nico

AnimNautes
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Messages posté(e)s par nico


  1. Pour l'organisme, coupable ou pas, ce n'est même pas le problème. L'animateur soiupçonné est une verue qui risque de faire fuir le client et donc le business... Si jamais il est coupable, en effet ça craint. Mais s'il est innocenté officiellement, il y aura toujours un doute dans la tête de certains. Or si ces "certains" sont des clients, l'organisateur n'a pas envie de les perdre...

    C'est lâche mais c'est la loi du fric...


  2. salut "lune d'automne" (huumm... un peu de poésie... :rolleyes: )

    Je crois que c'est une décision à murir de façon personelle. Quand un loulou te demande tes coordonnées, il faut savoir si on est prêt à s'engager car il peut ne pas écrire mais ça peut aussi lui arriver (encore plus maintenant avec les mails...). A toi de te demander si tu es prêt à assumer, si tu en as envie et si tu en sera capable. A réfléchir aussi sur le type de relation que le jeune veut mettre en place. Souvent, c'est une courrier ou 2 mais parfois ça peut être plus lourd à gérer. Il n'y a pas de règles, l'anim ne "DOIT" pas disparaitre, c'est écrit nulle part.

    En revanche, une fois le séjour terminé ce n'est plus la relation Anim/Enfant mais une relation Adulte/Enfant, avec les changements que ça comporte.

    Pour répondre à ta question, je reste en contact avec pas mal de loulous (dont certains sont devenus anims, marrant) mais c'est vrai que je ne donne mes coordonnées qu'à ceux avec qui j'ai envie de poursuivre la relation qui s'est créée. C'est subjectif mais honnête je pense.


  3. D'accord pour l'écrit capélo, Rousseau en a écrit à sa façon, il a aussi eu une certaine attitudes avec sa progéniture... comme quoi les écrits...

    Ce que je veux dire c'est que le projet concerne tous ceux qui y participent, équipe d'animation, intervenants, parents et jeunes (en âges de s'y intéresser). C'est pour ça qu'il me semble important que chacun puisse en comprendre le sens. par ailleurs, être concret dans le projet, c'est éviter le blabla et par la suite la réunionite.

    Si a la base, tous les acteurs ne peuvent pas comprendre le projet de départ, il me semble délicat de le transmettre à tous sans déformation...


  4. Ben, en ce qui me concerne, l'animateur a quand même un rôle dans "l'harmonisation des moments de vie quot" (tout dépend ce qu'on entend par là... :siffle: ) mais si on considère la fin de la phrase avec, on tourne carrément à l'occupationnel et là... :malade: :enerve:

    Maintenant, il y a une logique: un enfant qui n'a pas le temps de s'ennuyer, c'est un enfant qui n'a pas le temps de penser, donc un enfant qui risque moins de remettre en question l'équipe d'animation...


  5. Je ne vois pas ce que j'ai pu dire qui peut te porter à croire ça... :blink:

    Pour ce qui est des finalités de l'UFCV comme de bien d'autres organismes, il existe une marge entre les beaux écrits incompréhensible et les échanges réels faits par les acteurs sur le terrain. Je n'ai rien contre les mots de p^lus de 3 syllabes, il en faut aussi et s'ils existent, c'est pour qu'on s'en serve. Mais quand il n'y a que ça... parfois je cherche à comprendre pourquoi on complexifie ce qui peut être si simple.

    La démocratie (un joli mot celà dit en passant), ça commence peut être aussi par ça, faire passer des idées accessibles à tous... Sinon, il ne faut pas s'étonner de ne pas êtree suivis.


  6. On est d'accord Capélo, l'animateur porte sa part de responsabilité au projet péda (théoriquement, il participe à sa construction) mais quand on lui donne un tissus de grandes phrases loin de ses aspirations pratiques, un beau discours plus qu'un mode d'emploi, je ne lui en veut pas de laisser le directeur à son délire et de ne pas avoir envie de perdre de temps. C'est au dirlo d'exprimer ses idées simplement et concrètement. Un projet qui est tellement beau qu'on ne veut pas le salir... non merci, je préfère le projet type "cahier de vacances" qui ne ressemble plus à rien à la fin du séjour tellement y'a de notes dessus parce qu'on a remis beaucoup de choses en question au cours du séjour. Et les notes, c'est jamais des belles phrases.


