Cesco

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  1. Cesco

    Temps De Vie Quotidienne

    Salut, comme le savent ceux qui suivent ce que je dis depuis quelques temps, les temps de vie quotidienne m'intéressent particulièrement car je suis persuadé qu'il s'y joue l'essentiel de l'ambiance et des apports en termes de valeurs, au sein d'un séjour. Je cible principalement mon propos sur ce qui peut se passer en séjour de vacances, mais d'autres avis, tirés d'autres types de temps d'animation, peuvent venir bonifier notre réflexion. La question est donc simple : quelle importance attachez-vous à ces temps, avec, de manière sous-jacente, cette question : Quel rôle l'animateur doit-il jouer dans ces temps entre enfants, après, par exemple, une journée d'activités (trop souvent de consommation) ? Dans quelles circonstances prôner un "entre enfant" uniquement, et quand la présence de l'animateur s'impose-t-elle ? De quelle manière ? Doit-il se placer en "zone publique" (j'entends là, hors des chambres/bungalows etc... bref des espaces d'enfants) ou doit-il s'inviter dans ces espaces ? A vos avis.
  2. Cesco

    Temps De Vie Quotidienne

    Mais il ne s'agit pas de séparer les choses pour les séparer. Il s'agit seulement de disséquer sa pratique pour reconstruire derrière. Tu organises de la même façon un temps d'animation ou un temps de vie quotidienne ? C'est-à-dire que tu les as préparés de la même façon ? De mon côté, je ne prépare pas ces temps de vie quotidienne. Je viens tel que je suis. Avec mes bagages et mon vécu, mais pas avec quelque chose que j'ai préparé. Je ne propose rien. Contrairement aux temps d'animation où je propose une activité que j'ai pensée et réfléchie. Voilà la nuance pour moi. Et j'ai remarqué que j'appréciais sans doute davantage ces temps lors desquels je pars d'une proposition d'enfant pour lui apporter quelque chose en plus (c'est sans prétention, on peut apporter quelque chose de plus qui fait tout foirer, c'est juste un apport, sans jugement qualitatif). Je ne suis pas d'accord lorsque tu dis que si notre plus grande fierté est tirée de ces temps, c'est qu'il n'y a pas lieu d'être fier de son travail. Je suis fier de voir, lorsque ça marche, qu'une idée proposée par les enfants, relayée par l'adulte, peut être récupérée par les enfants. Je ne pense malgré tout pas qu'il ne faille que ce type de schémas lors desquels l'enfant est à la fois initiateur et récepteur du projet. Il faut aussi une préparation d'activités qui étonnent l'enfant et l'amène là où il ne pensait pas (être capable d') aller.
  3. Cesco

    Temps De Vie Quotidienne

    Simple provoc' pour faire réagir sur mon propos. Qui a dit que les activités étaient chiantes ? C'est justement parce que 95% des animateurs considèrent que leur travail se limite à ces temps d'animation qu'il faut attacher une importance particulière aux temps de vie quotidienne. Au risque de passer à côté des enfants. Je parle des temps cadrés tels que "temps de vie quotidienne" sur lequel l'animateur animera. Evidemment (ou pas puisque ces temps sont souvent mis de côté). Et on le voit dans ta réponse. Des réponses concernant les temps d'animation, alors que, je le pense, n'importe quel animateur parle et laisse les enfants participer à la prise de décision lors des temps d'animation, ce n'est pas là une grande trouvaille. En revanche, aucun apport concernant ces temps de vie quotidienne. Donc au risque de me répéter, comment procédez-vous sur ces temps de vie quotidienne ?
  4. Cesco

