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Tout ce qui a été posté par jean
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Oui évidemment les animateurs sont stressés et ont des responsabilités. Mais la phrase d'onclesam était un peu étrange je trouve. "si les gens veulent de l'argent ils ont qu'à faire un métier moins stressant et moins responsabilisant"... On ne lit pas ça tous les jours! Moi je pense qu'il ne faut pas dire ça parce que ça donne l'impression qu'on ne connait que l'animation. C'est évident que dans la plupart des métiers où on gagne plus d'argent qu'un animateur, on a plus de responsabilités qu'un animateur (tout le monde trouvera un ou deux contre exemples aussi biensûr). Le stress c'est assez personnel donc je n'en parle pas. Eh bien c'est tout à fait comparable. On compare des métiers, qui imposent chacun un nombre de responsabilités, des cadences de travail, etc. Si, c'est un luxe, mais je pense que c'est ce que tu voulais dire Et je crois que "à l'heure actuelle" c'est comme autrefois, on travaille par nécessité, bien souvent. Je pense que les gens qui peuvent dire "dans la vie je fais ce que j'aime" sont rares. Moi je cite souvent quelqu'un dont j'ai oublié le nom, qui disait : "dans la vie, l'important ce n'est pas de faire ce qu'on aime. L'important c'est d'aimer ce qu'on fait"
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Ah ben oui tu as raison tiens. Enfin c'est une rupture uniquement en cas de faute grave ou de force majeure, non? Dans le cas évoqué ici, comme dans d'autres sujets qui sortaient à peu près à la même époque, l'animateur mentionnait un directeur qui faisait planer la menace d'un licenciement arbitraire. La faute grave est loin d'être démontrée, je trouve...
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Si ces enfants cherchent effectivement un certain pouvoir de décision (un peu d'autonomie?), n'est-ce pas intéressant de le leur proposer? En proposant ces responsabilités aux enfants, on évite aussi qu'ils en choisissent de mauvaises. Sinon manifestement on n'a pas tous la même appréciation de la situation, d'où mes questions au départ.
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Tout est perdu il faut tuer le gosse. :chevalier:
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On écrit "enfants terribles et hyperactifs". Si on n'a pas une fiche d'un médecin qui dit "enfant diagnostiqué hyperactif" il vaut mieux ne pas dire hyperactif, mais enfant plein d'energie ou enfant qui bouge beaucoup. Ça évite des quiproquos par la suite. Pour le fond du problème que tu soumets, j'ai une question, si on veut : Quand tu as utilisé le dialogue avec ces enfants, est-ce que ça a été un moyen de leur faire comprendre quelquechose que toi tu voulais leur faire comprendre? Ou bien est-ce que ça a été une manière de leur montrer que tu t'intéresses à leur problème, pour que tu puisses leur proposer des solutions nouvelles? Sinon personnellement ça fait un petit moment que je n'utilise plus de recettes dans des cas comme ça, c'est très courant, et je crois que je les gère au cas par cas, selon l'humeur du moment... mais si je fouille dans ma mémoire, qu'est-ce que je vais trouver? Est-ce que tu as essayé de les responsabiliser un peu (juste un peu lol) (un peu pour leur donner quelquechose à faire, ou leur donner un peu plus de pouvoir de décision sans qu'ils participent passivement à l'activité) Et en blaguant, face au groupe, sur leur comportement, pour leur demander de s'arrêter, mais sans en faire quelquechose d'apparemment chiant pour toi? Tu dis qu'ils sont là pour s'amuser et pas pour rien faire, mais justement, est-ce que eux ça leur conviendrait plus de ne rien faire? Et si ça leur convient, de "ne rien faire" parfois, est-ce que c'est grave, ou plus précisément, pourquoi ça serait grave? La directrice pense que ce n'est pas convenable qu'ils rentrent chez eux sans avoir l'activité manuelle du matin et le nom du jeu sportif de l'après-midi à donner? (lol... c'est un classique je pense) Peut-être qu'il faut aussi dialoguer avec la directrice? Sûrement même, puisqu'elle a un rôle de formation, ne serait-ce qu'à cause de son poste et de son expérience. Pour la bagarre par contre, si c'est moi qui gère je suis ferme : on ne se bat pas, on ne frappe personne, il n'y a JAMAIS de bonne raison. Je leur laisse le choix entre : -trouver une meilleure solution (en donnant l'exemple : avant de se battre on essaye de s'expliquer) ou -venir voir un adulte pour dire qu'il intervienne dans le conflit. Beaucoup d'animateurs n'aiment pas, ils assimilent ça à de la balance, de la délation, etc. Moi je crois qu'un adulte a son rôle à jouer auprès d'enfants en leur apprenant à gérer un conflit, en intervenant par exemple comme tierce personne, comme médiateur. Le mode de pensée qui entoure la bagarre, la violence, le