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Otez-moi d'un doute, l'approfondissent BAFA Assistant Sanitaire est bien toujours ouvert aux mecs ? En tout cas c'est dans l'air du temps, de plus en plus d'organismes réservent le poste d'AS aux filles. Cet organisateur qui me disait l'autre jour "vous savez, avec ces histoires de pédophilie" Oh oui je sais. Je sais qu'il s'agit d'un mythe du loup-garou, créé et entretenu par les médias, et auquel vous avez largement contribué par votre comportement passif, voire collaboratif. D'une part en ne lançant aucune véritable campagne de mise au point sur ce sujet, vraisemblablement tabou, l'absence de communication étant alors considérée par le public comme une confirmation du fait que "le monde de l'animation a bien quelque chose à cacher". Ensuite, en jouant le jeu du système, en établissant des chartes de qualité, où vous essayez de vous dédouaner de toute pratique tendancieuse, pour rassurer maladroitement la clientèle, quitte à casser du sucre sur le dos des anims. Enfin, en entretenant vous-même un climat malsain et surréaliste de suspiscion générale, pour vous mettre à l'abri d'un risque qui sévit surtout dans l'imaginaire. Tout comme les risques d'accidents, les risques d'attouchements ou de maltraitance ont infiniment plus de chances d'arriver dans le cercle familial qu'en colo. Quand on sait qu'il doit y avoir un animateur déviant sur 10.000... les 9.999 autres vous remercient Tout cela doublé d'une certaine dose de bêtise et d'ignorance, car vous croyez que supprimer les mecs au poste d'AS règle tout. Il n'y a donc aucun risque avec une fille ? Alors une petite mise au point s'impose. Ce comportement est doublement illégitime et illégal - Il s'agit tout simplement d'une discrimination à l'embauche, réprimée par la loi. Aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement en raison de son sexe. (art. L. 122-45, C. trav.) Exception faite pour des postes spécifiques comme mannequin, modèle d'art, hôtesse d'accueil... - Vous sous-entendez que chaque candidat est un pédo-criminel potentiel, ce qui revient ni plus ni moins à effectuer une sélection à partir d'une suspiscion de comportement délicteux, sans aucun fondement. Un autre gignol me disait "on s'est engagé dans notre charte, c'est pour rassurer les familles". Bah mon con, je me tape de vos principes douteux, pour moi seuls comptent le bien-être des loulous... et le respect des anims. A bon entendeur :bye:
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Deux ouvrages très intéressants sur le sujet : - L'école du soupçon (sur les débordements de la lutte antipédophile) http://www.amazon.fr/L%C3%A9cole-soup%C3%A7on-d%C3%A9rives-contre-p%C3%A9dophilie/dp/2707146757 - La passion de l'enfant (développement de l'aspect sociologique) http://www.amazon.fr/Passion-lenfant-Laurence-Gavarini/dp/2012791719
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Discrimination Des Animateurs Dans Le Rapport De La Halde
Chevalier a posté un sujet dans Le défouloir
Communiqué d'Associated Press paru le 22 mai 2008 sur Yahoo En lançant il y a 3 ans déjà un pavé dans la mare, les deux affreux pédophiles en puissance que nous étions ne s'imaginaient pas qu'un jour, il ressortirait de la bouche de Louis Schweitzer. Ca commence par le coup de gueule sur les forums, de deux animateurs que le CV long comme le bras n'a pas empêché d'être refoulé de trop nombreuses fois à cause d’un objet trop encombrant entre les jambes. Puis les emails rappelant gentiment la loi aux annonceurs, suivi d'autres parfois un peu plus sarcastiques devant ce qu'il faut bien appeler du foutage de gueule en bonne et due forme. Du testing par e-mail nous permit ensuite de constater l'effroyable simplicité psychologique de leurs justifications. Les premiers signalements individuels à la HALDE, copie d'écran à l'appui, parfois d'email hélas soigneusement anonymes. Enfin, le dépôt d'un mémoire auprès de la HALDE reprenant l'ensemble du problème. Les premières retombées... Ce fut d'abord un discret article dans le journal de l'animation. Puis la HALDE qui prit très au sérieux notre requête. Nous aurons plusieurs échanges avec eux. Puis plus rien. Les discrimineurs ne semblent pas épouvantés par les gesticulations bureaucratiques de la haute autorité qui, dans le droit, n'en a aucune. C’est la justice qui sanctionne, et en l’occurrence, qui ne sanctionne pas. Et aujourd'hui, la consécration inattendue : la HALDE publie son rapport annuel, son Président prend la parole et lâche quelques mots du problème devant la presse. Bien sûr cette petite victoire médiatique fait plaisir, espérons seulement qu'elle contribue à ouvrir les esprits. Ce que l'animation est entrain de devenir me désole. A l'image de l'éducation nationale, un milieu enlisé dans les considérations juridiques à tout bout de champ, où l'on ne peut plus rien faire avec les gamins. Toute relation spontanée, cette étincelle de vie qui fait tenir tout le reste, semble vouée à disparaître. Une société qui prend une telle distance avec ses enfants, c'est à dire avec la génération qui va lui succéder, a des soucis à se faire. C'est un signe parmi d'autres. Beaucoup d'adultes seraient bien inspirés d'aller consulter un psy, et ce n'est pas péjoratif. Combien ont leur enfant intérieur en souffrance ? Cela se ressent dans leur relation réelle à l'enfant, et comme ils n'affrontent pas ce problème resté inconscient, l'énergie du conflit est projetée sur un bouc émissaire, sur ceux qui ont le courage de s'occuper des enfants au quotidien : les enseignants, les animateurs, les éducateurs. Des plus courageux d'entre eux naîtra peut-être une nouvelle éducation, débarrassée de la peur, cette peur de faire de belles choses :sorcier: -
De quelle préparation parles-tu ? Nous avons reçu à la naissance un cœur pour ressentir les choses et une bouche pour en parler. Ce n'est pas une formation en soutien psychologique d'urgence qui t'apporteras davantage. Alors que leur répondre ? Que le monde dans lequel on vit n'est pas fini, et que nous leur laissons la charge de le finir ? Il existe surement autant de façons que d'éducateurs pour mettre cela en forme, mais dans le fond, que dire d'autre ? Leur mentir en continuant à faire croire que les méchants n'existent que dans les films ? Si un enfant vient au monde pour faire l'expérience du bonheur, lui cacher le reste n'est pas lui rendre service. Quitte à leur laisser de la merde, autant mettre le nom dessus.
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C'est le mauvais exemple, déjà expliqué ici Pour le reste j'ai depuis longtemps abandonné ces débats de dupes Les listes de pharmacie varient d'une DDJS à l'autre, certaines autorisant ce que d'autres interdisent. En France le médecin est presque un Dieu, mais prenez-en 10 et vous aurez 10 avis différents, quand ils ne sont pas farouchement opposés. Le plus incroyable est de lire les recommandations de certains médecins scolaires ou J&S qui contredisent le référentiel national de secourisme. Pour ma part j'agis en mon âme et conscience selon ma formation et mon expérience de secouriste professionnel. Le médecin du coin qui, en pleine saison et fortement occupé par les touristes, toutes les colos du secteur et la population locale qui n'a pas disparue, me fait confiance et sait que je ne viendrai pas lui amener tous mes loulous qui font un pet de travers, au prétexte que je n'ai pas le droit de m'en occuper. C'est ainsi même en milieu hospitalier par exemple où au quotidien des infirmières doivent accomplir des gestes normalement réservés aux médecins. Dans le droit c'est interdit mais sur le terrain c'est indispensable car les moyens de faire autrement ne sont pas là et ça n'a pas vocation à changer. Ca, personne ne prendra la responsabilité de l'écrire quelque part, ce n'est pas sensé exister, et tant que la machine tourne et que les malades sont contents, tout le monde s'en fout. Un grand coucou à tous les AS du pays qui, quelque soit leur qualification, font un boulot formidable :yahoo:
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Ca y est, vous m'avez donné envie de relire Brighelli :diplome:
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La loi de modernisation de la sécurité civile du 13 août 2004, a engagé la France dans un enjeu majeur : "avoir l’ensemble de sa population formée à la prévention des risques de toute nature et aux gestes de premiers secours." Par décret du 1er Août 2007, est instauré un nouveau dispositif de formation, qui vise à placer le citoyen au coeur du dispositif de secours et en faire le premier acteur de la sécurité civile. Intitulé de la formation : Prévention et Secours Civiques (PSC) Intitulé du diplôme (le papier) : Certificat de Compétences de Citoyen de Sécurité Civile Les titulaires de l'AFPS sont considérés comme titulaires par équivalence du PSC. Il leur est néanmoins conseillé de suivre une formation continue de mise à niveau. D’autre part, il est fortement recommandé de suivre régulièrement une formation continue de maintien des acquis tout au long de leur vie. Pour ce qui est des techniques, pas de révolution du programme qui demeure identique à 80% Les deux grands changements sont : - La prise en charge de l'arrêt cardio-respiratoire, avec notamment des cycles de RCP différents, et l'apparition du défibrillateur entièrement automatisé, qui a vocation à se multiplier dans les lieux publics et sera désormais utilisable par tout venant, comme un extincteur. - Une simplification de l'action sur les hémorragies. Le garrot et les points de compression, potentiellement dangereux et souvent mal réalisés par des personnes non entraînées, sont désormais des techniques réservées aux équipes de secours. Le nouveau référentiel est téléchargeable ici Ceci à fin d'information uniquement, sa lecture ne remplace pas une formation de mise à niveau :bye:
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Il est prévu dans le texte que l'éducation nationale forme tous les jeunes dans le cadre de leur scolarité obligatoire. Dans la réalité, rien n'est encore commencé, hormis une recrudescence de la sensibilisation. Le temps que le mammouth se mette en marche, c'est à dire plusieurs années, c'est aux associations de sécurité civile d'assurer la formation, et aux citoyens de payer ou se faire payer la formation. En clair pour le moment rien n'a changé, si ce n'est un texte pondu à la hâte pour répondre aux exigences européennes Déjà répondu ici
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Les suites possibles : - Au niveau administratif : signaler les faits, de manière précise et argumentée, à la DDJS géographiquement compétente. Si la faute de l'organisme est avérée, ils prendront les mesures nécessaires. - Au niveau du droit du travail, poursuivre l'empoyeur aux prud'hommes, en se faisant éventuellement aider d'un syndicat de l'animation. Sachez qu'une démission peut être requalifiée en licenciement si elle s'origine dans un comportement fautif de l’employeur, avec ce que cela emporte de droits à indemnités. Une simple recherche sur google donnera une kyrielle d'informations à ce sujet. J'ignore le degré de véracité de cette histoire, mais il est certain qu'à chaque saison, et je l'ai vécu par le passé, de nombreux employeurs profitent du manque d'expérience et de connaissances de leur jeunes recrues pour se jouer de leurs droits les plus élémentaires, et colmater les brèches juridiques d'une organisation fumeuse. S'informer et en parler c'est déjà le premier pas pour ne pas se laisser faire. Et honnêtement, se faire baiser une première fois est éminnement formateur :siffle:
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Poursuivi pour quoi ? Sur quoi vous basez-vous pour proférer vos conseils plus menaçants qu'avisés ? On ne sait finalement pas grand chose de la véritable histoire : un texte peu lisible, bourré de fautes, d'approximations et de langage sms, et des informations lacunaires qui n'ont pas été recroisées avec les dires des protagonistes et des éventuels témoins. Avant de condamner les gens, il faut enquêter, et c'est un métier qui n'est ni le vôtre ni le mien. L'inquisition a t-elle été rétablie dans ce pays ? Dès qu'une accusation d'attouchement est lancée en l'air par n'importe qui contre n'importe qui, les passions se déchaînent et la raison s'évanouit. A quand les cris "au bucher !" comme jadis ?
