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Tout ce qui a été posté par jean
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moui.. si mes souvenirs sont bons, quand on a bien mangé on dort parce qu'il y a une libération d'hormone ou de neurotransmetteur qui provoque ça. En clair, manger fait dormir, ce n'est pas tant psychologique que physiologique. Mais "tout est psychosomatique", dit le médecin. Nico je n'oublie pas de prendre en compte la composante psy. D'ailleurs il n'y a pas que le café dont on ait besoin, d'autres c'est une clope, et d'autres des tartines avec du nutella ou de la compote. Bon je m'arrête là pour les colos de toutes façons je n'en ai pas fait assez. Pour les camps je suis partisan de simplement ne pas faire partir les anims qui savent qu'ils ont besoin de dormir 12 heures par jour. Encore faut-ils qu'ils soient honnêtes avec eux-mêmes. Pour les clsh j'ai surtout vu des anims crevés quand ils ont fait la bringue la veille. Ce n'est pas une question d'horaires trop difficiles dans ce cas, mais une question de responsabilités. Evidemment tout le monde a le droit de faire la fête, mais je crois que le contrat de travail est plus important dans ce cas.
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Mouais... L'ennui venait aussi probablement de la teuf du week end précédent. Enfin j'ai du mal à croire que avec 8 ou 10 heures de sommeil par nuit (plutôt 10) on soit crevé à ce point. Les gens qui ne récupèrent pas en 10 heures, à mon avis, c'est pathologique. Mince, 10 heures... En se levant à 7 heures du mat il faut se coucher à 21 heures, ça doit être un enfer! De toutes façons elle ne m'a pas dit avoir un gros besoin de sommeil ou un pb à ce niveau. Et puis quand on sait qu'on récupère aussi mal on évite de demander à partir sur des camps. Lol. Me voilà parti à donner des leçons. On aura tout vu. Bon faut se connaître aussi, elle était jeune, la boulette, sans pour autant être débutante. Je lui conseillerais un poste de, disons... fonctionnaire Mouahahahaha! (tapez pas, moi aussi je passe les concours lol) En tous cas y'a des bafb qui s'ignorent. Eventuellement on devrait inventer une nouvelle forme de CV dans lequel on mettrait aussi ses capacités à supporter la fatigue! Et en passant les stages bafa, il y aurait des séances de test. Aujourd'hui, on dort 5 heures. Et demain? 4. Ensuite, 3...
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Mais alors c'est dramatique ce genre de truc? :D Vous connaissez des animateurs ou directeurs qui se droguent pour tenir le coup? Qui prennent des médicaments contre la fatigue, contre l'insomnie, contre le mal de tête, contre d'autres trucs? Moi je vois juste des animateurs qui disent ne pas pouvoir tenir sans un café le matin ou à midi après manger. Je n'ai jamais testé, et j'aimerais avoir votre avis. Un verre de café le matin (dans une pause à 10h on va dire) ou à midi, est-ce que ça aide vraiment à tenir quand on est fatigué? C'est à dire qu'à la fac en bio on nous a dit que la caféine c'est un analogue de l'adrenaline, c'est à dire qu'il provoque les mêmes effets. Ca réveille. Mais ne serait-ce pas une légende urbaine? Selon une prof de biochimie, un verre de café c'est très loin de pouvoir provoquer les effets d'une hausse de concentration d'adrenaline dans le sang. Et pour avoir les effets d'une hausse de concentration d'adrenaline, il faudrait boire du café en litres, pas en verres... Bon cela dit, le café à boire c'est nul si on peut prendre des cachets directement. :siffle:
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Des stagiaires (ou des débutants), s'ils ont l'impression qu'on les valorise quand ils se défoncent et quand ils travaillent tard, ça les encourage à dormir moins. Alors quelquefois, il ne faut pas hésiter à leur dire d'aller dormir à mon avis. Evidemment ça ne doit pas être si fréquent que ça... Mais il y a ceux qui font semblant aussi. Ils se plaignent d'être crevés pendant la journée pour justifier leur manque d'énergie, ou éventuellement parce qu'ils veulent être plaints. A mon avis ça arrive à des gens qui ne se plaisent pas là où ils sont, ils ne sont pas contents de leur métier, que ce soit conscient ou non. J'ai connu ça, en camp. L'animatrice avec qui j'étais parti "était fatiguée". Malgré 8 à 10 heures de sommeil dans la nuit (parfois un peu aussi dans la journée) elle avait l'air d'être réellement fatiguée, du moins c'est ce qui est ressorti quand j'en parlais avec elle. Pourtant avec tant de sommeil, ça m'étonne. L'ennui c'est que pendant la journée elle agissait parfois comme si elle était fatiguée (manque de concentration, oublis divers...). C'est fou! Et là on ne peut pas dire "va te reposer" puisque ça ne sert à rien. Comment redonner le goût du travail en quelques jours à une anim pas contente de sa situation? Ben j'ai eu du mal... D'ailleurs elle m'a dit en gros pourquoi elle n'était pas contente d'être là, enfin une des raisons. Les autres, plus difficiles à avouer, je les ai apprises 3 semaines plus tard avec l'ami d'un ami... Ce qui s'est passé finalement, c'est qu'après en avoir parlé au téléphone avec mon directeur (on était 2 anims sur le mini-camp) on a continué comme ça. Elle n'a pas été remplacée parce qu'on trouve pas si facilement des anims prêts à faire trois jours... Et elle n'a pas changé non plus, elle semblait pourtant d'accord sur les principes, mais n'a pas agi en conséquence. Du coup je suis devenu assez directif (parfois je donnais presque des ordres), moi à sa place je n'aurais pas supporté mais ça avait l'air de lui convenir... J'ai du penser pour deux en gros mais ça a limité la casse. L'ennui de ce genre de situation c'est que si je décide un truc, et que c'est une connerie sans que je le sache, personne ne vient me contredire...
