Cesco

Laballe arrive à avoir de l'humour sur le sujet (félicitations, d'ailleurs, car je n'arrive même pas à avoir le recul pour le faire tant l'incompétence d'une majorité d'animateurs est un sujet qui m'exaspère)... Tu n'as même pas demandé d'aide, tu as gromelé quelque chose d'incompréhensible, que même après 15 lectures, je ne saisis pas, sans même, effectivement, prendre la peine de dire bonjour, svp... Tu veux faire quoi avec ces séniors ? De quels moyens disposes-tu ? Dans quel établissement es-tu ? Un EHPAD ? Les connais-tu depuis longtemps ? Y a-t-il des Alzheimers, y en a-t-il beaucoup ? Bref, tu pourrais soumettre des détails qui pourraient nous aider (c'est le comble, c'est nous qui te proposons des choses qui devons nous en remettre à ton "aide")... Nous ne sommes pas devins, et ne sommes pas comme la majorité des animateurs, à transposer du "tout cuit" déjà fait ailleurs (par d'autres) dans leur structure, sauf que ça n'est pas adapté car public et environnement différents...

Un genre de veillée ? En 10 minutes ? Quand à la réponse assez rapide, c'est quelque peu déplacé que d'exiger ce genre de choses, non ? Bref, n'attend en tout cas pas de moi que je te ponde ton activité. Y as-tu seulement réfléchi ? D'autant plus que tu as de la chance, il y avait une coupure dans ta formation qui aurait pu et dû te permettre d'y réfléchir, aussi... Des chants, on en trouve à la pelle sur internet, mais tu peux aussi en inventer, en adapter etc... Inutile de t'aider à ce sujet donc, il me semble plus formateur que tu cherches ces chants sur le net par toi même que d'aller demander ici... Pour les petits jeux, c'est pareil, tu peux en inviter, en adapter, et si la flemme est plus forte, ce site et les autres traitant du même thème sont des mines de petits jeux... Je t'invite donc à les consulter par toi même. Quand à la courbe, bien qu'elle me semble douteuse (il n'y a, de ce côté, pas de recette miracle de ce côté là, on peut très bien commencer par quelque chose de très dynamique pour chauffer tout le monde, et surtout, pourquoi vouloir calmer les jeunes après avoir fait un truc dynamique ? Si on repart en activités juste après, et qu'on a réussi à les mettre dans le rythme, pourquoi refaire tomber la pression ? Bref...), essaye d'y réfléchir. Si tu tiens à la respecter, tu as activité calme-activité qui bouge-activité calme. Si tu veux caler un chant, je te laisse imaginer où il sera (ou plutôt où il ne sera pas), je te laisse aussi imaginer où sera le jeu principal... Reviens nous dire ce à quoi tu as pensé, et là je voudrais bien t'aider en détails. Mais pas après une demande qui me semble être consommationnel.

Bonjour, difficile de dire que tel organisme est plus sérieux que tel autre, d'autant que, sincèrement, la qualité de l'organisme n'a que peu de répercussions sur le terrain, tout dépend principalement du directeur et des animateurs (ce sont eux qui sont en contact avec les enfants). Mais pour te rassurer, en terme de sécurité et d'encadrement, les problèmes sont quand même super rares. En terme de qualité d'animation, là par contre, c'est extrêmement variable, mais te conseiller tel ou tel organisme ne servira à rien. C'est comme partout, dans chaque organisme, il y a des fainéants, des incompétents, des gens plein d'idées, des gens hyper motivés... Les proportions doivent varier, mais je me garderai bien d'émettre un avis qui ne se baserait que sur des constats et pas des généralités. Bon courage en tout cas, si c'est pour février 2011, ne traîne pas trop quand même.

Pourquoi as-tu attendu un an et demi pour valider ce stage ? J'essaie de comprendre ta situation. ;)

La finalité c'est que les enfants s'amusent (de manière réfléchie). Il y a pour cela divers moyens, jouer avec eux en est clairement un, on est d'accord. Mais on est payé pourquoi ? Pour la finalité, pas pour les moyens mis en place pour atteindre cette finalité. D'où la remarque de Noël, du moins telle que je l'ai comprise.