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À Propos De Ce Que La Trousse À Pharmacie Doit Contenir
Chevalier a répondu à un topic de sabrydemarseille dans Discussion générale
Dans ce domaine, pas de loi nationale mais des règlements locaux émis par les DDJS et les médecins scolaires. Il est certain que chaque médecin y va de sa préférence, qui n'est pas forcément celle du confrère. A ce tissu disparate et peu lisible s'ajoute son lot de rumeurs, de déformations et d'interprétations, ce qui nous vaut de voir revenir à chaque saison cette question sans véritable réponse. La liste n'existe pas ! Renseignez-vous auprès de vos DDJS (les listes de pharmacie figurent souvent sur leur site internet). Pour le reste, le médecin référent de votre centre vous conseillera. Le seul texte légal qui s'impose au niveau national est le référentiel des premiers secours, d'où est issu le programme officiel de l'AFPS. Voici ce qu'il dit à propos des plaies simples (RT8, p84) : 1- Se laver les mains avec de l'eau et du savon. 2- Nettoyer la plaie à l'eau et au savon, au besoin avec une compresse stérile. On peut aussi utiliser un antiseptique, acquis sur conseil d'un médecin, d'un pharmacien ou d'un infirmier. 3- Protéger par un pansement adhésif si la plaie risque d'être à nouveau souillée. 4- Demander à la victime si elle est vaccinée contre le tétanos et depuis quand. Si la vaccination n'est pas récente, lui conseiller de consulter un médecin. 5- Si la plaie devient chaude, rouge, si elle gonfle ou continue de faire mal dans les 24 heures, consulter sans tarder un médecin. -
:whou: Avant tout, il faut raison garder face à la question des serpents... Dans notre pays, les serpents sont habituellement peu dangereux. La vipère consitue le principal risque. Son venin n'a pas d'action foudroyante comme certains serpents exotiques, vous avez largement le temps d'aller à l'hôpital. D'après les statistiques, seul 1% des morsures provoquent une réaction allergique grave, et sur 2000 à 3000 morsures par an, on compte environ trois décès. La guêpe par exemple, fait de bien plus nombreuses victimes. Les deux principaux serpents que vous pouvez croiser dans les bois... - La vipère : La tête est de forme triangulaire, la pupille est de forme allongée, le corps s'amincit rapidement vers la queue. - La couleuvre : le corps est plus effilé, la tête est de forme ovoïde, la pupille est ronde. La morsure est représentée par deux points distants d'environ 1 cm et entourés d'une auréole rouge. On ressent un coup, comme un claquage musculaire, au moment de la morsure. Si le venin a été inoculé, un gonflement de la partie mordue va rapidement apparaître et entraîner une douleur intense. A votre niveau, votre action se limite à : > Réduire la diffusion du venin dans le sang - Allonger la victime et veillez à ce qu’elle bouge le moins possible. - Demander à la victime de rester calme, la rassurer en lui expliquant ce qui se passe (l'état de stress augmente le rythme cardiaque) > Appeler la SAMU (15) On n'emmène pas l'enfant chez le médecin ni à l'hôpital, on appelle les secours et on attend sur place que l'ambulance arrive. > Surveiller la victime en attendant les secours, et pratiquer les gestes de l'AFPS en cas d'apparition d'une détresse vitale. L’Aspivenin est déconseillé car il mobilise les chairs et risque d'étendre davantage le venin que d'en extraire. Pour information, l'aspivenin a été retiré de la liste du matériel des secours professionnels, et son usage est proscrit par le nouveau référentiel. Pas de techniques Rambo : n'incisez pas la plaie, ne cherchez pas à faire saigner, ne posez pas de garrot sur le membre atteint.
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L'éosine est effectivement utilisée pour le traitement des ampoules, mais selon un protocole réservé aux secouristes professionnels. Elle n'a donc pas vocation à être utilisée en dehors de ce cadre. En colos on a rarement affaire à des ampoules de sportifs ! Eclatée une ampoule se traite comme une plaie simple, non-éclatée la protéger du frottement. La bétadine, contrairement à ce qu'on pourrait penser, n'est pas classée dans les antiseptiques colorants. Elle s'en va facilement à l'eau. Antiseptique très puissant utilisé en milieu hospitalier. Son seul souci est que beaucoup d'individus sont allergiques à l'iode, information rarement marquée sur les fiches sanitaires.