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Sur cette colo j'étais anim débutant parmi d'autres qui avaient 4 à 7 ans d'expérience de plus que moi si mes souvenirs sont bons. Pas pris en compte... Aux réunions, ou autrement (seul avec un/des anims, le directeur ou son adjoint) j'avais un peu l'impression d'être "le con". On m'écoutait deux minutes pour faire plaisir mais on s'en foutait apparemment. Je me suis retrouvé à part, et j'aurais voulu démissionner, mais mon contrat me donnait un statut particulier, et j'avais un mois de préavis... pour trois semaines de colo, je me suis donc fait avoir. Je n'ai pas tout compris sur le moment non plus, puisque je manquais de recul. Bon sinon, Boris, tu as raison, on n'est pas formés. Ca ne nous empêche pas de nous renseigner ou d'essayer de prendre du recul. Toi tu peux maintenant affirmer que renvoyer quelqu'un n'est pas une réponse facile (et c'est heureux), mais dans d'autre cas comme celui dont j'ai parlé c'est le premier truc qu'on envisage sans réfléchir, c'est surtout ça qui me déplait. C'est comme si c'était une évidence : "il nous embête, on le vire"...
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Linoo : j'ai précisé "globalement" Les anims étaient présents tout le temps, évidemment. Mais un anim qui se repose dans sa chambre pendant que les enfants dont il a la charge jouent dehors, ben je considère que c'est pas du temps de présence auprès des enfants. Un anim qui dort et ne se réveille qu'à 9h parce qu'il ne veut pas mettre de réveil à sonner, anim trop crevé pour se réveiller la nuit quand il y a du bruit, ben c'est pareil il n'est pas là. Un anim qui part manger en disant aux enfants, de loin "vous venez manger", c'est pareil... Une "pause" de midi à 14h30 au moins, on fume en buvant un café et on ne regarde même pas les enfants, on est animateur absent. Une autre "pause" de 17h jusqu'au repas, pendant le repas les anims ne s'occupaient de rien, après le repas, il y en avait parfois un qui donnait des indications aux enfants sur la soirée... Evidemment, la plupart du temps, les anims savaient où étaient les enfants. Comme on bossait dans une zone assez grande, les anims étaient facilement à 200m de leur groupe, si tu mets les uns et les autres dans des bâtiments, alors non je ne considère pas non plus que les anims sont présents. Ils ne se voient pas, les enfants sont seuls, presque livrés à eux-mêmes. C'est là bas que je m'étais pris des coups en séparant des jeunes qui se battaient, ben évidemment, j'étais seul dans le bâtiment (où il y avait au moins 35 ou 40 enfants et jeunes). Un anim d'une autre colo adjascente est passé devant moi sans réagir. Là c'est facile de virer les cas, les enfants ou jeunes ennuyeux... Mais c'est littéralement s'en debarrasser pour ne pas avoir besoin de régler les problèmes.
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J'ai travaillé dans une colo ou l'exclusion était une menace constante envers trois enfants. Ils n'ont pas été virés. Ils ont continué de se battre et de taper eux-mêmes ou les autres jusqu'à la fin (plus injures, vol, agressivité permanente). On aurait peut-être pu les en empêcher, mais on n'était pas aidés. Plusieurs choses rendaient les enfants agressifs : -ils s'ennuyaient fréquemment, et chez les excités, les chamailleries dégénèrent facilement (globalement, les anims étaient auprès des enfants de 10h30 à 11h30 et de 14h30 à 17h) -ils étaient souvent en grand groupe (20-22 dont un ou deux handicapés) pour un animateur seul -ils avaient en face d'eux plusieurs anims et pas une équipe, cad aucune cohérence pédagogique Rien que ces trois choses là, on aurait pu les éviter et à mon avis ça aurait fait diminuer laaaaargement le nombre d'engueulades, de punitions et de menaces que subissaient les enfants. Et à mon avis, jamais on n'aurait menacé de renvoi les trois enfants. L'ambiance aurait été meilleure. Je bosse plus avec eux, mais j'imagine que quand ils ont viré des enfants, ce qu'ils ont fait, ça aurait pu être évité. Ils n'auraient pas le droit de dire "on n'avait plus aucune autre possibilité, c'était notre dernier recours". Et que dit "la norme sociale" (est-ce qu'il y en a une?) vaut-il mieux essayer d'intégrer tout le monde, ou mettre de l'ordre en excluant tous ceux qui s'écartent un peu trop de la norme? Qu'attendent la majorité des parents? Les parents ils ne veulent pas qu'on touche à leur chéri, et quand ils apprennent que "tel enfant violent" sera dans le même groupe que le leur, ils s'inquiètent. Ils aimeraient bien voir dégager les violents je pense.
