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Tout ce qui a été posté par jean
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Je suis étonné par toutes les références au phénomène "groupe". C'est pas que je sois un asocial, jusque maintenant ça s'est toujours bien passé hé hé. :D Mais tout le monde parle de groupe, j'ai dû rater un truc en fait. Pourquoi toutes ces références? est-ce que le groupe serait comme une sorte de cocon familial qui aiderait à passer "mieux" un séjour? J'admets que je suis plutôt indépendant à ce niveau, et j'ai jamais pleuré ni été très triste ou frustré de quitter "le groupe" à la fin d'un stage quelconque. Soudé ou pas lol. Quand je faisais les stages et que je voyais tous ces gens se serrer dans leur bras je trouvais ça un peu spé. Quelquefois, enfin à chaque fois même, je me sens assez écrasé par les autres, je pense que c'est particulièrement dû au rythme extrêmement concentré des stages, ou des colos. Quand ça fait trop, je m'arrange toujours pour trouver des moments libres. Généralement par exemple je m'arrange pour dormir seul. En colo quand j'ai un jour de congé je le passe tout seul même si d'autres anims sont de congé, etc. Beaucoup d'anims sont à mon sens suractifs, qui ne supportent pas qu'il y ait un moment de silence, un moment où on ne fait rien. Alors que je cultive le plaisir de l'oisiveté, de la lenteur, de la contemplation, de l'imaginaire même. Je les trouve carrément envahissants, à chanter au moindre temps mort, à proposer systématiquement des petits jeux à certains moments. Pour prendre un exemple, si on a 500m à faire à pied avec un groupe d'enfants, je suis du genre à observer le paysage avec eux. Et dans ces moments là un anim qui vient hurler "ET ON PAGAIE, ON PAGAIE" c'est très dérangeant. mdr Et pour eux j'ai l'impression que c'est ça, le groupe, "tout le monde chante ensemble la chanson, génial" Cependant des formateurs ou des collègues animateurs sont facilement surpris de mon comportement, ils ne me le reprochent jamais.
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eh bien y'a bien quelqu'un qui fera la remarque un jour : ça serait pas le 7 fevrier, plutôt?
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Mes parents c'est très particulier quand même. :D A chacun de juger, mais franchement je connais un paquet de gens dont les parents sont fumeurs et qui ne leur demandent pas d'arrêter. Cependant pour les publics en cvl, non, je ne fais pas de rentre-dedans... A partir du moment où je fais mon boulot de prévention, où je leur donne les informations dont je dispose, je suis prêt à les aider à mon niveau s'ils me le demandent, etc. je considère que j'en fais assez. Surtout qu'ils en connaissent un rayon sur le tabagisme et ses effets. Et que ce qui les pousse à fumer est psychologique, et je suis pas psychologue. Et je ne connais pas mieux que ça les raisons qui poussent chacun à outrepasser les mises en gardes médicales pour fumer. Encore en plus, quand bien même je détiendrais la cause ultime du tabagisme, en tant qu'animateur, je juge mon champ d'action très réduit, en particulier dans le temps. Et je refuse de m'imiscer dans la vie de quelqu'un contre sa volonté pour lui dire ce qu'il a à faire. Y'a des fumeurs qui sont ravis de fumer aussi, même s'ils culpabilisent de temps à autres en se disant que c'est mauvais pour leur santé. Arf... enfant malléable, enfant manipulable, enfant programmable... En tous cas je suis convaincu qu'il va lui falloir d'autres certitudes que "le tabac ça fait des cancers" pour le convaincre de ne jamais fumer. Tu sous entends que je suis trop "chacun pour soi"?
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Mouais les alcooliques euh, je suis pas convaincu, Clownette. Peut-être qu'ils n'ont pas une image très bonne en société, par contre il est socialement préférable de boire de l'alcool. J'en bois pas, et je me fais chambrer systématiquement, à chaque fois que l'occasion se présente de boire de l'alcool avec des gens que je ne connais pas. Et pour le tabac, vous ne pensez pas qu'on se mêle un peu trop de la vie des gens quand on cherche systématiquement à les empêcher de fumer? Arriver devant quelqu'un et lui dire "je vais t'aider à arrêter", je comprendrais qu'il n'en ait rien à faire ou même que ça l'énerve.
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Mouais ben d'un autre côté le Sb n'est pas obligatoire en piscine. Du coup je sais plus trop si le nombre d'animateurs doit être celui de la réglementation SB ou celui du BAFA.
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De toute façon il n'y a aucune obligation qu'un mini-camp soit une version compressée d'un séjour long. J'ai animé pas mal de mini-camps, avec des enfants qui ne seraient pas partis pour des séjours longs parce que leurs parents hésitent ou disent que leurs enfants hésitent. Dur de savoir qui influence qui, mais en tous cas les séjours courts ont cet avantage spéficique. Entre autres, ils permettent de partir "pour pas trop longtemps" et donc d'être moins angoissants.
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ben clownette, en fait, ouais, on sait que le tabac on en meurt lentement et plutôt en souffrant. Les jeunes savent aussi quels sont les désagréments à court terme (dents et doigts jaunes, peau moche, le fric que ça coûte, l'haleine ou l'odeur en général... et autres trucs marrant sur l'impuissance et la perte d'appétit) A long terme ils le savent aussi, tout le monde le sait. Bon pour un jeune de 14 ans c'est pas évident de s'imaginer à 42 ans (trois fois sa vie). A part ça le tabagisme c'est plutôt un problème de santé publique. On peut estimer que le gouvernement fait mal son boulot, mais j'ai pas de chiffres sur les informations de prévention, j'imagine qu'elle n'est pas inutile. En plus de ça ils font des sales coups aux buralistes, ça va faire diminuier le nombre de gens qui veulent se mettre à vendre du tabac, non?
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Pour ma part, sur 40 personnes en stage de base y'a eu une "révélation", une fille timide dont même les camarades de lycee ignoraient le son de la voix, qui s'est transformée, s'est même vue devenir porte parole par la force d'un groupe lol. (enfin par la force... elle s'est imposée quoi, elle a dit "c'est moi qui le ferai!") Moi j'ai eu plus de mal, parce que j'étais très scolaire à l'époque, j'écoutais parler tous ces gens que je trouvais intéressants (le stage était basé sur une suite de débats en groupe), et on m'a accusé de glander sans possibilité que je m'explique. Pour être clair les formateurs se sont plantés et ils ne m'ont pas aidé, puisque croyant que je faisais exprès de glander, ils m'ont menacé de pas me valider mon stage, pour me "booster". Sauf que n'étant pas à l'aise en groupe, ça ne m'a pas boosté du tout. Aujourd'hui j'ai surtout l'impression que je ne leur dois rien, voire que c'est eux qui me doivent mes 3000 balles. lol Ils m'ont un peu critiqué ou "analysé" mais ça ne m'a rien apporté, parce que j'étais pas idiot, j'étais capable de trouver ça tout seul. Ils ne m'ont pas préparé à mon métier, sauf pour une chose : ils m'ont distribué quelques papiers sur les règles de sécurité. 3000 balles les 20 polycopiées. :D Mon stage pratique quant à lui a été une petite révolution dans ma vie (rien que ça), parce que ça s'est bien passé, qu'on m'a donné des responsabilités et que j'ai fait mes preuves. Et j'ai gagné de l'argent. Appro, ben nos formateurs nous ont beaucoup dit qu'on était un bon groupe, perso je l'ai senti comme ça aussi. On était tous contents de bosser dans l'animation, de réfléchir à nos emplois futurs lors du stage, ou de valoriser notre propre pratique. Pour mes stages BAFA je n'en ai plus une idée très précise. En revanche j'ai été en première année de formation au professorat des écoles à l'IUFM. Là question pédagogie on en bouffe pas mal lol 1-Certains de nos formateurs voulaient à tous prix utiliser des pédagogies dites actives (cad que l'apprenant est actif par rapport au contenu cognitif) sur nous, étudiants de 21 à 45 ans. Dans ce cas ils organisent des débats sur certains sujets, en groupe, à la fin des synthèses sont faites, et le formateur dit avec un grand sourire "eh bien vous voyez, vous saviez quasiment tout finalement!" 