nico

AnimNautes
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Messages posté(e)s par nico


  1. franchement, ce n'est pas sur ce forum que l'on changera les choses à ce sujet. On peut en discuter c'est tout. Pour agir, et ce quel que soit notre position, il faut en passer par les circuits institutionnels. Les lois sont faites par nos élus. N'importe qui peut écrire à son député pour poser des question, demander des audiences etc... S'il n'est pas satisfait de son député, il en change en votant.

    Le débat sur la peine de mort ou sur la sévérité de la justice est passionné parce que chacun y met de sa propre expérience.

    Un parent qui a perdu un enfant ne pourra JAMAIS oublier, sa blessure ne cicatrisera jamais.

    Perso, je ne me permettrai pas de juger ces gens qui, suite à des actes immondes ont des pulsions criminelles car je ne sais pas comment je me comporterai à leur place. la loi est là pour poser un cadre, à chacun de se comporter en connaissance de cause.

    ce qui est sur, c'est que la vengeance n'a jamais permis de faire machine arrière mais la justice non plus.

    Alors à ceux qui hurlent que c'est un scandale de plaider pour le peine de mort: RENCONTREZ DES PARENTS, pour ceux qui plaident pour, ECHANGEZ SUR LES PULSION DES CRIMINELS pour en comprendre le fonctionnement. Une fois que ce sera fait, on pourra peut être avoir une opinion plus objective et moins enflammée.

    En attendant, il y a des lois, et des élus.


  2. en terme d'objectifs c'est clair que c'est interressant de travailler sur le gout. mais tu peux aussi travailler sur la matière, l'évolution du toucher au fur et à mesure de l'incorporation desdifférents ingrédients, nottamment pour les plus petits. pour les plus grands, tu peux donner une dimension d'aprentissage des coûts, comment on choisi une recette, combien elle coute, faire les courses ensemble, les dates de péremption... Un travail sur l'hygiène alimentaire aussi...

    En revanche, y a t'il beaucoup d'autres ateliers possibles en même temps que la cuisine? Car même si les recettes sont variées, ça risque quand même d'enlasser quelques uns toutes les semaines...


  3. désolé pierrot mais ce n'est pas vrai. Le deug donne éffectivement les prerogatives pour le bafa mais une licence ne donne pas d'équivalent BAFD. Une licence staps donne les prérogatives du BESAPT sans pour autant le diplôme. il faut retirer sa carte professionelle auprès de jeunesse et sport pour user de ce droit. En revanche, si l'équivalence bafd existe pour les titulaires du besapt, ce n'est pas le cas pour les titulaires d'une licence staps. la différence vient du fait que la licence donne les prérogatives et non l'équivalence... petite subtilité administrative qui pourtant arrangerai bien les choses de nombreux organisateurs de séjours...

    Pour l'équivalence bafd, c'est quand tu es titulaire du capeps...


  4. ouais Jérôme, il peut dire qu'il s'est soigné parce que l'anim ne voulait pas... il peut aussi dire fièrement qu'il s'est soigné tout seul et tirer satisfaction et fierté de ce qui au départ était un accident... tout dépend de la façon dont l'animateur le présente évidemment...

    Pour ce qui est de la relation soin-douleur, je ne suis pas médecin donc je ne donne que mon avis. Cependant, il me semble qu'une autonomie de plus en plus grande est donnée au patients en milieu hospitalier pour gérer eux-même leurs soins car ils sont les mieux placés pour connaitre leur douleur... Mais ça ne reste en effet qu'un avis.

    Par contre, pour ce qui est de l'aspect péda quand on explique au loulou, c'est toujours comme ça qu'on fait avec mes as et mes anims et jamais encore on n'a rencontré de gamin qui préférait qu'on le fasse nous même... (dans les cas évidemment où c'est gérable...). Pas besoin de 10 minutes de blabla sur le secourisme, juste lui dire comment on fait pendant qu'il le fait...


  5. Pour être franc, arriver à une sanction c'est dramatique... ça veut dire qu'on n'a pas trouvé de terrain d'entente auparavant..et donc que je me suis planté dans le recrutement...

    En revanche, certains ont besoin d'électrochoc pour réagir et, par la suite, font un job impeccable.

    Pour les sanctions, il y en a tout une panoplie, virer l'anim en étant une parmi d'autres. Il y a d'autres sanctions possibles, l'entretien, l'avertissement écrit, la mise à pied conservatoire, les différents rapports etc... Tout ça, ce sont les sanctions officielles. C'est le cas où on s'est vraiment planté d'anim et qu'on tombe sur un abruti dangereux.

