L'asso a commencé les classes de découvertes alors que les statuts ne présentaient qu'un objectif d'aide pour les vacances des enfants démunis. De même que sur place j'ai pu constater à quel point le contenu scientifique et technique des activités importe peu. Des directeurs qui l'ont dit : «du moment que l'instit soit content et qu'il revienne l'an prochain, ça va.» Le fait de montrer la porte de sortie aux enseignants qui dirigent les centres ne me paraît pas aberrant (la manière de le faire semble brutale, du moins si elle se passe vraiment telle qu'elle est décrite mais encore une fois je ne trouve pas ça clair). Ce ne sont pas des enseignants, autrement dit des gens formés (une licence aux frais de l'État et un IUFM aux frais de l'État) pour enseigner, qui doivent diriger ces centres. Ces gens ont sûrement la compétence, mais il s'agit d'une question de principe. Les activités sont encadrées par des animateurs BAFA. Quelles que soient leurs aptitudes (que je sais être réellement surprenantes souvent) les animateurs saisonniers ne sont utilisés par les associations que comme des pions et leurs compétences ne sont pas valorisées. Les 1080 postes alsaciens ne seront pas occupés par les mêmes animateurs l'an prochain, sinon, ils ne seraient pas saisonniers mais intermittents. Cela signifie que ces 1080 saisonniers occupent ces postes de façon temporaire et qu'ils trouvent du travail ailleurs. Les utiliser de cette façon est juste un acte cynique de plus de la part des associations. Et les 206 000 adhérents, d'où viennent-ils? S'agit-il de tous les publics des classes et vacances qui sont inscrits d'office à la liste des adhérents pour des questions de droit? Les informations ne sont vraiment pas bonnes. Nous sommes au cœur de la manipulation politique, de la part des deux (trois) camps qui s'opposent. Trois camps parce que je ne comprends pas comment le ministère qui a en charge les activités d'éducation populaire peut ne pas prendre part au débat, alors que ce sont ses administrés qui sont concernés. Peut-être ce ministère se sent-il honteux d'avoir laissé filer 1309 emplois et deux-cent mille adhérents vers un secteur administré par l'éducation nationale? :lol: