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Tout ce qui a été posté par jean
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Ah ouais, c'est drôle ça. aha, aha. (pourquoi tu dis ça au fait?) Sinon bah, j'essayais de trouver le positif dans le fait d'être enseignant, parce que combien d'étudiants idéalisent le métier avant d'y être... Il y a plein de gens qui disent : "je suis heureux d'enseigner", d'autres qui disent "l'animation et l'enseignement c'est très différent", pas que sur ce forum. Et je propose de dire pourquoi. C'est pas magistral, c'est un procédé dialectique! Sinon ben je peux expédier en quelques lignes une réponse à Loo. -mon parcours : bac S, licence bio générale, un an de formation PE1 à l'IUFM, CERPE raté et changement de parcours pour faire de l'animation. -mon sentiment sur le métier : difficile d'être serein dans un métier où on vous demande autant de compétences, surtout pour les assumer seul la plupart du temps.
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Oui, tu as raison. Enfin j'espère, parce que ça serait mauvais que tous les enseignants se sentent en compétition! :D Cela dit si on redoute l'inspection, même arrivé en fin de carrière (j'en ai vu), si on a peur que tout ne soit pas parfait "pour l'inspecteur", c'est par manque de confiance en soi, non? Et pour avoir confiance, pour se sentir à l'aise, il faut un certain recul qu'on acquiert, à mon avis, en travaillant à plusieurs. Parce qu'il vaut mieux analyser son travail tranquillement petit à petit avec ses collègues que une demi-journée tous les 4 ans avec quelqu'un qu'on ne connait pas. Surtout que l'avancement et le salaire, à écouter beaucoup d'enseignants, ce n'est pas ce qui compte le plus. Moi j'ai plutôt l'impression qu'ils recherchent une certaine reconnaissance. Tiens Olivier, tu dois en connaître beaucoup, des enseignants, toi, non? Lors d'une inspection, l'état d'esprit de l'enseignant c'est plutôt : -pourvu que l'inspecteur ne repère pas un défaut auquel je n'aurais pas pensé -chouette, il va sûrement m'apprendre des choses que je ne connais pas En Bretagne, ici, il y a une inspectrice réputée pour être très dure (qui n'est peut-être plus inspectrice maintenant). J'en ai parlé avec des formateurs de l'iufm, qui ne cachaient pas ce qu'ils pensaient, même s'ils refusaient d'émettre leur avis franchement. Enfin c'est plutôt une bonne nouvelle, s'il n'y en a qu'une :D Et puis il faudrait parler un peu des joies de l'enseignement, pour aider notre amie Loo. première joie : avoir le plaisir d'enseigner. seconde joie : voir des enfants joyeux d'apprendre des choses. troisième joie : sentir que "ça marche", que les élèves adhèrent, que même les plus récalcitrants prennent du plaisir à travailler et apprendre. quatrième joie : avoir enfin terminé les corrections ...
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Même conseil. Je ne fais qu'en rajouter, mais... Quand on dit "l'enseignement et l'animation ça n'a rien à voir" je crois que beaucoup de gens pensent à la difficulté du travail. Evidemment l'enseignant semble avoir un travail plus difficile, cad qui demande plus de réflexion et plus de temps que l'animation. Même si ça reste à justifier, je pense que cette difficulté n'est pas importante. Quand on aime, on ne compte pas. Ensuite on pourrait penser à des différences pédagogiques, ou à des différences de relation entre adulte et enfant/jeune. Mais là pour tout ce que j'en ai vu (en un an de formation PE1 à l'iufm, et autres stages) c'est que ce n'est pas si important. Même si certains aiment dire qu'ils ne sont pas en classe comme ils sont en tant qu'animateur, je ne pense pas que ça soit important au point de dégoûter de l'enseignement. Ce que j'ai cru voir par contre c'est que les relations entre adultes sont largement différentes entre les deux métiers. Dans l'animation j'ai vu, la plupart du temps, des adultes ou anims qui travaillent à plusieurs, qui se soutiennent, qui partagent des idées, etc. Dans l'enseignement il m'a plutôt semblé que l'adulte