-
Compteur de contenus
1 686 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Days Won
6
Type de contenu
Profils
Forums
Calendrier
Blogs
Galerie
Tout ce qui a été posté par jean
-
Il me semble que les cdd, ou les contrats d'engagement éducatif (qui sont des cdd, non?) déterminent une période d'essai. Et cette période d'essai, c'est la période pendant laquelle l'employé ou le directeur peuvent rompre le contrat sans devoir de contrepartie. Pour les urgences, il y a d'autres contacts plus pertinents que le forum, je trouve. Premièrement la police, téléphone numéro 17. (pour trouver directement le commissariat le plus proche, c'est un numéro classique qu'il faut faire, le numéro de ce commissariat doit être affiché dans le centre il me semble) Dans le cas précis que tu décris, le numéro de la police n'est pas forcément le plus pertinent. Mais pour donner à ton amie le numéro de l'inspection du travail, si besoin, je suppose qu'ils devraient être compétents. Et puis deuxièmenent, la DDJS. Le numéro de la ddjs du département où se trouve le centre doit être affichée aussi. Eux, c'est comme une boite de chocolat... Mais des gens normalement constitués devraient pouvoir aider ton amie, en lui disant notamment ce qu'elle a le droit de faire et ce dont elle n'a pas le droit. Ensuite pour cette histoire de liste noire, pareil il faut demander conseil à la ddjs, et moi je peux me tromper : Depuis quelques temps, sur ce forum, plusieurs personnes différentes sont déjà intervenues pour dire qu'on place sur la liste noire de la ddjs les gens qui sont dangereux pour les enfants, et qu'on fait cette inscription pour des actes qui nécessitent un jugement. En résumé : -contactez des gens compétents qui vous répondront dans l'instant, police, ddjs, inspection du travail -une démission pendant la période d'essai est légale -le directeur ne peut pas inscrire ton amie sur la liste noire si elle n'a rien fait de mal
-
arf Et le mystère s'épaissit! Personnellement je ne pense pas les PEP capables d'un truc frauduleux. Une association de cette taille doit certainement avoir à faire face à de multiples procès pour les trucs les plus idiots, alors aller se jeter dans la gueule du loup comme ça, j'ai du mal à y croire. Ça serait sympa de savoir ce qui s'est réellement passé finalement. Si c'est le directeur qui a perdu les pédales, il a dû être remplacé, sinon ça craint de laisser les responsabilités à quelqu'un comme ça.
-
Avant les syndicats, y'a la ddjs. Il faut prévenir la DDJS, leur raconter ça, et voilà. Parce que s'il faut qu'ils agissent, c'est très vite. Ça perso si tu l'as pas fait, je veux dire, si tu n'as rien fait du tout depuis que ça s'est passé, j'aurai du mal à croire à cette histoire. Ça a vraiment l'air d'un gag. Sinon c'est rigolo, y'a des histoires marrantes ici pendant l'été. *bureau des plaintes, bonjour* Déjà manifestement j'ai pas tout compris à l'histoire. En imaginant que ce soit vrai, je ne vois que deux possibilités pour expliquer ce phénomène :D La première : le directeur a perdu les pédales, peut-être à cause d'une trop grande pression subie (manifestement ça a gueulé plus d'une fois pendant la colo, déjà ça, c'est pas très normal, y avait-il des soucis d'entente dans l'équipe? des clans?) La seconde : le directeur a été poussé à faire ce qu'il a fait par quelqu'un d'extérieur à la colo. Le coup du budget proposé par clément est difficile à avaler, sauf peut-être si l'organisme tout entier a eu un très gros problème... Mais c'est difficilement crédible. Y'a aucune botte secrète qui n'a été utilisée depuis?! Vous vous êtes recontactés, les 5 qui ont perdu leur poste? Pas un seul d'entre vous n'a songé à prévenir la police? La DDJS? Le maire de la ville? Roselyne Bachelot? :D Ou alors... nous n'avons pas tous les éléments... Halala, c'est un vrai feuilleton! ha ha ha! Dommage qu'on n'ait jamais la fin de ces histoires.