respect du plus fort, c'est un mode de pensée très primaire et barbare, un comportement animal. Et comme on est des gens civilisés, on se comporte en personnes civilisées. Le souci à mon avis est au niveau social : on admire les violents, les autres sont des faibles, des tapettes, des lâches, des couilles molles, etc. et on les méprise. Aussi, même si ça peut sembler évident : on ne dépense pas la même quantité d'énergie pour encadrer tous les enfants. Pour certains enfants, on n'a presque rien à dire et rien à faire, et pour d'autres, il faut être très attentif, très présent, très actif avec eux pour que ça se passe bien. Du moins c'est ce que je pense. On peut regretter de passer plus de temps à s'occuper de certains "juste parce que c'est des petits cons", au risque de délaisser les autres... mais à mon avis il ne faut pas voir les choses de façon négative comme ça. C'est pour ça que je n'évalue pas quel enfant est le plus chiant à cadrer, mais lequel demande le plus d'investissement pour que ça se passe bien. Et ça se passe plutôt pas mal, au moins ça m'évite d'en prendre en grippe et de me faire les nerfs sur lui à la moindre occasion. Punaise j'ai fait long... désolé
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Hum... Le stress et les responsabilités ne sont pas du tout exclusives au travail d'animateur.
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Ca devient abracadabrantesque ces histoires de pédophilie franchement! Tu dis qu'il faut aimer les enfants et après tu dois préciser que c'est pas "un appel à la pédophilie"! C'est dingue. En effet il y a des gens qui tiltent : dès qu'on dit "aimer les enfants" certains entendent "violer des enfants". C'est grave. Et je me permets de faire la remarque parce qu'on est sur internet, mais si j'étais dans la vraie vie je m'abstiendrais. Parce qu'en prenant la défense de ceux qui "aiment les enfants", je risquerais moi-même d'être soupçonné d'aimer les enfants.
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Au fond la demande est toujours la même, c'est "donnez-moi des idées". Eh bien la méthode que j'ai donné dans d'autres sujets, elle permet de trouver des idées. C'est sans doute une méthode pas terrible, je n'ai rien trouvé de mieux pour le moment.
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Et tu voudrais pas aussi... Tiens! Voilà un Mars : ainsi que cent balles : et une cuisine hygena à moitié prix : (je sais c'est nul, c'est une vieille blague avec des potes... )
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J'me souviens que j'avais eu le meme souci pour une autre formation. Beaucoup de gens me demandaient mon statut, mais je ne savais pas quoi répondre. J'étais stagiaire, non rémunéré comme tout bon stagiaire. Le lieu où on fait la partie pratique du stage, on peut l'appeler "structure d'accueil de formation pratique", et quand on n'est pas en formation pratique (entraîn de pratiquer), on est en formation théorique (dans le centre de formation, avec des formateurs qui font des interventions, etc.) Il faut éviter la confusion avec l'alternance, je pense. Dans le cas de l'alternance, la personne formée a un employeur, et un organisme de formation qui dispense la partie théorique de la formation. La partie pratique se passe donc dans l'alternance, mais "formation en alternance" ça doit vouloir signifier quelquechose de bien particulier pour l'ANPE, et si j'ai bien compris, une formation BPJEPS, même si ça ressemble à de l'alternance, ça n'en est pas, légalement. Il me semble que pour l'alternance, on est déjà recruté avant la formation par un employeur. Et on considère que l'employeur, de bonne volonté, permet à son employé de se former. Je pense que ce mode de formation a été mis en place à une époque où les gens qui allaient se former étaient déjà tous en contrat, depuis "longtemps" avec un employeur. Et l'employeur avait envie que ses employés se forment pour être meilleurs. Aussi je pense que l'alternance appartient (appartenait) à la formation continue. Le BPJEPS me semble plus être une formation initiale. On ne travaille pas, au départ. On s'inscrit à une formation, et l'organisme de formation nous demande de faire une partie pratique, on accepte, et on se voit donc contraint de trouver une structure d'accueil pour cette pratique. Pour gagner du temps, l'organisme de formation motive les postulants à la formation à chercher une structure d'accueil avant même le début de la formation. Quelquefois sans leur donner d'informations précises sur les choix à opérer... hélas. La différence : la personne formée en alternance est payée, le stagiaire en formation initiale ne l'est généralement pas, il me semble. C'est assez barbare, et je m'y perds, et l'ANPE aussi. J'avais fini par conclure que tout ceci est fait exprès, pour forcer les gens à abandonner certaines aides, subventions, etc.
