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Surveillance De Cantine Scolaire Besoin De Pistes
Cesco a répondu à un topic de Estelle87 dans Discussion générale
Salut, à la lecture de ce que tu dis, tu sembles avoir essayé quasiment toutes les pistes inhérentes à ce qui se passe dans la cantine (la main levée et tous ces trucs là ne marchent jamais très longtemps, 2 semaines je trouve déjà ça très long). Peut-être faut-il réfléchir à l'état dans lequel les enfants entrent/sortent à la cantine. Bref, ce qui leur permet de dépenser leur énergie sur ce loooong temps périscolaire. Si rien n'est prévu pour qu'ils se dépensent, tu m'étonnes que c'est la zone dans la cantine. C'est pas une solution miracle, mais avoir ça en tête peut te donner une vision plus globale du "problème". Je mets "problème" entre guillemets car pour moi ce problème n'en est pas un. Que des enfants parlent lorsqu'ils sont à table me semble assez normal. Après, y a des solutions toutes simples comme celles de mettre du personnel à manger à chaque table avec les jeunes, de façon à modérer le bruit. Mais j'imagine qu'il n'y a pas de budget pour payer ces personnes. Ou alors responsabiliser les enfants, de manière individuelle (avec un "responsable de table" qui tourne chaque jour) ou collective, afin de modérer les bruits. Sinon, l'idée de mettre de la musique relaxante ou ce genre de choses... -
Bonjour, et quelles sont les clés dont tu disposes ? Afin que ce soit un échange, et pas juste de la consommation.
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Et toi, qu'as-tu fait de ton côté ? A quoi as-tu réfléchi ? Que nous proposes-tu, en termes de réflexion, afin que ce soit un échange, et pas juste de la consommation ?
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Oh oui t'as raison, préparons-les à la vie. Comme ils se feront traiter comme des chiens par nos politiques plus tard, commencez dès maintenant. Rétablissons le martinet pour ceux qui n'écoutent pas. Merci pour ta contribution qui m'a ouvert les yeux sur le monde de l'animation.
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De toute façon, il ne peut pas y avoir de telles règles puisque la réglementation interdit toute discrimination de genre à l'embauche. Quand je dis discrimination, je l'emploie selon son terme originel, neutre, qui est un quasi-synonyme de "distinction". Or, de telles réglementations incitant une différenciation des genres pour accomplir certaines tâches impliquerait des équipes mixtes, donc des discriminations à l'embauche. Bref, ce serait incompatible. Ps : Je suis un fervent opposant à la non-discrimination (là encore, j'emploie ce terme comme synonyme de distinction) à l'embauche dans les métiers sociaux, médico-sociaux et socio-culturels. On est dans des métiers de la relation humaine, dès lors, la notion de transfert entre en jeu, et, selon son histoire, un jeune/un enfant pourra s'être construit avec une image négative d'un des deux genres (de la femme associée à la mère folle qui l'a abandonné à l'homme qui est perçu comme un charognard parce que tonton Jean-Louis a abusé d'untel membre de la famille). Il sera important que dans toutes les sphères socio-culturelles, le jeune puisse côtoyer des personnes du sexe en lequel il a confiance, pour entrer en relation, s'approprier le lieu et le cadre, mais aussi d'autres du sexe opposé, pour travailler sur ses représentations. Et donc, on a besoin d'hommes et de femmes dans les équipes. Pas du 50/50 bêtement appliqué, ça on s'en fout. Mais il faut des deux, ça c'est une conviction que j'ai.
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Ton analyse est intéressante. Comment tu tranches le moment auquel tu interviens alors ? Seulement quand il y a un danger en terme de sécurité ? Comment tu fais pour agir dans l'après-coup ? Pas la façon dont tu mènes la dédramatisation, mais la manière dont tu l'amènes ? A quel moment tu interviens, et dans quelles circonstances ? Un truc hyper informel ?
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Pour la majorité des choses, évidemment d'accord, mais tu évoques des points qui concernent le fonctionnement du centre. Et évidemment que le centre/la colo doivent apporter des choses différentes des repères paternels, ce sont des choses que je dis sur ce forum depuis 5 ans. Ca permet justement pour les enfants d'avoir des modèles identificatoires, et des incarnations symboliques de la loi différentes. Que du positif dans l'idée de multiplier les repères d'identification avant d'aborder l'adolescence et de rejouer/contester/affilier certains points de chacun de ces repères. Mais s'agissant de la question de la religion, on touche à quelque chose d'autrement plus sensible. Pas le temps de répéter une nouvelle fois ce que j'ai déjà dit plusieurs fois, mais rapidement, il ne s'agit pas là d'un "caprice" comme tu le dis toi même, des parents, mais d'une croyance. On est dans un état laïc, mais la laïcité impose le respect des croyances. A savoir, éviter, autant que faire se peut, de faire des choses allant à l'encontre des principes parentaux. Mais la question mérite de se poser, je suis d'accord, et je ne suis pas à 100% à l'aise avec ce que je dis. Cette idée me semble néanmoins la solution la moins hypocrite/insatisfaisante. Tant que je ne trouverai rien de mieux, j'y resterai fidèle. Ca, ça reste à voir. Ca peut être considéré comme une revendication (l'obtention d'une date fériée dans le calendrier calquée sur le calendrier islamique. Et la désobéissance est un moyen de revendication, je peux comprendre qu'elle soit employée. N'est-on d'ailleurs pas sur le sujet "la politique en animation" =) ?
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Moi j'ai adoré le but lucratif des gages. J'ose espérer que tu voulais dire "ludique" ? Après, c'est toujours la même rengaine, mais aucun argument valable. Peux-tu me citer un argument à part le "les enfants aiment bien". Déjà, sur quoi te bases-tu ? Et quand bien même, ce n'est pas une fin en soi. Je vais choisir le gamin le plus faible, qui n'a pas d'ami, et dire à tous les autres : "venez lancer des papiers sur lui". J'aurais amusé n-1 enfants (n étant le nombre d'enfants à qui je propose l'activité). En fait, ton seul argument, c'est le "ça permet de découvrir la personnalité". Très juste, mais l'idée n'est pas que je connaisse leur personnalité. On n'est que de passage dans leur vie. L'idée est qu'eux-même connaissent la leur de personnalité. Et il y a bien d'autres moyens pour ça, comme le théâtre. En fait, ce que certains entendent par gage, et qui ne sont que de petits défis à faire à l'issue d'un jeu, ça me va tout à fait. Encadrer le truc et dire que, pour avoir accès à la porte du chevalier, l'équipe des jaunes va devoir danser la Macarena, why not. Par contre, dire à deux gamins de faire un bras de fer, et le perdant, lui dire "t'as perdu, donc tu dois faire la Macarena". Ca c'est un gage. C'est contraint, et en rapport avec une défaite. Super pédagogique, non ? Le problème n'est pas le défi en lui-même, mais le contexte. Et dans ton argumentaire, tu oublies ce paramètre. Tu ne te bases que sur le défi. Tu n'avais sans doute pas compris que ce n'est pas le défi en lui-même qui est dangereux, mais l'obligation de le faire. Et qu'on ne me dise pas "tout enfant a le droit de refuser". Si un enfant traîne des pieds, avec les gages, tout le groupe va lui dire "allez, vas-y, fais pas ta chochotte". Et certains animateurs cautionnent (pour ne pas dire participent). Sans le concept de la pression de groupe, une partie de ton argumentaire serait valable. Il y a d'ailleurs quelque chose de paradoxal dans ton discours : tu dis "essayez de connaître la psychologie des enfants" (psychologie ne me semble pas le terme adapté, mais passons), et à côté de ça, il faudrait refuser de réfléchir aux éventuels méfaits que peuvent engendrer des gages inadaptés ? Quant à ta tirade sur le fait qu'on devrait s'occuper de ce qui se passe en France... on le fait, hein. Enfin je vais parler pour moi, je le fais. Mais pas au boulot. Au boulot, la première phase de mon taf, c'est d'être garant de la sécurité physique et affective de tous les gamins (sécurité affective = non aux gages). Ca c'est juste non négociable, et je m'impose une obligation de résultats, pas seulement de moyens, là-dessus. Pour le reste, animer, donner vie, rendre le lieu accueillant et apaisant pour que les enfants se l'approprient, c'est la phase 2 du taf. Et là-dessus, je ne m'impose qu'une obligation de moyens, car, quoi que je fasse, je ne peux pas prétendre à l'issue de la journée que 100% des gamins ont passé une super journée. Ca ne dépend pas que de moi. Cela dit, je te rejoins sur l'inefficience de la redondance des ateliers pâte à sel. Mais qui as-tu trouvé pour les défendre ici ? Et il y a aussi quelque chose de juste dans l'inertie globale du monde de l'animation, ça, là-dessus, ok.
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Ba moi ça me choque pas. Enfin, je fais que survoler la chose, mais que ce qui tombe sous le coup de la loi ne rentre pas dans les libertés, c'est logique, non ? Sans vouloir atteindre le point Godwin (que je vais pourtant me faire un plaisir de titiller), quelqu'un qui fait l'apologie du nazisme ne peut pas le justifier par "c'est ma liberté d'expression". De tels propos tombent sous le coup de la loi. Et on ne peut pas être ambivalent en disant à la fois "c'est puni par la loi" et "vous êtes libres de le dire". Mais vu ton intervention, j'ai l'impression que mon raisonnement est trop simpliste et qu'il me manque un paramètre. Tu peux m'éclairer ?
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Oui, je suis convaincu par ce que tu dis. Plus que par ce que je disais deux messages plus haut, force est de le constater. Sur le principe, ça ne pose pas de problème, ce qui m'a poussé à poser cette interrogation, c'est plus la façon dont c'est mis en oeuvre, avec des discours parfois border-line au sujet des enfants qui "sont sans porc" (je cite cette expression qui m'agace, qui n'a jamais entendu "les sans porc" pour parler des jeunes musulmans au moment de la cantine). Mais c'est une affaire de personnes et de dynamiques, difficile de trouver un moyen de contourner ça.
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Bonjour, qui a choisi ce thème ?
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[Info] Société Vacances Éducatives - Fermeture Administ
Cesco a répondu à un topic de Olivier dans Le coin des parents
En même temps, le Figaro (pardon pour ce commentaire aussi dispensable et empreint de mauvaise foi - quoi que -). -
Ah mais c'est évident qu'il y a des erreurs de casting, comme partout. D'ailleurs, tu le dis toi même, très souvent ça se passe bien. Moi je m'interrogeais juste sur la finalité de ce sujet. Pourquoi dire qu'il y a des feignasses qui n'en ont rien à foutre de l'animation alors que, par définition, si elles n'en ont rien à foutre, elles passeront pas nous lire ici. Donc, soit c'était juste un coup de gueule comme ça, soit y a quelque chose d'autre à creuser. Ce que tu avances, Jean, est intéressant. Comment on gère ça, en tant que directeur, qu'animateur, quand y a une grosse erreur de casting, quelqu'un qui ne se remet pas en question, qui ne fait rien car il n'est pas intéressé (et j'aime pas le terme que je crois d'ailleurs être le seul à avoir employé dans ce sujet, de feignasse, il peut ne rien faire ici, car il n'est pas impliqué, mais être actif et travailleur ailleurs, tout est question d'environnement). S'autorise-t-on à virer un animateur qui n'en a rien à foutre ? Non ? Pourquoi ? Parce qu'on se veut avoir une fibre un peu sociale ? Pense-t-on aux enfants quand on fait ça ? Alors bien sûr, il ne s'agit pas de virer à tire-larigot, mais si l'anim' en quelque sorte ne fait rien, qu'on le questionne sur sa pratique, qu'on prend des temps avec lui et qu'il ne manifeste aucune volonté de corriger sa pratique (je parle bien de volonté de se corriger, car se corriger n'est pas évident immédiatement, mais si il y a des efforts, il y a de l'espoir), ba je crois qu'il est de notre devoir de le virer/de transmettre au directeur les infos pouvant le pousser à prendre sa décision.
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Ah oui, mais j'avais bien compris ce que tu disais : tu condamnais une débilité (accepter uniquement une norme incluant l'hétérosexualité et rejetant l'homosexualité), alors que moi je refusais même de penser à cela, en condamnant une autre débilité, celle d'imposer des comportements à la présence sous-jacente sexualisée derrière. Que des comportements sexués aient lieu dans les colos (sexués au sens large), et qu'on en prenne acte, c'est une chose qui me va (le développement de l'ado passe aussi par ça), qu'on les encourage, ça ne me va pas.
