remiposeidon

Que voulez-vous, la société actuelle est basée sur un système qui s'écroule lentement mais sûrement, au profit de quelques puissants. Depuis une quinzaine d'années, le vieux slogan "Sois jeune et tais-toi" est devenu une réalité diffusée pernicieusement. Les jeunes d'aujourd'hui ont tout, n'ont plus de patience, plus besoin de donner pour recevoir, plus besoin d'imaginer pour jouer. Les médias, les jeux vidéos, les jouets, etc... tout est préfabriqué, l'enfant n'a plus rien à faire, plus rien à créer, plus rien à imaginer. Même sur le plan musical, ce qu'on nous sort ces dernières années diffère tellement peu de ce qu'il y avait à la génération d'avant. L'hypersexualisation rentre dans cette création de faux besoins fondamentaux, à l'instar des i-machins, des portables 24h/24, 10.924 chaînes (et demi) à la télé, etc... Tout étant un ensemble lié qui enserre tellement bien les enfants d'aujourd'hui qu'ils n'imaginent pas vivre sans ça (on en fait les frais en colo, un enfant qui faisait un coup de blues m'a déjà expliqué que ce qui lui manquait le plus c'était sa Nintendo DS, puis sa PSP, puis son ordinateur, puis sa chienne et après seulement ses parents). Les enfants ont aussi l'impression, grâce à ça, qu'ils sont déjà des éléments de la société active, lors même qu'ils ne sont qu'un public cible particulièrement influençable du grand marketing. Et, coup suprêmement intelligent, la société actuelle propose aux parents, aux pauvres parents fatigués, de leur permettre de souffler en leur substituant auprès des enfants des gadgets : ordinateurs, téléphones intelligents, consoles, etc... Et ces gadgets véhiculent quoi ? Des vidéos, des clips, de la musique, etc... Et comme il est tout naturel pour un enfant de vouloir imiter les grands, ben il écoute les mêmes musiques, reproduits les mêmes gestes (et paf, hypersexualisation, entre autres). Enfance volée. Je suis tout à fait en accord avec l'interprétation de Noël sur ce coup-ci. L'enfance est volée. Pour moi, le schéma actuel de la vie se décrit (grosso modo) comme ceci (les âges sont approximatifs, chaque individu est différent, sans compter les études, le métier et le vécu qui peuvent faire grandir plus ou moins vite) : _De 0 à 12 ans : enfance, où il découvre le monde qui l'entoure. _De 12 à 14 ans : pré-adolescence, où il commence à s'ouvrir aux choses de la vie, l'autre sexe, commencer à sortir du "moi" pour s'ouvrir aux autres, etc... _De 14 à 18 ans : adolescence, transition vers l'âge adulte, découverte de la société, de ses problèmes, premiers vrais couples, etc... _De 18 à 20-25 ans : "jeunesse", début de l'âge adulte, direction vers la parentalité, intégration pleine et entière dans la société, premier métier, implication dans les problèmes de société. _De 20-25 à... allez, 50-60 ans : âge adulte, partie intégrante de la société, évolution avec elle, découverte de la parentalité, retour sur sa propre jeunesse, redécouverte et redéfinition des idées. _50-60 ans et plus : vieillesse, retraite, grand-parentalité, retour sur sa vie, vie parfois misérable (mal payée) mais plus paisible, intérêt renouvelé pour les problèmes de société, la culture générale et tout ce qu'on a pas pu faire durant sa vie active. Vous remarquerez que chaque étape ouvre de nouvelles découvertes. Aujourd'hui, le fait que les enfants écoutent des musiques d'adolescent, regardent des films pour adultes et aspirent non seulement à imiter mais à vivre comme les grands, leur enfance est volée. Faute d'avoir eu assez de temps pour découvrir leur monde, ils sont bombardés d'interprétations et de messages sur une société qu'ils ne comprennent pas mais cela leur donne du coup l'impression de la découvrir. Adolescents, les voilà blasés parce qu'ils croient tout savoir de la vie, car depuis leur "enfance" ils baignent directement dans une certaine vision de la société. Arrive alors l'âge adulte où ils se rendent compte que leur vision est faussée. Mais il est trop tard, la capacité de compréhension et d'adaptation qu'ont les enfants, un jeune adulte ne l'a plus, plus aussi facilement. Ne reste qu'à se résigner ou à continuer... mais pour aller où ? Mes amis, on se prépare une génération de paumés et/ou de blasés.

Arrêter les boums, c'est quand même un peu intense. Une soirée musicale, avec de la danse, quel que soit l'âge, pourquoi pas une soirée déguisée, à thèmes, c'est quand même imaginable. En plus, c'est tellement entré dans les mœurs qu'il est difficile d'y échapper. Mais bon, y'a matière à discuter, ce que Noël fait très bien sur un autre sujet. Quant à "I'm sexy and I know it", oui Noël. Oui, et encore oui. En plein ça. La chanson en elle-même n'est pas pire que d'autres, c'est juste que les enfants écoutent ce qui n'est pas de leur âge. (J'ai pas le temps de développer, je suis pressé, mais je reviens plus tard.) Filleanormale, je retiens ton truc pour y couper ! Merci du tuyau !