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ah. lol eh ben non je ne vois pas de raison de s'énerver.
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Ah ben je ne ressens pas ça du tout. A mon avis même plus il y aura de monde et mieux ce sera. C'est amusant sur plusieurs forums que je lis ce problème est revenu. Il semblerait que les nouveaux se sentent rejetés. Voici donc un nouveau cas d'étude, vous analyserez la situation et proposerez des réponses en conséquence, vous avez deux heures. :D Dans l'absolu c'est de l'entraide. Mais sur le total des sujets, ceux où des anims demandent des idées d'activités reçoivent moins de réponses que les autres, il me semble. On peut tout changer, naturellement, mais je pense que ça ne devrait pas énormément surprendre les nouveaux de ne pas recevoir beaucoup de réponses quand ils demandent des idées d'activités. Sur un plan pédagogique ou éducatif il me semble qu'il y a des divergences. Je n'ai pas l'impression qu'il existe un quelconque principe ni un consensus sur ce forum à l'encontre des nouveaux. Mais si tu en trouves un alors il faut bien le mettre en évidence pour qu'on le remettre en cause. :)
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grmbl... c'est si incompréhensible que ça? Ca signifie : si pendant un entretien tu dis (je te cite) : "moi sur des coups comme ca j'ai du mal a restée ....... hum, comment dire.........polie et respectueuse..." tu risques d'avoir des ennuis. J'ai dû lire trop vite puisque ton "des coups comme ça" signifie sans doute que tu ne réagirais comme ça que contre des pédophiles. Excusez-moi pour cette maladresse. Néanmoins j'ai trouvé la réaction de Linoo un peu démesurée. Mes deux paragraphes suivants, avaient pour but de demander si le principe de l'organisme était légal. (ce principe : ne pas engager une directrice sous prétexte qu'elle ne s'est pas rendu compte qu'un homme était un pédophile potentiel) Ben avec un smiley comme ça, il me semble évident que je suis ironique. C'est à dire que je dis le contraire de ce que je pense en riant pour forcer la blague. Je pense que ce n'est pas une accusation, simplement une affirmation banale. Je pense que ça ne constitue pas un argument recevable contre quelqu'un dont on voudrait démontrer le caractère pédophile potentiel. Cela sous entend que je connais beaucoup d'animateurs qui sont proches des enfants. Et de façon logique, je me dis que si tous ces animateurs ou animatrices sont pédophiles, le monde va mal. "le monde va mal" c'est une figure de style, je détaille aussi?
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Lol Linoo... dis ça pendant un entretien d'embauche, tu vas voir! "quelquefois je ne me contrôle pas" :D Bon sinon, Kams, est-tu réellement sûr que cette directrice ne savait pas que l'animateur en question était pédophile? Si oui, alors cette directrice, elle n'a pas de recours judiciaire? Parce que ce genre de discrimination n'a pas l'air très légal. Ils ne prennent pas la directrice qui a "bossé sans s'en être rendu compte avec un pédophile" (c'est ça sa faute) alors ils ne devraient pas non plus reprendre les anims si j'ai bien compris. Biensûr ils peuvent toujours prétexter une autre raison quelconque pour ne pas la reprendre une fois un procès entammé, mais s'ils ont dit officiellement qu'ils ne voulaient plus la voir pendant trois ans, etc., ça semble vraiment spécial. (illégal dirais-je mais les lois et le fonctionnement du système souvent ça me dépasse). Ca c'est une phrase qui accuse Quels arguments! Arf... non, comme dit Linoo, faut pas exagérer quand même. J'espère bien que tous les animateurs qui sont *proches* des enfants ne sont pas pédophiles, sinon le monde va mal! :D
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Ben oui mais elle a son BAFB maintenant Bon sinon le directeur ne doit pas faire de formation aussi? Je dis ça parce que je crois qu'il y a toujours un moyen de faire comprendre quelque chose à quelqu'un. Le cas de cette animatrice, par exemple... savait-elle ce qu'on attendait d'elle? Et une fois qu'elle a compris ça, savait-elle comment faire? J'imagine que oui mais je pense que c'est des questions de base à se poser avant de virer quelqu'un ou refuser de valider un stage dans l'animation... On peut virer quelqu'un pour mauvaise volonté, mais pour "ignorance" ça me semble un peu bête.
