-
Compteur de contenus
1 686 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Days Won
6
Type de contenu
Profils
Forums
Calendrier
Blogs
Galerie
Tout ce qui a été posté par jean
-
Peut-être que des gens te conseillent mal. Ou alors s'ils sont plusieurs, qui ne se connaissent pas, et qui t'ont dit la même chose, c'est moi qui me trompe. As-tu utilisé d'autres ressources? Pôle-emploi? DDCS? Inspection du travail? Un avocat ou juriste gratuit?
-
Oui. Je ne comprends pas trop ce qui motive ta question, peut-être une confusion entre le CAE et le CEE. Le CAE, contrat d'accompagnement à l'emploi, est un CDD sous condition. Il est légalement utilisable pour des personnes qui sont inscrites à pôle emploi et qui n'ont pas travaillé depuis un certain temps, entre autres. Le CEE, contrat d'engagement éducatif, est un contrat de bénévolat qui permet à des gens d'embaucher des animateurs sans trop les payer.
-
C'est difficile de tout comprendre. "n'ayant pas de bafa j'ai eu un contrat CEE" Le contrat d'engagement éducatif est un choix d'employeur, il pourrait faire un CDI ou un CDD, un CAE, etc. Il propose un CEE parce qu'il dépense moins d'argent qu'avec les autres contrats. BAFA ou pas on peut embaucher les gens en CEE ou en CDD ou CDI. CDD ou pas il y a moins d'un an, tu peux postuler pour les emplois que tu veux, qu'ils soient en CEE ou non, qu'ils soient dans l'animation ou non. Après à toi de voir, un CEE souvent c'est hyper mal payé, et bien souvent on gagne plus d'argent avec l'assurance chômage. Ça c'est à toi de choisir ce que tu préfères, être animatrice ou gagner de l'argent. Note que tu peux aussi choisir des employeurs un peu plus dignes, des gens qui payent mieux leurs employés.
-
[Avis] Association Ucpa - Séjour La Vallée Des Légendes
jean a répondu à un sujet dans Le coin des parents
Quelques conseils : -L'équipe est déterminante dans le déroulement du séjour. -Savez-vous si l'équipe de cet été sera la même que l'an dernier? (en général l'équipe change, au moins en partie, quelque fois entièrement) -Que savez-vous des gens avec qui vous allez laisser vos enfants? Connaissez-vous ces gens? -Quel rapport avez-vous eu avec l'équipe des encadrants? Rapport téléphonique? Avez-vous visité le lieu? Avez-vous rencontré des animateurs? -Quel rapport avez-vous avec l'équipe commerciale? Rapport téléphonique? Seriez-vous prête à donner à cette personne au téléphone votre numéro de carte bancaire et son code crypté? Ils ne vous le demanderont pas, mais vous leur donnerez beaucoup plus, vous leur donnerez vos enfants... à vous de voir. -Etes-vous sûre de bien connaitre le monde de l'animation, les formations et diplômes d'animation, les règles d'encadrement? -Pour le séjour, avez-vous une idée des conditions de vie de votre enfant? Taille des chambres, nombres de lits, présence de toilettes/salle d'eau dans la chambre ou non? -Comment l'équipe s'occupe-t-elle des enfants? -Qu'est-ce qu'ils ont à leur disposition en dehors des quelques grosses animations qui sont sûrement présentes sur les publicités? Livres? Jeux? Salles? Terrains... -Connaissez-vous la politique de communication de l'équipe? Est-ce que vous rencontrerez les animateurs, le directeur, l'organisateur avant le séjour? Est-ce que vous visiterez les locaux avant le séjour ou, au moins, le premier jour? Est-ce que votre enfant pourra vous joindre facilement? -Connaissez-vous la politique de recrutement des clients? Oui comment les autres enfants sont-ils choisis? Choisis, oui, l'organisateur vend un séjour, c'est libre en apparence mais il y a des critères de publicité, de prix... qui font que cette inscription peut être complètement libre ou au contraire complètement biaisée. -Vous êtes manifestement prête à faire confiance à des gens qui se présenteraient comme parents sur le forum. D'expérience méfiez-vous, les grosses boites comme UCPA vont forcément soigner leur communication en avril-mai (périodes d'inscriptions) et ne manqueront pas de demander à des gentils parents de venir écrire de gentils commentaires. Vous allez laisser partir votre enfant loin de vous. Bon en animation on n'aime pas trop les parents stressés ils sont casse-pieds, et leurs enfants sont pareil facilement, les parents angoissent leurs enfants. Mais la meilleure solution c'est que les gens se soient déjà rencontrés avant le séjour et qu'ils soient encore disponibles pour se rencontrer après, éventuellement. Alors je ne veux pas vous stresser, et puis il y a sûrement plein d'autres gens qui ne seront pas d'accord avec moi. Mon conseil c'est de ne pas croire qu'il est normal d'envoyer vos enfants avec des gens dont vous ne savez rien. J'aimerais bien que tous les parents lisent ça. En relation commerciale à distance, c'est normal d'acheter à des gens dont on ne connait rien, car un radio-réveil ou un téléphone portable, c'est pas grand chose, ça se remplace, ça se rembourse. Pas comme votre enfant. -
Contrat d'engagement éducatif? Lis ce contrat il t'indique la durée de ta période d'essai, probablement un ou deux jours. Durant ta période d'essai tu peux mettre fin au contrat sans plus d'explication et sans contrepartie (tu ne devras rien à ton directeur). Pour rompre ton contrat (donc celui qui commence demain) il vaut mieux passer par un document écrit. Fais une lettre que tu remettras toi-même à ton directeur, il la lira, la photocopiera, la signera et t'en laissera un double. Le web contient pas mal de modèles de ces lettres, c'est utile pour éviter d'oublier des choses importantes. Les indemnités que tu as peur de ne pas recevoir, ce sont les indemnités de quoi? Si tu as travaillé il te verse ton salaire, que tu sois licenciée ou non. Son titre lui donne du pouvoir, il te contrôle et il a l'argent. Soit. Toi tu as quoi dans la balance? Ta force de travail (si tu te barres il fera moins le malin), le numéro de téléphone de l'organisateur (de son employeur à lui) que tu peux appeler pour "demander conseil".
-
Ouais ben éclatez-vous bien là-dessus. Je m'efforce de ne pas utiliser trop de mots compliqués, j'écris ce que je pense et de façon sincère, là je veux bien croire que depuis un an j'ai un gros changement d'orientation général et donc le fond de ce que j'écris a changé par rapport aux années précédentes, mais c'est pas de la mauvaise foi. Appeler ça manipulation c'est osé. Et du coup j'ai le droit de vous contredire ou pas? Parce que je risquerais encore de vous manipuler. Tenez pour vous renseigner sur la manipulation, lisez ce que vous trouverez sur le triangle dramatique. Vous ne serez pas déçus. C'est un modèle de relations à trois entités : un bourreau, une victime, un sauveur. Pour manipuler quelqu'un il faut s'attirer sa sympathie et contourner ses défenses (mentales) en se positionnant soit en victime soit en sauveur. Un exemple? Je serais un premier ministre fraîchement nommé. Je devrais vous annoncer une baisse des revenus, ce qui vous mettrait en colère et vous ferait descendre dans la rue. En utilisant deux techniques de manipulation, le triangle dramatique (et l'autre je ne sais pas si elle a un nom) je vais vous rouler dans la farine vous n'y verrez que du feu : -a1- J'ai un bon ami (syndicaliste patronal) qui fait une annonce médiatique choc : il propose de pourrir la vie des jeunes en leur créant un smic en dessous du smic. Cet ami est horrible! Il est donc le bourreau. -a2- J'annonce officiellement que je protègerai le smic et que je soutiendrai les smicards. Je deviens alors le sauveur tout en plaçant le peuple dans la position de victime. -a3- Ça y est j'ai installé un triangle dramatique, le peuple inconsciemment me perçoit comme le sauveur, il sera un peu moins sur ses gardes pendant un moment, son jugement est altéré. -b1- J'annonce le gel d'un tas de revenus (salaires, allocations...) indexées sur l'inflation. C'est compliqué, plein de gens ne comprennent pas immédiatement, et le temps qu'ils réfléchissent j'ajoute un petit vernis à base de mots comme "justice" ou "social", et je fais quelques phrases symboliques qui ne m'engagent pas. -b2- Les autres, ils en sont restés au sauveur et ils n'ont pas compris que je viens de leur dire que ça y est c'est fait, ils gagneront de moins en moins d'argent pendant trois ans. Les politiciens, syndicats et journalistes vont en parler pendant trois jours mais on ne les comprend jamais. (pour une explication grossière, l'inflation correspond à une augmentation générale de tous les prix, si on n'augmente pas les revenus pendant ce temps alors mathématiquement on pourra acheter de moins en moins de baguettes de pain chaque mois) Amusant, non? A vous aussi de vous méfier, plus ce que vous dites est personnel et plus vous vous engagez, plus vous vous mettez en danger face à un manipulateur. Lui il va chercher tout ce qui vous fragilise, bon ça c'est très grossier car c'est de la manipulation non consentie, c'est énervant et ça met la victime dans un état où elle cherchera des moyens de se défendre. C'est du chantage quoi. C'est un peu comme la différence entre l'autorité brutale et la séduction. Ce sont des idées présentes depuis longtemps dans le monde de l'éducation (nationale mais pas seulement). Si on force un enfant à faire quelque chose il va le faire en grognant et on aura l'impression de le maltraiter. Si on réussit à donner envie, à motiver, il va le faire en souriant et on n'aura pas l'impression de le maltraiter. C'est d'ailleurs de ça que je parle plus haut. Si on arrive à faire faire quelque chose à des enfants souriants, est-ce que pour autant c'est bien? Je pense que non. C'est pas parce qu'on a réussi à motiver un enfant que ce qu'on va lui faire faire est bien ou légitime. Par exemple je pense aux projets des élus dont je parle depuis un an, on va dire oui aux élus en souriant donc c'est eux, déjà, qui commencent (parce qu'ils ont du pouvoir sur nous). Et ensuite on va pas forcer les enfants en les tapant, on va trouver des petits trucs pour capter leur attention, pour rendre la chose attractive. Mais voilà à la fin du mois, on aura fait une manifestation ou une exposition sur le thème de blabla sans que les enfants aient eu envie de le faire ni même leurs animateurs parfois. Après ce que je suis en train de dire depuis le départ du sujet c'est que même quand il ne s'agit pas des projets d'élus on peut entrer dans la même logique de coincer les enfants. On trouve plein de trucs pour les obliger, pour garder le contrôle sur eux, pour les dominer, toujours. Et je trouve que ça ne devrait pas être notre rôle. On est mis en position de les contrôler en permanence au nom de l'éducation ou de la sécurité, et ça leur apprend la dépendance et l'hétéronomie, contrairement à ce qu'on prétend (que ça leur apprendrait l'indépendance et l'autonomie). Et je pense même que ce fait arrange bien mon premier ministre dans l'histoire que je racontais car plus on entraine les enfants à ce mécanisme de respect de l'autorité et plus il est facile, une fois adulte, de les contraindre. On pourrait sûrement dire aussi que les petits qui ont eu beaucoup à subir l'autorité auront développé spontanément des mécanismes de défense. A suivre si ça vous dit des trucs sur névrose, sur le fait d'avoir à faire à la fois à l'autorité et à de la sécurité (parentale?). Et aussi le fait que les petits, tout petits qui ont un rapport bizarre à l'autorité sont parfois inabordables. Et aussi les femmes battues dont on dit parfois que inconsciemment elles cherchent un homme qui les rassure = qui correspond aux stéréotypes qu'elles ont en tête, et hélas ça les reconduit trop souvent avec un homme violent.
