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Tout ce qui a été posté par jean
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Ah allez encore un autre document charmant, j'étais content, je pensais que c'était pas les ceméa mais finalement si, c'est eux. Déjà, voici le premier doc. Je ne mets qu'un lien parce qu'il n'est même pas daté... Pas de date sur un document "militant" allons bon. Bref. Quelques grands moments de vocabulaire et de rhétorique : «Le Pasteur Bion, que l’histoire repère comme le créateur des "colonies de vacances" n’était pas un "professionnel" de l’éducation» Ok donc il y a 140 ans il y a un type qui avait assez d'argent et de temps pour se consacrer aux enfants. C'est très très bien et j'aimerais pouvoir en faire autant aujourd'hui... «les dames patronnesses qui le soutenaient étaient bénévoles par vocation...» Oui, parce que j'allais dire, les dames Pasteur devaient se compter sur les doigts de la main à l'époque. Autrement dit, c'est pas parce que c'était comme ça hier qu'il faut faire comme ça aujourd'hui. Et puis non mais arrêtez, les gars : "bénévole" fin 1800, enfin! Y avait-il beaucoup d'ouvriers qui se portaient bénévoles à cette époque? Au fait "bénévoles par vocation" c'est là que veulent nous emmener ceux qui promeuvent "l'engagement éducatif". Ah justement, la phrase suivante : «L’engagement bénévole et volontaire de personnes dans l’organisation et l’encadrement des colonies de vacances et des centres aérés ne date pas d’hier.» Ah vous voyez! Donc le collectif CAPE veut nous dire que le système actuel des colos est un système qui a une longue histoire (sans doute pour justifier qu'il ne faut pas le détruire... et c'est pour ça qu'ils vont proposer qu'on le réforme vous allez voir). Ils sont un peu grossiers dans leur façon d'étaler les éléments de langage : "bénévole", "engagement" et "volontaire" dans la même phrase... C'est bon on a compris. A force de répéter que les volontaires sont engagés ça va devenir une réalité. «Cette affirmation, comme quoi l’animation volontaire serait un, sans doute parmi d’autres, des éléments fondateurs et fondamentaux du sens éducatif des ACM traduit le regard que les Ceméa portent sur les vacances et les loisirs collectifs de mineurs et sur l’animation.» Hop vous l'avez remarqué? Le changement de sens du mot "volontaire"? Dans ma citation précédente, les "volontaires" sont ceux qui ont de la volonté, ceux qui veulent faire des choses. Ici, les "volontaires" sont ceux qui suivent le cadre précis de l'animation dite "volontaire", autrement dit ceux qui obtiennent un contrat d'engagement éducatif actuellement (2013). D'ici quelques années ils auront sûrement le statut de volontaire en service civique européen. «pour nous, l’animation est "une" mais nous avons fait le choix ici de traiter l’apport spécifique de l’animation volontaire.» En communication, ce qu'il faut dire c'est ce qui ne va pas de soi. L'animation est unie... pour défendre cette idée de volontariat. Mais sinon, les animateurs salariés on n'en a rien à foutre. «Cette réflexion (...) situe explicitement les accueils collectifs de mineurs comme, au sein des temps libérés, des réponses à une demande sociale, une conquête issue des luttes sociales, et comme des espaces éducatifs en tant que tels et qui doivent le rester !» "Une conquête issue des luttes sociales", l'engagement éducatif? Les animateurs n'ont jamais demandé à être aussi peu payés. Les syndicats réclament le droit d'être payé tout en travaillant moins d'heures pour ne pas être précisément un esclave toute sa vie, pour être libre. Les syndicats ont obtenu ça et les luttes sociales en même temps ont obtenu que les enfants ne travaillent pas : alors les enfants sont libres et ils peuvent venir en centre aéré, en colo, etc. L'Histoire ne réclame pas que les enfants aillent en colo ou en centre aéré. Et c'est quoi ce truc de "temps libéré"?! «Encore aujourd'hui l'alchimie étrange que représente ce groupe a priori hétérogène de professionnels de l'animation, de volontaires et d'enfants et de jeunes est créatrice d'énergies insoupçonnées !» Dingue ils font trois pages sur le comment économique, et sur le pourquoi ils utilisent des mots qui relèvent de l'irrationnel comme "alchimie" et "énergie insoupçonnée". C'est à dire qu'ils nous ont déjà tellement endoctrinés qu'ils n'ont même plus besoin d'argumenter. "c'est magique c'est tout". Je fais pas toute la suite, c'est le paragraphe sur la future transformation de l'animation des saisonnier en machine de guerre économique européenne : le service civique européen. «Ce dossier est au travail avec le gouvernement et les acteurs du secteur.» Les acteurs, lesquels... pas les animateurs en tout cas! Prenez un jeune dans la rue qui veut faire un peu d'animation et demandez-lui ce qu'il pense de l'europe. Soyez franc, évitez tout ce qui est alchimique ou insoupçonné. Le jeune il y connait rien. Le jeune, que vous appelez "acteur" parce que selon vous il crée "des énergies insoupçonnées" n'est plus acteur au moment de s'occuper des choses réellement sérieuses comme la politique européenne. La seule question qui agite le gouvernement, c'est le lien de subordination entre l'animateur non salarié et son employeur... ou son... son supérieur hiérar... son... dire... euh... la subordination entre l'anim non salarié et la structure où il va faire de la magie. http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130405993.html "on a un problème avec nos lois européennes, on avait pas prévu le coup, on s'est donné l'obligation de payer les animateurs et on regrette, on voudrait trouver un moyen de revenir sur notre décision"
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Pour les ripostes, j'ai pas spécialement de règle ou de manière d'agir à chaque fois. Dédramatiser, c'est qu'il y en a qui se prennent la tête et qui se tapent pour un ballon. Donc je sais pas... des blagues ou quoi. Enfin y'avait une époque, j'aurais parlé de médiation, tout ça. Mais bon systématiser à ce point les relations, c'est un peu bizarre. Pour la violence à l'école... un coup de pied en riposte à un crachat, je ne trouve pas que ça soit ça qui menace l'ordre public. Les violences répétées, c'est grave, y compris lorsque c'est "l'école" qui les commet (hiérarchisation des enfants en fonction de certains critères plus ou moins discutables). Mais ostentatoire, ça veut juste dire "qui se voit", ça ne veut pas dire "grave". Ça devient un problème à l'école, au travail, au volant de sa voiture, dans la rue... enfin bref tout le temps. Mais problème de quoi? On a peur d'être musulmanisé si on a une femme voilée pas loin? Innover, c'est indispensable?
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Moi je les laisse riposter. Après, la riposte, c'est un contre un et de façon équitable... j'ai pas fait une thèse là-dessus, j'interviens le plus souvent pour dédramatiser, pour empêcher que la violence monte, pour empêcher des contre-ripostes très brutales, etc. Mais de façon générale je les encouragerais plutôt à ne pas venir chercher systématiquement l'institution pour les défendre. Je crois que c'est l'instruction qui est obligatoire, pas l'école. Une famille dont l'enfant est absent, ça la regarde je trouve. On dirait une normalisation de la vie privée : on voudrait que les musulmans cessent d'être pratiquants, qu'ils arrêtent de porter le voile, qu'ils se mettent à manger du porc. Je ne trouve pas que ces trucs soient graves. En tout cas ils ne sont pas une menace au point qu'on dût les obliger à devenir athées.
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Accueil Des - 6 Ans Scolarisés En Cp : Acm Élémentaire Ou Maternel ? ?
jean a répondu à un sujet dans Le tribunal
Oui j'me suis trompé. J'ai pas pensé au cas pmi entre autres et donc à l'ouverture aux -6 d'un centre qui n'est agréé que pour des +6. Je connais pas, à voir avec la DDCS. -
Agathe the blues du très attrayant temps où on pouvait troller tranquillement?
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Mais tu veux discuter ou tu veux juste gueuler? Ça je comprends bien que tu n'aies pas voulu lire toutes les pages, mais tu as écrit beaucoup de choses injustes... que tu n'aurais pas écrites si tu avais lu les deux dernières pages.
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Accueil Des - 6 Ans Scolarisés En Cp : Acm Élémentaire Ou Maternel ? ?
jean a répondu à un sujet dans Le tribunal
Tu déclares l'âge réel et tu prévois le taux d'encadrement en fonction du nombre d'enfants de moins de six et d'enfants de plus de six ans. -
Oui voir avec les enfants je trouve aussi que c'est une bonne idée. J'aurais même dit qu'il faut pas hésiter à mettre en place une organisation qui favorise la spontanéité des enfants. Donc quelques idées : -oublier le mot "projet" et le remplacer par "intention" ou "mission". On ne peut pas donner des intentions aux enfants ; au mieux on peut les inspirer mais autrement il faudra les obliger, c'est dommage, c'est pas un bon fonctionnement éducatif. Je réécrirais ton message ainsi : tu as pour mission de proposer une liste d'activités sur 7 semaines. -pour que ça plaise aux élus, et aux responsables de services, il faut que tu puisses coller sur tes listes d'activités des labels qui font partie de l'argot des élus : "citoyenneté", "éco-responsablilité", "acteurs", "participation", "projet", "autonomie", "interculturel", "savoir-être"... si tu veux faire plutôt du jargon-animateur tu peux mettre "savoir-faire et savoir-être" ou "lien social", "motricité" et même "motricité fine", "construire des repères" (si c'est une mairie de droite) et "développer la créativité et l'imaginaire" (si c'est une mairie de gauche). Sans ou blier le fameux "apprendre à apprendre" si cher à nos écoles. -mais ne base pas ton travail sur ces mots, surtout pas, ils ne veulent pas dire grand chose de toute façon. Base ton travail sur ce qui t'éclate, sur ce qui éclate les enfants, ça tombe bien c'est la même chose. -résistance! Si on veut faire du foot on fait du foot! Fais-leur faire du sport, de la musique, des chants, des danses, découvrir la nature, toucher, élever, nourrir des bêtes, les observer... et des plantes, planter arroser soigner, etc.