    Réunions D'enfants: Tribunal

    Salut Noël, de mon côté, je ne l'ai jamais expérimenté avec des moins de 10 ans. Mais j'ai finalement assez peu bossé avec des moins de dix ans. Ce sera pourtant le cas cet été, et je compte mettre ceci en place. Tous les jours, sans doute pas. Disons, tous les deux jours à priori. Il me semble pertinent, quel que soit l'âge, qu'un temps permettant aux enfants d'exprimer leur pensée sur le séjour qu'ils vivent, soit instauré. Un temps formel j'entends. Pour moi, le débat ne se situe pas là, mais j'entends que, pour d'autres personnes, et je serai ravi d'échanger à ce niveau, ce soit le cas. Le débat se situe davantage sur le fait suivant : sur ces temps formels, on risque de voir les personnalités les plus affirmées (appelons-les comme on veut, on voit de qui on parle, ceux qui ont le leadership au sein du groupe) donner leurs impressions aux animateurs. Or, sur les temps informels, ce sont bien souvent ces mêmes personnalités qui vont le plus joyeusement donner leurs avis sur les temps qu'ils partagent. S'il est évident que des conversations informelles avec les éléments les plus discrets permettra d'obtenir, pour l'animateur, un avis global émanant des différents membres du groupe, sur le séjour, comment faciliter la parole des éléments les plus discrets sur ces temps de conseils d'enfants ? Car un enjeu a lieu à ce niveau : la prise de décision. Si l'on fait ces conseils, c'est pour que des décisions naissent. Et donc qu'elles soient globalement représentatives de tous les enfants. Du moins que tous puissent faire des propositions. Comment faciliter la parole chez les enfants les plus timides ?
  5. Cesco

    Accueil Des Enfants

    Je regrette que ces sujets lors desquels nous invitons les forumeurs à partager leurs expériences soient si peu actifs. Sans doute les habitudés du forum sont trop peu nombreux en comparaison de ceux qui viennent ponctuellement pour demander de l'aide sur une activité. Ca en dit sans doute plus long que de nombreux discours sur la vérité du monde de l'animation. Quoi qu'il en soit, sur ces temps, j'ai pu voir des aberrations : un collègue qui, pour réconforter un enfant de 4 ans, triste de quitter sa maman, lui disait "tu vas passer la semaine à chercher Bozo le monstre". Imaginez la tête de l'enfant qu'on séparait sans doute pour la première fois de sa maman en lui disant que des monstres rôdaient dans le centre... A titre personnel, je fonctionne de la façon suivante : lorsqu'un enfant est amené pour la première fois par ses parents (ça demande une bonne organisation pour le savoir au préalable), j'essaye de voir ceux-ci en même temps que l'enfant. C'est tout simple. Et ça peut paraître tout bête. Et on parle. Vingt secondes si les parents n'ont que ce temps-là à accorder, mais souvent, ils sont plus curieux. Et voyant qu'un contact s'instaure, contact auquel il prend part, et est consulté sur ses envies, ses habitudes etc..., l'enfant, c'est ainsi que je l'explique, sent la relative sérénité sur le visage de ses parents à l'idée de le confier, et se sent d'emblée dans un climat plus serein. Lorsque je n'ai pas pu être assez rapide, ou qu'un collègue s'en est chargé, ou encore qu'un enfant a un coup de blues bien qu'il ne vienne pas pour la première fois (ce qui arrive aussi), j'essaye de comprendre pourquoi. En lui parlant, en échangeant. Eventuellement en lui proposant le partage d'un temps autour d'une activité qu'il choisit. Jamais en lui donnant le programme des "réjouissances" de la journée, qui ne risque qu'une chose : lui faire croire que la journée, au vu du nombre de choses proposées, sera longue !
  6. Cesco

    Sieste

    Salut Noël, on a tôt fait d'opposer nos visions de l'animation car on a le souci de débattre, mais je pense au contraire qu'elles se complètent. Et je pense même que, bien que les tous petits ne constituent pas le public avec lequel je préfère travailler, ni donc celui avec lequel je travaille le plus, ni enfin celui que je connais le mieux, je me reconnais tout à fait dans tes propositions. Je n'aime pas le terme d' "obligation", mais j'entends ce que tu veux dire. Ce premier quart d'heure, fortement conseillé (c'est peut-être de l'hypocrisie que de jouer sur les mots dans ce cas, mais je m'y tiens, ça me permet sans doute de toujours garder à l'esprit cette nécessaire prise en compte des envies des petits), permet naturellement à ceux qui ont envie de dormir de le faire. Mais il permet surtout à ceux qui n'en ont pas envie mais en ont besoin, de le faire. Et effectivement, car il faut respecter le rythme de tout le monde, si au bout d'un quart d'heure, l'enfant ne dort pas, et éprouve l'envie de faire autre chose, tout en respectant son rythme et proposant quelque chose de calme, il va y avoir accès. Ca évite qu'il s'énerve, chose que j'ai pu voir lorsqu'on imposait à un enfant de dormir, ou même que cet énervement soit contagieux. Pour le coup, je rejoins parfaitement ta logique.
  7. Cesco

    Accident D'hydrospeed

    Clairement.
  8. Cesco

    Plan De Caisse A Savon

    Bonjour ?
  9. Cesco

    Veillées 3-6 Ans

    Salut, Loin de moi l'idée de balancer comme ça quelques idées de veillées qui pourraient être utilisées à mauvais escient. Aussi, j'ai besoin, peut-être que d'autres fonctionneront différemment mais moi c'est comme ça, de connaître le fonctionnement de ce mini-camp pour t'aiguiller. Quelle activité les jeunes auront-ils faites précédemment dans la journée ? Que feront-ils le lendemain ? A quelle heure ont-ils mangé ? A quelle heure se lèvent-ils le lendemain ? Quel temps est prévu pour la veillée, si tant est que tu disposes d'impératifs liés à l'organisation du mini-camp à ce niveau ? Rassures moi, tu ne comptais pas décider de ton activité sans avoir pris tout cela en compte au préalable ? Nous avons donc besoin de connaître aussi ces informations pour t'aider !
  10. Cesco

    Accident D'hydrospeed

    Oui, mais qu'évoques-tu ici ? L'animation BAFA ? Ou l'animation de rue, donc professionnelle ?
  11. Cesco

    Accident D'hydrospeed

    Salut, Je ne pense pas que le fait d'avoir des animateurs plus âgés te garantisse des gens plus posés, plus cultivés et mieux formés. E Etant entendu que pour les animateurs (et éducateurs), bref, les travailleurs sociaux "de rue", tu as quand même une formation autre que le BAFA. Trois années intenses de formation pour un éduc spé ou un ME, au moins deux pour un animateur dès lors qu'il a un DUT Carrières Sociales... Je pense qu'après ces formations là, même si tu as 23 ans, tu as une formation intéressante (mais pas suffisante, on se forme tout au long de sa vie et de ses expériences), mais c'est dans la diversité des profils que l'on est le plus riche et le plus performant à mon sens. Des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes... S'agissant du problème soulevé par Noël, en ce mois où l'éducation populaire redevient un intitulé ministériel, on peut effectivement s'interroger sur certaines pratiques. Je connais mal l'hydrospeed, je me garderai donc bien d'avoir un avis quand au fait que ce soit ou non adapté à des enfants. Je pense qu'il faut savoir raison garder, et à la fois ne pas faire n'importe quoi et ne pas tout accepter, tout en s'adaptant aux nouvelles envies des jeunes. J'ajoute un autre point : les activités à sensation ont des bienfaits chez les adolescents puisqu'elles permettent de soulager cette "pulsion de mort" qui se manifeste souvent à l'adolescence et entraîne des prises de risque. Accepter qu'un adolescent se mette en danger, mais encadrer précisément ces dangers (l'exemple qu'on sort souvent, c'est l'escalade, qui dégage un sentiment, avec le vertige, de prise de risque, mais l'ado étant attaché, cette prise de risque est encadrée par l'adulte) pour vulgariser et faire des raccourcis, diminuera le besoin parallèle de se mettre en danger chez lui.
  12. Cesco

    Temps De Pause Ds L'animation

    C'est aussi quelque chose que j'ai envie de tenter, ponctuellement, sur un séjour cet été. Ou du moins d'une manière assez proche, en instaurant, une ou deux fois par semaine, un système où les animateurs mangent ensemble à la même table, et les enfants, logiquement de même. Dans la même pièce, évidemment, mais ces temps "entre enfants" me semblent précieux. La présence permanente de l'adulte lors des temps de repas qu'on voit un peu partout doit pouvoir avoir ses exceptions. De même, le partage de certains temps entre animateurs et rien qu'entre animateurs, en dehors du cinquième et des temps de réunion le soir, me semble également pertinent. C'est quelque chose qu'à l'heure actuelle, j'envisage plutôt sur des repas du soir. Lorsqu'on est moins pressé, qu'on est peut-être plus tentés de rester à table, à l'occasion d'un repas amélioré.
  13. Cesco

    Mauvaise Ambiance Dans Une Equipe !