J'adore, je suis fan. De quoi ? Des dialogues entre Noël et Cesco. Quand on trouve l'un sur un sujet, l'autre n'est jamais très loin, toujours pour dire le contraire, et hop le débat est lancé. Et alors là, ça part très très loin (parfois trop pour les jeunes animateurs ou pour les parents), ce qui ne manque pas d'intérêt. Mais choisissez le public. En tout cas, ce n'est pas un reproche, au contraire, ça fait avancer les idées. Noël a demandé un esprit libre ? Présent. Mais avant, réponse franche et directe à Aurélie (Invité). Stressée, normal. Qui ne l'est pas pour sa première colo ? Et d'ailleurs, qui ne l'est pas un peu avant chaque colo ? Des activités. Tu peux partir sur ce qu'on t'as appris en formation, farfouiller un peu du côté des cahiers de jeux, etc... Les grandes activités sont prévues, les grands jeux se décident en commun avec l'équipe d'animation, on te demande juste quelques activités pour meubler les trous. Bon, avec les 13-14, vite comme ça, j'ai pas trop d'inspiration (c'est pile une tranche d'âge que j'ai jamais faite, j'ai fait 8-10, 9-12, 14-18 mais jamais 13-14...). Ca commence à renter dans l'adolescence... Bataille navale grandeur nature (avec des bombes à eau ou une balle, un drap pour séparer les équipes, ton imagination) sur la plage (si plage il y a ?), clip musical (si vous avez des instruments ou une chaîne) avec reprise ou réécriture de tubes, tournoi quelconque (fais-leur découvrir un sport ou un jeu de société méconnu... nan, cherche toi-même, moi, passé 23h42 après une journée aux archives, neurones mode off), etc... Inspire-toi également de ce qui t'entoure, de ce que tu vois, une expo, un concert, l'actualité, une vidéo sur Internet, que sais-je, raisonne 30s. en mode "colo" et demande-toi si y'aurait pas moyen de tourner ça en activité. Pour l'âge, stresse pas trop pour ça. Ca dépend plus du groupe que de l'âge en faite. J'ai été franchement déstabilisé au niveau autorité par des terreurs de 12 ans alors que j'ai géré impeccablement des jeunes de 15 ans, et je ne suis guère plus vieux que toi. Par ailleurs, si tu restes cohérente avec le reste de l'équipe, cohérente dans tes propos, dans tes actions, que tu parviens à dire non et à ne pas céder à leurs tests (et par contrecoup à résister à la légère tension qui en résultera mais qui ne dure jamais), toujours dans le respect mutuel et dans le rapport anim' -> colon et pas copain-copain (et je t'assure qu'on peut être un animateur vachement sympa sans sortir de son rôle), tout se passera bien. Tu nous tiens au courant ! Donc... Esprit libre, libère-toi... Neurone mode demi-on... Autonomie de l'enfant, pouvoir de décision sur les activités, rapport aux parents... Prévoir toutes les activités quelques jours à l'avance pour qu'elles cadrent au projet péda sans demander l'avis des enfants... oui... mais... Notez que c'est comme ça que je fonctionne mais je ne suis pas ennemi du changement et de l'avis de l'enfant. Et je parle bien de son avis propre, pas d'une reprise pensée trop longtemps pour coller étroitement au projet péda. Citez-moi un projet péda où la mention "développer l'autonomie de l'enfant" (ou assimilé) n'apparaît pas. Bon, ben, dire à l'enfant : "Ok, je t'ai entendu, je te reviens dans deux jours" et le jour dit arriver en lançant "Ok, j'ai repensé à ce que tu m'as dit, on va faire comme ça", ce n'est pas ce que j'appelle développer l'autonomie de l'enfant. L'activité en elle-même peut lui permettre de travailler son autonomie dans le cadre du jeu mais... Mais permettre aux enfants d'inventer, de créer et finalement de réaliser, n'est-ce pas là un bon formidable vers l'autonomie ? Maintenant, suivre systématiquement l'avis des enfants... Non plus. De temps en temps, en rediscuter en groupe dans la journée, avec d'autre enfants, et voir ce qu'on peut faire, oui. On s'entend que des fois, préférer une activité "pédagogiquement pauvre" à quelque chose mûri de longue date, ce n'est pas si mauvais. Se reposer un peu, la détente pure, sans apprentissage quelconque, fut-il caché. Tout le temps, non. Après, il faut aussi faire comprendre à l'enfant qu'il n'est pas seul, qu'il faut en parler avec les autres enfants savoir s'ils sont d'accord. Et dire non, de temps en temps. Parce que dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu'on veut, ou en tout cas pas immédiatement, qu'il faut savoir renoncer ou patienter, ça aussi ça fait partie de l'apprentissage. On dit assez que la jeune génération actuelle souffre justement de n'avoir aucune limite, d'être pourrie-gâtée. C'est un autre débat mais ce n'est pas complètement faux. Quand je vois des familles pauvres qui s'endettent pour offrir le dernier I-Pad à leur pré-ado de 11 ans, ça me laisse songeur... Après, il reste la Pédagogie de la Décision, que j'ai testée dans un camp d'adolescent (14-18 ans) cet été. Avec le Conseil des Jeunes qui décide, qui gère le budget, les activités (même la préparation), et tout et tout. Autre sujet à débat. Personnellement, je trouve que cet été, nous étions surveillés et "guidés" par un animateur formateur qui effectuait une maîtrise sur le sujet, et... ça a quand même été trop intense. Nous étions mal préparés à ça, et les jeunes ça ne les a pas amusés tant que ça. Ils ont joué le jeu avec honnêteté, mais ça ne leur a pas plu. Quand ils ont proposé un autre système ou de rendre le pouvoir aux animateurs, le masterisant a posé un veto. Grosse incohérence, à mon avis. Je me rappelle même que certains ont dit qu'ils avaient l'impression d'être en formation BAFA alors que ce qu'ils voulaient, c'était juste passer des vacances pépères entre copains et randos en montagne (Vanoise, avouez que le coin s'y prête). Le maîtrisant a eu (avis personnel) une fâcheuse tendance à balayer les critiques qu'on lui faisait, "fort de son expérience et ses tests précédents" et a même taxé d'incohérence certains jeunes, qui eux-mêmes avaient souligné l'incohérence du veto, car deux d'entre eux avaient ou allaient effectué(er) leur première semaine de formation BAFA et qu'ils n'avaient plus rien à faire côté colon. Il n'avait pas totalement tort mais là aussi ce serait matière à débat. Cela étant, Pédagogie de la Décision, à dose calculée, avec un fonctionnement différent et en ne faisant pas que ça, il y a matière à développement. Enfin, les parents. Je me rapprocherais plus de Noël sur ce cas-ci. Une rupture totale pendant plusieurs jours, c'est dangereux. Il me semble que lors de la réunion pré-colo, ou bien dans la lettre qui confirme l'inscription, ou par téléphone, mais pas le jour-même du départ, il soit bien dit, répété, précisé aux parents les règles sur la communication avec leurs enfants durant le séjour. Non, le directeur ne vous passera pas votre fils quand vous téléphonez au centre en pleine journée (hors cas exceptionnels, décès, nouvelle importante, naissance de la petite sœur, etc...), surtout si c'est la deuxième fois aujourd'hui, parce que vous voulez lui dire que vous avez bien fait le ménage dans sa chambre. Il a sa carte téléphonique (ou son portable, ou une gracieuseté du centre) et il vous appellera, s'il le souhaite, à l'heure de la douche, entre 16h30 et 18h, comme tous ses petits camarades. Il ne veut pas vous appeler, c'est qu'il s'amuse, et vous recevrez sa lettre hebdomadaire demain si tout va bien. Rassurez-vous, il sait que c'est temporaire, parce que nous les préparons peu à peu au retour. Voilà, ma vision. Pas de rupture totale, ni de lien extensible via téléphone toute heure. Une séparation, avec quelques passerelles téléphoniques facultatives à des horaires connus, et quelques ponts postaux obligatoires. Et une préparation soignée de la fin du séjour. Voili, voilou !