2-Dans le même genre, d'autres posaient une question, lançaient un sujet, et nous demandaient d'y répondre, toujours en groupe d'une dizaine mais dans un débat dirigé par le formateur. Et toujours pareil, des réponses approximatives finissaient par sortir, au milieu d'idées moins pertinentes, et le formateur lui même dégageait les "bonnes réponses", en insistant sur le fait qu'il n'y ait pas de "bonne réponse" (étonnant, non? mdr). Dans les deux cas, les formateurs surestiment consciemment la culture des étudiants, et sous-estiment leur quotient intellectuel. Perso j'ai trouvé ça ennuyeux. -Qu'on me dise que je savais tout, ce n'est pas vrai, je ne savais qu'un dixième de ce qui a été écrit en synthèse. Ce qui me fait penser que le formateur, fort de sa culture, aurait pu tout nous dire tout de suite, et on aurait gagné 1h30 -Qu'on fasse un débat pour avoir une forme ludique et pas s'endormir, une fois c'est bon pour savoir ce que c'est, mais après, on n'est plus des gosses, on est capables de se concentrer sans qu'il y ait utilisation de cent mille artifices, débats, vidéos et autres. -Que les rigolos de service sautent sur la moindre occasion pour dire des idioties. D'un autre côté j'ai eu des cours magistraux, où tous les étudiants écoutaient un formateur qui causait seul pendant deux heures, ou trois. Il interrogeait souvent les étudiants pour savoir dans quelle voie continuer, son "cours" n'était pas écrit à l'avance, tout au plus avait-il une liste des thèmes à traiter dans l'année, et il les rayait au fur et à mesure que c'était fait. Pour ce formateur, l'art d'enseigner était surtout celui de faire naître les questionnements dans les esprits. Ensuite il y a des moyens plus ou moins pertinents d'y répondre et la forme magistrale était adaptée, efficace, pragmatique. C'était le formateur le plus apprécié, et de loin, par les étudiants. C'était aussi là que les boulets se faisaient discrets. (les boulets c'est ceux qui, à 26 ans ont un comportement d'un gamin de 10 ans, ils comprennent très bien mais ont envie de s'amuser lol. Evidemment avec ce formateur quand on comprenait pas quelque chose il reprenait) De manière générale, la tribune des plus gros boulets était le cours de sport. Faut dire que les formateurs sport n'étaient vraiment pas très fins, leur pédagogie pas aboutie du tout. Ils nous mettaient en pseudo-situation, cad qu'on devait préparer un "moment d'apprentissage" avec matos etc. en petit groupe (4-5 étudiants) et tous les autres essayaient. Evidemment c'était très drôle pour ceux qui voulaient jouer, surtout qu'avec du matos de sport on peut réellement se marrer. Mais quelle perte de temps... La plupart du temps on ignorait totalement les objectifs du formateur. Ces formateurs sport, ils avaient une grande culture de l'enseignement du sport aussi, mais alors eux carrément, ils nous posaient des questions qui semblaient parfois complètement impertinentes, fallait qu'on y réponde, et ils refusaient de nous aider à répondre. "c'est à vous de réfléchir" Alors là paye ta frustration lol Ils étaient donc à fond dans le sport à l'ancienne cad "plus c'est dur, et mieux ça rentre". Voilà j'arrête là mon roman. C'est transposable aisément à des situations de BAFA je crois.