    Salut, je déterre du sujet là, j'en ai conscience. Par rapport à ce dernier message, j'étais effectivement dans le même genre de logique auparavant : on est là pour les enfants, les autres animateurs sont assez grands pour savoir ce qu'ils ont à faire, ma priorité absolue c'est les enfants. Petit à petit, je me suis néanmoins rendu compte que la dynamique au sein de l'équipe d'animation était vraiment un facteur déterminant quant à la qualité des animations et de l'ambiance proposées. En bref, si l'équipe d'animation fonctionne bien, c'est-à-dire si la glace est brisée, que l'individualisme initial et primaire est dépassé, et que les efforts sont mis au service d'échanges sur les différentes conceptions de l'animation et sur la préparation d'activités plus que sur le fait de faire des lits portefeuilles à ses collègues, et bien, c'est enfoncer une porte ouverte que de le dire, mais on a déjà fait une bonne part du chemin pour aller vers une bonne colo ou un bon centre, c'est selon. Et cette dynamique, elle tient souvent à peu de choses. En vrai, à un ou deux animateurs qui se décident à réellement aller vers les autres, à proposer des temps conviviaux lors desquels on échange et on crée une certaine cohésion d'équipe... et aussi où on se montre ferme sur ce qu'on ne veut pas. Ca fait bien des lignes pour exprimer quelque chose de banal, mais se limiter au travail avec les enfants car on est là pour eux me semble limité. Si on veut réellement proposer un climat chaleureux et des activités de qualité aux enfants, mieux vaut contribuer à souder tout le monde au sein de l'équipe. Sans limiter le temps passé avec les enfants. Là est toute la difficulté.
  14. Salut Noël, Je suis assez mitigé sur cette question des jeux olympiques. Cela fait partie des activités qui ne me satisfont pas, quel que soit le bout par lequel on les prend. Très souvent, les enfants en sont demandeurs. Or, tu connais ma philosophie : si les enfants demandent et que l'animateur est assez bon pour y mêler un intérêt quelconque (permettre à X, un peu en marge du groupe, de mettre en avant certaines de ses compétences et essayer de l'intégrer au groupe constitue, par exemple un intérêt, aussi bien pour l'animateur mais surtout pour le groupe qui sort bonifié de l'inclusion d'un élément mis à part, bonifié par la leçon que cela peut donner [tiens tiens, il était exclu, on pensait que c'était un bon à rien avec son style gohtique, et en fait il est hyper fort pour créer des marionnettes. Tiens. La prochaine fois, je me garderai de juger les gothiques] et par les apports futurs que cet élément peut offrir au groupe). (note à moi-même : stopper les crochets dans les parenthèses, pas bon pour la compréhension). Donc, l'idée de proposer ces JO, pour suivre la volonté des enfants, me titille. Mais comment amener ça correctement ? Et c'est là que je te rejoins, sur le principe, mettre les enfants en condition de montrer, sans entraînement, qui va le plus vite, le plus haut, le plus loin, bref, qui, à cet instant de leur croissance, est le mieux doté par la nature, n'a que peu d'intérêt. Mais je ne suis pas forcément d'accord non plus avec l'idée d'un entraînement. Les enfants viennent sur des temps de loisir, et je me retrouverai bien incompétent si je devais expliquer à un d'entre eux comment faire pour sauter plus haut ou courir plus vite. Cela me dépasserait tout simplement, et cela me froisserait, car les enfants ne viennent pas en centre ou en séjour pour atteindre une performance. Et quand bien même, même si on mesure des progrès effectués, restera l'essentiel : certains enfants iront toujours plus vite, d'autres plus haut. Et surtout, ça risquerait de pointer de manière assez criante mon incapacité à les avoir accompagné vers une amélioration. Pas certain que les progrès soient énormes... Alors ? Je n'ai jamais mis en place ce type d'olympiades, justement car je ne m'en sens pas capable. Je n'en ai jamais vu d'organisées, mais je crois que si jamais je devais le faire, la forme la plus adaptée que j'userai serait celle d'activités laissant libre cours à des paramètres plus aléatoires tels que l'adresse ou ce type de chose. Avec une place offerte aux arts, à l'imagination. Bref, pas uniquement un certain culte de la performance que, j'en suis certain, tu ne cautionnes pas non plus en centre ou séjour de vacances.
  15. Salut, je pense déjà que tu as compris davantage de choses que pas mal d'animateurs lorsque tu t'interroges sur la pertinence de suivre aveuglément un planning défini à l'avance. Planning qui ne répond pas toujours aux besoins des enfants. Ca fait deux mauvaises expériences. Il y a des pourris dans l'animation comme partout. J'ai quand même le sentiment qu'en insistant, tu trouveras la structure qui te permettra de t'épanouir.
  16. Cesco