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Question délicate que celle que tu évoques. Parce que pour moi, la laïcité, ça veut dire l'indépendance de l'état vis-à-vis des différentes religions, mais dans la laïcité, il y a aussi une notion de respect de la confession de chacun. Et pour respecter la religion/les croyances de chacun, ça impose forcément des contraintes dans un collectif (celle, par exemple, d'établir des menus différents aux enfants dont les confessions empêchent la consommation de certains aliments). Je vois deux questionnements qui s'imposent : 1/ Donne-t-on du porc à un enfant musulman/juif qui en veut ? 2/ Est-ce qu'on trouve continue de faire un menu principal et un autre pour les musulmans/juifs lorsqu'il y a du porc ? Et mes réponses. 1/ Moi, clairement, je dis non. Parce qu'un parent a le droit d'imposer les règles qu'il souhaite pour son enfant dès lors qu'il n'y a pas de mise en danger de celui-ci. Qu'un enfant ne mange pas de porc, ça ne le met pas en danger. Les parents ne sont pas hors la loi. Par contre, qu'un animateur, une personne censée relayer les parents dans l'éducation qu'ils donnent à leur enfant (tiens, ça mériterait qu'on creuse ça aussi) aille dans le sens inverse de ce que souhaitent les parents, ça ne me va pas. Tant que l'enfant est mineur, ses parents sont garants de son éducation. Par contre, on se doit de relayer l'info aux parents le soir : "mr/mme machin, votre fils voulait du porc ce midi. Qu'en pensez-vous ? La prochaine fois qu'il en veut, on fait comment ?". Et si l'enfant veut vraiment goûter du porc, à partir d'un certain âge, vous inquiétez pas, il l'aura cette possibilité. Mais cela fera partie des transgressions qu'il aura actées lui-même, pas d'un manque de cohérence éducative évident entre l'animateur et les parents. 2/ Je crois que ma réponse est contenue dans la question : si on propose deux types d'aliments, pour moi, tout le monde doit avoir accès aux deux, dès lors que leurs confessions le permettent. Parce que là, comme tu le soulignes bien, on a un "menu juif/musulman" et un menu pour les autres. C'est comme ça qu'on favorise une quelconque mixité ? Là, je parle de la théorie, je sais bien que dans la pratique, demander au dernier moment aux enfants ce qu'ils veulent, ça peut poser des problèmes de déchets alimentaires évitables, un sujet qui me tient aussi à coeur...
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Le simple fait qu'on se pose la question de la possibilité de couples homosexuels fait déjà qu'on sexualise la chose. Je m'explique : si on se demande comment feraient les éventuels jeunes homos (à partir de quel âge se fixe-t-on une identité sexuelle ?), c'est qu'on se dit que chaque jeune doit pouvoir entrer dans la boum' avec une personne du sexe qu'il choisit, car il est plus attiré par celui-ci. C'est donc hyper sexualisé, et à mon avis très malsain. A mon sens, l'animateur qui a instauré cette règle l'a fait en se disant que ce serait un moyen pour favoriser les couples lors de la boum. Mais est-ce à nous de favoriser les couples ? Du moins, dans ces conditions que sont les boums ? Les boums, c'est la phase préliminaire des boîtes. Doit-on symboliser la chose suivante : "les couples se forment en boum", qui implique que "les couples se formeront, plus tard, en boîte" ? Même sur ça, sur ce qui est sexualisé, je ne suis pas sûr que la boum soit le bon endroit, le bon espace, du moins quand on réfléchit au rôle éducatif qu'on a. Les enfants veulent vraiment une boum' ? Alors, qu'ils la préparent, en présence, bien sûr, d'animateurs qui modèrent tout ce qui peut être de nature à exclure/trop sexualiser. Qu'on soit clairs, je suis pas du tout contre la création de couples en colos, bien au contraire, je pense que c'est un espace idéal pour ça. C'est pas du tout un esprit réac' à ce niveau-là qui me fait écrire ça, c'est juste que les modèles des boums/boite/monde de la nuit, ba ils sont de plus en plus prégnants dans les influences (cf la télé, thème cher à Jean, sur lequel je participe moins, par méconnaissance, de fait, je n'ai pas la télé) des jeunes. Un truc qui serait amusant (j'y songe en l'écrivant, mais je pense réellement l'instaurer sur un prochain séjour), ce serait de mettre une place une animation vraiment sympa en parallèle de la boum : chaque jeune se place où il veut. Le jeu mené en parallèle peut être rejoint/quitté à tout moment. Ce serait intéressant de multiplier les expériences de ce type et de voir si la boum' est vraiment investie par les jeunes (mais là encore se pose la question de l'âge, une boum' avec des 8-10 ou avec des 14-16 n'a pas le même sens) parce que c'est un besoin/une envie/tout ce qu'on veut lié à leur âge. Ou investissent-ils la boum' car il s'agit d'une norme des colos, et qu'on ne leur propose rien à côté ? Sauf que toute norme est faite pour être réinterrogée, surtout de la part d'animateurs ou autres gens ayant une fibre sociale et/ou éducative.
