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Tout ce qui a été posté par Quentin
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Lettre De Motivation 1er Emplois (bapaat)
Quentin a répondu à un topic de PtiteTiti dans Discussion générale
Salut PtiteTiti, Tu peux joindre le premier jet de ta lettre sur le forum, nous te conseillerons au besoin. Voir aussi ces deux sujets qui peuvent t'intéresser : Lettre de motivation (1) Lettre de motivation (2) -
J'y participerai avec plaisir Un modérateur est-il prévu pour cette soirée ? Ou bien ce sera du free style complet (j'aime bien aussi, faut pas croire) ?
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Super, très bon boulot Olivier ! :bigemo_harabe_net-64:
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Mais ils sont énormes ?!? Je vais passer pour un vieux con, mais j'ai peur que les messages du forum en deviennent illisibles, vu la taille des smileys... Les précédents, même s'ils étaient moins nombreux (quoique...), avaient l'avantage d'être très proches de la taille usuelle des caractères. Ils venaient en ponctuation d'un paragraphe, et cela semblait suffisant. Au lieu de cela, si je plante un smiley au beau milieu de ce paragraphe, comme ça :mefiant: , l'interlignage va être modifié... Avoir des éléments texte/image mal agencés perturbe l'oeil et donc la lecture. Le vieux con que je suis préférait donc les smileys antérieurs...
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Directeurs Animateurs Stop Abus Pétition
Quentin a répondu à un topic de C2soleilpeti dans Le défouloir
T'es pas légèrement parano, par hasard ? Encore une fois, tu n'envisages le problème que sous un angle restreint alors qu'il a des racines bien plus larges. Je ne vois pas l'intérêt de ce couplet anti-organisateurs et directeurs alors que tu envoies ta pétition... au ministère ! Tu ne te serais pas trompé de cible ? Va donc protester auprès de tes anciens employeurs si tu estimes qu'il s'en sont mis plein les poches sur ton dos ! Oui, un dirigeant d'une asso gagne plus qu'un directeur de séjour saisonnier, qui lui-même gagne plus qu'un anim. Mais à bien y regarder, les écarts de salaires ne sont pas si énormes (Ford disait qu'un patron ne devait pas gagner dix fois plus qu'un salarié... on en est loin). En tant que directeur saisonnier, il me semble normal de gagner plus qu'un anim, vu la préparation que demande un séjour. Sacrifier des week-ends pour recruter une équipe, passer plusieurs heures pendu au téléphone avec des prestataires, commander tout le matériel nécessaire... c'est un boulot qui, si on le fait bien, demande un investissement horaire énorme en amont du séjour. Et j'aimerai bien savoir au passage qui englobe ce "nous" dans ta phrase, alors que tu semblais être seul à avoir lancé la pétition. Il y a eu un regroupement ? Un collectif qui s'est créé ? -
J'ai déjà testé un système analogue en classe de mer, en 2005. Une partie de l'équipe mangeait à part, pendant que l'autre partie mangeait à table avec les enfants. Un système de roulement était organisé. C'est très profitable de pouvoir partager un moment entre adultes, et ça permet au directeur d'avoir du temps à consacrer aux anims. Faudrait que je retente l'expérience au prochain centre...
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Le tchat ne fonctionne réellement que sur rendez-vous. Il y a en a eu par le passé, notamment des tchats annuels avant le début des colos estivales, qui ont toujours rencontré beaucoup de succès. En dehors des rendez-vous fixés, il n'y a quasiment personne, seuls les tchats autour d'un thème arrivent vraiment à fédérer du monde. Ce que dit Clément est juste : les débats partaient parfois dans tous les sens. Il me semble important qu'une personne soit chargée de l'animation du tchat en veillant à recentrer le débat si nécessaire. Si certains souhaitent relancer le tchat, il faudra alors prévoir une communication sur les sites partenaires, déterminer les jours et heures préférés et lister des thèmes... Tu es partante Laballe ? Je pourrai venir te prêter main forte.
