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Enfants Ou Adolescents, C'est Vous Qui Choisissez Votre Colo ?
Cesco a répondu à un sujet dans Discussion générale
Salut Noël, même si le choix est résultat des influences, reste une part de choix (ne serait-ce que par le choix de certaines des fréquentations qui influencent). L'absence totale de choix ne peut exister. Quand au peu de réponses "en pleine période de choix" (même si je crois qu'il est bien tard pour l'essentiel des choix), je crois qu'il est surtout lié au support (la fréquentation décroissante des forums, surtout liés à l'animation) qu'à autre chose. -
Salut, quelle solution as-tu trouvée alors ? L'as-tu trouvée en équipe ? Seule ? N'hésite pas à nous en faire le compte-rendu.
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Salut, logiquement, l'échéance est passée. Peux-tu nous faire un petit compte-rendu sur la façon dont cela s'est passé et ce que tu en tires ?
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Pour réussir à me convaincre que les animateurs qui utilisent les gages font partie de ceux qui travaillent le plus pour proposer des activités aux enfants, il va falloir de nombreux arguments... que j'attends !
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J'ai tellement de réserves à émettre par rapport aux projets pédagogiques, qui, à mon sens, ne servent qu'à aveugler l'organisateur en lui expliquant ce qu'il a envie d'entendre (les enfants seront en sécurité bla bla bla, recherche de l'autonomie). On s'en doute, mais à partir du moment où le projet péda ne décline pas comment il vise cette arrivée à l'autonomie, il ne sert à rien. Et c'est trop souvent ce qu'on voit. Des objectifs sans énoncer les moyens pour y arriver. Un projet péda a son utilité, mais comme outil de complément. Il ne peut en aucun sens se substituer aux échanges entre humains, entre ceux qui feront vivre aux enfants le séjour. Ca ne me dérange pas qu'en préparant le séjour, deux jours avant, les animateurs me disent : "ba après s'être vus tous ensembles, on a réfléchi, on pense que ça, faudrait pas le faire comme ça". Ba on change le projet péda. Au contraire, je dis banco (pour peu que leur réflexion ne soit pas d'une idiotie évidente), voilà des animateurs visiblement dynamiques, autonomes et ayant réfléchi leur action. Ca ne me dérange pas qu'on se rapproche du versant "étude de cas individualisée" à partir du moment où celle-ci est plutôt courte et est suivie d'une prise de décision en équipe. Il ne s'agit pas que de cas comme "tel enfant insulte, frappe", même si c'est toujours à ceux-ci que l'on pense en premier, mais "tel enfant ne participe pas aux activités, est en retrait, pourquoi ? N'apprécie-t-il pas ce qu'on lui propose ? Veut-il changer de chambre ou téléphoner plus souvent à ses parents ? Pourquoi n'arrive-t-il pas à échanger avec un animateur ?. Des questions qui ne demandent pas un quart d'heure de débat, mais pour lesquels on se doit d'échanger. On ne peut pas laisser un enfant sur le côté sans réfléchir à ce qu'on pourrait faire pour que ses vacances soient plus agréables. C'est en tout cas un des piliers de ma conception de l'animation. Evaluer les comportements ne signifie pas entrer dans le jugement. On peut juste repérer qu'à chaque fois qu'on parle de son père, X s'énerve et devient violent. Que Y pleure toujours au moment d'aller se coucher. Ce qu'on en fait, ça n'a pas besoin d'être très poussé. Pour X, on évite le sujet du père, pour Y, l'animateur référent (mais aussi les autres) se doit d'être particulièrement à l'écoute de ce qu'elle pourrait énoncer, peut aller, sans y aller avec ses gros sabots, à la pêche aux infos (ça peut être plein de choses, maladie, manque des parents, mauvaise ambiance dans la chambre etc). Ce n'est pas dire, "X est orphelin, donc il sera délinquant, on peut rien pour lui" comme j'ai déjà pu l'entendre sur un séjour... J'ai pas le courage de relire ce que j'ai écrit, mais si j'ai écrit que certains méritaient plus de considération que d'autres, c'est une erreur de ma part. Tous méritent la même considération. Cependant, le comportement de certains, pour être compris, nécessite davantage d'analyse et de réflexion en équipe. Un enfant ne va pas mal pour aller mal. Si l'on décèle des signes de mise en marge volontaire du groupe, de violence etc..., c'est qu'il a un message à faire passer. Ne pas l'écouter est à mon sens dangereux. Cela ne signifie pas qu'on passe par des cadeaux ou attentions décuplées, même si je te l'accorde, si c'est mal fait, c'est un gros risque. Reste quand même la possibilité, souvent par la prévention en évitant de mettre l'enfant dans une situation anxiogène, de diminuer les crises ou comportements qu'on ne sait pas toujours gérer. Oui, dans ce cas, l'ordre du jour est "Bilan de la journée et préparation de la suivante" à chaque réunion. C'est en effet un ordre du jour, mais il reste le même, sauf circonstances exceptionnelles, chaque jour. Oh c'est bas de dénigrer les intérêts des autres Les rapports humains et les sciences sociales, c'est ce qui me passionne, je n'ai aucune honte à dire que la médiation et la gestion de conflits revêtent pas mal de critères dont l'étude me plaît.
