Quentin

Elle est marrante ton organisatrice, mais sait-elle vraiment ce que c'est, un ado ? Parce qu'elle aura beau demander dans un courrier de ne pas emmener de téléphones portables, tu peux être sûre que les ados ne vont pas respecter la règle. Quand je vois comment ils sont accrocs à MSN dans mon centre multimédia, on peut penser qu'il est en est de même avec les portables. Tout ça pour dire que le problème se posera inévitablement. Tu as raison de vouloir autoriser le téléphone, en réglementant son utilisation. Il faut effectivement que tu abordes le sujet directement avec les ados, sans manifester d'hostilité comme le fait ton organisatrice, mais bien en faisant comprendre que tu acceptes l'utilisation des portables assortie de certaines conditions. Faut pas exagérer ! Passer deux coups de fil de 10 minutes chacun dans une journée, ça ne s'appelle pas "passer sa journée au téléphone" ! Il est évident que les ados vont faire autre chose de leur journée ! Si elle n'a que ça à te faire valoir comme contre-argument, ben ça vole pas haut ! Je vote pour toi (mais ma voix ne compte pas... snif)

C'est parce que tu as passé ton BAFA dans un "vieux" centre de vacances... T'avais pas également des dortoirs de 30 lits par hasard ? Rassure-toi, tu verras lors de tes prochaines expériences que la majorité des centres ont désormais des douches individuelles. D'un point de vue "confort perso", il y a même des centres où la douche est dans ta chambre. Tu peux argumenter STP ?

Mel-odie avait écrit exactement la même chose... quelques lignes plus haut :D M'enfin, au moins, vous êtes d'accord sur le système :D

Je vois de quoi tu parles, mais je ne sais pas si c'est une technique pour créer des équipes d'anims. Cette technique est surtout utile dans l'animation de tes réunions, parce qu'elle te permet de faire ressortir facilement les comportements de chacun, et donc de savoir remédier à une attitude éventuellement gênante. Généralement, les comportements que tu auras en réunion sont les suivants (à toi de mettre un animal dessus, je n'ai pas ma fiche sous les yeux !) : - l'érudit Il tente de se valoriser auprès du groupe et peut être donneur de leçons par moments. A gérer avec prudence. On peut le "casser" (merci Brice...) avec humour. - le survolté Très agressif, il s'en prend aux autres participants du groupe. Il faut démonter ses arguments et éviter de rentrer dans une confrontation directe. Le laisser exprimer sa pensée, puis souffler un grand coup ! - le rêveur Présent lors de la réunion, il écoute une phrase sur deux et à tendance à interpréter ce qui est dit. Ne pas hésiter à reformuler tes propos, l'interpeller par moments pour capter son attention. - le rigolo Il amuse l'équipe par ses remarques qui détendent l'atmosphère mais qui peuvent aussi ralentir le travail commun. Il faut utiliser le même registre que lui pour lui répondre (l'humour), en rebondissant ce qu'il dit pour reprendre la main face au groupe. - le grand sage Participant attentif, il donne peu son avis et souvent de manière "très enrobée". Effacé devant le groupe il faut lui redonner de l'aisance en le poussant à réagir. Lui demander fréquemment son avis. - le dormeur Soit la réunion ne l'intérese pas, soit il est crevé de sa journée passée avec les gamins. Changer de ton de temps en temps le maintinedra éveillé. S'il s'endort carrément, essayer de l'interpeller en lui posant des questions. - le bavard Directement branché sur le secteur, ce n'est pas la peine de chercher sa batterie ! Il parle, il parle, il parle mais finit vite par s'égarer. Lui couper la parole avec tact, le prévenir dès qu'il s'éloigne du sujet. - le timide Souvent nouveau dans l'équipe, il peine à trouver une place. Il ne prend la parole en réunion que lorsqu'on l'interroge. Essayer de le metter en valeur avec des questions faciles pour qu'il prenne confiance en lui. Faire en sorte que les auters participants ne l'étouffent pas. Je crois qu'il y en a d'autres encore... Désolé, je suis au boulot, je n'ai pas mon classeur sous les yeux !

Je maintiens ce que j'avait dit dans un précédent post : dans ton centre de loisirs, qui si mes souvenirs sont bons accueille moins de 80 mineurs, tu n'as aucune qualification particulière à avoir en tant qu'adjoint, le BAFA te suffit. Je rappelle que la législation n'oblige à avoir des adjoints que pour les centres de vacances, dès lors qu'ils dépassent 100 mineurs accueillis (1 adjoint par tranche de 50 mineurs au-delà). Aucune obligation n'existe en la matière pour les centres de loisirs. Concernant la référence à l'âge des adjoints dont parlait Animim, ça fait plusieurs années qu'elle a été supprimée des textes législatifs...