  7. Non max, pour moi l'aboutissement du projet ne se quantifie pas en terme d'activité. J'utilise des indicateurs plus généraux en plus des activités comme le nombre d'ados aux réunions d'équipe, l'évolution des groupes de jeunes, la demande spontanée vers les animateurs dans des moments informels etc...

    Evidemment qu'il y a des propositions qui viennent de la part de l'équipe d'animation, (du moins au début), mais elles restent minoritaires par rapport aux attentes des jeunes dans les centres où je bosse.

    Les projets péda "passe partout", désolé Max mais je n'estime pas leur auteurs comme de "bons" directeurs. Dans le job d'un dirlo, il y a le "pendant" où ils sont peut être bons mais il y a aussi toute la préparation et dans ce cas, ils sont mauvais...

    Je vois difficilement comment le "rien faire " peut mal tourner, si les loulous sentent qu'ils commencent à tourner en rond et que les anims sont réellement à leur écoute, qu'ils réagissent rapidement dès que l'ennui peut pointer le bout de son nez, je ne vois pas de risque particulier...


  8. Il faut comparer ce qui est comparable liloo:

    Quel est le salaire d'un chef d'entreprise? Qui va se retourner contre les parents au sujet de leur propre enfant? Qui connait mieux la loi qu'un juriste? Au milieu de tout ça, l'animateur ou le directeur endosse bel et bien des responsabilités lourdes et risquées pour lesquelles il n'existe pas de préparation suffisamment pointue.


  9. Euh...miklc... ce que tu appelles "ma proposition qui n'est pas envisageable techniquement"... faudrait que tu t'explique un peu, je ne vois pas de quoi tu parles... essaie d'argumenter un peu... ou lève la tête du guidon comme dirait chevallier...


  10. Ouahaa... alors maintenant il faut se dire "professionnel" pour être pouvoir prétendre à l'écriture d'un projet? Je crois surtout que si certains anims ne comprennent rien aux projets des directeurs (professionnels ou pas) c'est surtout parce que c'est gavant et incompréhensible... De belles phrases, de belles intentions et des grandes théories, illusions et tout ce qu'on veut mais sur le terrain, le concret ça donne quoi? :malade:

    Quand un anim a dans les mains sa douzaine de loulous, être citoyen dans une société démocratique, militant ou je ne sais quoi encore ça lui fait une belle jambe... mais concrètement, il en fait quoi? :siffle: :dodo:

    Certes il y a une part de formation au projet à fdaire sur les animateurs en stage, mais ça ne pourra être réellement efficace que quand les directeurs arrêterons de s'exciter sur des mots... Soyons concrets, proches du terrain si on veut être efficace, une idée n'a pas besoin de mots à rallonge pour être exprimée. (à moins qu'elle ne soit pas suffisamment claire pour que ce soit explicable en quelques mots...)


  11. Si on ne part pas des mêmes pédagogies, on ne peut pas comparer kams.

    ce qui me dérange c'est que bien souvent, on veut estimer la qualité d'un séjour au nombre d'activités planifiées. Ca n'intègre pas du tout les envies du public. C'est vrai que les ados aiment bien "se la couler douce"... et alors? Sans pour autant passer un séjour à ne faire que de la surveillance, ils ont besoin de se retrouver ensemble, de discuter entre eux tout simplement sans avoir un animateur artificiellement motive qui leur propose telle ou telle activité dont ils se moquent. Proposer une surractivité à nos jeunes rassure avant tout l'équipe d'animation qui n'a pas l'impression de rien faire... mais est ce quye ça correspond à ce qu'attendent réeellement nos loulous? Je ne pense pas.

    Gérer des activités libres pour les ados ne veut pas forcément dire rien faire. C'est au contraire plus complexe à organiser, stimuler des projets qui restent les leurs sans être formulés comme projets par l'animateur pour autant...

