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Tout ce qui a été posté par Cesco
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Oh ba oui, la vie est cruelle, habituons-les à cela. On pourrait même brûler les bras des enfants avec un briquet ? Ou les insulter en public ? Quand à cette histoire d'enfants rois, TF1 et M6 font bien leur boulot : on ne crée pas un enfant-roi en étant attentif à ses besoins : on le crée en le carençant (et en choisissant le versant "je te donne tout pour avoir la paix" plutôt que celui "je te brimade pour que tu ne m'agaces pas", qui sont deux faces d'une même pièce). Intéressez-vous au concept de mère suffisamment bonne de Winnicott, qui peut être décliner évidemment pour les deux parents : être suffisamment bon, c'est être attentif au bien-être de l'enfant sans être permissif et s'abstenir de poser un cadre. C'est marrant, tous les stagiaires BAFA parlent de "garantir la sécurité affective, morale et physique" comme une rengaine apprise par coeur. Par contre, quand il s'agit d'appliquer ça sur le terrain, de protéger un enfant d'une humiliation collective, il n'y a plus personne. On est au XXIème siècle, mais sur le plan de l'éducation, certains ont 150 ans de retard. Au bas mot.
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Le Directeur Ne Réagit Pas Face À Une Faute Professionnelle
Cesco a répondu à un sujet dans Forum des situations
Pas d'accord : même en veillant à la sécurité des enfants, cela ne peut qu'être une obligation de moyens. Sauf à asseoir les jeunes toute la journée en empêchant tout contact physique entre eux (ce qu'aucun de nous ne prône, j'ose l'espérer, et encore, ça ne garantirait que la sécurité physique), garantir que leur sécurité, qu'elle soit physique ou affective, sera assurée est illusoire. Un enfant peut tomber, se blesser grièvement, être insulté, meurtri par ses camarades etc... comme cela peut être le cas dans la cour de l'école, à la maison avec le grand frère, dans la rue avec les voisins etc... -
Salut, Difficile de répondre à ce que tu décris puisque tu sembles parler d'un fait précis tout en restant vague. Et ton récit est tourné sous l'angle de la supposition, ce qui le rend moins fluide. Par "dérogation", tu voulais dire "autorisation", j'imagine ? Ces enfants, peut-on les reconnaître sur les photos ? Puisqu'ils sont déguisés, la question se pose. Sur quel compte Facebook se sont-ils retrouvés ? Qui a connaissance de cette fuite ? Autant d'éléments qui pourraient nous aider à te répondre.
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Formation Sur L'accueil Serein Des Enfants Allergiques ?
Cesco a répondu à un sujet dans Les secrets des formateurs
Bonjour, Voici un thème de formation intéressant. Tu envisages une formation effectuée en interne (par toi, donc ?) ou par un tiers extérieur à ta structure ? Bonne journée ! -
Salut, Très intéressant, ce que tu nommes. J'imagine donc que tu passeras ton BAFA à tes 17 ans. Bon, après, pour être honnête, le fait que tous les animateurs sachent réagir et se soutiennent, je ne suis pas d'accord. C'est ce qu'on doit être capable d'attendre des bons animateurs, mais comme dans toutes les professions, y a des très bons, des bons, des moyens, des mauvais et des catastrophiques. A mon sens, les mauvais et les catastrophiques ne remplissent pas ces conditions. Ravi d'avoir eu ton point de vue en tout cas.
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Oui, et s'interroger aussi sur : "pourquoi demande-t-on le silence ?". Autant, le fait de baisser le son, ça me semble légitime, et ça s'argumente bien : "le volume sonore me dérange, ça me fait mal à la tête, j'aimerais qu'on le diminue. En plus, cela ne nous permet pas de nous entendre correctement". Et ce, avec la présence d'un adulte à chaque table. Autant, demander le silence ? Pourquoi ? Pour avoir l'attention de tous les enfants ? C'est à mon sens une illuson. L'attention des enfants se gagne, elle ne s'ordonne pas.