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Les propos sexistes et handiphobes c'est indéfinissable, haineux franchement c'est pareil... •Il y a des sexistes sur le web, honnêtement pour avoir un peu participé à des réflexions sur le thème de l'égalité entre les sexes, etc. en tant qu'animateur faut pas se voiler la face : tout le monde est concerné sauf des gens qui parviendraient à être égalitaires à l'extrême. Dans les forums web, les discussions sur les différences entre les animateurs et les animatrices pourraient se retrouver amputés de 9 messages sur 10, il ne resterait que les messages légaux, les messages qui disent la pensée officielle : "les hommes et les femmes sont parfaitement identiques", et tous les autres messages de la discussion disparaîtraient. Ensuite on sait pas qui serait concerné par les condamnations : hébergeur, webmaster, utilisateur par traçage IP... Le gouvernement avait pour intention de faciliter les procédures, donc organiser leur multiplication (en fait si j'ai bien compris tout internaute peut déclencher un signalement sur un site web spécifique). Ce qui implique déjà que les webmasters préféreront sur-modérer plutôt que risquer de se faire condamner. •Les propos handiphobes... mais c'est quoi? Je ne crois pas en avoir déjà vu. C'est les invectives, vous pensez? Genre il sera interdit d'écrire les invectives qui sont liées au handicap, genre "fils d'unijambiste" ? •Les propos haineux, c'est pareil, comment les définir... Des gens qui subissent un plan social et qui expriment leur colère sur le web, interdit car trop haineux? Sur un principe plus général la liberté d'expression vaut car elle est une condition sine qua non de la démocratie, du débat démocratique. Il faut écouter et lire les gens avec qui nous ne sommes pas d'accord, on pourrait rater quelque chose d'intéressant. Ceux qui réclament de l'action violente, des crimes, etc. évidemment qu'il faut les empêcher de nuire. Mais ceux qui sont contre les idéologies officielles, je suis désolé, c'est important qu'ils s'expriment. Ne serait-ce que pour qu'on les contredise.
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J'ai peut-être craqué mais toi sois un peu digne dans tes attaques, tu insultes l'intelligence en écrivant que je pourrais encourager des appels au crime. L'intention du gouvernement est de rendre illégaux certains propos dont les propos sexistes, haineux ou handiphobes. Le communiqué du gouvernement ne donne pas de limite précise. http://www.pcinpact.com/news/81874-comment-actuelle-majorite-va-accentuer-responsabilte-intermediaires.htm Je n'ai pas lu le projet de loi, je ne sais pas si le projet entier est passé ou ce qui a été retiré. D'un point de vue purement technique je n'ai donc rien à dire. D'un point de vue éthique il me semble que si on transforme en infraction les propos sexistes, haineux et handiphobes, on les rend illégaux. J'hésite entre "propos non autorisés" et "propos illégaux" parce que la limite n'est pas définie, il manque des précisions. La seule précision importante qui manque c'est comment juger si c'est sexiste, si c'est haineux, si c'est handiphobe. Il sera très très difficile de mettre une limite précise, suffit de se dire qu'il faudrait par exemple faire disparaître de youtube tous les sketches de Bigard, de Jérémy Ferrari ou toutes les chroniques de Zemmour... et je ne les connais pas tous car je n'ai pas de TV, je sais juste que le principe de la TV est de faire des pics d'audience aux moments où les pires humiliations et crimes sont montrés, de préférence lorsqu'ils sont présentés comme réels (journal TV, téléréalité). Donc à la télé on a Nabilla... tandis que sur le net, notre gouvernement cherche à transformer en infraction quelqu'un qui fera des blagues sur les femmes, sur les handicapés, ou quelqu'un qu'on jugera trop haineux. Je souhaite bien du courage aux juges dans cette histoire.
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J'oubliais mais naturellement il faut que je cite cette intention de transformation de la loi : http://www.mediapart.fr/journal/france/180213/le-gouvernement-veut-encadrer-plus-strictement-la-liberte-dexpression-sur-le-net 2013, notre gouvernement socialiste déclare vouloir abolir la liberté d'expression sur internet. Biensûr ils ne le disent pas comme ça. Le gouvernement a interviewé Najat Vallaud Belkacem (qui fait elle aussi partie du gouvernement) (ah bon ils ne s'embêtent même plus avec des journalistes maintenant...). Et la ministre a dit : «Il n’y a rien de virtuel dans ces propos haineux et discriminatoires qui doivent rester exclus du champ de la liberté d’expression.» http://www.gouvernement.fr/gouvernement/interview-exclusive-de-najat-vallaud-belkacem Voilà c'est tout simple, on garde la liberté d'expression mais uniquement pour les propos autorisés et légaux. Les propos non autorisés ne font pas partie de la liberté d'expression. Autrement dit, on met fin à la liberté d'expression.
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Ah c'était pas forcément nécessaire, à vous de voir si ça a un sens pour vous ou si ça n'en a pas. Si vous n'êtes pas d'accord c'est qu'on n'observe pas la même chose, et je pense que je trouverais ça plutôt encourageant. Oh et de toute manière je profite tant qu'il est encore temps, car le gouvernement a l'intention de limiter la liberté d'expression sur internet. http://www.numerama.com/magazine/24771-le-gouvernement-veut-bannir-le-sexisme-sur-internet.html
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En fait en disant ça, ça fait que ton poste a une valeur politique, mais pas toi. Ce que je disais : on anime politiquement = on taquine ; ou alors on applique les choix politiques qui nous sont imposés = on est un agent. Je sais bien c'est facile de critiquer, je fais sûrement pas mieux. Moi j'ai faim j'ai du mal à trouver du travail, le projet éducatif j'le lis jamais j'en ai jamais vu un sincère, seulement des beaux parleurs ; je considère avant tout la structure et mon responsable. Je ne fais pas de politique au boulot je perdrais ma place, je fais ça à côté (comme ici par exemple). Ouais mais il faut rouler sur l'or pour se dire libre comme ça. On a tous besoin d'argent, tout le monde au boulot on prend ce qu'on trouve. Ça ce sont des questions morales plutôt, non? Les politiciens en font un peu mais c'est de la poudre aux yeux. On perd son temps sur des choses comme ça. Biensûr que c'est pas bien de hiérarchiser les gens en fonction de ce qu'ils sont, et dès qu'on réfléchit on sait que ça nous arrivera forcément et qu'il vaut mieux laisser tomber. Sur le site web de la ville d'Orange par exemple tu peux lire la dizaine de projets péda qu'ils ont pour autant d'accueils. Ils n'ont pas l'air si méchants que ça. Je suis d'accord sur le fait qu'il y a toujours des non-dits et puis... il y a certainement beaucoup de paramètres à prendre en compte. La personnalité d'un responsable, l'implication réelle d'un élu... Ok mais quitte à militer, autant le faire parmi des gens qui ne sont pas d'accord avec toi, non? D'ailleurs moi c'est mon cas actuellement. Je bosse pour des gens qui sont super et avec qui je m'entends très bien, mais le fonctionnement en place c'est pas du tout mon truc, pas du tout. Là y'a du défi. Ah, oui d'accord, mais s'il choisit parmi ce qu'on lui propose, ce n'est pas la démocratie, c'est la consommation. C'est une valeur qui a tendance à s'opposer à la démocratie. La démocratie c'est quand tout le monde propose et qu'on décide tous ensemble, non? Je dis ça mais j'ai jamais réussi à aller à fond dans l'application sur le terrain à cause de difficultés techniques. Réunions d'enfants, écoute et considération de chacun, savoir saisir régulièrement (tous les jours) des idées d'enfants pour en faire quelque chose, savoir reconnaitre ses torts en tant qu'adulte... Et donc ça implique aussi quelques sacrifices : ne pas livrer un programme d'activités, en préparer beaucoup qui n'auront pas toutes lieu, avoir une organisation souple et autorisant la spontanéité, être moins à cheval sur les classes d'âges, et sûrement plein d'autres conditions auxquelles je ne pense pas. En tout cas ne rien imposer et ça c'est vraiment difficile car les enfants se laissent faire si facilement, et puis on va quand même obliger les enfants plus ou moins consciemment, sans s'en rendre compte. Oui. Je vais me répéter, mais est-ce bien de la politique? La charte ne vient pas en réaction à un réel problème de notre état qui serait pris d'assaut par une religion qui chercherait à prendre toutes les décisions. C'est plutôt un ministre qui avait un peu d'argent... à gaspiller... puisqu'on enseigne la révolution française à l'école. Et les lumières. Il y a sûrement des choses très contestables, mais point de vue laïcité l'école n'est pas à la traine, au contraire. Punaise je vais faire un roman... Je vise dans le tas (excuse) en plus je vise peut-être mal et je répète je suis pas mieux. Je cite ce que tu as écrit parce que je trouve que ça illustre ce que je voulais dire sur la différence entre l'éducation venue de la politique (les agents, qui transmettent ce que le pouvoir leur ordonne) et la démocratie ou c'est le peuple qui fait l'ordre du jour et qui prend les décisions. Je dirais que dans le sens venu d'en haut, on se considère comme l'élite (en tout cas son agent, son moyen d'exécution) qui va dicter aux candides leur bonne conduite. Donc on fait manger du porc aux musulmans parce qu'on veut leur démontrer que leur religion est stupide. Euh... là, je suis pas persuadé qu'on aille vers des jours heureux, ça va générer des conflits. Un musulman a autant de valeur politique qu'un catholique ou qu'un athée, c'est un principe laïque. Si des parents musulmans me demandent de ne pas servir de porc à leur enfant, alors je n'en sers pas. De la même manière, d'autres parents ont d'autres demandes sur d'autres sujets : sieste, sport, tétine, habillement... La question reste surtout économique. Plusieurs menus, ça fait plus de nourriture jetée, on peut trouver des solutions facilement comme une inscription à l'avance et un menu choisi à l'avance... L'intérêt commun c'est quand même que tous les enfants puissent manger, et comme on manque d'argent (et de nourriture) il vaut mieux éviter les gaspillages. La solution d'avoir des menus adaptés a l'air pas si mal. Tu parles de la sphère privée, justement je pense que si on impose les menus athées avec porc pour tout le monde on se mêle du privé dans le sens où on s'efforce de le contrôler, de le maîtriser. Oui oui, ils sont à la même table ils mangent trois fois par jour, ils rient aux mêmes blagues et dans 20 ans ils feront des enfants ensemble, ça va bien. Sans compter que c'est justement l'occasion de voir que les autres enfants ne sont pas tous identiques, l'occasion de s'apercevoir que même s'il ne mange pas exactement de la même façon, finalement, ils sont amis.