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Nico t'es marrant, évidemment que sur le terrain je prends pas un dictionnaire mdr :D Ici on est sur un forum, spécifiquement pour discuter ou débattre... Peut-être qu'ici tout le monde s'en fout des "beaux discours", dans un clsh généralement tout le monde s'en fout. J'ai vu des anims secouer violemment des enfants jusqu'à les faire pleurer, j'ai vu un anim tirer les oreilles d'un enfant au point de le faire pleurer aussi, j'ai vu une animatrice donner des fessées à des enfants, j'ai vu une directrice donner des fessées... J'ai aussi vu des anims complètement dépassés par la situation et par les enfants. A mon avis ils faisaient tous ça par manque de recul, celui qu'on acquiert en parlant un minimum de son métier. Bon ben c'est illogique, donc c'est idiot (histoire de faire court).
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La valeur educative, etc. c'est un peu ce qui est sous entendu comme débat ici depuis le début, non? Puisqu'on parle de vocabulaire -je sais qu'on joue sur les mots- une punition est forcément éducative puisqu'il s'agit d'un acte qui agit sur un enfant, qui a pour action de modifier son comportement. La punition n'est pas que répression, tu as d'ailleurs donné un exemple. Pour la sanction j'aurais plutôt dit en gros que sanctionner c'est prendre position par un acte officiel face à un événement, un acte, un comportement... Ainsi on peut sanctionner une bêtise ou une bonne action, ou autre chose d'ailleurs. Même si dans mon dictionnaire, je trouve la définition suivante : sanction : mesure répressive prise par une autorité. Autrement c'est marrant, j'aurais dit pareil pour une punition, cad que ça serait la sanction d'un acte répréhensible. Punir ou sanctionner pour une bêtise, dans les deux cas, la personne qui a l'autorité inflige une peine (appelez ça comme vous voulez) à quelqu'un pour lui montrer qu'il n'aurait pas dû faire quelquechose. Sinon sanctionner, punir, infliger une peine ou un chatiment, il y a pas mal de synonymes. Alors disons que c'est intéressant de se mettre d'accord. Je vois ici qu'on essaye de ne plus parler de punition. J'imagine que c'est à cause de la connotation (punition-gueuler-répression, ça fait un beau triptyque, non?) Olivier parlait d'un "système de punition", je ne sais pas si c'est voulu. Mais je comprends ça comme un système avec des règles (quelle que soit leur forme) connues de tous ainsi que les mesures possibles en cas de non-respect. C'est une forme de responsabilisation, et c'est très proche du fonctionnement de notre république... Alors on a le droit de militer ou simplement vouloir changer certaines choses, mais à priori, un système de punition ne me semble pas si choquant que ça, dans la mesure où il est une manière de préparer l'enfant à sa future vie d'adulte. Le système de punition n'implique pas forcément une dictature. A moins que les enfants n'aient pas le droit de contester "le système"? (j'imagine la colo : "il est interdit de remettre en cause le système de punitions, sous peine de punition!" :D) Moi j'ai évité de punir ces dernières années, c'est une question d'histoire personnelle, j'avais la haine contre les punitions à outrance. Je me suis tourné vers la responsabilisation, entre autres. D'un autre côté on entend de plus en plus dire par différents médias ou publications (sociologie...) qu'il faut se méfier de cette responsabilisation, qui, quand elle est mal exploitée, donne à l'enfant un certain sentiment d'abandon. Il ne se sent pas entouré, soutenu, et il angoisse, et ça aboutit à des comportements dérangés. Il faudrait assumer son autorité sans punir? C'est pas forcément difficile :D C'est même relativement facile et efficace quand une équipe entière agit dans le même sens. Il y d'autres moyens pour faire respecter des règles que menacer de punition et punir (et gueuler lol). Et puis, avoir des règles "à respecter" ça peut détourner un peu le problème. J'ai vu ça dans tous les centres où j'ai travaillé je crois : avec les enfants on écrit des règles sur une grande feuille qu'on affiche en se disant que ça les responsabilise... Mais quand l'un d'entre eux donne un coup de poing à un copain, personnellement je ne l'envoie pas devant la feuille pour lui dire "tu vois, c'est interdit, c'est marqué là!". Spontanément, je confronterais plutôt l'accusé et la victime :D au moins pour dire à l'accusé : "tu vois, tu as fait du mal à quelqu'un". Et si un problème aussi important arrive, je préfère trouver autre chose que la punition pour faire prendre conscience à l'accusé de la gravité de ses actes. Jusqu'à maintenant je trouve que ça a plutôt bien marché.