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Envie D'une Colo Ski Sans En Avoir Jamais Fait!
jean a répondu à un topic de alitah dans Le défouloir
vi ben y' pas que le ski. Perso je suis parti sur un séjour dans lequel les vacanciers étaient des handicapés. C'est le genre de séjour qui est NBA (no boulets allowed), mais exceptionnellement riche en souvenirs, très formateur aussi. Et puis maintenant je peux dire qu'il existe encore plus altruiste que les skieurs sachant skier. :P -
Des Enfants Sur Les Base Bafa
jean a répondu à un topic de tonia-tong dans Les secrets des formateurs
Je juge par rapport à mon stage, j'aurais pas été à l'aise du tout pour créer une animation, en me sentant observé ou jugé. C'est utile sûrement, mais trompeur dans la mesure où j'agirais différent en tant qu'animateur et dans une situation comme celle là où y'a des juges autour. Alors ça dépend des formateurs, et de la pédagogie qu'ils mettent en place. Cela dit pour expérimenter y'a le stage, par contre les formateurs et leur expérience, on ne les aura pas toujours sous la main. Sûr que ça commence à se savoir qu'il vaut mieux mettre en situation pour que l'information s'imprègne bien dans la tête de l'apprenant (on fixe pas un savoir sur du vide mais sur une base quoi). Cependant une fois que le questionnement existe, que la problématique a été générée dans le cerveau, la réponse, le formateur peut la donner si elle est absolue (une question de sécurité, de législation) ou la faciliter si elle est relative. Dans tout ça, vous qui faites de la formation, z'êtes sûrs que c'est utile d'anticiper à ce point sur le cursus? Faut avouer que je garde un souvenir assez horrible de mon stage de base aussi. -
Ben ça c'est clair. Sur un de mes derniers séjours, j'ai demandé explicitement à ne pas être réveillé, et ça a quand même été le cas. Le lendemain, après avoir (mal) dormi entre 3 et 4 heures, des fautifs s'étonnaient de voir que j'avais du mal à sourire, eux fumant une clope dehors (pour récuperer d'une nuit blanche, du moins comme j'ai été réveillé toutes les demi-heures ou presque par eux, ils n'ont pas du dormir beaucoup) et me regardant par la fenêtre gérer seul un truc qui ne peut pas se gérer seul. Et là c'est ni vexant ni dégradant, c'est simplement dangereux. Pour parler du "vrai bizutage" entre animateurs, récemment j'ai rencontré un fou furieux, un malade, un... Ce type, après avoir parlé 20 minutes avec lui de "bizutage" il m'a fait peur, je lui ai demandé de rien faire, j'ai insisté en disant que c'était pas mon truc. Dans les jours qui ont suivi, des anims qui s'en sont pris à lui ont laissé courir une rumeur disant que j'étais le fautif. Cet anim m'a coincé dans un couloir le jour même, il m'a terrorisé, j'en tremblais lol. J'me suis réexpliqué en disant que j'avais autre chose à faire que mettre du gel sur sa poignée de porte, mais biensûr il m'a pas cru. Evidemment le soir même en réunion j'ai parlé de cet anim (qui n'était pas là hélas) en disant qu'il fallait prévenir et l'empêcher de faire ce dont il parlait. Finalement il l'a fait quand même, entraînant des enfants dans son délire. Je n'ai pas trop sû s'il a été viré ou pas. En tous cas il a été engueulé par le directeur et l'organisateur. L'ennui étant que d'autres anims ensuite ont décidé de se "venger gentiment" (perso je trouve que le gentiment n'a pas sa place, surtout vu ce qui était prévu). Et voilà comment tout le monde s'est réconcilié dans la joie, en se couvrant de jus de fruit et de mousse à raser ou d'eau sableuse à 3h du matin. Ben les bizuteurs disent que ce n'est pas inutile parce que ça renforce l'esprit de groupe. Ou parce qu'il faut bien s'amuser. Puis après il faut savoir s'amuser et enfin si on le prend mal c'est qu'on n'a pas d'humour. Comment le prend l'animateur victime, ben je connais des anims qui ont fait du mal à certains, et qui ne s'en rendent toujours pas compte, ou qui disent encore que c'est les autres qui n'ont pas su bien le prendre. Problème de sensibilité donc... Alors restons-en au plus simple, ne rien faire.
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lol! Là je suis entièrement d'accord, mais peut-être que pour éviter les abus, c'est mieux d'être clair avec le directeur. Déjà tous les trucs médicaux que tu cites, ça peut se voir directement à l'embauche. Et même ça doit se voir. De la même façon qu'un AS qui supporte pas la vue du sang, un anim qui veut aller à la neige et qui sait pas skier Si on se contente de dire "je veux pas pour des raisons qui ne regardent que moi", ok, mais tout le monde peut le faire, même sans raison valable. Surtout que là, mine de rien, il s'agit de "refuser d'honorer son contrat", perso par respect pour le directeur, je préférerais me justifier. Et pour un truc vraiment indiscible du style parasitose génitale surinfectée purulente, je demanderais un mot de mon médecin disant simplement que je ne peux pas me baigner.
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Y'a aussi le problème de répartition à l'intérieur du centre, quand y'a pas autant d'animateurs gars que de groupes. J'ai travaillé pour des directeurs qui me mettaient sur les groupes de 8-12 ans, selon eux parce que pour les plus grands il vaut mieux un animateur qu'une animatrice. Mais aussi comme vous le dites parce que le préjugé "des filles pour les petits" est répandu. En laissant un choix entier aux directeurs "je n'ai pas de préférence" je me suis retrouvé les 3/4 du temps sur les groupes des plus agés, 1/4 sur des moins de 6 ans. A peu près...
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Je suis interloqué. Rassuez-moi, ceux qui "ne vont pas à la piscine" pour des raisons diverses et variées, c'est un adulte sur 20 et un enfant sur cent, non? Evidemment, je suis jamais parti en colo avec des enfants ayant de gros problèmes sociaux, je comprendrais s'ils voulaient cacher des traces de coups, mais pour les anims qui refusent, on n'en est pas là quand même, si? Clownette, on ne force pas pour ne pas traumatiser, mais sérieusement je suis très surpris de lire tout ça. Et question d'animation, la colo ou le clsh ou le sport loisirs ou euh, que sais-je, c'est peut-être une bonne occasion pour aller à la pistoche même quand on a des réticences. On y est avec des amis, avec des anims... Et puis pour tous ceux qui sont complexés par leur corps, euh ben euh... s'il faut un corps parfait maintenant pour aller à la piscine ou à la plage, même parmi les animateurs, c'est signe que bientôt on ne sortira plus de chez soi parce qu'on n'a pas les sourcils de la bonne longueur, ou la forme de nez adequate. J'veux dire par là que si les anims sont convaincus qu'il faut paraître extraordinairement beau pour se sentir à l'aise en maillot de bain, alors, ça doit vraiment pas être facile tous les jours.
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Et quand vous organisez un séjour en bord de mer, vous demandez des diplômes de natation aux animateurs? Un test boléro? vous parlez de leur appréhension de l'eau en entretien?
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Les Assistants Sanitaires, Tous Des Pédophiles
jean a répondu à un topic de Chevalier dans Le défouloir
L'affiche du 119 a au moins le mérite d'exprimer publiquement le fait que la maltraitance existe. Ouais, mais y'a le contexte. Pour une fois, c'est un autre qui te dit qu'il faut pas séparer le contexte mdr :D Tu as dit ceci : «Je crois que pas mal d' animateurs(trices) sont eux même en manque d' affection et se plaisent à croire que les enfants le sont aussi. Elles vont combler leurs manques à travers leurs relations avec les enfants.» Et au moment où tu l'as dit, ça avait l'air d'être relativement beaucoup. Si j'ai bien compris, c'était pour montrer à quel point nous tous sur ce forum nous avons une vision erronée des contacts physiques. Ces personnes qui comblent leur manque affectif à tel point que tout le monde croit qu'il faut faire comme elles, s'il n'y en a plus que une toute les 3 équipes, ça ne marche plus. lol -
Les Assistants Sanitaires, Tous Des Pédophiles
jean a répondu à un topic de Chevalier dans Le défouloir