est, dans la majorité des cas, seul avec sa classe et son programme pendant un an. L'année de formation que j'ai eu tend à effacer cela parce qu'on nous impose quasiment de travailler en groupes d'étudiants. Mais même s'il y a des écoles utopiques où les enseignants se retrouvent avec joie pour parler de ce qu'ils font en classe, des projets qu'ils mettent en place, de leur fonctionnement pédagogique... je crois que dans la plupart des cas ils sont "seuls avec leur travail". Ce qui paraît être une performance de groupe se révèle être en réalité un groupe de performances individuelles, ce qui est très différent. Il y a aussi des enseignants qui se sentent en compétition avec leur collègues. C'est sans doute un peu pour ça que le fameux inspecteur passe plus pour un juge que pour un coordinateur... Je suis presque désolé d'écrire ce que j'écris lol (ouais y'a un risque que ça gêne les vocations)... Y'en a bien qui vont se dire que j'écris ça parce que je suis frustré d'avoir raté mon concours l'an dernier, mais il n'en est rien, puisque je l'ai fait exprès. Maintenant je bosse dans l'animation (je ne gagne pas aussi bien ma vie qu'un enseignant, evidemment) et tout va bien. -tout cela ne reste qu'un point de vue isolé, ça serait bien d'avoir plein de réactions-
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Et si on essayait de prendre un peu de recul par rapport à ce monde utopique dans lequel personne n'a jamais aucun accident? Traverser la vie sans jamais avoir un seul coup de soleil, sans avoir jamais une égratignure, sans jamais être choqué par quoi que ce soit, ou même sans se casser un seul os ça me semble bien rare. Bientôt c'est le ski. Bon, y'aura combien de jambes platrées cette année? Je suis fou? à cette heure oui. :D Mais faut dire, y'a des anims, des gros cons, qui choquent bien plus les enfants qu'un coup de soleil. D'un côté y'a des gens qui font des super belles phrases et qui disent que la base du métier d'animateur c'est de créer des liens entre les gens (elle est affichée au dessus de mon lit celle-là). Et de l'autre côté y'a des animateurs "marteau piqueur psychologique" qui ne cessent de torturer l'esprit des enfants en leur disant "débrouille-toi tout seul", "prends tes responsabilités", "c'est pas à moi de m'occuper de ça", "arrête de pleurer!"... Mais ils s'en foutent parce que pour eux, brillants hommes de terrain, la parlotte et les sciences métaphysiques, ça ne compte pas, y'a que le concret qui compte! Et le concret c'est les jambes cassées ou les coups de soleil! (sûrement pas un je ne sais quoi d'autre inquantifiable et lié à des problèmes préexistants, etc. De toutes façons Freud c'était un con.) Alors animateurs, animatrices, n'hésitez plus, cette année, cassez des genoux! Pensez à faire signer aux parents une "autorisation d'accident involontaire et non désiré" pour leur enfant. Devant une recrudescence des décharges de responsabilités, ne restez pas immobiles, déchargez vous aussi vos responsabilités! C'est courant et plutôt bien admis, de nos jours.
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Je me joins à vous, et je dépose ma pierre à côté des vôtres. Chevalier tu parles des personnels encadrants, c'est aussi vrai pour les maires, par exemple. Maintenant on dit "chacun ses responsabilités". Faut voir les certificats médicaux qu'on nous demande pour être animateur... Les lois en pagaille ont tendance à minimiser le côté humain de l'animation, tant ça s'insinue dans le quotidien de notre travail. Si un jour les animateurs sont de bonnes machines, je me demande ce qui fera la différence entre un centre de loisirs et une playstation... Cela dit dans mon travail actuel l'état des choses est tout autre. Même en cas d'accident la plupart des parents ne nous prennent pas pour des négligents. Y'a juste eu très rarement des parents qui téléphonent ou écrivent pour se plaindre bêtement de choses qu'on ne pouvait éviter malgré toute notre bonne volonté. C'est avec ce genre de personne, si on avait un accident grave, qu'on risquerait un procès.
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ah oui bon c'est super tout ça. (Sans vouloir vous interrompre je voudrais répondre à Miklc.) A l'origine de ce sujet il y a un débat. Les stats, d'histoire du tabac, etc. c'est pour ceux qui voudraient en savoir plus, s'ils tiennent à faire une prévention efficace. (moi je m'en fous, je peux prévenir personne ils sont soit morts soit mourants, mouahaha) Enfin perso comme j'ai déjà eu à répondre à des questions d'enfants sur la cigarette (ça arrive, disons, une fois par an), je préfère avoir une réponse intelligente. Maintenant comme dirait l'autre "chacun est responsable des ses actes". Sauf que la liberté des uns... Enfin la fumée ça me fait chier quoi. De toutes façons ça ne pose pas trop de problème puisque les fumeurs le reconnaissent d'eux-mêmes souvent. Et puis l'économie française fonctionne mieux ainsi. :lol:
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Il y a un dossier complet et intéressant à lire dans le journal de l'animation n°42 (octobre 2003) J'ai choisi un passage qui me semble intéressant : (si ça pose problème Olivier tu peux l'enlever) *extrait* journal de l'animation: Qu'est-ce qui explique selon vous l'attrait qu'exerce le tabac sur les jeunes? Docteur B. Bonaffé (cardiologue et tabacologue) : (...) On a souvent l'impression de prêcher dans le désert. C'est sans doute parce que le public jeune sait très bien que les ennuis n'arriveront qu'au bout de 10 ou 20 ans. Cela leur semble bien loin. La cigarette dans l'instant présent c'est un produit merveilleux par la séduction qu'elle produit, par son côté pratique (elle tient dans la poche), par la convivialité qu'elle apporte (partager le plaisir de fumer entre amis), par l'effet déstressant qu'elle procure, etc. Toute une série de petits bonheurs que l'on pouvait obtenir, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, finalement, pour un coût minime. Les fumeurs ne renonceront pas à ces petits plaisirs, s'ils n'apprennent pas parallèlement à avoir une autre gestuelle (quoi faire de leurs mains) ou à gérer autrement leur stress (en se relaxant d'une autre façon). On ne retire pas brusquement une béquille à quelqu'un, qui en a besoin pour marcher, sans lui fournir un autre point d'appui ou le prévenir que son équilibre sera plus difficile pendant quelques temps. *fin de l'extrait* Voilà alors si vous en avez la possibilité je vous conseille la lecture de ce dossier, pour éclaircir beaucoup d'idées concernant le tabagisme et la prévention. ________________________________________ Si j'étais directeur j'imagine que j'interdirais aussi qu'on "devienne fumeur" sous ma responsabilité, mais c'est plus une question de réputation qu'un vrai problème éducatif... Après tout, je ne ferais que repousser la date de la première cigarette. On ne devient sûrement pas fumeur en 5 minutes, et je ne pense pas qu'un cvl puisse être considéré comme responsable, tant qu'il adopte un positionnement "contre" (en faisant de la prévention par exemple). Les vendeurs de tabac, ils n'ont vraiment pas de bol. lol. Si un jour y'a réellement plus aucun fumeur hébin... Pour l'instant ce qui me semble le plus important, c'est de donner une autre image à la cigarette. Le jour où tout le monde sera contre le tabac comme on l'est contre les poulets à la dioxine, alors on aura fait un grand pas.
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Aaah ben oui d'accord, je comprends mieux. Ce qu'il y a c'est que je pensais plus à un petit bassin qu'à un pédiluve. :D Alors voilà si il y a "pataugeoire et Pataugeoire"... on s'en fout puisque c'est la loi qui tranche. lol
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communiquer avec seulement des mots c'est restrictif. J'essaie pourtant de faire des efforts, toi aussi j'imagine, alors disons que quand on voit que quelqu'un nous a mal compris, autant prendre une seconde pour préciser. oui :D Ben oui alors justement, tu peux en profiter pour nous informer puisque manifestement tu sais mieux que nous de quoi tu parles. Les frustrations déclenchées par les jugements de valeur dérivent vite en flame war sur les forums... Et adieux les débats dans ces cas là. Alors soit, ne diabolisons pas. Pour l'instant je trouve que les discours de directeurs qui refusent que leurs animateurs fument peuvent se justifier par le côté légal, et la difficulté à contrôler ce qui se passe chez les animateurs. Par méconnaissance ou non, on peut craindre des problèmes de réaction, surtout qu'il n'y a que le fumeur qui sache dans quel état il est réellement. Et puis fumer du cannabis ne me semble pas indispensable en cvl. D'autant qu'il semblerait qu'il n'y ait pas de dépendance physique. En plus de ça pour se détendre on peut aussi utiliser d'autres trucs, dormir et avoir une équipe correcte par exemple. (dans le sens ou un stress excessif peut être la conséquence d'une trop grande pression, d'une équipe exécrable, parmi plein d'autres choses... un directeur à l'écoute devrait pouvoir aider des animateurs coincés à régler leurs problèmes autrement qu'en fumant) Cossly ne m'a pas répondu à ce sujet, d'ailleurs, mais qui sait il reviendra peut-être dans 6 mois mdr :D De plus je ne pense pas que cela puisse empêcher les mêmes directeurs et animateurs de faire de la prévention.
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Ouais ben... autant dire que sur les plages il n'y a pas besoin de SB non plus hein. Mouarf! Après tout, quelle grande différence entre des enfants dans une pataugeoire, et des enfants dans 30 cm d'eau à la plage? Aucune qui nécessite un SB... J'ai pas un BNSSA évidemment, mais j'aurais un peu l'impression de jeter mon argent par les fenêtres à passer ce brevet pour être animateur en cvl. Quitte à passer un SB, autant y croire un minimum, surtout ce qui concerne la prévention.
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Oui, mais je suis d'accord avec toi Capélo, je ne mettrais pas en doute la parole d'un inspecteur lol Remarque, si, tiens, si j'ai l'occasion je vais appeler un inspecteur d'ici pour lui poser la même question. Ca m'amuse de faire ça. Si tu m'as bien lu je ne cite pas une rumeur ou un bruit de couloir, mais ce que m'a officiellement dit un formateur affilié à la FFSS en 1999, et cela a été sanctionné par un brevet que j'ai reçu et qui est "sous le patronage du ministère de la jeunesse et des sports". Malgré toute leur bonne volonté, et la somme considérable de travail qu'ils abattent à la ddjs, je me permets encore de douter d'eux. Si ton inspecteur avait les textes sous les yeux, tant mieux. Moi aussi j'ai téléphoné cet été et je peux t'affirmer avec la plus grande certitude que la personne qui m'a répondu n'avait pas les mêmes textes que moi sous les yeux. J'avais sous les yeux les textes reçus le jour même, et j'ai indiqué les pages à la dame au téléphone, pages dans lesquelles il n'était pas écrit que "les enfants doivent avoir pied quand ils sont surveillés par un SB". La dame m'a dit qu'ils doivent avoir pied, toujours, jusqu'à 18 ans. Seulement à partir de là il y a plusieurs situations paradoxales qui se dégagent. La piscine, les plages surveillées où je ne mettrais pas de périmètre, et les enfants de plus de 14 ans se baignant sans SB. Autrement dit, les textes ne sont pas clairs, et il serait nécessaire d'appeler la ddjs pour la moindre activité, qu'on ait reçu des textes ou pas. Ce n'est pas possible concrètement. Il faut donc absolument que la ddjs arrive à sortir des textes clairs et sans ambiguité.
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mouais ils te disent ça à la ddjs de chez toi mais dans les textes ils mettent quoi? surtout que : Moi je ne veux passer mon temps à appeler la ddjs pour leur demander si il n'y a pas d'erreurs dans les textes qu'on reçoit... (puisque cet été j'ai déjà eu des questions sans réponse) Mon formateur sb m'avait dit, en avril 1999, que mettre les pieds dans l'eau était considéré comme une baignade. Ca a peut-être changé depuis mais dans les textes récents que j'ai lus je n'ai pas trouvé la "définition" de la baignade. Vu ce qu'on apprend lors du SB en plus je trouve ça étonnant qu'on puisse laisser une pataugeoire sans SB.
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Je recycle mon sb sous peu, je vous raconterai tout ça si vous n'avez pas trouvé d'ici là... :D Mais d'après ce que j'en sais, les pieds dans l'eau c'est considéré comme une baignade. Donc pas la peine d'avoir 60 cm de flotte. (et moi j'ai été formé en bretagne) Le secourisme de base "aquatique" relève de la formation et des règlements SB, même en pataugeoire. (enfin SB ou mieux)
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Mickl, sur les problématiques liées au cannabis, je n'ai pas les idées franchement arrêtées (pour la bonne raison que je n'ai jamais eu à prendre position là dessus dans mon travail). J'essaie juste de me renseigner vu que l'occasion se présente. D'ailleurs si quelqu'un voulait bien expliquer ici le plus objectivement possible ce qui se passe (ce qu'on ressent) quand on fume un joint ça serait bien. Ainsi, "trop" ou "pas trop" ça prendra un sens pour moi. Sinon l'alcool et le cannabis je n'en ai pas comparé les effets, j'essaie de parler un peu psy-socio parce qu'il me semble que sur ce plan, ces deux produits sont relativement semblables. C'est la Bretagne, ici, je ne sais pas si c'est lié. Mais franchement... Pas une soirée sans qu'une boutade soit lancée à des gens qui ne boivent pas. Aussi minime cela soit-il "ah oui c'est vrai, toi tu ne bois pas". Et pourtant j'en ai vu, entre jeunes, entre vieux, toutes générations mélangées, en famille ou pas en famille, fest noz, mariages, bals divers... Cela dit j'ai du mal à me positionner sur ce que tu me dis vu que je ne connais que ça. Ca existe des fêtes vraiment modérées? Bon cela dit je ne change pas de soirée, je change d'amis. Deux minutes de recherche sur le net finalement. Les risques indiqués : -cancer (trois joints seraient équivalents en dégâts cancerogènes à 20 cigarettes) -somnolence -palpitations cardiaques. -naissances prématurées si une femme enceinte fume -problèmes de mémoire (effets à moyen terme) -modification de la perception et la conscience de soi (moyen terme aussi) -dépendance psychique tant qu'on est dans les gros trucs (oui oui, ceux qui disent qu'il n'y a pas de risques prennent tous les minimums apparemment, mais je donne les maximums histoire d'informer) : -troubles de la coordination, de l'attendion, augmentation des temps de réaction, désorientation temporelle. Et encore : discordance des idées, perturbations importantes de la pensée conceptuelle, et parfois des hallucinations. Une etude suédoise menée sur 45000 personnes a montré qu'après avoir fumé 50 cigarettes de cannabis dans sa vie, on pultiplie par 6 le risque de développer une schizophrenie. Il semblerait aussi que les molécules soient tenaces (vraiment beaucoup mdr) et que le cannabis puisse avoir des effets même après plusieurs heures. Amusant, non? C'est juste à opposer aux propos du médecin qui ne voit que le tabac comme problème potentiel.
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On ne teste pas encore systématiquement le cannabis. Il faudrait le faire? Que répondre à ceux qui disent : "le cannabis fait moins de ravages justement parce qu'il est interdit"? Est-ce une bonne raison pour que ça continue? Même d'un point de vue biologique ou éthologique ça ne se justifie pas. En plus il semblerait qu'il y ait des risques pour la santé... Les molécules "apaisantes" cachent des symptômes, mais ne détruisent pas leurs causes. Doit-on considérer comme "normal" que quelqu'un fume systématiquement pour se détendre ou s'amuser? Je vois très souvent des personnes ivres dans tous les types de fêtes (ou soirée entre amis, etc). Ici tout le monde trouve ça normal, voire nécessaire. J'entends fréquemment : "si on ne peut plus boire, alors on ne peut plus s'amuser". Quand je demande "un diabolo menthe" on se moque de moi, alors une fois ça va mais à chaque fois c'est vraiment dur à supporter. On force les gens à boire, de façon directe comme : -porter une bouteille à la bouche de celui qui ne veut pas boire -insister violemment en disant "allez, bois" -valoriser celui qui boit "ah, toi t'es un mec bien!" -ridiculiser celui qui ne boit pas "tu bois pas, tu sais pas t'amuser", en ajoutant quelquefois "décoince toi un peu, sors tes doigts du cul". A peu de choses près, ça a été pareil pour la cigarette. Donc (c'est une question ouverte, je n'ai pas de réponse préparée) si on légalise la vente et la consommation de Cannabis, n'est-ce pas une forme de reconnaîssance du fait que "pour s'amuser il faut fumer" ou "pour se détendre il faut fumer"? Je sais bien que ça ne serait pas légalisé pour ces raisons, mais est-ce que ça pourrait avoir cet effet? Jean-Luc Romero... Il a aussi parlé de conséquences parfois graves sur la santé, non? Et généralement ils en pensent quoi du fait de se droguer? Je crois qu'ils aimeraient arrêter. Selon leur sensibilité, certains pensent apparemment que interdire à quelqu'un de fumer est une façon de lui indiquer que fumer est dangereux. Si personne ne comprend les raisons de l'interdiction, je suis d'accord, c'est débile. D'autres peuvent trouver dans cette interdiction le soutien qui fait qu'ils ne franchiront pas le pas, tu ne crois pas? Moi ça a été mon cas pour l'alcool. (enfin y'a eu les interdictions et les morts) Tu me diras que je parle beaucoup d'alcool, effectivement ça m'a marqué. Maintenant je veux bien être pour "chacun fait ce qu'il veut chez soi, du moment qu'il ne mette personne d'autre en danger" mais sur le long terme j'ai quand même un doute. Pour l'alcool, aucune prévention n'a l'air efficace, pour la cigarette, idem. Dans les deux cas, c'est "les autres" qui poussent à commencer ou à continuer. Jusqu'au jour où on se rend compte qu'on est dépendant. Et là malgré tout on continue, et parfois on meurt "après d'atroces souffrances". Pour le cannabis, n'y a-t-il pas un risque d'arriver au même point?