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Une maman est venue parler d'une de ses filles à la directrice. Elle a environ 10 ans, et la maman a l'impression que sa fille est rejetée par les autres enfants. Cette fille n'a rien de particulier mis à part une chose : elle est casse-pieds. "rejetée" ça signifie dans ce cas que généralement, au bout d'un moment les autres enfants en ont un peu marre de la supporter et ne l'invitent plus dans leurs jeux. Parfois même ils l'écartent, ou lui font comprendre franchement qu'ils ne veulent plus la voir. J'aimerais savoir comment vous réagiriez en tant que directeur (ou animateur pkoi pas) face à une maman qui vient vous dire "ma fille est rejetée, non? comment ça se fait? que faire?...". Ce qui semble assez clair dans le cas que je décris c'est que la maman est trop exigeante avec sa fille, fille qui n'aime pas beaucoup jouer, qui est très très grognon, voire colérique, envers les autres enfants. Elle commente beaucoup (elle critique) ce qu'ils font, et ça les énerve.
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Oui j'avais parlé de ça dans le défouloir, mais ce n'était pas vraiment le sujet... Ici c'est plutôt : que faire face à un parent qui commence à se rendre compte de quelquechose. Ce que je me demande c'est si on peut (on doit?) dire à un parent qu'il se trompe. Là comme la maman est venu interroger la directrice, bah on peut sans doute. C'est l'effet "Raphie" (starac :D) parce que les remarques qu'on fait à la maman vont remettre en cause son histoire personnelle et l'appréciation qu'elle a d'elle-même va diminuer, ça va forcément pas lui faire plaisir. Face à ça on peut essayer d'être diplomate. Perso ça fait maintenant quelques temps que je n'ai plus critiqué ou jugé quelqu'un et que j'ai toujours essayé d'émettre des commentaires du style "conseil pour progresser". Mais ce n'est pas facile parce qu'on voit que la personne en face culpabilise, qu'elle prend mal ce qu'on dit, et au final ça gueule et ça embrouille les relations... Et autrement je te suis. Dire à la mère, et s'arranger pour qu'elle ne rejette pas la faute sur sa fille. La fille, oui oui je lui ai parlé (elle est venue en mini-camp avec moi), d'ailleurs si la mère est venue c'était lié : la fille lui a dit clairement qu'elle ne voulait plus partir comme ça. Et même cet été, la fille ne voulait pas partir et la mère l'a obligée. Les autres enfants du camp se connaissaient tous, et elle était seule. Et 5 jours ça fait peu pour se faire des amis. Mais c'est pas pour autant que la fille était contente de rentrer chez elle, non non! :D Bon je ris, mais à mon avis elle est tiraillée. Alors c'est pour ça que intervenir via la mère, qui est "la cause" des ennuis (ahem) ça me semble plus adapté.
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Ca me fait penser que j'ai des gens à prévenir... arf Aude je ne crois pas que tu doive attendre "des critiques". Manifestement tu as tout fait du mieux que tu pouvais, je pense que personne n'en doutera. Peut-être que tu as essayé de trop en faire? Je veux dire, ça me semble clair que tu peux vraiment mettre la barre moins haut, attendre moins de toi-même. Ca paraîtra normal que tu te décharges, pour tout le monde, et ta réputation n'est probablement plus à faire (je te laisse juger ). Je connais bien quelques personnes qui aiment "se dépasser" dans leur travail, et qui supportent difficilement de "ne rien faire". Ca les mène à des états de fatigue impressionnants. Moi je pense qu'au bout du compte, le surmenage n'apporte rien. (à part de l'argent mais si c'était ça que tu voulais tu ne serais pas ici, n'est-ce pas? :D ) Sur le moment les remerciements et autres encouragements font plaisir, c'est certain. Mais je crois qu'il faut éviter de prendre ça pour des encouragements à "aller encore plus loin". D'ailleurs même en acceptant de faire moins de travail, en se déchargeant, en prenant moins de responsabilités, le résultat est à peu près le même, tout le monde est content, et par contre on va beaucoup mieux.
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houps, j'étais en forme quand j'ai écrit ça... lol Nico : y'a pas de pb. Si un directeur refuse de telles mesures, qui sont la moindre des politesses envers un anim, c'est les prud'hommes! Procès pour harcèlement moral. Excellent, Linoo, le BAFB! Je vais la replacer, celle là! :D En fait, plus sérieusement, je trouve que certains anims profitent bien. S'ils devaient travailler comme saisonniers dans un supermarché par exemple, leurs excuses ne tiendraient pas longtemps. Et je ne crois pas que le rythme travail+fiesta tous les jours serait supportable. En plus, quelqu'un qui travaille très mal prend potentiellement la place de quelqu'un qui aurait besoin de cette place pour gagner sa vie.
