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Tout ce qui a été posté par jean
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Eh bien, il faudrait peut-être dire à ton employeur que tu n'as pas compris ce qu'il t'a demandé. Tu n'es pas le seul à être en galère avec un thème, comme ça. J'ai déjà répondu comment faire dans d'autres sujets, si tu cherches un peu tu trouveras sûrement. Là je pense que les directeurs qui proposent des thèmes, ils ne se rendent pas forcément compte que certains de leurs animateurs ne comprennent pas ce qu'il faut préparer. Donc il ne faut pas hésiter à leur dire.
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Aides Et Conseils Pour Réussir Le Test D'entrée Bp Jeps Loisirs To
jean a répondu à un sujet dans Bpjeps
L'important ce n'est pas forcément d'avoir travaillé avec des enfants. Le BPJEPS porte un "J" comme "jeunesse" mais il va remplacer le beatep, qui, dans les faits, est un diplome qui permet aussi de faire des interventions à des publics d'adultes. Je crois que ce qui est important c'est d'avoir un projet réfléchi, d'assumer ses prises de positions. Peu importe ton projet, du moment qu'il est cohérent, que les choix ont été faits consciemment. Evidemment il faut qu'il soit réaliste. Avoir des expériences n'est pas indispensable. Les sorties rugby de fin d'année pour expliquer que tu aimes bosser avec les enfants, ça ressemble un peu à Serge Karamazoff dans la cité de la peur, quand on lui demande s'il connait Cannes, il répond qu'il y est allé en colo quand il avait 9 ans. :D Les expérience viennent appuyer d'autres déclarations en général. Tu peux dire que tu aimes les enfants, mais si tu n'as que le rugby comme expérience, moi je trouve ça un peu... un peu faiblard. Tout au plus tu peux dire qu'en faisant ça tu as vu qu'encadrer un groupe, intervenir en public (etc.) ça ne t'a pas déplu. Si tu dis par contre que tu t'intéresses au milieu associatif, et que c'est pour ça, pour faire fonctionner une association, que tu as accompagné des sorties rugby, ça me semblerait plus réaliste déjà. Et l'expérience crédite la déclaration. -
Lettre De Motivation 1er Emplois (bapaat)
jean a répondu à un topic de PtiteTiti dans Discussion générale
Une lettre de motivation c'est une lettre qui explique pourquoi tu sollicites un poste. Ça permettra à l'employeur de se faire une première idée, de savoir à qui il a à faire, de savoir quel poste tu cherches, de comprendre pourquoi c'est toi qu'il doit prendre et pas quelqu'un d'autre. Eventuellement il comprendra aussi quel est ton projet professionnel, si tu l'expliques biensûr. Ça te permettra de te démarquer des autres. Il y a d'autres personnes qui ont une lettre originale, ça se personnalise, une lettre de motivation, en fonction de toi, en fonction du centre que tu vises. -
Haouais j'me demandais si c'était pas au canada ou un truc du genre... :D On a déjà eu des discussions super looooongues à ce sujet, tu devrais pouvoir y trouver beaucoup d'idées. Pour résumer, y'a les solutions "encadrants" : -se mettre aux tables avec les enfants, pour canaliser l'énergie lorsqu'elle déborde -inventer des petites chansons que tout le monde reprend en choeur en faisant le silence complet à la fin de la chanson -gueuler, hurler, menacer de privation (on le dit jamais, mais tout le monde y pense, vous inquiétez pas! :D) (bien évidemment je ne suis pas d'accord avec ce gende de pratique) -animer le repas -lever la main, quand une personne (adulte ou enfant) lève la main, c'est qu'il trouve qu'il y a trop de bruit, pour lui répondre on lève la main en se taisant, quand tout le monde a arrêté le bruit, on peut récupérer sa main. -etc. les "trucs" pour obtenir le silence sans faire plus de bruit que les enfants existent Il y a aussi les solutions ameublement : -éloigner les tables les unes des autres -séparer les tables par des paravents, des murs -gérer le rythme du service -etc.
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Il est impossible de rester attentif 24h sur 24, mais à l'attention de lisa qui a initié le sujet, et d'éventuels autres débutants qui nous regardent, je pense qu'on peut dire que l'expérience aide pour cela. D'une part avec l'expérience on se connait mieux, et on sait mieux gérer la fatigue. D'autre part on prend un peu d'assurance, et on parle plus facilement au directeur. Et enfin, je pense qu'avec l'expérience on sait mieux quoi surveiller. Donc on s'éparpille moins, on perd moins d'énergie, on peut être plus efficace. Ce qui fait que je pense qu'avec l'expérience, on subit moins les journées.
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Que dire aux autres? Ben qu'effectivement on ne les a pas accepté parce qu'ils avaient déjà plus de 15 ans le premier jour du séjour. Et que comme tu est une personne humaine et pas un robot ou un ordinateur, tu ne vires pas des jeunes avec qui tout le monde s'est lié au centre, avec qui tout le monde a sympathisé pendant la première semaine, s'est amusé, etc. J'ai pas étudié la question des responsabilités, pour les assurances. Ça mérite peut-être une étude au cas par cas...