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Je souhaite apporter un point de vue psychanalytique à cette situation Il faut avant tout admettre que les gens sont tous plus ou moins touchés par la névrose d’angoisse. Le névrosé n’a pas intégré la notion que grandir est trouver la sécurité en soi et non chez les autres. Dès lors, on ne peut parler de protection de l’enfance, mais de protection de sa propre enfance, à la fois regrettée et refoulée. On retrouve dans tous les lieux d'éducation une atmosphère pesante de doute permanent... une atmosphère psychique que respirent les enfants... Il arrive un certain stade où les mesures de prudence deviennent des actes obsessionnels, par lesquels l'individu pense s'extraire d'une tension psychique intenable, alors qu'il ne fait que s'y maintenir plus encore. Le fait d’afficher systématiquement, et en dépit de toute raison, son casier judiciaire vierge, fait penser à un acte obsessionnel tel que se laver les mains sans cesse. Montrer patte blanche comme on dit. Dans les parties archaïques de son inconscient, l’homme cherche à s’approprier la pureté de l’enfant sacré, figure androgyne de l’unité perdue, quitte à le détruire. Nul besoin d’un passage à l’acte pour se sentir coupable, la simple évocation figurée (être en contact avec les enfants) est suffisante pour provoquer le besoin de s’en laver. Ce sacrilège, et toutes les pensées et les situations qui s’y rapportent sont contagieuses (lire totem et tabou de Freud). On s’impose mais aussi on impose aux autres des mesures de protection. Notre ambivalence nous effraye, on veut protéger de nous-même cet objet dans lequel on a placé ce qu’on est incapable de voir en nous. Pour la bonne forme seulement. Elle est surtout là pour protéger les adultes des affects refoulés que peuvent mobiliser les enfants, c'est à dire protéger du tabou. Il faut savoir que les origines du droit remontent aux tentatives d'organiser socialement les obligations et les châtiments relatifs au tabou. Je vous invite à lire "L'école du soupçon". Cette excellente étude sociologique, à la portée de tous, vous apprendra à quel point, en matière de protection de l'enfance, l'intérêt de l'enfant passe en dernier. Quand il en est question…
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Sur les petits centres, l'AS sera un animateur qui se détachera momentanément de l'équipe d'animation pour distribuer les médicaments ou soigner les bobos. Il est plus un animateur référent sur la question santé. Sur un grand centre, c'est autre chose. Il n'y a pas à attendre bien longtemps dans son infirmerie pour avoir de quoi s'occuper. Les bobos arrivent tout au long de la journée, les enfants à accompagner chez le médecin (très chronophage), les parents à appeler, la paperasse à remplir, la gestion des médocs qui peut vite devenir un sport, et bien sûr la communication permanente avec l'équipe, la prévention... Malgré tout, la fonction ne t'occupe jamais à 100%. Tu seras toujours amené un moment ou l'autre à renforcer l'équipe d'animation ou de direction. Au delà de 120 enfants, 2 AS sont requis.
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J'en dis qu'en plus d'être irresponsable, monsieur semble donner dans l'extorsion de fonds. Surtout ne rien "rembourser", et signaler le fait à qui de droit Ceci dit, c'est pourtant ce que fait l'Etat avec le trou de la sécu :rolleyes:
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Si tu travailles pour cet organisme depuis plusieurs années, tu dois avoir accumulé plusieurs rapports d'évaluation, que j'imagine positifs, et peut-être même montrant une progression constante. Comment croire que soudainement, tu sois redescendue au niveau des erreurs de débutants ? L'énormité du procédé ne devrait pas passer inaperçu. D'autant que le fait que tu rapportes plus bas n'arrange pas le cas de ton bonhomme.
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Vaste question Disons qu'avant de la pratiquer sur les autres, l'évaluation exige une bonne connaissance de soi. L'humain est un être plein de passion, l'objectivité est donc une notion toujours teintée d'une perfection qui n'est pas de notre monde. Pour s'en rapprocher, il faut à la fois faire preuve : - d'un certain détachement, pour se garder de l'influence de tout ce qui pourrait venir parasiter l'observation, comme... les affects personnels qui sont mobilisés, et plus généralement les dispositions de l'esprit que la personne évaluée n'a pas à subir. - d'une implication suffisante, ce qui sous-entend non seulement une observation régulière en situation, mais un dialogue sincère et permanent. Cela permet d'éluder les impressions sorties du contexte, croisées ou non avec des éléments rapportés. Qui, des individus chargés d'en évaluer d'autres, ont pris le temps de cette réflexion ? Assez peu. Certains n'en ont même pas conscience. Evaluer, c'est un métier. Voilà ce que j'ai répondu au dernier guignol qui a voulu m'apprendre mon boulot, alors qu'il n'avait ni les qualifications requises, ni les qualités humaines. En parler à ton organisme est indispensable. Les non-dits sont au commencement du reniement de soi. Par ailleurs, lesdites "remarques" sont elles en rapport avec les critères d'évaluation dont tu as eu connaissance dès le départ ? Là ce n'est plus de la psycho ni de la communication, mais du droit.