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Une des toutes dernières discussions que j'ai eu avec Noel était à ce sujet. Une bonne partie de sa vie il a travaillé (beaucoup) sur les danses et leur valeur sociale. On pourrait éventuellement dire valeur éducative, mais la valeur éducative vaut pour ce qu'elle implique dans les relations aux autres. Pour faire simple, d'une culture à l'autre (d'une région à l'autre? d'une ethnie à l'autre?), les danses ne sont pas les mêmes. Les danses culturelles je veux dire. Je ne parle pas de la culture aristocratique qui sélectionne ses modèles parmi l'élite des danseurs modernes, je parle de la culture populaire, qu'on appelle parfois traditionnelle ou folklorique. La culture populaire ce sont les choses qu'on fait ensemble et qui font qu'on aime être ensemble. Les danses supposent de comprendre certaines choses sur les gens qui les pratiquent ; dans certaines cultures, on danse seul en improvisant, dans d'autres cultures, on danse ensemble en rond ou en ligne en faisant tous la même chose. Et c'est lié à plein de choses, un mode de vie, une façon de penser, de faire les choses ensemble. Les bretons dansent ensemble avec les mêmes pas, les mêmes déplacements, rien à voir avec des danses africaines... Pour schématiser, on a des danses carrées et alignées quand on a des maisons carrées et alignées (et une façon de penser carrée et alignée?) La télé ou la religion-des-marchés tendent à écraser cette culture, à la faire disparaître. Elle ne rapporte pas d'argent, c'est même pire, elle rassemble les gens... On critique l'individualisme, il faudrait savoir ce qu'on veut. En faisant des danses folkloriques, on permet des rencontres, l'apprentissage d'une culture populaire (autrement dit on crée l'envie de se rassembler), on montre aux gens qui on est dans un esprit positif. En faisant des boums, je me demande bien ce qu'on fait tiens... On dénature notre culture, on l'oublie. Il faut être conscient de la signification de la dite "boum" malgré tout : on écrase une culture qui a plusieurs siècles d'histoire pour la remplacer par la religion-des-marchés. On laisse croire aux enfants que nous, notre groupe, notre peuple, c'est ça. On veut les faire imiter une mode américaine importée en france dans les années 50 par et pour les bourgeois. Et en 50 ans voilà, on se donne l'illusion que bien vivre, bien faire la fête, c'est imiter les bourgeois des années 50. Voilà, la boum, lorsque c'est de la musique de radio bien fort avec lumière tamisée et où on danse seul ou en couple (parce qu'il y a toujours quelqu'un pour exiger des slows), c'est la transcription d'un truc qui excite les adultes. C'est toujours hyper positif, c'est pensé pour être vendu. Sérieusement, la boum c'est un mythe, un mensonge qui n'a aucune valeur intrinsèque. Avant on s'en fait toute une histoire, et puis en fait sur place, c'est nul. Ensuite s'agissant d'enfants, c'est bizarre de parler des amours en même temps que les boums. Les deux n'ont pas grand chose à voir... sauf quelques adultes qui se disent que si les adultes c'est ça alors les enfants c'est pareil. Je trouve ça maladroit, les amours des enfants sont spontanés, je n'ai pas l'impression qu'ils cherchent à les provoquer. Donc je crois qu'en leur indiquant que la boum sert aux relations amoureuses, on leur met des idées fausses dans la tête. Les ados c'est pas pareil, profiter de l'ambiance d'excitation et de désinhibition... Bon là aussi on marche sur des oeufs, les désirs et les envies ne s'éveillent pas en même temps chez tout le monde. Je vais faire mon miso : c'est pas les animateurs, c'est les animatrices qui sont obsédées par les couples chez les enfants.
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Je ne sais pas si on parle de la même politique. Biensûr qu'on défend tous des valeurs, y compris sans le savoir ou sans le vouloir. Au fait est-ce qu'on les défend vraiment ou est-ce qu'on participe à un mouvement qui nous dépasse? L'animation où on apprend à faire des projets de partenariats pour développer le lien social dans une démarche citoyenne ou éco-citoyenne... Mais ça ce ne sont pas nos valeurs politiques, ce sont des machins inventés, des trompe-l'oeil qui n'ont qu'une seule vocation qui est de nous obliger à rester au garde-à-vous devant les élus locaux et d'obliger les enfants et les jeunes à faire de même. Un exemple, quel animateur ayant déjà bossé avec des ados n'a jamais du, dans son travail, "aider les jeunes à développer leurs projets"? Les projets de qui? Est-ce que quelqu'un ici aurait eu l'idée de défendre des valeurs politiques réellement à contre-courant? Genre militer dans son travail contre le mariage homo, militer dans son travail pour l'allongement de la durée des cottisations retraite, militer dans son travail contre puis pour la guerre en Syrie? Tiens, Cesco, non-violent, du coup tu as milité depuis le départ contre la guerre en Syrie au boulot? Moi c'est niet, je sais que si je fais un truc comme ça, je me fais virer aussi sec et je trainerai ça un bon moment. Surtout que sur le web j'arrête pas de dire que les élus locaux sont débiles. Au boulot je me ferais allumer pour un dixième de ce que je raconte ici. Rype j'aurais dit le projet éducatif découle de choix politiques. Et le projet péda applique le projet éducatif donc y'a une logique hiérarchique en quelque sorte. •Et par exemple là ou le choix politique est l'égalité, le projet éducatif (quel vilain mot) c'est l'intention d'être égalitaire, et le projet péda (quel vilain mot) est la liste des moyens que je mets en oeuvre pour respecter mon intention d'être égalitaire. J'accueille tous les enfants sans faire de différence entre des riches et des pauvres, des noirs et des blancs, etc. •Lorsque le projet éducatif est politique, ce que je crois comprendre c'est que si on choisit l'égalité par exemple, c'est le choix d'éduquer, donc inculquer comme règle aux enfants qu'ils doivent appliquer l'égalité. Et le projet pédagogique se transformera en liste d'actions ayant pour but d'inculquer l'égalité aux enfants. C'est pour ça que je pense à cette histoire de ne pas profiter de son statut d'autorité, de référent, d'adulte modèle, d'adulte écouté etc. pour dire aux enfants que telle ou telle manière est meilleure. Biensûr lorsqu'on "milite" (pas bien difficile) pour des idées en vogue, je veux dire tous les animateurs sont pour l'égalité, pour la solidarité, contre le racisme, pour l'intégration des étrangers, contre le travail des enfants... Mais voilà prenons l'inverse, et hop ça ne marche plus : on ne peut résolument pas militer contre l'égalité, contre la solidarité, pour le racisme, contre l'intégration des étrangers, pour le travail des enfants en tant qu'animateur. (et heureusement parce que la liste fait froid dans le dos ) A quel moment cesse-t-on d'être un agent qui applique des directives, et à quel moment sommes-nous animateurs en politique? Des animateurs qui favorisent l'émergence de questions, l'émergence d'une intelligence politique, l'émergence d'un regard critique? On s'appelle animateurs mais il me semble que le rôle auquel nous sommes cantonnés est de faire rentrer tout le monde dans les rangs. On est donc des rangeurs de gens? Si on respecte la terminologie "projet éducatif" on peut effectivement comprendre que notre rôle est de faire le projet d'éduquer des enfants... Mais non moi c'est pas ça. Je ne veux pas qu'on m'oblige à faire le projet d'éduquer les enfants. Ah leur apprendre des choses, pourquoi pas s'ils le demandent. Suggérer, proposer, ouais pourquoi pas... mais pas la coercition. Si je faisais le projet d'éduquer les enfants, j'aurais des comptes à rendre ensuite, et ça non.
