-
Compteur de contenus
1 686 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Days Won
6
Type de contenu
Profils
Forums
Calendrier
Blogs
Galerie
Tout ce qui a été posté par jean
-
Ben non, justement, si groupe il y a alors ça ne sera que le rassemblement fortuit de ceux qui se reposent à ce moment là.
-
Intégration D'handicapés Dans Un Groupe De Valides
jean a répondu à un topic de jean dans Discussion générale
Mmh pour cette histoire de CLSH PACE, vous pensez tous franchement que les animateurs ont passé tout le séjour à dire : 'l'intégration, tu dors? l'intégration, tu t'es lavé les dents? quelqu'un sait où est l'intégration?" plutôt que l'appeler par son prénom? Si c'est le cas, y'a un paquet de gens qui mériteraient d'être renvoyés, m'enfin, je trouve ça tellement gros... A mon avis c'est le terme utilisé au début pour parler de la situation de l'enfant en question. Une fois, oui. Deux fois, trois fois, quatre fois... à chaque fois, non, ça se répète, c'est un calvaire, et ça biaise le rapport à la personne. A mon avis ce qu'une personne refuse c'est de construire ses relations en fonction de son handicap. Elle préfère le faire en fonction de ses affects, comme tout le monde. Donc en gros, se faire des amis avant de commencer à parler de son handicap. Hier soir j'ai vu un témoignage d'une jeune fille qui disait qu'une fois qu'elle avait expliqué à sa classe son problème, ensuite elle se sentait libérée. En cvl c'est pas facile, en gros il faudrait peut-être que tout le monde sache avant en quoi consiste tel handicap pour qu'il ne gêne pas le rapport à la personne. J'ai vu un truc du genre mais dans une école, accueillant des enfants ayant tous un type particulier de handicap, et donc tout le monde était informé. -
Bah en même temps le post de nico soulève une question de base. Plutôt que regarder la fiche sanitaire qui donne l'âge, on pourrait regarder l'état de fatigue de l'enfant, être attentif à ce qu'il exprime. Si l'anim peut prévenir certains dangers (fatigue excessive de l'enfant, groupe d'activités non adapté), il peut aussi mettre en place des regroupements moins administratifs. Par exemple dans le clsh où je vais travailler en Juillet, on va permettre au maximum aux enfants de se retrouver ensemble : -avec leurs amis -sur des activités qui les intéressent Et ça prime sur le fait de se retrouver ensemble par tranche d'âge, ou par la capacité supposée qu'un a gamin a de participer à une activité. S'il n'y arrive pas mais qu'il se sent à sa place, que privilégier? Ses propres désirs, sans doute. Sauf si on sent un danger... Je ne sais pas si des enfants se priveraient de sommeil exprès pour pouvoir faire autre chose. Dans ce cas, aux anims d'être vigilants, de ne pas mettre l'activité la plus enthousiasmante sur un temps de repos.
-
Dans un autre sujet, on vient de dire que non. Moi je suis sûr que je passe à côté de cent mille choses. Et les animateurs, ou même d'autres professionnels plus formés et plus qualifiés et avec plus d'expérience, à mon avis ils ne peuvent pas toujours anticiper. C'est basé sur le fait que avec l'humain il y a tant de variantes dans les comportements qu'il est impossible d'être exhaustif dans leur description (et surtout dans leur connaissance). Et même les spécialistes ont des modèles qui ne fonctionnent pas toujours. Parfois les parents sont les premiers surpris. que de suppositions et de sarcasmes...
-
Ouais, eh bien là, faisons remarquer qu'on pourrait dire sans que ce soit franchement idiot comme remarque que : "c'est un enfant à problèmes". En tous cas il n'a pas l'air très sain. Il est suivi ce gamin? Parce que si ce n'est pas le cas, il est urgent de prévenir les services sociaux là! Ça me fait penser à des remarques que j'ai entendues : "ah oui mais lui, quand on sait d'où il vient, on comprend pourquoi il est comme ça". Ben moi je comprends, ouais, mais je ne tolère pas pour autant qu'il passe sa rage sur les autres.
-
Mouarf! Non là Aude tu cherches la petite bête. Je suis presque sûr que personne n'a jamais voulu classifier les enfants dont on parle ici comme "enfant à problème" et "enfant sans problème". Alors c'est une expression si tu veux, et je parie que je l'aurais employée aussi. Mais ça va largement au delà d'une case, ça décrit l'état d'esprit de la personne qui parle, pas de la personne dont on parle. Ça veut dire "je ne m'attendais pas à ce que cet enfant commette un acte aussi grave". Ce qui sous-entend que cet enfant était apparemment équilibré, avait une vie de famille harmonieuse, une situation scolaire et sociale positive. Franchement, là tu délires avec cette histoire de cases de nenfants à problèmes...