    Après, il y a tous les petits comportements d'ados de la part d'anims qui n'ont pas encore mué... L'exemple que cite sara en est pour moi une illustration: l'anim ne reconnait pas sa fatigue alors qu'elle le sait bien. Elle est donc de mauvaise foix. Suite à ça, on peut imaginer un entretien formel le lendemain matin où on pose les choses avec un ultimatum, des choses concrètes. Si il n'y a pas d'amélioration et que la mauvaise foi continue, on peut bien rentrer dans son jeu. J'argumente que ta fatigue t'empêche d'assurer la sécurité des enfants sur telle activité ou telle sortie... (dommage, évidemment c'était les truc les plus sympa...), puis un entretien ensuite pour faire ressortir le tout et mettre tout a plat...

    C'est un exemple parmi d'autres mais je crois qu'il faut savoir en jouer, sans pour autant tomber dans les extrêmes.

    Dans le cas de la fatigue, rien de mieux que de le faire nommer par l'équipe en réunion... le dormeur est vite recadré sans avoir à user de l'autorité institutionelle.

    Et puis les fortes têtes... bah, c'est franco "t'es fatigué, tu n'est plus en mesure de bosser, tu vas te coucher, et on se voit en entretien demain matin pour faire le point..."

    C'est toujours triste d'en arriver là mais on a un statut et des responsabilités aussi à tenir...


  6. Je ne vois pas en quoi les gestes de l'enfant sur sa propre plaie seraient moins précis que ceux d'un adulte... Tout est question de péda là encore, si c'est clairemente expliqué et dans le calme, au contraire... Ensuite, faut rester objectif quand même, si les plaies dont on parle sont sérieuses, ce n'est pas à nous de nous en occupper mais bel et bien au médecin...

    Le rapport à la douleur dont parle clément me semble tout aussi imortant que la finesse des gestes...


  7. les adultes, s'ils ne vivent pas aussi la mort de leur groupe, celle de leur équipe d'adultes, ça me semble difficile de pouvoir permettre aux enfants de vivre la leur.
    :blink::blink::blink: ?????? On crois rêver? Alors si on suit cette logique, il faut que les adultes s'amusent comme des fous pour que les enfants s'amusent comme des fous? Il faut que l'adulte s'éclate en raft pour pouvoir donner envie aux enfants??? Mais on est où là???

    L'ADULTE EST LA POUR TRAVAILLER.... Et contrairement aux enfants dont le groupe meurt le dernier soir, l'équipe d'animation est recrutée pour les encadrer avec sérieux et capacités jusqu'au moment ou ils sont repris par leurs parents ! Qu'un anim aie envie de vivre sa nuit blanche, je peux comprendre mais je n'arrive pas à concevoir qu'un directeur puisse l'accepter... ca revient à dire qu'il peut se permettre de se passer d'une partie de l'efficacité de son équipe.... QUEL LUXE!!!

    C'est vrai que ce n'est pas agréable d'envoyer au lit un anim qui manque de sommeil. Mais pendant une réunion, il est encore dans sa fonction d'anim. Un anim qui s'endorten réunion, surtout si on a déjà abordé le sujet auparavant, c'est au lit ou sanction. Arrivé a un certain stade il faut savoir si on travaille ou si on est en vacances. Quand à la sale ambiance que tu évoque sara, c'est elle qui aurait du l'installer au départ si les autres animateurs avaient eu un peu de conscience professionelle quant à leur rythme de vie...


  8. Bah oui tu peux refuser, tu peux même tout leur interdire sous prétexte de leur sécurité... après c'est une question de bon sens... difficile de répondre à une question aussi générale...

    Pour les anims qui ne participent pas à l'activité, bien souvent, c'est une mauvaise négociation de la part de l'organisateur ou du directeur. le prestataire voulant facturer la place de l'anim, l'organisateur refusant de la payer...

    Si le gamin tombe et se noie pendant l'activité voile, c'est que sa sécurité n'était pas assurée pendant l'activité. Or le responsable de l'activité, c'est le BE. Toi tu ne risque rien au niveau légal...(sauf cas particulier)... c'est surtout ta conscience après...

    Par contre, le BE fait participer le gamin alors qu'il lui manque un gilet, il te préviens, tu le laisses faire, tu as alors ta part de responsabilité car dans ce cas c'est flagrant. mais tous restera dans ce cas à l'appréciation des juges, on ne peux vaiment rien dire comme ça...