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Salut, Certains temps de la journée en centre de vacances permettent un encadrement minimal. C'est le cas des temps calmes, où les enfants jouent tranquilles dans leur chambre, ou celui d'un temps libre avant le repas du soir, où les enfants peuvent vaquer librement à leurs occupations. Laisseriez-vous des enfants seuls en bibliothèque ou sur le terrain de foot du centre ? Si oui, le faites-vous dès le premier jour du séjour, ou au bout d'un certain temps ? Y mettez-vous des règles précises ? Et que pensez-vous qu'un temps sans surveillance adulte puisse apporter aux enfants ? Et puis, si vous êtes contre, z'avez le droit de dire pourquoi :wink:
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Je te rejoins évidemment sur le fait qu'animer demande des capacités. Travailler au contact d'un public exige un savoir-être et un savoir-faire que tout le monde n'a pas. Mais conseiller à quelqu'un de revoir son orientation doit se faire en dernier recours, lorsque la progression s'avère nulle ou très insuffisante au regard des critères de validation du stage pratique. Nous n'avons que les écrits de Lisa pour élaborer notre interprétation - ce qui est certes bien différent du cadre réel des centres - mais je trouvais un peu rapide les interrogations de certains sur le bien-fondé de son engagement dans l'animation. On est d'accord, je procède de la même façon en entretien de recrutement. Je ne vais pas engager quelqu'un que je ne sens pas apte à la fonction, sous prétexte qu'il s'améliorera au cours du séjour ! Mais la situation est différente avec quelqu'un qu'on a recruté pour ses compétences, et qui ne parvient pas à les mettre en oeuvre sur le terrain. C'est peut-être le cas de Lisa.
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Une anim qui se plaint de fatigue nerveuse, d'enfants à table qu'elle n'arrive pas à gérer, de punir trop souvent et d'avoir tendance à trop s'énerver doit-elle recevoir comme seul conseil de "revoir son orientation" ? Moi, c'est en tant que directeur de colo que tes propos m'étonnent beaucoup... Tu tiens le même discours à tes anims lorsqu'ils craquent en CLSH ? Vive le rôle formateur ! Lisa ne manifeste pas de mauvaise volonté, du moins c'est ce qui ressort de ses propos. Elle n'ira sûrement pas se confier à son directeur de peur d'être "grillée sur la commune"... et n'a donc personne à qui demander conseil. C'est pas vraiment judicieux de ta part de lui délivrer ce type de jugement péremptoire...
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Ca fait froid dans le dos de lire ça... Lisa n'a parlé que du problème de pauses non prises, et tu traduis ça par l'envie de se tourner les pouces ! Les temps de pause sont définies par la loi (cf. un des messages de Laballe), c'est donc un droit qu'a tout salarié. Lisa a peut-être été maladroite en disant qu'elle voulait prendre sa pause lors des repas, alors que d'autres moments sont plus propices dans la journée. Mais ce n'est pas une raison pour la clouer au pilori aussi vite Ca m'interpelle de voir autant de messages qui conseillent à Lisa de "changer de métier" (alors que l'animation occasionnelle n'en est pas un !). Où est donc le travail formateur du directeur et des anims expérimentés ? Lisa a 18 ans, n'est peut-être pas encore titulaire du BAFA et il est logique qu'elle rencontre des difficultés. Cet été, quand j'avais des anims qui craquaient nerveusement, fallait-il que je les enfonce un peu plus en leur disant que s'ils chialaient après dix jours de colo, c'était qu'ils n'étaient pas faits pour l'animation ? Arrêtons d'entretenir le mythe des anims qui travaillent 24h/24, qui ne prennent aucune pause et qui se "défoncent" pour les enfants. Je me méfie beaucoup de ceux qui tiennent ce discours en entretien de recrutement, car sur le terrain, ils finissent par craquer sur la durée. Toutes les colos ne se ressemblent pas, il y a en a des faciles mais aussi des très dures. On ne peut donc pas affirmer qu'on gère à tous les coups en colo. Partir sûr de soi, c'est le meilleur moyen de se casser la gueule en cours de route... Pour terminer sur les temps de pause, il faut arrêter de croire qu'ils sont un temps de glande. S'arrêter cinq minutes, c'est souffler pour mieux repartir après. C'est aussi un moment où on peut prendre le temps de réfléchir sur la façon dont on gère le groupe, dont réagissent les enfants à l'animation en cours, dont des problèmes entre gamins pourraient être réglés. Ceux qui prétendent bosser 24h/24 pour les enfants ne prennent pas ce temps de la réflexion, ils ont la tête dans le guidon en permanence. Au final, leur action n'est pas toujours pertinente, faute de recul...