-
ah merci j'ai toujours été nul sur ces questions là tu fais bien de le signaler
-
Clément, j'ai pas mieux compris que toi ce qui s'est passé, mais je trouve que tu t'emportes. Rien ne te permet de soutenir plus l'équipe d'animation que Rems. L'absence de dénonciation à la police, et même à la DDJS, c'est une aberration mentale, ça aussi. Si l'équipe pense vraiment avoir identifié un abuseur, il faut assumer, et aller jusqu'au bout de la démarche. Virer l'animateur, et surtout, le dénoncer à la police et à la DDJS.
-
Je n'ai toujours pas compris de quoi tu parles. Les idées y'en a un paquet sur animnet comme ailleurs. Ce qu'on en pense ensuite, je ne vois pas pourquoi ça devrait t'empêcher de revenir.
-
Eh bien la DDJS, le mieux c'est de leur téléphoner, ou même d'aller les voir si tu veux pas exploser ta note de téléphone. Je ne connais pas grand chose en droit, il faut bien maîtriser toutes les questions pour réfléchir à tête reposée sur ce sujet. L'inspection du travail pourra peut-être te donner des informations aussi, ou alors ils sauront te poser les questions qu'il faut. L'histoire n'est pas claire du tout. Pour une question aussi grave il va falloir faire gaffe que ça ne te suive pas. Si le directeur va jusqu'au bout de sa démarche et qu'il signale ces prétendus attouchements à jeunesse et sports, ton nom pourrait être inscrit sur une liste noire, et ça t'empêcherait de retravailler en animation avec des jeunes. Vraiment l'histoire n'est pas claire du tout, là telle que tu la décris il n'y a pas de victime, sauf toi. Ce qui est sous-entendu par les animateurs anglais et le directeur, c'est que tu as fait faire des pompes à une fille en débardeur pour pouvoir regarder ses seins, c'est ça? C'est pas un attouchement, ça, si?
-
... Je n'ai pas compris ce que tu as voulu me dire là, tu voudrais bien m'expliquer? Ou alors montre moi à quel endroit j'ai écrit des choses incompréhensibles ou bizarres, et je tenterai de mieux m'exprimer. Hum... pour "THE forum" je suis désolé d'avoir brisé tes rêves! Cela dit, un forum tire son intérêt de ses participants, donc inscris-toi, je t'en prie, et reviens régulièrement, ça augmentera les chances de confrontations d'idées et de contreparties, c'est important. :-)
-
Euh... le coup de traiter les gens de Sarkozystes ou de Témoins de Jéovah, c'est un truc de boulet ça hein Outre le fait que tu sortes un discours stéréotypé auquel il convient d'apporter une contrepartie sur un forum comme celui-ci, j'ajoute que tu ne sais pas de quoi tu parles. Et puis les trucs de manipulation que tu utilises sont complètement cons. Comment peux-tu prétendre savoir ce que font les animateurs qui sont contre les gages? Pas de délire, pas d'excès, pas de beatbox, être coincé, avoir l'esprit étroit... C'est nul de faire ça sur un forum, on accuse l'autre d'être un extrémiste, et hop, on s'emballe dans des dialogues de sourds... Et le truc sur la vie, "vivre", que tu prends pour une valeur absolue et au dessus de tout, n'est-ce pas aussi un effet de mode? Je ne compte plus les magazines qui promettent de mieux "vivre", les produits de consommation dont la réclame publicitaire nous vantent leurs qualités permettant de mieux "vivre", et même sur le présent forum, dans le sujet qui propose de résumer l'animation en un seul mot, la "vie" ou "vivre" sont des rares qui ressortent plusieurs fois. Peut-être que certains trouvent aussi que c'est complètement nul, cruellement vide de sens, de vouloir passer son temps de loisir uniquement à "avoir le trac, des fous rires, péter les plombs, délirer, bouder, s'égratigner, se forger le caractère". Eh bien voilà, voilà ce que ça fait d'avoir la tête dans le guidon! Les gens qui cherchent la vie par procuration dans les réalités virtuelles, s'ils le font de façon dangereuse (maladive) c'est parce qu'ils ont pour projet de vie de se divertir. Et si la valeur en vogue n'était pas le divertissement? Si c'était la philosophie? L'écologie? La politique? La peinture? L'écriture? Le patriotisme? Le sport? etc.
-
Hum une mission locale n'a peut-être pas de projet pédagogique, mais elle a un objectif malgré tout, une raison d'être. Permettre à des gens de trouver du travail, organiser un certain brassage social autour du travail, éventuellement éviter les problèmes de chomage massif dans certains quartiers, enfin j'en sais rien du tout j'y connais rien aux missions locales lol :D
-
Ben dis nous franchement quel est le montant du "bonus" et pourquoi, si ça ne vaut pas le coup pour ces personnes, ça vaudrait plus le coup pour toi. :-) Sinon l'histoire des jeunes et des vieux, j'en pense pas grand chose. On n'a pas tous les éléments, et tu sembles orienter le discours vers "les vieux sont incompétents, les jeunes y'a que ça de vrai". Chirac a 75 ans cette année, il a eu des responsabilités malgré tout. Et puis bon ben, notre avis tout le monde s'en fout sans doute. Là dans le cas précis que tu évoques, les solutions vont s'établir d'elles-mêmes. Si la personne agée n'est physiquement plus en mesure de travailler, elle changera de poste et puis voilà.
-
Oui, ce système est parfaitement logique. D'abord on ne croit pas les promesses mais les actions concrètes. Moi je n'ai pas compris. Si les femmes en question passent leur BAFA elles deviennent animatrice, et elles seront payées comme tel. C'est pas beaucoup, mais ça dépend des municipalités, y'a des indemnités forfaitaires qui n'ont pas à rougir devant le smic. De plus pour une mère qui ne fait que 10 heures de ménage par semaine, pouvoir compléter son salaire avec une paye d'animateur, c'est très bien. La situation peut être correcte pour des persones de 35 ans. L'animation en CLSH peut leur convenir, ils travaillent avec des horaires qui leur permettent de s'occuper de leur famille. Si ces personnes choisissent de travailler pendant les vacances scolaires, est-ce qu'on doit s'en mêler pour dire qu'elles ont tort? Ce n'est pas à toi d'en juger, c'est au directeur. J'ai eu quelques collègues de 35 ans, des mamans, voire plus âgées, et ça s'est toujours bien passé. J'ai aussi eu des collègues djeunz, révoltés contre le système, et très "dynamiques et motivés", et là ça ne m'a pas plu du tout. Sur ce coup là j'ai trouvé que les mamans avaient plus le sens des responsabilités.
-
Epreuve, jeu, embûche... Assocolo je ne parlais pas de toi quand j'ai décrit mon intention de me faire comprendre par les autres avant toi! Hum... la discussion se répète depuis des mois, on est surtout deux à avoir réagi, moi et Tonia, et Quentin si mes souvenirs sont bons (désolé pour ceux que j'oublie, ne me frappez pas, noooon :D). Quand je parle de rammener le monde à moi, c'est pour dire que mes réactions vives ne sont pas dûes au fait que j'ai pu me sentir vexé ou humilié par le passé. J'ai bien précisé que si je réagis contre l'humiliation (et autres) c'est selon un cheminement logique. Ce à quoi j'ai répondu que dans le centre il y a déjà les règles de vie en collectivité. La vie en collectivité n'est pas imaginaire dans les centres de vacances. Y'en a qui se supportent pas, qui se battent, qui souffrent, y'en a qui tentent de les aider sans y arriver, ou qui parfois y arrivent (et tous les autres comportements je ne les décrirai pas ) C'est déjà pas mal tout ça non? Pourquoi vouloir en rajouter? Bof, l'armée, on en dit beaucoup de mal, mais finalement, on en voit peu. Ils tuent, certes, c'est pas brillant, par contre ils apprennent à se servir de leurs outils, ils apprennent à vivre d'une certaine façon, et ils respectent les règles qu'ils se fixent, eux. Cette vision du sergent colonel façon "full metal jacket" c'est un peu cliché, tu ne crois pas?