  9. carrément le pied là olivier... :D :diplome: dis... y'a encore de la place...? :D

    Euh... CLSH, je ne sais pas précisémment ce qui s'est passé dans ton cas... mais pas sûr que ça vienne des stagiaires... quand on impose ce genre de spectacle, qu'on passe des commandes sans avoir les fournisseurs, ben c'est souvent ce qui arrive... que ce soit des stagiaires ou des diplômés... J'ai toujours la part maxi de stagiaire dans mes équipes et ce ne sont pas forcément eux les moins bons...


  10. A aucun moment... Le directeur est responsable de tous les loulous sur tout le séjour. Il délègue cette responsabilité aux anims. Donc temps que l'anim est avec les enfants, il en est responsable. Lors des activités avec le BE, le moniteur est responsable de l'activité et de la sécurité de son public, mais pas des enfants.

    Par exemple:

    Jojo monte dans un bateau un peu pourris pour faire l'activité voile. Il coule et se noie. c'est parce que le bateau était pourri qu'il s'est noyé. Le moniteur est pénalement responsable pour du matos pas aux normes. L'animateur est responsable civilement de jojo qui lui était confié. Pas au pénal car il n'a pas les qualifications pour évaluer la qualité du bateau.

    C'est a l'animateur de s'assurer que les loulous sont en sécu (physique et affective), si il se rend compte que certaines choses ne vont pas il doit intervenir.

    ex: nenette est morte de trouille et le BE lui hurle dessus pour qu'elle arrête de pleurer. L'anim a une relation affective plus solide avec la louloute, seul lui peut lui apporter le réconfort affectif nécessaire et apporter les infos au BE sur la façon d'entrer en relation avec cet enfant précis.

    Pour que ça se passe bien, il faut que les 2 travaillent vraiment ensemble tout le temps...


  11. Je vais certainement jouer le rôle du vieux machin mais je trouve ça déplorable comme attitude. Quand on se rend compte qu'on est fatigué à ce point, on retient la leçon dès la première fois. s'endormir alors qu'on a les loulous sous sa responsabilité n'est pas un drame... si ça sert de leçon dès la première fois. En revanche, quand ça se répète et qu'on ne change pas au profis de sa ptite vie perso, je trouve que c'est du j'menfoutisme... Mais bon c'était ta première colo, c'est vrai qu'il faut apprendre... en espérant que ça te servira... Par contre, merci les autres anims et le dirlo en effet.... pour ne pas t'avoir aidé dans ta formation.... c'est plutôt en ça qu'ils aurait vraiment été utile comme équipeet non comme bande de potes...

    Et ben, après ça, y'en a encore qui vont dire que je râle ou que j'suis grincheux... :siffle: :D


  12. Les gamins sortent du système scolaire parce qu'ils n'y trouvent pas ce qu'ils cherchent. Les étudiants ne trouvent pas de boulot parce que leurs formations ne correspondent pas au marché du travail. Les gamins se font dégager de colo parce qu'ils n'y trouvent pas réponses à leurs questions. Les anims perdent leur passion parce qu'ils ne sont pas formés au métier qu'on leur demande de faire....

    Mais malgré tout, on continue à avoir les mêmes programmes à peu de choses près, les mêmes classes à l'école, les mêmes plannings en centres et les mêmes motivations pour suivrent les formations...

    En gros, on a un truc qui nous tape dans le dos, ça fait mal et depuis longtemps, mais on préfère que ça continue comme ça parce que pour savoir ce que c'est et si on peut l'arrêter, il faut se retourner, et le truc, on risque de se le prendre dans la gueule...

    Les solutions pédagogiques existent, elles sont vues et revues en formation, analysées et multipubliées par des pédagogues, mais peu ont le courage de les appliquer, ça fait peur quand on met le séjour en place... bah oui, mais après ça fait mal...

    Tu n'es pas responsable de ce qui s'est passé sabry, mais si l'équipe, l'organisateur et les parents se donnaient la peine de vraiment bosser, les solutions, on les trouveraient. Et si l'une des parties ne veut pas se bouger, c'est aux 2 autres de lui rentrer dedans, mais c'est vrai que ça donne pas le joli petit centre qu'on voudrait prendre en photo pendant la sortie de fin de centre ou le spectacle de cloture...

    Néanmoins, aucun motif ne devrait permettre de légitimer la violence, d'où qu'elle vienne et qu'elle qu'en soit la raison. désolé Aude, mais face à la violence, ce n'est pas à l'animateur de s'en aller..