-
Au départ on a causé avec Sabato dans de Summerhill, une école libertaire anglaise. Donc une école (c'est un mot étrange) expérimentale qui cherche à offrir la plus grande liberté possible aux enfants qui y sont inscrits. Et je profite de l'occasion pour parler un peu d'éducation libre ici. Est-ce que vous connaissez? Qu'est-ce que vous en dites? Est-ce que vous pensez que ça évolue? J'ai l'impression aujourd'hui qu'on va très tranquillement, avec plaisir même, vers un monde normé. Normes, privation de liberté, autorité. Donc on va vers un monde plus autoritaire. Oui je fais dans le grossier (trop?) C'est surtout une impression, une intuition, peut-être que je me plante ou que j'ai une mauvaise vision. J'aimerais savoir vous, dans votre travail, ce que vous en pensez. C'est aussi des choses concrètes. Il y a quelques temps une responsable parlait des TAP en disant "on dit que les enfants sont libres mais c'est un faux choix, on ne leur propose que deux trucs et ils sont obligés de s'inscrire dans l'un ou l'autre". La liberté va prendre un gros coup sur la tronche là. L'éducation libre (type summerhill) est-elle complètement écrasée derrière la fausse liberté des centres consuméristes? On offre deux activités chères, l'enfant choisit (ou le parent) ils ont un vague sentiment d'avoir une démarche participative ou active... bref tout ce que dénonçait déjà Noel (Kolm). Ou alors est-ce que cette liberté est comme inévitable? Peut-elle être totalement façonnée par un gouvernement... des médias de masse... ou est-ce que nous avons un autre rapport à la liberté?
-
Si ça peut aider à me faire comprendre : http://www.ted.com/talks/philip_zimbardo_on_the_psychology_of_evil?language=fr C'est une vidéo qui donne quelques pistes de réflexion sur ce qui fait qu'on fait des mauvaises choses. Une courte présentation d'un homme qui a fait des recherches sur le pouvoir et la dignité humaine. C'est complètement lié au sujet et quelques éléments sont tout à fait troublants et spectaculaires comme le coup des uniformes. Pour ce qui est de sa suggestion "devenez un héros, c'est facile" je trouve le cheminement de pensée intéressant mais qu'il pourrait aller encore plus loin, qu'il pourrait aller plus au fond des choses.
-
Manipulation? Ouais ben fff... si c'est ça le délire... je perds mon temps.