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Cossly a cité Pierre mais en recopiant il y a eu une erreur, il m'a attribué les propos de Pierre. (Sinon Linoo : non pour la route, désolé ce n'est pas une piste, il y a des piétons, il y a un double sens de circulation, des intersections...)
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Pas systématique non. De toutes façons les réponses que j'ai données ne concernent pas que les enfants qui n'ont pas envie. Mais expérience contre expérience, moi j'ai été contraint d'apprendre. Le solfège a toujours été un calvaire, les instruments, idem. J'ai laissé tomber les cours de musique à 18 ans, ainsi que les 4 instruments que j'ai appris. Afin que cela puisse profiter à cafeconcerto j'explique : si je n'aimais pas ça c'est que je ne savais pas pourquoi ni pour qui je jouais. Pas pour les profs, ils passaient le temps à critiquer. Pas pour moi, je trouvais que je jouais mal, pas pour mes parents non plus. Et donc je n'avais aucun plaisir à jouer. (mais j'étais pas nul, attention, j'étais une star dans mon école de musique :D) Je m'y suis remis seul il y a quelques années (en autodidacte donc), guitare pour jouer en cvl et synthé pour animer des bals et me faire un peu d'argent. J'estime que 95% de mes apprentissages "sous la contrainte" me sont inutiles aujourd'hui, j'ai de quoi regretter. Surtout que les cours et les instruments se payent, et que ça sera retenu sur mon héritage (au fond c'est pas drôle tellement c'est une grande somme) Evidemment je ne suis pas seul comme ça, et je connais moi aussi des enfants qui sont contraints (pas seulement dans la musique, mais par exemple à l'apprentissage du Breton). Je connais aussi certains des gens avec qui j'ai appris la musique, et je peux vous dire que les pianos, guitares et orgues ne sonnent plus (5 personnes sur... 5). Pour le cas d'une fille qui a appris la harpe, ça a été réellement une expérience terrible pour elle que de renoncer, parce que ses parents ne se sont pas privés de la faire culpabiliser.
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Tu penses qu'on pouvait s'attendre à autre chose? :D En fait j'ai l'impression que la question du cannabis, tout le monde y a déjà réfléchi. Ce n'est pas particulier à l'animation, ça touche absolument tout le monde. Je crois que les gens qui ont participé n'avaient pour une fois pas le but de faire avancer un débat, mais plutôt de réagir à des idées qu'ils ne partageaient pas, en donnant leur point de vue. Ce n'est pas un sujet classique où on découvre quelquechose et on se met à y réfléchir ensemble quoi... Maintenant ce qui ferait vraiment changer les opinions à mon avis ce sont des statistiques fiables. Tu as une sorte de troisième oeil pour savoir ça? :D Et tu veux dire 1/3 d'anims fumeurs de cannabis? Dans ce cas on n'à qu'à dire que ce sont les 2/3 restants qui parlent sur ce forum. Un bedo ou... Sinon c'est tout de même une première : discrimination post-travail pour cause de non-fumage! (j'espère que rien lors du séjour ne laissait sentir ton opinion discriminatoire vis à vis des gens qui ne fument pas) Aude, on ne la voit plus beaucoup (ça va, Aude?). Sinon pour nico, je me permets d'en parler, parce que accuser ceux qui réagissent beaucoup de prendre les autres de haut est monnaie courante sur quelques forums que je visite. Etant donné que je n'ai pas cette impression je me demande si c'est vraiment justifié ou si ce n'est qu'une boutade choisie au hasard.
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Oui mais là ce n'est pas réellement de l'animation. Je ne devrais pas dire comment obliger quelqu'un qui ne veut pas :malade: On peut aussi forcer l'enfant. La crainte des baffes est un puissant "agent motivant". Il faut trouver quelquechose qui lui fasse plaisir. S'il n'en existe encore aucune, ça peut être par manque de culture (à 8 ans, tu parles!) alors il faut lui permettre d'approfondir ses connaissances de l'instrument et même des personnes qui en jouent. (evidemment dans beaucoup de cas, ce qui fait plaisir à l'enfant c'est l'affection de ses parents, et donc il s'applique parce qu'il sait que "ses parents l'aimeront plus")
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Perso j'aimerais bien voir ça, un enfant qui décide lui-même de se mettre à un instrument aussi cher. Pourquoi il fait du piano? Qu'est-ce qu'il aime comme musique? Sait-il ce qu'il va apprendre? Cad le piano dans la variété, c'est différent du piano dans un orchestre symphonique, et c'est encore différent du synthé qui accompagne un orchestre de bal, et puis il y a encore toutes les déclinaisons de l'instrument... synthé, orgue, piano électrique... A mon avis il faut trouver la musique que cet enfant est susceptible de vouloir pratiquer. Peut-être qu'il faut qu'il en écoute. Enfin je m'emporte, si ça se trouve c'est lui qui a choisi d'apprendre le piano parce qu'il est fan de Mathieu Gonet, et il saura te dire exactement ce qu'il veut apprendre... S'il apprend ce qu'il veut il sera motivé.
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Je crois que c'est ce que font ceux qui disent "y'a aucun mal"... Tout rapporter à soi n'est pas une bonne idée dans ce cas.
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Le coup des anims qui "ne fument pas" ça ne trompe pas tout le monde. Récemment encore, des jeunes étaient persuadés que je fumais sans le leur montrer, alors que non. Fumer répond à un besoin, il faut identifier clairement ce besoin pour le diminuer lui, plutôt que diaboliser le tabac. La plupart de mes proches qui sont morts, c'est à cause du tabac (et on ne meurt pas en un jour d'un cancer du poumon, de la trachée...). Moi je ne fume pas "grâce" à ça, mais mon frère si, il fume. Pourtant je ne pense pas qu'il ait envie de mourir d'un cancer. Alors la pédagogie de l'exemple... norme sociale ouais! Moi ça me fait marrer quand un fumeur me dit "ma grand mère est fumeuse depuis 70 ans et elle a 87 ans et elle vit bien". Si les fumeurs sont hypocrites avec eux-mêmes peut-être qu'on peut les faire réfléchir, mais faut pas devenir moralisateur ou barbant non plus. Ils connaissent bien les refrains "fumer tue".
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Ben la logique nico c'est justement pour ça que je demande de relier à un projet. Si un programme a été décidé avec les enfants, et si d'autres moments de concertation sont prévus, ou des moments de réflexion, et si les enfants ont manifesté dans leur majorité la volonté de ne pas s'ennuyer, alors les anims, ben ils les empêchent de s'ennuyer. Mais effectivement, faut déjà différencier l'envie d'être tranquille et l'ennui. Là je suis d'accord, gavés d'activités les enfants n'ont pas le temps de remettre l'équipe en question. Moi j'aime pas ça mais si ça fait partie du projet de fonctionnement du centre...
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Ca fait froid dans le dos! Mais c'est vraiment si courant que ça? Parce que moi en 5 ans j'ai entendu parler que d'une seule histoire arrivée à des "gens que je connaissais" et encore, plus des rumeurs qu'une réalité... Sinon Linoo, eh bien si tu te mets à la place de l'organisme, tu n'aurais pas peur? Ils sont lâches, certes, mais si le cas est finalement prouvé, alors ils ont soutenu un pédophile. Etant donné que même des cas isolés sont évoqués dans les journaux, ben tu comprends qu'ils aient peur non? Ca n'excuse pas mais ça peut expliquer. Moi j'aimerais plutot savoir si un organisme a déjà soutenu quelqu'un dans ce genre d'affaire. :siffle:
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Ca aurait été mieux de voir cette phrase reliée à un projet pour mieux cerner les objectifs. Sinon c'est un peu lié au remplissage des plannings, la peur de ne rien faire, dont on a déjà parlé ailleurs, non?