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Y'a pas d'urgence non plus. Moi ça me surprend aujourd'hui, mais à 18 ans, de mémoire, mes préoccupations étaient sans doute assez proches de celles de Lisa. C'est pas évident de s'imaginer à 18 ans faire le même métier toute sa vie. Qui peut prétendre qu'à 18 ans il connaît déjà tous les métiers et tout ce qu'on peut y faire? L'animation, c'est des métiers super variés, de l'animateur clsh qui fait les maters tout le temps à l'animateur club med ou village vacances. Ça peut aussi tirer vers le social, avec les defa (qui ne s'appelleront plus comme ça désormais, il me semble). Et y'a un paquet de spécialisations avec les BP, les BE...
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Ceux qui ont eu 16 ans avant et qui ne sont pas venus, on peut leur dire non. Sinon on prend ceux qui ont eu 16 ans une semaine avant le séjour, mais alors pourquoi pas ceux qui ont eu 16 ans un mois avant? deux mois? 6 mois? ... Ceux qui fêtent leurs 16 ans en cours de séjour, on peut les mettre dehors évidemment. Moi je trouverais ça méchant.
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D'accord c'est pas une blague, j'ai juste trouvé ton message tellement carricatural que j'ai pensé que c'était une farce. On dirait que... 'fin le prends pas mal, mais j'ai pensé que c'était une farce, parce que d'habitude les gens se plaignent pour des choses qui sont plus importantes. Là ça faisait un peu "ouin, mon directeur m'a pas apporté mon carré de chocolat à la récréation de dix heures". "Bienvenue dans le monde du travail" Mais sinon ça arrive à tout le monde de se questionner sur ce qu'on veut faire. Dans l'animation c'est un début d'aimer les enfants, mais il faut les aimer dans tous les moments, même les moments chiants (lol). C'est à dire aussi quand ils pleurent, aussi quand ils se battent, aussi à table, aussi quand ils font des bêtises, aussi quand ils se mettent en danger... Et puis dans l'animation, y'a aussi aimer le fait de faire partie d'une équipe dont on est fier du travail produit. On est fier devant les enfants évidemment, mais on est aussi fier devant le directeur, devant les parents, devant les élus, etc. On peut être aussi fier d'apporter sa propre pierre à l'édifice, de faire des choses que les autres ne font pas. Y'a deux-trois lieux communs sur l'animateur, c'est vrai qu'il faut être "dynamique" (c'est à dire être actif face aux situations) et "motivé" (c'est à dire que c'est l'animateur qui offre ses compétences au directeur, c'est pas le directeur qui offre une place à l'animateur). Mais ce n'est pas clair. Moi je dirais qu'un animateur peut aimer être actif, créatif, patient, compréhensif, enthousiaste, souriant, conciliant, responsable, protecteur... (avec les enfants, avec les autres anims, avec le directeur, avec les parents, etc.) Y'a aussi le fait d'aimer faire le métier d'une certaine façon quand tu n'aimes pas la façon que d'autres ont de le faire.
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T'as vécu une formation BPJEPS difficile? Où on te demandait des fiches pédagogiques de projet d'animations pédagogiques? Avec des objectifs pédagogiques, des moyens pédagogiques, une démarche pédagogique? Ha Ha Ha!
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C'est une blague? :lol:
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Le premier directeur, c'est possible de lui proposer de venir voir l'enfant handicapé? Ça permettrait s'il y a besoin d'évacuer des angoisses... Il me semble que la peur du handicap n'est pas vraiment la peur d'attrapper "la même maladie", c'est plutôt des peurs diverses et assez personnelles, qui naissent de l'ignorance. Y'en a qui ont peur de l'agressivité, d'autres qui ont peur de la désinhibition sexuelle, d'autres qui ont peur de choses qu'ils trouvent sales (la bave, l'urine...), etc. Donc à priori face à quelqu'un comme ça, mieux vaut se montrer surpris de ne pas comprendre sa décision, et lui proposer avec le sourire et sans le forcer de venir voir comment ça se passe. Pour l'histoire de l'anniversaire des 16 ans par contre moi je ne trouve pas qu'il y ait de problème. D'ailleurs le handicap n'a rien à voir là dedans, si? Le directeur a l'air cohérent dans ce que tu racontes en tout cas. Il n'accepte pas les jeunes qui ont plus de 15 ans. Et pour ces deux là qui ont eu 16 ans au milieu du séjour, il ne les a pas viré. T'imagines s'il avait dit aux jeunes "bon anniversaire, maintenant vous sortez"? T'aurais sans doute posté dans le forum défouloir... Sinon y'aurait pas une question de certification ddjs pour un accueil de jeunes en fonction de l'âge?
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Laballa, oui tu es claire, sauf que : -je ne sais toujours pas ce qui t'a fait tiquer concernant les bretons, je ne sais toujours pas ce qui t'a fait tiquer concernant le chichon -je cherche quelle est ta position. Pour dire clairement ma pensée pour pouvoir avancer, j'ai l'impression que tu fais la synthèse ou la conclusion du sujet quand tu écris. C'est cool, mais je n'ai toujours pas compris pourquoi Haididi dit que l'enfance raccourcit, et pourquoi ensuite elle dit que l'enfance allonge, tout en pensant qu'on "devient adulte au même âge". Alors en effet on n'est pas d'accord, Haididi me l'a dit plusieurs fois mais je ne me satisferai pas de ça, la discussion n'aura pas été productive ni intéressante tant qu'elle n'aura pas expliqué pourquoi elle n'est pas d'accord. Si ça se trouve on est d'accord, d'ailleurs, mais comme on n'a pas éclairci les... les choses qui sont obscures, c'est pas possible de le savoir. Haididi : en effet c'est moi qui ai dit que je pense que l'enfance s'allonge et que cela révèle la décadence de notre société. Par contre toi tu as dit au départ que l'enfance raccourcit. Donc qu'est-ce qui te fait dire ça, sur quels critères tu juges, c'est quoi l'enfance pour toi, etc.? Puis ensuite tu as dit ceci : "moi, j'ai plutot l'impression qu'on reste enfant plus longtemps, mais qu'o rattrape le temps perdu rapidement, avant d'etre adultes." Et, pardonnez-moi mais... je n'ai toujours pas compris ce que ça signifie.
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Bpjeps Animation Culturelle,aide Pour Lettre Motivation
jean a répondu à un topic de juliette dans Bpjeps
J'ai pas ce diplome non. J'arriverai pas plus que Quentin à te donner des réponses aux questions que tu poses. Alors je peux me planter dans le conseil suivant, c'est à mettre en biais avec d'autres avis sur la question : Les formations BPJEPS ont un contenu qui n'est pas institutionnel, pas décidé par un programme, donc l'organisme de formation met ce qu'il veut derrière les mots, à priori. Je... je ne suis pas sûr qu'il faille les considérer comme de grands idéologues militants très cohérents. Je pense que "animation culturelle" ça peut être l'intitulé d'un BP proposé par un organisme et un directeur pédagogique qui ne veulent pas s'emmerder. Si c'est comme d'autres cas dont j'ai eu la connaissance, le directeur pédagogique pourrait être, par exemple, quelqu'un qui pense faire de l'animation culturelle depuis 15 ans, qui a besoin de faire tourner sa structure, donc il se lance dans un BP maintenant que les BEATEP disparaîssent. Si c'est comme le cas que j'ai connu, le directeur ne sait pas trop ce que c'est, son BP, finalement. Il tâchera d'y mettre des temps de formation, des interventions extérieures, etc. qui ne font pas trop tâche, et si ça se trouve, le contenu "théorique" sera ridicule, et pendant la moitié du temps de formation "théorique", sous prétexte d'utiliser des méthodes actives, la formation c'est vous les stagiaires qui la ferez. Par exemple, une formation "35h sur le patrimoine historique", ça fait mettons : -6h de théorie le lundi (niveau... allez, niveau troisième, on va être ambitieux) (6h on peut comprendre ça comme 4h30 + 1h30 de pauses et retards divers) -1h pour donner la consigne suivante aux stagiaires : "vous devez préparer une animation de découverte du patrimoine historique sur tel sujet pour jeudi après-midi". -18h de préparation, puis le jeudi matin comme votre formateur voit que vous avez fait des hors-sujet ou que tout n'est pas prêt, il vous laisse jusqu'au vendredi matin, donc +3h. -4h de "compte rendu" durant lesquelles les différents groupes vont présenter aux autres les animations qu'ils ont plus ou moins finalisées -1h d'analyse le vendredi après-midi, puis un temps de bilan de la semaine où tout le monde dit qu'il est content, puis les gens partent en avance pour le week-end. "animation culturelle" c'est peut-être aussi volontairement un terme qui ratisse large, pour pouvoir toucher un nombre plus grand de candidats... C'est possible d'appeler l'organisme formateur directement pour savoir ce qu'ils entendent par "animation culturelle", après tout, on s'engage pas dans une formation sans savoir de quoi elle va parler. Maintenant je comprends le souci stratégique, si tu as déjà postulé, qu'ils te connaissent, et que tu les appelles après coup pour savoir plus précisément en quoi consiste la formation, c'est moyen. Je pense que ça dépend des personnes, à priori ils ont d'autres chats à fouetter, et comme le disait le docteur Kovacz, mieux vaut avoir l'air bête une fois que de le rester toute sa vie. Donc je pense que tu peux appeler le responsable pédagogique de la formation pour lui demander ce qu'il entend par animation culturelle. S'il te demande pourquoi tu pourras toujours prétendre que tu hésites entre ce BP et un autre, et que tu voudrais être sûre que ça convient à tes motivations. -
Oh ben déjà par rapport à l'époque de nos parents il y a eu du changement. Ne serait-ce que la disparition du service militaire obligatoire pour ceux qui sont nés après 1980... Ensuite j'ai pas par coeur toute l'histoire de l'enseignement dans la tête là, mais la progression actuelle va vers un allongement global des études. Je ne pense vraiment pas que dans les années 50 ou 60, autant de personnes accédaient aux études supérieures que maintenant. Ne serait-ce que parce que les moyens d'y arriver n'étaient pas aussi simples qu'aujourd'hui. Il y a des progressions qui sont bien connues comme ça. Par exemple nos parents marquaient la fin de leurs études générales par le certificat d'études, aujourd'hui on considère que c'est le bac qui a remplacé cette fonction. Le recrutement des IUFM, dans les années 70, se faisait pour des candidats ayant au minimum leur BAC, depuis on est arrivé à la Licence ou à la Maitrise! Ca veut bien dire qu'il y a de plus en plus de gens qui y accèdent, ça. Quel intérêt de s'intéresser au passé? Eh bien... comment dire euh... Les cours d'histoire, tu vois à peu près en quoi ça consiste? Bon ben là c'est pareil, c'est pour avoir un peu de culture, mais cette culture en histoire, en société, etc. ça permet de relativiser des choses, ça permet de remarquer des choses qui sont graves alors qu'elles n'en ont pas l'air, ou au contraire de comprendre la légèreté de certains phénomènes, alors que d'autres les jugent graves. Tu parles de "la" guerre, par exemple. Ceux qui avaient mon âge en 1945, c'étaient des vétérans... Avant ça? avant ça, ça évoluait aussi, les enfants travaillaient, allaient à la messe plus souvent, etc. Si on remonte encore un peu d'ailleurs, on arrive à des périodes où la mortalité était très élevée à cause des famines, des épidémies... Alors, aujourd'hui, je n'ai vraiment pas l'impression qu'on soit entraîn de revenir en arrière et de raccourcir "l'enfance", même par rapport aux années 60. Qu'est-ce qui te fait dire ça, toi? S'intéresser à l'histoire ça permet aussi de se dégager des effets de mode, ou des courants de société (je ne sais pas comment appeler ça). Et là, cette histoire d'enfance qui se raccourcirait, pourquoi pas, mais sur une échelle de 10 ou 20 ans, c'est insignifiant par rapport à ce que c'est depuis 100, 500 ans, ou un million d'années. (sinon toutes ces choses sont parfaitement comparables, la durée de l'enfance avant ou après la guerre on reste sur le même référenciel, une durée, donc on peut comparer) Bon ben si l'adolescence ne raccourcit pas, alors comment peut-on allonger l'enfance tout en arrivant au même moment -selon toi- au stade adulte?! Enfin si on raccourcit l'enfance d'aileurs, puisque c'est ça que tu disais au départ...
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Par rapport à quand? On reste enfant plus longtemps, on deviendrait adulte au même âge selon toi, donc l'adolescence dure moins longtemps? hum... Voilà une idée qui m'est totalement inconcevable! :lol:
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Bpjeps Animation Culturelle,aide Pour Lettre Motivation
jean a répondu à un topic de juliette dans Bpjeps
Tu peux examiner ce que représente l'existence du BPJEPS pour notre pays, ça te donnera des billes. Tu peux te renseigner sur l'éducation populaire, son histoire, sa situation actuelle. Les courants politiques, pédagogiques. Et sur l'animation culturelle. Il faut savoir où tu vas mettre les pieds, dans quelle genre d'association, dans quel genre d'institution. Pourquoi choisir cette voie et pas une autre? Pourquoi choisir ce genre d'association et pas une autre? Pourquoi l'éducation populaire et pas autre chose? Il n'y a pas forcément que les enfants, non plus, il y a les ados, les adultes, les personnes agées... Et on fait parfois d'autres catégories de publics spécifiques, personnes handicapées ou personnes en situation de handicap, et quand on parle d'animation culturelle, parfois ça cache un "public difficile" ou un "public rencontrant des difficultés d'insertion sociale" qui a du mal à s'avouer. Et quand on rédige une lettre de motivation, on se vend, il paraît. C'est sûrement bien d'être personnel ou de parler de soi (fondamentalement dans une LM on ne fait que parler de soi probablement) mais il faut aussi montrer en quoi on correspond au "poste" qu'on vise. Pourquoi toi et pas quelqu'un d'autre? y'a fort à parier que la plupart des postulants aiment l'animation culturelle, sont dynamiques et motivés, et que la plupart sont motivés par tel ou tel public. Ce qui fera la différence c'est ce qui t'es propre, ton investissement, ta capacité à atteindre la fin de la formation et à l'obtenir, ta façon personnelle d'envisager la chose. Pour parler de ça, il ne suffit pas de dire "je suis meilleur que les autres", il faut développer, il faut dire pourquoi, expliquer comment ce que tu as fait ou ce que tu fais sur le terrain montre que cette formation n'attend que toi. En développant, par exemple, on ne dit pas "je suis motivé par l'animation culturelle" mais "j'ai déjà eu l'occasion de participer au montage d'un projet d'animation avec un animateur culturel et c'est une expérience qui m'a marqué parce que ça correspond à mon envie de faire ceci et de faire cela, de plus en faisant telle et telle tâche dans tel centre j'ai acquis des compétences de blabla et de truc-chose"... (en choisissant des compétences qui, biensûr, correspondent à ce que tes recruteurs attendent, théoriquement). -
Hum... Ben tout n'est pas forcément toujours de la faute des autres, non plus, hein... Y'a un pays, il a un fonctionnement financier : des gens travaillent (environ 30% de la population), ça leur rapporte de l'argent. Cet argent, ils l'utilisent pour nourrir leurs enfants, et ils payent des impôts qui servent à aider des chomeurs, et surtout, qui payent une vie (logement, nourriture) aux retraités. Prolonger l'enfance, dans mon optique j'ai dit que c'est retarder la date du jour où on commence à travailler, le résultat est mathématique : on est une charge pour ceux qui travaillent pendant plus longtemps. De manière sociale, la civilisation est le fait d'organiser une société, organiser la vie des gens au moyen d'un ensemble de règles, qu'il s'agisse de lois ou de consensus moraux (qui sont des règles non écrites mais appliquées par la masse). Théoriquement après la civilisation vient la décadence : les règles se perdent (dans l'oubli ou l'incompréhension?), l'organisation de la société n'est plus respectée, on tend vers un désarrangement de la civilisation, où de nouvelles règles prennent le pas sur les anciennes. Certains philosophes décrivent la modernité comme un état d'avancement de la civilisation, l'avancement qui s'articule autour de l'Etat-nation, des instutions, d'un système idéologique (système qui, il me semble, est à peu près le même pour tous, disons que les gens utilisent les mêmes thèmes de réflexion, et ils se comprennent, même si leurs opinions sont diamétralement opposées). Alors la post-modernité, c'est l'étape qui suit la modernité, et bien évidemment lors de la post-modernité les gens ne sont plus organisés autour des mêmes principes. L'organisation de leur vie est arrangée autour du retour au local (géographique), de l'importance de la tribu, ou des tribus (on peut parler des communautés parfois c'est pareil), et du bricolage mythologique. Voilà, à toi d'en faire ce que tu veux, je pourrais corriger parce qu'il y a certainement des erreurs mais je ne pourrais pas faire plus simple. Ca corrige des bêtises que j'ai dit plus haut. Je suis gêné par la décadence, pas franchement par la post-modernité. J'aime pas les bidouillages mythologiques, j'aime pas la perte de la raison et l'influence grandissante du spirituel, je préférerais qu'on s'arrange tous en société, mais la française a plutôt tendance à tirer vers un tas de communautés que vers un pays uni. Etrange... Quant aux enfants, l'allongement du temps de loisirs n'est peut-être pas néfaste pour l'individu (pour le pays organisé comme ça, on voit bien que si), mais la difficulté à devenir responsable et autonome, qui fait qu'on se laisse porter par "un groupe" (tribu) qui prend les responsabilités et qui fait office de loi (donc l'individu autonome disparaît et laisse place aux individus hétéronomes, ceux dont "la loi c'est les autres"), ça, moi ça me plaît pas lol. Mais je suis un asocial c'est pour ça.
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Y'avait qu'une question pour Laballe je crois, et au moins une autre pour Haididi, mais là je crois qu'elles ont trouvé leurs réponses. Moi aussi je prends position sur le forum (lol). J'ai pas compris le sens de ta question sur les bretons. Pour le chichon j'ai pas trop compris non plus. Ce qui me gène, c'est la tendance de la masse des animateurs à aller piocher dans les idées d'extrême gauche, et parfois à faire de la propagande avec les enfants. Mais c'est pas de la propagande pour eux, parce qu'ils baignent dans un milieu qui est orienté idéologiquement, alors ça peut leur sembler neutre. Et j'illustre avec deux exemples : je connais des animateurs qui disent du mal de Sarkozy, je connais des animateurs qui sont allés jusqu'à acheter du tabac de contrebande à des ados, et ils roulaient leurs pétards ensemble. Ce n'est pas franchement neutre, ça. J'ai pas de position très arrêtée sur le sujet, mais je trouve ça important. Peut-être qu'à l'échelon national, ça compte, que ça participe à l'image que la société a des animateurs, que ça participe aux prises de décisions politiques, les financements, tout ça... Hum! Alors il va falloir qu'on définisse ce que c'est, l'enfance. Jusque la fin du 19ème siècle, des enfants, en nombre important, travaillaient avec leurs parents. L'école obligatoire les a peut-être fait sortir des manufactures, usines, etc. mais les grandes vacances d'été actuelles sont un vestige de celles qui furent instaurées autrefois à cause du manque... d'élèves, ceux-ci passant plus de temps à aider leurs parents agriculteurs pour les récoltes que de temps sur les bancs des classes. Si pour moi l'allongement de l'enfance est un symbole de décadence, c'est par rapport à des théories sur la post-modernité. Il s'agit de partis pris, un peu longs et chiants à expliquer surtout que je suis loin de tout maitriser. En gros on ne passera pas demain au troc, notre pays a besoin de rester compétitif. Nous avons le droit d'exiger le confort, nos ancêtres ont oeuvré pour ça, mais n'en demandons pas trop : en allongeant notre jeunesse assistée, on demande à ceux qui travaillent de nous assister plus longtemps. Et ça c'est pour les théories sur l'économie. La post-modernité c'est autrement plus complet, et j'ai pas le courage, ce soir. Apparemment il faut que je précise : Je ne suis pas content du tout pédagogique (les jouets pédagogiques, les dessins animés pédagogiques, les jeux vidéo pédagogiques...) parce que je n'aime pas les parents qui poussent leurs enfants à la performance. Mais je ne trouve pas d'incompatibilité avec le fait d'être employé par une structure d'éducation populaire (puisqu'il n'y a pas de programme national légal). Mouais ben les vieux discours ... sur les moules, t'inquiète pas ça te passera. :D Comme c'est trop original ça... les idéologies gauchistes selon lesquelles je serais une sorte de "coincé rétrograde" qui fait des activités "politiquement correctes", qui "collabore" avec le patron "ennemi", qui "a peur de sortir des sentiers battus", etc. c'est marrant c'est très redondant dans la forme comme dans le contenu. Du coup c'est pratique, ma réponse est toute prête. Le dernier qui m'a fait le coup, il a profité de son ascendant hiérarchique pour essayer de faire de la diffamation en douce, en public, je le lui ai renvoyé dans la tronche sa moquerie douteuse sur le champ et c'est lui qui l'a fermée. Sinon ben... j'aurais répondu la même chose que Quentin, faut pas opposer systématiquement éducation et loisir ou divertissement. J'ai l'impression de me répéter y'a un truc qui passe pas là...
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Yep je suis d'accord globalement Quenin. Mais Haididi... Arf! Ben décidément j'aurai pas de réponse à mes questions... je fais pareil et je réponds pas? Les centres aérés des souvenirs, donnons-leur une chance de ne pas être tous les mêmes, ni tous comme un film particulier, d'ailleurs l'un comme l'autre ils concernent les années 90 et pas 2007. On n'aime pas tous visiter les chateaux, c'est une évidence, et comme je te l'ai déjà dit plus haut, faire de l'éducatif, ce n'est pas forcément faire des conférences de deux heures à demi-incompréhensibles pour des enfants. Du reste si je me replonge dans ce que j'aimais, moi, c'était surtout les transports en bus, plus c'était long, et mieux c'était. Comme quoi on n'a pas tous la même appréciation. Pour les petits, dans le jeu, bon ben c'est très bien, attention assieds-toi, Haididi, tu as réfléchi! hahaha! T'inquiète pas, au départ on veut jamais se l'avouer, et puis après, on oublie et on passe à autre chose. :D C'est bien de donner des missions aux petits "sur le terrain" comme tu dis, si tu as improvisé tout ça en cours de jeu, bravo. Je pense que c'est plus facile encore, et plus cohérent si on a prévu ça dans la préparation du jeu. Y'a pas de mystère, une activité est mieux quand elle est préparée Pour les filles lors de la balle au prisonnier, je trouve que ça serait pas mal de mettre un constat de départ (sinon pour le coup on va penser que c'est toi qui est machiste). Tu penses qu'elles ne participent pas assez? Qu'elles sont trop délaissées lors du choix des équipes? Tiens sinon, question tordue : comment peux-tu savoir que les jeunes qui ont arrêté leurs blagues macho ont arrêté parce qu'ils ont fait le lien avec leur mère? Est-ce qu'ils n'ont pas arrêté parce qu'ils t'apprécient, et qu'ils ont compris que ça t'ennuie qu'ils fassent ces blagues? Parce que ça, ce que tu décris, ça s'appelle faire la morale. Je vais pas critiquer, ça m'arrive aussi bien évidemment. Mais c'est bien l'adulte, qui a de la personnalité, de la maturité, qui va imposer aux jeunes sa façon de voir les choses. Pour tes questions, dans mon travail j'en suis rendu à un point où on me donne un message éducatif à faire passer, et je dois proposer des activités qui feront passer le message. Donc obligatoirement je pense d'abord au message, en fonction du public, et du contexte, etc. En dernier lieu l'activité proposée est quand même la mienne et pas celle de quelqu'un d'autre, et ça me va très bien. Avant d'en arriver là, si on me demandait de proposer des activités de divertissement, je proposais des activités de divertissement. Et parce que c'était moi et que j'ai mon vécu, je faisais gaffe au message que je transmettais, ce qui ne m'a pas empêché de me planter... Je me suis intéressé à ça en combinant deux choses. La première, à ma formation BAFA on m'a appris à organiser un jeu avec une histoire, un scénario. La deuxième chose c'est la psychanalyse des contes de fées, de Bruno Bettelheim (pas sûr de l'orthographe) : le déroulement de l'histoire dans son ensemble a énormément d'importance, peut-être plus que la surface de l'histoire. Par exemple dans Harry Potter, Ron se moque de Hermione. Sale machiste? Peut-être mais en réalité, il se moque d'elle et pas d'une autre, parce que c'est d'elle qu'il ne peut pas se passer. Au centre de loisirs ou en colo, c'est pareil. On aura beau dire, par exemple, qu'il faut intégrer les déficients auditifs, si on ne fait que des jeux basés sur l'écoute, le message réel qu'on fera passer risque d'être le contraire de nos paroles. On aura beau dire qu'il faut intégrer les filles, les handicapés, les petits et les cardiaques, si on ne fait que des jeux sportifs, notre message passera mal... Pareil pour l'écologie, on aura beau dire qu'il faut protéger la nature, si on n'aide pas les participants à aimer la nature, à se faire plaisir avec la nature, la seule raison qu'ils auront de la protéger, c'est nous, et quand ils ne seront plus avec nous, ils l'oublieront bien vite. Quand à "ne pas réfléchir avant", il ne faut pas se croire au dessus de tout non plus. Si on ne fait jamais l'effort de mettre en application le projet pédagogique et le projet éducatif (et à mon avis c'est ce qui se passe parce que ton avis est potentiellement majoritaire chez les animateurs débutants) alors ne demandons pas non plus un projet péda ou un projet éducatif dignes de ce nom. On peut se la jouer nihiliste ou anarchiste comme on veut, ok, mais alors tout le monde va nous prendre pour des imbéciles. Le directeur... ne vit peut-être pas sur le terrain mais il a ses propres problèmes qui sont loin d'être plus simples que ceux de l'animateur. L'organisateur, c'est pareil. Ces gens ont malgré tout permis de nous faire travailler. J'aime pas la tendance de certains à jeunesse et sports à péter plus haut... qu'ils ne peuvent. La pédagogie partout, remplir des exemplaires et des exemplaires de papiers débiles, ok, ça me gonfle aussi. Mais l'éducation populaire, c'est... potentiellement tous les temps de loisirs, de tout le monde. Les diplômes, les formations, le niveau minimum exigé dans les interventions, ça fait travailler des gens (comme moi). Comme on est déjà jugés improductifs et nuls, il semblerait que les subventions diminuent...
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Hum, certainement tu as raison. Et moi aussi, je discute à partir du moment où on va loin et profond dans les arguments, vers les idées et les prises de position, et j'ai posé des questions plus haut pour réussir à échanger, des questions qui n'ont pas encore de réponse, c'est dommage. Moui, en fait moi je ne trouve pas forcément ça parlant. Déjà tu sembles suggérer que la mise au point est faite en parlant, c'est à dire que ça a consisté à faire la morale aux enfants en leur disant : "il faut attendre les plus faibles", etc. Ouais super, mais on sait tous que lorsque vient le moment de constituer une équipe pour un jeu sportif, y'en a qui sont toujours pris à contre-coeur dans les équipes. Et quand je dis "faire la morale" c'est au sens large évidemment hein. Puisqu'il faut détailler je détaille : pour moi un adulte qui dit directement aux enfants "il faut attendre les plus lents et aider les plus faibles" c'est pareil qu'un adulte qui lance un échange et qui arrive à faire dire au groupe : "nous devons attendre les plus lents et aider les plus faibles". A ceci près que l'adulte qui le dit directement est moins hypocrite. L'exemple de l'activité dont tu parles pour la découverte de l'eau est très cliché quand même, on ne rencontre ce genre d'animation qu'exceptionnellement, non? C'est sans doute un/une future instit ou un beatep "découverte de l'eau" qui n'a pas compris ce que c'est que l'éducatif. On peut découvrir le cycle de l'eau en se tordant de rire pendant deux heures. L'usager est alors content, il s'est diverti et a passé un bon temps de loisir, l'employeur et les financeurs sont contents, le message écologique est passé. Sur les projets pédagogiques, ou projets d'animations... sur les projets quoi, il me semble qu'en général, on lance un projet en fonction d'un besoin. Y'a pas que dans l'animation qu'on fait ça, dans beaucoup de domaines c'est comme ça. Donc on part d'un besoin, d'un constat, d'une directive politique, etc. qui nous fixent des objectifs. Pour atteindre les objectifs, on choisit des moyens (on peut parler à un groupe pendant deux heures, on peut organiser un jeu, on peut faire autre chose...). Et après, on met à exécution, et on devient percutant quand la réflexion qui a précédé a été cohérente. Pour l'antiracisme, il ne suffit pas de dire "il ne faut pas être raciste". Et d'ailleurs, quel est le projet, puisque même le président du front national ne se dit pas raciste? Y a-t-il encore des racistes qui sont influents dans notre pays? Aujourd'hui tout le monde les prend pour des malades ou des extrémistes bornés qu'il faut exister. Y'a peut-être plus rien à faire sur le racisme, à part un devoir de mémoire. Mais sur la xénophobie, en revanche, il y aurait des choses à faire. Dans les campagnes (et certaines villes?) il se développe une certaine haine des états-uniens, des "touristes", ou des "anglais qui viennent nous racheter nos maisons"... D'où l'utilité de faire des théories avant de passer à la pratique...