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Salut, lorsqu'on emploie le terme de "temps libre", c'est bien le temps qui est considéré comme libre, et pas les enfants. Les enfants sont libres sur tous les temps de la journée. En revanche, ils disposent de temps qu'ils peuvent utiliser comme bon leur semble, et d'autres, pour lesquels un cadre est établi par l'adulte. Cela dit, de mon côté, je ne parle pas de "temps libre", mais de "temps de vie quotidienne" ou "temps de vie en collectivité". Pas que les autres temps ne soient pas des temps de vie en collectivité, mais pour ceci, l'enfant a réellement le choix, la possibilité de décider du tout au tout comment il va utiliser ce temps à partager avec ses pairs.
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Là encore, je m'appuie sur mon expérience sur le terrain, mais les équipes qui prétendaient bien fonctionner sans analyser vraiment leur pratique, c'était toujours celles qui "dictaient" leur mode de fonctionnement à des enfants dont on ne prenait pas réellement en compte le choix. Ce dernier n'était acteur de rien et pouvait, au mieux, choisir dans quelle chambre il dormait, ou entre deux activités laquelle lui convenait le mieux. Je ne parlais pas de discussions métaphysiques, mais bien d'analyse de sa pratique. Il me semble peu pertinent qu'untel adopte une position pour régler un conflit, voit que ça marche ou non, et n'en fasse pas un retour en réunion le soir. Ce qui n'est le plus souvent pas long, puisqu'il n'y a souvent rien à dire et pas à confronter d'opposition les trois quarts du temps. Mais il est indispensable que ce retour ait lieu et que, si la solution trouvée n'a pas été efficace, en chercher une plus adaptée en équipe. Ce qui n'a pas besoin de justifier de longs débats. Il n'est pas question de réécrire le projet, je m'étonne d'avoir pu laisser penser une telle chose dans mes propos. Nous disons donc exactement la même chose... Il est évident que quand l'enfant est en situation de crise, je ne demande pas aux animateurs de le coucher sur un papier et d'en parler à la réunion pour prendre une décision... Evaluer le soir signifie qu'il y a eu des prises de décision, des choses à analyser, des prises de risques éducatives dans la journée. Et qu'on en rend compte le soir. Avec possibilité d'échanger pour une prise de décision. Encore une fois, ce n'est pas parce qu'on analyse sa pratique sur la journée et qu'on analyse l'état d'esprit de certains enfants dont la situation a pu mériter qu'on revienne dessus le soir, qu'on va mettre pour cela 2 heures. En trois quarts d'heure, c'est souvent bouclé. Mais je pense qu'il ne faut pas faire l'économie de ce temps. Pas d'ordre du jour de mon côté car ce sont les animateurs qui font vivre la réunion. Je ne m'estime donc pas en mesure de dresser un ordre du jour en sachant que j'ai été moins qu'eux sur le terrain sur la journée. En revanche, découpage des parties (activités menées+à mener/enfants dont la situation a posé question+solutions à l'avenir/état d'esprit de l'équipe+éventuelles réorganisations) bien définies, avec majoritairement les animateurs qui font vivre ce temps. Quand aux prises de décisions, elles sont rapides dans l'idéal, mais s'il y a par exemple un problème en profondeur entre membres de l'équipe, difficile de dire que le délai prévu pour la réunion est dépassé. On déborde et on l'étudie en profondeur. Et à côté de ça, s'il n'y a rien de spécial à dire deux jours après, la réunion pourra ne durer que 20 minutes... Plus complexe mais aussi, en ce qui me concerne, plus passionnant.