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Animateurs Sujet À Des Comportements Violents
Cesco a répondu à un topic de Cactus92 dans Discussion générale
Bonjour, Tu parles de "déviance" lorsque les jeunes passent à l'acte vis-à-vis d'un animateur. Prendre cela comme point de départ me semble très incomplet. Enfin, ça peut être une orientation concernant l'analyse, hein. Mais quoi qu'il en soit, puisque tu abordes la question de la sanction, il me semble nécessaire de remonter plus en aval. Pourquoi l'adolescent passe-t-il ainsi à l'acte ? Est-ce là l'effet d'un malaise personnel, de troubles du comportement qui l'empêchent de se canalyser, d'un "transfert" qui fait qu'il investit une colère extérieure sur la personne de l'animateur, ou encore, d'une réaction suite à un sentiment d'injustice ? Selon l'origine de ce passage à l'acte, la sanction doit être différente. La sanction doit être logique et rationnelle, en plus d'être éducative (le jeune doit en comprendre le sens, et il doit y avoir un lien avec la transgression). Ne pas prendre en compte les raisons de la violence, c'est s'empêcher d'avoir tous les éléments pour réfléchir à une sanction adaptée. -
Le point Godwin existe et découle de la loi de Godwin dont tu parles. Mais là n'est pas l'essentiel. Je suis peut-être parti loin, mais tant mieux, je préfère ça à l'idée de naviguer à vue en restant dans une zone de confort permanente en matière de réflexion. S'agissant de l'éducation populaire, il ne s'agissait pas que du fait d'envoyer les enfants les plus défavorisés en vacances. Si on prend ce thème comme l'ensemble des mécanismes non-instutionnels ayant pour but une amélioration à vocation sociale, il ne faut pas négliger la formation et l'éducation des adultes tout au long de leur vie et l'accès à la culture/loisirs des enfants (défavorisés ou non) dans un cadre non institutionnel. Le milieu de l'animation a essayé de s'approprier le terme d' "éducation populaire", pour mieux le rejeter aujourd'hui, mais ce milieu n'est pas le seul à avoir une légitimité sur la notion d'éduc pop...
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Il y a une grande différence entre le fait de juger quelqu'un et donner son avis sur un point de sa pratique. Ici, je ne juge pas la personne. Ce serait inapproprié (je ne connais pas la personne) et inadapté (je ne vois pas le lien entre la valeur d'un individu et une réflexion professionnelle). Je donne mon avis sur un point de sa pratique. Je réfléchis, donc. Le "de quel droit jugez-vous" est souvent brandi par ceux qui ne réfléchissent pas. Sur eux-même et sur ce qu'ils font. Ceux qui stagnent, en somme.
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Comme rype, j'ai une tendresse particulière pour mes expériences en colo. Je conseille vivement aux animateurs d'essayer les deux (alsh et colo). Un séjour d'une semaine peut être un bon compromis pour tester ta capacité à résister à la fatigue, tout en sachant que les 4-5h de sommeil évoquées par rype me semblent loin de la réalité que j'ai rencontrée. Ca a pu arriver ponctuellement, une ou deux fois par séjour, mais j'arrivais en général à me faire les 6h30-7h de sommeil dont j'ai besoin. En tout cas, c'est bien de se poser cette question car c'est effectivement de ton efficience au travail et, par conséquence, de l'intérêt des enfants qu'il est ici question.
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Marrante cette tentative de punchline qui, en somme, semble vouloir dire qu'un animateur n'a pas à réfléchir à ce qu'il fait. Qu'il ne veuille plus dire grand chose aujourd'hui, le terme d'éduc pop, ça peut tout à fait se discuter. Dire qu'il ne veut rien dire, en revanche, ça me semble être à côté de la plaque. Je crois que dans ce sujet, l'idée n'a jamais été d'interdire tel ou tel jeu, mais seulement de s'interroger sur la pertinence et la symbolique de contraindre (pas par la force physique, mais par la pression du groupe, bien plus dangereuse et l'on pourrait sortir des exemples historiques aisément mais je crains d'atteindre le point Godwin rapidement, je m'en tiendrais donc à conseiller la lecture des travaux de Moscovici en psychologie sociale) un enfant à faire quelque chose qu'il ne souhaite pas faire.
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Animer Des Séjours D'enfants À L'etranger
Cesco a répondu à un topic de Magicus dans Discussion générale
Ouais, moi on m'a jamais demandé mon niveau en langues vivantes lors d'un entretien. De toute façon, vu comment sont faits les recrutements, même en prétendant parler islandais, ça pourrait passer. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas que le fait de ne pas parler la langue constitue une limite. J'ai été en Italie en séjour sans parler un mot d'italien, idem en Grèce. Et dans ces pays, ils ne parlent pas forcément très bien anglais (moins bien que dans les pays scandinaves par exemple). Pour autant, ça n'a jamais été un frein réel à la communication. Au contraire, même. Se faire comprendre de l'autre (et le comprendre) devient un jeu. Ne servons-nous pas à transformer ces contraintes en jeu ? -
Salut, Être animateur, ça peut faire référence à de multiples choses. Tu peux être animateur BAFA de manière occasionnelle (centre de loisirs, colos), animateur sportif, animateur en périscolaire à l'année (si tel est le cas, choisir de te former davantage avec un BPJEPS par exemple)... Bref, c'est très large. Concrètement, par quoi es-tu intéressé ?