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Directeurs Animateurs Stop Abus Pétition
jean a répondu à un topic de C2soleilpeti dans Le défouloir
Moi je parle de tous les animateurs. Généralement les animateurs professionnels sont payés normalement, en effet, mais pas toujours. Pour le problème du sérieux au travail, il me semble que c'est plus généralisé par contre. Hum... On devrait laisser les spéculations à leur place (c'est à dire au fond d'un tiroir), on ne peut pas savoir ce qui donne envie aux gens de faire un métier, contentons-nous de juger s'ils le font bien ou pas. Les banques... et les supermarchés, etc. ne recrutent pas autant que l'animation. La restauration et le bâtiment ça pourrait peut-être marcher? huhuhu... Je comprends que des saisonniers puissent demander à être payés un peu plus biensûr. Mais déjà face à la qualité de travail moyenne qui est produite, c'est moins évident. Ensuite revendiquer une nouvelle convention qui donnerait droit aux animateurs à un équivalent smic (disons 800 euros + logement + bouffe + blanchisserie) et surtout qui leur donnerait droit à deux jours de congé et à effectivement pas plus de 10h d'amplitude de travail journalier, ça devient science-fictionesque. Enfin, faut pas se leurrer, un animateur, ça n'est pas quelqu'un de productif, ce n'est pas quelqu'un qui produit de la richesse, du PIB. Dur de faire comprendre au pays qu'on lui fait économiser au long terme via un travail éducatif qui est pour le moins... pas franchement éducatif. Réformer un système comme ça, ça ne se fait pas avec une pétition à 60 signatures, c'est un peu ridicule. Surtout une pétition de plainte qui n'a aucune proposition de réforme économique du système de vacances administré par jeunesse et sports. Je me demande si les employeurs qui signent des CEE payent toutes les charges sociales... Je parie que non! Et que du coup, si on réclame des fiches assedic validées à 7h par jour, il va falloir que les employeurs payent beaucoup plus de charges. Je ne pense pas que le fait de payer quelqu'un plus cher puisse le rendre plus con qu'avant. On ne devrait pas s'encombrer l'esprit avec des considérations aussi insolvables. On recrute pour des compétences, on s'assure qu'on est d'accord sur le fonctionnement du centre, et voilà. Et comme tout employeur sérieux, on propose une rémunération. C'est répandu, ça se pratique dans le monde entier. Quelqu'un propose un service, il est récompensé, très très généralement en étant payé, de l'argent. -
Directeurs Animateurs Stop Abus Pétition
jean a répondu à un topic de C2soleilpeti dans Le défouloir
Ils sont sensibilisés, les gens. Et puis pour mieux les informer, rien de tel que d'organiser une rencontre entre les parents et l'équipe, non? Pour l'histoire de vrai métier, tant que les équipes seront à moitié remplies de jeunes branleurs à moitié inconscients, faut pas rêver. Pour voir si c'est sérieux, faut juste imaginer ce que ça donnerait dans des entreprises privées : la moitié des "animateurs" finiraient à la porte. Donc ce n'est pas sérieux. En admettant que ce soit vrai, il faut aussi avouer que le salaire est un bon moyen pour se donner de la marge au recrutement, puisqu'il y a toujours du monde à la porte. Comme ça, les recruteurs ne sont pas en manque de travailleurs, ils peuvent opérer un choix strictement basé sur les compétences, les qualités, etc. Cela dit moi je ne suis pas d'accord, les gens travaillent et ils sont payés pour leur travail, et voilà. Les considérations sur les vocations, la passion, etc. c'est bien quand on est jeune, c'est déliiiire, mais tous les gens qui travaillent gagnent de l'argent, c'est le principe du travail et de l'économie de notre pays, aujourd'hui, qu'on l'accepte ou pas. -
Hum... hé bé. Il faut prendre le temps d'admirer la décadence de nos sociétés "civilisées".