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Réussir la plupart du temps ses activités, oui. Mais créer un système où l'enfant a réellement le choix, tout en posant les limites nécessaires à un maintien de la sécurité, ça demande à mon sens une réflexion au-dessus de la "mécanique bien huilée". Pour moi, l'évaluation n'a de sens que si elle est collective. Car c'est dans la confrontation de son opinion à celle de l'autre que l'on remettra le plus facilement en question sa pratique, renforçant ainsi certaines idées, en délaissant d'autres. Quand il y a un couac, il n'est pas toujours facile d'en trouver la cause de suite, lorsqu'on a la tête dans le guidon. Surtout lorsqu'il s'agit d'une situation où on a, bien malgré soi, donné à l'enfant toutes les conditions pour qu'il se mette en colère. Ca demande une réflexion en groupe sur le comportement de cet enfant, et la façon dont on peut solutionner ce pan de son caractère. Ce n'est qu'une exemple des situations à gérer en réunion le soir. D'autres, plus bénignes, peuvent effectivement être réglées sur le moment, mais tous les animateurs ne sont pas forcément là à cet instant, d'où l'importance de communiquer le soir. Je ne pense pas non plus qu'il faille séparer le retour sur la journée/les activités/les enfants et la dynamique de l'équipe. Pour moi, tout ceci est lié, et si on implique toute l'équipe à évaluer son action, les éventuelles failles du mode de fonctionnement de l'équipe deviendront criantes. Et on pourra travailler dessus. Je ne suis pas pour faire, ce qui semblait à la mode à une époque, des petits exercices type celui de la NASA, pour déterminer qui est le leader, qui est suiveur, qui prend le parti inverse, qui fait les consensus... Tout cela, si le directeur suit son équipe (en réunion, mais surtout sur le terrain), il le sait. Plus important est à mon sens la question de : comment faire avec cette équipe et ces différents caractères. Ca passe par une réinterprétation de la pratique de l'équipe, une réorganisation de celle-ci qui ne doit pas être subie par l'équipe. Le directeur peut dire qu'il aimerait un nouveau mode de fonctionnement en appuyant ce qui le gêne dans le fonctionnement adopté par l'équipe, mais la nouvelle organisation doit être décidée avec l'équipe. Je comprends moins ce que tu veux dire par là. Peux-tu m'éclairer ? Oui, ça c'est un outil très intéressant. Il me semble évident que les animateurs doivent connaître la trame de la réunion, et avoir les moyens de la préparer, d'en être vraiment acteur. Peux-tu détailler (ou l'as-tu) ce que comportait cette fiche ? Je m'interroge sur cet outil, que je souhaite mettre en place, et je pourrais m'inspirer du tien.
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Salut ! J'ai toujours trouvé ce type de fiche incomplet. Et peu intéressant finalement. Il est évident que pour chaque item, on ne maîtrise rien parfaitement, et on n'a le niveau 0 pour rien du tout. Dire "oui" revient donc à être prétentieux, et dire "non" est erroné. Je préfère, pour les fiches d'évaluation, laisser de la place à l'animateur pour qu'il puisse écrire des choses, s'exprimer (le passage à l'écrit permet souvent d'ordonner ses idées, pour ça que je viens sur le forum d'ailleurs, par pur égoïsme dans ma recherche de réflexion personnelle). Avec effectivement, ces items qui peuvent être donnés comme indicateurs à l'animateur pour qu'il exprime ce qu'il retient du séjour dans chaque domaine, en quoi il a progressé, ce qui lui reste à progresser. Le directeur pouvant, par ses discussions informelles ou formelles d'ailleurs, l'informer de ce qu'il estime devoir être amélioré.
