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Pour info, tu peux trouver des affiches au CFES (Comité Français pour l'Education à la Santé) de ta ville, qui peut te fournir affiches et docs gratuites, leur site étant: www.cfes.sante.fr Quant aux préservatifs, je ne les laisse pas dès le début à dispo, mais peux les "proposer" ou les mettre à dispo, DANS L'INFIRMERIE, dès lors que des couples d'ados se forment, et que je leur ai parlé (moi, directeur, ou l'assistant sanitaire).

Bonjour à vous, en tant que directeur de centre, et donc AS remplaçant, je vais donner mon avis sur le sujet lancé ou relancé par Olivier. A mon avis, l'AS, non seulement peut, mais doit parler sexualité avec les ados, si le sujet vient d'eux, ou si des couples se forment. Il est en effet préférable, à mon avis, de sensibiliser un jeune couple ou des ados aux maladies sexuellement transmissibles, à la première fois, aux divers risques, dont le fait de tomber enceinte, et ce, en toute sincérité et simplicité. De mon côté, pour se faire, l'infirmerie est envahie d'affiches et prospectus sur le sujet et sur d'autres: hygiène, tabac, drogue, alimentation... :bye:

:ph34r: Drôle... OK. Mais surtout dangereux ! Effectivement, pour être un peu plus sérieux que mes prédécesseurs (même si effectivement le jeu peut être intéressant à pratiquer entre majeurs consentents...), il ne s'agit ni plus ni moins qu'une incitation à la débauche, voir de la maltraitance sexuelle. Les enfants savent-ils au moins à quoi ils vont jouer ? Y sont-ils obligés ? Peuvent-ils s'arrêter en cours de jeu ? Ce jeu, en effet, enfreind plusieurs Lois: bizutage (article 225-16-1), agression sexuelle (?) (article 222-22), voire du proxénétisme (?) (article 225-7) !... si il est orchestré par les animateurs (ou parties, les autres étant complices), ou s'il est mis en place par les ados eux-mêmes et que tous sont obligés ou contraints d'y participer.

Quand je dis que les anims ne sont pas là pour leur santé ou pour prendre soin de leur poumon, je veux évidemment parler des fumeurs et dire qu'il leur faut choisir entre être avec les enfants ou fumer leur clope. Qu'est-ce qui est le plus important et pourquoi sont-ils animateurs? Je m'excuse donc de ne pas avoir été clair et que vous n'ayez pas compris le second degré. Je ne parlais évidemment pas des anims non fumeurs ni même des enfants. En fait, quand un anim fumeur veut prendre sa pause clope, un des codes souvent utilisé entre anim, c'est: "je vais prendre soin de mes poumons", ou je vais prendre une sucette à la nicotine"... On est bien sûr pas là pour discuter de ces phrases plus ou moins intelligentes, mais mon propos est parti de là! Encore mille excuses de m'être fait comprendre de travers, et cela me touche d'autant plus que la santé des enfants, donc des anims, est une de mes priorité en centre!

Pour ma part et pour l'avoir essayé, je n'ai constaté aucune jalousie de la part des autres ados. en fait, je pense qu'il faut leur montrer ET LEUR DIRE que l'on est disponible à tous et à tout moment, et que le coin fumeur n'est pas le seul endroit pour discuter avec des anims: ce peut-être lors d'une activité, d'une randonnée, d'un repas... Les anims doivent l'avoir également en tête et ce rendre disponible. Ils sont là d'abord pour les enfants, non pour leur bien être ou pour la santé de leurs poumons! Par ailleurs, je ne laisse pas n'importe qui fumer puisque je demande l'autorisation orale (par téléphone) aux parents. Seuls les ados qui fument ont accès à cet endroit, ce qui empêche l'incitation des autres. Et le fait de les laisser fumer permet, mais je crois que l'on est tous d'accord à ce sujet, d'éviter que certains fument en cachette et là, d'inciter les non-fumeurs à braver cet interdit ou non-droit.

Bonjour, Je suis fumeur, plus ou moins occasionnel... et ne fume (ou essaye) pas sur les centres. Je dirige des centres de vacances où la cigarette est de toute façon interdite dans les locaux. On établit donc un coin fumeur, à l'abris des regards, et, à l'extérieur... Ca peut être gênant en cas de pluie, mais, en tant que fumeur, je pense que l'on peut se restreindre un minimum, notamment lorsque l'on est occupé. En ce qui concerne les pauses, je ne fais rien. Les animateurs sont des adultes responsables et je pose le problème dès la réunion de préparation: les temps de pause sont à gérer en équipe. Pas de pause pré-établie, chacun gère à sa guise, suivant l'équipe, les occupations... Je n'interviens que s'il y a problème. Pour finir, avec des ados, c'est exactement le même problème: un coin fumeur à l'extérieur. Seulement, cette fois, les ados qui fument y ont accès, et c'est un temps de dialogue entre eux et les anims présents. Mais il ne s'agit en aucun cas que dire que la clope c'est bien ou non, on peut parler des méfaits... mais c'est un peu hypocrite (j'en parle dans mon site, mais je ne peux en faire de la pub ici). En tant que directeur, je mets donc des affiches dans les locaux, des brochures à l'infirmerie...

Bonjour Pierre, Une petite précision par rapport à ce que tu écris. Je ne sais plus comment était la législation avant cette nouvelle instruction, mais dans la nouvelle instruction du 23 Janvier 2003 que j'ai sous les yeux, le directeur d'un CENTRE DE VACANCES, quel que soit l'effectif d'enfant, ne fait JAMAIS partit de l'encadrement, contrairement aux Centre de Loisirs. Il est stipulé dans cette instruction: "Directeur non inclus dans les quotas".

Personnellement, étant directeur, je privilégie l'embauche d'une AS femme pour éviter tout risque... J'entends par risque, non pas des risques de pédophilie, trop médiatisés, qui peuvent aussi bien toucher les hommes que les femmes (malgrè des idées trop répandues sur ce sujet). J'entends par risque, comme dans l'exemple d'Olivier, le fait qu'il est préférable pour une fille ou adolescente de se faire soigner par une femme, ou qu'il est plus simple pour une AS femme de répondre aux questions de jeunes filles. Mais pour faire contre balancer le fait que de jeunes garçons auraient à leur tour du mal à aller voir une AS femme, je suis moi-même détenteur de l'AFPS et peut, s'il le faut, aider à soigner. Pour finir, je mets également de nombreuses docs à disposition des ados sur des sujets aussi divers que la drogue, la sexualité, le SIDA, les règles...

Effectivement, le taux a changé pour les Colos uniquement de 1 pour 10 à 1 pour 12. Et comme le souligne très bien Sara, comment faire lorsque qu'un animateur est en congé ? Sans parler de la piscine où à priori le taux d'encadrement reste inchangé: 1 animateur pour 8 enfants dans l'eau. Qu'est-ce qu'on fait des 4 qui restent ???????????????????????????????????????????

Les taux d'encadrement dans les Centres de Vacances passent de 1 anim pour 10 à 1 animateur pour 12 enfants! Comment dans ce cas, si les organisateurs suivent à la lettre la nouvelle législation, promouvoir une qualité d'accueil des enfants et un réel suivi de chacun ? Les animateurs stagiaires ne sont plus comptés avec les animateurs diplômés: nouvelles règles: 50% de diplômés, 30% de stagiaires et 20% de non diplômés. De ce point de vue, rien à dire, quand on sait que certains centres pouvaient compter jusqu'à plus de 80% d'animateurs stagiaires... On pouvait alors s'interroger sur la qualité réelle de ces séjours, même si je ne remets pas en cause la qualité des formations et de chaque individu, étant moi-même formateur. Mais un stagiaire a besoin d'expérience, d'être en doublette avec des animateurs expérimentés, d'être véritablement suivi par l'équipe de direction. Il n'en reste pas moins que certains stagiaires restent beaucoup plus intéressants que des animateurs avec x années d'expériences. Que penser de ces nouvelles mesures, à qui profitent-elles réellement ?

Je suis d'accord avec les messages précédents. Mais attention toutefois. Directeur de centre, défendant aussi mes propres valeurs, j'ai également commencé comme adjoint. En fait, j'ai été recruté en dernière minute, juste avant le centre. Je ne connaissais donc ni le projet pédagogique, ni les anims. Ce qui est "dur" dans la fonction d'adjoint, c'est se mettre d'accord sur les objectifs pédagogiques défendus, à savoir que le directeur aura sans doute toujours le dernier mot, même si on n'est pas d'accord. Ainsi, d'après mon expérience, il n'y a pas forcément grande différence entre adjoint ou anim quand on veut défendre des idées qui ne sont pas en adéquation avec le directeur. Si toutefois, le directeur est assez ouvert, et prends en compte nos propres réflexion, alors aucun problème, et l'âge n'a aucun effet négatif non plus si l'on est motivé. A noter que le BAFD n'est en rien nécessaire pour cette fonction. Et comme tu as déjà été AS, tu peux toujours postuler pour un poste d'Adjoint AS.

Bonjour, Comme tu l'as demandé, je vais t'expliquer mon fonctionnement en rapport à l'argent de poche. Pour les enfants de 6-12 ans, je récupère en début de centre leur argent de poche, mis sous enveloppe individuelles. Pour les plus grands, je leur laisse le choix entre le récupèrer ou leur laisser, mais en précisant bien que s'ils le perdent, et ben... en gros, tant pis pour eux. Je précise également que même si j'ai leur argent, ils peuvent le récupèrer QUAND ILS LE SOUHAITE. Et si je le perds... Et ben je les rembourse ! Ensuite, lors de sortie, un animateur est responsable d'un PETIT groupe d'enfants (4 ou 5 maximum), les sorties ne se faisant qu'en petit groupe (je n'apprécie pas les sorties en troupeau). Chaque enfant récupère son argent et en sont responsable (pour les sorties où les enfants sont autonomes, après avoir repéré les lieux avec eux), ou alors les animateurs les accompagnent dans les magasins. Pour chaque achat (en autonome ou accompagné), nous demandons une facture au commerçant (ce qu'il faut préciser aux enfants). Ensuite, de retour au centre, il suffit de noter sur l'enveloppe: les achats, le prix, et l'argent restant. C'est simple et efficace. En fin de centre, étant directeur, je vérifie que le "reste" marqué équivaut au reste réel, je ferme l'enveloppe et signe, me portant ainsi garant. A noter que je n'interdits aucun achat, les enfants doivent pouvoir jouir de leur argent de poche comme bon leur semble. Nous essayons simplement, avec les animateurs, de les guider ou leur préciser que tel achat n'est peut être pas nécessaire: trop chère, arnaque, ou objet pouvant être fabriqué au centre. Mais la décision finale reste à l'enfant. A noter également que pour les enfants qui n'ont pas d'argent, je prends une petite partie du budget pour qu'ils puissent s'acheter au moins quelque chose qui leur plaît... ESt-ce bien ou pas? Je n'en sais rien, le rapport à l'argent dans notre société de marché étant assez complexe!

Je te rassure tout de suite, tous les directeurs ne sont pas comme celui que tu as rencontré. Il avait sans doute d'excellentes raisons pour favoriser le "collage", mais les a-t'il explicité ? A t'il également tenu compte de vos remarques et vos arguments? Car un centre ne se fait pas qu'à partir de la volonté du directeur, mais, normalement, se prépare, dans son organisation, en équipe... Peut être auras-tu l'occasion de t'épanouir dans un autre centre beaucoup moins stricte, dû moins, je te le souhaite...

Salut Goundoule Merci pour des insultes, mais je ne sais pas lequel de nous deux a des oeillères. Serait-il maintenant interdit d'avoir sa propre opinion et de l'affirmer? Mais ce forum n'est pas fait pour ce genre de genre. De plus, je ne comprends pas ta phrase "ça pête de se vanter..."; avant de juger, il faut connaître... Toutefois, je trouve ton ouverture d'esprit très appréciable et, en effet, je n'en fait pas autant, je préfère me poser sur mon opinion et tout faire pour la défendre. C'est pourquoi j'affirme haut et fort être contre la dépénalisation. Voilà tout.

Vois ma réponse précédente...