Jérôme

Dans mon centre il n'y a que quelques lignes de projet pédagogique fixe qui expliquent les grandes valeurs autour desquelles tourne la vie du centre. Pour le reste, la mise en pratique de ces valeurs est discutée au moment de la préparation du centre. Malheureusement, cette discussion dévie immédiatement sur les activités à mettre en place. Peut-être par manque de personnel suffisament expérimenté (en général, la moyenne d'expérience tourne aux alentours de 2 ou 3 camps ou colo en BAFA complet). Je n'ai pas l'impression que mes collègues soient très passionnés par la question du projet pédagogique. C'est dommage parce que je pense que ce manque de concertation et de discussion est source de sclérose depuis quelques temps!

D'accord pour l'importance du projet... Mais le texte, c'est bien nous qui le créons? Ou le directeur tout seul, ou l'organisateur, tout dépend du centre. On ne le donne pas tel quel aux enfants qui le comprendraient assez mal, et on est obligé de l'adapter à leur âge et à leur capacité de comprendre. C'est pour ça que je n'aime pas trop me dire qu'il faut inciter les enfants à agir dans le but de s'intégrer à un projet collectif. Tout ça c'est ma façon d'adulte de voir les choses. Pour faire comprendre cela aux enfants, il faut beaucoup simplifier en se basant sur quelques valeurs : respect, tolérance, etc. En s'efforçant de leur faire vivre ces valeurs au quotidien, pour qu'ils les intériorisent et les mettent en pratique (ça y est, moi aussi j'utilise du jargon pédagogique. argh! :malade: :D ).

Oh oui j'ai compris!!! Depuis j'ai moins de problèmes d'autorité et de respect des limites...

A mon avis, aucun enfant ne comprend a priori ce que signifie "telle ou telle chose qui s'intègre dans un projet global qui le fasse avancer lui personnellement et/ou le groupe entier". ça c'est notre cuisine personnelle, et notre jargon pseudo psychologique ou scientifique. Je pense qu'un enfant n'en a rien à f...tre de s'intégrer dans un projet global, parce qu'il n'a même pas l'idée de ce que ça peut bien être. Quand mes mômes me font un dessin collectifs et qu'ils le signent tous avant de me l'offrir, je ne leur dit pas "bravo les gars, votre action collective montre la naissance d'un esprit de groupe dans cette équipe, et votre démarche à mon égard prouve que vous êtes dans une dynamique positive au point de vue des relations animateur/enfants, ce qui favorisera des relations détendues pour la suite du séjour". Non, je leur dit merci tout simplement. D'abord parce que ça me fait vraiment plaisir. Et mes considérations socio psychologiques, si j'en ai, je les garde pour moi. Enfin chacun sa méthode... Idem quand ils ont été particulièrement sages, serviables avec d'autres enfants ou des anims, etc. Je leur montre que ça me fait plaisir avant tout. C'est nous qui sommes leurs référents, et pas un projet global. Le projet global est juste le référent de l'équipe d'animation. Ce qui les intéresse au premier abord, c'est notre attitude par rapport à leur action, et non pas qu'elle ait enfreint ou non telle ou telle règle. Les enfants fonctionnent essentiellement à l'affectif, et pas au concept. On ne peut pas ignorer cet aspect là sous prétexte qu'il n'y a aucun intérêt pour nous, voire en estimant qu'il s'agit purement et simplement de manipulation de l'enfant. Les relations avec les enfants sont humaines, et pas intellectuelles.

"3. Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l'Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ces églises et organisations [philosophiques et non confessionnelles]." ça y est j'ai trouvé. Je ne vois pas bien où est le problème au niveau de la laïcité. Il semble normale que l'Union européenne, comme n'importe quel Etat membre, entretienne des liens de préférence non conflictuels avec des organisations religieuses, philosophiques ou non confessionnelles, dans la mesure où elles rassemblent une proportion non négligeable de citoyens de l'Union. C'est comme si le gouvernement refusait d'entendre parler des syndicats sous prétexte que personne n'est obligé d'y adhérer... Au contraire, il me semble que refuser de reconnaître des organisations religieuses est la porte ouverte au repli communautariste. Et comme je l'ai déjà dit, ce dialogue que tu semble craindre sissi est quelque chose qui existe en France depuis longtemps. D'ailleurs même après 1905 et jusqu'à aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur est aussi ministre des Cultes.

Pour les limites, c'était un peu difficile puisque c'était une première expérience. J'ai fais l'erreur d'être cool au début et de serrer les boulons en cours de route. Pour la directrice, il y avait probablement moyen de discuter. Mais j'avais 17 ans et c'était mon ancienne directrice de quand j'étais môme! Alors je n'ai pas osé.

C'est la meilleure chose. Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas. Même si tu as foiré ton activité, c'était la peine de la faire, puisque tu en as tiré quelque chose!