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Hormis le seuil +/- de 6 ans où la réglementation varie, il n'y a pas de règles DDJS : il faut juste distinguer sur la déclaration les -6 ans, les 6-11 ans et les +11 ans. Dans le cas relaté, il n'y donc pas de problème pour accueillir des ados de 15 ans comme de 16 ans. C'est l'organisateur qui fixe la tranche d'âge du séjour, qui est ensuite libre de la respecter à la lettre ou pas. Dans les faits, il y a beaucoup de dérogations accordées, par exemple pour permettre l'inscription de deux frères dans le même séjour, le plus petit n'ayant normalement pas l'âge requis. Mais d'un point de vue assurances, je ne sais pas si la responsabilité de l'organisateur pourrait être engagée si un accident survenait impliquant un enfant qui n'a pas l'âge requis pour participer au séjour...
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Eh, z'êtes pas un peu rapides quand vous conseillez à Lisa de revoir son orientation ? Dans beaucoup de boulots, les premiers mois ne sont pas faciles, surtout quand on n'est pas épaulé par le directeur ou ses collègues... Lisa se plaint du déroulement des repas et du rythme soutenu du CLSH. J'ai déjà rencontré des anims qui se disaient épuisés comme elle : cela venait plus d'un problème d'organisation dans le travail que d'une erreur d'orientation. Certains anims, parce qu'ils veulent répondre immédiatement à toutes les sollicitations des enfants, ne savent plus où donner de la tête. Ils courent dans tout le centre, veulent passer un message au directeur qu'ils ne trouvent pas, reviennent au pas de charge vers leur salle d'activité, où un nouveau problème vient de se poser, etc... Ils ont trop infos à gérer en même temps, et finissent par saturer. C'est un cercle vicieux. Je ne sais pas si c'est ton cas Lisa, en tout cas il y a plusieurs façons d'éviter cela : - déléguer certaines taches à tes collègues pour éviter de tout centraliser - favoriser la résolution de problèmes mineurs par les enfants eux-mêmes, pour qu'ils ne soient plus dépendants de l'adulte - faire attendre certaines demandes des enfants en les hiérarchisant (tu es à leur service mais pas à leur disposition)
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&'*$ù! de directeurs à la con ! Ces salauds sont capables de retoquer une animation que tu viens de leur présenter, tout ça parce qu'elle n'a pas d'objectif éducatif défini Alors te revoilà obligée de bosser à nouveau le projet péda : encourager la citoyenneté... favoriser l'autonomie... développer l'esprit critique de l'enfant... Pfff ! A ce petit jeu-là, on a vite fait de choisir une ou deux notions et de les coller au jeu en question. "Ben mon jeu il favorise la socialisation parce que... et puis attention, hein, il développe la motricité fine aussi !" :D Haididi, je pense que tu fais des choix éducatifs au quotidien. Mais tu ne t'en rends pas forcément compte, parce que tu ne les penses pas auparavant ! Tu sembles agir dans l'instant : tu répondras aussitôt au souci de Thibaut qui est rejeté par les "grands" de son équipe, tu trouveras immédiatement une solution pour Marion qui peine à un jeu sportif à cause d'une blessure contractée la veille... Cette réactivité est une qualité qu'il faut conserver. Néanmoins, en prenant le temps de la réflexion quelques heures avant ton animation, tu pourrais considérablement l'améliorer en évitant le côté bricolage de dernière minute et lui donner une vraie plus-value. Et si tu es vraiment allergique à l'éducation au sens large : plutôt que de réfléchir en termes de "buts éducatifs", réfléchis en termes de "critères de réussite" d'une animation. Par exemple... Le jeu de piste sera réussi si : - les enfants prennent du plaisir à jouer - les équipes restent entières tout au long du jeu - les petits comme les grands ont des défis à leur mesure - les énigmes obligent les enfants à étudier le milieu environnant - les habitants du village sont sollicités pour résoudre des énigmes Si tu lis entre les lignes, tu y verras de la socialisation, de l'autonomie, de la solidarité, etc. Ce sont bien des objectifs éducatifs ! En fait, j'ai l'impression que le jargon "pédago" t'effraie plus que le fait de faire des choix éducatifs... S'ils te semblent si abstraits, c'est peut-être qu'ils t'ont été mal expliqués ? Mais tu t'es dit : "Ce serait bien que ce petit parle à la fin du séjour", non ? Et bien ça, c'est un objectif éducatif ! Dans la pratique, je pense comme Olivier que tu as tout fait pour qu'il se sente à l'aise : aide pour prendre ses repères, présence d'adultes référents, jeux progressifs pour aller vers les autres, etc. Tu ne l'as pas écrit noir sur blanc, mais tu l'as pensé et ça c'est passé : c'est de l'éducation "au naturel" comme tu disais :)
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Salut Laballe, Aurais-tu quelques photos à joindre concernant cette animation ? Ca pourrait intéresser les Animnautes de voir comment vous vous y êtes pris pour aménager les salles d'activité... Merci !
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Salut Lau, J'étais passé à côté de ton message, j'y réponds donc maintenant... C'est sûr que la présence d'un coin presse ou d'un coin livres ne suffit pas à déclencher la lecture dans un centre. J'ai vu qu'il y avait des centres dont le thème de séjour était la lecture (séjour "Contes" par exemple), ce qui peut être une première réponse. En plus de lire, les enfants écrivent leurs propres histoires, les mettent en scène, etc. Mais les enfants qui s'y inscrivent ont certainement tous un intérêt prononcé pour la lecture. Or, le but d'une bibliothèque, c'est justement de faire venir ceux qui ne s'y intéressent pas a priori. En premier lieu, il faut rendre le coin lecture agréable (salle au calme, bien insonorisée, fauteuils confortables, etc). Et surtout, il faut faire le ménage dans le stock de l'organisateur... Couvertures arrachées, pages manquantes, odeur "antique"... Prévois des sacs de poubelle de 100L pour virer ce que l'on ne peut plus décemment présenter aux enfants ! Je ne dis pas qu'il ne faut que des livres neufs : il faut juste que leur état soit bon et qu'ils soient adaptés à l'âge des enfants (un jour, j'ai trouvé un "Femme Actuelle" au fond d'une malle de colo... ben il a servi à alimenter le feu de camp du lendemain !). Le problème fondamental, c'est que la majorité des organisateurs refuse d'investir dans le secteur livres/journaux (sauf, et c'est encourageant, la SNCF comme nous l'a dit H2O). Pour beaucoup d'organisateurs, il suffit de faire un appel aux dons. Sauf que c'est dans ces cas-là qu'on se retrouve avec des stocks à l'état déplorable. Sous couvert de générosité, y'a des gens qui se débarrassent de livres qui prennent de la place dans leur grenier ! Faute d'avoir les sous de l'organisateur, j'ai fini par me constituer mon propre stock que je trimballe de colo en colo. Sur eBay, j'ai pu récupérer en quelques semaines plus de 300 magazines et bon état et récents (2005 et après) pour une centaine d'euros seulement. C'est juste compliqué de trimballer tout ça quand t'as qu'une Twingo... Sur mon dernier centre, j'avais voulu créer un bar à revues. Le concept était choisi, on en avait d'ailleurs parlé sur le forum. L'idée était de délocaliser la bibliothèque en extérieur sur le temps libre du soir (17h30-19h00). Finalement, je n'ai pas appliqué le système, car la bibliothèque s'est trouvée très vite pillée par les enfants, qui avaient le droit d'emmener les magazines dans leurs chambres. Des minis-bibliothèques s'étaient donc créées dans chaque couloir, ce qui n'était pas plus mal. Pour un prochain centre, je relancerai l'idée du bar à revues, avec un stock indépendant de celui de la biobliothèque pour ne plus rencontrer le même genre de souci. Autre idée à creuser : tous les deux-trois jours, le directeur du centre emmène un enfant au marchand de journaux. Il peut choisir une revue, qu'il présentera ensuite au reste de la colo à la fin d'un repas. Ca permet notamment d'assurer une diversité au niveau des titres de presse proposés.
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Entre autres missions, oui. S'assurer du respect de règles élémentaires sur le forum (qui sont souvent la simple transposition à Internet de règles existant dans la vie courante) fait partie du rôle des modérateurs. Quel autre rôle devrions-nous tenir, selon toi ? Nous ne sommes pas conseillers juridiques qui avons réponse à tout ! Voilà pourquoi nous n'avons pas éclairci plus tôt cette question. Le but d'un forum est que chacun l'enrichisse de ses contributions, à partir du moment où l'on en a la paternité... C'est férié aujourd'hui, j'ai tout mon temps ! Citer ces sources, c'est le minimum de l'honnêteté intellectuelle... que tu ne sembles pas connaître ! Pour terminer, comme le dit Boris, tu sembles avoir lu trop rapidement la question initiale. Il y a manifestement méprise sur l'expression "règlement intérieur".
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Bpjeps Animation Culturelle,aide Pour Lettre Motivation
Quentin a répondu à un topic de juliette dans Bpjeps
La lettre de motivation doit rester générale. Plus tu détailleras tes expériences, plus ton propos risque d'être dilué et finalement peu compréhensible. Je te conseille de te limiter à une page, en joignant en pièce jointe des exemples de tes réalisations. Attention, le risque est d'être exhaustif dans ces exemples de réalisations... Il vaut mieux sélectionner quelques animations marquantes plutôt que de faire un catalogue général. A l'oral, le jury t'interrogera probablement sur ces animations : veille donc à garder quelques billes pour l'oral au lieu de tout détailler par écrit. Pour ne pas te planter, la meilleure technique est de prendre contact avec d'anciens stagiaires de cette spécialité BPJEPS. Tu peux également contacter l'organisme pour passer une demi-journée en formation voir comment ça se passe. -
Dites, vous avez de l'argent dans vos structures, apparemment... A vous lire, je ne devrais pas laisser 1 anim seul avec un groupe de 10 enfants, il faudrait en mettre un deuxième sur le coup. J'ai comme l'impression que l'organisateur va coincer si je lui annonce un taux d'encadrement d'un anim pour cinq enfants... Je ne vois pas l'utilité de mettre deux anims avec un groupe. Il y a 10 ans, il n'y avait pas de portable pour joindre le dirlo en cas de souci. Maintenant que tous les anims en sont équipés, les possibilités d'un SOS rapide sont trouvées, non ? Surtout que dans vos messages, vous parlez d'accueil dans la structure ! Si encore vous étiez en sortie... Je n'ai trouvé aucun texte de portée nationale qui interdise à un stagiaire BAFA d'être seul dès lors que le taux d'encadrement est respecté ; pas de trace non plus d'un texte qui obligerait à être deux avec un groupe.
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Haididi, c'est étonnant ta façon d'opposer divertissement et éducation... On est d'accord pour dire que les enfants doivent se faire plaisir, jouer et s'amuser en colo ou en centre de loisirs. Mais pour cela, il faut se donner les moyens d'y parvenir, et c'est tout l'intérêt des objectifs de ton centre. Prenons un centre fictif... En réunion du soir, les animateurs ont constaté que les enfants n'utilisent pas beaucoup les jeux extérieurs mis à leur disposition lors du temps libre, entre les douches et le repas du soir. Un anim fait remarquer que les jeux extérieurs ne sont pas vraiment accessibles, puisqu'il faut aller dans une salle pour les chercher. Une autre pense que les jeux du centre sont parfois complexes, et qu'il faudrait initier les enfants aux règles. Un troisième anim fait valoir que les enfants n'ont pas toujours envie de se défouler après une longue journée, il leur faudrait des jeux plus calmes. L'équipe décide alors : 1/ Les malles de jeux extérieurs seront sorties par des enfants volontaires au début du temps libre, puis ramenées à l'intérieur à la fin (objectif : les enfants se prennent en charge lorsqu'ils veulent organiser une activité) 2/ Trois anims se portent volontaires pour animer des ateliers d'initiation au speed ball, à la peteca et au vortex (objectif : initier aux règles et partager des techniques sportives) 3/ Une salle du centre sera réservée lors du temps libre aux jeux intérieurs et à la lecture (objectif : permettre à ceux qui le veulent de profiter d'un temps plus calme) Voilà comment, en partant d'un constat, tu peux définir des objectifs très simples. Et voilà comment concilier éducation et divertissement. L'utilité d'y réfléchir avant, c'est justement que la réflexion est collective (lors des réunions du soir par ex). Sinon, si tu y réfléchis dans ton coin, tu risques d'agir isolément à l'inverse de tes collègues (d'où les traditionnels "Ben machin, y m'a dit que je pouvais le faire"). L'animation étant avant tout un travail d'équipe, il est important d'être tous sur la même ligne. C'est le but d'un projet péda.
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A te lire Haididi, je vois pas trop ce qui cloche... Quand on parle d'éducation, on parle de vision et de projet pour l'enfance. Dans tes messages, tu sembles porter un tel projet quand tu évoques la solidarité ou la parité que tu souhaites transmettre aux enfants. De même, tes souvenirs de colos et de centres aérés sont une bonne base de réflexion dans ta pratique actuelle. Qu'est-ce qui te pose problème ? C'est le fait de mettre tous ces objectifs par écrit, comme on te le demandera en formation pro ? Y'a des gens que ça bloque de devoir rédiger, parce qu'ils ont l'idée en tête mais ne savent pas la formuler par écrit. C'est ton cas ? Parfois oui, parfois non... Il y a deux façons de construire une animation : - tu as l'idée d'une activité, tu cherches ensuite à la rattacher à certains objectifs (par exemple ceux du projet péda) - tu pars d'un constat (cf. ce que disait Jean à la fin de son dernier message), tu détermines des objectifs et tu cherches ensuite quelle animation pourrait le mieux y correspondre
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Classe de découverte cinéma. Thomas tente de se rappeler des ordres de tournage appris la veille : "Euh... Moteur... Ca roule..." :D
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C'est moi qui suis crevé ou bien le message ci-dessus est incompréhensible ? Help ! Une tentative de traduction, une synthèse SVP...
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Dans une formation BPJEPS ou BAPAAT, on met souvent l'accent sur les objectifs de chaque activité, c'est vrai... Objectifs éducatifs, objectifs pédagogiques... on finit par s'y perdre et ça paraît très lourd de rédiger tout ça avant chaque activité. Toutefois, si les formateurs insistent tellement sur ce point, c'est aussi pour rappeler aux stagiaires qu'ils ont une mission d'éducation, ce que certains oublient parfois. Par la suite, une fois pro, tu te débarasseras très vite de ces fiches, mais pas forcément de leur esprit : dans toute activité, on véhicule des valeurs, des savoir-faire, des savoir-être, etc. C'est important d'en être conscient. Mais j'ai l'impression que tu considères l'éducation au sens large (école, parents, etc) comme synonyme de difficulté, d'ennui... (cf. ta phrase "Où est l'enfance alors ?"). Education et plaisir de jouer ne me semble pas incompatibles, pourtant...
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Et si le problème central, c'était le manque de lien entre animateurs et enfants dans ta structure ? La garderie et le périscolaire sont toujours des temps de passage, espaces de transition entre l'école et la maison. Certains enfants n'y restent qu'une dizaine de minutes avant que les parents ne viennent les chercher, d'autres y passent facilement une heure : par conséquent, sur des temps aussi courts, il n'est pas évident de créer du lien avec les enfants. Je ne sais pas combien d'enfants tu as à charge, mais il me semble que le périscolaire est un temps propice pour le suivi individuel des enfants. Après avoir passé une journée "en groupe" à l'école, les enfants aiment aussi pouvoir souffler et faire des activités seuls. Beaucoup d'anims périscolaires se sentent obligés de mener des activités en groupe entier, alors que les enfants ont besoin par moments de s'isoler du groupe. Aussi, il me semble possible de jongler entre l'aide aux devoirs et le passage d'ateliers en ateliers. Un coup, tu prendras 5 minutes pour lire une histoire à deux enfants qui sont demandeurs, puis tu iras conseiller le p'tit Marcel sur sa construction de Kapla, avant de filer voir Marion qui sèche sur son problème de maths. En passant plus de temps individuellement avec chaque enfant, le lien entre eux et toi sera beaucoup plus facile. En colo, je réclame à mes anims d'être intrusifs dans la vie des enfants : ils doivent être curieux de leur vie, s'intéresser à ce qu'ils font et provoquer les échanges. Sans cela, les enfants n'auront jamais l'occasion d'avoir des discussions avec les adultes, ce qui est dommage... Cela nous éloigne un peu de la question de départ, désolé :D Mais je pense que les enfants ne peuvent dire bonjour qu'à des gens qui leur sont proches affectivement, ce qui passe par la création d'un lien entre toi et les enfants. Enfin, pour ce qui est de la perception négative qu'ont les parents de ton boulot, il n'est pas facile de la changer, c'est sûr ! Peut-être que ça peut évoluer en échangeant davantage avec les parents (ils adorent qu'on leur raconte ce qu'a fait leur enfant dans la journée !), que ce soit à l'arrivée ou au départ des enfants. N'oublions pas que la communication avec les parents fait partie intégrante de notre travail d'animateur...