Sara
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Pour ceux qui connaissent Fort Boyard, lorsque le père Fouras s'apprête à jeter du haut de sa tour la clé avec un flotteur marron (le candidat n'a pas trouvé pas la réponse). Alexis (4 ans) me dit : "il va la jeter la saucisse ?" (la forme du flotteur rappelant vaguement une knacki...).
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J'avais lu quelque part qu'il était intéressant de formuler les règles de vie de la manière suivante : je peux... je dois... et y rajouter les décisions prises au fur et à mesure du séjour durant les réunions d'enfant. C'est vrai que dans ce cas les "interdits" deviennent difficiles à formuler, mais c'est vrai aussi que tout interdit est en fait le devoir de respecter une règle... et les droits des autres. Par exemple : je ne dois pas crier, je ne dois pas courir dans les couloirs --> je peux courir et crier à l'extérieur du centre --> je peux dormir le matin et pendant le temps calme (ça implique de ne pas crier ou courir à l'intérieur pour les enfants qui ne dorment pas) les enfants ne doivent pas frapper l'animateur (ça ça me fait trop rire !) --> je dois respecter les enfants et les adultes --> je peux communiquer sans être violent les enfants ont le droit de ranger leurs chaises (là aussi faut qu'on m'explique, entre "le droit de" et "le devoir de", pareil pour "avoir le droit de respecter l'animateur" !!) --> je dois ranger ma chaise --> je peux participer au débarassage des tables (pas obligatoire) --> je peux prendre un jeu pendant le temps libre mais je dois le ranger après Enfin ce sont des exemples mais je pense que c'est une manière assez sympa pour formuler les règles de vie. Je peux faire des choses, mais forcément j'ai des devoirs pour que les autres puissent aussi les faire (ne pas faire trop de bruit pour les autres qui dorment, ranger les jeux, remettre les capuchons des feutres, ...) Quant à la formulation, les enfants doivent, ça ça m'énerve, parce que sinon il manque aussi la rubrique des adultes, et ça veut dire que les adultes et les enfants n'ont pas les mêmes droits et les mêmes devoirs, ce qui a priori est injuste. A ce sujet je voudrais d'ailleurs poser une question : s'il reste seulement 4 gâteaux (ou gaufres ou autres) pour 20 enfants, que faites-vous ? Vous gardez pour le 5ème ou vous partagez ? Vous dites quoi aux enfants ?
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Là je crois que tu t'emmêles... le non-négociable ne se négocie pas... le reste oui ! Reste à définir ce qui est négociable de ce qui ne l'est pas. Pour certains seule la loi républicaine est non-négociable.
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Euh pourquoi tu écris SARA et pas Sara, kams ? J'ai l'impression que tu me cries dessus c un peu génant... J'avais passé des annonces et j'ai contacté une dizaine de personnes qui m'avaient, d'une part, envoyé un CV complet et une vraie lettre de motivation, et d'autre part, envoyé des projets d'activité sympas avec leur candidature. Par contre je ne pouvais pas les rencontrer de visu donc j'ai fait un entretien téléphonique. Franchement, je n'avais pas de "guide d'entretien" mais j'ai essayé au maximum de les faire parler d'eux (expériences, pourquoi ce séjour) et aussi ce que c'est pour eux la vie quot etc. Je peux pas dire que ça ait été un échec, sur les 10 j'en ai gardé 3, dont une qui en fait n'a pas été super sur le terrain : manque de maturité surtout. Les deux autres collaient. J'ai trouvé difficile de poser les bonnes questions. Le problème aussi, c'est quand j'ai demandé d'envoyer des projets d'animation : celle justement qui n'a pas été super efficace m'en a envoyé un qui me semblait bien, mûri, adapté, pas sorti d'un bouquin. En réalité, je l'ai retrouvé texto dans un fichier "viens jouer"... trois mois après ! J'étais dégoutée de m'être laissée avoir surtout que d'habitude, tu les repères de loin ces projets tout recopiés...
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Oui c'est vrai qu'il ne faut priviliégier ni l'un ni l'autre, cependant : - pour des maternels, les activités à la carte ça peut être déstabilisant les premiers jours, prévoir une ou deux demi journées avec l'anim référent permet à l'enfant de mieux le connaitre et de connaître aussi les autres enfants de sa chambre par exemple - pour les repas, tu conisdères qu'il y a un référent ? moi, j'ai jamais bossé comme ça - même pour les plus grands, il faut pas perdre ce lien de référent, parce qu'avec les congés, les journées exceptionnelles, tout ça, l'enfant peut être facilement déboussolé. Je pense que c'est fondamental de garder cette notion de référent. Il faut aussi que l'anim prenne du plaisir à jouer ce rôle, c'est-à-dire que cette fonction, qui représente 50 % voire plus de son boulot en CV, lui plaise. Ce qui n'est pas évident avec certains...
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"avec la chimie, contrairement à ce que tu sembles penser, le risque n'est jamais totalement contrôlé, alors warning !..." Ou ai-je dit ça ? Si je t'ai laissé penser ce genre de choses ça me fait très peur parce que j'ai une formation de biochimiste et je peux te dire que s'il y a un truc que je connais, c'est comment un médicament est mis sur le marché : si le rapport bénéfice risque est intéressant, ça passe. Donc oui, il y a un risque, même pour le baume du tigre ou une lingette désinfectante ...
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C'est peut-être pas utile de se battre pour ça, parce qu'entre la loi et l'irresponsabilité, il y a aussi le bon sens. En tant qu'AS t'as pas 36 possibilités si le placebo marche pas : soit tu donnes un doliprane, soit t'en donnes pas, mais de deux choses l'une : tu te retrouves à aller chez le médecin de façon plus que régulière, ou alors tu laisses un enfant avec son mal de tête (ou autre) en lui disant que ça se passera... Moi, j'ai du mal à comprendre que la médicalisation soit interdite et que d'un autre côté, on impose d'avoir une infirmerie qui ferme à clé, avec une armoire à pharmacie elle aussi vérouillée... ça serait juste pour les enfants qui ont un traitement régulier ? Je suis vraiment pas "pro-médicament", parce que les mots, le réconfort, la détente, le calme, le repos, l'écoute, soignent aussi. Mais je sais ce qu'avoir mal à la tête veut dire : ce n'est pas parce que c'est un enfant qui s'en plaint que c'est moins douloureux ! Finalement, le plus important ce n'est pas le fait de donner ou pas le doliprane, c'est de savoir dire : oui, j'ai compris que tu as mal, je ne te dis pas "c'est pas grave va jouer" et je prends la décision qui s'impose : j'essaie de faire quelque chose pour que tu ailles mieux... Ce qui signifie : OK, j'ai pas le droit de te donner du doliprane ? Eh bien, je fais autre chose, je ne fais pas rien à la place. Euh c'est peut-être pas super clair... Désolée...
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Et le recrutement via Internet, vous en pensez quoi ? Moi j'ai l'impression que ça peut faciliter les choses au niveau nombre de contacts, rapidité, etc. Mais au niveau qualité, on y perd... non ?
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Kams ta question peut être comprise de deux manières : - est-ce que je donne du doliprane aux enfants ? Oui, c'est arrivé, notamment cet été ou des petits ont fait des coups de chaud avec la canicule, avec une fièvre élevée donc, et après avoir téléphoné au médecin. - 250 ou 500 : ça dépend du poids de l'enfant Cet été c'étaient des maternels donc là du 250 forcément. MAlgré l'interdiction d'utiliser des médicaments en Centre de vacances. Moi je ne suis pas d'accord pour avancer les frais médicaux pour les anims, il faut prendre ses responsabilités quand on est embauché, dans n'importe quel autre boulot on ne rirait au nez. Maintenant avec la carte vitale, tu as des chances de ne rien payer à la pharmacie, donc tu as juste à payer le médecin.