-
Bah c'est une formule de journaliste. Ça voulait dire que personne n'aurait imaginé avant que ça aurait pu aller jusque là. De toute façon quand on le sent venir, le suicide, on l'empêche, ou on essaye.
-
Mmh pour le tour de table, j'ai une autre expérience, déjà c'est en petit groupe (les anims qui travaillent ensemble, grosso modo). Et les réunions sont préparées par les anims avec une grille qui est la même tous les jours. Les anims rapportent chacun sur leur feuille les différents points importants à aborder (comment je vais? comment avec les autres anims? avec les enfants? activités? vie quot? etc.) Lors de la réunion, l'anim relit sa feuille vite, et s'attarde sur les points qui le méritent. C'est sans doute pas très différent de ton système de réunion Jérome, mais ça systématise le travail sur certains points pour être sûr de ne rien oublier, ne rien laisser de côté par nonchalance ou envie de finir la réunion plus vite.
-
J'ai seulement un problème personnel avec cette prof en particulier. J'en ai eu deux ou trois comme ça sur toute ma scolarité, c'est très peu, et encore heureux. C'est évident qu'en faisant ce qu'elle a fait, elle a voulu me faire réagir, mais comme elle n'avait pas bien compris ce que je pensais, elle m'a enfoncé. J'ai passé une année à stresser un max à cause d'elle. Elle m'a oppressé, elle m'a humilié, et je n'ai pas été capable de m'en sortir seul. Si ça m'arrivait maintenant, je l'enverrais illico dans le bureau du directeur pour lui demander des excuses, mais maintenant c'est trop tard. Par contre il ne faut pas se méprendre, je ne pense pas du tout à ça habituellement. Et je m'en fous pas mal de cette prof maintenant. Pour le reste je trouve ça tellement subjectif que j'aurai du mal à en parler. J'ai eu l'occasion d'entendre des enfants dire que tel ou tel adulte ne gueulait pas assez. En réalité ils recherchaient surtout un référent, une protection. Ça les inquiétait qu'on ne gronde pas un enfant qui faisait une bêtise grave.
-
Histoire d'éviter les malentendus, j'ai seulement blagué avec la casse. Et pour le reste je suis d'accord avec toi, d'ailleurs la casse allait dans ton sens, avant que clément ne la détourne.
-
Et tu casses, et tu casses, et tu casses... :D
-
Oh ben si ce n'est que ça, j'en connais moi, des adultes qui hésitent avant d'annoncer une chose comme ça à d'autres adultes. Surtout quand on ne s'y attend pas! L'enfant a le droit à la vérité, personne ne dit le contraire mdr! on parle de quoi là, attendez? On lui propose de finir ses vacances pour qu'elles ne soient pas gâchées. Il ne s'agit pas de lui mentir, de lui cacher quelque chose pour le manipuler ou un truc du genre, non. Le choix des parents de ne pas l'annoncer me semble parfaitement compréhensible et même raisonnable. Imaginez que les parents se sont peut-être défoncés pour permettre à leur enfant de partir en colo pendant un mois, ils ont voulu lui offrir de super vacances, ils hésitent.
-
C'est difficile quand même, de se dire "je pense qu'elle est capable d'encaisser le choc et de passer de bonnes vacances malgré tout" pour quelqu'un qui vient de perdre sa mère, non?
-
Essaye une quatrième? :D Trois, c'est pas, comment dire... quand j'ai débuté, moi j'envoyais plutôt 10 lettres de motivation ou 15. Maintenant que j'ai un peu plus d'assurance, je téléphone d'abord, dans la plupart des cas. Ah et puis un p'tit conseil, "dynamique et motivé", c'est un lieu commun qui est plus répandu que l'animation. Dynamique et motivé, on pourrait le dire n'importe-où, pour n'importe quel emploi. J'ai jamais recruté, mais j'imagine qu'un bon quart des candidatures, c'est des jeunes filles dynamiques et motivées et qui aiment les enfants. Il faut réfléchir à ta personnalité, pour la faire valoir. Pas obligé de dire que t'es communiste ou pro-européenne, mais expliquer pourquoi tu as choisi l'animation, ce qui te plait dans le métier... Sur animnet comme ailleurs, il y a des annonces d'animateurs qui cherchent du travail je crois. Ça fait longtemps que je n'ai pas lu ça, mais dans le lot il y en a bien quelques unes qui pourront te donner de l'inspiration.