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Je pense qu'on parle du même problème : comment occuper les enfants sur ces temps où ils ne seront plus à l'école. Et tu le dis très bien, les heures de classe sont réparties différemment, mais la fatigue de l'enfant n'est pas prise en compte dans cette réforme. La concentration oui, le matin les enfants sont plus attentifs ; y'a donc un objectif d'une école plus productive, en gros. Ou plus rentable? Le ministère n'a pas choisi d'imposer un rythme scolaire modifié en interne alors que ça aurait été possible. Là les enfants vont avoir une récré de 45 minutes en fin de journée. Il aurait été possible que cette récré soit surveillée par les enseignants. Ils se seraient organisé pour surveiller à deux ou trois comme ça se fait déjà dans toutes les écoles, et les collègues auraient dégagé du temps pour avancer leurs préparations. Et surtout ça aurait été gratuit pour les parents, et je pense que si les enfants restent avec l'éducation nationale ça revient moins cher (un anim pour 10 quand même... faut le payer, sans compter les locaux, et le personnel qui gère les anims). Évidemment ça aurait coûté une manif de profs, mais il y en a une par an de toute manière. Donc y'a bien un choix de sortir les enfants de l'école environ 1h par jour. Et personne n'en a rien à faire des activités organisées par des animateurs périscolaires. Les parents laissent faire, acceptent parce qu'ils ne trouvent pas mieux, mais j'ai pas l'impression que les gens nous portent dans leur coeur. Ils réclament plus d'apprentissages, alors que les jeux de ballon y'a rien de mieux pour que les enfants s'amusent (enfin) entre eux, les bons avec les mauvais, les riches avec les pauvres...
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La réforme des rythmes scolaires s'installe doucement. J'en perds mon latin quand je lis un peu partout des textes sur cette réforme. Donc l'objectif de départ est que les enfants réussissent mieux à l'école, car il semblerait qu'ils bossent mieux le matin, du coup on les libère l'après-midi et on les garde un matin de plus par semaine dans les classes. C'est aussi un pas de plus pour la décentralisation. On laisse tomber les valeurs, les idées sur l'éducation, la liberté, l'égalité, tout ça... et on arrive à de la gestion économique locale "pragmatique". Donc tout le monde devient inégaux! Sur le web, le bruit de fond "attaque" les animateurs en dénonçant, outre leur incompétence, le fait qu'ils proposent des activités de mauvaise qualité. En gros, ce qu'on nous reproche, c'est de ne pas être aussi bons que l'école. Ce n'est pas forcément vrai mais je voulais pas parler de ça. Ce bruit de fond réclame finalement plus d'apprentissages. Et si des entreprises privées proposent du soutien scolaire, ou de la formation en général? Les parents pourraient trouver ça intéressant. Je me demande même si ce n'est pas fait exprès. La réforme me semble être une belle ouverture pour que les entreprises privées entrent dans la formation des enfants. Brrr ça craint! Si ça se faisait ça serait pas joli. Déjà ce serait totalement inégalitaire puisque les moyens d'enseignements ne seraient plus mutualisés mais dépendraient du salaire des parents. Ensuite ce serait bien pour préparer les petits enfants à être des ouvriers consommateurs sages et disciplinés. Les cerveaux directement accessibles par les entreprises sans l'interférence d'un prof trop à gauche.
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La conférence là-haut est partisane, à 100% contre la télévision. Et encore il ne parle pas de politique (la fameuse idée selon laquelle la télé est faite par les riches pour organiser la résignation des exploités). Bourdieu, Chomsky, tout ça... Là c'est juste que c'est 1h30 d'arguments contre la télé, principalement le résultat d'études statistiques, mais qui mettent en évidence des liens logiques formels (et pas uniquement des corrélations discutables). L'audimat en augmentation, toujours en augmentation, tandis que les meilleures audiences ne sont absolument pas les documentaires ni ARTE... Le nombre de scènes de crime diffusés par heure, le nombre de scènes de crime qu'un spectateur moyen voit dans une année, les problèmes liés à tel ou tel type de concentration, les problèmes de sommeil, les effets de transformation du comportement (violence, consommation involontaire), une démonstration du principe biologique de désinhibition de la violence, j'en passe et des meilleures. Pour exemple, un enfant de moins de 6 ans qui joue avec ses jouets apprend à se concentrer. Il ne fait pas rien, là avec ses jouets, tout seul, il apprend à se concentrer, c'est un truc normal. Si on allume une télé dans la même pièce, ça ne fonctionne plus. L'enfant n'apprend plus à maintenir sa concentration longtemps. Pas besoin pour ça que cet enfant regarde la télé.