Quand je précisais que 95% des animateurs n'en ont que faire de l'éducation populaire, ce n'était pas du défaitisme. Je suis, comme toi, convaincu qu'il y a quelque chose à faire auprès de nos animateurs afin qu'ils adaptent leur attitude de façon à ce qu'elle soit la plus pertinente pour l'épanouissement de nos enfants. Cela dit, je reste persuadé qu'on ne pourra toucher qu'une minorité d'animateurs (ce qui ne veut pas dire qu'il faille renoncer, bien au contraire, toute "révolution culturelle" prend du temps), dans la mesure où un nombre extrêmement conséquent d'animateurs BAFA n'exercent pas pendant plus de deux ans dans le domaine de l'animation. Alors c'est à nous, à divers degrés, d'essayer des choses. Le terrain le plus propice me semble être sur le terrain, avec nos collègues. Mais c'est extrêmement déroutant lorsqu'on évoque avec un collègue l'envie d'être ambitieux dans nos animations, pour le bien des jeunes, et qu'il ne propose en retour qu'une activité découpages (ça sent le vécu...). Sans doute mon discours, le cas échéant, n'était pas adapté. En tant que formateurs, pour ceux qui le sont. Généralement, à titre personnel, je n'hésite pas à parler d'éducation populaire lors des temps informels. Je pense même que des temps devraient être obligatoires pour parler des circonstances dans lesquelles ce mouvement est né. Quelques remises en cause supplémentaires auraient sans doute lieu chez notre public... Enfin, peut-être qu'internet serait aussi une voie à suivre. Beaucoup d'animateurs viennent en effet sur ce type de forums pour demander de l'aide (et ne reviennent quasiment jamais voir la réponse...) mais cette piste reste malgré tout exploitable... Mais il faudrait un auditoire conséquent. On ne peut pas refaire le monde à 3 ou 4, malheureusement.

Tout à fait, et que quand on a une haute considération de votre fonction (chose que nous devrions tous avoir), nous ne devrions pas avoir à renoncer à l'idée de réclamer un salaire plus décent (ça rejoint aussi la notion du militantisme).

Sans vouloir faire de la psycho de comtoir, le situation me donne l'impression que ta collègue te teste... Et je pense clairement que le fait d'aller voir ta hiérarchie (en la prévenant avant, et en étant correcte, évidemment) sera un message fort de ta part induisant que tu ne te laisseras pas faire. De toute façon, pose toi la question suivante : peux-tu continuer à travailler comme ça ? Si la réponse est non, aller voir la hiérarchie semble tout sauf risqué.

Je ne comprends pas. L'animation que tu veux faire avec le public, tu la trouves, mais cerner le public, tu n'y arrives pas ? Précises un peu car ça me semble assez incompatible.

J'ai une idée. Tu as un groupe de 30 enfants. Tu en choisis un que tu places au milieu. Et tu autorises chacun des 29 autres à lui proposer (naturellement, il devra s'exécuter) un gage, de quelque ordre qu'il soit. Sur 30 enfants, tu en feras rire 29 (presque du 100%). Tu peux même faire monter le pourcentage à 100%, si au lieu de prendre un enfant au milieu, tu places l'animateur le plus timide. Est-ce que ça suffit pour faire une bonne animation ou pour monter quelque chose de pertinent ? J'aime beaucoup l'intervention de Noël, même si je pense que parler d'éducation populaire à 90% des animateurs BAFA, ça entre par une oreille pour sortir immédiatement par l'autre.

Relancer ce sujet est déjà une bonne chose pour permettre, espérons-le, des participations actives. Je suis attaché aux valeurs de l'Education Populaire, néanmoins, je crois qu'il est normal qu'en soixante ans, un mouvement évolue (ce qui ne veut absolument pas dire que je suis ravi de la façon dont l'animation évolue, bien au contraire). Mais effectivement, il me semble à mon sens intéressant de débattre dans un premier temps autour de la notion d'Education Populaire, pour relancer par la suite ce débat sur les activités de conso. Plutôt que de citer Geneviève Poujol ou Benigno Cacères qui ont pas mal étudié, à quelques décennies d'intervalle, la question, il serait bon de demander aux gens ce qu'est pour eux, l'éducation populaire, sans recherches, comme ça. Et même sans savoir, imaginer, au vu de l'intitulé, ce que ça peut être. Si ça peut sensibiliser 2 ou 3 jeunes animateurs à la question, ce sera toujours ça de gagné...

Un objet pour poser les pinceaux, et l'inclinaison permet à la fois de maintenir le manche des pinceaux en hauteur, facilitant ainsi leur extraction, tandis que les poils (et les restes de peinture) vont vers le bas et diminuent les risques de saleté extérieure ?

Pourquoi veux-tu faire une activité musicale ? Car ça te plaît en tant que guitariste ou car ça risque de plaire aux enfants ? Parfois, se poser les bonnes questions peut permettre d'adapter l'activité de manière à la rendre plus pertinente et adaptée au public ;)

Et bien, vivez heureux alors, ça n'a plus grand chose à voir avec le monde de l'animation ;) Tant que vous n'avez rien fait pendant le séjour...

Oui, ça arrive quand même assez souvent, surtout avec les petits en centre. Les invitations (enfin des parents, j'ai jamais eu, mais des petites, oui) à manger etc. Le côté amoureux aussi. Je m'inquiète toujours de mon travail lorsque j'ai ce genre de cas qui arrive. Est-ce que j'ai suffisamment posé les barrières de mon rôle, à dissocier le côté animateur et copain ? Après, en prenant en compte les caractéristiques psycho-sociales de l'enfant à cet âge-là, où le complexe d'Oedipe commence à apparaître, il n'y a rien d'illogique non plus dans cette recherche de l'amour de l'adulte. Il me paraît en tout cas évident de prendre soin de ne pas entretenir cette relation dès lors que l'on repère ce genre de facteurs. Ce qui ne veut pas dire marquer une distance avec l'enfant qui ne comprendrait pas forcément pourquoi, ni forcément le rembarrer en arguant la différence d'âge, puisque l'enfant n'a pas encore conscience de ce que cela aurait de malsain.

Bonjour, avant de lancer une animation, il faut toujours chercher à comprendre son public. Que veut ton public ? Que peut-il faire ? En te posant ces questions, tu risques de trouver quelque chose, et si tu n'y arrives pas, reviens nous dire où tu en es, je n'hésiterai pas à t'aider.

Ouep, même si ça reste assez classique quand même tout ce qui est pirate et cow boy ;)

Tu n'es plus en séjour avec lui ? Pourquoi ne pourrais-tu donc pas vivre ta relation avec lui ? C'est comme si tu l'avais rencontré au supermarché. La seule chose, c'est qu'à cette époque, il était ton animateur, et ne pouvait décemment pas se permettre d'avoir une relation de ce type avec toi. Désormais, tu n'es plus sous sa responsabilité, donc pas de problème. Petite précision, je chipote avec les termes, mais soyons précis, "Le détournement de mineur est souvent confondu avec les questions de relations sexuelles entre majeurs et mineurs. Le détournement de mineur est le délit constitué par le fait de soustraire un mineur aux adultes ayant autorité sur lui[2]. Il est indépendant de savoir si le ravisseur a eu des relations sexuelles avec le mineur enlevé, et ne peut être constitué uniquement par les relations sexuelles s'il n'y a pas enlèvement (consenti ou non). Le détournement de mineur se réfère à la majorité civile, non sexuelle." Il ne peut donc, dans ce cas précis, s'agir de "détournement de mineur".

Tu ne pourras de toute façon pas te faire d'argent dans le monde de l'animation avant de passer le BAFA. Après, même si l'éducation populaire ne parle plus à grand monde aujourd'hui, il est possible de faire du bénévolat. Tu peux ainsi contacter des associations qui travaillent auprès des personnes âgées ou des enfants, et leur demander s'ils ont besoin de toi. Je suis persuadé que ce sera le cas. Néanmoins, ils ne te rémunèreront pas. Enfin, ce n'est que mon avis, mais j'ajouterai que si, l'âge a à voir, tout comme la maturité, pour un animateur. Aussi mature sois-tu, si tu as 14 ans, je vois mal comment tu pourrais être animatrice auprès d'un groupe de 12-15 ans par exemple... Alors qu'à 17 ans, et à maturité égale (même si j'en doute, personnellement), il est plus aisé pour un jeune animateur de légitimer son autorité, même si, le cas échéant, la tranche d'âge 12-15 ans ne me semble pas la plus appropriée (s'il n'a que 17 ans, et une maturité égale à celle d'une personne de 14 ans...). Quoi qu'il en soit, il me semble impossible d'abaisser l'âge d'obtention du Bafa puisqu'il est nécessaire d'avoir un sens des responsabilités et d'avoir dépassé une certaine phase d'auto-questionnement (heureusement, il existe de multiples phases...) pour pouvoir mener à bien des projets d'animation sans prendre de risques... Amicalement.

Noël, à aucun moment, sauf erreur, je n'ai parlé des ados, je parlais bien des pré-ados, c'est donc bien vers ces enfants, qui approchent de l'adolescence sans pouvoir prétendre y être clairement entrés, que ma réflexion se situait. Je rejoins également Raymond, si ce n'est que je ne suis pas choqué non plus par les jeux où on tue des gens. L'enfant, quoi qu'on en dise est capable de faire la distinction entre le réel et l'imaginaire, et le fait d'avoir un imaginaire moins doré que son réel a un côté clairement rassurant pour lui.