-
Enfants Étiquetés, Enfants Retrouvés !
jean a répondu à un topic de clownette dans Forum des situations
Oui mais y'a un moment aussi, faut dire stop à l'organisateur. Faire partir et arriver tout le monde le même jour, c'est pour quoi? se donner l'impression de travailler? Sans rire, une organisatrice l'an dernier, elle "ne pouvait pas s'occuper de nous" pauvres animateurs, elle avait d'autres choses plus importantes en tête, ben ouais, elle accueillait pas que nous mais peut-être 300 ou 600 autres personnes. L'ennui c'est que le fait de "ne pas pouvoir s'occuper de nous" a posé de réels problèmes. Je trouve que c'est systématique, les groupes géants détruisent une bonne part de la relation humaine de notre travail. -
Pour la mort d'une personne très proche, dire "nous a quittés" ou "est décédé" ça fait plus respectueux, plus digne, pour certaines personnes, non? Pour la question de paradis que tu évoques, une trisomique de 50 ans environ m'a parlé un jour de personnes de son entourage qui étaient disparues. Elle m'a aussi dit qu'elle était catholique. Textuellement, elle m'a demandé "c'est vrai que les gens qui sont morts ils vont au ciel et ils veillent sur nous?" Je lui ai répondu que les gens qui sont catholiques comme elle disent que quand une personne meurt, on enterre son corps et son âme va au paradis. Je ne l'ai pas choisi comme solution de facilité parce que j'ai eu le temps de me préparer à cette discussion (une journée). C'est une chose dont elle avait besoin de parler. Je n'ai pas de raison de dire que je suis athée, encore moins de raison de lui dire que j'ai plus raison qu'elle au sujet de l'existence de dieu. D'une façon générale, je pense que la prise de position athée n'est pas salutaire envers une personne fragilisée par la mort d'un proche (ou autre chose). Déjà que pour le commun des croyants équilibrés c'est déstabilisant d'accepter ne serait-ce qu'un instant qu'ils puissent avoir tort.
-
Mmh... pour parler d'engueulade et de reconnaissance au long terme, de mémoire je me suis fait avoir une fois. Par une prof d'anglais. Elle nous engueulait relativement souvent, et comme tous les autoritaristes, ils arrivent à forcer les élèves à apprendre des trucs. Sur le coup, on se disait, entre lycéens : ouais, elle a raison, elle gueule, mais on apprend des trucs. Maintenant, après coup, je pense qu'il n'y a pas pire prof que cette conne, qu'il n'y a pas eu de pire moment que ceux en classe où elle décidait de s'en prendre à moi pour m'engueuler et m'humilier. Je la reverrais, je pense que je lui ferais passer un mauvais moment pour me venger. Pour parler de façon plus générale, quand un animateur gueule, il doit bien savoir pour quoi il gueule. Est-ce égoïste ou pas? Est-ce qu'il agit contre la mauvaise volonté ou les pulsions sadiques de quelqu'un? Est-ce que c'est parce qu'il est lui-même un peu sadique? Gueuler c'est méchant, et c'est une façon de faire passer un message par la force. Je suis sûr qu'il y a toujours moyen de faire autrement. Même si c'est long, même si ça ne porte pas ses fruits dans la seconde immédiate, même si ça donne l'impression de ne rien faire (allez vous défendre après, face à une équipe qui je jure que par l'action, et qui dit "trop de parlotte"...)
-
Je n'ai jamais eu à faire ça, et je le ferais comme tout le monde. J'insisterais un peu pour ne pas être un intermédiaire dans ces histoires, je n'ai pas forcément à rentrer dans la vie de quelqu'un à ce point là. Mais si les personnes n'ont pas la force de se parler face à face et qu'elles me demandent, alors je rendrai service. Assister à l'enterrement ou à la fin du corps, c'est nécessaire au deuil, ça fait partie de l'acceptation de la mort. Dans son "jeu"?! Une personne qui croit en dieu, qui construit sa vie sur les dogmes, je pense qu'il n'y a rien de mal à l'accompagner dans son chemin spirituel, quelles que soient nos croyances. (j'ai bien dit "accompagner", pas "faire à la place de") Je ne suis absolument pas spécialiste, mais il me semble que dans le deuil, il y a le fait d'accepter la mort d'une personne, et donc renoncer définitivement à sa compagnie. Attendre et ne rien faire c'est ce qu'il y a de pire à mon sens. Après la mort d'un proche, il ne faut pas faire l'erreur de se construire par rapport à cette mort, mais bien continuer à vivre en reconnaissant que cette personne ne fera plus partie de notre vie dans le futur.
