Cesco

Au-delà du coup de gueule assez compréhensible qu'on peut porter vis-à-vis de ce type d'animateurs, je me demande quelle est la finalité de vos échanges. Car ces gens-là ne nous lisent assurément pas. Ce n'est donc pas sur leur comportement/motivation que l'on peut espérer avoir un impact, mais sur le notre. Sur notre façon de les motiver/former. Car ces animateurs que vous avez rencontrés, avez-vous réellement échangé avec eux ? Leur avez-vous dit, au bout de 2-3 jours, qu'il y avait des choses à améliorer, des choses à gommer ?

Loin de moi l'envie de critiquer quelque chose de culturel de l'autre côté de l'Atlantique, mais pourquoi ? Pourquoi utiliser des pseudonymes ? De quoi se cache-t-on ? De qui cherche-t-on à se protéger ? Pourquoi ce besoin d'avancer masqué ? C'est à mon sens assez représentatif de ce qu'est en ce moment le travail social, où on nous demande de plus en plus de nous prémunir de nos propres émotions, alors que l'on anime d'abord avec ce que l'on est. Et si je ne porte pas mon propre nom, si celui-ci est inconnu de mon interlocuteur, puis-je être moi-même ? Même en terme d'équilibre, pourquoi ce besoin de cliver ?

Histoire de faire quelque chose d'original sûrement. Mais ce n'est pas en greffant un imaginaire autour d'un jeu hyper connu des jeunes, qu'on fait quelque chose d'original. Cela dit, c'est une erreur que j'ai faite pendant des années.

Tu dois en parler au directeur, évidemment. Que ce soient des agressions ou des propos agressifs. Casser la cohésion d'équipe ? Tu ne casseras rien car il ne me semble pas réellement avoir de cohésion entre vous. Tu n'approuves pas ces méthodes, tu ne lui en as pas parlé (j'imagine). Ce que tu peux casser, c'est la dynamique de violence. Et ce n'est pas un droit, de le faire, c'est un devoir. Une fois que tu en as parlé au directeur, à lui de faire le nécessaire, ce ne sera plus ton souci. Mais avant cela, étant la seule au courant de ces éléments, tu dois les transmettre à ta hiérarchie.

Clairement, c'est plus facile à dire qu'à faire, mais il y a néanmoins quelques méthodes qui, à coup sûr, n'aggraveront pas la situation (ce qui est déjà pas mal) : -ne pas agir en miroir, sinon c'est une partie de ping pong en mode surenchère : répondre à l'énervement des jeunes par une attitude du même type nous implique finalement dans la situation, et nous empêche de pouvoir prendre un rôle de tiers adapté. -transférer : les jeunes sont extrêmement impliqués, touchés dans le conflit. Il ne se réglera pas sur le champ, c'est une évidence. Le mieux est de laisser retomber la pression et d'y revenir plus tard, avec eux (et eux seuls, pas d'autres jeunes), quand ils auront pu réfléchir à la situation et retrouver un petit peu de leur sang froid. -parler : exprimer la façon dont on va gérer le conflit. Surtout si on transfère, le dire ! Que les jeunes n'aient pas l'impression qu'on met ça de côté pour ne jamais y revenir, lequel cas, le conflit va ressurgir. Autre avantage, sachant qu'ils vont devoir s'expliquer plus tard, ils vont y réfléchir pendant le temps de latence.