Ouais les chiffres du 119 et autres, c'est les stats, c'est de ça que je voulais parler. En ce qui concerne l'intérêt moyen des animateurs pour le socio-culturel, biensûr que tous les anims ne sont pas à fond dedans. Mais les directeurs pourraient être un peu plus exigeants, non? Je comprends qu'ils n'aient pas envie de faire des réunions de deux heures par jour, mais alors, peut-être prendre plus de temps sur la "grande première réunion de préparation" ça ne serait pas inutile. Arf... non mais rassure toi je suis loin de prendre les enfants pour des idiots, seulement si des enfants sont capables de comprendre une affection qui ne passe pas par le toucher, les animateurs aussi forcément. Je sais pas comment tourner la phrase autrement pour pas m'éterniser... Pour les stats, évidemment qu'on peut les utiliser un peu comme on veut. Ben mais à tout le monde d'être attentif aussi, ou de citer ses sources. En tous cas je préfère avoir un compte rendu de statistiques plutôt que des estimations du style "je trouve qu'il y a beaucoup de morts en asie". Si Pujadas disait ça un soir, le lendemain il ne serait plus là. -
Les Assistants Sanitaires, Tous Des Pédophiles
jean a répondu à un topic de Chevalier dans Le défouloir
J'ai déjà créé ce sujet, y'a eu une ou deux réponses seulement. "les motivations qui poussent à devenir animateur" il me semble, c'est assez loin. Pour le reste je pense que hélas chacun peut ici essayer de trouver en face de lui un stéréotype de ce qu'il a envie de critiquer. Et c'est possible quand le texte n'est pas clair, qu'il contient des approximations, quand il a une expression très subjective, des généralisations, des estimations, des paroles interprétables de différentes façons. Si ça se trouve on pense tous la même chose, et c'est peut-être pour ça qu'on parle d'autre chose (cad les vannes et autres moqueries). Je ne suis pas sûr du tout qu'on puisse demander à tout le monde à 18 ans d'être parfaitement lucide sur l'ensemble de ses motivations. Il faut que le directeur fasse son recrutement soigneusement, qu'il fasse son travail de formation continue. Au départ de ce sujet tu as dit : Il me semble que tu as eu des réponses là dessus. Tu sous-entends que ces anims en manque affectif imposent à tout le monde une quantité plus élevée de calin à la minute par mètre carré que ce qui est nécessaire pour chaque enfant. Mais tu soutiens aussi depuis le départ que l'affection ne passe pas que par le toucher. Ce que personne ne conteste. Alors à moins que ces anims "en manque" ne soient tous plus bêtes que les enfants, je pense que ça ne se tient pas. N'importe quel anim, même en manque affectif, peut se rendre compte quand il dépasse les bornes, et arrêter de caliner. Sinon les collègues, ou même les parents (en clsh) s'en rendent compte et interviennent. Ben honnêtement là je suis sûr qu'une grosse part de l'intérêt des animateurs pour ces thématiques lors d'un séjour vient du directeur. Quelque fois, une question posée en réunion suffit. Et inversement, un directeur peut parfaitement tuer les motivations dans l'oeuf pour son séjour, ça m'est arrivé de me faire rembarrer en réunion. lol Tu as dit en début de ce sujet que tu n'aimes pas les sondages et que tu considères que ça ne veut rien dire, donc je n'invente pas, ou je n'interprète pas de travers je pense. Eh bien pourtant je crois que les sondages c'est encore ce qu'il y a de plus fiable, jusqu'à preuve du contraire c'est ce qu'utilisent les journalistes et les politiciens. Ensuite, il reste à analyser ces sondages, à comprendre les éventuelles corrélations, à mesurer la marge d'erreur. Par exemple dans notre cas, seuls les cas de maltraitance qui donnent lieu à une plainte sont présents dans les sondages. -
Le téléphone : l'objet de toutes les frustrations... C'est une super invention, mais perso je crois pas que ce soit indispensable de l'utiliser, alors j'aime autant prévenir, avertir tout le monde avant la colo : "il faut penser à autre chose que le téléphone". Je comprends qu'à 5 ou 6 ans c'est dur de se séparer de ses parents pendant 20 jours, surtout si c'est un premier départ. Mais pour tout vous dire je trouve ça assez consternant qu'à 9 ans, des enfants qui partent régulièrement demandent encore avec insistance à appeler leurs parents.