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Directeurs Animateurs Stop Abus Pétition
jean a répondu à un topic de C2soleilpeti dans Le défouloir
Je n'ai pas compris ce que demande cette pétition. J'ai compris le "pourquoi" mais je n'ai pas compris le "dans quel but". Le problème doit être le même depuis euh... houlah... j'en sais rien, depuis les années 60? C'est à dire que tous les ans les ministères et autres administrations ou institutions doivent recevoir quelques plaintes d'animateurs en rogne ou quelques pétitions du même genre, qui disent "ça ne peut plus durer". En tout cas à mon avis ça ne date pas d'hier, et sous Miterrand ça devait être la même chose. Il doit y avoir un genre d'équilibre osmotique qui se gère, politiquement et économiquement, comme pour les enseignants ou d'autres métiers, probablement : le gouvernement sort de ses caisses moins d'argent par personne administrée (travailleur ou usager), et attend de voir à quel moment ça sera vraiment critique. En attendant ça continue, et tout se passe assez bien. Peut-être que ça ne sera jamais critique, parce que peut-être que lentement, le secteur vacances va migrer vers les entreprises privées. On peut imaginer que les prix seront plus élevés, mais s'il n'y a plus d'association à subventionner, ça fait peut-être d'autant plus d'argent à redistribuer en aides sociales pour permettre aux parents pauvres de payer des vacances à leurs enfants. Je ne sais pas ce que ça vaut, j'ignore même si c'est réaliste. Ce qui serait intéressant, c'est que les entreprises sont concurrentes, et ça pourrait être un gage de sérieux... (parce que si les associations sont aujourd'hui effectivement concurrentes, elles ont du mal à l'avouer et à prendre les mesures qui en découlent) Et au moins comme ça, ceux qui ne prêchent que "la vocation", ils pourront continuer de faire ça bénévolement et sans indemnité, et ceux qui veulent aller à New York, ils pourront continuer à aller à New York. -
Peut-être qu'il faut que les animateurs se posent la question : pourquoi souhaite-t-on que l'enfant soit acteur? S'ils comprennent pourquoi, ils mettront des actes dessus plus facilement, non? Pour éviter une rebellion des enfants et leur faire croire que c'est eux qui choisissent? Pour que les animateurs se défoulent, quand ils n'ont pas de bonne idée et que les enfants leurs disent "c'est nul"? (évidemment je ne pense pas ça, mais je constate que sur le terrain c'est assez souvent ce qui se passe dans les faits) Et les enfants sont acteurs de leur séjour mais à quel point? S'ils décident de se coucher tous les jours à 2h du matin est-ce qu'on doit le leur accorder? Pour que les enfants soient en démarche participative, est-il absolument nécessaire d'avoir un procédé très formel pour prendre leurs demandes en compte (réunion, boite à idée, forum, mur d'expression...), ou alors peut-on se contenter de l'attention que les animateurs portent aux enfants pendant la journée, des discussions informelles avec eux? En pédagogie j'ai l'impression qu'on prétend beaucoup plus de choses qu'on n'en fait en réalité. Donc je pense que... imposer aux animateurs d'organiser un moment où techniquement ils sont obligés de prendre en compte la parole de l'enfant, ça peut être bien.