    Première Colonie

    Tout à fait d'accord avec le fait que l'on est en devoir d'avertir les parents de ce que l'on fait. Cette transparence me semble évidente et inévitable. En parlant de la prise en compte des envies des enfants, j'évoquais les possibilités de changer le programme au dernier moment parce qu'une proposition intéressante est soumise. Et après on la justifie évidemment. Je n'approfondis pas plus puisque je me retrouve dans toutes les réponses que j'ai pu voir à ce niveau là. En ce qui concerne la prise en compte des envies des enfants, je ne parle pas d'arriver les mains dans les poches et de dire aux enfants "bon on fait quoi aujourd'hui ?". Non. On prépare la colo à l'avance, en étudiant effectivement l'environnement (infrastructures et environnement extérieur) et les possibilités d'animation qui en découlent. Pour chaque journée d'animation, la veille, ou même un ou deux jours avant, est effectué le récapitulatif de la "journée type" telle qu'on la conçoit. Et lorsqu'arrive le moment où était prévue une animation, on la PROPOSE aux enfants. Je pense que si celle-ci est suffisamment bonne, ça résoud tous les problèmes d'autorité et d'envie des enfants. S'ils sont à fond derrière l'activité proposée, l'animateur n'aura ni besoin de forcer son talent pour communiquer les bases de l'activité, ni besoin d'insister pour motiver quelques enfants à y participer. Dans l'idéal, donc, on n'aurait jamais à se poser la question de "faut-il accepter ces temps où on laisse les enfants choisir de ne rien faire ?", puisqu'ils seraient toujours motivés par ce qu'on propose. Tous. Mais moi je l'avoue, et je pense que chaque animateur doit savoir s'analyser pour réduire ces points faibles, je n'y arrive pas toujours. La qualité des animations est parfois mon point faible en tant qu'animateur. J'attache sans doute trop d'importance aux temps de vie quotidienne, qui pour le coup, sont des temps éducatifs hyper riches à mon sens dans la mesure où ils permettent à l'enfant de se confronter à d'autres personnes et d'autres avis, que ce soient ceux de ses pairs, ou ceux de l'animateur. Il faudrait un sujet entier pour que je développe ce que je préfère dans l'animation, c'est-à-dire ces temps de vie quotidienne qui différent des temps d'animation dans le sens où, sur ces premiers, j'arrive sans jamais savoir ce que je vais pouvoir dire ou faire. Rien n'est alors anticipé, on vient avec ce que l'on est, et je trouve que c'est de cette manière que le pédagogique/l'éducatif ou tout échange ou transmission autour de normes, valeurs ou règles est le plus évident. Pour revenir à ce que je disais, il arrive évidemment que les jeunes préfèrent ne rien faire que participer à l'activité. Dans ce cas, ça me sert de base de réflexion pour réajuster les activités suivantes. Et il est hors de question pour moi de "forcer" des jeunes, sur leur temps de vacances, à participer à quelque chose qu'ils ne souhaitent pas. Et c'est à ce niveau que les "conseils de jeune", ou ce qui peut prendre le nom que l'on souhaite, ont leur utilité, dans le fonctionnement qui est le mien. Je ne m'interdis pas de faire le bilan et d'avouer aux jeunes que l'activité que j'ai proposée a été un flop si c'est le cas. C'est cette honnêteté qui libère leur parole et leur permet d'avouer qu'effectivement, "ton animation elle était nulle. On peut pas refaire celle d'hier qui déchirait ?". C'est alors que j'essaye de savoir ce qui leur a tant plus dans celle de la veille, ce qui ne leur a pas plu dans celle d'aujourd'hui, que je leur demande ce qu'ils aimeraient faire, tout en ayant mes propres limites (si on me propose un Secret Story, j'aurais les arguments pour faire valoir que je ne mettrais pas ça en place, mais j'essayerai de savoir ce qui leur plaît là-dedans). Et tout ça nourrira un réajustement des activités proposées par la suite. C'est en ça que je considère que je laisse une liberté de choix aux jeunes dans la conception des animations. Ca ne veut pas dire qu'ils vont me dire "on fait un loup garou" et qu'on va faire un loup garou. Mais que je considère qu'on doit essayer de savoir ce qui leur plaît précisément, au sein d'une activité. Le fait de ne pas avoir à s'affronter entre deux équipes, le fait d'avoir pu se dépenser, le fait d'être dans la nature. Ou même le fait d'être avec la fille que X aime. Je peux entendre tout ça. Et m'en nourrir. Ces "conseils d'enfant" ne servent d'ailleurs pas qu'au réajustement des animations mais de tous les secteurs de la colo.
  17. Cesco