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Entreprises D'animation Vs Éducation Populaire
Chevalier a répondu à un topic de antoine_22 dans Le défouloir
Je crois qu'il parlait des entreprises d'animation. Il est bon de rappeler qu'il existe des sociétés commerciales (SA au capital bien rondelet) qui, par un savant montage juridico-financier, se cachent derrière des assos 1901, et pas des moins connues. Cela leur permet de payer les anims en annexe II, alors qu'ils devraient être payés plein pot. Car les séjours, eux, sont facturés au prix entreprise. Cela ne semble pas déranger les anims outre mesure, puisque j'en ai presque toujours entendu du bien. Moralité : continuez à accepter n'importe quoi au prétexte que le sourire des gamins est la meilleure récompense :roi: -
Le problème de l'aspivenin, c'est que son efficacité est inversement proportionnelle à la publicité qui en est faite chaque été :trompette: Pour les piqûres d'abeilles, il risque de faire éclater la poche de venin si elle n'a pas été ôtée avant. Par ailleurs, pour toute piqûre d'hyménoptère, il n'empêche en rien l'installation d'une détresse liée à une réaction allergique. Pour les morsures de serpents, il ne retire que très peu du venin qui se trouve trop en profondeur, et en mobilisant les chairs il risque au contraire de l'aider à se propager. Nous autres secouristes immobilisons complètement le membre atteint, et direction l'hôpital. Le nouveau référentiel des premiers secours en équipe a fait disparaître l'aspivenin de notre matériel. Ceci dit assez peu d'équipes en étaient dotées. Ce qu'il me semble important de dire, c'est qu'à ce jour, aucune étude objective permet de valider ou non l'efficacité de l'outil.
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Dans tous bâtiments recevant du public, et donc dans les CVL, on trouve accrochés aux murs des choses bizarres, toutes rouges..... il parait que ça s'appelle des extincteurs On parle souvent de l'infirmerie, des trousses de secours, c'est bien. Mais quid du feu ? Alors une petite question me vient à l'esprit : combien parmis vous savent réellement utiliser les différents extincteurs ? La question de la prévention incendie est-elle abordée dans certains bafa ou autres formations ? Parce-que mine de rien, ça peut servir :rolleyes:
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A l'occasion d'un transport à l'hôpital, il y a deux impératifs : qu'il y ait sur le centre un membre de la direction, et quelqu'un qui puisse assurer les soins. Quant à savoir qui du directeur et de l'AS doit partir avec l'enfant, cela entrant dans les attributions des deux, c'est à considérer selon les conditions. Sur certains centres où il y a plusieurs AS, la solution va de soi. Disons que celui qui a pris en charge l'enfant et qui a suivi le dossier est le mieux placé. Il faut aussi prendre en compte l'aspect relationnel. Mais les directeurs sont des humains, avec leurs erreurs, leurs incertitudes, et disons... leurs dispositions de l'esprit :rolleyes:
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Le Plaisir De La Langue, De Bien Parler
Chevalier a répondu à un topic de jean dans Discussion générale
Je ne pense pas qu'il s'agisse de faire de belles phrases, mais déjà de parler et d'écrire normalement. Si tu leur parles toujours comme eux, alors ils ne feront jamais d'effort pour s'exprimer normalement. Comme s'ils ne méritaient pas d'accéder à la beauté du langage. C'est tout le problème de notre système éducatif à deux vitesse. -
Vous en faites des trucs sympa Dommage que cela ne soit que pour les parisiens. Et en plus le soir en semaine, ce qui anéantit pour moi toute possibilité de venir vous voir :bye: c'est trop pas juste :enerve:
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Ce doit être un BAC SMS j'imagine :D :D De toute façon, même en écrivant normalement, elle continue à faire des fautes à chaque mot :blink: