jean

Que peut-on vous dire Simone? Vous avez raison! Tout à fait! Mais on ne parle pas de la même chose. Pas du tout. En lisant le débat qui nous précède, vous auriez vu qu'au milieu, les contradicteurs ont tenté de se mettre d'accord sur ce qu'ils entendent par "gages", et que les conceptions sont très variables. En tout cas si vous avez lu, vous avez tout oublié trop vite puisque vous avez répété la même chose que beaucoup d'autres contradicteurs de Tonia ou moi. En vous renseignant sur les idéologies en vogue dans l'éducation nationale et dans les mouvements d'éducation populaire vous seriez surprise de voir à quel point vos fausses propositions ironiques sur le sport et la compétition sont aujourd'hui à l'étude.

"pourquoi ça existe?" -> Pour nous faire chier. Question d'histoire et de politique, les animateurs ne sont ni productifs ni responsables dans un domaine d'ingénierie, et quand ils le sont on minimise leur apport pour bien leur faire comprendre qu'il ne faut pas faire ce métier toute sa vie. Les responsables qui prétendent qu'ils veulent des personnes expérimentées et compétentes sont des gens bien étranges, en tout cas pas ceux à qui il faut faire confiance. Les associations "sociales" ne sont plus qu'un fantôme. Elles sont sociales pour qui on se demande... Elles survivent de l'exploitation des petits jeunes. Il faut aller faire de l'animation bien commerciale dans une entreprise privée. Tout le monde devrait faire ça, si ça se développait je suis sûr que ça nous apporterait des choses positives.

Tu as tenté une recherche google? Parce que les occurences se bousculent, je n'ai pas du tout examiné les liens en profondeur, pourtant manifestement il y a de quoi s'occuper un moment. Dans les programmes de l'école primaire, il y a sûrement une partie éducation à l'environnement. Une note récente a été publiée à l'attention des enseignants, mais ça par contre c'est un document d'un vide abyssal (qui fait pourtant plusieurs pages). Autrement, eh bien on pourrait imaginer de travailler de façon méthodique. -quels sont les grands thèmes de l'éducation à l'environnement? (déchets, pollution, énergie, développement durable, productions agricoles alternatives...) -quels sont les sujets, dans ces thèmes, qui peuvent être traités à l'endroit où tu te trouves (matériel, proximité de décharge, de la mer, d'un bois...) -quelles sont les problématiques locales (visiter le site web de la diren) -isoler les problématiques une à une, et créer une activité ou plusieurs activités par problématique. Tu en as pour toute l'année. -par problématique, faire des recherches (bibliothèque, web, associations...) -en fonction des résultats des recherches, inventer des activités d'éducation à l'environnement, de découverte, exploration, expérimentation

Ben c'est pareil c'est à la ddjs qu'il faut demander ça, ainsi qu'à l'organisme de formation. Si l'organisme de formation n'est pas trop à l'ouest, ils ont prévu le coup. Ils n'ont pas forcément fait une étude de marché, mais ils ont quand même dû se renseigner sur les possibilités de postes dans leur région, du moins je l'espère. On ne forme pas les gens si y'a aucun poste à la clé... Les ddjs sont les pôles départementaux de l'administration de la france en ce qui concerne la jeunesse, les sports, et la vie associative. Qui de mieux placé pour rencencer toutes les structures -associatives ou pas- dans lesquelles on fait du sport et dans lesquelles il y a des jeunes? Ensuite peut-être que "activités physiques pour tous" ça veut dire aussi les adultes et les vieux, dans ce cas là il faut que tu te renseignes auprès de l'organisme de formation. Eux te diront si un stage de coach dans une salle de musculation, si un stage d'animateur d'activités physiques dans une maison de retraite, c'est pertinent.