    Thème Sur L'afrique

    Si un enfant n'a pas envie, a-t-il le droit de ne pas être explorateur et de passer la semaine à faire des chateaux de sable ? C'est déjà un bon début. Tu n'as pas d'idées de la façon dont ça pourrait se passer ? Je ne peux que te conseiller de laisser le soin aux enfants de choisir la façon dont cela pourrait se passer. Y compris de refuser que cela se passe si cela ne leur plaît pas.
  18. Cesco

    Les Quatres éléments.

    Salut, penses-tu qu'il soit pertinent que la directrice propose (propose ? impose, oui) le thème, alors même que c'est la seule personne de l'équipe qui ne fera pas vivre le thème ? Je trouve au contraire que c'est une chance de pouvoir choisir son thème. Tu peux même choisir de ne pas prendre de thèmes qui, avouons-le, ne sont qu'un cache-misère pour justifier que des activités de consommation sont mises en place et continuer à toucher des subventions. Bref, toutes tes activités ne doivent évidemment pas répondre au thème proposé. En admettant qu'on mette un thème en place, on peut très bien ne faire que deux animations dans la semaine y répondant. Pourvu qu'elles soient intéressantes et ne servent pas qu'à "occuper" les enfants...
  19. Cesco

    Theme: Cinema Ou Jo

    Salut, qui a imposé ces deux thèmes ? Le directeur ? Si c'est le cas, ne trouves-tu pas bizarre que la seule personne de l'équipe qui ne mettra pas en vie ces thèmes soit celle qui les impose ?
  20. Cesco

    Choisir Le Sexe D'un Animateur

    Salut, s'interroger sur ce genre d'us et coutumes sacrés dans l'animation est une très bonne chose. C'est en tout cas quelque chose qui permet de pointer les nombreux dysfonctionnements de l'animation en règle générale. Cela dit, pour le coup, je trouve cela plutôt pertinent d'avoir un nombre relativement équilibré d'animateurs et d'animatrices. Quand je dis relativement, ça veut dire que 3 animateurs et 6 animatrices, ou vice-versa, c'est bon, mais 1 animatrice et 6 animateurs, bof bof. Et ce, pour plusieurs raisons. Déjà, pour tout ce qui concerne le rapport au corps et à l'intimité des enfants. En règle générale, les colons filles sont moins gênées si c'est une animatrice qui est la personne amenée à pénétrer dans leur univers (leur chambre, leur tente, que sais-je encore ?). Pour les garçons, c'est aussi vrai. Sans doute moins, mais ça l'est néanmoins. En règle générale là aussi. Il y a aussi des problématiques qu'un colon préférera évoquer avec un animateur dont le sexe aura une importance. Il convient souvent que le dit sexe soit le même que le sien. On peut penser à la question des premières menstruations chez les filles, ou, valable pour les deux sexes, les éventuelles confidences amoureuses... Il existe aussi des enfants qui, en raison de leur passé (troubles liés au vécu) ou tout simplement à la période qu'ils traversent (souvent l'adolescence) rejettent totalement ou en partie les échanges avec personnes du sexe opposé (souvent totalement pour les filles qui ont un passif douloureux avec les hommes, mais ça peut être des choses heureusement plus temporaires liées à des aspects moins graves). Pour cet ensemble de raison, mais il en existe certainement d'autres, je pense que la diversité est précieuse au sein d'une équipe d'animation. S'entêter à recruter une fille car on a 3 filles et 4 garçons, et qu'il faut absolument du 50/50 est ridicule, surtout si on a un garçon compétent et une fille qui ne l'est pas dans les personnes entre lesquelles il faut trancher. Mais je pense que, dans un souci de permettre à chaque colon d'avoir un adulte dont il se sent assez proche pour partager ses états d'âme, la diversité, et donc la mixité est précieuse. Après, ce n'est que personnel et je ne m'appuie sur rien de concret, mais je trouve aussi que les équipes mixtes (disons où aucun sexe n'est représenté à plus de, allez on va dire 65%) sont plus efficaces. C'est en tout cas celles où la cohésion, mais là je ne parle que de mon expérience, est la plus durable.
  21. Cesco