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C'est un sujet qui m'intéresse. De mon côté, je démarre assez tôt (début avril pour un séjour en août), et je peux finir très tard (avant hier pour ce même séjour). La raison est simple : je n'ai pas envie de boucler mon effectif trois mois avant pour le plaisir de le boucler tôt. D'autant plus lorsque, comme c'est le cas ici, je dispose de presque deux jours de préparation pour le séjour avec les animateurs. Ce qui permet d'avoir le temps de le préparer ensemble, de visu, sans avoir à passer par des échanges par le net, qui peuvent se justifier lorsqu'il n'y a pas de temps de prépa, afin d'inclure l'équipe dans la réflexion en amont du séjour. Après, je recherche des animateurs ayant des profils différents : gars/filles (sans forcément faire du 50/50 mais j'ai déjà eu l'occasion d'en parler sur un autre fil), plus jeune/moins jeune, j'aime bien avoir toujours au moins un stagiaire (pas pour le payer moins cher, ça ne change rien pour moi, mais car ce rôle de formateur me semble essentiel, et permet souvent de responsabiliser le reste de l'équipe). Mais surtout, je veux être certain que tous aient quelque chose : une volonté de réfléchir sur leur action. Ainsi que dynamisme et motivation évidemment. C'est pourquoi l'entretien téléphonique (un réel échange d'ordre éthico-philosophique d'un bon quart d'heure) suivi de quelques mails rendant compte de l'avancée de l'écriture du projet péda et possibilité pour les animateurs d'y participer, me semblent indispensables. Je vous dirai fin août si ce mode de fonctionnement a, ou non, été pertinent dans les faits.
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Veillée Présentation Pour 100 Jeunes !
Cesco a répondu à un topic de Filleanormale dans Jeux de présentation
Ok, n'hésite pas à nous dire comment ça s'est passé, ce qui a fonctionné avec ce système et ce qui aurait pu être amélioré ! -
Comment Faire Un Bon Temp D'accueil, De Présentation ?
Cesco a répondu à un sujet dans Discussion générale
Salut Sam, le temps de mise en place des règles de vie fait partie de ceux pour lesquels je n'ai pas encore trouvé de solutions qui me plaisent. Ca m'intéresse donc vivement qu'on en échange ici. Autant, à partir de 11-12 ans, je suis persuadé qu'il est intéressant de se poser et de nommer les règles non négociables (ça fait partie des limites que l'adulte pose, il doit être capable de les faire respecter, ces règles non négociables doivent être tenables, par exemple, je ne mettrai jamais "interdiction de fumer" pour des 16-17. C'est intenable. En revanche, aménager ces temps fait partie du travail éducatif), mais aussi des règles négociables. Les trois quarts du temps, si ce n'est plus, ils choisiront l'option la plus libertaire, mais ce n'est pas grave. Si la règle est négociable, c'est que l'adulte a admis, en amont, en préparant le séjour, que même l'option la plus libertaire était acceptable. Un règlement auquel ils auront participé sera beaucoup plus tenable. Finalement, avec les ados, qui ont besoin de s'exprimer, qu'on entende leur voix, mais aussi qu'on leur pose des limites (ce fameux complexe du homard cher à Françoise Dolto traduit bien la chose : ils quittent à peine la carapace que leur éducation d'enfant leur a concocté et essayent de se créer leur propre carapace, donc ont besoin de se faire entendre, tout en sachant que cette seconde carapace se déterminera en fonction des limites posées par les adultes, d'où ce besoin, également, d'attention, de limites posées. Cette période de l'adolescence mériterait d'ailleurs un sujet à elle seule, détaillées aux niveaux sociologiques, psychologiques et systémiques). Mais avec les plus petits, ne seraient-ce que les 6-10 ans, je ne sais pas trop... Est-ce que les poser comme ça est acceptable. Est-ce que mêler un petit jeu à l'élaboration des règles permet une compréhension claire de celles-ci. En même temps, je suis le premier à dire que l'apprentissage passe par le jeu, mais s'agit-il vraiment d'un apprentissage ? Je ne suis pas encore tout à fait au clair à ce niveau. Je prends vos avis volontiers, et je continue d'y réfléchir de mon côté... -
Comment Faire Un Bon Temp D'accueil, De Présentation ?