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Les notes, ok avec toi c'est plus grave que le rythme. Je ne sais pas si c'est l'élitisme, je suis d'accord avec l'interprétation de Franck Lepage (jusqu'à ce que je trouve mieux?) selon laquelle l'école a essentiellement une fonction de tri, de hiérarchisation. L'école n'est pas organisée pour apprendre aux gens à devenir meilleurs, humanistes ou quoi. L'école est organisée pour créer un individualisme forcené et gloire à celui ou celle qui sera meilleur que le meilleur et uniquement celui-là. Les autres sont inexistants. Le jour où l'école favorisera réellement la solidarité (pas juste une action "bol de riz"), l'entraide, l'intelligence collective, le discernement, la bienveillance... on aura fait un grand bond en avant. Oui, bon courage. J'adore ce sujet aussi. Et je crois qu'on ne peut pas grand chose contre la télé ni contre une école qui demande chaque jour chaque minute à chaque enfant de dépasser son voisin. Oui pour la régularité, mais il y aurait d'autres choses à mon avis intelligentes et qu'il serait bon de considérer en priorité. Tout d'abord la télé. En plus d'être un outil de propagande, ça fatigue le soir... et le matin! C'est là où je pense que c'est discutable. Si on choisit de coopérer avec les politiques actuels, je pense que tu as raison. Comme je ne suis plus très coopératif, je me méfie des formations d'anims "professionnels" qui à mes yeux ont essentiellement pour vocation d'apprendre aux gens à entrer dans les rangs ; que ce soit pour les animateurs ou leurs futurs clients. Enfin j'aurais dit que "des jeux de ballon", faut arrêter de nous prendre pour des débiles, car ces jeux s'organisent spontanément dans les cours de récré ou dans les temps libres des gens. Alors d'un côté il faudrait écouter la nature, celle des rythmes biologiques, et de l'autre côté il ne faudrait surtout pas écouter la nature, celle qui nous pousse à aimer jouer ensemble... Il n'y a rien de plus kiffant que les activités qui s'organisent spontanément, c'est là qu'on vit des grands moments, qu'on fait des rencontres, qu'on apprend les choses qu'on n'oubliera jamais. Et il n'y a pas qu'à l'extrême droite qu'on réclame plus d'éducation, ça c'est partout, de gauche à droite. Je pense que les ministres et les députés baignent dans un bain d'entreprises. Je ne parle pas que des lobbies mais aussi des hauts fonctionnaires, conseillers et spécialistes... qui gagnent de l'argent dans des grandes entreprises. L'entreprise n'a pas sa place à l'école, entièrement d'accord. La politique l'aurait plus. Mais évidemment on accuserait toujours les professeurs d'utiliser leur position dominante pour imposer leurs idées. Oui alors que finalement, ceux qui travaillent c'est ceux qui "réussissent". Enfin il y a des humiliations scolaires qui sont inutiles et mal placées... Parce que réussir, selon l'école c'est être le meilleur, mais selon un autre référenciel, ça peut être avoir une famille, avoir son bizness, etc. Mais réussir, c'est quoi... se faire moins humilier par un prof? Une fois sorti de l'école, la réussite prend un autre goût. Il y a plein de gens qui sont surdiplomés, y compris parmi les animateurs. Un politicien? Ha ha ha! Ça je vais en faire un sujet tiens! Les entreprises sont très bonnes en formation, on dit formation pour adultes. Les entreprises savent séduire là-dessus, les entreprises organisent des "formations pratiques", quand on y va on se sent valorisé car on ne fait pas des maths abstraites mais on apprend en faisant. La formation pour adultes, c'est ça. Même si on n'est pas toujours bien traité, on a l'impression d'apprendre quelque chose d'utile et on a enfin l'impression de devenir quelqu'un d'utile, on se sent valorisé, c'est plus fort que l'école. C'est la modalité de formation en vogue. Elle dame le pion à l'école qui apparaît ringarde et déconnectée des réalités. Mais ta phrase sur l'instruction me semble très juste, l'école est la mieux placée pour instruire. Pour instruire les gens afin qu'ils aient conscience d'eux, qu'ils aient une conscience politique, parce que ces choses sont importantes pour ne pas se faire manipuler. Afin qu'ils connaissent le monde. Afin qu'ils prennent le pouvoir sur leur monde, plutôt que les rendre passifs et dociles. Or actuellement, faire de la politique, c'est interdit. Même à la télé, faut voir ces émissions, prétendument de "journalisme" où on regroupe des spécialistes soi-disant dépolitisés qui en fait dispensent tous plus ou moins les mêmes valeurs politiques, économiques... Et ça à mon avis c'est le risque de laisser les entreprises prendre plus de place dans l'enseignement : elles vont évidemment dispenser leur idéologie bien à elles. Il va falloir travailler plus pour gagner moins, se taire, accepter d'être migré en roumanie ou même simplement muté à 50 bornes et gagner 250 euros de moins "parce que c'est la crise"... FOUTAISES!