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Bonjour, Et bien, quelle conscience professionnelle ! Tu as le sentiment d'avoir apporté la quasi-totalité des idées à l'équipe, et tu comptes aller à la prochaine réunion en étant à nouveau la seule source de proposition ?
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L'école, La Créativité Et Le Système
Cesco a répondu à un topic de Cricricracplouf dans Moi j'ai vu...
Oui, ce sont les expériences d'Asch. Je suis d'accord avec tes propos. C'est à peu près ce que j'avais en tête. Si l'on n'autorise absolument pas la remise en question du cadre, on ne forme pas de futurs citoyens capables de s'opposer (ce qui signifie au préalable réfléchir) à une norme quelconque, ou ce qui est établit comme une vérité générale au sein de la société. -
L'école, La Créativité Et Le Système
Cesco a répondu à un topic de Cricricracplouf dans Moi j'ai vu...
Oui, il serait intéressant de considérer ce qui bride notre imagination et notre créativité (même si c'est induit puisqu'il est indiqué que le potentiel pensée latérale des enfants va en décroissant). Il serait aussi intéressant de considérer ce qui, dans notre pratique d'animateur, même quand on s'intéresse à ces questions, vient brider la créativité des jeunes. -
L'école, La Créativité Et Le Système
Cesco a répondu à un topic de Cricricracplouf dans Moi j'ai vu...
Merci pour ce lien hyper intéressant et source de réflexion, même si je partage l'essentiel des points soulevés ici par Ken Robinson. La pensée latérale est un concept qui me plaît bien. -
Bonjour, As-tu suivi une formation en lien avec le milieu de l'animation ?
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Un conseil, lis l'adresse du site sur lequel tu es : c'est un site destiné aux animateurs. Les animateurs accueillent des enfants d'horizons variés. Tu accueilles les amis de ta fille. Est-ce comparable en termes d'enjeux et de harcèlements potentiels ? Je ne crois pas...
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Pas mieux. Si les faits sont avérés, ce n'est pas en l'exposant auprès d'inconnus sur un forum que ça aura des répercussions, mais bien entre les mains de la justice. Car si ces faits sont vrais, ils sont évidemment répréhensibles et sanctionnables.
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Demander aux enfants de hurler pour qu'ils se taisent ensuite, ça me semble de moins en moins opportun. Ca reste une injonction paradoxale : "je veux que vous vous taisiez alors je vous demande de hurler". Pourquoi veut-on qu'ils se taisent d'ailleurs ? Qu'est-ce qui le légitime ? Si ce n'est le fait de donner une consigne ou un programme pour la journée, bref des choses assez brèves pour lesquelles on n'a besoin que Pierre, s'il ne souhaite pas écouter, ne détourne pas l'attention de Léa etc... Et bien dans ces cas-là, il faut à mon sens expliquer pourquoi on demande le silence. Sans hurler : "je vous demande un tout petit temps de silence, ça ne prendra pas longtemps mais c'est nécessaire pour que vous puissiez vous organiser car je vais vous énoncer le programme de la journée". J'entends la question sous-jacente du "quand il y a trop de bruit, notamment à la cantine, comment régule-t-on ?". On régule justement. Mais on ne demande pas à mon sens le silence complet. Ce serait agir en miroir de manière radicale. Pour réguler, chacun des animateurs peut aller au même moment vers une tablée et expliquer qu'on ne leur demande pas de se taire mais de diminuer le volume. Ca marche de manière assez efficace. Enfin, et c'est à mon sens le point essentiel, obtenir le silence a à voir avec la légitimité. Et ça ne s'obtient pas via une méthode toute simple, toute faite, mais avec l'empathie et l'écoute qu'on développe auprès des enfants, et l'efficacité/la compétence que l'on a dans notre travail et que les jeunes nous reconnaissent.