Je l'ai raté, il devait être sur la page suivante. Je vais revoir ça! Mais le gouvernement français lui même entretient un dialogue régulier avec les confessions religieuses. Exemples: -la création du Conseil français du culte musulman -surveillance des finances diocésaines (l'évêque a l'obligation légale de signaler au préfet toute malversation qu'il constate, cf la Corse ces jours-ci) -les représentants du Vatican en France (les nonces) consultent le ministère de l'Intérieur pour toute nommination d'évêques, même s'ils n'y sont pas légalement obligés, par courtoisie. -... il y a encore pas mal d'autres exemples.

"Statut des églises et des organisations non confessionnelles 1. L'Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres. 2. L'Union respecte également le statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les organisations philosophiques et non confessionnelles." source: documentation française Il me semble au contraire que la laïcité française n'a pas à en souffrir: ce sont les Etats qui déterminent leur politique en matière de religion. Tout est réglé par le droit national, et non le droit européen.

Même avis, c'est non. D'ailleurs c'est illégal, non?

Merci pour le boulet! :D Il faut connaître l'histoire! J'ai été un vrai salaud, il faut bien le dire: je leur ai tendu un piège. Les mômes d'une chambre (11-12 ans) m'ont demandé la permission d'aller faire peur aux filles qui dormaient sous la tente. J'ai refusé pour deux raisons: -la directrice interdisait formellement les sorties la nuit -ça ne me semblait pas une idée intelligente, étant donné que c'était les plus jeunes des filles qui dormaient sous la tente. Entre les bruits mystérieux des bêtes qui courent autour de la tente et les aboiement des chevreuils dans la forêt, elles avaient assez pour avoir peur comme ça. Les mômes en question me pourrissaient la vie depuis dix jours, parce qu'ils étaient sans arrêt en train de franchir les limites que je fixais. Donc, je me suis méfié. J'ai écouté à leur porte pendant que le dortoir s'endormait: ils préparaient leur expédition nocturne quand même. Je me suis mit en faction devant la fenêtre, je les ai chopés lorsqu'ils ont ouvert leur volet pour sortir, et je les ai renvoyé au lit. J'ai ouvert la porte du dortoir, et j'ai fais semblant de rentrer. En fait, je suis resté caché dehors, parce que je connaissais mes lascars. Deux minutes après, leur volet s'ouvre. Je les ai laissé sortir, et je les ai chopés à 50 mètres du bâtiment, par surprise. Ils ont eu la trouille! Tant que j'y étais, profitant lâchement du fait que la directrice était un vrai dragon et qu'ils la craignaient, je les ai convoqués séance tenante devant elle. Ils se sont pointés dépités, une tête de six pieds de long, avec leurs pulls, leurs pyjamas, leurs lampes torches. Elle les a bien savonnés. On a pas cherché d'autre sanction, parce qu'ils étaient déjà assez véreux de s'être fait choper et conduits devant la directrice. J'ai raccompagné mon commando au lit, et ils sont restés (presque) sages jusqu'à la fin du séjour. Alors Nico, l'anim est toujours un boulet? Par contre, je ne sanctionne plus ce genre de virée de la même façon. D'abord parce que l'histoire que je raconte se place dans ma première expérience d'animation. Aujourd'hui, j'agirais certainement d'une autre façon. D'autant que mon directeur actuel nous laisse organiser de petites veillées étoiles un peu tardives. D'autre part, dans certains cas, je préfère d'abord écouter l'histoire de l'enfant ou de l'ados. Il y a deux ans, une ados est aller se cacher dans un coin un soir. Impossible de la trouver. Quand je l'ai vue, je n'ai rien dit, j'ai juste demandé si ça allait. C'est une fille que je connais bien, sérieuse et qui n'agit pas sans raisons. Elle m'a raconté ses problèmes d'ados pendant une heure. Ensuite, je lui ai demandé de ne pas recommencé, et de parler plutôt que s'isoler. C'est ce qu'elle a fait par la suite.

C'est toujours comme ça quand on est jeune et nouveau dans une activité! Comme on débute, on s'imagine qu'on a pas de capacités. Et ce n'est pas forcément vrai. Il faut faire des expériences, et écouter ce que les autres disent de nous! Certes, ils ne sont pas forcément objectifs. Mais quand tu te dis que tu n'as pas les capacités, tu ne l'es pas vraiment non plus. Alors les deux ensemble, ça fait une moyenne!

