-
Compteur de contenus
199 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Calendrier
Blogs
Galerie
Tout ce qui a été posté par Ludow
-
merci Rémiposeidon! pour l'objet, je pense à une réglette pour aligner les livres sur les étagères dans les grandes bibliothèques.
-
heu, tu vis où sur la planète toi ?? Chez moi il est 6h du mat hein! Bon, on met pose jusqu'après les colos ?
-
argh ! Tudju, j'ai la pression là. Je pars samedi en colo, alors faut se dépêcher de poster le nouvel objet, sinon j'vais m'faire squizzer!!!
-
aaaah, Lau (allo ?) et les images...!
-
Mince, j'avais pensé à ça mais je connaissais pas le mot! Dis, dis, si j'te passe un bout de nouga, tu me files ton carré de choco ? et t'es calé dis-donc!
-
Salut Tacha, merci de recentrer le débat sur le sujet de départ. Quand je dis que je ne pourrais pas bosser dans ces conditions, cela signifie que je n'accepterais pas si au bout d'un moment, tous mes efforts pour faire évoluer la situation restaient vains (certaines personnes sont tellement figées sur leurs idées, ou bien incapables d'en expliquer les fondements, qu'il ne leur est pas tolérable d'entendre un autre discours). Si ça m'arrivait, j'irais voir ailleurs, où l'herbe est plus verte (le seul regret sera pour ces enfants). Si la situation va trop loin par contre, coup de fil à la hiérarchie, voire DDCS. Mais je ne souhaite pas dévaloriser l'animation périsco, bien au contraire. Je pense qu'elle peut être une forme rêvée pour l'éducation populaire (et aussi pour reformer un peu nos gamins, souvent déformés et stressés par le système scolaire). Je connais des anims de perisco vraiment compétents et qui font des choses extraordinaires, qui apportent un tas de choses incroyables aux gamins. Concernant mon idée de l'autorité, elle est en effet assez précise, mais peut évoluer sans souci. Pour moi, la première distinction à faire est autorité/autoritarisme. Si on arrive à analyser ce qui relève de l'un ou de l'autre, alors on est sauvé. Je vais commencé par l'autoritarisme (plus rapide). C'est l'action d'utiliser son statut, son pouvoir ou sa violence pour faire faire quelque chose à quelqu'un. La situation typique est l'abus de pouvoir que l'on observe dans de nombreuses entreprises, collectivités locales, territoriales... et forcément en politique ! (beaucoup se font pincer dans ce dernier cas) Elle peut aller d'une petite chose sans grande conséquence (fixer un ultimatum pour rendre un travail par exemple, sans aucune justification, simplement parce qu'on en a envie), à des choses plus graves (harcèlement au travail, etc...). Je pense qu'on a tous, un jour ou l'autre, abusé de son pouvoir. Mais quelqu'un d'autoritaire (= qui "utilise" l'autoritarisme, et non pas "qui a de l'autorité"), ça devient plus grave puisque ça devient un comportement, une manière d'être, un fonctionnement au travail (et parfois en famille). C'est ce type de personne, animateur ou directeur, qui donne des punitions aux enfants. L'autorité est une notion beaucoup plus complexe. Elle se fonde en grande partie sur la confiance (et oui, confiance). Cette autorité, pour qu'elle puisse s'exercer, doit être reconnue. L'expression "faire autorité" est révélateur du véritable sens de ce mot. Un scientifique qui publie les résultats d'une étude va faire autorité, c'est-à-dire que cette étude sera reconnue par ses pairs, qu'ils auront confiance dans ses résultats. L'autorité est donc quelque chose qui s'acquiert. Il y a quatre manières de l'acquérir : - la légitimité (en gros, ton poste d'animateur, de directeur... que tu as obtenu car reconnu compétent par ta hiérarchie par exemple) - disposer de moyens coercitifs ou gratifiants (valorisants) pour évaluer les autres (ex : le prof qui fait des contrôles de connaissance à ses élèves) - la compétence (qui est reconnue par les autres. Ex : un forumeur qui prouve sa compétence dans un sujet fera plus autorité qu'un autre qui ne connaît pas). Cette compétence peut être plus ou moins relative puisque subjective, mais lorsque des enfants ont en face d'eux un anim compétent, qui leur donne à jouer, qui joue avec, etc..., son autorité sera plus importante que son collègue qui ne passe son temps qu'à crier) - le charisme (ça, pas besoin de définition) Ces 4 points ne sont pas de moi, je tiens à le dire tout de suite. Mais les conclusions qu'on peut en tirer, par rapport au boulot d'animateur, c'est que : - un anim tient son autorité en partie de son statut d'animateur (employé, recruté par le directeur, etc...) - un anim tient son autorité en partie de sa capacité à valoriser les comportements ou les réprimander ( /!\ ça ne veut pas dire punir !), mais toujours en expliquant pourquoi - un anim tient son autorité en partie de sa capacité à créer des animations, accompagner les enfants et les jeunes dans leurs projets, apprendre à connaître chacun des enfants dont il est responsable et à les écouter (rôle de l'anim quoi) - un anim tient son autorité en partie de son comportement, mais là, pas forcément besoin de charisme pour être un bon anim, mais un anim "grande gueule dynamique" (et positif) et qui correspondra aux points précédents fera encore plus autorité puisqu'il sera en mesure de montrer ses compétences Mais cette définition (qui n'est qu'une définition et qui ne peut pas résumer une notion aussi complexe que l'autorité) peut être mise en lien avec celle d'Alain Vulbeau (Sociologue à l'Institut de l'enfance et de la famille et à l'Université Paris 8 (en 1993). Maître de conférences en Sciences de l'éducation à l'Université de Paris X-Nanterre (en 2002)). En gros, et pour faire un gros gros résumé, il explique qu'exercer son autorité, ce n'est pas comme on le pense majoritairement aujourd'hui "être capable d'empêcher quelqu'un de faire quelque chose", mais bien au contraire "être capable de permettre à quelqu'un de faire quelque chose". Et ce n'est pas jouer sur les mots, cette distinction a un sens profond. Pour coller ça au monde l'animation, exercer son autorité c'est être en mesure d'apporter aux enfants ou jeunes adultes les clés pour faire ce qu'ils ont à faire. Pour les jeunes enfants, ce sera découvrir le monde qui les entoure, commencer à comprendre les relations humaines, devenir de plus en plus habile, etc... (tout ça par le jeu, évidemment). Pour les enfants (en gros 6-12 ans), ce sera jouer, jouer, jouer et encore jouer, pour se socialiser, pour apprendre à se connaître soi, etc... Pour les ados, ce sera évidemment leur donner les moyens (techniques, connaissances, temps...) de construire leurs projets, de faire leurs choix, de s'exprimer et de faire entendre son avis, d'échanger et découvrir, encore et toujours (et ça peut également passer par le jeu, même à 17 ans, mais pas que ça, évidemment). qu'en penses-tu Tacha ? Est-ce que c'est l'image que tu as en tête de l'autorité ? Es-tu d'accord avec ça ou non (et pourquoi, dans les deux cas) ?
-
Sans vérifier, je dirais Bacchus (Dionysos), donc je pense que ce sont des instruments pour boire de l'alcool. Les petits embouts pour doser, c'est pas ça ??
-
heu, pois chiche plutôt!
-
je croyais que les insultes étaient interdites sur le forum ? :-D Ce que j'essaye de t'expliquer, c'est que ce qui paraît évident pour toi, ne l'est pas pour moi, et que c'est justement cette différence de point de vue que je questionne. Mais si on veut aller un peu plus loin que le niveau plan-plan de ce qu'on entend souvent en formation bafa, bah un langage précis et des idées argumentées sont nécessaires.
-
Ok, mais je te file mon boulot aussi, ok ? Vu que t'as les pieds dans la neige, tu me feras une coupe stratigraphique précise pour demain matin 8h, ok ?
-
presque, enfin j'viens juste de réviser les corps morts (haaaan), perso. Mais dès que j'ai plus les pieds dans la neige, je cherche
-
Ce sont des systèmes de ventouses-support-alarme pour les musées. Elles fonctionnent avec la pression de la vitre, et se déclenchent dès que celle-ci change. Bon, j'crois que j'ai pas encore le chocolat là....
-
Bon, ça y est, démotivation totale pour continuer ce semblant de débat. Encore une fois tu joues carrément avec les mots mon cher. excuse-moi, mais moi je ne pouvais pas le deviner, d'où l'intérêt d'écrire jusqu'au bout ce qu'on pense. Ne reproche pas aux autres de ne pas te comprendre si tu expliques mal, encore une fois sous l'argument du "ce serait trop long de tout dire". Certaines personnes savent être brèves, précises et donc se faire comprendre, ce qui n'est manifestement pas ton cas (ne le prend pas mal, mais relis et poses-toi des questions). Tu connais la formule "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément"...? Le gras qui l'a sorti est mort depuis un paquet de temps, mais son adage est toujours d'actualité ! en effet, parfois. Mais si tu es clair dans tes propos, que ceci sont suffisamment explicités, le risque est moins important (et si ça arrive, la plupart du temps les "attaques" sont trop ridicules pour qu'il y ait besoin de répondre). Ah, et sinon : non, ce que j'ai expliqué des "psychologues" ne va pas dans le même sens que toi, ce n'est pas une question de forme mais bien de fond. Et dernière chose : pas besoin d'être "doué en terminologie", il suffit juste de parler avec des mots précis et que l'on maîtrise. Essaye, tu verras, ça marche ! (allez, petite pique parce que tu m'as cherché aussi )
-
Salut, pour les prix pratiqués, tu peux les trouver sur leur site sans difficulté : c'est ici ! Pour le projet éducatif, c'est aussi sur leur site : c'est là ! Une partie du peuple demande Telligo, une autre partie se pose des questions un peu plus poussées. Chacun fait ses choix politique en acceptant de bosser pour Telligo, Léo Lagrange, Wakanga, Cap'Vacances, l'UFCV, etc...
-
énorme ! Désolé de ne pas être suffisamment intelligent pour comprendre... et désolé de t'avoir fait perdre ton pari! ça c'est juste génial quoi. L'argument massue pour ne pas aller au bout de ses idées, ou seulement en parler sans les approfondir... et tant pis pour les cons qui comprennent pas, après tout, ils avaient qu'à pas être cons quoi...! donc tu dis que j'interprète mal, mais en fait non! C'est tout à fait ce que j'avais compris, à savoir que tu dis que quelque chose est couramment proposé, alors qu'en fait t'en as AUCUNE IDEE ! Juste hallucinant. Je reviens la semaine prochaine répondre au reste puisque j'ai dit que je le ferais, mais pas bien motivé si c'est les seules réponses que j'ai...
-
Salut et merci pour ta réponse, tu dis 4 fois dans ta réponse que j'interprète tes propos (et mal à priori). Alors soit je suis un gros menteur qui transforme les phrases des autres, soit le propos initial n'était pas suffisamment clair pour ne pas être sujet à une mauvaise interprétation... Parce que si on commence comme ça, on peut le faire pour toutes les phrases ! Je reviendrai pour répondre car pas le temps maintenant. Juste sur ta toute dernière phrase, tu ne trouves pas que tu joues un peu sur les mots quand même...? Car le résultat est le même ! (à moins que j'interprète mal)... Ah, et excuse-moi d'avoir cité ton message, mais rassure-toi, beaucoup de personnes dans l'animation auraient pu l'écrire, c'est pour ça que je ne te répondais pas à toi en particulier... See you
-
exaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaact ! Toutes mes félicitations !!
-
Me revoilà, il ne faut jamais sacrifier un repas, même pour de grandes causes... En effet, je te crois sans souci. Un enfant qui prend la place de meneur ou leader (je préfère cette formulation à "un enfant ayant un statut d'autorité"), ça se passe tous les jours. L'enfant médiateur peut être leader, mais pas nécessairement. Mais cette place peut-être sans arrêt remise en cause et prise par un autre. Que les parents aient une influence, je ne le nie pas, mais les parents ne sont pas là dans la cour de récré. Qui prend la décision (pas forcément consciente) d'agir ainsi, c'est l'enfant lui-même. Sinon, je n'ai jamais parlé d'officialiser les rôles par les adultes, ce qui serait une immense connerie. Mais ces rôles peuvent être valorisés par différents moyens. cf. ma réponse plus haut. Tu dis que cette pratique est courante ? Sur quoi tu bases cette affirmation ? Heureusement que non, elle n'existe quasiment pas (pas à ma connaissance en tout cas).
-
Merci pour ce retour. D'où l'intérêt de se renseigner auprès de la DDJS de son lieu de résidence (enfin celle qui valide le tout !)
-
je n'ai volontairement désigné personne pour laisser le soin à chacun de reconnaître ou non chez lui les pratiques que je dénonce et que je continuerai à dénoncer, car fondées sur des arguments qui ne tiennent pas. rien que la formulation que tu emplois ("se faire obéir") laisse transparaître la notion de pouvoir de l'adulte, pouvoir qui ne repose encore une fois que sur sa supériorité physique ou sa légitimité donnée par les parents ou les profs... Or l'autorité repose également sur d'autres choses que tu cites à juste titre pourtant : la maîtrise d'une compétence (en l'occurrence celle d'animer) par exemple... Qu'appelles-tu "dignité de l'animateur" ? Est-ce se faire respecter par son statut d'être humain ou bien par son statut particulier d'animateur, d'adulte ? Si c'est la deuxième solution, alors on est déjà dans une forme de maltraitance, car user de sa position sociale, hiérarchique ou physique pour imposer quelque chose à quelqu'un contre sa volonté n'est pas autorisé par la loi. je ne sais pas quel courant de la psychologie ose encore dire cela en 2011. Tu as des auteurs ? Non, il ne s'agit pas de logique, mais de son pendant psychique : l'analogie. L'être humain fait des liens pour appréhender son environnement et tenter d'en comprendre les tenants et les aboutissants. Les véritables sciences sont fondées sur l'analogie et non la logique. Quand on lit la vie d'Einstein par exemple, on comprend cette subtilité (cf. "Comment je vois le monde" d'Albert Einstein). Quelqu'un comme Hubert Reeves s'inscrit dans le même genre de pensée analogique. Mais bon, ce n'est pas le souci ici. A 6 ans, ils ne se laissent pas guider par leurs pulsions, ils sont totalement sous le contrôle de leurs pulsions. Mais même nous, adultes. Un adulte qui réfrène ses pulsions de manière rationnelle et uniquement rationnelle est un être froid, décharné, sans consistance, une machine presque ! D'ailleurs, c'est tellement vrai que ce n'est pas possible dans l'absolu ! Par contre, l'acquisition de l'autonomie passe forcément par des étapes de réflexion, d'introspection, de prise de recul sur ses comportements et ses interactions avec le monde extérieur (longtemps inconscientes, ces étapes se conscientisent en grandissant). Pour ne pas parler dans le vent, ce que j'explique est inspiré en grande partie par les travaux de Paul Diel, psychologue-philosophe du siècle dernier. dans un système construit à partir de cette vision que l'enfant a besoin de l'adulte pour se réguler, oui. Mais c'est loin, loin loin d'être ma vision à moi ! ce n'est pas de l'ordre du vivre ensemble ton exemple ? Là faut m'expliquer ! Quant à justifier l'autoritarisme de l'adulte (et non autorité) par son rôle protecteur, c'est la pire des justifications, mais aussi la plus courante. Mais c'est très humain de vouloir justifier l'injustifiable, ça évite de prendre le recul nécessaire pour se rendre compte de ses erreurs... (mais ne t'inquiète pas, je suis aussi humain, je fonctionne pareil, et parfois j'ai besoin de bonnes claques pour m'en rendre compte). Tu dis que l'adulte a un côté "chef" pour assurer la protection des enfants. Bon, admettons qu'à court terme, cela soit vrai (ce dont je ne suis pas convaincu non plus). Ce fonctionnement est critiquable par principe puisqu'il nie totalement l'éducabilité des enfants. C'est en gros considérer que "les enfants ne sont pas capables, donc on fait pour eux". C'est vrai ou pas ? Mais je suis d'accord, c'est bien plus facile de raisonner comme ça, sauf qu'à long terme, on ne s'économise pas. Je tire un peu les traits car j'imagine bien que lorsque tu stoppes une situation dangereuse ou conflictuelle non résolue, tu expliques aux gamins en cause 2 ou 3 choses sur le respect de l'autre, etc... c'est là que l'adulte peut aider l'enfant. Pas avant. C'est à ce moment là que s'effectue tout le travail éducatif, en reprenant la situation et en aidant les enfants à décrypter ce qu'ils n'avaient pas vu (par exemple, l'injustice de leur décision), en questionnant les enfants, en les renvoyants à leurs valeurs, et non pas en imposant les nôtres parce qu'on est adulte et qu'on sait mieux qu'eux ! A ce sujet, il faut regarder les vidéos de Louis Espinassous que je n'ai pas le temps de chercher tout de suite (sur dailymotion je pense), très instructif ! pour le monde parfait créé par des enfants, ce n'est pas du tout mon propos puisqu'en effet ça ne fonctionne pas (et ça a déjà été testé). Décentrer le pouvoir de décision de l'adulte, ce n'est pas l'exclure du fonctionnement du groupe, attention. Bon, pas le temps de continuer, je reviendrai plus tard. En tout cas, merci pour ta réponse !
-
à bientôt alors ;-à et n'oublie pas ton cache-oreilles !
-
ouiiiiiiiiiiiiiiii! Il a trouvé! C'est un support pour maquette de sous-marin. Je crois que tu vas bientôt gagner le carré de chocolat... Je dis bientôt, car il faut trouver le nom précis de l'objet (mot de 3 lettres !!!). C'est le même mot utilisé en modélisme et pour les vrais bateaux et sous-marins mis en cale... non, je disais que l'élément dans lequel se déplace l'objet est le même pour le ski et le sous-marin. C'est juste que l'un est liquide et l'autre solide (changement d'état). tu n'en auras même pas eu besoin ;-) non non, il est né en 1954 et est encore vivant. Il est français. Mais il a un homonyme (+ un S) encore plus connu, qui était ami de Marx et né en 1820...
-
Deuxième avis dans le même sens. Merci de m'avoir fait prendre conscience de mon erreur En fait, il faut lire cet article 7 dans le sens : on fait le nombre de fois qu'on veut pour tous les ACM, sauf pour les séjours de vacances où le stage ne peut se dérouler qu'en deux fois maximum. Ceci-dit, la nana du 2ème département m'a précisé qu'ils ne laissaient pas passer lorsque les 14 jours sont fait en plus de 3 fois, peu importe le type d'accueil...
-
Juste scandaleux... Merci Dinewan, tu as tout à fait raison. Laballe, comment arrives-tu à bosser dans ces conditions ? Perso, je ne pourrais pas. Si ton dirlo pense cela, ça devient grave. Tu peux peut-être lui proposer une formation sur les pratiques non-violentes dispensées par certaines assos. La punition est la forme la plus abjecte de répression qui puisse exister. C'est une preuve de l'incompréhension profonde de ce qu'est un être humain. Si on pense que la construction d'un comportement respectueux des règles passe par une pression qui vient de l'extérieur, alors on se fout le doigt dans les deux yeux jusqu'aux genoux, voire plus bas ! Au bout de plusieurs années de ce type de pratique, l'enfant a deux choix : - devenir un rebelle systématique, en opposition à tout ce qui peut venir du monde des adultes (mais pour ça, il faut déjà un caractère bien trempé). Ça ne laisse pas indemne ... - devenir un gentil petit pion, appelé parfois "mouton", qui restera probablement dépendant de l'adulte jusqu'à ce qu'il en devienne un (et même après). Quelqu'un qui ne se posera pas de questions, qui sera devenu bien obéissant (merci pour le libre-arbitre individuel !!). Charmantes perspectives ! Pouah ! C'est ce que je peux lire de pire ! Vous croyez vraiment que le sens du Juste et de l'injuste n'apparaissent que le jour de la majorité (je caricature à peine). Vous croyez qu'un enfant de 6 ans n'est pas en âge de comprendre les conséquences d'un acte, d'avoir de l'empathie pour quelqu'un qu'il a pu blesser (il ne s'agit pas de jouer avec les sentiments, attention) ? Vous croyez SINCEREMENT que les enfants qu'on a en charge ont BESOIN d'être brimés, oppressés ou humiliés pour comprendre un message, ou ne serait-ce que pour prendre conscience des choses bonnes et mauvaises (excusez mon manichéisme primaire) ? Deuxième piste pour sortir de ce fonctionnement primaire d'oppression qui utilise encore trop souvent la supériorité physique des adultes pour contraindre les enfants à faire quelque chose : la naissance d'une règle juste prend naissance dans la communauté (le groupe). Si c'est le groupe qui est à l'origine de la règle, c'est le groupe qui pourra en être garant. L'obligation (la sanction) ne sera plus du propre chef de l'adulte (qui perdra donc son statut de "tout-puissant" !), mais du chef du groupe. L'enfant qui ne respecte pas la règle se la verra rappelée par l'ensemble du groupe. Et l'enfant peut alors comprendre l'intérêt d'une sanction, c'est-à-dire son objectif, son but original : le vivre ensemble. On ne construit pas des règles pour rigoler ou pour exercer son pouvoir, "jouer son petit chef". On le fait pour assurer un fonctionnement durable du groupe, qui n'est donc plus la somme d'individus. Plusieurs personnes ensemble est forcément source de désaccord, de conflits, d'incompréhension. Mais c'est la résolution de ces conflits qui donne naissance au groupe, et c'est par ce biais que l'enfant peut se construire, car le groupe sera pour lui un terrain d'expérimentation extraordinaire (limites, possibilités de faire, découvrir, tester le jeu des relations, etc...). Si la sanction vient unilatéralement de l'adulte, et (encore pire) qu'elle n'est pas justifiée, expliquée et juste, elle ne pourra jamais être utile à l'enfant, et l'empêchera même de se construire avec l'aide des autres. Je compléterai plus tard si besoin, pour le moment j'aimerais juste vous rappeler un poème de Janusz Korczak : « Vous dites : — C'est épuisant de s'occuper des enfants. Vous avez raison. Vous ajoutez : — Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser. » Janusz KORCZAK, Quand je redeviendrai petit (prologue) Source
-
Je te félicite, si ta raison principale de démission est liée à la pauvreté du projet péda, à l'aspect non organisé du gars, alors bravo ! Je comprends Cesco, que ça puisse t'énerver. Moi aussi ça le gonfle péniblement lorsqu'un anim me lâche quelques jours avant le départ. Mais lorsque le dirlo ne s'implique pas dans le séjour, s'il ne fait pas un minimum pour sa colo, je pense qu'il vaut mieux aller voir ailleurs, en effet. La seule chose dommageable, c'est pour les enfants. Les pauvres... Je trouve ça quand même hallucinant que l'on réponde que l'on est trop occupé pour préparer son séjour. Que l'on ne soit pas dispo dans l'instant, évidemment, mais quand on connaît l'importance que revêt le recrutement pour le bon fonctionnement du séjour, ce genre de comportement m'horripile !