Quentin

Salut ! La chaîne Direct8, disponible sur la TNT, consacrera son émission "Avant d'acheter", le samedi 3 juin à 11h00 au thème suivant : Et si on envoyait nos petits en colo ? L'émission vise à fournir des conseils pratiques à destination des parents qui souhaiteraient envoyer leurs enfants en centres de vacances : quels critères retenir ? comment vérifier le sérieux d'un organisme ? Autant de thèmes qui devraient être abordés au cours de l'émission. Vincent Le Cam, gérant du Guide l'INcontournable des Centres de Vacances, sera l'invité de l'émission. Pour ceux qui ne possèdent pas la TNT, il est possible de regarder l'émission en direct sur http://www.direct8.fr/live.html Attention, l'émission ne sera pas archivée, vous êtes obligés d'être devant votre ordi à 11h00, le samedi 3 juin !

D'ailleurs messieurs les Marseillais, je sais pas si vous êtes au courant mais vous avez une avant-première du film dans votre ville demain soir :D C'est à 20h00 pile au Prado, dans le cadre du festival Cinéstival, dans le 6ème arrondissement. Et si vous me croyez pas, allez voir ici :wink:

Tu bosserais pas pour EPAL par hasard ? Simple supposition...

Le directeur qui ne fait rien pour remédier à cette situation est un inconscient notoire, doublé d'une débilité profonde... Le jour où un anim viendra me voir en me disant "Euh Quentin, il manque pas un extincteur dans cette salle par hasard ?", je pense que je ne ferai pas le malin... Ce sera un coup de fil direct au proprio du centre plus un achat en quatrième vitesse de l'extincteur manquant... Un travail main dans la main, je n'y ai jamais cru non plus. Mais j'ose espérer qu'en matière de sécurité des mineurs, le maximum est fait pour éviter tout accident... Tes paroles m'ont fait peur, c'est tout ! Ca va de soi pourtant que lorsqu'un dysfonctionnement est constaté, on fait tout pour y remédier, non ?

Allez, mise en jambes obligatoire avant les colos de cet été ! Je vous propose une situation véridique tirée de l'un de mes derniers centres... Dites-moi comment vous auriez réagi ! Léa a 8 ans. Elle est souriante, mais parle peu avec les autres enfants. Elle semble être un peu à part, comme sur son nuage. Le premier jour du centre, tout se passe bien. Le second, vous apprenez du cuistot que la gamine est venue en cuisine alors qu'elle devait se trouver dans sa chambre après le ptit déj. Puis vous apprenez que la lingère l'a retrouvée avant le temps du midi à la laverie, en train d'observer les deux machines à laver. Au troisième jour, lorsque les enfants se lèvent, elle n'est plus dans sa chambre : vous la retrouvez à l'autre bout du centre, en pyjama : "J'étais partie parce que je te cherchais" vous dit-elle. Comment auriez-vous réagi avec cette enfant qui erre dans le centre ? Que pensez-vous que cela signifie ?

Dans la situation que j'ai vécu, Léa avait parfaitement intégré le plan dans locaux dans sa tête. Nous avions pourtant cru au début qu'elle avait du mal à se repérer, ce qui est finalement assez fréquent. Je lui avais donc fait une seconde visite spéciale, mais différente de la première : elle avait le droit d'aller où elle voulait dans le centre pendant 30 minutes, sans ma présence, en sachant qu'on avait convenu d'un point de ralliement (l'équipe était prévenue de son risque de déambulation !). Au retour, elle devait me raconter tout ce qu'elle avait vu dans le centre et les lieux qu'elle aimait bien. Sans surprises, les deux lieux qu'elle a préféré sont sa chambre et la salle de jeux Elle m'a alors dit qu'elle était OK pour rester dans ces lieux familiers : promis juré, elle n'ira plus n'importe où dans le centre ! Sauf que le lendemain, ça a recommencé. Léa est retournée voir le cuistot sur le temps des douches du soir ! En fait, c'est à ce moment qu'on s'est rendu compte qu'elle ne changeait pas de lieux pour se balader mais simplement pour trouver une personne adulte. Elle faisait le tour de tous les adultes du centre à la recherche d'un(e) référent(e) qui lui aurait convenu. Par la suite, elle s'est très liée avec son animatrice, ce qui a évité qu'elle se balade dans le centre. Mais ce n'était pas sans poser quelques problème, puisque Léa voulait une relation exclusive avec son anim... Le monde est imparfait... :(

Euh Nathan... tu me fais peur là ! Si tu constates que le centre n'est pas équipé d'extincteurs, ben tu contactes aussitôt ta DDJS qui, si la situation l'exige, procèdera à une fermeture administrative du centre. Perso, je ne mettrai jamais les pieds dans un centre où la sécurité des enfants n'est pas au top. Au moindre accident, je te raconte pas...

S'il est avéré que l'erreur provient bien de Jeunesse et Sports, la DDJS devrait te filer une dérogation sans trop de souci. A condition, comme l'a dit Mathieu, de posséder une copie des trois volets...

Z'ont bien choisi leur date pour l'ouverture du procès... :D En écho à ce que dit Olivier, pensez aussi, chers directeurs, à apprendre à vos anims à se servir d'un extincteur. Pensez à leur rappeler la procédure à respecter en cas d'évacuation (où se retrouve-t-on ?). N'oubliez pas également que l'affichage du plan d'évacuation est une obligation légale. Bref, faites de la prévention avant tout !

Tout dépend de l'envergure de ton asso : est-ce que tu cibles un public local (à l'échelle d'une ville, d'un canton) ? est-ce que tu veux te concentrer sur certaines zones géographiques (en fonction par exemple de l'implantation de tes centres) ? est-ce que tu veux carrément toucher tout le territoire ? Tu peux commencer par t'affilier à une fédération (ex : UFCV) : non seulement tu pourras t'appuyer sur ce label pour renforcer ton image de marque, mais en plus les fédés insèreront les séjours que tu vends dans leurs catalogues. C'est un moyen de mieux se faire connaître, en additionnant ton réseau habituel à celui d'une fédération. Si tu as un ancrage local très affirmé, tu peux prendre contact avec les écoles de ta ville pour leur remettre une série de plaquettes. Attention toutefois au côté matraquage : les parents n'aiment pas forcément que leurs enfants reviennent de l'école avec de la pub sous le bras (car c'est bel et bien de la pub, ne nous trompons pas !). Passe également une convention avec la CAF, qui permettra à ton asso d'être un organisme habilité à recevoir les bons CAF pour le paiement des séjours de vacances : c'est un plus non négligeable pour les parents, qui verront ainsi le coût des séjours diminuer. C'est de la pub en plus pour toi, car les CAF diffusent généralement la liste des asso conventionnées. Démarche ensuite les CE de certaines entreprises : tous n'ont pas forcément les moyens d'organiser les séjours eux-mêmes et sous-traitent donc à des assos. Deux solutions s'offrent à toi : soit tu montes un séjour clé-en-main rien que pour le CE ; soit tu réserves des places pour les enfants du CE sur un séjour ouvert à tous. Fais la même démarche auprès des services enfance/jeunesse des mairies, ils peuvent être intéressés. Après, il y a encore pleins d'autres tuyaux... mais on rentre dans le secret industriel, chut :D Cela dit, je suis assez surpris de ta demande, car c'est une question qui se pose généralement avant le lancement d'une asso !

Voici donc la fameuse fiche retravaillée, qui est beaucoup plus lisible ! profils_anims.pdf

Je ne participe pas non plus à tous les cinquièmes, souvent parce que je souhaite que les anims puissent se retrouver entre eux à certains moments, comme le soulignait Nico. Pour certains anims, la présence du directeur au cinquième signifie à tort que ce temps est encore un temps de travail. Du coup, il y a parfois une certaine retenue des anims au cinquième, qui est assez regrettable. Evidemment, je participe quand même à quelques cinquièmes (pour une raison simple : j'ai faim !) mais il y a des jours où je fais un break !

En général, je fais ça sur une journée (9h-12h puis 14h-19h avec un break sportif au milieu de l'après-midi, souvent pour découvrir un sport qui sera pratiqué sur la colo). C'est généralement suffisant pour faire le tour de tous les points que j'ai listés. Les activités sont secondaires dans la réunion de prépa : je préfère que l'on se concentre sur notre fonctionnement avant d'envisager les activités que l'on pourrait faire dans le centre. Par contre, je demande effectivement à mes anims d'arriver sur le centre avec 1 ou 2 animations "lourdes" qui leur tiennent à coeur. Pas la peine d'en imposer plus : tout n'est pas forcément réalisable sur le centre (risque de frustration si les activités prévues ne sont pas mises en place) et il faut aussi savoir laisser les enfants proposer des activités. Ce sera toujours mieux que les éternels tours de table où je ne retiens aucune info ! Reste à voir comment c'est mené, mais je n'ai pas beaucoup de billes dans ce domaine ! Oui, ça me semble essentiel de leur remettre avant la réunion, de façon à ce qu'ils arrivent avec une première ébauche de la colo en tête. Ca permet d'avoir une première base de travail solide : les anims n'ont pas l'impression de tout construire de A à Z, c'est rassurant. Je vois ça comme un jeu de Lego : tu apportes le socle, aux anims de poursuivre la construction en vérifiant que leurs idées s'imbriquent bien dans le socle. Oui, sauf si tu nous demandes comment faire un collier de perles ou de la pâte à sel ! Mais à te lire, j'ai pas l'impression que ce soit le genre de la maison ! :wink:

Salut ! J'aimerai bien créer lors de mon prochain centre un coin "débrouille", où les enfants auraient à leur disposition différents outils (lime, scie, marteau...) pour travailler des matières comme le bois, le siporex, le métal, etc... L'idée n'est pas de faire des ateliers où les enfants aboutiraient à un résultat (du genre "Aujourd'hui on va sculpter une fleur dans du bois"), mais plutôt de les laisser découvrir par eux-mêmes, sans obligation de résultat. Dans mon idée, le coin serait encadré par un anim, pour veiller à la bonne prise en main de certains outils qui peuvent être dangereux, mais cet anim laisssera les enfants utiliser les outils à leur guise. Je n'ai pas vraiment envie qu'on martèle aux enfants que la lime sert dans telle ou telle occasion, mais plutôt que les enfants imaginent par eux-mêmes l'utilisation qui pourrait être faite de chaque outil. Bref, qu'ils découvrent et prennent leur pied dans LEUR création. Avez-vous déjà mis en place ce genre de coin permanent ? Comment avez-vous procédé ? De quelles matières et quels outils disposiez-vous ? Merci pour vos réponses !

Bientôt un bébé AnimNaute, ce sera le premier Champagne pour le papa ou la maman ! Quant à moi, je me retrouve parfaitement dans les problèmes de Sabry et de Mathieu :D Faut dire aussi que je cherche pas vraiment... Et puis on m'a tellement dit que j'étais insupportable à parler de colos en permanence que je pense qu'en fait, seule une animatrice aussi tarée que moi pourrait me comprendre :teteblonde:

Pas la peine de trop chercher le rapport, il n'y en a pas ! Quand je me relis, j'comprends pas non plus ce que je voulais dire par "motivation douteuse". Donc on efface tout et on oublie, ça arrive de parler trop vite :D Y'a des jours où je me dis que j'ai bien fait de quitter le journalisme... :D

Pour info Aurore, le Siporex est juste le nom d'une marque qui commercialise le béton cellulaire. Mais c'est depuis passé dans le langage courant comme on dit caddie aujourd'hui alors qu'on devrait dire Caddie® ! Le siporex et le béton cellulaire, c'est donc la même chose. Tu en trouveras dans les magasins de BTP.

Peut-être que le terme était mal choisi, n'empêche qu'un cinquième peu animé est souvent le signe d'un problème : l'équipe peut être crevée (problème de rythmes), l'équipe peut ne rien avoir à partager (problème de communication), l'équipe ne veut pas/a du mal à prendre en charge l'organisation du 5ème pour le rendre festif et agréable... Sauf qu'une équipe consciente de ses responsabilités s'auto-régule. Y'en a un qui va se coucher, puis le second, avant que toute la troupe suive le mouvement. On peut veiller très tard lorsqu'on est en congé (ça rejoint ce que disait Clément) mais les autres jours, les anims doivent être conscients de leurs limites... (et s'ils ne le sont pas, on leur pose d'office des limites ?)

Avec plus de 150 candidatures reçues pour 8 postes à pourvoir, j'ai dû faire des choix Je te dirai à la fin du mois d'août si je les regrette ou pas ! Content de savoir que tu as quand même trouvé une colo en remplacement !

Je relance ce sujet pour inviter les AnimNautes récents (ou anciens...) à remplir leur profil s'ils le souhaitent... Parce que la carte de France est... comment dire... un peu vide ! J'ai du mal à croire que nous ne soyions que 3 anims en Bretagne par exemple :D Cf. la marche à suivre en haut de ce post. Merci ! :bye:

Merci pour toutes ces réponses, qui sont très riches. Effectivement, comme l'a rappelé Aurore, je souhaite que cet atelier soit encadré par un anim pour des raisons évidentes de sécurité que vous avez soulignées. Néanmoins, je ne veux pas que l'atelier soit entièrement guidé par cet anim : il est juste là pour conseiller les enfants individuellement. Je pense que dans cet atelier, on peut apprendre un geste technique à l'enfant, à condition qu'il ait choisi lui même son outil. Trop souvent, on voit des adultes conseiller tel outil dans tel but parce qu'ils ont une idée précise de ce que doit être la production de l'enfant, alors que l'enfant n'agit pas forcément suivant des critères artistiques. J'ai déjà vu un gamin passionné par des clous qu'il plantait dans une planche pendant 20 minutes : son travail ne représentait rien à des yeux adultes, mais il avait une signification profonde pour le gamin. Beaucoup d'anims lui auraient conseillé de passer à un autre outil, mais l'enfant aurait été frustré dans sa découverte. Contrairement à toi Sonia, je pense qu'on peut laisser les enfants découvrir la fonction des outils : un marteau sert à planter des clous, OK. Mais un enfant s'en servira aussi pour enfoncer du bois, par exemple. Il y a plein d'utilisations dans ce genre que les enfants peuvent imaginer ! En revanche, je suis OK pour intervenir si je sens qu'un enfant est désemparé, parce qu'il n'arrive pas à réaliser tel ou tel truc après s'être servi de différents outils.

Après la réunion du soir, l'équipe se retrouve pour un cinquième repas (avant, il y a eu le ptit déj, le repas du midi, le goûter et le repas du soir... d'où son nom). C'est l'occasion de casser la croûte en liquidant les restes des repas ou en profitant de produits achetés spécialement (généralement par la direction ou un anim en congé). On y joue aussi, parce que les anims sont de grands enfants. Après la réunion, la journée de travail est normalement finie : le cinquième n'a rien d'obligatoire, si tu es fatigué, tu auras le droit de le zapper. Mais il a son importance, car il permet aux adultes de décompresser après une journée passée avec les enfants. C'est l'occasion d'évacuer la pression accumulée et de passer un bon moment entre adultes. Par ailleurs, il permet de donner une dynamique à l'équipe. Généralement, on dit qu'une colo tourne bien si ces cinquièmes sont joyeusement animés. A l'inverse, des cinquièmes tristes sont souvent le signe d'un malaise dans l'équipe, ou tout au moins d'une motivation "douteuse"... Le cinquième commençant vers 23h / 0h, en toute logique, les enfants doivent dormir. Euh... j'ai dit en toute logique, hein :wink:

Youuuuh ! Vive les bleds perdus ! Pensez à donner un plan d'accès au chauffeur du car :D Bon, je fais pas le malin pour autant, puisqu'au mois de juillet, je serai dans un centre multimédia à... Bazouges-la-Pérouse (Ille-et-Vilaine) pour mener un projet d'initiation à la vidéo numérique avec des 10-15 ans. En août, autre bled, même nom bizarroïde : Montfort-sur-Meu (Bretagne), pour un CVL du 3 au 25 août avec des 7-13 ans, axé multisports et contes et légendes de Merlin !

C'est tout ? T'inquiète pas, tu as le syndrôme classique de l'anim qui veut bien faire, et qui du coup a peur de rater. N'oublie pas que seuls les cons ne se posent jamais ce genre de questions ! Le simple fait de t'interroger sur ton rapport aux enfants et à ce que tu pourrais leur proposer pendant la colo est le signe que tu es sur la bonne voie ! Je ne sais pas comment ton directeur va fonctionner, mais pour ma part, j'ai un degré d'exigence forcément moins élevé pour les anims stagiaires que pour les BAFA complets. Normalement, toute la colo ne va pas reposer sur tes épaules (ça rejoint ce que disait Lizi) : tu seras donc aidée dans ton boulot, et les anims expérimentés fourniront spontanément une grosse part du travail. Ce n'est pas la peine de venir avec un énorme catalogue d'activités ! Mieux vaut maîtriser quelques jeux parfaitement ! Tu seras plus à l'aise en proposant des activités que tu connais par coeur, plutôt que des jeux que tu as chopé sur Internet sans jamais les tester. Pour la confiance en soi, il est important de réussir les toutes premières activités que tu mèneras. Par la suite, tu pourras te lancer des défis, en menant des activités que tu connais peu. N'oublie pas de respecter ces paliers de progression, ils sont importants ! On ne s'improvise pas animateur du jour au lendemain. Et puis pendant la colo, n'oublie pas de parler : donne ton ressenti, n'hésite pas à exprimer tes craintes, tes doutes, etc. Tu rencontreras peut-être un passage à vide, un moment où tu auras l'impression que tu ne contrôles plus rien : c'est important d'en parler avec l'équipe et ton directeur, qui pourront te filer des tuyaux. Si j'insiste là-dessus, c'est parce que la colo n'offre pas de temps mort et que nerveusement, c'est dur de tenir ce rythme sur un mois entier : décompresser en vidant son sac régulièrement est un bon moyen pour éviter de saturer. Bon courage !

Pfffiou, c'est que vous vivez longtemps au Québec :D