-
Je ne comprends pas trop pour les normes. Tu penses à quoi en particulier? La norme pour moi c'est comme un consensus tacite, c'est quelque chose que la majorité tient pour acquis alors que ça n'est pas écrit. Donc je dis que c'est philosophique parce qu'il ne s'agit pas de rappeler bêtement les normes aux enfants comme des faits acquis. Si on le faisait alors on irait vers une naturalisation de certains faits de société ("les gens sont violents" ou "la guerre c'est inévitable") alors que ces faits eux-mêmes méritent d'être remis en cause. La règle a une différence au moins c'est qu'elle a été officiellement pensée et diffusée. La règle tout le monde peut en être garant, selon comment elle a été négociée. Si tout le monde a participé pour la créer, tout le monde veillera à ce qu'elle soit appliquée. Si un seul l'a créée... Tandis que la norme ça tient de l'habitude. On pourrait partir dans les discussions sur les stéréotypes et tout ça... Euh... Compétences et stade de développement, non c'est moi qui suis largué là. C'est une machine de guerre que tu décris, une usine à gaz. C'est un outil à créer des normes d'ailleurs, on va se mettre à juger comme anormaux de plus en plus d'enfants qui n'auront pas des réactions conformes, on va compter le nombre de fois où ils passent en médiation ou quoi... Comment croire que des enfants qu'on force à être hétéronomes durant toute leur enfance vont soudain devenir autonomes à l'adolescence? Qui pose un a-quoi? Qui démoule un cake? ha ha! (désolé) "ils ont besoin de soutien" ah justement ça ne me semble pas si évident que ça. C'est ambitieux aujourd'hui, ah oui si on part dans la voie formation/évaluation/bilan de compétences/remédiation, avec des tout petits, tu m'étonnes. Non mais moi je m'en moque je n'ai pas l'impression de parler des mêmes, je les vois gentils et marrants, naïfs et maladroits, casse-cou et casse-pieds, etc. Mais je ne vois pas devant moi des individus en situation d'apprentissage de la sociabilité et toutes ces bizarreries, non ça je n'en veux pas, c'est indigne. Je n'ai pas envie d'être considéré comme un pion et un numéro et je ne leur ferai pas ça. L'humanité s'en est très bien sortie jusqu'à maintenant sans ça. C'est ambitieux parce que dans le fond ce qu'il faudrait changer c'est le nombre d'enfants dans une cour ou une cantine, ce sont les exigences qu'on a vis à vis d'eux, c'est même notre façon de nous considérer tous les uns les autres, c'est le positionnement des adultes vis à vis d'eux, c'est la liberté que les enfants n'ont plus de réagir comme ils le voudraient (en quittant le lieu par exemple), c'est le fait que tout ce qu'ils font se retrouve mémorisé, écrit, consigné, tout ce qu'ils font va les suivre toute leur vie... On leur laisse le message "je te fais confiance". Les enfants ne sont pas des sauvages. Oui non mais oui. "Je vous ai laissé pour que vous arrêtiez sans adulte. Je n'ai pas à me mêler de vos affaires tout le temps." Et même quand certains viennent me voir, selon la situation j'encourage parfois la riposte. "tu as le droit de riposter, l'autre a fait ceci mais l'autre a peut-être tort et tu n'as pas l'obligation de te laisser faire". Elle est là aussi l'autonomie. Là si on fait passer l'intervention de l'adulte pour indispensable on rend les enfants hétéronomes. On les habitue à accepter une autorité extérieure, des règles dictées par d'autres, un pouvoir absolu pratiqué par... par le père? (y compris si c'est une femme hein) Je fais l'analogie du père juste pour évoquer le sens politique que ça porte. Comment accepter de mettre ça en place avec des enfants tandis qu'on le refuserait pour nous? (pour le moment je ne suis pas sûr que la population française ait très envie d'un pouvoir autoritaire et brutal mais qui sait, ça va peut-être changer) Ou plus pragmatiquement je ne veux pas de ce pouvoir-là dans un groupe, le pouvoir de faire la pluie et le beau temps. Je pourrais parce que je peux gronder, parler fort, j'ai assez de bagou pour humilier voire manipuler (avec les enfants c'est très facile et énormément de gens le font sans même en avoir conscience), je pourrais les brusquer pour les effrayer en leur rappelant leur condition d'animal faible. Mais vraiment j'ai pas envie de rentrer là-dedans. Je suis pour l'intelligence des gens moi. Dès tout petit je préfère passer du temps et des bons moments, rigoler. D'ailleurs rigoler c'est une des choses les plus intelligentes dont les humains sont capables. On s'habitue, on finit par trouver normal que les adultes interviennent et gèrent tout. Mais je ne trouve pas ça normal ni nécessaire. Mmh... mais qui parle de rester sans rien faire? Je peux agir, tout comme les autres enfants peuvent agir. Et je préfère que ça soit les autres. Si c'est moi par principe, alors la norme c'est : -les enfants se battent, c'est normal -les adultes interviennent, c'est normal Si tout le monde intervient, alors la norme est différente : -des enfants qui se battent ce n'est pas normal Et payer pour la sécurité, oui, c'est philosophique (ça va devenir mon expression favorite quand j'ai pas envie d'entrer dans les détails ha ha ha). Pour rester dans l'animation, on met toujours la sécurité en avant dans la communication, mais la sécu, elle est assurée déjà physiquement, les résultats sont là, on les rend vivants et en bonne santé. Ensuite moralement, depuis longtemps je dis que non, on n'accueille pas forcément les enfants dans de bonnes conditions morales, nous, adultes. Quand je repense aux usines dans lesquelles j'ai travaillé, les enfants sont complètement malmenés, on les oblige en permanence, on les contrôle en permanence, on ne leur laisse aucune liberté, et tout ça dans l'indifférence, ou même l'approbation générale. On va dire qu'on les laisse libre, mais libre de ne pas faire tel jeu de telle heure à telle heure, c'est une semi-liberté surveillée ça, ce n'est pas être libre. Ceux qui "acceptent la bagarre" à mon avis c'est surtout le signe d'une intelligence amoindrie. Enfin être bête et être une bête ça se retrouve là, les débiles qui se battent comme des coqs ou comme des chiens, il n'y a aucune réflexion là-dedans. Les gens intelligents ne sont pas violents. Il n'y a que des gens, des voleurs de pouvoir... tu sais ceux qui ont eu un jour un peu de pouvoir avec la gloire que ça entraine, ils sont comme attirés, c'est une drogue, ils veulent recommencer. Nous dans notre métier ça nous touche aussi car on a de fait un statut qui nous donne du pouvoir, il faut se méfier de ça. Bref je disais les voleurs de pouvoir, nos dirigeants : il n'y a qu'eux pour valoriser la bagarre. Entre eux ça leur plait, ils aiment ça quand ça bagarre, les humiliations, les poutrages médiatiques. Et ils nous enseignent à faire pareil entre nous. La seule situation où ils nous interdisent de nous battre, c'est quand on le fait contre eux, que les motifs soient légitimes ou non. Et quand il y a une baston, et que plein de sourires se manifestent, des cris de joie, "une baston! une baston! une baston!" qu'y a-t-il de plus lamentable, de plus stupide que ces encouragements, ils se comportent comme des crétins. Effectivement là je ne peux m'empêcher d'intervenir et d'en appeler à leur intelligence. Et je refuse de croire qu'il s'agit là d'un comportement spontané du mammifère homo sapiens, en revanche, que ce soit un comportement spontané de homo debilitus economicus, ça me surprendrait moins.