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Si ça plaît à tout le monde ce n'est pas forcément bon. Je sais plus tous les sujets depuis quelques temps sur ce forum où je relève quelques non-sens. Je crois que je réagis pas mal aux sujets sur le régionalisme : en Bretagne on se met à parler une sorte de langue bretonne maintenant, on croirait que ça plaît à tout le monde. "tout le monde" croit que les Bretons ont été opprimés et que le bilinguisme est "une juste réparation des choses". En réalité, tout le monde préfère fermer les yeux sur le passé pas glorieux des bretonnants. Mais ce passé est présent dans "les actes" si chers à Laballe : ce que les pro-bretonnants proposent actuellement à des enfants, ou même à des adultes, est présenté comme "culturel donc de gauche". Dans les actes, un drapeau qu'on agite partout, une langue unifiée pour tous les gens "qui sont de vrais bretons", une haine larvée de l'étranger, et de l'état français... ce sont des actes qui sont d'habitude le fait d'idéologues de droite, ou d'extrême droite. C'est un exemple que je trouve flagrant, il y en a sûrement d'autres. Les pjc aussi. Sinon Haididi je n'ai pas compris ce que tu as répondu sur le fait que l'enfance se prolonge ou pas. Tu n'es pas d'accord avec quoi, et pourquoi? Laballe... je n'ai pas bien compris où tu veux en venir? Est-ce si grave? Moi je trouve ça, pas forcément grave, mais au minimum important, le fait d'avoir pour collègues des militants anarchistes qui passent leur temps à dire du mal de leur président, et à ne pas oser dire de mal du chichon, aux enfants. PS : Quentin j'avais pas vu ton message. Je suis d'accord :lol:
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Ca en effet, j'ai aussi l'impression qu'il faut montrer qu'on est d'accord avec nos administrateurs pour avancer un peu. L'animateur est pourtant bien éducateur... de l'éducation populaire, non? Tu n'as pas forcément l'intention d'être éducatrice, ou disons, tu n'as pas forcément l'intention de participer à l'éducation des enfants que tu encadres... Mais si on considère l'éducation comme un fait, et pas comme une intention, tu y participes bel et bien. Même si tu restes sans rien faire à les regarder jouer. Je suis pas convaincu non plus qu'il soit nécessaire d'écrire une fiche de projet avec une méthode pédagogique, un objectif pédagogique, un moyen pédagogique, un but pédagogique, une finalité pédagogique, une démarche pédagogique, un budget pédagogique, un public pédagogique et une évaluation pédagogique... Cela dit c'est intéressant de bien comprendre que ce qu'on fait vivre aux enfants n'est jamais sans conséquences (positives comme négatives) sur leur éducation. Et partir des intentions éducatives, ça reste un bon moyen pour ne pas se laisser aller dans une facilité très à la mode, très actuelle, très "tout le monde trouve ça bien". Sous Pétain, les "éducateurs" pacifistes (qui n'étaient pas majoritaires, et qui n'étaient pas portés par la société) auraient aimé avoir autant de liberté que nous en avons aujourd'hui. Mais la patrie en a décidé autrement : il fallait faire la morale aux jeunes pour en faire de bons patriotes, durs, virils, aptes au combat, et à obéir aux ordres. Le fait de ne pas dépendre d'un ministère d'éducation nationale est probablement une fierté, aujourd'hui, pour jeunesse et sports. Notre ministère comprent quand même une certaine éducation dans son organisation : L'education populaire... (cliquer ici) Et aussi, je pense que les enfants passent leur temps à grandir. D'ailleurs je pense aussi que le fait de prolonger l'enfance est quelquechose de mauvais, qui révèle la décadence de notre société.
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Intéressant. Dans la plupart des cas je pense que l'animateur glandeur dont on parlait n'aurait pas du tout sa place, quand même. Le coup des métiers où on ne fait rien, ça ne dure qu'un temps, à moins d'être mentalement adapté (et les cas sont pas si courants) à ce genre de poste. Le fait de ne donner aucune responsabilité, aucun travail, à un employé, c'est même utilisé dans des boites privées pour pousser des gens à démissionner. Le cabinet d'avocat des parents, le buraliste, et le prod de golfe, on repassera pour la facilité d'accès au poste. Pour les mairies... je n'aurais pas osé faire une généralité aussi grossière. Les administrations ont sûrement beaucoup de gros défauts, mais si tu viens voir la quantité de travail qu'abattent mes collègues, tu verras que tous ne glandent pas autant que leurs collègues le prétendent. Ce qui est préoccupant dans ces postes, je trouve, c'est que les employés sont mauvais entre eux. Rien d'étonnant à ce qu'un employé ait "voulu en dénoncer d'autres" en disant "je les ai déjà vus plusieurs fois glander près de la machine à café pendant une heure". C'est un sport national, de se dénigrer d'un service à un autre, d'un bureau à un autre, d'une administration à l'autre. Il reste l'animateur commercial, qui, finalement, est animateur...