La question ressort souvent, il y a quelques années je crois le débat était arrivé à ça : -comment un coupable peut réparer sa faute quand il n'a rien cassé? Insultes, coups, provocations, quand il se met en danger ou qu'il met quelqu'un d'autre en danger (en jouant avec un objet dangereux, en marchant au milieu de la route...) Je préfère dire tout de suite j'ai pas la réponse :lol:

Punaise ça défile, les questions sur les BPJEPS! Les mieux placés pour te répondre sont l'organisateur et l'administration qui encadrent cette formation. L'administration en question est la DDJS : D.D.J.S. ARDECHE 3, av. du Vanel - BP.625- 07006 PRIVAS CEDEX Tél : 04.75.66.15.30 Fax : 04.75.64.53.01 Directeur : Alain CHARRIER Internet : http://www.rhone-alpes.jeunesse-sports.gouv.fr/ E-mail : mjs-007@jeunesse-sports.gouv.fr

Je ne sais pas du tout comment faire, surtout que je trouve que je fais un piètre directeur. Faire le vieil autoritariste rétro? hasbeen ringard? "allez les mioches faut dormir là sinon demain z'allez encore êtres mous comme des secrétaires de la ddjs". (ça se dit ça? ) On va dire que ça fait partie du trip, peut-être? Tant qu'ils tiennent le coup, qu'ils sont agréables à vivre et qu'ils mettent personne en danger, ils font ce qu'ils veulent. Quand ils deviennent désagréables et dangereux, ils font chier. Et là on a envie de dire comme Nadine "non mais tu sais quoi? je crois que t'aurais dû le payer ton séjour toi!" "sanctionner les organisateurs trop peu scrupuleux" c'est refuser de travailler avec eux. Un organisateur qui fait partir des anims sans moyens, avec trop d'enfants, et sans soutien, ben on ne devrait pas bosser pour lui. Son association s'effondre, tant pis on ne pourra pas dire que c'est bien fait, c'est très dommage. Mais si on fait ça et que la moitié des associations s'effondrent, ça deviendra un mouvement politique :-D

Sans vouloir jouer le syndicaliste de base, faut quand même se méfier si ça devient une tendance. Prendre des produits parce que le travail est trop dur, ou refuser le poste? Y'a un moment où il faut sanctionner les organisateur trop peu scrupuleux. Comme tu dis, Quentin, l'hygiène de vie devrait être primordiale... je trouve que en moyenne soit les animateurs sont mal informés, soit ils jouent trop avec leur sommeil, tout en se permettant d'être négligents avec le boulot. Je suis souvent déçu de constater que des animateurs qui font un boulot militant sont aussi les mêmes personnes qui profitent de la situation au détriment de l'application de leurs idées militantes. Entendre "l'excuse" : «on était trop crevés pour faire ça» alors qu'on met tous les moyens en place pour que les animateurs puissent dormir et qu'ils ne dorment pas, ça me dépite. Avis perso sur les substances : c'est dangereux pour la santé physique, ça l'est parfois pour la santé mentale.

Ça c'est sûr :D L'homme furieux manifestement c'est le videur d'une boite à proximité du clsh, donc... situation spectaculaire en perspective (entre l'étrange et l'illégal je me pose tout autant de questions que vous) Quand un enfant vient se plaindre effectivement je cherche à démêler le vrai du faux, mais Allhya a 29 ans, ses parents ne viendront pas nous attendre à la descente du train :lol:

Dans la vie réelle Allhya nous a dit avoir déjà parlé à ses proches et aux gendarmes. Au risque de me faire gronder à mon tour, comment pouvez-vous être sûrs que tout est faux? Tout le monde se prend de haut, c'est une manie sur internet, de douter de l'identité, du vécu et de la parole des gens, c'est très bien ça nous protège un minimum je pense, mais là ça va super loin. Dans la vie réelle, justement, je ne pense pas qu'on aurait réagi comme ça, on aurait utilisé un peu l'empathie, on lui aurait offert un café et on aurait écouté son histoire, non? Si c'est du mytho on aura juste perdu un peu de temps, si c'en est pas on gagne de s'enrichir du vécu de quelqu'un qui est manifestement pas du tout comme certains d'entre nous.