    Première Colonie

    Salut, pas d'accord avec l'idée d'appliquer à la lettre tout ce qui est prévu. Si je pars en vacances et qu'on vient me dire que, parce que je me suis engagé à faire poney aujourd'hui, je dois le faire bien que, finalement, une ballade en forêt me plairait mieux, j'apprécierai pas. Il en va de même pour les enfants. Les parents les engagent dans le séjour qu'ils souhaitent, mais on n'anime pas pour les parents, mais bien pour les enfants. Si un enfant est inscrit dans une activité qui coûte cher, mais qu'il préfère se ballader en forêt, et bien je pense qu'on a le devoir, dans la mesure du possible au niveau du nombre d'animateurs présents, de lui permettre de faire sa ballade en forêt. Qu'importe l'avis des parents, l'envie des enfants doit, il me semble, toujours être privilégiée. Sinon Aurélie, pas de souci pour gérer les enfants, les animateurs qui se posent des questions, et analysent donc leur pratique, sont souvent ceux qui ont le moins de difficultés à se faire respecter par les enfants. Ce sont bien souvent les animateurs plein de certitudes qui se laissent le plus facilement déborder.
  22. Salut, si tu veux mon avis, ça sent l'arnaque, et avec ce genre de personnes, l'idéal est de les planter au dernier moment. Ne t'inquiète pas pour les enfants, ce genre de personnes arrivera toujours à se retourner. Tu peux déjà commencer à chercher ailleurs pour le mois d'août, tu trouveras probablement d'ici là. Sinon, simple question, pourquoi ne pas passer le BAFA ?
  23. Cesco

    Grand Eu Koh Lanta

    Salut, contrairement à Noël, la chose qui me choque le plus, ce n'est pas qu'on utilise Koh Lanta (quelque chose que tous les enfants connaissent) pour les guider vers un grand jeu mis en place. Pour certains enfants, "Koh Lanta", ça parlera plus que "grand jeu en nature". Par contre, je vois mal effectivement où le côté élimination décidée par le reste du groupe (il y a bien cet aspect là dans Koh Lanta, non ?) aurait sa place dans un centre... Mais bon, on met bien en place des veillées Fort Boyard, et je ne crois pas trop m'avancer que les grands jeux Koh Lanta ne seraient rien de plus que la réponse, deux décennies plus tard, de la génération TV réalité à ces veillées Fort Boyard (où là aussi y a des éliminés en prison je crois). Bref, j'suis pas très chaud par ça, mais ça me semble malheureusement dans la continuité d'une médiocrité déjà ancrée dans le monde de l'animation. Ce qui me choque plus, c'est la façon dont tu parles de ton activité : "je dois faire etc". On ne DOIT jamais rien faire, du moins rien d'imposé par la direction. Si tu ne trouves pas l'activité proposée pertinente, dis-le ! Et si tu subis la mise en place d'une activité sans participer aux discussions, et qu'on te demande de la mettre en place, quelque chose ne va pas. Une activité doit être menée par quelqu'un qui en voit la logique, l'intérêt, donc dans l'idéal qui a participé à sa conception.
  24. Cesco

    Veillée

    Bonjour, moi aussi j'ai des idées.
  25. Cesco

    Histoire D'amour Entre Enfants En Colo

    A 12 ans et demi, c'est jeune, et à 13 ans et 3 mois, c'est bon, on est mature pour le faire, donc ?