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Ce sujet commence à être lassant. Je ne sais pas s'il s'agit des mêmes personnes se cachant sous ces divers pseudos qui rabâchent la même chose, mais le débat est stérile. On ne peut pas répondre à chaque page à des personnes qui ne reviennent pas après. Le problème est que ce sujet est devenu populaire et est référencé sur Google dans les premières pages. Ne peut-on pas supprimer tout bonnement ce sujet, quitte à en recréer un autre sur l'intérêt des gages, afin qu'on mène une réflexion de fond là-dessus, libérés des gens qui viennent ici uniquement via Google, et réfléchissent à la question sans le côté "animateur" pris en compte. Nan ?
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Je ne vais répondre qu'à ça, mais ça va me permettre d'élargir un peu : Non car en fait, j'ai pas bossé depuis (je n'anime plus que quelques semaines par an, en gros 3 semaines l'été). Et je change d'employeur tous les ans, au gré de mes rencontres, ce qui me permet de ne pas être "prisonnier" d'un organisme, d'une idéologie. Un luxe que je peux me permettre car animateur n'est pas mon métier. Mais même, je me vois mal évoquer ce thème de la Syrie, comme ça. En revanche, si un jeune me questionne sur ce que j'en pense, j'aurais aucun souci à donner mon avis. Et je saurais le justifier : c'est un métier de l'humain, mon objectif n'est pas biaisé : je ne viens pas le matin en cherchant à contaminer les enfants de mon avis. Mais quand un jeune me demande mon avis sur une chose, c'est qu'il s'y intéresse à la chose. Si j'évoque ce sujet sans qu'on me le demande, y a fort à parier que ça ne parle pas à la majorité des jeunes : la demande ne vient pas d'eux, ils ne sont pas prêts/intéressés par ça. Et j'estime qu'en donnant mon avis, ça lui donnera des billes pour forger le sien. Bon, et je ne suis pas dupe non plus - mais je me garderais de le dire si je devais me défendre d'une telle chose - le statut d'adulte face à un enfant entraîne souvent l'impression, chez ce dernier, que l' "adulte sait", bref, qu'on est dans une relation verticale (on pourrait discuter de l'impact de l'école à ce niveau). Et donc, je l'influencerai forcément. Mais on se nourrit et on se forme au gré d'influences, d'identifications, dont on se détache par la suite, en en croisant d'autres. En attendant, les idées se confronte dans la tête de cet adulte en construction.