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:D *voix féminine enjouée et très faussement enthousiaste* Quelle chance, le métier d'animateur offre des possibilités inégalées de se faire doucement au monde du travail, de s'intégrer progressivement dans ce monde hostile et sans pitié de la recherche d'emploi! Alors que certains patrons dans des entreprises privées oseraient exiger un comportement correct de la part de leurs employés, dans l'animation nous prônons la tolérance! Nous acceptons les gens en grande détresse, qui, suitent à de graves traumatismes educatifs sont incapables de montrer un minimum d'enthousiasme dans leur travail. Ce n'est pas merveilleux? Dans une entreprise, un employé mou, passif, et se retrouvant en plus à un poste "social", ne ferait pas long feu. Deux choix seraient rapidement proposés : changer ou partir. Heureusement, les cvl sont là pour accueillir les flemmards, tous ces gens qui savent qu'il faut se montrer constemment "fatigué, crevé". Les animateurs réclament le droit à la flemme! Le droit à la fatigue permanente (ladite fatigue n'étant toutefois que facultative lors des 5èmes ou autres soirées entre anims). Ils réclament l'exclusivité des problèmes personnels excusant tout comportement asocial ou déplacé par rapport aux attentes de leur employeur. C'est vrai. Un employeur "classique" ne voudrait pas comprendre que "on a bien le droit de s'amuser un peu, merde", exigeant de son employé qu'il respecte ses engagements, et honore son contrat. Un ouvrier qui travaille trois fois moins que les autres est souvent mal vu, un ouvrier qui arrive en retard est mal perçu par les employeurs. Heureusement, l'animation en CVL est LE domaine qui va faire changer les choses. L'humanisme est à nouveau pris en compte pour une grande part! Votre copine ne vous a pas appelé depuis deux jours? Pas de problèmes, tout le monde comprend, aujourd'hui on ne vous demande rien, c'est congé payé, à l'oeil! Vous vous êtes fait arrêter en voiture en pleine nuit, vous aviez bu, et vous avez eu un retrait de permis? Nous sommes là pour vous soutenir moralement, vous aider à surmonter cette passe difficile face à l'Etat qui s'acharne alors que vous n'aviez rien fait. On s'arrangera, pour les convoyages que vous deviez faire tous les jours et que vous ne pourrez plus assurer. Vous n'avez pas d'idée pour les activités d'aujourd'hui? Ce n'est pas grave, on est tous passés par là. Aujourd'hui, on fait le travail à votre place! Cela fait deux semaines que vous n'avez pas d'idée mais nous comprenons très bien que vous ne sachiez pas où chercher, il y a tellement de possibilités que le choix est difficile! Vous êtes fatigué? Depuis le début du mois? Eh oui, travailler avec des enfants c'est difficile. D'autant que je crois savoir que "les enfants sont de plus en plus difficiles". En plus "ils font beaucoup de bruit, c'est insupportable". Et toutes ces responsabilités, toute cette pression... Alors pour décompresser vous faites la fête avec vos amis. Vous buvez de la bière tous les jours jusque 2h du matin? Mais... peut-être devrions-nous revoir votre contrat... Un jour de travail (9h30-16h) pour deux jours de congé?
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Avec des 9-11 je pense que j'oserais pas prendre de risque. Fallait y penser avant aussi :D . Parce que partir à moitié prêt pour, à moitié prêt contre... c'est bizarre. Enfin je trouve qu'il faut pas prévoir que la moitié. Evidemment, on part, on campe près d'une plage subliiiiiime, on a une SB, on a le périmètre, l'eau est chaude, mais... qu'est-ce que c'est frustrant pour les djeunz! Autant ne pas leur dire pour le Sb et cacher le périmètre lol! Maintenant devant une telle situation, euh... On peut pas demander au directeur de détacher un anim le temps d'une baignade? Il semblerait que les textes sortis cette année aient mis l'accent sur le fait que les enfants ne doivent pas être seuls sur la plage. Et pour l'eau c'était déjà très clair. Donc pas de baignade. Si on veut organiser une baignade on s'y prend avant, sinon on sait qu'on est responsable de la frustration du siècle :D (je l'ai fait et effectivement c'est dur à assumer, surtout quand les parents vous appellent pour se plaindre) Parce que les baignades il ne faut pas les prendre à la légère. Sinon, euh... sinon, à cause de la multiplication des accidents, est-ce que bientôt on pourra aussi demander aux clsh de recruter des bnssa pour organiser des baignades? (ça peut devenir un marché intéressant, parce que, en se rarifiant, les sauveteurs vont pouvoir s'organiser pour faire valoir leurs droits, augmenter leurs prix en prétextant des assurances aux coûts incommensurables, et devenir finalement de vraies vedettes. Qui ôse encore devenir sauveteur? Mich Buccanon vient à votre secours! Mais attention, uniquement si vous gagnez plus de 15000 $ par mois) Apparemment ce n'est pas facile de trouver des SB, et des BNSSA non plus. Alors en plus si on en prend pour ensuite ne pas respecter la législation, on va où? lol Si le SB ne respecte pas la règle, il est hors la loi. Alors sa présence au niveau légal est inutile. Ainsi, il compte uniquement parce qu'il a une formation de sauveteur qui peut s'avérer utile. On croit donc que, grâce à cette formation, un SB évitera mieux l'accident qu'un non-SB. Pourquoi pas. C'est un jeu de fou ça, parce que le SB n'est pas couvert par la loi, dans ce cas. Le directeur non plus. Ensuite, chacun ses priorités sans doute. Les directeurs qui "ont confiance", ceux qui "préfèrent s'assurer en respectant la loi"... Ce qui est amusant c'est de voir qu'on parlemente avant de pondre une loi et de l'accepter. Mais une fois qu'elle existe, on se demande encore si c'est intéressant de la respecter ou pas...
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Pour les stages BAFA je sais pas quoi critiquer, condamner ou encourager. Si je parle par rapport à ce que j'en sais et ce que j'ai vu, je trouve que peut-être que les jeunes qui sortent d'un stage gardent trop facilement des souvenirs de leur vie ensemble plutôt que des souvenirs d'une formation qui prépare à assumer des responsabilités importantes. Des anims de clsh qui font la fête un soir en milieu de semaine tous ensemble ça ne me semble pas très raisonnable. On arrive en retard le lendemain, on n'est pas frais du tout et les enfants se demandent un peu qui sont ces extra-terrestres qui s'appellent animateurs... Pour le "faut pas se faire chier" ce que je voulais dire c'est que pour certains il signifie "ne jamais dépasser le minimum dans son travail". Dans ce cas : proposer des activités manuelles une fois par jour aux enfants, et quelques jeux bien connus pour combler les vides. "se faire chier" ou "se prendre la tête" équivaut à identifier des problèmes et leur trouver des solutions, pour pouvoir agir. Généralement on gueule un bon coup pour en effacer les symptômes et ça suffit pour quelques temps. Mais des fois, la chance vous sourit (j'y crois pas du tout lol) et vous tombez sur un directeur qui a aussi envie d'aller de l'avant. :whou:
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salut jérôme Moi perso je trouve aussi ça extrême, par contre ça ne me surprend pas des masses. Quand j'entends parler des stages BAFA qui ressemblent de plus en plus à des clubs de rencontre, quand je vois que la quasi-totalité des stagiaires sont plus motivés par la fiesta du soir que par tout le reste (je bosse en clsh je précise)... Ce qui me surprend réellement c'est de trouver un animateur qui aime parler de son boulot. Au début ce forum ça m'a fait bizarre. "tiens, il existe des gens qui aiment parler d'animation" Evidemment en clsh on en rencontre. Mais sur le nombre total, j'ai du en croiser peut-être deux qui aimaient parler d'animation, et qui faisaient ce travail avec un but particulier, autre chose que "occuper des gosses". Ensuite, est-ce que c'est moi qui me trompe ou pas? Beaucoup d'anims aiment l'animation, mais les discussions dépassent rarement les 10 minutes, parce que à la fin il y a toujours un "faut pas se faire chier" qui sort. Pour tomber sur une équipe sérieuse, je ne sais pas s'il y a une recette. Moi j'aime bien rencontrer les directeurs avec qui je vais travailler. Généralement ils le demandent eux-mêmes, un entretien d'embauche quoi. Mais ça ne va pas forcément que dans un sens. C'est un entretien, pas un interrogatoire On peut savoir un peu, par avance, où on met les pieds. Cela dit, ce n'est pas un procédé imparable, et puis tout on n'a pas forcément le choix entre 15 directeurs...
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A ce niveau, ça devient difficile de contenter tout le monde pour les anims, non? Cet été, la dernière semaine a été difficile au centre où je travaille, parce qu'on s'est retrouvés avec quelques enfants (4 ou 5) qui gèrent tous leurs rapports avec les autres par la violence. Ils sont éduqués comme ça, certes. L'ennui est que ça dérange, ça dérange horriblement, parce que aucun enfant n'a envie de se prendre des coups. Il faut donc empêcher les violents d'agir. Mais pas par la violence, parce que c'est un cercle vicieux. D'ailleurs, est-ce qu'il existe des activités simples à mettre en place pour apprendre aux enfants violents à se contrôler? (par simples j'entends faisables en clsh en une demi-journée) Ca m'intéresserait, ça... Je crois que je vais chercher un peu :D Il y a aussi des activités qui favorisent les bagarres. Dans certains sports, je me demande comment font les anims pour gérer leurs trucs, avec certains il y a des bagarres à tous les coups. Sinon en ce qui concerne les parents, moi ça me dépasse. Je comprends bien que ces gens là n'ont eux-même pas eu une vie facile dans pas mal de cas, mais ce n'est pas une raison. Et souvent on sent bien quels sont les enfants qui se prennent beaucoup de coups ou qui sont terrorisés par leurs parents. Pourtant, que faire quand un enfant ne porte aucun signe physique de maltraitance? Il y a des parents qu'on a vu taper sur leurs enfants, en face de nous, et ceux-là nous ont entendus. Mais je suis sûr qu'à la maison rien n'a changé, pourtant je n'ai pour seule preuve que ce que je ressens chez tel ou tel enfant. En plus ça fait vraiment bizarre de se mêler de la vie des autres à ce point là. "Est-ce que tu penses que tel ou tel père bat ses enfants? Il est alcoolique, non? Et sa mère je suis sûr qu'elle passe son temps à leur crier dessus...". En fait, qu'est-ce qui prouve que les méthodes auxquelles j'adhère actuellement sont meilleures que celles des parents concernés? Moi je ne suis pas parent, eus si, ils ont 10 ou 20 ans de plus que moi, voire plus, parfois plusieurs enfants... Ca fait quelques années que j'encadre des enfants, et j'en ai vu un paquet, ça va d'un extrême à l'autre, et est-ce que ça me donne des droits? En fait les parents n'ont parfois pas assez de recul par rapport à leurs méthodes éducatives. Etant donné que je ne connais pas grand chose là dessus je ne sais pas quoi faire. Je signale à mon directeur qui prend des mesures ensuite? Et s'il ne fait rien? Je crois que je déteste les parents aux méthodes militaires. Ils font chier. C'est quasiment toujours leurs enfants les pires. Ils tapent les autres, ils passent leur temps à menacer, à hiérarchiser les relations, ils sont agressifs avec tout le monde... Sans compter les débuts de névroses chez certains. Ca dérange tous les autres enfants, et donc ça me dérange moi aussi, animateur. Les derniers enfants "durs" qu'on a eu, ils donnaient l'impression de ne rien capter quand on leur parlait. Ils regardaient dans le vague, on aurait dit que tout leur était égal tant que ça restait des paroles. Quelquefois même ils riaient. (à mon avis c'est qu'ils sont déjà bien atteints) Ils mentaient tout le temps, jouaient au chat et à la souris avec les anims, surveillaient attentivement nos faits et gestes pour pouvoir en profiter. Et biensûr dès qu'ils avaient un ennui, ça se réglait avec des coups. Enfin pas avec les anims puisque devant nous ils fuyaient. Mon moral a été mis à mal parce que ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas trouvé d'enfant aussi résistant. Je refuse de gueuler, mais face à ce genre de comportement ce n'est vraiment pas facile... Je refuse de menacer ou de faire peur. Mais comme on dirait qu'ils ne captent rien on ne peut même pas leur parler... Vendredi, ces deux frères se sont battus, il y en a un qui a failli crever un oeil à l'autre juste parce qu'il avait ramassé sa bouteille en plastique (à 9 ans...). Une fois qu'ils se sont calmés, on était deux anims à leur parler. Ils semblaient être d'accord avec nous sur le point "arrêter de se battre" mais je parie qu'ils ne savaient pas quoi répondre, et qu'ils disaient oui quand ils croyaient qu'on attendait un "oui" et "non" quand ils croyaient qu'on attendait un "non". Je voudrais les aider mais j'ai clairement l'impression de ne pas pouvoir. Je crois que je devrais suggérer aux parents de les emmener en colo. Non? Déjà s'ils passaient un mois sans se faire engueuler et taper dessus par un père alcoolo et une mère autoritaire, ça leur ferait du bien. Maintenant, vu qu'ils auront 10 ans l'an prochain, et vu dans quel esprit ils partiraient (colo=punition) les anims ont intérêt d'assurer ensuite. :D Alors, autre solution : je me contente de faire la police, de punir, de les attacher, etc. Et je les laisse s'enfermer dans leur avenir pourri en puissance. ------------------------------------------------------------- Passons pour ça. (il est temps que je prenne des vacances mouahaha :D) J'ai aussi vu le cas un peu plus classique de parents qui veulent faire de leur enfant le champion du monde toutes catégories. Et le résultat est simple, c'est des enfants qui ont littéralement peur de s'amuser. Perfectionnistes évidemment, ennuyeux avec les autres parce qu'ils passent leur temps à faire des commentaire sur ce qu'ils font, ils critiquent alors qu'on ne leur demande rien... Et ils essaient sans arrêt de se monter plus adultes qu'ils ne sont, et puis ils n'y arrivent pas c'est amusant. :D Pauvres enfants... Et les parents qui viennent nous voir ensuite : "je ne comprends pas, mon enfant est rejeté". Ben oui mais comment dire... il n'aime pas jouer avec les autres et quand il leur parle c'est pout critiquer. Alors forcément au bout d'un moment, malgré la bonne volonté de tout le monde, ça devient difficile à gérer. ------------------------------------------------------------- Finalement si je résume ma pensée, je veux juste dire qu'il faudrait laisser un peu de temps aux enfants pour grandir, et penser à arrêter de les matraquer. Il y a d'autres solutions pour les faire devenir présidents ou cadres supérieurs dans une multinationale...