-
Ah oui mais attention :D Il y a toujours une part de prétention dans ce travail. Les faux modestes qui disent qu'ils ne font rien de bien, c'est peut-être plus poli, mais pas forcément objectif. Des fois il faut savoir croire en ce qu'on propose pour que ça marche, pour que ça donne de l'enthousiasme à tout le monde dans l'équipe. Pour le coup de "la star" à mon avis c'est encore une fois chercher avant tout à séduire. Amusant tout ce qu'on lit là dessus ici d'un coup... Moi je ne peux pas m'empêcher de penser aux stages-agences-matrimoniales. Les stagiaires pour qui la meilleure chose du monde s'est de se faire des potes et de kiffer la life ensemble en délirant à la manière de M. Youn, je me demande toujours s'ils ont bien saisi en quoi le travail d'animateur en cvl est différent. Comme stagiaire à 17 ans, ok, c'est compréhensible que d'un coup on se sente plus, qu'on soit heureux de voir que finalement le monde n'est pas si pourri et qu'on peut se faire des amis. De la part de formateurs, ou d'animateurs plus expérimentés que j'ai rencontrés récemment, ça me surprend plus. L'animation m'a vraiment l'air de tendre vers l'idéal "tout le monde s'aime", qui me semble différent de "tout les enfants passent de bonnes vacances". Dans un des cas, les animateurs égoïstes ont toute leur place, et dans l'autre ce sont des boulets. Dans le cas "tout le monde s'aime", on peut faire passer à la trappe le budget, le lieu du séjour, tous les gens qui ne nous plaisent pas, et on dit toujours finalement "tout le monde s'aime". Le mieux c'est encore de partir dans des conditions extrêmes, ça renforce les liens affectifs (comme les tensions d'ailleurs). On fait des gaffes, on oublie nos responsabilités, "mais tout le monde s'aime". J'ai horreur de ça mdr! J'en ai vu, c'était une animatrice qui, selon ce qu'elle racontait, n'hésitait pas à marginaliser les gens qui ne lui plaisaient pas, animateurs comme enfants. Du reste je l'ai vu faire, et c'était le cas. Et puis quand on dit ça, on ne prend pas en compte tous les enfants qui ne sont pas là "pour s'aimer à 60". Y'en a qui viennent pour passer de bonnes vacances et qui n'en ont rien à faire de l'esprit de groupe. non?
-
Le jeu de séduction qui va trop loin... lol Évidemment ça dépend de la façon de demander, des arrières pensées, etc. mais ma vie privée ça ne regarde que moi. Clément pour les questions trop intimes, je pense qu'il ne faut pas hésiter à faire comprendre à ces filles qu'à leur âge on ne pose pas ces questions à un adulte. Et même à 17 ans, en tant qu'animateur on est assimilé à un adulte, pour les enfants. Du moins c'est ce qu'on dit généralement, tant qu'on tient à se poser en tant qu'animateur et pas copain.
-
En ce qui me concerne, je laisse les enfants décider. Là où j'ai travaillé c'était le contraire. Suspicion de ouf. Dans beaucoup de classes il y a eu des désistements (de zéro à 5 sur 25 élèves en moyenne). Oui ça c'est sûr. Si on est tous suspicieux entre nous et même envers nous-mêmes, les enfants auront bien du mal à se sentir en sécurité. Et puis ça court-circuite toutes les relations humaines. Si je me réfère à cela, c'est le travail en équipe qui nous a manqué quand j'étais en classe de découverte. Le manque de confiance. Mais mis à part le problème que j'ai pu évoquer sur ce forum (l'animatrice irrationnelle et la directrice sa copine), les classes de découverte c'est particulier parce que toutes les semaines je voyais de nouveaux adultes (enseignants, accompagnateurs) qui arrivaient avec leur lot de suspiscions. Pas tous heureusement. Mais certains, ils ne nous parlaient pas (aux animateurs), or on sentait bien qu'ils discutaient beaucoup entre eux de ce qu'on faisait. Ça m'a gêné parce que comme je le décris dans mon précédent message, j'ai été témoin d'une accusation faite à l'emporte pièce, sans qu'il y ait le moindre geste ambigu, la moindre parole, rien de discutable, pour une autre personne. Je n'avais jamais été comme ça auparavant, mais là, oui, j'ai surveillé ce que je faisais.