-
Un directeur n'a pas toujours raison. Parfois il suffit d'un sourire pour que ça se calme, d'une blague, d'un peu de recul... D'autres fois on s'énerve, mais il faut penser que ce n'est pas si grave. C'est grave de mourir, de faire souffrir des gens, de souffrir soi-même. Ce n'est pas grave de rater une veillée.
-
Ben perso, je m'en moque un peu de la définition de "gage". Je l'ai déjà dit plus haut, ce qui me gène ce sont les situations humiliantes, vexantes, traumatisantes, gênantes, chiantes. Après, reste le souci qui m'a traversé l'esprit de se faire comprendre par des gens qui m'ont semblé avoir un manque de culture et de sensibilité sur ce sujet. J'en perds mon latin, de toute façon, je vois bien que tous les 2 mois y'a un nouveau participant qui remet le débat sur la table et de la même façon : "non jean et tonia je crois que vous avez tort, un gage ce n'est pas forcément négatif". Ok j'ai compris. Ben c'est pas forcément fait pour que les enfants s'amusent, non. Ensuite je n'ai pas compris le lien logique entre s'amuser et être à l'écoute des enfants. Ce n'est pas parce que "se moquer" te semble être un réflexe naturel qu'il s'agit d'un bon réflexe. Oui eh bien excuse moi d'être si direct, mais vu ce que j'ai écrit plus haut, en lisant ça j'ai vraiment l'impression que tu me prends pour un imbécile! Tu sais sûrement que des formateurs cons, il en existe, et ensuite, on s'en fout qu'un jeu soit rangé ou non dans la catégorie "PJC". C'est une invention qu'on fait des gens pour sensibiliser des jeunes au fait que des jeux puissent vexer, humilier des enfants, et fonctionner à contre-emploi. Boaf! Tu délires là. Je ne rammène pas le monde à moi! Et Tonia non plus! C'est une question rationnelle : un jeune est humilié, il peut avoir à supporter ça une bonne partie de sa vie comme un fardeau très handicapant socialement. Vi, ben si tu avais nommé ça des "épreuves", on n'aurait même pas eu besoin d'en parler ici, c'est ce que font tous tes prédécesseurs qui ont décidé de prendre la discussion selon l'angle "un gage n'est pas forcément mauvais". Est-ce qu'on a le droit de considérer que tu ne détiens pas la vérité universelle? Il me semble que l'utopie socialiste, jusque dans les années 90, avait pour principe de considérer que nous ne sommes pas tous en compétition, mais que le monde doit pouvoir s'enrichir de chacune de nos spécificités. Par exemple moi je ne me sens pas du tout en compétition avec mes collègues, j'ai plutôt l'impression que, en fonction de mes qualités et de mes défauts, je ferai plus l'affaire pour tel poste, et je ferai moins l'affaire pour tel autre. Et comme mon but n'est pas de dominer les autres ni de faire du fric à tout prix, comme mon but est de vivre sereinement et heureux, je cherche aussi une chaussure à mon pied : un poste qui me correspond. Admettons. Mais prenons garde aussi à ne pas entrer dans le discours "moi je vais les endurcir, ces gosses, c'est pour leur bien que je les fais souffrir, il faut savoir se battre dans le monde d'aujourd'hui". Le centre est de toute façon un lieu de compromis, il y a des règles de vie en collectivité, c'est déjà assez chiant comme ça je trouve. On n'est peut-être pas obligés d'en rajouter en leur faisant la morale continuellement.