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Rassemblement Et Captiver L'attention
Cesco a répondu à un topic de anim16 dans Forum des situations
Je suis pas sûr que ce soit le domaine à prioriser en termes de formation. D'autres, principalement une réflexion plus poussée et une conscientisation du contenu de ce qu'on met en place et de l'impact que ça peut avoir pour les minots me paraît plus urgente. Ne pas savoir se faire entendre n'est que le symptôme d'un manque de conscientisation de sa pratique. Or, je préfère agir sur le problème que sur l'un de ses symptômes. -
J'anime en fonction de celui que je suis. C'est un métier qui relève de l'humain où l'on est obligé de donner de sa personne. Dès lors que je donne de ma personne, je transpire de mes convictions politiques. Pas dans le sens où je vais démonter l'UMP devant les gamins, ce n'est d'ailleurs pas à un parti que je suis attaché mais à des valeurs (que je retrouve essentiellement sur un versant de l'échiquier) et qui sont pour moi essentielles, elles se rapprochent de celles de cricriccracplouf, et je suis convaincu que l'attachement et l'application de valeurs comme l'équité, la justice ou la non-violence (sans doute les 3 plus importantes à mes yeux) ont un impact chez les jeunes qu'on cotoie. Du moins, ce n'est pas tant leur respect qui a un impact, que le bafouement de ces principes. Si tout l'environnement autour des mômes bafoue ces valeurs, ils vont se construire sur l'idée que ces idées ne sont que factices. Et on maximise les chances de les retrouver bleu marines d'ici 15 ans quand on leur confiera un bulletin à déposer dans une urne.
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Rassemblement Et Captiver L'attention
Cesco a répondu à un topic de anim16 dans Forum des situations
C'est pas tant la juste mesure entre "porter la voix" et "parler bas" qu'il faut trouver à mon sens... c'est l'alternance entre ces différents modes d'expression. -
Bonjour, si toutes les structures ne se valent pas, je dirais plutôt que tous les séjours ne se valent pas. Car au-delà de l'absence de réponse de leur part qui, je le comprends, t'agace, ce sont bien les animateurs, et pas les organisateurs de séjours, qui font vivre ceux-ci. Après, plusieurs choses que tu sembles considérer comme inadmissibles ne me choquent pas : -l'infirmière était à mon avis plutôt une assistante sanitaire. -que les parents ne visitent pas les lieux, moi ça me va. Il y a d'ailleurs plein de colos où il y a un convoyage vers un lieu que les parents n'approcheront jamais à moins de 500km au cours du séjour. L'enfant part aussi en colo pour gagner en autonomie et se détacher du parent. Dès lors, quel sens cela peut avoir d'imprégner ce lieu des parents ? Quand je parle de sens, je me mets au niveau de l'enfant, car c'est lui que nous prenons en charge. Pas du point de vue des parents qui ont (légitimement) envie d'être rassurés. -tu ne reconnaissais pas sa voix ? C'est-à-dire ? -la question des repas : sur quoi te bases-tu ? Parce que moi, sur les nombreuses colos que j'ai faites, j'ai jamais entendu les enfants/ados être satisfaits des repas (ce qui ne veut pas dire que c'était opérationnel à chaque fois hein). Mais j'ai entendu du "c'est pas varié" quand un même aliment ne revenait pas deux fois dans la même semaine. -draps sales ? Là je te demande plus d'explications. -le film en plein après-midi pour cause d'orage ne me dérange pas non plus. Si on me disait "film alors qu'il fait hyper beau". Là, si c'est une demande des jeunes, qu'elle se justifie au niveau du rythme du séjour, qu'effectivement, il n'y a rien de mieux à faire dehors... C'est sûr que ça relève pas de la prouesse éducative, mais why not. -douche à 17h, ça me questionne davantage. Ca veut dire qu'après 17h, les enfants ne pouvaient plus faire de sport ou se dépenser ? Craignosse nan ?
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Salut à toi, au niveau des vêtements, il te faut juste penser qu'on n'anime pas comme on va en boîte. Donc les jeans moulants, les talons etc sont à bannir. En termes de jeux, je ne vois rien d'indispensable à amener. Plutôt si tu as du matériel de récup' (bouteilles de verre, pots de yaourts etc), là ça peut permettre de leur donner une seconde vie.
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C'est vraiment jouer sur les mots, non ? Même réfléchir à un projet d'animation, sans savoir à qui il s'adresse, comment fait-on ? Pour reprendre mon exemple précédent, c'est demander à quelqu'un d'imaginer les mesures d'un pull à tricoter, sans savoir la taille de l'enfant qui le portera. Si le directeur veut savoir quel animateur est le plus à l'aise avec quel public, il y a encore plus simple : demander aux animateurs quelles sont leurs préférences.
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Par contre, je trouve ça assez original de te demander de faire un projet d'animation, sans te dire auprès de quel public tu vas intervenir... C'est comme si on te demandait de tricoter un pull sans te donner la taille de l'enfant qui le portera.