Je me rappelle une colo qui a fini dans les larmes, et pourtant on avait assez bien préparé la "mort du groupe", du moins nous semblait-il (bon, chez nous on a tendance à regrouper tout ça sous le terme "dernière soirée"): rangement des chambres, préparation de la dernière veillée, au revoir à ceux qui partent en avance, veillée exceptionnelle au coin du feu, tout le monde qui se dit au revoir en prévision du départ le lendemain, etc. Bref, l'idée de la séparation était montée en puissance depuis la veille, et les enfants s'y étaient fait. Et pourtant beaucoup ont chialés comme des veaux, et la moitié des anims aussi. Est-ce pour autant le signe de l'échec de la "mort du groupe"? Ou est-ce le signe qu'ils ont vécu un moment exceptionnel de leur vie et qu'il y a un peu d'émotion au départ? Le lendemain, il y a eu quelques larmes à la montée dans le bus, aucune pendant le trajet ni à la sortie. Ils se sont jetés sur leurs parents pour tout leur raconter, et souvent sans même dire au revoir aux anims qui accompagnaient. Donc en fin de compte, j'ai conclu que la crise de larme de la veille n'était pas le signe d'un échec dans la gestion de la fin de la colo. L'échec aurait été là s'ils avaient pleuré pendant tout le trajet et s'ils n'avaient pas été enthousiasmés par la rencontre avec leurs parents et le désir de tout leur raconter. Bref, je ne me focalise pas trop sur la crise de larme de la veille du départ. C'est normal qu'il y ait un peu d'émotion. La "mort du groupe" ne doit pas à mon avis empêcher les crises de larmes mais leur permettre de se réintégrer dans leur vie quotidienne sans secousses.

Une sanction n'est collective que si la faute est collective. Tout mon groupe se barre pendant la nuit par la fenêtre pour se faire une nuit belle étoile sans m'avertir? Tout le monde sera sanctionné de la même façon. Une sanction collective ne peut être qu'une somme de sanctions individuelles pour être juste.

Ce qui est bien c'est que tu semble connaître tes limites. J'ai attendu jusqu'à 23 ans avant d'accepter d'encadrer des ados, simplement parce que je ne me sentais pas capable de le faire correctement. Ce n'est pas simplement une question d'écart d'âge, mais aussi une question de maturité, de caractère, d'expérience, et de plein d'autres choses. C'est assez subtil d'encadrer des ados, le dialogue prend une énorme place, il faut être capable de le mener, de savoir écouter et prendre en compte les avis des ados, sans pour autant perdre la maîtrise de la situation et te faire bouffer ton autorité. Mais il y en a qui se débrouillent comme des chefs dès 18 ans avec des ados qui ont à peine deux ou trois ans de moins. Quand j'ai encadré un camp itinérant d'ados, j'étais avec une fille de 18 ans qui gérait son boulot de façon remarquable. Là encore, question de maturité, expérience, caractère, etc.

Et dans très peu de pays au monde, en fait! C'est une spécificité française, liée à une histoire très particulière, qu'on a un mal de chien à faire comprendre au reste du monde. Parfois d'ailleurs on considère à l'étranger que c'est une atteinte à la liberté religieuse (il me semble avoir lui un article américain dans Courrier International à ce sujet, l'an dernier).

En fait bien entendu il n'est pas question de demander à toutes les familles une déclaration de revenus. L'organisateur est obligé de faire confiance à la bonne fois des familles, au moins pour ce qui est des "tarifs solidarité". Mais il connaît une bonne partie des familles, donc pas mal de choses se règlent à l'amiable.

Dans mon centre existent trois tarifs différents: tarif de base, "tarif minimal" pour les moins aisés, "tarif solidarité" pour les plus aisés, plus cher que le tarif de base. L'écart de prix entre ce tarif solidarité et le tarif de base permet de financer la réduction de prix consentie aux plus démunis. Par contre il me semble que l'organisateur demande que la quasi totalité, si ce n'est la totalité du prix, soit réglée avant le séjour ou en tout cas à la prise en charge de l'enfant.

Tiens, je ne savais pas que les sardines à l'huile avait aussi un effet pacificateur et euphorisant... Je vais essayer, j'ai justement une boîte dans le placard... :D

La première année où j'étais anim, j'ai voulu jouer l'anim vachement cool, respectueux de l'autonomie des enfants, pas sans arrêt sur leur dos, etc. Il y en a quelques uns qui en ont profité pour faire quelques conneries dans mon dos. Il faut dire que je confondais "laisser l'autonomie aux enfants" et "absence de l'anim". J'ai découvert depuis que ces deux états de fait sont complètement différent. Je laisse autant que possible l'autonomie aux enfants, mais je suis sur place aussi souvent que possible. C'est à dire que si trois enfants m'ont demandé la permission d'aller faire des colliers de perle ou des dessins en salle de travaux manuels pendant le temps calme, en me disant on sera sage promis et on rangera, je passerai dans le coin de temps en temps, et je tendrai l'oreille pour vérifier que tout se passe bien. Et je reviendrai, si je peux, au moment de ranger pour voir s'ils ont commencé. Je me rappelle toujours une histoire qui est arrivée à mon frère pendant sa première expérience d'animation. Il passait par routine dans le couloir de ses petits (6-7 ans) et a entendu dans une chambre un petit qui disait "viens Jean, on va bien s'amuser, on va te pendre!" En entrant dans la chambre, il a vu qu'en effet le petit Thomas, fort dégourdi pour son âge, avait préparé un noeud coulant avec une corde à linge et l'avait fixé au lit superposé. Il avait avec un camarade installé un petit tabouret, et se proposait de voir si une pendaison pouvait constituer un amusement. Le petit Jean, fort coopératif, ne voyait pas pourquoi il ferait de la peine à ses camarades et était déjà monté sur son tabouret... Depuis, j'avoue que je n'aime pas laisser les enfants dans leur chambre s'il n'y a pas au moins un anim dans le dortoir.

Moi ça ne me dit trop rien, surtout si "cool" est le seul qualificatif du CV! Les anims qui se définissaient comme "cool" que j'ai pu rencontrer était des anims qui laissaient les gamins faire à peu près ce qu'ils voulaient ("Nan, tu comprend, le courant passe bien avec le groupe... Je veux pas les engueuler, ça pourrait casser l'ambiance..."). Parce que autant que je sache, cool signifie habituellement détendu, zen, pas de conflits (surtout pas!), et ne pas être un fou du boulot! Qu'un anim estime que son métier doit se baser sur une relation de confiance avec les enfants, une relation autant que possible détendue et confiante, c'est bien. C'est ma vision aussi. Mais il faut être capable d'être énergique quand il faut, voire un peu directif parfois, sans états d'âme particulier. Bref, si un anim met sur son CV qu'il est "cool" sans préciser qu'il est un élément impliqué et moteur dans le travail de groupe, capable de prendre du recul par rapport aux relations avec les enfants, être proche sans être le copain (ou pire, le déconneur), capable quand il le faut de la sévérité ou de la fermeté qu'il faut, ça me paraît suspect! En fait, je crois que dès qu'on entre dans le milieux du travail, "cool" perd toutes les connotations positives qu'il a dans les relations humaines et amicales pour devenir simplement synonyme de glandeur.

Ben moi je dois vous dire que dans mon centre on manque sérieux d'imagination quand il s'agit de ce genre de jeu. Jusqu'à présent, quand l'équipe a décidé qu'on ferait un poule-renard-vipère, c'est le bête PRV de base. L'imagination est réservée aux grands jeux qui sont fabriqués "sur mesure". C'est pour ça que moi j'aime pas trop ces jeux, parce que je les ai toujours vu servir de bouche-trou pour un après midi. Ils étaient là spécifiquement parce que comme ça il n'y avait pas besoin de se creuser la tête. Heureusement, c'est en train de changer.

Moi je ne connais rien aux colo ski, mais je trouve que tu pourrais quand même y travailler. Faut pas être Killy pour encadrer les débutants sur la grenouillère ou les pistes vertes. Et pour le ski de fond c'est vraiment pas difficile à maîtriser même en étant débutant. Bon, je dis ça mais je suis haut savoyard, et j'ai plus facilement l'occasion de mettre les pieds sur les skis. Evidemment, c'est différent si l'organisateur recherche en priorité des titulaires d'un approfondissement ski... Là tu es mal barrée.

Faire un cluedo géant aussi c'est pas mal. Les anims jouent les accusés, les enfants sont les détectives. Mais pour que le cluedo soit vraiment passionnant, il faut passer énormément de temps à préparer les fiches des personnages, les alibis, les mobiles, et les indices que chacun doit donner pour envoyer les enfants sur le chemin de la vérité... ou sur une fausse piste. L'erreur quand on fait un cluedo, c'est de créer des personnages se connaissant tous et ayant tous un alibi, un mobile et une occasion de commettre le meurtre, vol, enlèvement, etc suivant l'histoire choisie. Les mômes ne réfléchissent pas, ils tirent à pile ou face. En fait, un bon cluedo se prépare avant le séjour! J'ai vu des cluedos torchés en deux soirées qui ont emm...dé les gamins pendant deux heures. Et il y a deux ans je me suis donné un mal de chien pour préparer un cluedo pendant deux semaines, mais les mômes se sont éclatés! Ce ne sont pas des grands jeux. Ils occupent les petits pendant une heure, une heure et demi à tout casser (et encore!), mais pas pendant une après midi. En plus comme ce sont des jeux exclusivement physiques, les moins sportifs sont vite sur la touche. Ils sont plus intéressants par exemple une matinée où tout le monde s'est levé tard et qu'on a peu de temps, ou en début de veillée quand on a besoin d'un jeu qui bouge un peu. Par contre c'est vrai que le jeu de l'oie géant offre pas mal d'opportunités.

1,70m au garrot... Je suis petit? :D