Je ne suis pas d'accord avec ton point 1. Je trouve ça inefficace, lorsqu'on prépare un temps d'écoute, de le faire précéder d'un temps d'énervement où on demande de crier le plus fort possible. Mais je suis aussi en désaccord avec le fait de lever la main pour réclamer le silence (même si c'est mieux, car il n'y a pas le côté "hurlement", mais le côté "jeu" empiète tout de même sur la concentration du moment qui suit). Idem, avec ton point 3, s'il m'arrive parfois de parler bien fort (surtout quand je joue un rôle), c'est quelque chose que je n'aime pas faire. Ou du moins le moins possible. Au contraire, parler à très faible voix suffit souvent pour que les enfants agissent "en miroir" et se mettent à écouter progressivement. Avec cette méthode, au début, les enfants n'écouteront pas immédiatement, d'où l'importance de répéter ce qu'on a dit d'une autre manière, pour que ce soit bien assimilé. Et si c'est quelque chose d'important, j'aime bien demander à un jeune de résumer le contenu de ce que je viens de dire. Autre chose, éviter les tirades de 10 minutes. Être concis permet de garder l'attention des enfants sur ce qu'on va dire.

Salut, question intéressante. Pour ne pas passer pour un "petit chef autoritaire", il me semble difficile de changer toutes les veillées d'un coup. Peut-être en proposer 2-3 bien présentées, et finir en disant qu'en cas de besoin, tu peux en proposer d'autres de ce type. Tu verras bien le type de réaction des collègues. Moi, la question qui me "bloque" vraiment, c'est de voir que pour chaque jour, on a déjà déterminé quelle veillée serait proposée. Sans pouvoir prendre en compte la réalité du terrain du moment, qui fait que tel jour, on les sent crevés, on proposera un truc plus calme, et ainsi de suite. Surtout quand ce sont des veillées "bateaux", rien ne presse pour les affecter immédiatement.

Clair, et ça évite, par exemple, de devoir refaire toutes les démarches (pas aisées du tout) quand un directeur perd le bafa original d'un animateur...

Moi aussi, ce sujet m'intéresse. Mais je pense aussi que c'est pas sur un forum, sur lequel les parents viennent plutôt en tant que consommateurs, qu'on aura des réponses. Mais plus sur le terrain. Même si l'anonymat du net permettrait sans doute à des choses de se dire.

Ton message recèle une incohérence : celle de dénoncer quelque chose auquel toi-même tu participes : le fait de ne pas proposer de méthode quelconque ou d'outil pédagogique (un gros mot quand on n'y associe rien). Et cet aspect "vous ne méritez pas que je hausse le niveau de votre débat" (cf ta dernière phrase) semble quand même vachement en opposition avec ton inquiétude sur le fait qu'on doive transmettre des choses aux enfants... La vraie différence, c'est que nous, on a des avis. C'est une chose utile. Couper la poire en deux (est-ce seulement ce que tu fais, où veux-tu en venir ?) n'est qu'une solution de facilité quand il s'agit d'un réflexe aveugle. Des avis que l'on peut modifier si l'on entend un argument valable. Et le seul argument des pro-gages, c'est "les enfants aiment ça". Oui, mais sans refaire le débat sur les envies et besoins des enfants, on ne peut pas proposer que ce qu'ils souhaitent (sinon, comment pourrait-on leur transmettre - je te cite, car leur transmettre quoi que ce soit n'est pas un de mes objectifs - quoi que ce soit). Bref, sinon tu as du lire rapidement (vu le nombre de pages, je te comprends), si tu n'as vu de la part des anti-gages qu'un conditionnement hyper-protecteur. Et j'y vois là aussi une autre contradiction : tu dis qu'en leur épargnant les gages, on est hyper protecteur, avouant par là-même que les gages peuvent avoir un caractère nuisible pour certains jeunes, mais un caractère nuisible qu'on peut tolérer, car "c'est la vie, elle est faite ainsi". Je me refuse d'accepter tout comportement pouvant représenter un mal-être pour un jeune (quand bien même je puisse percevoir, anticiper, deviner ce mal-être). L'injustice de la vie, ils auront le temps (pour ceux qui ne l'ont pas encore expérimentée) de la découvrir, et de s'en protéger. Ce n'est pas en les habituant à l'injustice qu'on les aide à la surmonter. Dans ce cas là, aidons les enfants à se protéger du feu en les brûlant, c'est un non-sens absolu.