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Oui très peu de chances, car rien ne prouve que tu possédais cet argent. Bon, le post initial date de 2002, je n'attends donc pas de réponse, mais il me semble plutôt intéressant. On a à faire à un jeune qui banalise le fait de voler. Et quand on joint ses parents, ceux-ci le banalisent également. Pas étonnant que le jeune se soit construit avec la norme selon laquelle "voler des babiolles, ce n'est pas important". C'est la norme interne familiale, il se l'approprie donc et il y a des enjeux de loyauté derrière en plus. Ce qui aurait pu être intéressant, plutôt que d'être immédiatement sur un mode répressif, ça aurait été de chercher à comprendre ce que cela signifiait pour lui. Je n'ai jamais été confronté à ce type de réaction lorsqu'un enfant volait. Tous exprimaient des remords (réels ou simulés pour coller aux attentes de l'adulte, je n'en sais rien). Rendre les objets me semble la base. Et laisser le jeune expliquer son acte et sa démarche aux commerçants aussi. Quant au fait d'appeler la gendarmerie, ça peut être tout à fait pertinent. Mais pas à mon sens s'il s'agit d'une démarche effectuée dans la volonté "de traumatiser l'enfant à vie". Que va-t-on faire alors lorsqu'il s'agit d'un enfant qui a intériorisé une norme familiale ? On vient lui dire : "ce que tes parents t'ont appris, c'est faux, ils sont à côté de la plaque". Ca ne va faire que renforcer sa loyauté au discours "déviant" (bon c'est un peu jugeant, mais soutenir le vol c'est quand même ne marge de la norme sociale) des parents. En prenant le parti des parents contre celui de la gendarmerie (incarnant la loi), c'est bien de la loi et la norme sociétale que le jeune s'éloignera en clivant les deux. Sans motif de vengeance, expliquer simplement au jeune que l'on va appeler la gendarmerie car c'est la procédure lorsqu'un vol est effectué, et qu'on laissera ainsi le soin à une instance incarnant la loi en France de régler cette affaire me semble bien plus important. Sans vouloir le traumatiser, en rappelant juste la norme et ce qui se passe lorsque la loi est transgressée. En sachant qu'appeler la gendarmerie ne signifie pas que, en parallèle, on ne prenne pas soin du jeune et qu'on ne l'écoute pas. Bien au contraire : "désolé, mon devoir, c'est d'appeler la police ou la gendarmerie car ce que tu as fait est interdit par la loi. Je ne peux pas choisir, c'est comme ça. Je reste néanmoins à ta disposition si tu as besoin de quoi que ce soit, y compris si tu souhaites discuter autour des circonstances qui expliquent ton geste et ton action".
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Petite mise en situation : Vous déménagez au Mali. Vous avez un enfant de six ans. Vous l'aimez. Vous travaillez toute la journée et l'inscrivez dans l'équivalent de nos centres de loisirs. Au Mali, l'usage de la "claque éducative" est répandu. Votre enfant est d'humeur joueuse, il court partout, n'écoute pas les adultes (alors que c'est l'usage dans cette culture, plus que dans de nombreux endroits de l'hexagone). Un des pédagogues se sert de la "claque éducative" à plusieurs reprises sur votre enfant. Vous n'êtes pas contents. S'agissant du Ramadan, c'est un phénomène qui ressemble à celui-ci (je ne veux pas comparer les proportions) dans le sens où on a une culture dominante dans un lieu, et des enfants issus d'une culture minoritaire, avec leurs codes, qui sont accueillis. Les "pédagogues" de la culture dominante pensent avoir un savoir (barrez les mentions inutiles : plus légitime/supérieur/plus adapté) à celui de la culture minoritaire et veulent l'imposer à cette dernière. Vous me répondrez qu'entre la claque éducative et le fait de laisser un enfant jeûner, il y a une différence. C'est sûr. Mais pas aussi grande que celle que l'on peut entrevoir à première vue, bien au chauds dans les codes de la société hexagonale que nous sommes. Il y a une question de respect de la volonté parentale, de la culture parentale. Et je parle bien de culture, plus que de religion. Il se trouve que c'est une règle dictée par la religion, mais c'est surtout avec ces codes que les parents ont choisi d'élever leur enfant. Et les parents savent comment adapter l'effort du jeune à cette contrainte. Moins d'activité physique intense, notamment. La laïcité, c'est le respect de toutes les religions. Le fait de laisser tout un chacun pratiquer sa religion librement. Et la prière ? L'enfant a-t-il le droit de la faire ? Je suis archi-pour, et je suis aussi laïc qu'athée. Mais je respecte le bien-être qu'un individu peut trouver dans un ressourcement spirituel personnel. A cette époque où le conflit israelo-palestinien prend une ampleur (médiatique en plus) capitale, laisser chacun vivre sa pratique religieuse, sans chercher à classer celles-ci, à les brider, devrait être évident.
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Et puis, plutôt que les petits jeux rabâchés, il y a un truc qui marche bien : laisser les ados discuter entre eux, échanger avec certains, apprendre à se connaître, vivre ensemble.
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Le Directeur Ne Réagit Pas Face À Une Faute Professionnelle
Cesco a répondu à un sujet dans Forum des situations
Salut, Clair que le contexte change foncièrement la donne. J'ai connu de bons animateurs à qui ça a pu arriver. Ils étaient clairement en tort, mais plutôt que de sanctionner (à quoi bon ? Sanctionner c'est pour qu'un arrêt d'agir tombe, or quand la personne a suffisamment de culpabilité et s'interroge elle-même sur sa pratique, où est l'intérêt ?), il a été bien plus intéressant de repérer ce qui n'avait pas fonctionné...