Cesco a répondu à un sujet dans Discussion générale
Salut, ce temps sera en fait ce que tu veux qu'il soit. Nous pouvons te donner des idées, mais il faut déjà que nous connaissions ta philosophie, tes envies pour ce temps. Tu ne veux pas que la charte soit écrite sur un bout de papier ? Pour moi, ça me semble indispensable. Si tu fais une charte, c'est pour pouvoir t'y référer en cas de transgression. Sinon, cela n'a aucun intérêt d'établir une charte. Et si tu as besoin de t'y référer, tu as besoin qu'il y ait une trace écrite pour pouvoir t'y reporter et accompagner l'enfant vers celle-ci le cas échéant. Mais si tu ne détailles pas ce que tu veux vraiment pour ce temps, nous ne pourrons guère t'aider. -
Salut, l'idée est plutôt bonne je trouve. Tu repères quelque chose d'intéressant : faire le circuit avec les enfants. A ceci près que, et ça ne reste que la façon dont j'aurais, moi, fonctionné, je n'aurais pas formalisé la création de ce parcours. Y auraient participé ceux qui le veulent, quand ils le veulent. L'animateur pouvant être absent pendant que les enfants participent à la création du circuit. Et à la limite, dans le cadre des animations plus formelles, tu aurais pu te servir de cet outil pour créer des petites figurines (plus que des "spectateurs" du circuit, pourquoi pas des voitures, des figurines de vélo/cyclistes, ou même n'importe quel engin souhaité par les enfants) qui représente le coureur choisi par les enfants (la bille servant souvent, dans ce type de jeu, à matérialiser l'avancée du coureur choisi). Chaque personnage créé appartiendrait à l'enfant qui l'a construit évidemment.
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Veillée Présentation Pour 100 Jeunes !
Cesco a répondu à un topic de Filleanormale dans Jeux de présentation
Salut, c'est un débat intéressant auquel il ne sera à mon avis pas possible de trouver une vérité. On peut à mon sens trouver un point "négatif" à chacune des deux formules. En découpant en 4 groupes de 25, on influencera de manière aléatoire vers qui se tourneront les premiers contacts des enfants. Et donc les "groupes d'amitié" de ceux-ci pour la suite du séjour. Mais n'est-ce pas déjà ce qui se fait lorsque leurs classes sont choisies et qu'il y en a plusieurs par niveaux ? Lorsqu'ils sont répartis sur tel ou tel séjour sur les vacances. A la différence près qu'on n'attend pas d'un enfant en 6ème D et un en 6ème C un vécu commun pour la suite des événements. Sur une colo, si. Mais 100 enfants sur une colo, ça justifie en soi les répartitions et découpages qu'on peut être amené à faire. En laissant un groupe de 100, on n'influence pas les premières amitiés des enfants. Mais la veillée de présentation risque d'être moins efficace. Là où, avec 25 enfants, on a le temps de repérer plus ou moins tout le monde sur une veillée d'une heure, sur un groupe de 100, on ne fera souvent pas attention à plus de 15/20 personnes (je ne m'appuie sur rien d'autre que ce que j'évalue, rien de prouvé là-dedans). Bref, à mon sens, c'est plus efficace en divisant en 4 groupes. Voire 5 ou 6 d'ailleurs. Le problème qui se pose est : comment constituer ces groupes. De manière aléatoire ? Au risque d'avoir des groupes uniquement masculins (est-ce un problème en soi, je pense que non, mais je suis persuadé que c'est regrettable quand on vient sur un séjour avec un souci de sociabilisation avec des groupes de pairs différents de ceux habituels, à certains âges où les sexes se mélangent peu). Quel âge d'ailleurs ont les enfants ? -
Salut, après le temps calme d'environ une heure, tu passes directement au goûter ou tu fais quelque chose entre les deux ? S'agissant des chants, il faut à mon sens les choisir avec soin sur ces temps calmes, on a tôt fait de casser la dynamique reposante en choisissant un chant trop entraînant.
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Salut, cela va sûrement te paraître "too much" mais si tu ne t'en sens pas capable, tu ne dois pas t'engager sur ce type de séjour. Quelles sont tes possibilités en termes de demande de soutien à des collègues ? Y a-t-il d'autres séjours proches du tien ? A qui peux-tu te référer en cas de questionnement ? A titre personnel, je n'accepterai jamais ce type de séjour où je me retrouverai seul. Cela ne permet en effet pas de confronter d'autres regards au sien. Le risque de faire perdurer les erreurs que tout un chacun effectue, à titre éducatif, est donc évident. Pas franchement convaincu par ce type de séjour, que ce soit la forme ou le fait que tous les âges soient mélangés sur un aussi petit effectif. On peut très bien avoir un enfant de 9 ans seul avec huit 15-17 ans... En termes de socialisation, pas sûr qu'ils recherchent les mêmes choses et pas sûr que celui de 9 ans y trouve son compte.