    Alors s'il y a 50 activités dans la journée, ce n'est pas moi qui les aurait mises en place mais eux. Pour moi, l'équipe d'anim en séjour ados est plus là pour leur permettre de mettre en place leurs propres activités que pour le faire en équipe et entre adultes.

    J'espère que c'est un peu plus clair. Mais les vacances conso ou suractivisme, ça me fait vomir. Les loulous sont en vacances d'une part et ilk ont tellement l'habitude qu'on leur dise ce qu'ils doivent faire pendant l'année...


  12. C'est tout les problèmes de l'institution qui ressortent. Quand Allègre parlait d'un "mamouth", même si c'est assez peu délicat, il avait raison dans le sens ou de nombreuyses administrations sont bien trop lourdes pour permettre de monter des projets. Combien de classes vertes, de neige etc ne se font pas à cause de ça, de projets de jeunes qui ne voient pas le jour à cause de ça?

    Je ne cautionne pas du tout les violences gratuites, encore moins contre des gens qui prennent des risques pour le bien des autres. mais sans excuser, quand on a une institution qui nous enlise et nous laisse nous enfoncer, au bout d'un moment, on a envie de la foutre en l'air. Parfois, avec les dérives, une institution, c'est tout ce qui appartient à l'état, à un uniforme, à une marque, un groupe... Ca n'excuse en rien mais ça peut expliquer. :malade:


  13. je ne sais pas si, après tes propos je vais faire "moralisateur" max, mais je n'arrive pas à comprendre la logique de ton intervention sur quelques points:

    L'intérêt des activités dominantes soit disant indispensables et souvent sportives et par ailleurs l'esprit de consommation qui semble aussi te déranger.

    L'utilité d'avoir des jeux, petits jeux, activités manuelles nombreuses sur les séjours et ta gêne du remplissage...

    Bref, a pas tout compris moi, ou dans les 2 sens...

    En revanche, si la qualité d'un séjour doit s'évaluer en fonction du nombre d'activité manuelles et de petits jeux que font les jeunes... alors là j'apprend que je fais franchement de la merde dans mes séjours mais si c'est ça, alors j'en suis fier... Désolé mais l'animateur GO organisateur de jeux non merci, je laisse ça au club.

    Par ailleurs, farniente des ados ne signifie pas forcément faniente des animateurs... Maintenant, c'est vrai que lorsque tout le monde est occupé dans son coin... on a une belle illusion que tout tourne rond..... et rond et rond petit patapon.... :dodo: :dodo:


  14. Alix ce n'est pas une question de débouchés ici, beesan et besapt n'ont absolument rien à voir à part que c'est un BE. L'un est ultra spécifique et demande des candidats qu'ils soient déjà sacrément accrochés à une discipline (ici la natation pour l'exemple que tu donne) alors que l'autre touche un panel beaucoup plus large et général mais moins poussé... Ce sont des métiers complètements différents qui s'adressent à des profils tout aussi différents...


  15. N'oublie pas quand même alix qu'un directeur doit avant tout rester animateur... la planque dans le bureau veille sur chacun de nous... Enfin c'est mon opinion mais je conçois mal un directeur qui veuille être uniquement directeur, ça me semble être plus une continuation, une fonction d'animateur qui prend de l'ampleur en quelque sorte... Les problèmes restent les mêmes avec en plus une fonction qui nous met un peu plus en face encore...


  16. Ouaich, ce qu'on appelle avec des grand mots "tisser du lien social"...

    Aux dernières nouvelles il tient la route, il a été recadré par ses collègues au début face à des tentations et des tests de la part de son environnement. Il reconnait que c'est mission impossible pour les plus vieux et ceux qui sont "tombés dedans" mais pour les plus jeune ça semble accrocher pas mal... je coise les doigts...

    Ca me dérange pas que les flics circulent dans les zones un peu craignos et en uniforme, au contraire, qu'ils montrent qu'ils sont là plutôt que de passer leur temps à attraper des clodos parce qu'ils ont pissé sur un mur... (désolé pour l'exemple mais des fois ça me gonfle... :enerve: )