Biensûr que le regard change si tu expliques, c'est le but je crois non? Après, Babou c'est à toi de décider si le cancer envahit ta relation aux autres. J'imagine qu'au boulot, il y a bien assez de belles choses à faire, à vivre, et nullement besoin de rajouter un cancer dans le panier. C'est à dire que tu peux parfaitement expliquer que tu es malade, et dans ta façon d'expliquer, il faut trouver les mots, l'attitude, pour exprimer ça : "maintenant vous savez, on passe à autre chose". B)

Bonsoir, bonne année à tous! Ne t'inquiète pas Caroline, euh... Allhya, on t'aime, tout le monde t'aime, moi aussi je t'aime. C'est normal qu'on ait des doutes, mais on t'en veut pas, évidemment, et en tout cas personne ne peut tolérer qu'on t'aie fait ce que tu nous a dit. Avant d'être illégal, c'est dégoûtant voilà. Tu as dû tomber sur des gens bien pourris. Je suis désolé, je ne peux pas faire grand chose, mis à part te souhaiter bon courage pour la suite. Ce qui serait cool c'est que tu nous donnes des nouvelles prochainement, de toi et des suites de ton histoire. Je m'explique : Des "premiers messages" comme le tien nous en avons déjà vu, mais nous n'avons jamais la suite : ce qui se passe après le dépôt de plainte. Or je pense que tu peux nous apprendre des choses, et intéresser des gens de passage. C'est toujours bien de savoir un peu comment on peut faire valoir ses droits, quelles sont les difficultés, quelles sont les bonnes procédures. Les animateurs sont souvent jeunes, et manquent de conseils là dessus je trouve. Du reste, je ne serai sûrement pas le seul à être content d'apprendre quand la justice sera rendue, au moins tu seras plus détendue et on pourra rire un peu? ps : pour l'orthographe, moi le premier on m'a souvent reproché de faire de trop longues phrases incompréhensibles... je crois que des phrases plus courtes, une meilleure ponctuation et des paragraphes séparés te permettront de faire plus d'audimat :lol:

Oui c'est assez complexe mais la formation est prévue pour permettre de surmonter les difficultés. Je suis surpris de voir autant de gens se poser des questions si proches. C'est quoi le contenu, c'est quoi le niveau de difficulté... J'veux bien répondre mais je l'ai pas fait, la formation :D Par contre, je pense que normalement, répondre à ces questions c'est le boulot de la ddjs. Les questions de contenu, les questions concrètes, etc. la ddjs peut y répondre, c'est eux qui administrent le fonctionnement de ces formations, ils les valident, ils savent ce qui s'y passent, ils participent puisque dans les ddjs on trouve les étranges "conseillers techniques et pédagogiques" qui participent aux formations d'animateurs pros... Pour les questions d'appréciations, là c'est sûr c'est plus indiqué sur le forum, par exemple mon appréciation de la formation "d'animateur professionnel" que j'ai suivi est particulièrement mauvaise. Mais comme dans ces cas là personne n'est responsable, en dernier lieu, je suis responsable d'avoir cru A TORT que cette formation organisée -et dispensée- par des institutions répoblicaines était sérieuse. Je ne me suis pas assez renseigné, etc. mea culpa, blabla.

Je pense qu'on peut répondre ce qu'on veut dans ces cas là, les jeunes encaissent, comprennent, y'a pas de problème je trouve. Je crois aussi que pour soi, le travail peut être un bon moyen pour penser à autre chose qu'à une maladie même si elle est parfois envahissante. ;-)

Ben je ne sais pas trop non plus, mais à priori, si on parle un bon français, un projet, c'est une intention (ou des intentions), et une fiche technique, c'est une description objective d'une chose. Donc projet d'activité, c'est tout ce que tu projettes de faire, le reste du jargon très sincèrement ça me dépasse et ça me prend la tête (buts, objectifs, pédagogie ceci, méthode cela). Une fiche technique, honnêtement je n'en sais rien du tout, ça dépend des gens, de l'institution, de l'idéologie, etc. Et donc c'est encore la prise de tête. Si j'étais acculé je dirais, fiche d'activité, tu parles des objectifs, des méthodes, du public, des moyens, du déroulement de l'activité. La fiche d'activité c'est un document utile quand tu n'animes pas l'activité toi-même, celui qui la lit peut ainsi tout comprendre et animer l'activité à ta place. Et fiche technique, je vois ça comme l'ensemble des données matérielles, le cahier des charges : le type de public (âge, nombre, autres caractéristiques), la durée de l'activité, les moyens matériels, humains...

Salut Je ne sais pas de quelle "note" tu parles, mais si c'est pour ton BAFA, si ton directeur est un directeur normalement constitué, il ne devrait pas te noter sur l'écologie. L'écologie c'est du ressort d'un animateur spécialisé, c'est à dire quelqu'un qui a passé un BEATEP ou un BPJEPS "écologie". Si ton directeur note des compétences qui dépendent du BAFA. En gros, le BAFA, ça consiste à réussir à faire fonctionner une activité sans mettre personne en danger. Les "choix de méthode pédagogique" dépendent du projet pédagogique normalement, mais comme pour bien des sujets idéologiques, il n'est pas évident d'être toujours d'accord. Le contenu sur une activité "scientifique" comme l'écologie, si ton directeur note ça, de façon rigoureuse je veux dire, alors il est con. Même rouletaboule et ricochet, c'est du BEATEP ou du BPJEPS, c'est de l'animation technique et scientifique. Si un anim BAFA peut le faire, tant mieux, mais on ne peut pas exiger ça de lui, le BAFA c'est... humpf, je vais pas dire de l'occupationnel, on m'en voudrait, mais disons, c'est du divertissement. On est très loin de l'enseignement, et assez loin de la formation militante.

En fait j'en sais rien du tout. C'est juste que j'en reviens pas qu'en tant que directrice de centre en périscolaire tu aies à demander les avis d'imposition aux parents. Je pensais que ce genre de truc était confidentiel... C'est lié à un calcul de quotient familial ou un truc du genre? Punaise je pensais que ça se faisait en aparté avec la caf... Autrement la comcom, ça me fait penser à la chaine parlementaire. Hier Josselin de Rohan intervenait au sénat pour dire à quel point l'administration territoriale était devenue complexe et illisible pour les administrés. Etat, région, département, commune, communautés de communes, communautés d'agglomérations, arrondissements, cantons, pays, syndicats mixtes, parcs naturels régionaux... Chacun ayant théoriquement des compétences spécifiques mais dans les faits ce n'est pas toujours si clair. Peut-être que le désintérêt des parents pour l'organisation périscolaire dans laquelle tu officies vient du fait qu'ils n'y comprennent rien? Quand tu leur écris, tes lettres portent-elles un cachet "communauté de communes de machin"? ou "mairie de truc"? Ca aide à se faire reconnaître, ça, non? (est-ce que tu as demandé aux enfants de faire signer ce cahier aux parents?)

Georgette? tu es membre du conseil d'administration et directrice? Le délai et les modalités de convocation d'une personne à une réunion peuvent être fixées dans les statuts de l'association. Les statuts disent si c'est par téléphone, par courrier, dans la presse, etc. Si les statuts de l'association ne disent rien, alors ça signifie que vous pouvez faire comme vous voulez, il me semble. Tu devrais pouvoir obtenir des réponses précises à la préfecture, ou à la ddjs puisqu'ils ont normalement une personne au moins qui est spécialiste des questions des associations. D'après ce que tu dis ton asso ne tourne pas rond. Comment se fait-il que toi, directrice, tu ne sois pas consultée pour l'organisation d'une réunion, alors que c'est précisément ton rôle? Comment se fait-il que la procédure pour augmenter le salaire d'un salarié ne soit pas réglementée? D'une part en se basant sur le code du travail, ou les conventions collectives, et d'autre part en se référant aux statuts de l'association... (vote?) Si tu n'as pas en ta possession les statuts de l'association, tu dois te les procurer au plus vite à la préfecture et les lire. En tant que directrice, tu peux avoir des responsabilités à porter... et si le reste du conseil d'administration agit dans ton dos, c'est une situation à tirer au clair au plus vite. Dernière question, tu parles en dollars et tu écris à 1h45 heure française... tu ne serais pas canadienne par hasard? Hum... mince, bon ben si c'est le cas, il faut surtout que tu remplaces le nom des institutions françaises que je t'ai donné (ddjs, préfecture) par l'équivalent canadien.

Je pense qu'il faudrait donner des arguments rationels, plutôt que du ressenti. Je pense que beaucoup de gens ont eu un ressenti comme le tien, mais avec d'autres organismes. Ils pourraient en dire autant que toi. Au final y'a sûrement un souci mais... pas plus à l'Ifac qu'ailleurs. Du moins avec ce que tu dis c'est impossible de le savoir. Et deuxièmement, si tes recruteurs potentiels appelaient l'Ifac, et que l'Ifac répondait au téléphone "c'est un con il nous a fait chier!", tu trouverais ça correct ? J'en suis pas sûr :lol:

Ok Simon si le lien que je fais entre le vocabulaire réduit et la façon de s'exprimer par les mots et par l'attitude violente reste à démontrer, l'autre lien, dont je suis bien plus sûr celui là, je préfère le réexpliquer (celui entre l'ouverture d'esprit et le nombre de mots qu'on connait). Vous avez déjà entendu parler du novlangue? Cliquer ici pour en savoir plus. C'est un concept de science fiction, mais ça décrit bien ce dont je parle. Je n'ai pas dit que la quantité de mots qu'on utilise est la conséquence de notre ouverture d'esprit. J'ai dit que l'ouverture d'esprit est une conséquence de la quantité de mots qu'on maîtrise. Personnellement je suis entouré de gens qui ont une sorte de haine dogmatique du président de la république actuel. Ce sont des adultes, mais qui n'utilisent à son égard que des injures, des noms d'oiseau. Ils ne connaissent pas la différence entre sa politique et celle d'autres partis. Ils pensent que ça se joue sur la police et les crs apparemment Et résultat, quand je veux parler de libéralisme, de conservatisme, de communautarisme, de colonialisme, de dogmes, de nihilisme... eh ben c'est même pas possible, déjà parce qu'ils se moquent de moi et "de mes grandes théories", et surtout parce qu'ils n'y comprennent rien. Le résultat c'est des gens qui ont des paradoxes pas pédagogiques pour un sou. Certains se disent "antiracistes" et véhiculent des idées discriminatoires, et parfois même colonialistes. Il y a d'ailleurs une affaire en cours près du Darfour qui est assez significative, je trouve. Un autre de mes thèmes favoris c'est le régionalisme. On n'est pas xénophobes (d'ailleurs on sait pas trop ce que ça veut dire), par contre on n'aime pas les touristes anglais en bretagne! Quant à JM Le Pen, justement, c'est juste anti-pédagogique de le considérer à priori comme quelqu'un qui a l'esprit fermé. Du coup moi je vais dire justement, que c'est quelqu'un qui a l'esprit ouvert ; j'en sais rien du tout, et je me demande comment tu comptes prouver le contraire (une étude?), et surtout comment tu comptes me prouver que Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, ou José Bové ont l'esprit plus ouvert que lui. Il y en a au moins deux des quatre qui ont eu leurs moindres mots dictés par des spin doctors. Ça me semble évident, c'est en espérant qu'ils passeront mieux auprès des enfants ou de leur équipe ou du monde en général que des animateurs font ça. Ouais, mais rien n'empêche de parler de porc dans une phrase et de rallouf dans une autre.

Tiens, je parlais de "respect" dans l'autre sujet lol. Ben là y'a des mioches, ils diraient qu'ils la respectent, l'atsem. :D (puisque pour certains respecter c'est craindre). Je crois qu'on n'est pas si bêtes que ça, et que ce n'est pas le jour où on apprend qu'un enfant est noir qu'on se met à agir en raciste avec lui... J'ai entendu peu d'histoires d'individus, finalement. Y'a eu un cas marquant, j'ai appris l'histoire d'un enfant un mois après avoir commencé un remplacement d'une enseignante, et d'un seul coup tout s'est éclairé, j'ai pu faire un lien très clair entre toutes les bêtises de l'enfant, et j'ai donc pu y remédier de façon appropriée. Je n'ai rien changé à sa vie, j'ai pas fait Amélie Poulain, par contre j'ai apaisé son comportement en classe, on a gagné en sérénité (ce qui dans ce cas n'est pas peu dire).

Beh perso j'ai souvent constaté que des animateurs parlent très mal aux enfants. Ils leur parlent avec très peu de mots, ils leur parlent dans les mots que les enfants ont l'habitude de dire et d'entendre, en argot... Ça n'aide pas les enfants à apprendre de nouveaux mots. Or plus de vocabulaire c'est aussi ouvrir sa capacité de perception. Mois de vocabulaire c'est moins de perception, moins de relativisation, plus de réactions violentes, d'où, au moins, une partie de la violence comportementale de certaines personnes, je pense. Allons faire un tour dans certains centres, demander aux enfants la définition des mots suivants : racisme, respect, mythomanie, trisomie... Je parie que la plupart des enfants n'ont qu'une idée très floue de la signification des mots, alors qu'ils les utilisent. Ça diminue la capacité de compréhension du monde, ça fait un cerveau tout petit... Et encore je parle des enfants, mais je pourrais dire la même chose pour des animateurs. Est-ce que tout le monde sait ce que signifient : xénophobie, régionalisme, CRS, anarchie, colonialisme... Là ce sont des mots qu'on n'utilise pas forcément, et pour cause, on ne les connait pas, on ne les comprend pas, et ils décrivent des phénomènes dont beaucoup d'animateurs sont peut-être les porte-paroles même sans le savoir. L'ambiance qui règne autour de ça est parfois étrange. Si on prend la masse des animateurs, il ressortira qu'en fait leur façon d'aborder le métier est concentrée sur le bonheur, l'amour, la vie, le plaisir (cf le sujet "résumer l'animation en un mot")... On est à fond dans l'affectif, et quand on essaye de parler de pédagogie, il n'est pas rare du tout qu'on soit accusé d'être des traîtres à la cause, des gens inhumains, des prétentieux incapables, voire des gens ne connaissant rien à la vie. Et puis il faut voir comment beaucoup d'animateurs parlent des enseignants : ce seraient des gens inhumains, incapables d'éduquer, fonctionnaires dans le sens où ils n'ont aucun affect pour leur public et qu'ils oublient les gosses une fois rentrés chez eux, etc. Je trouve que ça montre un certain de courant de pensée de l'animation. La conséquence à laquelle je pense est simple : dans les cvl, la masse des animateurs met l'accent sur le plaisir, l'amour, le bonheur, etc. C'est très bien, mais à trop focaliser là dessus on en oublie par exemple de bien parler. Pour pas mal d'animateurs je suis à peu près convaincu de ça, ils ne ressentent pas le besoin de bien parler, de se cultiver, de faire connaître le pays aux enfants, etc. Après, je ne dis pas qu'il faut aller dans le sens complètement inverse non plus, et se forcer à utiliser au minimum 300 mots dans une journée! Mais selon le centre, selon la nécessité, ça serait sûrement pas mal de déterminer des objectifs là dessus. On lit des sujets à ce propos ici quelquefois, notamment sur la lecture, les coins bibliothèque, les projets autour du livre... Ça aurait quand même plus de classe de dire "t'as des oursins dans les poches" que "té 1 rat, toi". Ça serait de la plus grande utilité pour beaucoup d'enfants, de jeunes, d'apprendre à dire "pourquoi est-ce que tu m'as bousculé intentionnellement?", plutôt que "vazy pousse moi pas dégage toi là!" :lol:

Utiliser son autorité ce n'est pas forcément mal, et quand il s'agit de protéger quelqu'un je trouve ça plutôt bien moi. Après, le comportement global de l'animateur peut jouer : si l'anim s'inquiète sans cesse, et qu'à ce titre il est très souvent entraîn de faire des remarques aux enfants, le coup où les enfants se mettent vraiment en danger, la remarque de l'anim passe inaperçue dans le flot des autres remarques. Pour y remédier, euh... je n'ai pas la recette, désolé. Mais comme tu dis, déjà, c'est pas mal de prévenir avant l'activité des choses auxquelles il faut faire attention, et prendre le temps d'expliquer tranquillement puisqu'on n'est pas encore dans l'urgence. Dans la mise en place de l'activité biensûr il faut s'arranger pour ne pas se mettre seul dans l'embarras. Pas forcément. Quand un rapport de force s'installe, mieux vaut en sortir et privilégier l'empathie, je trouve. Donc dans le cas que tu décris, y'a un moment où il vaut mieux utiliser autre chose que la force quand c'est possible, une blague, un jeu... voire même utiliser le groupe. Par exemple en rassemblant tout le monde pour fixer un nouvel objectif, et se détacher du rapport anim-julien-route qui devient envahissant. Dur d'expliquer ce que j'aurais fait concrètement, sans être dans la situation moi-même...

Eh bien, après avoir réfléchi à plusieurs façons de tourner mon message j'opte pour la franchise : je pense que le magazine "psychologies" n'est pas digne d'intérêt. C'est le plus poli que je puisse faire. Je pense que dire que se faire mourir ressemble à un orgasme est antipédagogique. Il faut être clair avec les jeunes : l'étranglement et la suffocation ne procurent pas de plaisir physique et provoquent la mort. Ils créent une perte de connaissance. La perte de connaissance c'est un pied dans la tombe. La pratique du foulard consiste donc à presque se tuer. Pour les hallucinations... n'allons pas trop loin dans l'effet antipédagogique non plus. Le cerveau privé d'oxygène commence par mal fonctionner car le corps n'est pas prévu pour supporter ça. Ce qui suit immédiatement c'est une dégradation du cerveau. Donc les hallucinations, il faut se souvenir que si elles sont déclenchées par une hypoxie (un manque d'oxygène) c'est le signe que le cerveau va commencer à se détruire. Quand on a l'hallucination, le cerveau ne fonctionne pas, donc on n'est pas capable de se rendre compte que ça ne va pas, on n'est pas capable de le dire. La pratique de "la tomate" (bloquer la circulation sanguine pour innonder la tête de sang) a ceci de plus dangereux à mon avis qu'il peut provoquer une hémorragie, c'est à dire des vaisseaux sanguins qui éclatent dans le cerveau. Foulard ou tomate, même problème : on peut en mourir, ou devenir un légume à vie, ce qui à mon sens est pire, parce que tous les jours la famille doit se lever pour garder en vie le corps d'un "mort". Dans le cas d'une syncope, on "tombe dans les pommes" rapidement, déjà on peut se casser des os en tombant par terre, ensuite on perd le tonus musculaire, ainsi la gorge perd la faculté réflexe de rester ouverte. La gorge se bouche, on ne peut plus respirer, on va donc vers la mort à grands pas.

Hum, je crois qu'ils savent qu'ils encourent des risques, mais je pense aussi qu'ils s'en moquent. Le fait de se forcer à tomber dans les pommes, s'ils ne le savent pas avant, ils le comprennent très vite quand on leur dit, je pense. Ils savent que c'est dangereux de rouler vite et mal, que l'alcoolisme est dangereux, que l'utilisation de drogues est dangereuse, y compris du tabac. Ils se pensent peut-être immortels? En tout cas il me semble qu'on ne découvre pas aujourd'hui que les ados ont des conduites à risques. Après ça, je suis pas du tout expert en conduites à risques. J'ai des connaissances qui ne jurent que par la force de caractère opposée aux débordements des jeunes, perso je privilégie plutôt l'empathie et la capacité à "agir avec eux" plutôt que contre eux. Mais même comme ça, on ne voit pas tout, on ne sait pas tout. Euh... la sensation proche d'un orgasme... hum! Non je ne pense pas, il vaut mieux démystifier ça si on ne veut pas que ça continue. http://www.jeudufoulard.com/html-fr/fram_01.html Le lien c'est une page d'information sur le jeu en question.