N'hésite pas à revenir nous dire après comment ça s'est passé !

Gratouiller dans ton coin sur les temps libres, carrément, oui. Mais après, ça veut dire que tu as su expliquer à l'équipe ta démarche (la justifier afin qu'ils ne se disent pas "elle glande elle") et t'assurer que ta présence n'est requise sur rien de fondamental sur ce temps (ex : animation du coin douche). Une fois ces précautions prises, tu peux tranquillement prendre la gratte et voir ce que ça donne, si les jeunes accrochent ou pas. Si l'anglais les freine, ils sauront te le dire ou te le faire comprendre, ce n'est franchement qu'un détail. La vraie question est : comment utiliser ce formidable outil qu'est la guitare, en colo ?

(Je sais pas si je suis naïf ou pessimiste, mais je crains qu'il ne s'agisse même pas d'un fake.) En tout cas si c'était une vanne, elle est bonne ! Sinon, effectivement, même s'il n'y a pas d'objets construit, on reste dans une logique de surconsommation lorsque l'on multiplie les activités proposées. Tout ça pour dire aux parents que le jeune a fait ci, ça, ça. Mais a-t-il eu le choix ? A-t-il pu vivre sa vie ? Il me manque un peu de théorie là-dessus, et en ce moment, un des questionnements que j'ai (je pense - j'espère - que ça ne va pas durer, mais j'ai besoin de me poser cette question pour aller plus loin), c'est : est-ce qu'en proposant à chaque jeune de pouvoir faire ce qu'il veut parmi un champ des possibles, on ne légitime pas un sentiment de toute-puissance ? Sans doute que non, c'est clair, mais il est important de se poser la question pour ne pas tomber dans un écueil où on est trop libertaire, où l'enfant n'a plus de contrainte. L'animateur doit veiller à la bonne tenue du "vivre ensemble" et doit être intransigeant lorsque les règles ne sont pas respectées. Avoir des limites assez lointaines (un enfant qui crie n'est pas un enfant à qui on demande de se taire, on cherche d'abord à comprendre, puis on avise), mais s'y tenir. Pour le bien de l'enfant.

Et ça vient sans doute prouver que les demandes affluent sans même que les personnes ne prennent la peine de lire les messages précédents. Ca vient à mon avis traduire une tendance de cette société où la moindre info est accessible immédiatement, sans avoir recours à la nécessaire frustration. Après, tu as raison d'insister, Jean, sur cet effet de masse lié au fait que la population qui vient ici n'est représentative que des animateurs paumés, et pas des animateurs de façon globle. De mon côté, en répondant un peu à côté de ta question Jean (si tant est que tu aies une question précise), j'évolue de plus en plus vers une vision de l'animation visant à préparer les choses, au cas où il n'y ait pas de demande des jeunes (mais est-ce sérieusement possible ?) pour aller vers des moments de partage où je viens presque les mains dans les poches (le matériel est à disposition) et chaque jeune peut aller dans la direction qu'il souhaite. En bref, passer d'une logique de consommation, d'activité, à une logique de relation où, l'essentiel n'est finalement pas tant ce qu'on fait que ce qu'on vit. Et c'est d'ailleurs en mettant en place cette logique où le moment partagé est l'objectif que les supports utilisés s'attirent le plus les faveurs des jeunes.

Et quand bien même quelques enfants demanderaient des gages, est-ce pour autant que l'animateur doit accepter ? Considérer que la proposition effectuée par les leaders constitue la parole libre de la totalité des jeunes, ça pose déjà les carences de l'animateur, non ?

Salut Littlemiss, Je ne pense pas qu ça pose de souci que tu joues des morceaux en anglais, au contraire. Après, mais ça n'engage que moi, la guitare, c'est pas un outil dont je me servirai de manière formelle, du moins pas dans un premier temps, sur une colo. C'est en revanche un excellent outil en début de colo pour faire connaissance et entrer en relation avec les jeunes sur un temps comme celui des douches. Là où le spectateur lambda aura l'impression que tu n'en fous pas une, toi tu gratouilles dans ton coin, les jeunes viennent, et tu discutes avec eux, tu apprends à les connaître et vice versa. Tu peux parler de leurs goûts musicaux, des tiens, apprendre à les connaître à travers ça (que représente la musique pour toi ? Tel type de musique, pourquoi tu ne l'aimes pas ? Ah, parce que par chez toi, on n'écoute pas ça ? Mais c'est quoi le par chez toi ?) et il y a toujours un jeune qui sait gratouiller un peu qui va venir, et à qui tu peux proposer ta guitare. C'est même souvent le p'tit timide qui va pouvoir prendre une dimension dans le groupe grâce à ce support. Et après, s'il y a une bonne accroche autour de la guitare, partir sur des veillées type feu de camp, carrément. Mais pas dès le début, pas avant d'avoir la garantie que les jeunes accrochent. Après, sur le répertoire, anglais, français... Le tout est de savoir pourquoi tu fais les choses. Car tu prends pas ta guitare pour prendre ta guitare, tu le fais parce que tu sais que ça va entraîner ça (ou pour évaluer ce que ça va entraîner). Et de savoir le justifier, parce qu'on a trop souvent le préjugé que le mec/la nana en l'occurrence, à la gratte, c'est un(e) fainéant(e). Alors que non, c'est un super outil éducatif.

Salut Arthur, où as-tu vu de tels propos ? Pour donner mon avis quand même, les "jeunes de foyer" (mais c'est quoi un jeune de foyer, à une époque où il existe des placements familiaux ou même des placements à domicile) sont souvent placés pour leurs "conneries". Je ne suis donc pas d'accord avec ce que tu dis. Mais là où mon propos va t'étonner, et là où je vais te rejoindre, c'est que leurs "conneries" sont souvent le symptôme de quelque chose, d'une dynamique défaillante dans le couple éducatif parental. Ces conneries, le symptôme donc, est une réaction facilement compréhensible à une dynamique instable détectée par le jeune. Ces "conneries", elles sont donc salvatrices d'un côté lorsqu'elles permettent d'activer un éloignement avec la famille qui est bénéfique. Bien évidemment que ces "conneries" les dépassent, et que les jeunes "de foyer" ne sont pas condamnés à un triste avenir. Sans être éduc, si on ne croit pas au pari d'éducabilité, il faut faire autre chose que travailler auprès d'enfants. Après, ils peuvent être placés pour être protégés de leurs parents, mais parfois aussi pour souffler un peu quand tout le monde au sein de la cellule familiale en a besoin. Un placement n'est pas que quelque chose qui a à voir avec l'échec, et ça n'a pas vocation à être quelque chose de définitif.

Salut Mathieu, dis-moi, tu es stagiaire. Les structures qui recrutent un stagiaire sont aussi là pour les former. Que tu ne sois pas au clair sur la façon dont on mène un projet d'activité, ça s'entend clairement. Par contre, une des qualités de l'animateur, et tu le découvriras sans doute, c'est de savoir demander l'aide de tiers, des collègues et du directeur notamment. S'il t'a imposé un thème et un groupe, c'est qu'il a les outils pour le mener, qu'il a des idées derrière la tête. N'hésite pas à te tourner vers lui pour qu'il t'aide.