-
Pour avoir déjà défendu ça, vous devez savoir ce que j'en pense. Pourtant, allez travailler maintenant, à Angers, à Outreaux, ou à Guérande. J'ai travaillé dans un de ces endroits en classe de découverte. Toutes les semaines, ça recommençait, on reparlait de ça. Apparemment tout le monde sait que dans l'animation il ne se passe quasiment jamais rien. Malgré cela on sait aussi le pouvoir de simples accusations sur quelqu'un qui a eu le malheur de pas faire gaffe un instant. Dans les couloirs, les discussions vont bon train. Les gens se regardent, s'observent, jugent. Et parfois quelqu'un nous confie ses doutes sur une personne. Et on se surprend à penser "peut-être que oui"... Alors qu'on n'a aucune preuve, même pas un soupçon fondé, juste une attitude qu'on n'a pas l'habitude de voir. Sans geste ambigu, sans parole ambiguë. Puis je me suis demandé "qu'est-ce qu'on reproche à ce type, au fait?". Et j'ai aussi pensé "maintenant il y a des personnes qui sont à l'affût, qui vont traquer le geste maladroit/malsain chez cette personne". Puis j'ai pensé : "et si quelqu'un le fait pour moi?"... Il y a des personnes qui ne ratent pas une occasion de se faire mousser en racontant "des choses sur les gens". Plus c'est spectaculaire et mieux ça marche. Alors finalement, je me dis que même en défendant des idées, parfois, il ne fait pas bon les appliquer, pas comme ça, pas en provocant le sort. Et histoire de ne pas être radical, de toute façon, mes gestes dépendront toujours d'un tas de paramètres, je ne systématise rien.
-
Bah ça ne sort pas complètement de notre sujet, les jeunes dont on parlent étaient bien en séjour de vacances, non? Et puis faut reconnaitre que c'est plus intéressant de parler d'une émission de télé à la pédagogie douteuse que du remplissage d'un programme "activités manuelles sur le thème «les indiens extra-terrestres du moyen âge en bretagne»". Pour le nombre élevé de lectures de ce sujet, ce n'est pas plus surprenant que les sujets sur le tabac, ou certains sujets sur l'école, par exemple : tout le monde pense avoir un avis intéressant à donner, tout le monde se sent concerné. Au contraire si tu regardes un sujet qui demande "édé mwa a fer un program sur le them de l'o" ben là forcément c'est bien moins intéressant. Après, qu'on regarde ou pas, ici on serait mal venus de se critiquer à ce sujet je pense. Je m'en fous de ce que fait untel avec sa télé le soir. Par contre par le biais du forum on peut aiguiser notre opinion et être plus efficace le jour où, ailleurs, on essaiera de convaincre quelqu'un qu'il y a mieux à faire que regarder ces émissions. Pourquoi pas des enfants.
-
L'habitude ne fait pas tout. On ne devient pas blazé avec le temps. Quand on séduit les enfants et qu'ils viennent tous nous dire "je t'aime" on est frustré de les quitter si on les aime aussi. Mais au cours des expériences on peut apprendre à moins se focaliser sur le fait de plaire aux enfants, et plus se concentrer sur le bon déroulement du séjour, sur le fait d'atteindre les objectifs officiels. Il reste souvent et pour beaucoup d'animateurs, je pense, le fait de chercher à se faire aimer des enfants. C'est quelquechose de personnel, voire égoïste (ça peut donner lieu à des compétitions implicites entre animateurs, des jaloux, des trucs de ouf) et ce n'est pas ça qui définit si un séjour se passe bien. Mais c'est grisant, surtout lors des premières expériences, de se rendre compte que "ouais en fait tout le monde m'aime, je me sens super valorisé". À mon sens ça explique aussi pourquoi on a du mal à quitter non seulement l'animation, mais aussi le type de centre sur lequel on part, voire le type d'enfants.
-
Eh bien c'est que c'était un mauvais clsh. Les clsh ne sont pas mauvais, les clsh sont de l'animation, de la "vraie" animation toute aussi vraie que l'animation en colo. A contrario a mes débuts je suis passé par une colo très mauvaise, et ce sont les clsh où j'ai travaillé qui m'ont permis de continuer.