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Mouais euh... sans vouloir être pédagogiste, même sans chercher les histoires de bêtise-sanction-réparation, les enfants jettent leurs papiers, ils les ramassent pour que le centre soit propre et voilà. De la même manière que les animateurs qui jettent leurs mégots les ramassent, et les responsables rangent et nettoient après avoir fait une activité. Laballe, c'est ironique, le coup de payer les enfants? Si c'était moi, je jette une poubelle dehors, et je double mon salaire de la journée en ramassant les papiers.
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:D mdr Ben de toute façon si c'est pas les enfants qui ramassent les papiers, c'est les animateurs. Donc vaut mieux que ce soient les responsables, quitte à ce que les animateurs y mettent un peu du leur à ce moment là pour ne pas déclencher de crise diplomatique. Et une fois de plus c'est l'idéologie qui fout le bordel... lol C'était une maman pédagogiste, non? Animatrice, enseignante, éducatrice, un truc comme ça? :idiot:
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Moi je connais pas. Mais je me pose quand même quelques questions (déjà faut déchiffrer c'est pas marrant lol) : -est-ce que 2,20 euros par enfant et par jour c'est un si petit budget que ça? Parce que j'ai des souvenirs d'il y a quelques années, quand je bossais en clsh, le budget c'était le même nombre mais en francs. Aujourd'hui j'me souviens plus combien c'est en moyenne. Quelqu'un sait? Cela dit, un CLSH à 2600 euros pour un mois y'a pire je pense, non? Pour le reste, ben, ça a pas l'air sympa pour les animateurs, faut bien lire le contrat quoi... Quand on signe un contrat qui mentionne qu'on peut être réaffecté dans un autre centre du même organisme, il faut s'y attendre, non? C'est pas évident, de toute façon il y a tellement de coups foireux, je me fais avoir encore très régulièrement, mais heureusement pas sur des coups aussi gros qu'au départ... La liste serait longue, pourtant. Et sincèrement, ce que tu décris sur l'IFAC, c'est peu de choses comparé à d'autres associations. Trop de recruteurs à mon goût mentent comme ils respirent. Ou alors ils ne mentent pas, mais ils oublient de dire la vérité, ça c'est carrément courant. Il y a aussi ceux qui se permettent de changer d'avis quand on n'a rien signé : en début d'année un recruteur me proposait un stage rémunéré «autant qu'un travailleur titulaire». Il a changé d'avis ce con, après s'être assuré que je ne pouvais plus partir travailler ailleurs, et évidemment je travaillais, pour lui, je ne faisais pas un stage. Il aurait mieux fait de ne pas me payer du tout, parce que me donner une indemnité ridicule en soutenant que c'était comme un travailleur titulaire c'était se moquer de moi. Et ça, ça reste un cas isolé. Pour les autres cas dont j'ai parlé y'en a où je sais que c'est généralisé lors des entretiens, que toute l'équipe a été recrutée avec les mêmes mensonges, avec les mêmes "oublis", avec les mêmes promesses pas tenues.
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lol :D Ben ça dépent de quoi on parle. Je pourrais aussi prétendre bosser au feeling, puisque généralement je commence mes semaines ou mes journées avec plusieurs activités prêtes (plus qu'il n'en faut), matériel, salles, organisation, tout est prêt. Et je fais selon l'humeur du groupe du moment... Ceux que je nomme "pas carrés" c'est pas dur : ce sont les animateurs qui ne respectent pas leurs objectifs, qui ne sont pas à l'heure, qui ne préparent pas suffisemment leurs activités. Cela dit, les groupes d'animateurs que j'ai vu le mieux fonctionner, c'étaient les groupes où les animateurs oubliaient un peu leur égo, leur "feeling perso", et se concentraient plus sur le contrat à accomplir par l'équipe. Meilleure ambiance, meilleur travail, moins d'accidents...
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Y'a beaucoup de choses illégales si on cherche les détails. Virer quelqu'un qui est en cdd c'est interdit, le bizutage c'est interdit, les coups et blessures, c'est interdit... Ça manque juste de gens sérieux, l'animation... mais tout le monde s'estime sérieux... dans l'idéologie. Chacun va défendre sa cause, prétendant faire mieux son travail qu'un autre, en utilisant une argumentation idéologique. Par exemple, sur un autre forum, j'ai lu plusieurs fois les propos d'un prétendu directeur qui m'a dit qu'avec les gens comme moi les enfants doivent s'ennuyer grave. Lui il préfère recruter des animateurs qui "savent délirer" selon lui, donc des gens qui boivent, qui fument du canabis, qui font des excès. L'idéologie ça vient souvent tout chambouler. Si on se contentait de faire des bonnes journées, carrées, proprement, en bons professionnels qui se couchent tôt (à minuit), sans accroc dans les responsabilités et en respectant des règles de savoir-vivre, de politesse, et d'hygiène de vie basique, on n'aurait pas un dixième de ces problèmes. C'est des principes qui datent de l'avant-guerre, et dont on sait très bien qu'ils fonctionnent. Mais voilà ce n'est pas en accord avec les idéologies des uns et des autres. Cela dit, y'a sûrement d'autres soucis, biensûr. Par exemple, une colo avec des "enfants" surexcités du 93, le bon sens voudrait qu'on ne se limite pas à un animateur pour douze... Un pour quatre, parfois, ça ne serait pas du luxe, avec au moins un jour de congé dans la semaine. Mais évidemment, l'argent, l'argent... Quand on sait que certains de ces gamins sont suivis par des éducateurs à qui ils mènent la vie dure (idem pour les ados) c'est prétentieux, de dire qu'un animateur peut s'occuper de douze d'entre eux en moyenne du lever au coucher.
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Concrètement, qu'est-ce qui vous fait dire que "humainement ça vaut le coup"? Tout le monde le dit, mais est-ce que tout le monde le pense, est-ce que tout le monde comprend ce que ça veut dire? On est pas payés, c'est évident. L'occupation de "jeune animateur pendant les vacances" est un cache-misère. C'est pour envoyer les enfants et leurs ainés en vacances loin des cités, pour qu'ils se divertissent, et qu'il n'y ait pas trop de bordel dans les cités en question. L'administration de la jeunesse et des sports a choisi un axe de développement très particulier : face aux gaffes commises par manque de conscience des responsabilités, ils légifèrent. Chaque nouvelle gaffe appelle une loi plus stricte. D'où la seconde litanie de l'animation après les histoires de "salaire" : la loi est de plus en plus stricte, on ne peut plus rien faire. Pour l'instant, j'ai pas l'impression que nos administrateurs aient décidé de rendre le "métier" un peu plus sérieux. Les histoires de vocation, c'est bien, c'est un départ. Mais franchement y'a aucun autre métier dans lequel on oserait se moquer à ce point des prétendus "travailleurs", à part éventuellement l'enseignement. Mais eux ils sont payés, justement. On paye quelqu'un quand on a des attentes. Quand on ne paye pas, c'est qu'on a peu d'attentes. Mais en réalité tout le monde sait qu'on a beaucoup d'attentes envers les directeurs et les animateurs, donc il y a un souci. On se cache derrière cette histoire de vocation. Médecin aussi c'est une vocation. Ils gagnent bien un peu d'argent, eux, non?
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oui oui c'est ça C'est intéressant à savoir parce que je suppose que les jeunes travailleurs sont ceux qui connaissent le moins ce genre de truc, alors qu'ils en ont au moins autant besoin que les travailleurs plus expérimentés. Est-ce que les formations BAFA réservent un temps pour parler de ça? Cet été je suis impressionné par le nombre de "plaintes" qui arrivent ici alors qu'elles auraient d'abord dû passer par l'inspection du travail, la ddjs, la ddtefp ou même la police...