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Ouais j'avais lancé un sujet un peu semblable, il me semble, qui demandait comment on pouvait à la fois appliquer un projet éducatif, un projet pédagogique, et ne pas aller à l'encontre des convictions des parents. Quand un gosse me dit "moi j'ai le droit de tapper sur les bougnouls parce que mes parents me l'ont dit" ben je ne peux pas laisser faire. Et même pas pour des questions légales comme ça a été dit plus haut, plutôt par conviction humaniste. Et encore ça c'est un exemple facile parce que la loi nous aide largement. Quand je parlais de projet pédagogique, c'est que des parents autoritaristes qui laissent leurs enfants avec des animateurs anti-autoritaristes que doit-on en penser? Ou au contraire, des parents soixante-huitards dont les enfants se retrouvent dans une colo à la discipline militaire? Le modèle familial se retrouve un peu ébranlé! Et des gamins musulmans du 93 qui passent la journée à jurer sur le Coran, on les ammène dans des musées Vendéens... C'est de l'histoire, de la culture, de l'ouverture d'esprit, jusqu'au moment où une gamine me dit : "hého moi je reste pas ici, ces croix-là, tout ça, c'est pas bien pour nous". Et à la question "pourquoi" elle me répond substanciellement que ses parents lui ont dit de rejeter les autres religions. L'enfant est seul juge, à condition qu'il soit convaincu qu'il a le droit de juger. Sans ça, les enfants battus continueront d'aimer leurs bourreaux.
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Envie D'une Colo Ski Sans En Avoir Jamais Fait!
jean a répondu à un topic de alitah dans Le défouloir
Mouais. L'effort pour un Breton tu le chiffres à combien? En fait, faut reconnaître, c'est frustrant, quand on ne sait pas skier ou pas bien, de se voir refuser la quasi-totalité des offres d'emploi pour noel et fevrier. Et "juste" parce qu'on ne skie pas ou mal. Nico je sais pas si t'es tombé sur des boulets ou quoi (y compris du côté des moniteurs esf) mais quand même, pour les remarques que tu fais, c'est limite du bon sens. Sans en avoir jamais fait pour la plupart, j'ai été animateur dans des activités de voile (optimiste, catamaran, planche à voile, char à voile...), surf, escalade, plongée, canoe, kayak, équitation, tir à l'arc... Et même de la luge-sur-20-mètres cet hiver ha ha ha! Bon et tout ça pour dire, ça s'est toujours très bien passé, parce que le moniteur ou BE était là pour s'occuper de la partie didactique, c'est son taf, c'est lui qui connait les techniques et procédés. Les anims s'occupaient de ce qu'ils font très bien autrement, gérer le groupe, la concentration, les questions diverses de ceux qui n'entendent pas, l'organisation avec le moniteur, se disperser dans le groupe pour se rendre compte des divers problèmes. Ou être là pour calmer les tensions... Le moniteur ou le BE, il a un diplôme aussi, et si il est autorisé à "apprendre à surfer à 8 ados simultanément" y'a pas marqué "avec obligatoirement deux animateurs BAFA pratiquant régulièrement le surf". Voilà peut-être pourquoi c'est frustrant pour des anims qu'on leur refuse le poste, quand c'est pas en plus en leur balançant un méprisant : "si vous voulez des vacances au ski, partez entre amis". Après j'imagine qu'au ski il y a un problème de distance et de remontage de pente pour le moniteur lol. Parce que si un moniteur kayak se promène où il veut avec son embarcation motorisée, le moniteur ski peut pas s'envoler pour remonter 300m de pente pour aller chercher un loulou qui n'arrive pas à se relever. -
Oui d'accord avec nico. Même en partant sur des groupes d'handicapés, on peut aussi ne pas faire lire aux anims les dossiers médicaux. Eventuellement donner les informations absolument nécessaires (sur la toilette, l'alimentation) mais éviter tout ce qui est comportemental. Ça peut même réserver de bonnes surprises pour les éducateurs ensuite. Ben voilà on n'est pas psys, ni éducateurs, on n'est qu'animateurs et on n'est pas responsables de "ces comportements". Ensuite si y'a un problème, si ce comportement est trop dérangeant, on sait bien que le directeur a les fiches, et on lui en parle. De même que si les fiches sont incomplètes, on peut appeler les responsables, parents, éducateurs... Depuis que je fais de l'animation le seul problème que j'ai eu à cause de "non transmission d'information importante" c'est un épilleptique qui a fait une crise. En fait y'a eu plus de problèmes dûs au mauvais remplissage des fiches sanitaires.
