Filleanormale

AnimNautes
  • Compteur de contenus

    395
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Days Won

    5

Messages posté(e)s par Filleanormale


  1. Léa, effectivement la boum de fin de colo est toujours en vigueur et je n'ai jamais vu un seul séjour sans.

    Mais la question était un peu plus profonde, à savoir si c'était une veillée adapté aux enfants / ados et si elle était indispensable.

    Il faut savoir qu'en tant qu'animateurs nous avons un rôle pédagogique et, au-delà du fait que la boum ne dispense aucun savoir particulier, elle transmet une image qui est quand même très proche de la boîte de nuit pour la plupart et ce n'est pas souhaitable en séjour de vacances.

    Maintenant, tu as eu raison de venir nous donner ton avis et j'aimerais profiter de ta présence pour te poser quelques questions:

    - quelle est l'ambiance des boums auxquelles tu as participé en colo ? (lumière, volume de la musique, meubles, décoration,...)

    - qu'est-ce que vous avez fait ? (danser, chanter, jouer, boire, manger,...)

    - que faisaient les animateurs pendant la boum ?

    - est-ce que tu as déjà participé à une boum en centre-aéré ?

    Voilà, j'espère que tu voudras bien répondre à ces quelques questions, ça m'aiderait beaucoup !


  2. Il y a quelque chose de pourri au royaume de l'animation...

    Ce que tu décris Sabato on est nombreux à l'avoir expérimenté, supporté ou encore dénoncé.

    J'aimerais te dire que tu n'as simplement pas eu de chance mais ce n'est pas le cas et tu risques encore fortement de revivre ça.

    Ce que je peux te dire en revanche c'est ce que je fais avant de signer un contrat.

    Tout d'abord, je passe un très long entretien avec le directeur. S'il n'a pas plusieurs heures d'affilées à me consacrer, ce n'est pas grave on le fait en plusieurs fois (l'avantage est que j'ai plus de temps pour réfléchir à mes questions).

    S'il refuse, je lui explique pourquoi c'est important pour moi.

    S'il ne comprend pas, je laisse tomber ce séjour.

    Je lui demande sa vision d'un séjour réussi, je lui donne la mienne puis on parle des détails qui pourraient amener des désaccords (par exemple: les parents ont payés pour une activité mais l'enfant n'en a pas envie, est-ce qu'il va m'autoriser à lui proposer une autre activité après avoir essayé de lui donner envie de faire la première ou est-ce que c'est hors de question ? S'il choisit la seconde réponse -et il y en a beaucoup dans ce cas- je sais déjà que je ne serai pas à l'aise sur ce séjour). Si on est d'accord sur la vision du séjour, on parle du projet pédagogique puis des détails du séjour (journée type, thème, activités, sorties).

    Mais je ne m'arrête pas là, je lui demande les coordonnées des animateurs déjà recrutés (oui, je suis de ceux qui pensent que le directeur n'est pas la pièce maîtresse d'une colo) et je parle un peu avec eux du séjour et surtout des activités que l'on va mettre en place. Si j'ai un bon retour, je suis prête à signer le contrat !

    Ça paraît prendre beaucoup de temps mais en fait pas tant que ça, il faut compter maximum 3h d'entretien avec le directeur et le temps passé à dialoguer avec les autres anims remplace celui où tu te tritures les méninges tout seul en pensant à tes activités.

    Voilà, j'ai adopté ce système après avoir cumulé les mauvaises expériences et je n'ai pas eu de mauvaise surprises depuis.

    J'espère sincèrement que tu trouvera un super centre où tu pourras proposer de super activités.

    En tout cas, n'oublie de venir nous parler de tes prochaines expériences (positives, on l'espère).


  3. Noël, tu oublies que les boums des années 80 ne sont pas les mêmes que celles des années 90 (on chante, on danse, on se déguise / masque et on fait des jeux).

    L'accordance sémantique que tu réclames n'a pas lieu d'être puisqu'il existe deux définitions distinctes de la soirée boum, il y a donc deux définitions distinctes de la veillée boum.


  4. En fait, Jean, tu n'obtiendra jamais une réponse précise car tout le monde utilise les mêmes mots mais pour désigner des choses complètement différentes.

    Voici un exemple (le mien) de glossaire:

    - thème: différentes activités qui partagent le même univers

    - fil conducteur: histoire qui relie plusieurs activités ou plusieurs jeux diiférents

    (exemple sur une journée, le matin, l'après-midi, et la veillée sont des activités distinctes mais qui s'articulent autour de la même histoire)

    - fil rouge: jeu d'une durée courte, qui se poursuit sur plusieurs jours au même moment de la journée


  5. L'avantage du vinaigre blanc c'est que ce n'est pas cher et on est à l'abri de produits "nocifs, mais pas tant que ça, ah mais on ne savait pas qu'il y avait danger car on n'a pas fait de test maintenant qu'on a un doute on interdira ce produit dans trois ans".

    Bien sûr, en complément du vinaigre, il faudra passer une peigne très très fin dans les cheveux de l'enfant afin d'en décrocher les lentes.

    Pour les boums, je me suis longuement exprimée dessus mais mon dernier séjour m'a donné une explication au fait que la moitié des jeunes préfèraient quand même rester à la boum que participer à la veillée qui m'a pris plusieurs heures de travail.

    Je crois qu'à partir d'un certain âge (c'étaient des 12/14 ans), certains jeunes ont besoin d'avoir la soirée libre de toute animation pour pouvoir profiter des derniers instants de leur amitié éphémère et prendre le temps de se dire adieu convenablement.

    D'ailleurs, la boum n'était pas prévue (j'ai réussi à convaincre l'équipe d'animation de préparer une veillée et de de ne pas parler de boum mais de la garder sous le coude dans le cas où les jeunes seraient vraiment déçus de son absence - ce qui s'est passé) mais plusieurs jeunes ont émis le souhait de rester dans leur chambre pour discuter au lieu de participer à la veillée...

    Ironie de la situation: la boum est devenue la veillée de secours alors que pendant des années j'ai préparé des veillées de secours en parallèle de la boum !

    Du coup, mon regard sur la boum change, je ne pense pas que j'essaierai de nouveau de supprimer la boum mais je continuerai plutôt à proposer une autre activité à côté (et toujours préparer quelques animations et costumes pour la boum évidemment !)


  6. Ah LMFAO... Je te déconseille très fortement de passer cette chanson sauf si tu veux te retrouver avec des mômes qui mettent les mains derrière la tête en poussant le bassin en avant. :bigemo_harabe_net-59:

    Durant ma colo d'avril, j'ai répondu qu'il y aurait Party rock anthem à tous les jeunes qui me demandaient I'm sexy and I'm know it (avec démonstration de la danse, s'il vous plaît !), je pense que tu peux t'en sortir de la même façon ^^

    Le vinaigre c'est juste le meilleur remède du monde contre les poux, bien plus efficace que tous les traitements pharmaceutiques. Bien sûr, il vaut mieux choisir du vinaigre blanc afin d'adoucir l'odeur... et beaucoup rincer !


  7. Moi non plus je ne comprends pas cette telle envie de passer le bafa si jeune...

    Si l'on peut le passer un an avant la majorité, ce n'est pas pour rien, c'est une formation qui prend généralement toute une année pour l'obtenir et la plupart des stagiaires ont effectivement besoin de ce laps de temps pour, non pas devenir responsable (car on peut avoir 16 ans et être sérieux et responsable) mais prendre conscience des responsabilités que le statut d'animateur implique (il y a en a beaucoup et elles ne sont pas toutes citées -et encore moins développées- durant la formation bafa).

    Si tu as vraiment hâte de faire tes premiers pas dans l'animation, tu peux les faire dès 16 ans en tant qu'aide-animateur.

    Je l'ai été et même si je l'ai fait de manière bénévole ça a été une vraie expérience professionnelle, de plus ça m'a vraiment aidée pour passer le bafa donc je ne peux que t'encourager vers cette voie !


  8. C'est pour cela qu'il vaut mieux éviter au maximum tout ce qui est médicament et pommades, les fiches sanitaires sont rarement exhaustives et il arrive souvent qu'un enfant soit allergique sans que ses parents le sachent.

    D'où venaient la bombe et le soin ? Si tu les as pris dans la pharmacie du centre (et qu'ils n'étaient pas destinés à un enfant en particulier) c'est le directeur qui est responsable.


  9. Bonjour à tous !

    Cela fait 6 ans que je suis animatrice et autant d'années que je vois des directeurs-trices qui recherchent spécifiquement un animatEUR ou une animatRICE dans un souci "d'équilibre".

    Cela ne m'a jamais choquée jusqu'à présent mais je commence à me demander s'il existe vraiment une bonne raison derrière tout ça ou si c'est encore une fois des habitudes d'animation que l'on prend sans se poser de questions et sans jamais les remettre en cause.

    A quoi cela sert-il d'avoir le même nombre d'animateurs et d'animatrices ?

    Est-ce que les colons filles se sentent en minorité s'il n'y a qu'une seule femme dans l'équipe d'animation ?

    Exemple personnel, l'année dernière j'ai été engagée pour un séjour sur une thématique que je ne connaissais pas du tout. Le directeur avait également retenu la candidature d'un animateur qui avait le même âge, la même expérience et les mêmes qualifications que moi mais qui, en plus, avait déjà fait ce séjour et était très compétent dans cette thématique. Le directeur m'a finalement choisie parce qu'il lui "manquait" une fille.

    (Je précise qu'en plus, sur ce séjour nous étions trois animatrices et cinq animateurs pour une cinquantaine d'enfants dont seulement deux filles...)

    Je ne remets pas en cause la mixité des équipes d'animation, je pense qu'il est indispensable d'avoir au moins UN animateur de chaque sexe, surtout pour les séjours avec hébergement.

    Mais je m'interroge sérieusement sur cette prétendue nécessité à avoir une mixité équilibrée, pas plus d'hommes que de femmes et inversement.


  10. La bombe refroidissante c'est assez douloureux, alors pour un enfant...

    Si tu es sur un centre fixe, tu as peut-être la possibilité de stocker de la glace ce qui serait mieux

    (avant de la poser, tu l'enveloppes dans une serviette éponge ou un torchon épais).


  11. J'ai déjà fabriqué un twister avec des assiettes, mais il ne s'agissait pas d'une variante particulière du jeu, seulement le "tapis" recouvrait toute la salle (on était plus de 50) et c'est le meneur de jeu qui choisissait la couleur et la partie du corps.


  12. Pour les défis que j'ai utilisés, ce ne sont pas les jeunes qui désignent quelqu'un dans l'équipe, ils doivent se proposer eux-mêmes. S'il n'y a pas de candidat pour un défi, on n'insiste pas, au passe au suivant.

    Je ne veux pas absolument que les timides le soient moins.

    Je suis moi-même d'une extrême timidité, c'est pour cela que je n'impose jamais rien aux jeunes et que je prépare toujours une veillée parallèle pour les matchs d'improvisation, boum, etc.

    Si un jeune préfère regarder que participer, je n'y vois aucun problème.

    Je ne sais pas si je me suis bien exprimée: les équipes sont éloignées les unes des autres et donc le public est limité à 5 jeunes et 1 animateur. Du coup, si, c'est beaucoup plus facile de sortir de sa coquille même si ce n'est pas le but recherché.

    Mais quand ça arrive c'est vraiment bien parce qu'il y a des jeunes qui n'ont pas choisi d'être timides.


  13. Cela faisait un moment que je voulais en savoir plus sur ce sujet mais les 25 pages à lire me rebutaient quelque peu...

    Je les ai enfin lues et je ne suis pas plus avancée.

    J'ai quelques questions pour les opposants aux "gages" (ce sont des questions sincères, vos réponses m'intéressent vraiment !)

    - Est-ce que c'est le type d'actions qui vous rebutent ?

    - Ou le fait que les enfants les exécutent devant les autres ?

    - Ou le principe de devoir accomplir une action pour revenir dans le jeu ?

    - Ou tout ça à la fois ?

    Personnellement, je distingue gages et défis.

    Les gages sont des actions que le perdant doit accomplir (soit pour continuer le jeu, soit parce qu'il a perdu)

    et les défis sont des actions à accomplir pour gagner quelque chose.

    (C'était un petit point sémantique personnel au cas où j'aurais des réponses^^)

    Je n'ai jamais utilisé de gages parce que je pars surtout avec des 15-18 ans (et je n'aime pas le killer, je préfère le gorille).

    [D'ailleurs, dans les premières pages, une erreur a été faite. Le killer a été confondu avec le gorille et cacahuète, qui est totalement différent puisqu'il s'agit de trouver les meilleurs façons de faire plaisir à quelqu'un.]

    Par contre, je donne souvent des défis à une équipe et un jeune se propose de le relever (souvent, ils choisissent de le faire tous ensemble). Et j'ai pu m'apercevoir que ça permettait à certains jeunes introvertis de sortir de leur coquille. Ils sont moins timides parce qu'ils sont au sein d'une équipe: comité restreint et certitude qu'ils ne seront pas moqués puisque c'est l'intérêt de l'équipe.

    Pour finir, il y a des réactions qui m'ont vraiment surprise; il s'agit de ceux qui n'ont pas compris l'intérêt de dire pourquoi le ciel est bleu ou pourquoi l'herbe est verte. En quoi ce n'est pas pédagogique de faire fonctionner l'imagination de l'enfant ?


  14. Franchement, je ne sais pas si la boum signifie la même chose pour ceux qui sont nés avant les années 90 et ceux qui sont nés après. Ce n'est pas de la mauvaise foi, on peut continuer d'appeler boum une soirée où il y a de la musique, où l'on se déguise, se restaure ET où l'on joue. Parce que nous avons toujours eu cette vision-là de la boum. Bien sûr, on connaît les autres boums, les "vraies", via la télé mais pour nous ce type de boum est tellement ancré dans les années 80 que cela ne nous concerne pas. Nous ne sommes pas de la génération slow mais plutôt macarena et stach stach. Parce que pour nous, le boum a un côté enfantin. Ce sont les petites fêtes que nous organisions le mercredi après-midi dans le garage.

    Au contraire des teufs, quand nous étions ados, où l'on jouait à action et vérité voire au jeu de la bouteille.

    Oui, la boum c'est nul. Oui, on peut quand même en faire une bien si les enfants la réclament.

    Oui, on peut continuer à l'appeler boum parce que le sens a évolué.

    Et oui, il serait peut-être temps que les nostalgiques des années 80 nous laissent tranquilles.


  15. Puisque je suis une de ceux qui ont organisé des boums et des veillées casino qui n'en avaient que le nom, je vais te dresser la situation: que faire quand ton directeur pense qu'il est (l'unique) moteur du séjour et que les anims ne sont là que pour donner corps à ses idées ? Quand il décide des activités qui ne te plaisent pas mais dès que tu émets des objections il les balaie d'un revers de main (plus souvent d'un rictus méprisant) en se demandant ce que tu peux bien y connaître, toi, stagiaire ou jeune animateur ? Car lui seul sait ce qu'il faut faire, c'est le directeur après tout, il sait qu'il y a des "activités" incontournables sans lesquelles ce n'est pas vraiment une colo, la veillée casino et la veillée boum en font partie.

    Alors maintenant que, petit animateur, tu as le directeur et les autres anims contre toi (bah oui parce que ces veillées ne demandent pas des jours de préparation, encore moins avant le séjour) tout ce qu'il te reste à faire c'est essayer de faire passer un bon moment aux enfants tout en jouant la comédie qu'on veut te faire jouer. Même avec des jeux et des déguisements, cela reste des veillées creuses et assez rapides à mettre ne place puisqu'il n'y a pas d'univers à construire, d'histoire à raconter.

    Voilà les risques quand on donne les pleins pouvoirs au directeur.

    (je sais que tu n'es absolument pas d'accord avec moi alors si tu veux me répondre, fais-le plutôt sur un nouveau sujet)


  16. Merci pour ta réponse mais je ne vois toujours pas le rapport entre soirée casino et défilé de mode...

    Je suis d'accord avec le fait que l'enfant jouera seulement pour accumuler les gains.

    Par contre, la forme du casino n'est -à mon avis- pas choisie par imitation de films télé mais plutôt parce que ça dispense de devoir trouver une histoire et des transitions entre les différents jeux.

    Puis, la facilité de préparation de cette veillée l'a popularisée, au point qu'à présent elle est la deuxième veillée énoncée lors des réunions de préparation (après la boum bien sûr !).

    D'ailleurs, ces jeux ne sont pas toujours des jeux de hasard. Souvent, on a affaire à des jeux de type memory, allumettes, etc.


  17. Noël, je réagis ici à ce que tu as posté sur le sujet "concours mini-miss".

    Tu penses que les enfants aiment les veillées casino parce que ça leur permet de faire "comme les grands" ?

    Moi je pense que c'est simplement parce que ça les permet de se gaver de bonbons...

    Je n'ai pas l'impression qu'ils sont dans une optique d'imitation pour ce genre de veillée.

    (Mais ça reste une veillée à éviter, ne serait-ce que pour le manque d'originalité, d'animation et de valeurs)


  18. Mais ce n'est pas à l'équipe d'animation de préparer le séjour ?

    Dans ce cas, comment peuvent-ils se retrouver devant le fait accompli ?

    Je ne comprends pas qu'un directeur accepte des boums où l'on se contente de diffuser de la musique, autrement dit que les animateurs se tournent les pouces toute la soirée.