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Salut Anakim. Je n'ai pas plus de conseils à te donner que mes prédécesseurs (appeler l'inspection du travail et la ddtefp que je ne connaissais pas, qui te renseigneront sur tes droits, tu seras fixé immédiatement). J'ai vécu deux situations semblables. La première fois, ça avait été très dur de démissionner, j'avais mis beaucoup d'espoirs dans ce taf, j'avais fait pas mal de frais pour m'installer, et suite à des problèmes relationnels avec la directrice je me suis barré. Elle m'avait fait pas mal de coups bas, elle m'accusait de tous les maux du centre. Les jours avant que je l'idée de démission germe dans ma tête, j'étais devenu une loque humaine. (une espèce de ver, sans vie, sans enthousiasme, chiant avec tout le monde, j'avais plus envie de bosser, je saoûlais les forumeurs ici avec mes histoires ha ha ha! ) Un de mes amis m'avait appris à me dire "je vaux mieux que ça". Alors je me suis dit que je valais mieux que cette directrice de merde incapable de faire son boulot et de se remettre en question, je valais mieux que cette mairie foireuse où tout le monde se souriait dans les couloirs, tout en racontant les pires rumeurs dans le dos des gens. Et je valais mieux que ça, qu'un pion qu'on mettait sur tel ou tel groupe d'enfants parce qu'il fallait un bouche-trous capable d'improviser une activité en souriant et en fermant sa bouche. La seconde fois, ça a été bien plus facile. J'ai vécu la situaiton que tu décris. Une animatrice copine de la directrice, elle dominait tout, tout le monde, y'avait une ambiance catastrophique. Alors je suis parti, souriant. :bye: C'est un peu flippant, parce que du coup j'ai du mal à me poser quelquepart, je vois bien que je me débarrasse de certains problèmes en me disant "au pire, je dégage". Mais ce n'est pas forcément une bonne solution, non plus...
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J'avais jamais entendu parler de cette histoire de baffe. Ça me semble très louche. Le gamin qui frappe son animateur c'est un con, déjà. Sauf cas exceptionnel (maladie mentale) il sait très bien qu'il va faire mal et il sait très bien qu'il ne devrait pas le faire. Il ignore peut-être que c'est interdit par la loi? Vu le contexte, apparemment, c'est un endroit où il y a des problèmes sociaux... La violence y est-elle très présente ou pas du tout? Le cas stéréotypique, c'est la dérive sociale, par quartier, vers des comportements très violents. Ce ne sont souvent que des menaces, des intentions, des "j'vais te niquer", "j'vais le buter, lui", etc. Et puis quelquefois y'a un kékos qui passe à l'acte. Le souci, c'est que si rationnellement, tout le monde dit "c'est pas bien", intuitivement, tout le monde trouve ça parfaitement normal. Et donc c'est la victime qui culpabilise, pas l'agresseur... Alors que bien évidemment ça devrait être le contraire. Il y a des enjeux politiques, il me semble. Dans un coin où y'a beaucoup de "violence" comme on dit, on met "beaucoup d'animateurs". Le divertissement apaise les foules, empêche la révolte, etc. C'est vieux comme César, peut-être plus j'en sais rien du tout. Donc un animateur de maison de quartier à caractère social est là pour jouer un rôle de tampon. C'est lui qui doit absorber la violence, le mal-être, le mal de vivre de la population dont il s'occupe. Je pense que si on se lance dans une structure sociale pour animer, et qu'on part avec ça en tête, c'est à dire "ils vont mal et je suis là pour absorber le mal-être", ça peut aider à tenir. Mais à force d'absorber le mal de vivre des autres, un jour, il y a des animateurs qui finissent par éclater aussi. Pour le reste je suis désolé, je n'ai pas de solution à proposer, vraiment désolé parce que je pense bien que ça doit être un peu pénible à vivre.
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C'est cool :-) Tant que j'y pense, je crois que les tests de produits toxiques sont plutôt à faire sur des végétaux qu'on plante soi-même. Les "mauvaises herbes" sont des plantes sauvages, qui n'utilisent pas l'homme pour se reproduire. L'appellation familière est trompeuse, ces plantes sauvages font partie de la multitude d'espèces en danger de disparition, et elles ne sont mauvaises que lorsqu'elles envahissent le jardin potager et qu'elles étouffent les autres plantes. Les jolies fleurs, légumes, plantes aromatiques, etc. qui sont vendues dans le commerce, elles, on peut les intoxiquer tant qu'on veut si c'est nous qui plantons la graine... ;-)