Sauf que les centres de vacances ne sont pas que sous la réglementation JS : il y a aussi un paquet de textes réglementaires (au pif : sur l'hygiène en cuisine, sur l'assurance des véhicules comme des participants) qui ne sont pas rédigés par JS et qui pourtant s'appliquent en CV. C'est justement pour ça que le spécial JPA est intéressant : la revue balaie tous les textes qui s'appliquent ou peuvent s'appliquer dans le cadre des centres de vacances. Et si des erreurs s'étaient glissées, crois-moi que ça se saurait !

Ben c'est l'occasion de créer la maison miniature d'Hansel et Gretel avec tous les bonbons que recevront les enfants dans leurs colis géeants ! Paraît qu'on appelle ça le tri sélectif :animal_rooster:

Salut Sebi ! J'ai un avis un peu différent de Mathieu sur le poste de directeur adjoint, mais qui tient sûrement à l'organisation de chacun de nos centres. En l'occurence, j'apprécie de pouvoir prendre du recul sur le déroulement de la colo, en n'étant pas au contact permanent des enfants. Lorsqu'on est la tête dans le guidon, il devient difficile d'évaluer l'action de l'équipe d'animation : or, en tant qu'adjoint, c'est une de tes missions ! Je préfère donc participer occasionnellement aux animations ou filer un coup de main à l'équipe en cas de besoin. De toute façon, tu n'auras pas toujours la possibilité d'être en animation, car les tâches matérielles et administratives sont quand même prenantes. Je ne sais pas quelle répartition des tâches tu vas adopter avec ton directeur/ta directrice, mais tu auras sûrement à gérer les courses, les transports des enfants, la compta (bonheur !), etc. Pour éviter d'être bouffé par les tâches matérielles et administratives (ma grande angoisse), il suffit d'être bien organisé. Le travail d'équipe prend ici tout son sens. Mais si l'animation te manque, sache qu'en étant DAP, tu as en charge l'animation de ton équipe. Et ça, c'est du boulot : si tu ne veux pas de réunions ternes, de cinquièmes tristes ou d'anims qui se lèvent sans le sourire, il va falloir cogiter pour créer une ambiance de travail conviviale !

C'est un problème de point de vue... En tant qu'anim, on pense "objectifs éducatifs" alors que les parents pensent "lien filial". En l'occurence, comme tu l'as dit Nico, il serait bien prétentieux de notre part d'interdire une visite au motif que ça ne serait pas bon pour l'enfant. Les parents nous rieraient au nez ! Ce qui me dérange dans les visites, ce n'est pas que les parents se pointent à l'improviste : c'est qu'ils prennent leur enfant "pour eux" pendant une ou deux heures, bref qu'ils l'arrachent à la colo pour aller manger en ville par exemple. Pourquoi ne serait-il pas possible de faire manger les parents dans le réfectoire, avec leur enfant et les autres gamins ? Ou bien que les parents accompagnent leur enfant à la piscine, avec son groupe ? Après tout, ces parents ont peut-être besoin d'être rassurés sur le fonctionnement de la colo... Ce n'est pas en embarquant leur gamin hors de la colo pour 2h qu'ils se rassureront : autant les laisser sur le centre pour qu'ils se fassent une opinion, sans bien sûr bouleverser notre organisation pour leurs beaux yeux... Euh... et puisque je vous vois venir... oui, je change vite d'avis Et alors ? :teteblonde:

Salut ! Il y a une question sur laquelle j'ai du mal à me positionner, donc je fais appel à vous... Que pensez-vous de la visite des parents à leur enfant lors d'une colo ? Etes-vous favorable à cette petite coupure dans le séjour de l'enfant ? Y êtes-vous opposé ? Comment gérez-vous les visites ? Les parents sont-ils juste avec leur enfant ou bien incluez-vous les parents dans le centre en général (ce qui veut dire les accepter lors d'un sortie en groupe par ex) ? Et si vous êtes contre les visites, pourquoi ? Merci pour vos éclairages :D

Je suis assez d'accord avec vous tous. Il est facile d'interdire les visites, en le précisant sur un courrier avant le séjour, mais comment faire lorsque des parents se pointent à l'improviste au moment du repas ? (ça m'est arrivé lors de mon dernier centre). En l'occurence, j'avais accepté la visite, en précisant bien qu'à 14h00, il fallait que les parents soient partis afin que l'enfant puisse retourner en activité en toute tranquillité. Ce que je veux dire, c'est qu'il est quand même délicat d'interdire toute visite. Lorsque des parents se pointent à l'improviste, on peut éventuellement les faire patienter (ça, j'adoooore !) mais pas leur demander de partir, non ? Enfin, c'est une question de tact... Mais peut-être aussi qu'il faut que j'apprenne à être plus "méchant" !

A la différence qu'un portable, tu l'as en permanence avec toi alors qu'une cabine téléphonique, tu ne l'utilises que sur une plage horaire déterminée. Sauf que le but d'un centre de vacances, c'est aussi de couper le cordon avec les parents. Or, le portable agit comme un cordon ombilical : c'est la possibilité d'être joint à tous moments (les parents adoooooorent savoir ce que fait leur enfant à l'instant T) et la possibilité de joindre Papa / Maman en permanence (à la moindre contradiction, j'appelle mes parents). Je te rejoins en revanche sur l'aspect sécurité. Mais plutôt que de laisser leur portable aux jeunes en permanence, je préfère leur donner lors d'une sortie particulière, lorsqu'ils sont en autonomie par exemple. Sans bannir l'utlisation du portable, qui reste un outil pratique, je pense qu'il est nécessaire de réglementer son utilisation, afin que la vie perso de chacun ne nuise pas aux temps collectifs. Un gamin qui s'arrête en plein milieu d'un jeu pour répondre au téléphone, c'est tout le groupe qui en fait les frais...

La place de l'AS est en effet particulière, et varie beaucoup suivant la conception que le directeur s'en fait : anim et AS, simple AS, adjoint et AS... L'été dernier, mon AS exerçait simultanément la fonction d'anim, ce qui était loin d'être simple (surcharge de travail, pas toujours dispo, manque de recul). Du coup, je change de système pour mon prochain centre : mon adjoint sera AS. Dans le cas que tu nous décris PetitLu, je pense que tu dois prendre du recul par rapport aux anims. En tant qu'AS, tu as une mission que l'on oublie trop souvent : celle de gérer le rythme du séjour. Puisque tu dois être attentive aux heures de lever et de coucher, aux temps de repos dans la journée, à l'alternance des moments forts et des moments calmes, je pense que tu as un devoir d'information envers les anims. Ils oublient parfois de tenir compte du rythme de vie des enfants, forcément plus cool puisque c'est les vacances : à toi de les informer et éventuellement, de revoir l'organisation de la journée type en accord avec le directeur, si tu sens que les enfants "saturent". C'est vrai que tu es "à cheval", puisque tu n'as pas le pouvoir décisonnaire dans tes mains (il revient au directeur) mais que tu as tout de même un rôle d'encadrement et de formation envers l'équipe. Il est important que ta position soit clarifiée d'emblée pour éviter les malentendus au cours du séjour (Mathieu pourait nous en dire plus... si ma mémoire est bonne, tu avais eu des problèmes avec ton AS l'été dernier, non ?).

Et bah dis donc ! Voilà quelqu'un de motivée ! Pense cependant à ne pas griller les étapes : le monde de l'animation occasionnelle (BAFA) est différent du monde de l'animation pro (BAPAAT, BPJEPS, DEFA...). Renseigne-toi bien avant sur les formations, n'hésite pas à prendre du temps même si tu as l'impression... d'en perdre ! Cela te permettra de construire ton projet professionnel si tu veux faire de l'animation ton métier.

C'est le cas si ta formation comporte une UC complémentaire "Direction de centre de vacances et de loisirs", qui dure généralement une semaine. Bien sûr, il faut également avoir obtenu le BPJEPS pour bénéficier de cette équivalence BAFD.

Cela n'en fait pas un incompétent notoire pour autant... Dès lors que tu prends la responsabilité d'un centre, il est évident que tu te documentes un minimum auparavant sur des aspects aussi divers que la réglementation, la logistique, la gestion d'équipe, etc. De même que les diplômés ne sont pas tous de super directeurs, les non-diplômés ne sont pas tous incompétents... Normalement, ce n'est pas la formation BAFD qui t'amène des valeurs toutes faites ! Chacun a ses propres valeurs en arrivant en BAFD. La formation sert surtout à les hiérarchiser, les organiser et à les mettre en application sur le terrain dans un centre. Rien que ça ? :trompette: :wink:

Ah, ça me rappelle le petit Axel en 2002, que sa Maman avait déposé au centre en décapotable... mais qui n'avait pas eu droit au moindre euro ! Il avait fallu quémander deux pièces à la mère au téléphone en milieu de séjour... Fin de mon histoire... Chacun la sienne, hein Jonas ?!?

Le nombre d'enfants élevés n'a pas de rapport avec la possibilité d'exercer ou non la fonction d'animatrice. Il est possible légalement de travailler en tant qu'animatrice sans posséder le BAFA. Néanmoins, les organismes le demandent quasiment tous : tu risques donc d'avoir des refus si tu postules sans diplôme.