-
Il ne faut pas s'inquiéter, ce n'est qu'un film. L'histoire n'est pas vraie, les événements sont romancés, c'est à dire que les scénaristes ont tiré les choses de leur contexte original, et ont remis un autre contexte, et ça emplifie le côté drôle, triste, grave, etc. Pour la réputation j'ai une remarque à apporter, je viens de lire un autre forum, où des gens se disent responsables, et disent dans le même temps qu'ils évitent les anims trop sérieux, parce qu'ils croient que les animateurs sérieux sont des gens ennuyeux, qui n'ont pas d'humour, qui sont mauvais pour leur travail etc. Ils préfèrent des gens qui boivent de l'alcool et qui fument du canabis, pour parler clairement. Et il va falloir que les gauchistes nihilistes pro-révolutionnaires se rendent compte un jour du tort qu'ils font à l'animation en tenant ce type de discours. Ce n'est pas bon pour l'animation de s'habiller en nihiliste punk, ce n'est pas bon pour l'animation de faire entorse systématiquement aux lois conservatrices de la politesse, ce n'est pas bon pour l'animation de s'afficher comme militant d'extrême gauche ou anarchiste tout en étant animateur. Évidemment ce n'est pas bon de dire que "boire et fumer au travail ça ne fait de mal à personne"! On peut être militant, mais il faut reconnaître le pays dans lequel on vit, on est jeunes, on n'est pas les premiers, et les parents nous confient leurs enfants! Et mis à part quand on tombe sur un directeur irresponsable, le directeur s'évertue généralement à exiger une certaine tenue de la part de ses animateurs. Cette question ne devrait même pas avoir lieu. Quand je bosse avec des animateurs qui voient le directeur sérieux (juste sérieux, j'ai pas dit autoritaire, j'ai pas dit chiant, etc.), donc des animateurs qui voient le directeur sérieux comme un pédant trop exigeant "coincé du cul", des animateurs qui n'ont pas le même comportement en présence du directeur et en son absence, ça m'inquiète pour les enfants. Les animateurs ont conscience qu'il ne faut pas faire certaines choses en présence du directeur, cela veut bien dire qu'ils ne feraient pas non plus ces choses en présence des parents... Que conclure?
-
Souvent avant les vacances, des animateurs viennent demander dans la salle anims des idées d'activités. Est-ce qu'il n'y aurait pas un souci quelquepart? Je veux dire que c'est très répétitif, et le problèmes est peut-être de nature très variée, mais j'en vois deux : -1 des animateurs demandent les activités ici au cas où on leur donnerait une réponse -2 des animateurs débutants demandent des activités ici parce qu'ils sont complètement perdus. La solution de proposer une banque d'activités est bonne, mais ne résoud pas tout. La solution de créer un forum "salle anims" pour concentrer les demandes et surtout les réponses me semble très bonne aussi, mais je doute que ceux qui postent des nouveaux thèmes prennent le temps de lire les sujets des autres auparavant. Pourtant ça leur donnerait plein d'idées, c'est une évidence. Qu'est-ce qu'on pourrait proposer pour permettre à ces animateurs de ne pas recommencer sempiternellement le même cheminement? Améliorer la formation BAFA? Faire parvenir aux directeurs qui proposent ce fonctionnement qu'il y a quelquechose qui cloche? Les solutions sur le net j'y crois pas trop. Je pense que la plupart du temps on a à faire à des gens qui sont pressés, qui attendent une réponse dans la journée, et la plupart du temps qui ne reviennent pas sur le sujet.
-
Ben j'ai l'impression que c'est un classique dans les formations d'animateurs. On "fait faire" à l'animateur, grosso modo, on lui dit "vas-y, fais une animation, on jugera ensuite et ça sera constructif". Mais ce n'est pas facile du tout d'inventer une activité quand on n'en a jamais vu. C'est comme écrire une lettre de motivation, un mémoire... Tant qu'on sait pas vraiment à quoi ça ressemble, difficile de se positionner, et de faire des choix. On invente en sachant que l'invention est "tout ce qu'on sait faire", et généralement pour se faire casser ensuite, par le formateur qui savait depuis le départ comment faire mieux mais qui n'avait pas voulu le dire. Le formateur rechigne à donner des idées d'activités, parce qu'il pense que l'animateur va bêtement appliquer le protocole sans comprendre les intérêts, la pédagogie, la logique de la chose, la démarche etc. Je pense que ces formateurs prennent un peu les gens pour des idiots. Et même s'il y a des idiots, on ne peut pas le nier, je crois que montrer plein d'activités à des débutants, en expliquant ses choix, c'est une façon de le faire progresser, de le former.