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Quel Sont Les Organismes Pour Devenir Formateur Bafa
Cesco a répondu à un sujet dans Les secrets des formateurs
Salut Sam, l'IFAC te tente bien ? Au niveau des valeurs défendues ? Peux-tu expliquer ton propos stp ? Ce n'est pas une critique aveugle, je ne partage pas les valeurs de l'IFAC, mais je suis justement curieux de voir ce qui fait certains accrocher à cet organisme. -
Ca, c'est une question qu'il est intéressant de se poser pour les formateurs BAFA. J'avoue que je n'ai pas la (ou plutôt les) réponse(s). Je vais être bateau, mais le manque de temps, le fait que l'animation soit considéré comme beaucoup comme "un job à statut mineur", ce qui n'est pas trop étonnant quand on voit que c'est payé au rabais, avec des autorisations, pour l'employeur, qu'on ne voit pas ailleurs (bosser 24 heures consécutives en colo, par exemple, cela dit, personnellement, ça ne me dérange pas, mais j'exige des repos compensateurs derrière, on y vient, mais ça prend du temps). Et puis le fait que le BAFA soit une formation courte aussi. On aborde les choses rapidement. Tu fais l'impasse sur une heure, et t'as toute une notion qui te manque...
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Attention quand même à ne pas prendre tout ce qu'on apprend au BAFA comme parole d'évangile. Selon les formateurs que l'on a (comme partout d'ailleurs), il y a à boire et à manger. J'ai entendu quelques énormités de la bouche des formateurs, que ce soit lorsque j'étais animateur ou formateur (et j'en ai d'ailleurs sans doute dite dans ce rôle) qui me font relativiser l'apport du BAFA.
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Voilà ce que j'entends par évaluation, c'est de ce genre de questions qu'il est inévitable de se poser en équipe. Alors pas forcément toutes chaque jour. Mais sur un début de séjour, on doit s'être posé à peu près toutes ces questions. Pour être d'accord en équipe. Je reste en revanche pour le tour de parole. Il est indispensable que chaque animateur s'exprime pendant la réunion. Afin que chacun se l'approprie. Quand je dis "s'exprime", ce n'est pas juste dire 3 mots en 10 secondes. Chacun doit avoir les moyens de s'exprimer. S'il n'est pas à l'aise pour prendre la parole comme ça, on la lui donne. Ce n'est qu'un outil facilitateur, quelqu'un qui ne veut pas parler, ne parlera pas pour autant, c'est évident. Si tout le monde parle et est à l'aise, on peut se passer de ce tour de table, mais revenir, en fin de réunion, sur ce que pensent les animateurs qui se sont peu exprimés, est indispensable à mon sens.
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J'ajouterai qu'à priori, un animateur qui fait les choses bien (cv et courrier de motivation sérieux) aura à priori l'embarras du choix. Il pourra choisir le séjour qui lui plaît parmi tous ceux où il aura pu négocier un entretien avec le directeur. Et ce n'est qu'après avoir échangé avec le directeur sur ce qu'il sera amené à mettre en place, sur l'échange de leur philosophies respectives, qu'il pourra faire son choix.
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Salut, ta définition du gage est peut-être pire que celle à laquelle j'aurais pensé. Elle signifie que l'animateur place volontairement (puisque c'est lui qui lance le jeu) l'enfant en situation d'échec. Ca fait des décennies de réflexion mises à mal en 5 minutes en expliquant pourquoi on justifie éducativement un système qui met volontairement l'enfant en échec. Il faut distinguer les gages, que l'enfant DOIT réaliser quand il perd un jeu, de certains défis ou petites activités, à faire en groupe ou seul, mais qui n'ont pas pour but de se mettre en spectacle risquant l'humiliation souvent des plus timides, des défis que l'on met en place dans les grands jeux qui vont permettre d'aller chercher la plume magique dans la caverne du roi mage. Bref, qui vont permettre une réelle immersion dans l'imaginaire... Salut, ah ba tiens, si souffrir de moqueries et d'humiliation est une force pour l'enfant plus tard, autant en désigner un chaque jour et dire aux autres qu'ils peuvent le railler pendant toute la journée sans que l'adulte n'intervienne... J'ai du mal à voir en quoi le fait d'avoir été humilié permettra à l'enfant de comprendre qu'il ne faut pas humilier en retour. A l'inverse, on mettra dans son système d'interactions l'idée que l'échange entre deux individus passe par une domination, et qu'il vaut mieux être le dominant qui humilie que le dominé qui est humilié... Et si tu veux un secret, même en prenant toutes les peines du monde pour éviter les humiliations entre enfants, elles auront lieu sur les temps informels en l'absence de l'adulte. Ces "forces qui pourront leur servir" existeront donc. Mais l'adulte est là pour imposer un cadre, des normes (ce n'est pas de l'autoritarisme) pour le bien de l'enfant. A chacun de voir les normes qu'il souhaite transmettre. Salut, ton message m'amuse car tu sous-entends que nous sommes désobligeants alors même que tu viens sous-entendre que nous n'avons pas étudié le développement de l'enfant (ce qui serait incomplet, s'arrêter à la psychologie ne permet pas d'avoir une vision assez large, la sociologie, la systémie et bien d'autres choses encore que je n'ai sans doute pas étudiées sont primordiales pour comprendre l'enfant). Amusant. Mais puisque tu sembles avoir étudié l'enfant (ce dont je me permets de douter puisque tu sembles faire de l' "enfant" un état global sans prendre en compte les différentes étapes), peux-tu nous faire un petit récapitulatif pour nous éclairer ? En quoi les gages ne nuisent-ils pas au développement de l'enfant ?