La différence concernant l'argent de poche se vit généralement bien... Il n'y a pas d'un côté les riches et de l'autre les pauvres : dans un magasin, l'enfant est surtout attentif à l'objet que son copain achète, pas à quel prix il le paie. Par ailleurs, avoir peu d'argent de poche ne signifie pas être pauvre : "cette somme, c'est avant tout ce que Papa/Maman ont bien voulu me donner pour le séjour". Les enfants en sont parfaitement conscients. Tu peux effectivement donner une fourchette aux parents, du genre entre 5 et 15 euros. Mais comme tu l'as deviné, certains n'auront pas un rond et d'autres auront bien plus que la somme maximale. Pour les enfants qui n'ont pas d'argent de poche, je préfère leur offrir une carte postale ou un timbre pour écrire aux parents ou aux amis plutôt que de leur donner 2 euros qui finiront en bonbons... J'ai peur que peu de parents en tiennent compte...

Si la forme juridique de ton séjour n'est pas une colo, ça y ressemblera très fortement sur le terrain. La part de vie quotidienne d'un mini-camp est égale à celle d'une colo. Quant à tes responsabilités, même si tu n'as pas la casquette de directrice, c'est tout de même toi qui gèrera l'équipe d'adultes ainsi que la logistique du séjour... Continue à bien te renseigner pour ne pas avoir de mauvaise surprise en cours de route. Dans ta situation, j'engagerai des animateurs qui ont déjà plusieurs colos derrière eux, et qui connaîtront donc parfaitement les rouages d'un séjour 24h/24.

Salut ! J'aimerai savoir comment s'est déroulé le travail en commun lors de vos classes de découverte avec les enseignants. Avez-vous pu avoir carte blanche dans le fonctionnement de la vie quotidienne ou bien l'instit a imposé des choses ? Vous pliez-vous au fonctionnement traditionnel de la classe ou essayez-vous de changer certaines habitudes ? Avez-vous réussi à discuter avec les enseignants pour proposer des améliorations ? Comment percevez-vous l'intervention évntuelle d'un instit dans votre travail de vie quot ? Merci pour vos récits d'expérience !

Permets-moi d'en douter... Un gamin qui se fait frapper en pleine nuit par ses copains, ça s'entend ! Arrêtons d'avoir peur de tout ! L'ambiance d'une colo est avant tout festive, le climat ne pousse pas au happy slapping (l'ennui, en revanche, y est peut-être pour beaucoup). Si on commence comme ça, on va craindre aussi le jeu du foulard, le jeu de la canette, etc. Barricadons-nous, les enfants sont dangereux :idiot:

Contrairement à une idée répandue, les filles aussi peuvent se rendre coupables d'actes de pédophilie. C'est certes plus rare que les garçons, mais les cas avérés existent. Faudrait-il donc que les enfants soient encadrés lors de la douche par des androïdes mutants asexués ? Désolé Animim si l'on s'emporte mais le sujet est extrêmement sensible et a déjà été traité plusieurs fois sur AnimNet (avec des topics qui ont connu plus d'une cinquantaine de réponses). Je conseille à mes anims de ne surtout pas fuir tous ces moments perçus à tort comme "délicats" (douches, bisou du soir, gestes d'affection). C'est en réinstaurant des pratiques normales que l'on pourra venir à bout de la parano ambiante, mais surtout pas en se contrôlant en permanence.

Arrêtons de tourner autour de pot et nommons les choses par leur nom ! Tu crains la pédophilie, alors dis-le ! C'est le premier pas pour aborder le sujet de front et sortir des peurs toutes faites... Animim, si tu n'as pas confiance en tes anims, ce n'est peut-être pas la peine d'aller plus loin avec eux... Parce que si tu les soupçonnes de pédophilie, tu peux aussi craindre qu'ils ne respectent pas la réglementation dans les déplacements, qu'ils laissent les gamins en pleine nature, etc. Soit on fait confiance aux anims, soit on ne leur fait pas confiance du tout. Mais il n'y a pas de demie-mesure. Olivier l'a déjà dit mas je le répète : un enfant de 8 ans sait se laver. Les anims sont présents dans les blocs sanitaires avant tout pour garantir le calme (le carrelage est glissant...), rien de plus. Eventuellement, ils peuvent intervenir à la demande d'un enfant si celui-ci a du mal à régler l'eau chaude. Ces situations ne doivent pas prêter à confusion : les anims ne sont pas DANS la douche avec les enfants mais bien à l'extérieur, derrière les cloisons de chaque douche.

Je vote pour 1968, car lorsqu'il est sorti en France, le livre a été porté par la vague mai 68 et a connu un succès retentissant car la thèse développée par A.S. Neill s'accordait totalement avec les mouvements de protestation étudiants. Bon, après, on peut aussi respecter l'auteur et lui attribuer la date de 1962....