Esther

Ma réponse va dans le même sens, j'essaie de prévenir le plus possible en étant jamais très loin, mais en fait, je n'ai pas toujours les enfants à l'oeil, et ça me parait essentiel. J'essaie de leur faire confiance le plus possible, mais où est la limite ? Jusqu'à présence j'ai eu de la chance, mais c'est vrai qu'un enfant qui saute par la fenêtre, ou qui décide de s'enfuir peut arriver, je prends le risque....

En ce qui me concerne j'ai fait deux colo en tant qu'enfant, plusieurs camps avec les éclaireurs, et j'ai été plusieurs fois en clsh. Je crois qu'à chaque fois je n'en n'ai gardé qu'un souvenir négatif notemment sur la manière dont on était considéré (des p'tits chiants :diable: qui ralent tout le temps ), et surtout le grand manque d'attention vis à vis de chacun. Maintenant, je dois dire que dès que j'entends un anim ou tout autres adultes mépriser un enfant je bondi et je réagi au quart de tour. Je prend aussi beaucoup (jamais assez mais le plus possible) de temps pour discuter avec les enfants en groupe, mais aussi individuellement.

C'est vrai que dans certaine colo le bizutage se pratique, surtout avec les animateurs stagiaire. Même si c'est pas méchant, à mon avis c'est complètement inutile. En plus, c'est très difficile de savoir comment va le prendre l'animateur en question. Les animateurs plus experimentes devrai plutôt garder leur energie, pour essayer d'aider les stagiaires. En plus ça se passe souvent la nuit pendant que l'anim dort et à mon avis reveiller quelqu'un qui dort (surtout qu'en colo on dort pas beaucoup!) c'est un manque de respect.

En plus des shampoings divers et variés, il ne pas oublié de changer la literie des enfants qui ont des poux. Sinon, pour avoir vécu ce porblème non pas en colo mais dans ma famiille : 4 enfants avec beaucoups de cheveux longs + deux parents, et bien pendants six mois on a tout essayé comme shampoing, et on a passé des heures à se peigner avec le peigne anti-poux : il y en avait toujours un ou l'autre qui arrivait à survivre et à nous recoloniser. Jusqu'au jour ou :.... On (enfin ma mère) à trouver la lotion magique : le Prioderme. ça pue terriblement, on le laisse appliquer toute la nuit sur les cheveux, et puis le lendemain matin on rince. En moins de trois jours les poux ont ainsi quitter notre chère demeure.

Pour répondre à complètementàlouest sur la situation qu'il évoquait : Je crois que j'aurai mis (dans la mesure du possible !) une animatrice expérimentée et efficace. D'autre part, peut-etre (mais là je suis pas sure de moi...) parler aux enfants de ce que les animateurs ou les animatrices (homo, hétéro ou bi ou obèse ou à lunette ou ...) ont le droit de faire ou de ne pas faire (par exemple ils n'ont pas le droit de prendre des photos d'eux sous la douche).

Pour le fait de savoir si le directeur va etre à l'écoute des enfants même si on pose (et moi je suis championne là-dedans) beaucoup de questions c'est pas toujours facile. Enfin déjà ça élimine tous les directeurs qui pensent que je les remets en cause, que je ne saurai pas les écouter,... Mais après reste ceux qui font semblant et ceux qui font pour de vrai et là : je dois bien dire que je n'ai pas encore trouver la ou les questions à poser pour m'aider à distinguer le vrai du faux. Pour la suite : après avoir relu trois fois ce que tu as écris : je tente une traduction, dis moi si c'est bien ça que tu voulais dire. D'un coté, tu pense qu'un directeur impliqué peut sur le moment proposer des solutions à l'anim en difficulté. Mais d'un autre côté s'il est trop impliqué il perd son objectivité. Je pense qu'effectivment savoir prendre du recul doit pouvoir faire partie des qualité d'un directeur (et aussi des anims biensur), quitte à demander l'avis de quelqu'un d'extèrieure : anims non présent ou même quelqu'un de son entourage : famille, amis,... En fait très souvent rien que d'essayer d'expliquer la situation à quelqu'un qui n'est pas du tout au courant fait prendre beaucoup de recul.

Je dois dire que je ne suis pas non pour les horaires imposés. Ceci dit ça ne veut pas dire non plus petit dèj à midi, repas midi à 16h et repas du soir à 23h... Je suis partie en colo avec les 6/7 ans et comme on était en autogestion : eh bien on s'adaptait. Le lever avait lieu à partir de 7h30, et le matin les enfants soit dormaient, soit faisaient des activités plus ou moins en autonomie autour du gîtes, soit préparaient la cuisine. Ensuite vers 11h nous partions tous ensemble (dans notre groupe tous les enfants étaient levés vers 9h) pour se trouver un coin de pic nique sympa. Ensuite vers 12h (avec une heure de marge selon les jours) on pic niquait puis on prenait le goûter aux alentours de 16h, mais cela dépendait dans quoi on était lancé. Pour le coucher, c'était en fonction de la fatigue des enfants :entre 20h30 et 21h30(endormis) . Bon je m'arrête là. Tous ça pour dire que l'on avait décidé d'aucun horaire précis, mais qu'en fait nous fonctionnions sur une base à peu près constante. Je crois que ça a plus à tout le monde : enfants comme animateurs !(Petite précision : il n'y avait que 10 enfants et 3anims)

Grande question que de savoir ce qu'est un bon directeur. Peut être une chose qui n'a pas encore été dites : c'est de savoir qu'au moment ou l'on se sent dépassé par la situation (quelle qu'elle soit), on puisse aller naturellement le voir et en discuter pour régler le problème. Bref, c'est quelqu'un qui en cas de soucis sait quoi faire, et donc sur qui on peut compter. Je crois aussi se doit de sentir les moments qui vont être délicats à gérer et d'être très présent au près des animateurs (pas parti faire les courses par exemple). Sinon c'est aussi la personne qui a bien refléchi à la pédagogie qu'il voulait mettre en oeuvre (pourquoi? comment ?) dans son centre d'un point de vue théorique mais aussi d'un point de vue pratique dans la vie quotidienne. Le mieux étant (à mon avis) qu'il ait aussi pu le faire avec toute l'équipe d'animation. Ce qui m'amène à me poser quelques questions : comment savoir si le directeur avec lequel on va travailler n'est pas un planqué des bureaux ? Et comment savoir s'il (et donc toute l'équipe d'animation) va être réellement à l'écoute des enfants, et que la ligne écrite sur l'enfant est acteur de ses vacances dans le projet pédogogique ne sera pas là uniquement pour faire beau ?

En ce qui me concerne en voici un tout frais : Avec les 6/7 ans lors de la réunion du soir on parle des risques d'incendie et des sorties de secours. Et un enfant commence à nous raconter comment font les pompiers quand il y a une alarme qui sonne dans leur caserne : -"Les pompier se laissent glisser le long d'une barre, sautent dans leur camion, et puis ils allument leur nénuphar..." :whou:

Pour donner mon point de vue, moi aussi je suis contre. Surtout pour es raisons d'intimité, je trouve que c'est très important que les enfants (et les adultes) aient un endroit à eux (donc pas aux adultes) et qu'on respecte ce lieux (toquer avant d'entrer, par exemple). A la fin de l'année j'ai accompagné une classe de grande section de maternelle en classe verte, et une fois arrivé là-bas, l'instit nous dit qu'on doit dormir dans le chambre avec les enfants. Moi je deviens verte rouge bleu violet, puis après discussion on arrive à un compromis (qui vaut ce qui vaut). Je dors dans la chambre avec les enfants deux nuits, et si ça se passe vraiment mal, alors je pourrait dormir ailleurs. Ben finalement ça c'est très bien passé, je suis donc restée jusqu'à la fin du séjour (il n'y avait que 4 nuits) avec les enfants. Si je dis ça, ce n'est pas pour dire que je suis d'accord, je trouve ça anti-pédagogique au possible, mais bon ça peut quand même être gérable sur un court terme.

En ce qui me concerne je pense que le fait que les enfants ne veulent pas faire l'activité qu'on propose peut être perçue comme une violence par l'animateur, si l'on entends par violence, une sérieuse remise en cause, qui sur le coup n'est jamais très agréable. Je crois qu'on ne peut s'empêcher de se poser la question, est-ce que les enfants ne m'apprécie pas ? Est-ce que je suis réellement à leur écoute ? Alors quand on essaie de l'être et que parfois la réponse à ces question est non, eh ben je crois qu'on peut dire que c'est une sorte de violence. Sinon, j'ai aussi été confrontée à des enfants qui disent "oh non!" avant de savoir, ou de trainer les pied pendant tout l'activité. Pour eviter ce genre de problème, il suffit de permettre aux enfants de rien faire, et sur ce point je suis tout à fait d'accord avec ce qui a été dit plus haut. Bon, c'est sur qu'il faut être assez nombreux dans l'équipe d'animation pour pouvoir suivre. Je me souviens d'une veillée danse folk avec trois enfants (les seuls motivés, les autre faisant ou "rien" ou du théatre) pour trois anims, eh bien c'était super ! Enfin, il faut dire que le taux d'encadrement était d'un anim/5 enfants. :D

En ce qui concerne l'autorité, tu dis que la salle était bruyante, et tu as du crier (dès fois ça arrive...) mais les autres animateurs, ils n'étaient pas là ? Pour ce qui est de l'autorité, le plus dur est de savoir très précisément ou sont les limites que tu te fixe. Ces limites ne sont pas toujours facile à trouver, mais une fois que tu as décider, tu dois t'y tenir (sauf si tu te rends compte que ça ne va pas...). Normalement, la plupart du temps ça se passe sans crier et sans s'énèver. Par exemple si tu décide (l'idéal serai que toute ton équipe l'ai décidé...) que les enfants doivent tous manger avec une cuillère au moins (ça n'est qu'un exemple) et bien tout du long des repas, tant que tu seras là, il faut que tu dise aux enfants qui ne le ferai pas de prendre leur cuillère. S'ils n'y arrivent pas, tu leur montre, tu les aides un peu à tenir la cuillère (une ou deux fois) puis ils essaient tous seul. Mais tu dois être cohérente tout au long du séjour. C'est pareil pour tout. Voilà, bon courage !

Ben en voilà une bonne nouvelle ! Alors, est-ce qu'ils ont acceptés toutes tes conditions ? Dis nous comment ça se passe maintenant !

Pourquoi t'as t'il traité d'inconscient, est-ce qu'il a argumenter son reproche ? Personnellement, j'ai du mal à voir ou est ce qui ne va pas (compte tenu de la situation). En ce qui concerne ta décision, je crois que j'aurai fait pareil. Sauf si t'avais une meilleur solution de repli que je ne connais pas, l'inspecteur JS, ne t'as pas dit ce qu'il aurait fallu que tu fasses ? Je ne sais absolument ce que tu risques, mais en tout cas, bon courage !

J'espère que tu ne déprime pas trop, enfin ne t'inquiète pas, tu trouveras surement mieux ailleurs. Bon courage !

Biensur, c'est tout à fait normal (et quasiement indispensable) que les parents préviennent ! Et puis si on arrive à discuter avec les parents, on peut le dire que ça nous arrange plutôt pendant le temps libre de midi par exemple. Pour ce qui est des autres enfants, il suffit en général de leur expliquer ce qu'il se passe et ils comprennent assez bien. Et puis normalement les enfants s'ils sont bien n'ont pas une envie insoutenable de voir leurs parents. (En tout jusqu'à présent ça ne m'est jamais arrivé qu'il y en ait un qui fasse une crise de jalousie.) Tout à fait d'accord avec toi quand tu dit qu'il y a d'autre moyens de communications, et heureusement la plupart des parents et des enfants s'en servent et s'en contentent ! Encore une petite chose, sur le fait d'autoriser ou non la visite de parents, d'un point de vue purement légale, on a le droit de l'interdire ? ça m'étonnerai beaucoup, et heureusemement. Tout ça n'empêchant pas de le déconseiller aux parents tout en leurs expliquant nos motivations et nos raisons.

Pour ma part, j'ai déjà fait une colo avec des 11-14 ans, et il me semble que pour 45 enfant, il y avait 6 filles. Du côté des anims, c'était plutôt 50/50, mais à mon avis même si c'est un plus ça n'est pas du tout indispensable. Tout dépend de la cohésion de l'équipe ! Et puis sur les quatres anims, tu te comptais dedans ou non ? Sinon, je pense que pour un séjour à 30 enfants tu devrais avoir un peu le temps d'être sur le terrain. En ce qui concerne l'ambiance, c'est sur que ça change un peu. En fait souvent dans un premier temps les filles se regroupent et sont solidaires les unes des autres. Tu risques bien d'échapper aux disputes qui sont très fréquentes dans groupe important de filles. Et si elles on choisi de faire une colo sportive, peut-être bien qu'elles vont avoir pour attitude de prouver aux garçons qu'elles sont aussi (voir plus) fortes qu'eux. Il est très important que les deux groupes puisse faire connaissance, à travers d'épreuves à passer tous ensembe, ou de jeux coopératifs par exemple. Mais une fois que le groupe de fille et le groupe de garçon à fait connaissance, ça donne une ambiance super sympa ! Bon courage !

Moi, je suis dans l'ensemble d'accord avec Gertrude. Et puis oui, les parents qui se croient être dans leurs bon droit quand il veulent voir leur enfants, et bien pour moi il le sont. Meme s'ils ont décidés de nous confié leur enfant pendant un certain temps, ils sont inquiets et je peu bien le comprendre. Je pense que ça n'est pas si facile que ça que de laisser son enfant sous la résponsabilité de gens que l'on ne connait pas (ou à peine). Bon après je ne dit pas qu'il faut que tous les parents débarquent n'importe quand durant la colo.(Surtout s'il y a 120 loupiots!) Mais si ça peut rassurer les parents de voir leur enfant quelques minutes, ou est le mal ? (Si ce n'est un petit souci d'organisation pour l'équipe). C'est arrivé sur une de mes colos, la tante d'un des enfants qui passait par là (la tante!) voulait passer un peu de temps avec lui, du coup (après discussion en réunion d'anim) elle l'a emmené manger un midi avec elle, et ça n'a posé aucun problème. Je crois qu'avec un peu de discussion on arrive à contenter tout le monde (ou presque...).

Ben moi en ce qui me concerne, j'ai souvent l'impression que dès que les parents se manifestent, l'équipe d'animation se sent totalement remis en question alors que très souvent (sauf exception) ce sont juste des parents inquiets qui veulent que leur enfants soit le mieux possible. Du coup au lieu d'être calme et de répondre patiement aux angoisses des parents, la discution tourne vite au vinaigre inutilement. Je sais que ça fait beaucoup de boulot que de gérer les appels et autres manifestation des parents, mais selon moi ça fait partie du boulot (au moins de l'équipe de direction) de le gérer. Les enfants que l'on acceuile en CVL ont une famille que l'on ne peut pas ignorer juste parce que cela nous fait moins de travail.

Merci pour tout ces conseils, effectivement je pense que c'est super important que les enfants (qui seront pour la plupart des citadins) puis voire et toucher un animal. J'ai appelé J&S pour savoir ce qu'il en était, ils m'ont dit que de leurs côté il n'y avait de restrictions, mais qu'il fallait que j'appelle la Direction Sanitaire et Vétérinaire qui eux m'ont d'abord dit d'appeler je ne sais plus quel service de l'environnement et enfin j'ai du rappeler la DSV qui après insistance m'ont dit que si on ne capturai pas un animal sauvage ça ne posait pas de problème.

Bonjour, Savez-vous s'il existe une réglementation ou des restrictions quelconques qui concerne le fait d'avoir un animal (type rongeur) sur un CVL ?

Ce qui m'a le plus gêner n'est pas le fait qu'elle ait kidnapper un gamin (quoique je trouve ça moyen comme méthode...), mais le fait que lorsque je suis allée le lui signaler elle m'a envoyée balader en me disant de mieux chercher, et ça je trouve que c'est carrement déguelasse ! Enfin c'est fini et c'est sur que maintenant je me méfie du directeur et je me renseigne avant d'accepter de travailler pour lui !

Bonjour à tous, Comment faites vous pour gérer les repas ? Est ce que vous forcer un enfant à manger ? au moins à gouter ? ou alors vous surveillez d'un oeil qu'au repas suivant il mange un peu plus ? Voilà, le sujet est lancé ! H2O

Effectivement le lien logique et faible, mais disons que sur ce centre la, les enfants pouvaient venir pour une demi journée (il y en avait très peu qui étaient là toute une semaine : pas facile de monter un projet quelqu'il soit), j'avais un peu l'impression d'être une distributrice d'animation. Quand je fais une colo je suis à l'abri de ça car on arrive à connaitre les enfants et à construire quelque chose avec eux. Enfin de là a dire que j'ai la haine des CLSH... Non c'est pas le cas, mais ça ne me tente vraiment pas pour l'instant. H2O

Merci de ces nombreuses réponses, Alors je vous donne maintenant ma tendance : J'incite les enfants à goûter mais je ne les force pas. Je me vois assez mal dire à un enfant de goûter une fois (il le fait) et puis deux jours plus tard, on a la même chose mais l'enfant est à table avec un autre anim et du cout l'anim lui dit de goûter alors que l'enfant à déjà gouter et sait pertinement qu'il n'aime pas. Enfin on peut partir du principe que s'il "goûte" trois fois la même chose à des repas différents c'est pas bien grave. Sinon je dois dire que je n'avais encore imaginer de priver un enfants d'une activité (même physique) s'il n'a pas mangé. Moi je suis plutôt pour laisser tout le monde gérer son alimentation les anims comme les enfants. Charge aux anims de surveiller du coin de l'oeil que tout le monde mange un peu quelque chose et s'il y a un problème il demande à l'enfant ce qui ne va pas et il fait remonter à l'équipe et au repas suivant on est attentif. Etant donné que 99% des enfants ne sont pas suicidaires, il y a bien un moment ou ils auront besoin de manger et donc mangerons. Pour ce qui est des anims, il me semble normal que chacun goute et surtout ne dégoute pas les enfants. Et si un anim n'a pas faim, il ne mange pas et c'est fini (je précise car en colo ça m'arrive très souvent, je suis tellement occupé que je n'ai pas faim. Ce qui ne m'empêche pas de venir à table et de profiter de ce moment convivial avec les enfants qui eux mangent car ils ont faim). H2O