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Les extrémistes sont imaginaires. Le bon sens est politiquement correct. Le bon sens est ce qu'on ne remet pas en cause, le bon sens est "ce qui est ainsi car c'est ainsi". Et d'autres fois, comme ça s'est passé cet été, c'est quelque chose de franchement malsain. Un animateur a demandé à une quinzaine d'enfants de gifler deux d'entre eux parce qu'ils ont triché dans un jeu. L'animateur en question pensait probablement que c'était du bon sens. Vous trouvez que ceux qui ont refusé de participer ont manqué d'humour? On a fait 36 pages sur la question, on n'en est pas resté à "il faut avoir de l'humour". Il n'y a pas forcément un projet éducatif derrière le moindre geste qu'on fait, s'amuser se divertir c'est très bien, se vider la tête, enfin tout ce que vous voudrez. Mais que ça n'empêche pas de se demander, au moment de faire quelque chose, si on n'est pas en train de faire une grosse bêtise. Oh et rire de soi tout seul, c'est drôle, mais rire de soi sous la contrainte?
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Tiens, je rentre, je tombe sur une réponse. Les inégalités sont en place oui, déjà quand je vois par chez moi les enfants sont entre 20 et 25 par classe, j'ai vu des coins à paris où ils étaient 36, avec des effectifs comme ça ton CP tu le vis pas pareil c'est clair. Mais bon l'école est gratuite, elle accepte tout le monde, les profs sont fonctionnaires d'état, jusque là il y a une structure qui maintient possible une instruction de qualité, potentiellement une instruction pilotée dans un esprit de bien commun plutôt que dans un esprit de profit. (ça veut pas dire que ça l'est) Dans une de ses conférences, Franck Lepage disait qu'il pensait que dans très peu de temps, l'instruction pourrait passer aux mains des entreprises (et défendre les valeurs des entreprises, et endoctriner sans en avoir l'air absolument tout le monde). Alors sur le coup, je me disais "ouais bof". Il est passionnant Lepage, et tous les gens comme lui qui pensent à l'envers. Mais comme il ne dit pas tout dans la vidéo, on sait ce qu'il croit mais on ne sait pas pour quelles raisons. C'est pour ça que je me suis fait cette réflexion sur la modification du rythme scolaire. Bon, pour le moment, 30 minutes ou 1h par jour, c'est pas non plus un changement fondamental... Mais dans l'ensemble, il y a quand-même des arguments. Si c'est 1h par jour, si on continue de réclamer des activités plus scolaires... il ne reste plus aux entreprises qu'à se caser sur le créneau. Ce qui se passe c'est qu'on diminue le temps d'école au profit d'un temps "libre" et les entreprises m'ont l'air d'être attendues par la population sur ce créneau "libre".
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Hum... Eh bien je ne sais pas pour les autres directeurs, moi je passe du temps avec les anims qui m'ont pas l'air à leur place. Mais un directeur n'est pas un prof. Quand on lit le message de sam59, les anims qui demandent le matin "on fait quoi aujourd'hui" je suis plutôt d'accord avec lui, j'en ai connu et j'en ai juste marre. Alors biensûr en tant que directeur on fait gaffe au recrutement, on met des temps de préparation, on prend le temps de préparer son séjour, de tout expliciter, et d'ailleurs en général ça se passe très bien. Et puis parfois on tombe sur un boulet, il n'y a sans doute pas de généralité, moi ce qui me désole c'est de bosser avec des gens pour qui je me demande parfois "mais pourquoi il/elle a choisi de faire de l'animation?" Ceux qui sont là sans aucun enthousiasme ça se sent : on n'a aucun point d'accroche avec la personne, quand on parle, quand on anime à plusieurs, on se rend compte que la personne ne donne rien. Après chaque directeur gère comme il veut, de celui qui va virer la personne à celui qui va tenter une psychanalyse. Moi je serais d'avis qu'après deux ou trois temps de remise en question (des deux côtés) sur pourquoi ça n'accroche pas, on peut se dire au revoir ; et que c'est mieux que d'un côté un directeur qui voit son équipe éprouvée et de l'autre côté un animateur qui a l'air de subir chaque instant passé et qui le fait lui-même subir aux enfants. Et biensûr ça ne veut pas dire que cet animateur ne doit pas faire d'animation, c'est juste que l'anim ne correspond pas à la structure.
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[Info] Société Vacances Éducatives - Fermeture Administ
jean a répondu à un topic de Olivier dans Le coin des parents
Houla oui ça pique les yeux! On apprend aussi que le Figaro fait de la publicité pour vitoucolo. Et en France, la responsable des formations de directeurs s'appellerait Sandra... Pas mal aussi le coup de l'agrément qui est donné "suite à la visite d'une équipe d'inspection composée de pompiers". Allez hop c'est vite fait, t'appelles les pompiers et c'est bon. Et la rédactrice est "journaliste"... Je crois qu'il faudrait qu'elle rédige un article sur "comment la loi encadre le recrutement des journalistes". -
Eh bien j'ai écrit beaucoup de choses, mais en tout cas j'espère que vous réussirez à récupérer votre argent. Merci d'avoir écrit régulièrement des messages, et bon courage à tous!
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Hé bé comme quoi... c'est de plus en plus complexe. Donc un séjour au moins a bien eu lieu en Juillet... Ce qui est surprenant c'est que vous écriviez encore de nouvelles choses régulièrement, mais c'est très bien car avec l'histoire complète ça permettra d'aider des parents dans leurs choix futurs. Je viens de relire le sujet, il y a beaucoup de gens qui ont parlé à ce monsieur ? Est-ce le président de l'association? Est-il le directeur des séjours? Je lis aussi que quelqu'un a fait un paiement par carte bancaire au téléphone, c'est risqué il ne faut jamais le faire. Si vous donnez votre numéro de carte ainsi que le code crypté (3 ou 4 chiffres au dos de la CB), la personne pourra utiliser ce code comme elle le veut pour débiter votre compte.