Hey ! Hey ! Moi aussi je suis un jeune animateur, 21 printemps tout juste sonnés et 3 ans dans l'animation occasionnelle, comme mon estimée collègue animanne (invitée) (à moins qu'elle ne soit animatrice professionnelle). Et je suis tout aussi atterré de voir ça... Que voulez-vous mon bon monsieur et ma pauvre dame, y'a plus de jeunesse ! Blague à part, comme disaient Noël et Quentin, y'a toujours eu (et y'aura toujours, hélas) de mauvais directeurs et de mauvais animateurs, ou des directeurs et des animateurs mal formés. Mais c'est vrai que c'est triste une histoire comme ça. J'ai heureusement eu la chance de trouver un bon CE il y a deux ans et je travaille avec eux depuis et ça se passe toujours très bien. Mais j'ai été témoin d'une colo "médiocre", pas plus tard que l'été passé. Des animateurs remplis de bonne volonté, bourrés de talent (et pour l'animation et pour les arts) pour certains... mais pas encadrés. Non, ce n'était pas ma colo, mais la colo avec qui nous partagions le centre. Et... franchement c'était limite gênant... Je vous assure avoir entendu des enfants de l'autre organisme dire à leurs parents (c'était à la fois une colo et un centre aéré... oui je sais, je reste aux anciennes formules) que "dans l'autre colo, ils s'amusent plus que nous" (un enfant de 7-8 ans) ou "que ouais on a fait du tir à l'arc, tout ça... mais au centre on fait rien, alors que les autres ils jouent tout le temps" (pré-ado de 12-13 ans). D'un côté, on se dit "chouette, on fait bien notre boulot", de l'autre... ça met mal à l'aise. Le must, quand même, c'est le soir où nous avons fait un cache-cache anim' (déguisé en plus). L'autre organisme avait lancé un quiz musical en terrasse avec les plus grands et... et... on sait pas trop quoi en rond avec les plus petits. Au bout d'un moment, je vois notre stagiaire, planquée pas très loin des petits de l'autre colo, qui vient vers moi et qui me dit : "Hé ! J'ai l'impression que les autres, leur veillée c'est de deviner ce que nous on fait !". De fait, tous les marmots qui nous regardaient, de temps en temps un qui levait la main... Ca a jasé à la réunion le soir. Pour finir, on leur a décrit notre programme, les activités que nous avions faites, à eux d'innover (ce qu'ils ont fini par faire d'ailleurs). Un projet de grand jeu en commun ne s'est jamais concrétisé (météo pourrie et intérieur trop étroit). Mais bon, c'est un peu désolant. Pour en revenir au récit de miklc et pour ce qui est des comportements entre animateurs, là, il y a certes un défaut de vigilance de la part du directeur mais un certain manque de sens de responsabilité de la part des animateurs. C'est servir aux enfants du "fait ce que je dis, pas ce que je fais", prôner des valeurs de face et les piétiner de dos. Je n'ai rien contre les farces mais bon... Peinturlurer les mômes de dentifrice, de skotch et que sais-je d'autre encore... c'est même pas puéril, encore moins bon enfant, c'est idiot. Des farces on s'en fait ! Entre animateurs, bien sûr (j'ai souvenir notamment d'un lit rempli des mies de pain sec pour les poules du lendemain... rien que d'y penser, je me gratte encore !). Parfois aussi aux enfants, en s'arrangeant pour que ce soit eux qui se les fassent. Ce garnement qui a embêté ses compagnons de chambre en étant le seul à savoir faire les lits en portefeuille et qui s'est trouvé mal pris quand deux de ses compagnons (formés par les soins d'un collègue) l'ont pris à son propre piège. Ou quand moi, attiré par un appel nocturne d'un enfant dont je cherche la source, je regarde dehors, juste le temps d'entendre la porte se fermer (à clef) derrière moi et de voir un petit pyjama disparaître dans le couloir. Ca reste bon enfant. Quant aux règles de fonctionnement stupides... bon... ben ça, faut voir le directeur. Les animateurs qui insultent des enfants gratuitement, intolérable. Les gros mots... phénomène de société, aujourd'hui on dit "putain, merde, fait chier, quel con" (et encore, je crois être en-dessous de la vérité, j'entends d'ici les "nique ta mère" et autres mots fleuris auxquels tu fais allusion miklc) comme on disait "zut, tu m'agaces, quelle andouille" il n'y a pas si longtemps. Intolérable mais phénomène de société. Tout comme l'inspiration d'ailleurs. S'inspirer des jeux télévisés pour les animations, ok, mais pas tout le temps. Pour la boum, il me semble qu'il y a déjà un sujet en cours (Noël, si mes souvenirs sont bons, y est très actif). Forcer un enfant à danser, c'est idiot, surtout si on lui fait mal. Petite parenthèse, j'ai vraiment peur pour celle de l'été qui vient. On va se prendre la colo au grand complet sur le dos si on ne mets pas un certain tube de LMFAO. Déjà que l'an passé, je trouvais "Aurélie" de Colonel Reyel franchement limite mais avec "I'm sexy and I know it"... on vient encore de franchir une étape. Non, je ne suis pas puritain, je vous parle d'une colo avec des 9-12 ans, sachant qu'il y aura encore une colo à côté, que tout le monde est sur la piste le même soir et que je sais très bien que dans l'autre organisme, ça va de 6 à 14 ans. J'en parlerai en réunion. Fin de la parenthèse. Le seul truc pour lequel je te trouve vache, miklc, c'est pour le vinaigre sur les poux. Épidémie de poux l'an passé, ben on s'est fait dire par les autorités compétentes que "Non ! Pas de produits, pas de shampooing, juste du vinaigre. Et la charlotte qui va bien.", ce qui n'est d'ailleurs pas dénué de fondement et de bon sens. D'accord, ça sent fort, ce n'est pas agréable mais bon... aux grands maux les grands remèdes. Pour finir, non tu n'es pas si vieux, tu viens juste de passer du côté parent ! Et tu n'as peut-être pas eu de chance, soit avec l'organisme (qui collectionne les mauvais séjours) soit avec l'année. Peut-être que l'année d'avant c'était super, et que l'année prochaine avec une nouvelle équipe tout se passera différemment.

Et moi, on m'oublie ? C'est vrai que je viens moins cette année, j'avoue, mais je suis toujours dans mes arpents de neige québécois ! Si je regrette également l'absence de Mistral pour de plus amples renseignements sur les camps de jours et camps de vacances au Canada, je puis néanmoins fournir un renseignement : pour travailler au Canada, avant même des "diplômes" équivalents ou pas dans l'animation, il faut tout bêtement un permis de travail. Et ça, c'est chaud à obtenir. Il faut avoir résidé 6 mois au Canada (si tu as fait un échange universitaire ou autre chose avec le mot "échange" dedans, ça compte pas, je sais l'an passé en échange et cette année réduit à attendre le mois de mars pour faire ma demande), et ça prend une sérieuse dose de paperasse. Après, il existe peut-être des permis temporaires spéciaux, mais je n'en ai pas vu sur le site de l'Ambassade du Canada... Peut-être en s'arrangeant avec un organisme de vacances pour organiser un échange ? Je ne sais pas. Mais déjà, y'a cette barrière là à franchir. Le Canada n'est pas l'Europe, et c'est pas avec les Conservateurs actuellement au pouvoir que ça va s'ouvrir...

jeje38 a dit : Certes. Cela étant, est-ce pour cela qu'il ne faut rien préparer ? Je pense qu'au contraire, suivre les enfants dans leur imaginaire demande la plus grande des préparations. D'autant qu'il arrivera bien un jour où ces chères têtes blondes seront à court d'idées et/ou de motivation, et là il faudra autre chose qu'une activité à l'arrache pour relancer tout ça. Je parle en connaissance de cause. J'ai testé cet été une colonie basée entièrement sur la pédagogie de la décision (avec Conseil des Jeunes pour décider des activités, tout ça...). J'avoue sans détours que trois semaines à ce rythme, c'est long, d'autant que les jeunes se sont lassés assez vite de faire notre travail. Et quand, sur un coup de tête, ils nous refilaient une journée à préparer, en nous prévenant la veille (voire le matin pour l'après-midi), ben préparer une journée à l'arrache en deux heures, ça n'a jamais rien donné de bon ! Du tout ! Ca tournait même franchement en glande à la fin, faute de temps et de moyens (et la météo pluvieuse en plus). Cela étant, une application partielle du système est très bénéfique, et demander régulièrement aux enfants ce qu'ils ont envie de faire durant la colo peut être très productif. Rebondir sur la proposition d'un enfant, si c'est pour une nouvelle règle dans un jeu, ok. Si c'est carrément pour une activité, on approfondis d'abord (avec l'enfant, et avec d'autres, pour se faire des avis) et on prépare (avec les enfants ou pas, après tout un grand jeu surprise sur un thème qui les passionne et dont ils parlent tout le temps, même s'il n'était pas prévu au programme de la colo, ça fait toujours effet). Et préparer, ça se fait à l'avance. Par ailleurs, ça fait toujours du bien d'arriver en colo avec un bagage d'activités prêtes au cas où. Non ? Après, on les utilise ou non, mais au moins on est paré, et ça ça ne s'improvise pas. C'est ce qui nous a manqué dans la colo citée plus haute. Pas très bien informés sur le système exact, sur notre rôle dans tout ça, on est arrivé un peu les mains dans les poches pis... Bon, ben c'est notre faute aussi, on avait qu'à se préparer comme d'habitude, ça nous aurait évité de nous faire prendre au dépourvu !

En juin, lorsque j'accompagnais en sortie l'école de mon père. Au pique-nique, un enfant vient nous voir, les accompagnateurs, nous regarde mon père (à qui je ressemble beaucoup) et moi. Puis il demande : "Maître ? Est-ce que toi et ton fils vous avez le même âge ?" Le pire, c'est quand on lui demandé son avis, il a répondu d'un ton assuré et sans réplique : "Bah oui !" :rolleyes:

Bonsoir Laure. Déjà, pourquoi ne pas retourner à la piscine pour demander au-dit maître-nageur si lui-même n'aurais pas des connaissances (ou lui-même) faisant partie d'un organisme de sauvetage organisant des formations ? Sinon, renseigne-toi dans les piscines ou chez les pompiers. Mais ne t'attends pas à ce que ce soit gratuit, malheureusement. Pour les démarches, il s'agit d'une inscription guère plus compliquée que lorsque tu t'inscris pour passer un stage BAFA. Pour la formation, la forme diffère selon les organismes mais le fond reste le même : _théorie sur le sauvetage et la règlementation. _pratique du secourisme. _pratique de natation et épreuves de sauvetage en eau (une trentaine d'heure je crois). Enfin, il faut obligatoirement le PSC1 (ancien AFPS) pour passer le BSB. Certains organismes organisent le week-end de formation au PSC1, d'autres non, auquel cas il faudra s'inscrire chez les pompiers ou chez un organisme de formation au PSC1 (un week-end). Et dernière chose, le surveillant de baignade ne peut agir que dans des centres de vacances, aussi passe ton BAFA avant de passer le BSB (pour le PSC1, tu fais ça quand tu veux, c'est toujours utile !). Voili voilou !

Mais de rien ! Au plaisir d'avoir pu t'aider, bienvenue dans le monde merveilleux de l'animation, et au plaisir de te revoir souvent par ici !

Bonjour, Tout d'abord, tu as raison de souligner les grandes responsabilités qu'impliquent l'animation. Notre métier est assez mal reconnu, et c'est bien dommage. Tes angoisses sont parfaitement compréhensibles. Je vais d'abord répondre point par point à tes interrogations. _Les colos qui se terminent par une exclusion avec intervention de la gendarmerie, ça arrive (la preuve...) mais c'est très rare. des conflits au sein d'un groupe, oui, c'est inévitable, mais ça se gère. Et puis on est jamais tout seul pour gérer un problème. C'est le rôle de l'équipe d'animation, il y aura toujours d'autres animateurs pour t'épauler et le directeur pour te guider. Alors oui, en cas extrême, ça peut se finir avec l'exclusion d'un gosse, mais c'est assez rare, heureusement. D'autres solutions existent et peuvent être mises en place. _Manquer de charisme... On ne peut pas être aimé de tout le monde. Dans le groupe, il y en a qui aimeront bien ta personnalité, d'autres non. Être le super anim' qui fait rire tout le monde, qui tchate à longueur de temps et qui est à fond les manettes 24h:24, il sera populaire auprès des gosses ouverts et motivés. Mais auprès des autres ? Les timides, les rêveurs ? Ils sont bien content de trouver un anim' un peu plus posé. C'était un exemple. Et imposer ses vues par la force, à moins vraiment d'être buté, ça n'arrive pas. Car encore une fois : il y a l'équipe d'animation, d'autres animateurs, et toutes les activités sont décidées durant les réunions. Et les enfants le savent, ne t'inquiète pas. _La patience, ça s'apprend. Encore une fois, tu ne seras pas tout seul. Et puis tu verras, écouter les gosses, c'est jamais du temps perdu ! _On en revient au second point. À toi d'organiser des activités qui vont dans ton sens, il se trouvera toujours des marmots qui ont une sensibilité assez proche de la tienne, don't worry ! Et durant le séjour, tu échangera avec l'équipe d'animation, et t'appendra des trucs. À chaque séjour, même avec plusieurs années d'expérience. Et c'est ça qu'est magique dans le métier. _Pour le rythme, c'est en effet soutenu. Maintenant, tu connais tes limites et c'est un point fort. Tu sais que t'as besoin de sommeil, ok. Donc tu fais la réunion du soir, tu prépare les activités du lendemain, tu prends deux rondelles de saucisson du cinquième, et tu vas pioncer. Tant pis pour la petite heure de discute entre collègues. C'est ce que je fais. Je me suis fait un peu chambrer par les autres anims, mais il n'empêche que le lendemain (et la nuit aussi d'ailleurs, fait que chaque fois qu'un gamin était malade, c'était moi qui réagissait en premier...), j'étais frais et dispo, ce qui limite les risques d'erreur. Le directeur ne m'a jamais reproché d'avoir rogné sur le cinquième, au contraire, il a trouvé ça responsable et professionnel. Pour le reste, en effet, tu verras pendant ta formation ! C'est un métier génial, mal payé, mais génial. En espérant d'avoir fait un peu déstresser. Tiens-nous au courant !

Bonjour ! Si tu as moyen de te mettre en relation avec un club de tir à l'arc ou/et un club d'escrime des environs et que ton centre peut organiser un après-midi découverte (au moins avec les 6-12), dans le genre traditions et vieux métiers, c'est le must ! Sinon, tu peux organiser des jeux qui s'inspirent de jeux sportifs "classiques" mais en les thématisant à l'ancienne (chevaliers ou autres), genre le jeu du drapeau. Tu peux aussi remettre à la mode des "vieux" jeux, comme le croquet (ça a pas l'air très sportif comme ça, mais avec les 3-6, tu vas voir ^^) ou le cricket (avec les 6-12) en simplifiant. Comme jeux traditionnels, il y a aussi la pétéca, le jeu de paume, la crosse iroquoise (comprendre, hockey sur gazon), etc... J'espère avoir lancé quelques idées qui en amèneront d'autres !

Pour la semaine sur la presse, y'a une activité toute trouvée : un fil rouge pour créer un petit journal ! Pas forcément d'informations à cet âge, mais avec chaque jour une personnalité qu'ils connaissent, un sport, un animal. Pour ça, faut prévoir une réserve de journaux genre l’Équipe, et prévoir des réserves d'images d'animaux. C'est une idée en l'air, ensuite, peut y avoir plusieurs moyens de la développer. Tu peux aussi leur faire découvrir la presse écrite, au travers de vrais journaux, comme le Petit Quotidien ou le Quotidien pour les plus vieux. Il y a quelques journaux hebdomadaires adaptés pour la jeunesse, mais je ne me souviens plus des titres. Et puis ça leur montre qu'il existe autre chose que les médias télévisés. Pour les romans policiers, y'a de quoi s'éclater toute une journée sur une vraie enquête. En fin de semaine, après qu'ils se soient un peu familiarisés avec le milieu (et le vocabulaire : "indices", "enquête", etc...) lors des petits jeux le jour précédents. Idée : On a volé un objet important pour le fonctionnement du centre. Là, arrive un animateur déguisé en policier (et on peut se faire plaisir sur le nom : Raymond Tagne, Inspecteur de Manger, Commissaire Moinfor, Alphonse Danlta, etc...), et l'enquête commence : course aux indices, énigmes et autres pour finir par retrouver l'objet, et accessoirement arrêter le coupable. Voili, voilou !

Hello ! Et toi, qu'as-tu déjà comme idées ? Ca nous donnerait déjà quelques pistes sur tes préférences en matière d'activité, sur le matériel dont tu disposes, et sur les activités que tu as déjà imaginé, ce qui nous éviterait d'avoir à te donner des idées que tu as déjà. Pis, hein, on va pas te mâcher le travail, non plus ! Par ailleurs, combien d'enfants encadreras-tu ?

Salut ! Si t'es branché musique, y'a BenDJ, non ?

Bonjour ! La mer en elle-même est un grand thème, aussi vaste et inexploré que son objet. Fort Boyard : incontournable. Classique peut-être, mais ça marche toujours et si c'est bien préparé ça peut devenir magique. Et ça prend toute une journée, voire deux si tu t'organises bien ! Pense à une ancienne version du jeu, où les candidats passaient une nuit sur le fort pour avoir un diamant où je sais plus quoi en le tenant à bout de bras, tandis que le reste de l'équipe passait devant le Conseil du Fort. Tu fais les épreuves des clefs un jour, une veillée avec les petits jeux des Maîtres du Conseil, et le lendemain les aventures et la découverte du trésor. C'est un exemple. Et tes deux autres thèmes sont très bien aussi. Ensuite, tu peux organiser une chasse au trésor au XVIIème siècle, en grand jeu ou mieux encore en fil rouge. Tu peux aussi te baser sur le thème des grandes explorations océaniques : îles exotiques, Robinson Crusoë (journée "survie" : cabanes, course d'orientation, que sais-je ?), grandes découverts (Christophe Colomb, Vasco de Gama, François de Magellan, La Pérouse), etc... Et si tu es en Atlantique, à marée basse une partie de pêche dans les flaques pour attraper crevettes, crabes, étoiles de mer et autres oursins histoire d'introduire la découverte à la faune marine. Voilà, quelques idées en l'air ! Au plaisir !

De rien ! Et tiens-nous au courant, sur comment ça s'est passé, ce que tu as proposé, ce qui a été mis en place, etc... Autant de choses qui pourront servir à tout le monde !

Salut Biijou ! Dans un précédent message, Sabrydemarseille disait avoir oublié d'établir des règles de vie et que tout s'était pourtant bien passé, alors que durant ton stage ça a tourné à l'anarchie. Tout dépend des enfants, de leurs besoins... et aussi des animateurs ! Expérience personnelle. Durant mon stage pratique, en 2009, en camping avec des 8-10, un petit temps (environ dix minutes) à la fin de chaque journée (généralement juste avant la veillée) était dédiée à "Papot'land", où chaque enfant pouvait prendre la parole (ou se faire représenter par un animateur si trop timide, ça arrivait) et proposer quelque chose, dire ce qu'il avait bien aimé ou pas dans l'organisation de la journée, etc..., le tout pris en note par un secrétaire de séance. Les premières séances de "Papot'land" ont été dédiées à l'établissement des règles de vie. Les animateurs ont imposé quelques règles de sécurité (vis-à-vis des tentes, du matériel et de la cuisine), puis les enfants proposaient des règles, dictées par le bon sens, parfois discrètement guidés par les animateurs, parfois spontanément. Et le lendemain, activité manuelle : illustrer les règles établies la veille sur des panneaux affichés dans la grande tente. Comme ça, c'est pas long (dix minutes), et ça donne lieu à une activité manuelle. Deuxième expérience, l'été dernier, avec des 10-12, organisme différent, en hébergement dur. Aucune règle affichée, aucun temps alloué à l'établissement des règles de vie. C'était voulu dès la réunion de préparation en juin : "on verra bien". Cependant, durant la première journée (qui a fait un peu "journée-type"), les animateurs annonçaient quelques règles pour chaque moment : déjeuner de telle à telle heure, silence quand les animateurs lèvent la main, silence dans les couloirs après la veillée, chacun dans sa chambre lors du temps calme, etc... Les enfants n'ont donc pas pris part à l'établissement des règles, et ne l'ont d'ailleurs pas demandé. Tout s'est très bien passé... exception faite des repas, et ce malgré de nombreux rappels à l'ordre et au silence. À tel point que nous avons imposé une sorte de loterie pour placer les gosses (chacun tirait un billet avec le nom de sa table), ce qui cassait les groupes établis, sans grand résultat d'ailleurs (donc, à améliorer pour l'an prochain). Là, nous avons eu droit à une protestation unanime et en règle du groupe, et nous leur avons accordé un essai à l'ancienne qui devait bien se passer, et qui a lamentablement échoué... Donc, effectivement, peut-être aurait-il fallu des règles écrites. Pour ce qui est de ton "problème" de ne pas savoir comment aborder le sujet avec ta directrice, le mieux est encore de jouer la franchise et d'y aller directement : _"Au fait, tu te souviens l'an dernier à la fin, les enfants insupportables ? Tu ne crois pas qu'avec quelques règles de vie, ça irait mieux ? On pourrait essayer, en début de séjour, ça ferait quelques activités, on pourrait faire ça, ou ça... Non ?" Crois-moi, on ne te reprochera jamais de dire ce que tu penses, surtout si c'est constructif, et ça prouvera que tu as la volonté de t'améliorer, de te remettre en question, de proposer des choses. Pour les activités à mettre en place, il y a de très bons exemples page précédente. Voilà ! J'espère que mon roman t'a été utile !

Après un débat d'environ une seconde et deux dixième entre moi, mon surmoi et moi-même, il a été décidé à l'unanimité d'opposer une motion de défiance et de censure envers la proposition de Lau, au nom des opprimés qui sont bloqués à trois carrés de chocolat. La Grande Laballe, Chocolatière en Chef, décidera. Cela dit, hello Panda113 ? :bigemo_harabe_net-100:

Salut ! Je suis moi aussi Surveillant de Baignade. Si tu es surveillant de baignade, tu as le rôle de prévoir à l'avance quelques activités avec l'équipe d'animation, tout en sachant que ce n'est pas toi qui les animera puisque tu seras sur la plage les doigts de pieds en éventail, dans une chaise longue et avec un cocktail les pieds dans l'eau, en T-shirt et l'oeil aux aguets, surveillant les faits et gestes des marmots comme des animateurs, prête à intervenir à tout moment. Mais ça, je pense que tu le sais déjà. Tu dis que tu ne connais aucun activité à faire dans l'eau... Mais si ! Mais comme toujours quand on se casse la tête, on ne voit pas ce qui nous crève les yeux ! On est tous pareils, t'inquiète. Pour les activités, à adapter en fonction de l'âge des enfants, du milieu (piscine ou baignade en eau libre surveillée) et de leur maîtrise en natation, voici quelques idées (et c'est à la fin de la liste que tu tapes le front en disant "Mais comment n'y ai-je pas songé moi-même ?!" ). _Water-Polo, avec des bouées à défaut de buts. _Béret, comme sur la terre ferme. _Courses diverses, avec des objets à ramener par exemple (sorte de relais). _Loup ou P-R-V. En fait, nombreuses sont les activités terrestres facilement adaptables au milieu aquatique. N'oublie pas non plus de prévoir des activités pour ceux qui restent hors de l'eau (parce qu'ils attendent leur tour ou pour toute autre raison), le plus bateau (Ahahah ! Elle est bonne ! Non ?) et pittoresque étant encore les châteaux de sable, mais si le lieu le permet on peut prévoir plusieurs jeux. N'oublie pas non plus si vous vous baignez hors piscine de tester les gosses pour faire des groupes de niveau et adapter les activités (et au besoin le périmètre) en conséquence. Un relais avec "obstacles" (genre une bouée autour de laquelle il faut tourner, un objet qu'il faut ramener à un endroit, etc...) et sous ton étroite surveillance peut être un bon moyen. Évite en revanche de mettre les enfants directement en compétition (genre course). Le jeu que tu proposes doit être vécu comme tel et non comme un défi. Les bons nageurs n'étant pas forcément ceux qui vont le plus vite mais ceux qui s'appliquent dans leurs mouvements et économisent leur énergie. Voilà, j'espère t'avoir été utile ! :bigemo_harabe_net-100:

C'est dans l'esprit !

Sans vouloir paraître gourde, je suis outré ! Tout simplement outré, i am chocking ! Blague mise à part, c'est proprement révoltant. J'ignorais qu'une telle chose existait, et pire : pouvait être légale au sein d'une même association, en particulier dans l'animation. Honte à ceux qui imaginent de tels idées, et honte à ceux qui y adhèrent !

Que dire ?... BONJOUR ET BIENVENUE !!!!!!!!! En effet, tu trouveras sur ce site des choses formidables : _des conseils sur l'animation. _des idées d'activités. _un lieu d'échanges formidable. _des débats passionnants et passionnés. _des blagues d'un haut niveau de culture. _des animateurs jeunes et moins jeunes avides de partager. _une shoutbox censurée depuis peu suite à des messages inconvenants. _des modérateurs sympathiques et impitoyables. _un jeu étrange où quelques morfales se battent à coup d'images pour des tablettes de chocolat. _et plein d'autres choses encore ! Et de partager, j'espère ! Rémi, animateur BAFA occasionnel, 3 séjours dans les jambes, jeune homme sérieux et beau gosses à ses heures. Vous êtes libres ce soir ? (joke)

Bonjour. Je suis animateur occasionnel, ayant passé son BAFA il y a un peu plus d'un an et ne comptabilisant pour l'instant que trois séjours. Primo, 30€, 40€, 50€... Net ? Brut ? Pour ma part, j'ai été payé au S.M.I.G. durant mon stage, un peu plus durant mes deux autres séjours avec un C.E.. C'était à chaque fois en C.V.L., j'étais nourri, logé, blanchi, ça ne m'a donc nullement choqué ni même dérangé. Ensuite, tu dis qu'"on" te propose 33€. C'est qui "on" ? Un C.E. puissant ? Une grande organisation de centres de vacances ? Une petite association ? Une municipalité ? Grosse ville ? Petit village ? Tout le monde n'a pas les moyens de payer chèrement des animateurs ou ses directeurs, même en France. Si l'animation était un métier payant, ça se saurait ! C'est une profession assez mal considérée par la société, merci. C'est moins utile que l'école (ben oui, les vacances on s'amuse, on n'étudie pas donc on ne s'investit pas pour l'avenir... dixit l'imaginaire collectif), c'est seulement pendant les vacances, pis c'est un peu une garderie (je résume toujours la vision de la société). Donc pourquoi donner les moyens ? Et ce n'est pas inhérent à la France, mais au système capitaliste libéral. Pays riche ou pas. Animation ou pas. Ton problème ne rentre pas seulement dans le cadre de l'animation. Tu serais pâtissière que tu aurais le même problème. Par ailleurs, dis-toi que pas mal de gens en France ne touchent même pas 30€ par jour. Je ne dis pas que je cautionne, je dis que c'est l'état actuel des choses. Sûr, il faudrait que ça change, mais c'est un vaste problème. Par conséquent, si tu penses que tu es lésée, je te conseille au choix : _de faire de l'animation à temps plein, engagée par une municipalité pour être payé à peine plus. _te faire trader. Sur le fond, je suis d'accord avec toi. Il faudrait faire quelque chose. Les animateurs ont de grandes responsabilités et ne sont pas assez reconnus. Mais voilà... C'est toute la société qu'il faudrait réformer. Et avec les guignols au pouvoir en ce moment, c'est pas gagné...

On dirait un embout de canne, non ? Sinon, pour le Bac, désolé je te croyais plus jeune (faut y voir un compliment, hein !). :wink:

Salut ! Tout dépend de tes centres d'intérêts. C'est sûr que si tu ne t'intéresse pas trop à la petite enfance, le premier n'est pas à privilégier. Pour le reste, les deux sujets sont différents mais très intéressant l'un et l'autre, et si j'atais à ta place, je serais moi aussi en train d'hésiter ! Bref, fais comme tu le sens !