Question intéressante en effet. Les pré-ados sont-ils en âge de faire une boum ? Il est évidemment difficile d'affirmer de façon claire que oui ou non. Malgré tout, je persiste à croire que l'animation doit s'adapter à son public. Or, quoi qu'on en dise, le public pré-adolescent n'est plus le même qu'il y a 20-25 ans. Internet est passé par là, la société de consommation également etc... De fait, les pré-ados, et c'est peut-être regrettable, sont moins naïfs aujourd'hui qu'avant. Je pense que l'animateur doit prendre ce paramètre en compte et qu'il n'est donc pas aberrant de leur proposer une boum. Et puis, si c'est un moment où ils se testent au niveau affectif, je pense que sans boum, ces tests auraient lieu dans le dos de l'animateur (je suis même persuadé que c'est très fréquemment le cas, boum ou pas boum). La question est la suivante, est-ce que c'est en proposant une boum aux pré-ados que l'on devient complice de leur période de séduction avancée ? Je ne pense pas. Tout cela a lieu, boum ou pas boum, et si l'animateur est présent (oui, il doit l'être), il peut anticiper les éventuels dérapages dans le jeu de séduction. Possibilité qu'il n'a pas forcément si ce petit jeu a lieu durant un temps libre ou informel, voire pendant un réveil nocturne anticipé (les jeunes sont très doués pour se passer de la présence des adultes, quelle que soit la vigilance de ces derniers...).

Oula, si le gosse te répond un "ta gueule" quand tu appelles au calme, c'est clairement pas en le mettant au coin que ça va servir à quelque chose. Et je ne suis pas là dans la réponse-bateau "le coin c'est mal" (même si je le pense) qui est souvent utilisée par des gens n'ayant même pas réfléchi à la question (je parle de mon expérience sur le terrain, pas de personnes ici). Mais si le gamin t'insulte comme ça, le problème ne viendrait-il pas autant de toi que de lui ? S'il t'insultes ainsi, ne serait-ce pas parce que, quelque part, tu n'as pas su asseoir ton autorité ? Et quand bien même, s'il s'agit d'un accident (c'est-à-dire un enfant qui a du mal à déceler les limites car il t'a pris pour son "copain" lorsque tu jouais avec eux, chose qui peut arriver assez souvent indépendamment u travail de l'animateur), un simple "Pardon?" sérieux devrait suffire à raisonner l'enfant (avec discussion post-activité). Mais une des clés serait là pour moi. Plutôt que de punir sans cesse, discuter avec l'enfant. Sur le moment lorsque c'est possible (temps libre, temps de vie quotidienne, temps où tu n'es pas le meneur de l'activité, mais que c'est un autre anim'). Sinon, si ce n'est pas possible (si tu es le grand manitou de la veillée, que tu es déguisé, avec un rôle primordial, ça ne sert à rien de sortir une punition bateau, type mise au coin, car tu te sors totalement de ton rôle et de l'imaginaire que tu as normalement développé pour ta veillée), et bien, tu t'arranges pour avoir la discussion plus tard dans la journée. Entre quatre yeux. Et sauf jeunes ou enfants vraiment difficiles à gérer, quelque chose de positif devrait sortir de cette discussion et, si elle est bien menée, il ne devrait pas y avoir de suites. Je parlais du cas où tu as un rôle clé dans une veillée, que tu joues un rôle. Le cas échéant, c'est du pain béni pour se faire respecter. Quel que soit ton charisme à la base, il peut aller jusqu'à se décupler selon le rôle et la tenue du rôle que tu joues alors. Ca ne devrait pas poser de problème pour se faire respecter. Enfin, une des astuces les plus efficaces avec les ados (et pré-ados), si tu as un peu de réparti, reste la taquinerie (attention, il faut savoir la doser, pas d'attaques personnelles, rien qui ne permette aux autres de se moquer de lui par la suite, il ne s'agit pas de vengeance, puisqu'à priori, si on tient son autorité, ce que dit un ado ne doit pas nous heurter, donc aucune raison de se venger). Ces taquineries permettent de marquer la distance entre l'animateur et le jeune (qui se cherche, et a parfois du mal à trouver la limite entre le copain et l'adulte), ce qui te permettra d'y aller à fond dans tes animations et jeux, sans craindre d'être pris pour le copain...

Sans vouloir jouer les grands blasés, pour avoir le BAFA, il faut payer, et assister aux temps des sessions de formation (quoi que ça m'étonnerait pas qu'il y ait des exceptions...). Ceux qui remplissent ces deux conditions, à moins de tenir des propos vraiment douteux ou de passer leur temps à dormir...

salut, si tu veux devenir formatrice, c'est qu'à priori, tu as été animatrice, non ? Et tu n'aurais jamais écrit de lettres de motivation durant ton parcours d'animatrice, ni même pendant ton BAFA ?

Bonjour, pas d'idées ? Avec un thème si simple ? As-tu réellement cherché ? Il y a pourtant tant de choses à faire... En outre, sans nous indiquer l'âge de ton public, je ne vois pas comment nous pourrions t'aider car nous sommes bien d'accord qu'il faut adapter les activités que l'on propose au public, non ?