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Je me base sur mon expérience, sur mes échanges, sur mes diverses formations. Je n'ai rencontré qu'une personne effectuant une réelle évaluation. Ce qui suffit à dire que, dans mon réseau, c'est rare. Ca ne l'est peut-être pas dans le tien, dans ce cas, je me réjouis qu'il existe des évaluations dans le milieu de l'animation. Cela dit, si tu parles de compte-rendus, cela mérite un éclaircissement pour voir si l'on parle de la même chose. Si ce que tu entends par là est : "on a fait ça, ça s'est bien passé", ce n'est pas une évaluation. Une évaluation permet de revenir en détail sur ce qui a été fait. Sur POURQUOI ça n'a pas fonctionné. Sur COMMENT s'y prendre pour corriger tel ou tel point dans la conception du jeu, des temps de vie quotidienne, de comprendre POURQUOI tel enfant réagit comme ça. Que ce n'est pas une fatalité car "il est difficile", mais parce qu'on l'a incité, souvent sans même s'en rendre compte, à réagir ainsi, via notre pratique. Je ne suis pas d'accord avec le fait qu'il faille aborder cela de manière rapide. J'ai connu des réunions d'une heure et demie lors desquelles on ne faisait aucune évaluation. Le temps, on l'a. Sur une réunion d'une heure, on peut accorder 30 minutes à l'évaluation. Minimum. C'est du temps de gagné sur le reste des points à évoquer. Si l'évaluation a pointé le fait qu'il manquait xxxx dans les animations mises en place, lorsque vient le moment d'évoquer les animations du lendemain, on n'a pas besoin de revenir en long et en large sur cela. Il faudra enrichir l'animation du xxxx qui a manqué la veille. Après, c'est ma façon de voir les choses, il existe sans doute d'autres manières efficaces d'aborder une réunion sans faire d'évaluation, et je suis ravi de les entendre.
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Salut, tu fais donc partie des rares animateurs faisant une évaluation, un retour sur les activités qu'ils ont menés, lors des réunions. Mais as-tu déjà rencontré des directeurs qui imposaient aux animateurs de faire ce point lors des réunions ? Pour moi, ça devrait être la base. Ce serait déjà un outil pour les trop nombreux directeurs qui ne vont jamais sur le terrain de savoir ce que donne le travail de leur équipe, quelle capacité d'analyse et d'auto-évaluation ont chacun des membres (on voit souvent des directeurs évaluer leurs animateurs et on se demande sur quels critères ils font cette éval', ne les ayant jamais vus à l'oeuvre...). Mais surtout, c'est uniquement à ce prix que les animateurs progresseront dans leur pratique. Je parle des animateurs n'ayant pas forcément encore assez de recul pour être capable de mener leurs évaluations, leurs réflexions d'eux-mêmes. A travers l'évaluation, c'est la conception de l'animation de chaque animateur qui est visible, qui s'argumente, se défend... S'interroge. Et se peaufine. Enfin, pour les enfants, puisque c'est bien là l'essentiel, on peut oser espérer qu'une animation bien évaluée permettra d'éviter de tomber dans les mêmes écueils lors des suivantes. Que leurs besoins et envies seront davantage pris en compte la fois suivante. Tout en imposant les évidentes normes et limites.