    Sur cette note fataliste, à la votre...


  13. Justement ce que je fais c'est que "ce n'est pas moi qui met", ce n'est pas moi qui décide qui se met à côté de qui, comme le souligne Aurélie, ce sont les enfants eux même qui choisissent avec qui ils veulent manger...

    Pour ce qui est de la compétition, ce n'était qu'un exemple, la compétition dans ce cas ne se poursuit pas à table... il s'agit de partager un moment, un vécu....

    Par contre, parenthèse, la compétition est aussi un besoin des enfants, c'est un moyen de se situer, de se comparer aux autres. Ce n'est pas la peine de l'instaurer en permanence, je pense que ce n'est pas à l'anim d'ailleurs de l'amener. mais parfois elle s'installe naturellement pour un temps donné, les enfants en ont besoin et je ne vois pas en quoi ça peut déranger. C'est la vraie vie c'est tout...


  14. salut Aurélie,

    Ca se fait en effet. C'est quand même plus fréquent pour les directeurs que pour les anims mais ça existe quand même.

    Sache par ailleurs que tu peux avoir des aides. la caf pour tout le monde et ensuite il existe des bourses de la part de la JS, des mairies, et des conseils départementaux et régionaux.

    Pour répondre à ta question, en fait, il n'y a pas de procédure type, le mieux est de te procurer la liste des organisateurs auprès de jeunesse et sport et d'aller chercher aussi ailleurs pour élargir (points info jeunesse, etc...), puis de les apeller en leur demandant s'ils font ce genre de pratique.

    Pour ceux qui le font, soit ils te demanderont de bosser pour eux un certain nombre de jours mais te paieront quand même, soit tu auras un statut particulier où tes frais de formation constitueront un équivalent à ta rémunération oiu un complément (mais là, c'est un peu de la magouille parfois...)

    Bon courage.


  15. Je ne trouve pas ça très correct véro, que tu leur exposes ton point de vue en argumentant c'est logique et en tant que directrice (je suppose), c'est ton rôle d'expliquer. mais là, on est quand même sur le registre personnel... C'est vrai que c'est un peu à cheval mais je ne pense pas qu'on soit en droit d'imposer ce genre de chose, niveau autorité, c'est limite. Mais bon, comme tu dis, ils font ce qu'ils veulent...


  16. C'est clair que c'est plus facile d'annoncer des bonnes nouvelles que de faire des reproches. perso, j'adopte une place très formelle poour les entretiens d'évaluation. on se concentre sur notre fonction, même si il y a des bons moments par ailleurs. ca permet d'être concret et d'aller droit au but. Si il y a craquange, on se donne un peu de temps et on termine l'évaluation. Une fois que tout est dit de part et d'autre, l'entretien est terminé, un peu de temps pour se remettre de ses esprits et si besoin, un peu de relationnel pour bien prouver à l'anim (surtout s'il en est à ses débuts) que ce qui a été dit c'est pour progresser dans le boulot mais que ça n'a rien à voir avec l'affectif.


  17. dans mon camp j'ai été ferme la dessus: on donne son adresse perso aux enfants si on veut, mais ni son portable, ni son mail, et encore moins son adresse messenger

    Véronique, que tu ne sois pas pour prolonger ces contacts, je le comprend tout à fait, mais quand tu écrit ça, tu ne parles que de toi ou tu l'impose aussi aux autres membres de l'équipe?


  18. Pour ce poser la question de savoir si on prévient ou pas, il faut d'abord se demander quel objectif on poursuit...

    Si le but c'est de voir combien de temps les gens mettent à sortir en imaginant une situation réelle, c'est clair que prévenir ne sert à rien. en revanche, ça peut aussi être intéressant de leur apprendre à le faire correctement, sans paniquer et avec méthode... pour ça, rien de mieux qu'une préparation et pour ça, il faut bien que les gens soient au courant...

    On apprend mieux quand on est disposé à le faire plutôt qu'avec un effet de surprise...


  19. :blink: :blink::blink:

    Excuse moi mais je ne dois pas avoir compris (enfin j'espère...)

    Tu cherches des grilles d'évaluations à la fin du séjour.... est- ce que ça veut dire que tu n'a rien mis en place pour les évaluer, leur donner des retours au cours du séjour? Qu'il ne savent pas encore sur quels critères tu les évalues? Tu leur as quand même écrit ce que tu attendais d'eux non? :blink: