Jérôme

Je te conseille de te renseigner sur les compétences informatiques que sont censés maîtriser les enfants. ça s'appelle le B2I, je crois, ou un truc comme ça, ça commence en primaire et ça se poursuit tout le long de la scolarité. je n'ai pas les renseignements précis en tête, je chercherai si tu veux.

Je ne suis pas informaticien chevronné, mais j'ai une expérience de ce genre. Depuis quelques années on a un site internet sur lequel chaque jour les enfants écrivent un petit article sur leur journée, choisissent des photos, etc. Le tout est mis en ligne par le directeur adjoint. Comme les enfants sont assez nombreux à vouloir taper un article, et pour la plupart d'entre eux entre 6 et 12 ans, il n'est pas possible de les former à la création d'un site. Par contre avec un petit groupe d'ados ça peut être super intéressant!

J'ai cherché sur Internet, j'ai rien trouvé sur le sujet. Je crois que les seuls cas prévus par la loi sont l'interdiction des relations entre mineurs et majeurs. Rien sur les relations entre mineurs eux mêmes. Je suppose que ce genre de question a été réglée par jurisprudence, si tant est qu'il ait été réglé.

Les couchages séparés, au sens un lit un enfant, sont obligatoire dans un établissement en dur. Ce n'est pas le cas dans un refuge, par exemple, à moins que la réglementation aie changé. Et pour les tentes, évidemment, on ne peut pas en fournir une pour chaque ados! Pour ce qui est de notre sujet, peut-on penser que disposer de préservatifs dans la trousse à pharmacie constitue une incitation à la débauche? Pour moi on s'en approche quand même un peu. Parce qu'il faut bien mentionner leur existence et le fait qu'ils sont à leur disposition comme dans le camp de Sissi. En ce qui me concerne je me sens impliqué dans la prévention des conduites à risques en informant les ados sur les risques qu'impliquent des relations sexuelles non protégées. En revanche je ne me vois pas distribuant des préservatifs. Je ne sais pas si j'en ai légalement le droit, et je ne suis pas sûr que les parents l'interprètent de façon positive.

C'est sympa de te relire Aude, y'avait longtemps!

Pour les éviter, si tu lis la suite de la phrase! Dans mon centre les enfants viennent de famille disons socialement conservatrices, pour beaucoup, et je nous vois mal mettre des préservatifs à disposition sans nous mettre à dos une partie des parents. Et ce quelle que soit les convictions et pratiques personnelles des animateurs. Mais ça ne répond pas à ma question de base. Que dit la loi à ce sujet, est-ce un cas prévu et codifié ou est-ce à nous à gérer? Pour en revenir à mon centre, nous n'avons des ados (et encore, que des 13-16 ans avec des 14 ans surtout) que depuis quatre ans à raison de 15 jours par ans. Nous n'avons pas encore été confrontés à ce genre de situation, et il faut bien dire qu'on a pas encore réfléchis. Alors que ça risque de nous arriver d'une façon ou d'une autre. Au BAFA non plus, il n'en a rien été dit, sinon que l'adolescence était la période des premières relations sexuelles. C'est pour ça que j'aimerais bien savoir s'il existe un texte légal. Autant que je sache, il fut un temps où le directeur devait versé une pension alimentaire pour tout enfant conçu d'une mineure sous sa responsabilité, et ce même s'il n'était pas le père naturel. Est-ce vrai, et si oui est-ce toujours d'actualité?

@Matmaxime: même chose qu'Olivier. On est pas en camp pour suivre une thérapie, mais pour encadrer des enfants. Si on se retrouve dans une situation où on est incapable de le faire pour des raisons personnelles, à quoi on sert? Est-on encore un anim crédible quand on est pas capable de juger de ses limites? Par expérience je sais qu'en accrobranche, je ne sais jamais si j'arriverai au bout du parcours ni même si j'arriverai à passer le premier atelier. Alors je prend mon jour de pause ce jour là, si ça ne gêne pas pour l'encadrement. Sinon j'encadre les plus petits qui vivent le grand frisson à 1m50 du sol. Et c'est quand je ne bosse pas que je vais avec quelques amis voir si je suis capable d'arriver au bout d'un parcours d'accrobranche pour vaincre ma peur (soit dit en passant j'y suis arrivé en août, j'étais très fier). Parce qu'un anim mort de trouille pendu au bout de son fil qui se fait récupérer par l'encadrement du parc, ça ne me semble pas un spectacle formateur pour les enfants.

Avant de prendre position j'aimerais savoir quelles sont nos obligations légales en la matière, si je puis m'exprimer ainsi. Deux ados ont des relations sexuelles qui tirent à conséquences. A savoir que la fille tombe enceinte ou qu'ils attrapent tous les deux une vérole quelconque. Sommes nous sanctionnables pénalement, et si oui sera-ce pour n'avoir pas mis de préservatifs à disposition ou alors parce que l'acte en lui même est interdit? Autrement dit, deux mineurs peuvent-ils gérer seuls comme ils l'entendent leur vie sexuelle dans un camp, ou dois-je m'en mêler? Sinon dans mon centre, la politique habituelle est la prévention. A savoir éviter autant que possible que des ados puissent avoir des relations sexuelles... @Tonia Tong: En l'occurence il s'agit d'une obligation: les centres de vacances doivent être organisés etc.

Même chose que Nyavlis! Quand je pense à militant, la première image qui me vient c'est les défilés du 1er mai, avec banderolle, casquette ricard, slogans, hauts parleurs ("Raffarin, t'es foutu! Le peuple est dans la rue!"), piquets de grève, kronembour, et saucisses qu'on fait cuire dans un demi tonneau pour les hot dogs! Encore un peu et je vois Krasuki, le Creusot, les licenciements économiques, Georges Marchais... Toute une époque... :D Il faut faire un effort pour voir au delà de cette image très caricaturale. Le terme militant a été longuement confisqué par la politique et le syndicalisme.

Réponse: non, du moins je ne me situe pas par rapport à ce vocabulaire de "militant". D'abord parce que c'est quand même un terme assez typique, il me semble, de milieux de l'éducation populaire bien spécifiques au sein desquels je ne suis pas impliqué. J'ai fais ma formation avec les Francas, avec des formateurs militants, mais je ne me suis pas impliqué dans cet organisme, en aucune façon. J'étais dans une logique utilitariste: il me fallait mon BAFA, vite, et de préférence pas trop cher (en plus l'organisme était sérieux). Le terme militant me semble réservé à la politique et aux associations engagées dans l'action sociale, toutes choses que je ne pratique pas. Je ne suis pas impliqué dans les grandes réflexions sur l'éducation populaire, du moins je les regarde de loin. Et je l'assume. On ne peut pas tout faire dans la vie. Dans la pratique, à ma petite échelle, je fais partie de la petite association qui organise le centre de vacances où je travaille l'été. Appartenance toute officielle, car je n'avais pas besoin de cette appartenance associative pour me sentir impliqué dans la vie du centre. On ne s'occupe pas de grand problèmes, c'est déjà assez compliqué pour les quelques membres d'arriver à organiser et maintenir en vie ce centre. J'avoue que je me qualifie plus aisément de bénévole dans une petite association.

En particulier les ados et les 10-12 ans adorent ce jeux. C'est très pratique quand tu veux organiser une veillée informelle à la fin d'une rando quand les ados sont un peu éteints. Ils retrouvent vitent de l'énergie!

Guest c'était moi...

Mon cousin de deux ans et demie se met à pleurer quand sa mère part au boulot à six heures du mat. Mon oncle (en congé) fini par le prendre avec lui dans le lit pour qu'il se calme. Au bout de quelques minutes, Romain se relève, regarde mon oncle avec un grand sourire et lui dit: "Coquin Romain, hein?"

Je n'ai pas lu ce qu'on dit les autres et je m'excuse des éventuelles répétitions. Je pense que les stagiaires jeunes risquent de s'impliquer "sentimentalement" dans la vie de groupe, que ce soit avec les enfants ou avec l'équipe. Je me rappelle avoir connu des centres qui se sont très bien déroulés au point de vue relationnel, genre tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, avec le refus d'envisager que ce moment de grâce puisse avoir une fin. Je ne sais pas si je suis très clair? Bref, le retour à la vie normale est très douloureux dans ces cas là,surtout quand on a 17 ou 18 ans. On n'est pas encore capable de prendre du recul par rapport à ce qu'on vit, faute d'expérience et de maturité. Ces dernières années, mes directeurs avaient pour politique de rappeler régulièrement l'arrivée lente et inexorable de la Fin. C'est à dire que, plus ou moins habilement, ils nous rappelaient à partir du début de la dernière semaine l'échéance du départ. Avec pour objectif de ne pas nous laisser nous endormir avec la fatigue de la fin du séjour, nous motiver, etc. Mais le résultat est à mon avis de nous faire garder les pieds sur terre. Et de préparer cette mort du groupe.

Moi je suis dans un centre débile, comme tu le dis si bien. Le planning prévoit la piscine, le rafting et l'acrobranche. Horreur antipédagogique! En effet, la première piscine se trouve à 30km, ce qui implique des frais de transport élevés. Pour le rafting et l'acrobranche, il faut compter dix kilomètres de plus. Nous avons sollicité Bill Gates pour qu'il nous subventionne afin de pouvoir louer un minibus pour chaque équipe pour que chaque animateur puisse aller à la piscine quand son équipe l'aura décidé. Faute de réponse de la part de Bill, et vu l'étroitesse structurelle de notre budget, nous sommes obligés d'être débiles et de rassembler la sortie piscine sur un seul jour de la semaine, pour économiser mesquinement les frais de transport. Cette piscine municipale est probablement la seule dans un rayon de 30km (Castellane, pour ceux qui connaissent). Les centres aérés, colonies de vacances et camp scouts de la région se donnent rendez vous ici. Or l'accès aux groupes n'est autorisé que le matin. De sorte qu'il faut tout simplement réservé deux à trois semaines à l'avance pour avoir le droit de se baigner deux heures et demi. Même topo pour la piscine de Digne. J'aimerais beaucoup que tu penses aux petits centres de vacances en zone rurale qui ne disposent d'aucunes facilité et pas davantage de finances extensibles avant d'émettre des jugements aussi tranchés...

Nous la solution adoptée a été le nettoyage par le vide. Le directeur demande aux parents de ne pas laisser les enfants emporter portables, walkman, consoles, etc. dans le but de favoriser une véritable vie de groupe. Et il faut quand même bien dire que c'est un peu facile quand un enfant rencontre un problème ou se trouve devant une activité qui ne lui plaît pas de téléphoner illico à papa maman pour se plaindre. De toute façon, y'a presque pas de réseau, alors... Par contre en CLSH la question n'est pas la même. Les enfants ont souvent besoin de leur portable pour savoir s'ils rentrent par le bus, avec la maman du copain ou si papa vient les chercher. Même si ce genre de chose peut se régler le matin avant de partir. Mais le portable sert alors à rassurer les parents (et les enfants) devant des problèmes qui sont réellement importants.

Personnellement je n'ai jamais travaillé qu'avec des anims relativement dans la norme au niveau vestimentaire, tatouages et piercing (nombril parfois, rarement). De temps en temps apparaissait un tee-shirt Metallica, au pire. Je pense aussi que le vêtement doit être adapté aux circonstances et au contexte. Avec des familles un peu "tradi" (quelle que soit la tradition d'ailleurs) je n'encouragerais pas une animatrice à rencontrer les parents en décolleté. Par contre, contrairement à Nico, je préférerais que les animateurs ne s'habillent pas pour rencontrer les parents pour les rassurer, et puis se laissent aller ensuite. Autant que les parents les voient comme ils seront quand ils s'occuperont des enfants. Question de franchise. Personnellement, en tant qu'anim, j'accueille les parents le premier jour en bermuda, tee-shirt et tongues. Le tout propre, c'est la moindre des choses. Il y a quand même un autre problème. Et les adolescentes? J'ai vu une fille de 15 ans en mini jupe et débardeur olé olé dans mon centre. Qui n'avait d'ailleurs pas compris qu'en minijupe il est déconseillé de ne pas croiser les jambes en s'asseillant... Si vous intervenez sur l'habillement des anims, allez vous intervenir sur l'habillement de certains enfants?

Moi j'ai vu le pour et le contre en un seul séjour cet été. J'ai fais venir un copain que je connais bien. Il n'a pas le BAFA mais un super contact avec les enfants, c'est inné (vous en connaissez beaucoup d'archi débutants non formés capables de créer et animer une soirée chant pour toute la colo le deuxième soir sans faire un flop?). ça c'est super bien passé, mis à part quelques petites erreurs de débutant. Et puis y'a un copain avec qui j'avais bossé dans le même centre pendant plusieurs années qui est revenu après deux ou trois années d'absence. Je n'ai pas trop aimé sa façon de gérer les choses, dans les réunions d'anim en particulier. Alors qu'il aurait du être un élément moteur dans une équipe où les anims étaient surtout stagiaires ou venaient de réussir leur BAFA. Bref, c'est un bon copain mais j'ai plus envie de bosser avec lui! Quand je fais venir des amis, je ne les fais pas venir parce que ce sont des amis mais parce que je sais qu'ils sont capables de bien se débrouiller. Sinon je ne leur propose même pas de les "pistonner" auprès de l'organisateur. Question de crédibilité aussi. Si j'envoie des tocards en disant à l'organisateur qu'il peut leur faire confiance, j'ai l'air de quoi? Même si ce sont des copains?

Nous on a pas de cabine téléphonique, donc le problème est réglé a première vue. Le directeur ayant quand même besoin de son téléphone et de son bureau, on ne peut pas y faire défiler les enfants toute la journée. Les appels sont donc limités à la plus stricte urgence (informer du divorce des parents, par exemple, j'ai vu ça...). Du coup, nous sommes confrontés épisodiquement au problème des téléphones portables. Ainsi un enfant il y a quelques années téléphonait chez lui deux fois par jour sans qu'on soit au courant pour dire que c'était nul et qu'il voulait rentrer. Tout simplement parce qu'il n'avait pas envie d'être en colo et qu'il voulait que ses parents reviennent le chercher... Je crois que c'est le genre de problème qui nous attend de plus en plus dans les années à venir...

Ah, la bonne question! J'ai vu un petit dans le même genre, même tranche d'âge. Sauf qu'il aggressait ses camarades (morsures, griffures). Dans ce cas la solution était de l'attraper au vol avant qu'il ne commence (fallait repérer les symptômes). En général, les intentions belliqueuses cédaient la place à des récriminations et plaintes assez fatiguantes, mais sans danger. Pour ton cas, je ne sais pas trop ce que je ferais. Faut voir. Il arrive comme ça dans sa crise et te tabasse, ou c'est toi qui a causé sa crise en lui interdisant quelque chose ou en lui faisant des remarques? Dans la pratique, ce que je ferais c'est: -si tu connais les symptômes, quand tu vois que c'est parti pour recommencer, hausser la voix juste ce qu'il faut, genre "c'est pas bientôt fini?" ou "ça va pas recommencer?" Si ça le calme, entamer un temps de dialogue pour qu'il voit que tu prend ses problèmes au sérieux. -S'il est en plein dans son remake de Rocky, te faire aider par un anim, un directeur, quelqu'un quoi. Ne pas essayer de le maîtriser seul s'il est vraiment en crise. Essayer de le raisonner. Le maintenir un peu, mais pas trop pour ne pas qu'il se fasse mal. Et si ça marche pas... douche froide? Je sais pas. -si c'est fréquent, en parler à l'AS.

Non, je te rassure, j'exagère un peu le côté banal. Simplement pour dire que cette soirée là en particulier ne peut pas être comme les autres, puisque c'est la dernière. Le type de soirée que tu propose, il est sympa aussi et il tranche pas mal avec ce qui doit se passer habituellement. Nous notre soirée de fin de camp c'est un feu (il faut demander l'autorisation au maire 15 jours à l'avance...), repas autour du feu parfois (pas de grillade, on a foiré une soirée comme ça et on est un peu échaudé. Imaginez les godivaux pas cuits et pleins de cendre...). Chants, spectacles que les enfants ont voulu préparer. Bataille d'eau parfois quand on laisse la lance à incendie sans surveillance. Et pour les ados, dormir au coin du feu. Auquel cas l'exception deviendra la norme, et on se retrouvera avec la même question. Ok, je tire par les cheveux. Il me semble que toutes les veillées ne peuvent pas être des trucs complètement fous, super bien préparés. Les enfants ont besoin aussi de temps plus calmes, plus reposés. Genre une veillée petits jeux, contes, lecture, etc. Et puis ce que j'entend par une veillée "normale", ce n'est pas béret, poule-renard-vipère et roi du silence tous les soirs jusqu'à ce que mort s'ensuive. C'est une veillée qui commence pas trop tard et finit pas trop tard, sans feu. Après dans le séjour on peut trouver des veillées un peu plus spéciales genre astronomie, écoute de la nature, etc.

Moi j'avoue que quand je le lis je pense irrésistiblement à Youki, le loulou de Poméranie de ma grand mère... Désolé, journée fatigante...

Chacun sa méthode, mais franchement je me vois mal dire aux enfants le dernier soir "bon alors après la soupe au poireau, le plat de riz et le yaourt, c'est soirée belote et tout le monde au lit à 10h". Une soirée exceptionnelle le dernier soir est aussi une attente des enfants. On ne se casse pas la tête à organiser une soirée qui déchire tout pour le simple plaisir de se dire qu'on est de supers animateurs!

Pasque sinon ce serait pas la boum du dernier soir! :D Nous on a choisi de faire la fête de fin de séjour l'avant dernier soir, pour des questions d'organisation. La dernière veillée est une veillée cool et détendue. Personne n'a dit qu'il ne fallait pas en faire le reste du temps! Mais le dernier soir c'est pour marquer le coup, créer un moment exceptionnel pour célébrer la fin du séjour, oublier un peu les limites habituelles du camp (heures de coucher plus tardive, repas festif, etc.) J'ai remarqué que pour les ados la "mort du groupe" se traduit souvent, si les relations étaient bonnes, par une recomposition du groupe, une recréation, une refonte, suivant les cas et le vocabulaire qui vous plaît le mieux. On échange des adresses entre copains pour correspondre pendant l'année, on se revoit si on peut, on tchate, voire on se fait de véritables visioconférences si on a des webcams. Le groupe ainsi recréé se fait sur des bases uniquement affinitaires. Parfois ça dure assez longtemps.

La France est seule a avoir adopté une définition aussi radicale de la laïcité, basée essentiellement sur une définition négative: pas de religion dans la vie publique. Mais ça ne veut pas dire que tous les autres pays européens voient la religion tenir une place énorme dans la vie publique. La liberté religieuse est de mise partout, le taux de non croyance ou en tout cas de non pratique religieuse est le plus élevé au monde sur l'ensemble du continent européen. Peu de pays ont une religion d'Etat (Grande Bretagne, quelques pays scandinaves, Grèce). Presque aucun ne mentionne la religion sur la carte d'identité (Grèce seulement, je crois). Donc il ne me semble pas que l'Union puisse être le cheval de Troie d'une réaction ultracléricale qui est d'ailleurs à mon avis plus un fantasme qu'une réalité. Mais de toute façon, l'Europe a changé énormément de choses dans notre vie et va continuer à le faire de plus en plus. Ce n'est pas parce que quelque chose existe en France que ça doit être forcément génial, ni l'unique solution, ni immuable.