-
Mais je crois que le problème se trouve en aval de cette demande. Je pense que les directeurs peuvent demander des activités, je pense qu'ils peuvent demander des thèmes. Mais tel que c'est perçu, manifestement ces thèmes sont très blocants pour les animateurs. Et dans ce cas le problème se trouve au niveau de la direction, c'est à dire que la demande d'activité n'est pas comprise. Evidemment les animateurs disent "j'ai compris" parce qu'ils ont compris qu'ils doivent trouver des activités. Et une fois qu'ils doivent les trouver, ils pensent qu'ils n'ont pas compris, parce qu'ils ne savent pas pourquoi ils doivent les trouver. Pour la réunion? Dans quel objectif de réunion? Pour faire ces activités lors du centre? ...
-
L'état d'humeur des enfants est en partie fonction de l'humeur des personnes qui les entourent, dont les animateurs. Un anim surexcité, qui bouge très vite, qui parle fort, qui parle vite et beaucoup, qui ne se pose jamais, qui zappe constamment, qui n'explique jamais où il va (parce qu'il ne sait pas), etc., il canalise forcément une partie de l'attention des enfants. En leur proposant plus de débit d'informations, il les excite. En leur parlant fort, il les excite. En n'explicant pas où il va, il ne permet pas aux enfants de se figurer au moins une journée dans leur tête, du coup, à mon avis, les enfants ne peuvent pas se dire "maintenant je peux être calme, le moment pour danser, sauter, courir et hurler, ça sera dehors, après le repas". Biensûr le comportement de l'animateur ne fait pas tout. Mais je pense qu'un animateur calme et posé est une bonne façon de calmer les enfants. Je crois que l'animateur doit aussi permettre aux enfants de se projeter dans le futur, avec toutes les difficultés que ça comporte. Dans la journée au moins. Éviter les grands rassemblements, c'est toujours ça de pris.
-
Peut-être qu'il y a des textes locaux? Je ne pense pas que la DDJS ait le droit d'émettre des lois et des décrets comme ça, par contre la préfecture le peut, alors est-ce que c'est de ce côté là qu'il faut se renseigner? Peut-être aussi qu'ils se trompent. J'avais eu à faire à une personne qui était soi-disant spécialiste de la réglementation sur les baignades, et qui ne maîtrisait pas du tout son sujet. Non seulement elle s'est trompée sur les textes, mais en plus elle avait des incohérences dans ce qu'elle me racontait. Et elle maintenait qu'elle avait raison.
-
Moi j'ai un mot qui résume super bien ! C'est forum. (cliquez dessus c'est une surprise!) :D
-
C'est humain, c'est humain, euh... oui c'est bien d'être humain, mais à trop être humain, on excuse absolument tout par le pétage de plombs, c'est l'excuse universelle. Être humain, c'est ne pas être animal, dans le langage courant, ce qui veut dire qu'être humain c'est avoir un minimum d'exigence envers soi-même. Dans une telle situation l'exigence est la protection. Frapper une personne qui a une psychose, ce n'est pas l'éduquer, c'est l'agresser, et comme il est difficile de prévoir ses réactions, c'est peut-être amplifier la dangerosité de la situation.
-
Ouais ok. Ben que dire euh... Moi j'informerais clairement les animateurs sur chaque enfant handicapé qu'on accueille, de la même façon que j'informerais sur ceux qu'on ne considère pas comme handicapés, mais pour lesquels il existe des recommandations particulières (allergies, pipi au lit, parent décédé...). Et c'est tout. Sur ton centre quand tu accueilles de nouveaux enfants, tu les prends toujours à part pour leur expliquer comment ça se passe avec la petite autiste?