Salut, intéressant ce support. J'imagine qu'au niveau des règles de sécurité, c'est ok (j'entends que le matériel, et notamment des masques adaptés sont prévus) ? Pour le reste, le support est génial, et quel est le but de l'activité en elle-même ? Le développement d'une aptitude manuelle, technique donc, dans le but de réaliser une production artistique, quelque chose qui relève donc déjà de l'imagination. En bref, le contenu de l'activité, c'est déjà de l'imagination. Rajouter de l'imaginaire dans l'enrobage de l'activité ne me semble pas obligatoire (et c'est peut-être aussi parce que ce n'est pas forcément pertinent que tu ne trouvais rien). La recherche du lieu où sera étendu le support, de la taille du support, de la façon dont il peut s'intégrer au paysage (le compléter, le détourner, ou détonner du paysage), c'est ça l'imaginaire. Je crois que ce genre d'activité, c'est juste le moment de prendre le matos et de demander aux enfants s'ils ont envie de s'adonner à cette discipline sans créer de friandise autour. L'activité se suffit à elle-même, et je note l'idée en tout cas, y a pas mal de choses à faire autour je pense.

Je n'avais jamais vu la réponse de Sam, mais il ne me semble qu'il ne passe plus guère par ici. Sinon Bélange, c'était quoi cette colo (ta 2ème) ? Peux-tu en dire plus, tu as suscité ma curiosité, notamment autour de ce directeur...

Mais le problème n'est pas tant le contenu des gages (on ose espérer que personne ne propose un gage qui, indépendamment même du contexte, soit insécurisant pour les enfants, qu'il constitue une mise en danger potentielle pour quiconque). C'est le contexte. Là où l'animation devrait être un terrain de jeu où chaque enfant puisse trouver sa place - et puisse prendre la place qu'il souhaite - on va obliger (le "s'ils ne veulent pas, ils n'ont qu'à dire qu'ils ne veulent pas" prouve une profonde méconnaissance des enfants et des dynamiques de groupe) des jeunes à occuper une place qu'ils n'ont pas choisie et qui peut être destabilisante : en gros être seul face au reste du groupe et se donner en spectacle. On ne connaît rien de ces jeunes, on ne sait pas si, quand ils rient après avoir été légèrement ridicules suite au gage, c'est parce qu'ils font preuve d'auto-dérision (difficile d'y croire pour des enfants) ou si ça les atteint. Proposer ce type de gages, c'est laisser les clés aux jeunes dans le domaine dans lequel ils sont le moins responsables : l'auto-régulation du groupe. C'est la facilité. Plutôt que cette facilité, proposez des activités et installez un climat qui permette à chacun de trouver la place qu'il aura réellement choisie. Bon courage !

Salut, puisque la directrice se permet d'imposer un thème, c'est qu'elle a des idées. Tu peux peut-être lui demander ce qu'elle a sous la main à ce sujet. Sinon, un conseil, son thème, tu le fous de côté, tu crées ton spectacle comme tu le souhaites, et je suis sûr que tu arriveras à faire des ponts (même tordus) avec ce thème.

Bonjour, qui a choisi ce thème ? Pas toi j'espère puisque tu n'as pas d'idées pour le faire vivre. A priori, ceux qui ont pensé ce thème l'ont fait car il y avait des possibilités d'animation en lien avec lui (et pas seulement pour faire plaisir aux parents et à la municipalité), ils devraient donc pouvoir t'aider. Je préfère ne pas m'étendre sur ce que je pense d'un tel thème pour des enfants de 5 ans, qui véhicule des images comme la starification ou la domination de l'individualisme sur le groupe.

Pour être éducateur de jeunes enfants, il n'y a qu'un seul moyen, c'est d'avoir une équivalence bac et de tenter les concours d'entrée dans un institut de formation d'eje. Idem pour les éducs spés. Les DUT Carrières Sociales, même option Educ Spé, ne permettent pas d'obtenir le diplôme d'état (ce qui est logique puisqu'il faut 3 ans pour valider le DE, et la formation DUT ne dure que 2 ans). Après ce qui est illogique, c'est que, bien que la formation dure 3 ans, elle ne soit reconnue que bac +2.

Ah ba mince alors, je n'avais jamais rencontré Noël, mais à travers nos échanges ici, je ne peux douter de ses immenses qualités. Je souhaite de très sincères condoléances à tous ses proches.