-
Le directeur se retrouve obligé de contrôler l'application des lois sur son centre, par délégation les animateurs aussi. La hiérarchie est descendante (donc non démocratique). Les enfants qui se donnent des coups c'est presque un problème philosophique. Moi quand ils viennent me voir je leur suggère de trouver la riposte appropriée. On se laisse pas faire, on se défend, mais on n'en profite pas. Car biensûr il y a des petits malins qui font exprès de provoquer. Et quand ils ne viennent pas me voir je ne vais pas toujours intervenir. Pour les coups est-ce que c'est un adulte qui est obligé d'intervenir? Ou plutôt qu'est-ce qui fait que c'est un adulte? -la situation : on est embauché pour la sécurité on parle de ça tout le temps -le regard des autres adultes quand on est dissident -l'habitude -la crainte que si on n'intervient pas on va perdre "notre crédibilité" (crédibilité en tant que quoi?) -l'envie de se faire mousser en disant qu'on sauve des gens -la crainte de reproches des parents -apprendre aux enfants à respecter une autorité dite "bienveillante" -... ? (sûrement plein de raisons que j'oublie) Et ce qui fait qu'on peut rester sans intervenir? -les enfants s'arrêtent eux-mêmes -d'autres enfants interviennent pour les séparer -des coups c'est pas aussi grave que du harcèlement (pas aussi grave que des coups répétés comme un abus) -permettre aux enfants d'apprendre à se gérer y compris lors des conflits Et si ces enfants se battaient n'importe comment à cause de la situation dans laquelle on les a mis? Tu sais l'adage "diviser pour mieux régner" il me semble que ça nous est appliqué aujourd'hui à nous, français. On fonce tête baissée dans la compétition pour le travail et pour l'argent, et ce dès l'enfance, car l'école c'est ça aujourd'hui, c'est l'entrée dans le monde de la compétition entre amis, entre frères. Et on ne pense même pas à relever la tête et se demander pourquoi on le fait. On le fait parce que c'est comme ça, parce que tout le monde le fait, parce qu'on ne peut rien changer... Et c'est précisément ce qu'on applique aux enfants, on intervient le plus rapidement possible sans leur laisser la possibilité de trouver une solution eux-mêmes. Sur cette histoire de réparation, de sanction, j'ai tendance à penser aujourd'hui que tout ça c'est du pareil au même. Tant mieux si c'est la porte d'entrée de certains dans un début de réflexion sur les relations entre adultes et enfants... Mais au fond je me dis que tant que l'adulte garde le pouvoir en tant qu'adulte il n'est pas dans la bonne démarche. Tout au plus cet adulte utilisera comme moyen de répression quelque chose de socialement acceptable par la majorité et donc il appellera ça "sanction" tandis que ce qui serait considéré comme un abus d'autorité par la majorité sera rangé dans la case "punition". Mais ça non plus ça n'est pas indispensable. Par exemple il y a des enfants qui font des bêtises car ils ne savent pas. C'est très visible, ils font la bêtise naïvement car ils ignorent les conséquences. Pourquoi alors on va enclancher un système compliqué et abrutissant de sanction, de réparation, un système où le pouvoir répressif est ailleurs... Dans de très nombreux cas il suffirait de confronter celui qui fait la bêtise avec celui ou celle (adulte) dont le rôle sera de réparer, qu'ils s'expliquent et qu'il y en a un qui dise à l'autre "j'en ai marre de laver par terre quand tu jettes de l'eau". J'ai pas fini j'ai pas le temps. Il y a peut-être des comportements spontanés de vol, abus, de casse, auxquels il faut apporter une surveillance, une police. Pour le moment je vois que beaucoup de ces comportements sont issus d'une compétition artificielle qu'on installe entre les enfants depuis qu'ils sont tout petits. Nous ne sommes pas égaux et nous le savons très bien. L'égalité dont on parle ici est un postulat politique. Chacun une voix dans la gestion du collectif, pas plus, pas moins. La norme c'est aussi philosophique. L'esclavage a été un jour la norme, l'absence de droits citoyens pour les femmes a été un jour une norme. Les règles, personne a dit qu'il n'en fallait pas, même pas les anarchistes. Refus d'un pouvoir mais pas refus des règles.
-
Oui c'est souvent une conséquence du mode d'organisation de nos structures, vous ne trouvez pas? Déjà parce qu'elles ne sont pas pensées comme ça, tout est organisé et médiatisé dans une idée générale qui consiste à contrôler les enfants (on dit "éduquer") et leur faire faire des trucs qu'ils n'ont pas demandé. On ne devrait pas dire que les adultes "sévissent", ça donne encore l'impression d'un groupe d'adultes dont le rôle est de dominer les enfants. Voilà. On se focalise trop sur nos rapports hiérarchiques (l'adulte commande et contrôle l'enfant) alors que l'important est que chacun soit considéré à égalité avec les autres. Ce n'est pas qu'une question de rythme, c'est plus général dans la manière de se comporter avec les autres.
-
Oh actuellement le libéralisme économique marche très bien. Nos salaires vont baisser, nos prestations ne seront plus considérées pour autre chose que la quantité d'argent qu'elles rapportent, nous allons tous foncer vers la responsabilité individuelle. Seuls quelques forcenés parviendront à gagner leur vie en freelance, les autres seront employés pour un salaire de misère et exclusivement considérés comme "un coût" qu'il faut faire diminuer. Sauf événement impromptu de très très grande ampleur, c'est ça qui se met en place.
-
Je trouve que les deux sont très proches. Ce sont les mêmes enfants, ça se passe au même endroit, le dispositif est un peu différent car ils sont plus nombreux et parce que leurs parents viennent en chercher un ou deux toutes les 5 minutes. Le périscolaire doit être déclaré pour mériter qu'on l'appelle comme ça, et respecter quelques principes, taux d'encadrement, activités proposées. La garderie c'est la surveillance à l'ancienne (un ou deux surveillants pour beaucoup d'enfants, moins de moyens et d'activités proposées). Le BAFA est plus dans le milieu des animateurs de colo et accueils de loisirs. C'est plus facile, les choses se correspondent mieux quand on fait un stage en accueil de loisirs ou en colo. En accueil périsco il peut y avoir plus ou moins de décalage avec la formation BAFA, ça dépend de l'accueil périsco en question. Ne dénigrons pas la garderie! In fine pour les décideurs (les élus, les employeurs) nous sommes tous les mêmes ; que nous soyons animateur de colo, d'alsh, d'accueil périsco, ou encadrant de garderie, ou même surveillant de cour voire de cantine, nous sommes là pour garder les enfants des autres pendant que les autres travaillent. Si nous nous divisons, nous ne saurons jamais faire valoir nos propres intérêts (l'espace, l'insonorisation, les moyens d'acheter du matériel, le personnel en nombre suffisant, la nourriture de qualité...).
-
Une animatrice retire le haut de son maillot pour bronzer.
jean a répondu à un topic de Olivier dans Forum des situations
Tiens Sabato, ça faisait longtemps. Ça serait un plaisir de parler avec toi de Summerhill (ou autres) à propos d'autres thèmes que la nudité ou la sexualité. "Éducation" libre, expériences éducatives, éthique, liberté, conscience citoyenne même. Sinon comme tu le dis : le problème concerne "le rapport que la plupart des gens ont à la nudité". Moi y compris, tu vois, je tente un rappel de quelques normes... ou quelques conventions sociales. Et pourtant point de vue psychologique je suis d'accord avec ce que tu dis, enfin il me semble. Point de vue social je pense que ça reste plus compliqué. J'imagine qu'il y aurait beaucoup de barrières à l'ouverture d'un centre aussi libre aujourd'hui. Questions sur les intentions et les mœurs de l'équipe en tant que telle ; quel projet, pourquoi un truc aussi bizarre, quelle intention pour les enfants (même si ça s'explique bien quand on connait un peu, pour les novices c'est bizarre) Questions sur les membres de l'équipe : quelles mœurs, quelles intentions... tu sais sûrement mieux que moi que des profs à Summerhill n'étaient pas toujours au clair avec eux-mêmes et que pour diriger une telle structure il faut être particulièrement persistant. Enfin bref ça m'amuse moins de parler de ça dans l'absolu que d'en profiter pour comparer un peu aux centres actuels. Mais ça, je ne vais pas le faire ici, je préfère ouvrir -
En admettant pour les stagiaires le droit à l'erreur, le droit de "se chercher" pendant les stages, et même la possibilité d'être un peu filou avec l'équipe... il y a des cas je n'ai pas compris comment ils avaient pu valider leur stage de base. Et je me suis dit, très rarement, que ça n'aurait fait de mal à personne que le base n'aie pas été validé. Pour le stage pratique R-Spike c'est à toi d'envoyer des candidatures chez qui tu veux. A voir en fonction de ce que tu veux animer : colo, accueil de loisirs ou des trucs plus spécifiques. Tu as 3 sortes d'employeurs : -mairies -associations -sociétés privées (entreprises) Si tu travailles pour eux tu dois avoir un contrat écrit avant la fin de la première journée de travail (ça c'est en théorie). Le contrat n'est pas toujours un contrat de travail. Tu as besoin d'un contrat en particulier car cela oblige ton employeur à souscrire à une assurance lui permettant de prendre en charge des frais si tu as un accident du travail. Dans la théorie si tu n'as pas un contrat écrit au bout de 24h, la loi française considère que tu es embauché en CDI à 35/semaine au smic. Dans les faits ça ne se fait pas car les gens sont pas cons avec leur employeur. Selon l'employeur il y a plusieurs possibilités pour ton contrat, à toi de te renseigner lors de ton entretien de recrutement par exemple. Les mairies font de tout : -conventions de stage, pratique pour ne pas payer les stagiaires (dans les mairies, ils ont le droit de ne pas payer les stagiaires) -arrêté de nomination temporaire d'un agent (équivalent d'un cdd) (on appelle aussi ça les vacations parfois) avec indemnité forfaitaire journalière donc bien souvent c'est mal payé. Parfois c'est une indemnité horaire (au smic). -contrat d'engagement éducatif (de ce que j'en connais, les mairies sont frileuses et sont à l'aise avec l'arrêté de nomination temporaire) Les associations ont le plus souvent recours au contrat d'engagement éducatif. C'est un contrat très répandu, la république française considère qu'il s'agit d'un contrat de bénévolat tandis que la cour européenne de justice considère qu'il s'agit d'un contrat de travail. La France s'efforce depuis deux ou trois ans d'échapper à la justice européenne sur ce sujet (alors que la France est co-auteure des lois européennes). L'indemnité minimale fixée par la loi est 2,2x1hdesmic, ça tourne aux alentours de 20 euros par jour. Les entreprises je ne les connais pas. D'après quelques informations glanées sur le web il me semble qu'elles font des contrats d'engagement éducatif.
-
Ok avec le curieux (même s'il y a des incertitudes, le parent est-il un vrai, pourquoi depuis trois ans en janvier février le sujet est relancé...). Côté forum quand on a la sensation de servir de support publicitaire, et quand en plus les participants ont l'air de reprocher qu'on écrive librement... mécaniquement ça appelle une réponse... bon c'est pas malin... désolé. C'est pour ça que j'encourage mr Kermarec (et pourquoi pas Damien C) à rester causer et tourner plus autour de sujets sur l'animation, la pédagogie, leurs valeurs, etc. Ce qui est intéressant c'est d'échanger avec tout le monde, pas seulement assister à une mise en relation de clients et de prestataires.
-
lol Il faut dire qu'on apprend à se méfier des publicités déguisées en fausses demandes de consommateurs, trois années de suite vers janvier/février... D'autant que les informations que tu donnes sont facilement accessibles sur votre site web. Le forum ici n'est pas noyé sous la publicité, je suppose que le webmaster souhaite éviter que ça devienne juste un genre de catalogue avec uniquement des faux commentaires, ou pire, des notes... Par contre si tu es directeur, c'est bien, ce qui est intéressant ce sont les discussions entre les équipes et les parents. Il n'y en a quasiment jamais et elles sont beaucoup trop focalisées sur les principes de consommation, il n'y est généralement pas question d'animation, d'éducation populaire, ou d'autres trucs de passionnés. Et côté animation, alors, comment présenterais-tu le centre ou les séjours de façon moins clientéliste?
-
Peut-être que tu n'as pas compris ce que tu dois faire ou pourquoi tu dois le faire. Pose la question directement à ton équipe, la prochaine fois. C'est un stage pratique, à moins que ton directeur ait la stupidité de vouloir te prendre en défaut, son rôle est de te former. Quand tu ne comprends pas ce que tu dois faire, demande-lui. Il vaut mieux avoir l'air bête une fois plutôt que le rester toute sa vie. Un jeu de piste, tu vois ce que c'est? Il y a des épreuves, tu les fais sur le thème de la Chine. Il n'y a que l'embarras du choix c'est un pays carrément énorme, avec une histoire gigantesque et très dense, une mythologie, une spiritualité, des cultures, musiques, etc. Pour toi il s'agit juste de trouver l'enrobage des épreuves du jeu de piste. A moins que tu ne souhaites faire plus, tu prends des jeux/épreuves que tu connais déjà, et tu les adaptes avec un semblant d'air chinois : des idéogrammes, un peu de bambou... (oui oui c'est très très cliché) Si tu as un peu d'imagination tu peux construire une histoire autour de ton jeu, un scénario, et faire quelque chose de moins scolaire qu'une suite de petits jeux pour trois équipes de dix enfants qui connaissent déjà bien le truc... Invente l'histoire d'un marchand chinois qui s'est perdu dans ton patelin parce qu'il était saoûl ou amoureux, et qui a fini par cacher son trésor ou un truc du genre. (on vous a pas appris ça au stage de formation BAFA?) Et pour aller plus loin, pense au sens de tes jeux et activités. Quelle image de la Chine vas-tu laisser aux enfants? Est-tu sûr que ce que tu vas proposer représente la Chine? Est-ce la Chine actuelle qui fait rêver ou autre chose...
-
Ça serait bien que tu aies d'autres avis, ils ne seront peut-être pas les mêmes. Pour le BP il faut être attentif au jeu des équivalences. Un BPJEPS LTP (loisirs tous publics) doit avoir un module de préparation aux fonctions de direction, avec ça tu peux diriger une équipe, un centre. D'autres BP n'ont pas forcément ce module.
-
Clydes oui ça dépend du cahier des charges. C'était pour illustrer que la concurrence ne fait pas forcément baisser les prix, tout dépend de ce qu'on choisit comme critères d'évaluation.
-
Je ne pense pas que ce soit si difficile. Les gens un peu perdus lancent un appel ici mais on n'a pas de retour. Les collectivités territoriales ne sont pas obligées de payer leurs stagiaires.
-
Le BAFA tu peux animer des centres de loisirs ou colos, je te dirais que ça ne vaut pas le coup, si tu veux te tester tu peux même être embauché sans BAFA (les directeurs qui embauchent des anims BAFA peuvent prendre des gens sans BAFA en plus dans l'équipe). Méfiance par rapport aux chiffres d'embauches de pôle-emploi. Une année à une réunion de gens en reconversion ils avaient annoncé un truc énorme, du genre "cent mille postes" (c'était plus que ça), sauf que : -sur les vacances style centre de loisirs, une bonne partie des employeurs ne salarient pas leurs animateurs (ils leurs versent une indemnité journalière forfaitaire qui débute à 23€/jour pour aller jusque beaucoup plus) -ceux qui sont "embauchés" ne le sont que pour des temps très courts (deux à quatre semaines) Le BAPAAT ou le BPJEPS si tu veux faire un métier d'animation un peu plus technique, sur un sujet particulier. Animation sport, animation environnement, animation culturelle, scientifique, musique... quoi que le BPJEPS courant est "loisirs tous publics" donc un brevet plutôt fait pour des gens qui vont diriger une petite structure généraliste (centre de loisirs). Le BAPAAT tu es assistant, tu dois toujours avoir un superviseur dans la structure où tu es, pas très pratique. Le BPJEPS, courant. Le DEJEPS, plutôt pour des fonctions d'administration, de coordination, de direction générale (d'un service pédagogique dans une grosse structure). DEJEPS tu n'est pas formé pour être sur le terrain mais pour diriger. BPJEPS la formation correspond à un travail de terrain.
-
Peut-être qu'il n'y a pas d'accord mais ce n'est pas pour ça qu'il faut traiter ceux qui doutent comme des cas psychiatriques. S'imaginer que toutes ces associations sont parfaitement justes et honnêtes, c'est pas plus malin que d'accuser tout le monde de corruption. La sacro-sainte mise en concurrence... mais la concurrence sur quelle base? Le cout des stages... qui sont pris en charge? Les résultats, c'est à dire le pourcentage de mentions favorables, alors qu'elles sont décernées par l'organisme? Concurrence sur les principes idéologiques éventuellement, vraiment difficile à décerner chez des stagiaires qui ne connaissent pas le sens de l'acronyme de leur organisme formateur. Sans compter que même ça c'est pas très clair. Concurrence selon la visibilité? le nombre de plaquettes pub, les liens avec les directeurs qui vont conseiller tel organisme... c'est de la concurrence ça? C'est vite dit. En tout cas vu ce qui vient de se dire, je ne pense pas que les grosses associations aient des intérêts particulier à facturer leurs stages moins chers. Alors accord tacite ou pas je ne sais pas. Lepage explique que lorsque sa scop s'est positionnée sur un appel d'offre dans le milieu de l'éducation populaire, ils avaient repéré que les fédés qui répondaient habituellement tarifaient toutes leur prestation à 16000 euros. La scop a fait un devis à 24000 et ils ont obtenu le marché. Même si c'est un cas absolument isolé, si cet homme n'a pas menti à la journaliste, ça montre qu'on peut s'interroger plus longuement sur les principes de concurrence qui devraient exister entre les associations. Et du même coup il faudrait aussi s'interroger sur le sens politique de la rétribution des animateurs, sur l'utilité d'une régulation (européenne) qui a été refusée (par la france). Vois plus haut, cette histoire de concurrence : dsk (amusant) nous dit que si on n'est pas content du "salaire" d'animateur "il suffit d'aller à l'usine". Mais il n'y a pas 100 000 places libres en usine tous les étés, c'est aberrant. Donc le principe est tout simple : saturer le marché de demandeurs d'emplois concurrents, pour les forcer petit à petit à accepter des conditions de plus en plus miséreuses.
-
Arf je pensais que tu allais donner d'autres exemples de calculs comme Carletto... Enfin bon ça ne fait jamais de mal de répéter des trucs comme ça non plus. Au sujet de l'achat du véhicule, tu es ironique je suppose, et tu voulais dire que l'association est propriétaire du véhicule et que l'utilisation de ce véhicule est contrôlée? Les assos qui ont plusieurs secteurs, justement c'est ça qui est intéressant. Est-ce qu'il y a des règles de répartition des budgets? Ou de choix des statuts? Et enfin calcul simpliste ou pas... il reste des questions politiques manifestes. L'élu qui a ses déplacements pris en charge parce qu'ils sont réguliers, l'employé qui n'a pas ses déplacements pris en charge alors qu'ils sont réguliers. Les slogans sur la solidarité face au mépris des animateurs.