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Là pour moi c'est très clair : tu ne l'écris pas parce que : - tu n'es pas là pour soigner les anims, c'est pas la médecine du travail - tu consignes les choses si l'enfant développe par la suite une allergie, et également pour suivre l'évolution de l'enfant (fièvre, ...), alors si tu dois suivre aussi l'évolution de la santé des adultes... - les anims ne sont pas censés utiliser l'équipement de l'infirmerie ! Moi en tant qu'AS j'ai parfois donné des conseils, très rarement des médocs (de toutes façons le doliprane 250 il t'en faut entre 2 et 4 pour un mal de tête !). Les anims même mineurs sont des adultes. Au sens législatif du terme. Et il faut une fiche sanitaire pour les anims ? Parce que si on leur donne un cachet, faut savoir s'ils sont pas allergiques... Et ils ont pas le droit d'avoir des médocs dans leur valise ?Et on fait un compte-rendu aux parents en fin de séjour avec l'ordonnance, les radios ? D'ailleurs je rebondis sur le sujet pour vous demander ce que vous pensez des anims qui "bizarrement" sont malades très tôt dans le séjour, doivent être conduits 2 fois chez le médecin, qui n'a rien d'important et se plaint tout le reste du séjour que ses médicaments sont pas efficaces... alors il veut plus faire piscine (il va prendre froid), ni camping (il va mal dormir), et il fait ch... tout le monde ! Et là vous faites quoi ? (bon c'est hors sujet, mais en fait, ce sont un peu les anims qui voudraient être dorlotés comme des enfants... donc...)
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En CV j'ai vu plusieurs pratiques en ce qui concerne les repas. Pour résumer ça dépend des consignes du directeur, des enfants, et de l'anim qui gère la situation. Premier exemple : Les enfants n'étaient pas obligés de manger tous les plats mais au moins un sur les trois (entrée, viande, accompagnement). Eh oui parce que souvent le dessert est plus apprécié. Deuxième exemple : Les enfants se servaient eux-mêmes des plats et par contre, mangeaient ce qu'ils avaient pris. Responsabilisation mais c'est pas toujours facile car l'enfant peut avoir envie de goûter et il n'aime pas, et s'il lui reste encore quelque chose dans son assiette, il regrette d'avoir pris cette initiative. Troisième exemple : L'animateur sert les enfants et les oblige à goûter de tout. Beaucoup de gâchis et de tensions. "tu sais pas si c'est pas bon t'as jamais goûté" désolée mais des tomates, la majorité des enfants sait quel goût ça a. C'est différent pour des plats particuliers, que certains n'auraient jamais rencontré (plats régionaux...) J'ai souvent entendu dire : îl faut pas faire de différences entre les enfants, tous les anims doivent agir de la même façon avec tous les enfants, sinon ça dérive... Eh bien moi je suis contre ça. Chaque enfant est différent. Théoriquement voilà mon point de vue : - l'attitude des enfants dépend à 90 % de celle de l'animateur qui est à table avec eux. Deux extrêmes : un anim qui fait "la gueule", qui parle pas aux enfants, ou pire se met à côté d'un autre anim et ils discutent ensemble comme des bons potes sans se préoccuper des enfants. Il remplit les assiettes sans même demander à l'enfant ce qu'il veut ni le regarder ("allez, on fait passer les assiettes !"). Il fait la gueule quand il voit arriver un plat de légumes. Il s'arrange pour récupérer un cordon bleu en plus pour lui. L'autre extrême : l'anim discute avec les enfants, est gai, se régale d'avance devant le plat, explique qui fait à manger, à quoi servent les aliments, à quoi ça ressemble une saumonette avant d'être en morceaux dans le plat, se sert aussi en quantité raisonnable, etc. Attention, cela implique que les repas soient un moment de travail pour l'anim (cf : un anim à chaque table jusqu'à un certain âge, gérer le bruit sans gueuler...) - les enfants ne se laissent pas mourir de faim : durant un séjour, j'ai une anim qui me dit en sortant de table : Benjamin (qui était dans mon groupe d'équitation l'après-midi) ne fait pas poney cet après-midi, il n'a rien mangé ! Je lui explique que c'est moi qui décide puisqu'il est sous ma responsabilité. Les parents de Benjamin, que j'avais accueillis, m'avaient dit qu'il mangeait peu. Je vais voir Benjamin qui me dit : j'aimais pas ce qu'il y avait aujourd'hui, sauf le dessert. Tu as mangé du pain ? OUi, j'ai mangé du pain et du fromage. Et alors ? Mon ptit Benjamin, cet après midi tu regarderas les autres ! Vive les vacances !! - l'équilibre alimentaire ne se fait pas sur un repas, mais sur la journée voire la semaine !!! Les enfants rééquilibrent leur alimentation si on leur propose des menus variés (buffet de crudités, etc). Cet été j'ai bossé avec des maternels, j'ai vu plein d'enfants manger du bleu, des poulpes, du chou-fleur, des salsifis, de la purée de pois cassés, du poisson même pas pané, de la viande même pas hachée. ça existe parce que c'est aussi une volonté du centre et une manière d'appréhender l'alimentation. Je suis outrée de certaines situations qui se produisent en colos. Etant petite, je n'aimais pas la salade verte. On m'a obligée à en manger, j'ai vomi tout l'après midi :malade: Bien fait. Aujourd'hui, j'en raffole. Moralité ? C'est pas grâce à eux.
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Quand tu parles d'expérience, c'est dans le milieu professionnel forcément ? Qu'est ce qui est important comme expérience ? Qu'est ce qui est le plus valorisé ? (que faut il absolument avoir fait quoi...)
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Bon pour continuer à alimenter aussi le sujet car avant tout tu demandais comment les directeurs fonctionnaient en CVL maternel, je vais quand même t'expliquer les trucs qui ont été mis en place cet été et que j'ai trouvés assez sympa : - il y avait 12 chambres enfant, 6 d'un côté et 6 de l'autre. Chaque côté avait sa couleur (jaune pour les plus grands, rose pour les plus petits) et chaque chambre était représentée par un animal de la ferme (le centre était dans une ferme). C'est tout bête mais ça permettait pas mal de choses, à l'endroit où les enfants rangeaient leurs chaussures, leurs serviettes de table, leur trousse de toilette et leur serviette, ces icônes-animaux étaient reproduits, ce qui leur permettait de se repérer facilement, et de moins perdre leurs affaires. - dans les ailes (c'est-à-dire chaque côté de chambre) étaient installés un "coin moquette" c'est-à-dire une petite surface où étaient disposés des livres, des puzzles. Ce coin permettait aux enfants qui le soir n'arrivaient pas à dormir de s'installer un peu avec un animateur pour lire par exemple mais aussi était souvent investi par les enfants au temps calme. - toujours près des chambres, un coin coiffure était installé avec table (dans un coin) et miroir, tabourets, de quoi coiffer les enfants (y compris gel et tout et tout) mais aussi coupe-ongles et coton-tige par exemple, la plupart des enfants prenait plaisir à venir se faire coiffer ou couper les ongles (c'était en général la direction qui s'occupait de ça pendant que les animateurs étaient aux douches) et les moments d'hygiène ou de démêlage de cheveux étaient sympas pour les enfants. Ce genre de petites installations est important avec les petits il me semble, vu l'importance de la vie quotidienne !
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Effectivement c'est un peu le même principe que celui que nous avions adopté... à la remarqua près que malgré un planning précis (chaucn à un poste à telle heure) j'ai réveillé plus d'une fois les anims, je les ai aussi sortis de leur chambre alors qu'ils auraient pu aller aider des collègues, etc... Le système lune-soleil chez nous n'a pas bien fonctionné. L'été, j'ai l'impression que c'est moins évident, dès qu'un enfant se réveille (parfois très tôt) il voit qu'il fait jour et commence à faire le bazar dans sa chambre... C'est clair que si les enfants ne s'habillent pas c'est bien plus simple. Mais nous avions 60 enfants, et même avec 3 salles d'activité + le petit-déj, à un moment on les laissait aller jouer dehors (à partir de 8 h 30) et donc il fallait qu'ils soient habillés avant.. Si j'ai bien compris tous tes anims sont debouts à 7 h ? Tu n'as jamais d'enfants qui se réveillent plus tôt ?
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C'est une démarche super intéressante mais tu as la chance de pouvoir correctement préparer ton séjour (enfin, ce n'est pas une chance, il ne faudrait plus que des directeurs accpetent des séjours sans réunion de préparation !). Concernant le fonctionnement, j'aurais aimé savoir comment tu fonctionnes sur le lever. Cet été, nous avions décidé de fonctionner en lever échelonné, c'est-à-dire que 4 animateurs restaient à proximité des chambres pour aider les enfants à s'habiller, à ne pas faire de bruit... Ils étaient là à 7 h 30, et leur présence signifiait aux enfants qu'ils pouvaient se lever. Problème : en général, à 7 h 30, branle bas de combat car plusieurs enfants étaient debout, les animateurs n'arrivaient pas du tout à gérer alors les enfants allumaient la lumière pour chercher des vêtements (nous avions décidé que les enfants s'habilleraient dès le lever pour éviter de devoir rester à l'intérieur jusque la fin du lever échelonné... les anims étaient censés aider les enfants à préparer leurs vêtements LA VEILLE...) et les anims étaient débordés surtout lorsqu'il fallait gérer les pipis au lit (et le reste !) Alors comment faire en pratique ? Si les enfants restent en pyjama, ils ne peuvent pas aller jouer dehors avant que tous soient levés. S'ils s'habillent tout de suite, c'est le bazar... sauf si on met en place une "salle d'habillement". Comment tu fonctionnes pour le lever ?
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pardon http://perso.wanadoo.fr/boreal/noms_de_vents.htm
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Concernant les activités manuelles, j'ai même eu une animatrice, assez compétente, qui au début du séjour s'est offusquée que l'on limite les activités manuelles en disant "oui mais c'est ma spécialité !!!" En réalité elle a su proposer d'autres choses intéressantes par la suite. Je ne comprends vraiment pas que dans l'ensemble les activités manuelles tiennent autant de place en CVL. Est-ce que c'est vraiment plus facile à proposer qu'une autre animation ?? Surtout, pas besoin de projet, puisque la finalité est là : faire ta boule à neige avec de la pâte à modeler dedans ! J'ai envie de me lancer dans l'animation en CLSH mais ça me fait très très peur à cause de cette composante ! Est-ce toi qui "inspires" ce genre de projet ou cela vient-il des animateurs ? C'est d'ailleurs une question que je me pose en général sur le rôle de directeur (bah voui, j'ai pas encore eu droit à la base BAFD alors, j'ai beaucoup de questions sans réponses !) En tant que directeur, jusqu'à quel point peut-on intervenir dans les projets d'animation ? Je veux dire : tu n'es plus animateur, tu n'as pas à "réaliser" des PA mais ton séjour peut être accès autour d'un imaginaire ou simplement d'envies que tu as... Par exemple, tu voudrais mettre en place un projet "astronomie". Cela se décide vraiment en amont du séjour : est-ce que tu bases ton recrutement dessus, est-ce que tu "l'imposes" à ton équipe ou tu le suggères fortement... j'ai du mal à visualiser ça. Cet été j'avais beaucoup d'idées pour ce public de maternels mais on ne peut pas tout faire seule avec 60 enfants et j'ai senti que les animateurs ne suivraient pas ! (bon, en plus j'étais adjointe donc je ne pouvais pas tout décider).
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J'ai oublié d'ajouter une petite chose, je voudrais savoir si en tant que directrice de CVL maternel tu partages mon avis (et je pose la question à tous ceux qui se sentent concernés par le sujet) : je trouve que les activités manuelles que je qualifierai "d'occupationnelles" prennent une place trop importante avec les maternels, j'ose à peine imaginer ce que ça doit être en CLSH. J'ai été en contact avec des animateurs qui, quand tu leur demandais des projets d'activités, te proposaient uniquement des travaux manuels style boîte à bijoux etc... L'amalgame est souvent fait : avec les petits, tu peux faire que des activités manuelles... sans aucun projet derrière... C'est dommage...
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Est-ce que tu arrives quand même à trouver des garçons intéressés mais c'est en entretien que ça pose problème ou alors tu n'as même pas de candidatures ? Parce que nous cet été avons eu pas mal de candidats mais c'est plutôt quand on discutait qu'on voyait que ça pouvait pas aller Qu'attends-tu d'un animateur (ou d'une animatrice d'ailleurs) avec des maternels ? Moi je dirais qu'avant tout, un animateur qui "fonctionne" est celui qui arrive à trouver du plaisir à être avec des enfants de cet âge. C'est difficile pour certains qui sortent de l'adoslescence et qui préfèrent de loin être entre jeunes de leur âge et donc entre anims, et donc ne trouvent pas d'intérêt à être en relation avec des jeunes enfants. C'est vrai que c'est totalement différent par rapport aux autres tranches d'âge !
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Bonjour Flo, J'ai été cet été adjointe sur un CVL 4-7 ans (donc environ 30 enfants de 4 et 5 ans, et 30 6-7 ans qui sont un public réellement différent). J'ai participé largement à la réflexion sur le fonctionnement de ce centre qui lui aussi était implanté dans un cadre génial et adapté à la tranche d'âge. (Je signale par ailleurs que le dit centre a été décrit dans le sujet "directrice boulette" par Linoo, je n'ai pas jugé bon d'y répondre car apparement Linoo n'a que "raconté" ce qu'elle avait entendu et la part d'éxagération était telle que je me voyais mal rétablir la vérité, avec en face de moi une personne qui n'a pas vécu les faits. Si Linoo tu souhaites me répondre par e-mail pas de problème. Parenthèse fermée). Bref, j'ai réfléchi énormément à comment on pouvait répondre du mieux possible aux besoins de ces enfants, leur proposer des véritables projets à leur mesure, bien qu'en réalité, le séjour fut assez difficile à gérer à cause de différents facteurs en particulier personnalités difficiles d'adultes, et le fait de faire face à des enfants qui pour la moiité d'entre eux vivaient en institution ou en famille d'accueil, certains ayant subi des sévices dans leur "jeune enfance"... Pas facile comme première expérience de direction mais cela fait progresser aussi. Je dirais que la caractéristique principale de ce public, et qu'il faut prendre en compte, c'est la spontanéïté. C'est souvent génial, mais parfois, cela m'a fait peur, parce qu'un jeune enfant, le plus souvent, fait ce qu'il a envie de faire au moment où il le pense, ça mène à des situations jamais vues et même pas imaginées. Le rythme activités/vie quotidienne était relativement clair avec 2 tranches de véritables "activités" : une le matin et une l'après-midi, 1 h à 1 h 15 environ. Il s'agissait le matin d'exploiter les coins permanents extérieurs et intérieurs, qui étaient très nombreux. On avait bossé de manière à avoir un rodage relativement bien fait en ce qui concernait la vie quotidienne, notamment au temps des douches et du temps calme, mais j'ai encore trouvé que ce n'était pas suffisant. J'ai trouvé difficile d'établir un cadre clair pour les enfants (ce que je peux faire, ce que je dois faire) bien que c'était déjà assez rigoureux pour les animateurs, et je me demande si la clé était là, comment fonctionnes-tu ? Je veux dire, malgré tout je ne pense pas qu'il faille détailler à la minute près une journée-type, bien au contraire, mais pour les maternels, il faut davantage d'organisation (je pense aussi que 60 enfants c'est beaucoup trop, peut-être la clé est-elle là). En ce qui concerne les anim garçons, ... eh bien nous avons eu le même problème avec seulement 2 animateurs recrutés pour 10 animatrices ! L'un d'entre eux était assez compétent bien que relativement laxiste sur l'organisation (cf plus haut) et pas non plus captéivé par ce public, et l'autre, incompétent. Les anims garçons qui sont compétents avec les maternels sont des perles rares mais peut-être arrives-tu à les motiver davantage ? Comment ça s'est passé jusque maintenant ?