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Oui j'ai bien compris ton histoire. Rémy sur le doc y'a une phrase fantastique : "il est souvent possible de réduire la taille des groupes accueillis à la fois dans le centre déclaré ou habilité, mais aussi sur le site du séjour afin d'éviter les phénomènes dus à la concentration." Sage recommandation. Dommage que ça soit si rarement le cas.
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lol les stéréotypes! Personnellement l'opposition la plus importante que je trouve entre les comportements des directeurs est celle entre le bon sens et les petites habitudes. Là où c'est trompeur c'est que quand j'ai débuté, c'était avec un directeur qui avait pour habitude de dire que c'était mauvais d'avoir des habitudes... Et l'autoritariste alors... On peut être autoritariste et idiot. On peut même avoir trouvé le juste milieu entre autoritarisme et laxisme et être un con. Celui à qui j'avais à faire jusque l'an dernier avait trouvé ce juste milieu. Sauf que embourbé dans ses "habitudes" il avait des relations telles avec les animateurs qu'il était impossible de débattre de quoi que ce soit. Le problème des anims est alors de se conformer ou non, mais en ce qui me concerne, j'ai pas pu continuer à faire sempiternellement les mêmes activités manuelles le matin et les mêmes jeux sportifs l'après-midi. Après avoir passé 4 ou 5 ans avec des enfants, dont certains tous les mercredis et toutes les vacances scolaires... je comprends qu'ils avaient envie de passer à autre chose.
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Si un enfant est en crise "tout seul" et qu'il ne fait de mal à personne, alors à priori je ne vois pas de nécessité de l'éloigner. Vous dites parfois qu'on l'éloigne pour pas que sa crise ne devienne un spectacle, c'est sûrement à voir au cas par cas, s'il en profite, si ça dérange tout le groupe, si ça l'aide à s'apaiser... mais concernant l'aspect "spectacle" des enfants en crise il y en a eu, il y en a et il y en aura probablement toujours, et je ne vois pas vraiment l'intérêt de les cacher dans ces moments. Même pour des handicapés, qui à priori ont plus à gagner que tout le monde connaisse les comportements spécifiques, afin de ne plus avoir d'appréhension, ou encore ce fameux "regard" plus rempli de questions qu'autre chose. Je ne serais pas catégorique là dessus. Si il a envie d'aller s'isoler, s'il va de lui même voir le directeur ou autre, alors pourquoi pas? En évitant que cette crise devienne un moyen efficace pour lui de prendre le dessus sur tout le monde quand même. Alors il faut en parler aux parents, à priori c'est pas un comportement très normal. Mais faut pas obligatoirement se jeter sur un psy non plus lol. Y'a quelques années, j'avais vu un enfant en clsh, à 6 ans il faisait des crises quand il était contrarié, il se roulait par terre en pleurant/hurlant. Mais il débutait en clsh, et quelques semaines plus tard, je pense qu'il avait pris un peu de recul là dessus, il s'est calmé tout seul. Ouais j'en connais aussi qui réagissent violemment quand ils se font "insulter". Un jour un anim, très grand, a dit à un gamin, en déconnant : "p'tit con". Et le gamin, un intello un peu fantaisiste, a répliqué : "grand con". D'ailleurs j'ai pensé la même chose au même moment. :D Mais l'anim n'a pas du tout aimé, il s'est emporté, fallait voir... impressionnant. Il a demandé au gamin d'aller s'excuser devant le directeur quand même. Bon tout ça pour dire : faut faire la part des choses entre ce qui est personnel et ce qui ne l'est pas. C'est sans doute une question d'expérience. Ça me fait penser que si les anims sont souvent compréhensifs avec les enfants, ils le sont parfois beaucoup moins entre eux.