Quentin

Derrière le phénomène du "happy slapping", il y a la volonté de l'agresseur de se mettre en scène pour ensuite être valorisé auprès de ses copains pour la "prouesse" réalisée. Or, dans le cas des CVL, quel gamin ira filmer l'agression d'un autre enfant pour se faire mousser après de ses copains ? Je trouve que le cadre d'un CVL se prête peu au happy slapping, d'autant que généralement, ce sont des inconnus qui sont agressés de manière non préméditée. Dans un CVL, l'encadrement suffit à éviter ce genre de problème. Je ne veux pas dériver du sujet d'origine, mais tu n'y vas pas un peu cash avec les parents, Mathieu ? Ce genre de souci se règle de manière plus diplomatique, non ? Ce sera le cas si la règle a mal été expliquée. Depuis deux ans, je récupère les portables le premier jour, en expliquant que c'est le meilleur moyen d'éviter les vols et les appels passés en secret à partir du portable du copain. D'autre part, et c'est d'ailleurs la première raison que j'avance devant les enfants, je considère que les temps d'activité ne sont pas faits pour téléphoner : la vie de groupe impose un certain respect, point barre. Il faut amener la règle de manière positive, sans donner l'impression de vouloir empêcher les enfants d'appeler. Il ne faut pas oublier que cet objet est à eux ; il est d'une certaine façon ce qui les relie au monde extérieur et il serait dangereux de vouloir empêcher cette relation. Elle doit pouvoir exister, mais dans un cadre plus formalisé (d'où le temps téléphone dont parle Seb59440)

De façon anonyme, je ne pense pas. En engageant son nom, et donc sa parole, on donne beaucoup plus de poids aux faits que l'on veut relater : il est important de préciser qui tu es (notamment ta fonction dans le centre) de manière à avoir des faits étayés. Autrement, n'importe qui pourrait rédiger un rapport accablant contre un directeur ou un anim, y compris quelqu'un d'extérieur au centre. Jeunesse et Sports n'interviendra que dans le cas où la directrice met en péril la sécurité des mineurs accueillis dans le centre. Trop souvent, la DDJS est saisie de cas de ton genre, qui finissent généralement à la corbeille si les faits dénoncés sont isolés. Dans ce que tu nous dis, il s'agit clairement d'incompétence mais tant que les enfants n'ont pas couru de risque, elle ne sera pas inquiétée. Le BAFD est un diplôme non professionnel :D

Salut Sonia ! C'est dommage que ta demande soit si pressée, car sinon il y avait quelque chose de sympa à faire : proposer à tes anims de créer une salle en 3D sur un ordi à l'aide d'un logiciel d'architecture basique (je pense à Google SketchUp, gratuit). C'est assez ludique et ils auraient pu bien cerner la problématique de l'aménagement d'un point de vue fonctionnel. Mais ça aurait demandé que tu apprennes bien le logiciel avant (qui n'est pas évident au premier abord) et de toute façon, ça ne pourrait pas rentrer en 45 minutes mais plutôt en 1h30... Sur cette durée-là, et pour éviter le côté "déjà vu en BAFA", il y a peut-être une solution... un peu con Je pense à amener des Playmobil ! Il existe en effet une gamme "maison" assez intéressante chez les Playmobil (avec beaucoup de matériel comme des tables, des chaises, des claustras, etc). Si tu pouvais en récupérer autour de toi, tu pourrais demander aux stagiaires de construire une ou plusieurs salles à leur façon. A eux après d'intégrer les problématiques de déplacement, de sécurité, etc. Et comme un anim aime jouer, ça aurait pu fonctionner :D Bon, ça vole pas haut je te l'accorde... mais j'ai la tête dans les jeux de base ce soir :blushing:

Le cas s'est posé en Angleterre en février 1993 : deux enfants de 10 ans avaient entraîné le petit James Bulger, 2 ans, à l'extérieur d'un supermarché pour ensuite le tuer sur une voie ferrée. Le crime avait bouleversé le pays, plus encore lorsque l'âge des deux assassins avait été connu. Des voix s'étaient alors élevées pour réclamer la mort pour ces deux enfants. Etaient-ils pour autant des monstres ? Je pense plutôt que leur environnement social et familial les a rendus meurtriers. Ils ont purgé dix ans de prison et ont été suivis par des psychiatres lors de leur détention. En les relâchant récemment, le ministère public leur a reconnu le droit de changer et de se réinsérer. Je pense qu'il est important de ne pas étiqueter les meurtriers définitivement irrécupérables : chez certains, un enfermement à vie sera effectivement préconisé ; chez d'autres, la libération est possible. Certes, leurs actes sont révoltants et il est logique de les condamner à une peine de prison. Mais la peine de mort, elle, va bien plus loin que la simple condamnation : il s'agit d'une vengeance. Eliminer les personnes indésirables de notre société, ça me rappelle une époque pas si lointaine...

Aucun problème de mon côté. Tu as peut-être chopé un spyware : beaucoup d'entre eux t'envoie vers des sites "bizarres" et changent parfois la page d'accueil de ton navigateur. Essaie d'aller sur d'autres sites pour voir si le souci se reproduit. Si c'est le cas, passe ton ordinateur au scanner avec un anti-spyware de type Ad-Aware ou Spybot Search and Destroy.

C'est pourtant toi qui a lancé ce sondage :P

Oui, tu ne devrais pas avoir de problème de ce côté là... Ils sont suffisamment grands pour se débrouiller seuls, et même s'entraider si vraiment quelques enfants ont du mal. Pas de panique donc, d'autant qu'un train ne démarre jamais quand des enfants sont en train de monter (> il fallait inaugurer le smiley !) Ca arrive, même si les durées des séjours avec les maters sont généralement courtes, ce qui veut dire valises plus légères. Tu disposes dans ce cas de deux aides précieuses : les parents, à qui il est bon de demander de lâcher la main de leur petite dernière pour se saisir d'une valise Et puis dans chaque gare, tu trouveras des caddies pour transporter les valises d'un seul coup.

Un CREPS est un Centre Régional d'Education Populaire et de Sport. Il forme aux métiers du sport et de l'éducation populaire, en formation initiale comme en formation continue. Il accueille également des sportifs de haut niveau et des pôles espoirs de différentes disciplines. Les formations dispensées sont des BE, des BPJEPS, etc... L'aide de Jeunesse et Sports ne m'a pas été allouée personnellement : le Ministère fournit une enveloppe globale à chaque formation, indépendamment du nombre de stagiaires qui bénéficient d'un financement personnel. Je suis bien tombé car dans ma formation, cette aide n'a été divisée que par 2 (une partie des fonds pour une collègue l'autre pour moi) car nous n'étions que 2 à être dans le cas d'un financement personnel. S'il avait fallu diviser cette aide entre 10 personnes, j'aurais dû débourser beaucoup plus. L'idéal est de te faire financer ta formation par ton employeur actuel... si tu en as un et s'il est prêt à le faire ! Après, il existe tout plein de dispositifs régionaux ou locaux dans le cas d'un financement perso. Jeunesse et Sports attribue également, sous certaines conditions, des aides individuelles : va faire un tour sur le site de ta DDJS, tu y trouveras peut-être des infos. Certains Conseils régionaux ou Conseils Généraux acceptent également de te payer une partie de la formation à condition de travailler dans le domaine de l'animation socio-culturelle dans cette même région ou ce même département pendant X années suivant l'obtention de ton BPJEPS.

S'il s'agit d'un compte-rendu de réunion, mieux vaut le poster à la suite de ce fil de discussion. Une importante description du BPJEPS est déjà disponible sur le site. Nous éviterons ainsi les doublons. Oui, en spécialité Techniques de l'Information et de la Communication. Lorsque je suis entré en formation, je n'étais ni salarié ni demandeur d'emploi : je venais de terminer un CDD (hors milieu de l'animation) mais sans être inscrit à l'ANPE. J'étais donc dans le cas d'un financement personnel, mais j'ai bénéficié d'aides importantes puisque je suis en formation dans un CREPS, largement subventionné par Jeunesse et Sports. Toutefois, au départ, je pensais réellement devoir sortir 5000 euros de ma poche... Lorsqu'on commence la formation, on ne sait jamais à quel montant l'aide Jeunesse et Sports va se chiffrer : c'est donc un pari.

Non, ce document n'a plus à être exigé du personnel. L'instruction n°99-100 J.S. du 10 juin 1999 le dit explicitement : Ce que tu me dis me surprend beaucoup, car les réponses du JPA sont basées exclusivement sur les textes législatifs cités en référence. L'année passée, je m'étais reporté à ces textes pour recouper les infos du JPA 2005 et celles s'étaient avérées exactes. Est-ce que des coquilles se sont glissé dans l'édition 2006 ?

Salut Jonas ! L'arrêté du 20 février 2003 relatif au suivi sanitaire des mineurs dit ceci : Une personne par centre est donc chargée du suivi sanitaire, quel que soit le nombre d'enfants accueillis. La législation n'impose pas d'avoir un AS par groupe, néanmoins la présence d'une personne titulaire de l'AFPS est un plus. A défaut, on veillera à ce que les encadrants du groupe disposent d'une trousse de secours pour les soins bénins, que tout le monde doit être capable de prodiguer, AFPS ou pas !

A voir aussi La Colo, documentaire de Françoise Davisse et François Landesman, diffusé sur Canal+ le 13 juillet 1996 (oui, c'est plus très frais...), produit par Point du Jour. Ci-dessous le scan d'un article de Télérama sur ce documentaire. J'ai la cassette du docu, possibilité de la copier ou de la mettre sur DVD pour les personnes intéressées. Contactez-moi en MP. Edit : le documentaire sera disponible prochainement dans la banque de reportages d'AnimNet.

La notion d'adjoint en centre de loisirs n'existe nulle part dans les textes. Tu auras donc le statut d'animateur sur la déclaration que ta directrice enverra à la DDJS avant l'ouverture du centre. Ton âge n'a donc aucune importance, et comme la direction d'un centre de loisirs de -80 mineurs compte dans l'effectif, il est logique que tu occupes le statut d'animateur, même si tu seras plus souvent avec la directrice qu'avec les enfants (coquin )

Il convient toutefois de noter, pour être précis, que la majorité des affaires sont résolues, même si la résolution n'intervient pas en quelques jours. Le nombre d'enfants qui disparaissent sans laisser de traces pendant plus d'une année n'excède pas 2 ou 3 par an. Pour preuve, les fiches jaunes d'Interpol, où sont consignées les disparitions inquiétantes, augmentent à ce rythme. Pas d'alarmisme, donc. C'est parce que les enquêteurs, dans les deux affaires de Madison et Mathias, ont choisi d'associer très vite la presse dans leur travail. Or, c'est loin d'être la règle. Beaucoup d'enquêteurs se méfient de la presse et ne décident d'y faire appel qu'une fois le caractère inquiétant de la disparition avéré. Pour info, vu que j'ai encore un pied dans le journalisme, il faut savoir que nous avons parfois des enquêteurs qui nous mettent au courant de certaines affaires, mais qui nous imposent un black-out total dessus. On suit juste l'avancée des recherches, pour être prêts à donner l'info dès que l'embargo sera levé. :D Plus rationnellement, on est tombé sur un long week-end du 8 mai, avec une actu creuse hormis Clearstream : il était donc logique que les médias fassent l'ouverture sur ces affaires.

Pas grand chose... A partir du moment où c'est l'organisateur qui vous a recruté, il est en position de force face à la directrice. Vous n'avez rien à craindre pour vos contrats. Ca, c'est pour le côté pratique des choses. Après, sur le terrain, ça risque d'être effectivement difficile si elle ne partage pas vos vues... Vous allez pouvoir lui apporter beaucoup concernant l'organisation pratique du centre : elle va arriver à un moment où les choses sont déjà en place. Elle n'aura pas tout à monter de A à Z, ce qui sera rassurant pour elle. L'idéal serait cependant que l'un d'entre vous (toi, puisque tu as la confiance de l'organisateur) soit en direction adjointe avec elle : je ne sais pas si c'est faisable au niveau de votre effectif, mais on peut imaginer un poste "bâtard" où tu sois à mi-temps en direction adjointe et à mi-temps en animation avec les enfants. Quelle que soit l'organisation retenue, n'oubliez pas que cette nouvelle directrice pourra elle aussi apporter des choses intéressantes dans ses valises. Vous avez probablement le même fonctionnement depuis 3 ans et elle voudra peut-être le changer partiellement. A vous d'être ouverts à ses propositions... A sa place, je procèderai par petites touches, pour ne surtout pas braquer l'équipe. Et surtout, ces changements doivent se faire avec votre accord (mais si c'est une bonne directrice, elle vous associera à l'écriture du projet péda) :D C'est une question à poser dès l'entretien avec l'organisateur : s'il veut m'imposer son équipe, alors je ne travaille pas pour lui. C'est aussi simple que cela. Il y a quatre points sur lesquels je fais très attention lors d'un entretien : le recrutement, le taux d'encadrement, la rémunération des stagiaires et le budget du séjour.

Prem's :D Je me propose de me taper la lecture des 6 pages de ce post et d'en faire la synthèse ! Si un autre AnimNaute souhaite se joindre à moi pour la rédaction qu'il (elle) se manifeste ! MODERATIONCa, ça s'appelle de l'efficacité Olivier.

Déjà que vous aviez la grippe aviaire là-bas :D Il vous manque plus que Chikungunya et vous vivrez enfermés Je ne pense pas qu'il faut voir un risque de désertion des colos malgré ce week-end sordide. Un enfant court plus de risque en rentrant de l'école seul qu'en étant en centre de vacances, où l'encadrement est permanent. Pourtant, il ne viendra à l'idée d'aucun parent ne pas mettre leur enfant à l'école demain matin par crainte d'un enlèvement... Communiquer, communiquer et encore communiquer. Il est important de prendre le problème de la sécurité à bras-le-corps et exposer aux parents avant le séjour (par l'envoi d'un courrier ou lors d'une réunion d'info) les moyens qui seront mis en oeuvre pour assurer la sécurité des enfants lors du centre. Les parents sont avant tout attentifs au taux d'encadrement et sont rassurés de savoir que leur enfant ne sera jamais seul. Ils prêtent également attention aux conditions de déroulement des activités sportives à risque. La sécurité nocturne des locaux, contrairement à ce qu'on pourrait croire, est rarement abordée par les parents. 2006 n'est pas fini ! On va bien voir d'ici juillet un car d'enfants qui se renverse, un avion transportant des collégiens en voyage scolaire qui se crashe et un groupe de primaires emportés par un torrent de boue lors d'un bivouac :D OK, je sors... :malade: :blushing:

Ta proposition est logique Mathieu, mais j'ai peur que le nombre de forums devienne trop important. Les sujets sur l'actualité sociale ne sont pas si nombreux et trouvent aisément leur place dans "Le défouloir" ou "Discussion générale". Je pointe le risque d'une trop forte segmentation des forums qui pourrait être préjudiciable, car elle nuirait à la lisibilité générale du site. Cela dit, ce n'est pas à moi de trancher. Argumentez, argumentez et une décision sera prise !

Le dispositif "Alerte Enlèvement" n'a encore jamais été déclenché en France depuis son lancement il y a quelques mois. Peut-être faut-il attendre qu'il se rôde un peu... Mais bon, dans les cas de disparitions d'enfants, les premières heures sont déterminantes : et trop souvent, les enquêteurs privilégient la piste de la fugue pour concentrer les recherches dans un périmètre restreint. Le déclenchement d'"Alerte Enlèvement" permettrait pourtant la diffusion rapide du portrait de l'enfant disparu à la radio, la télévision, dans les espaces publics fréquentés (gare, aéroports) ou sur les panneaux lumineux autoroutiers : dans le cas d'un rapt d'enfant, cela peut s'avérer très utile. Je pense notamment aux enlèvements parentaux, où les enfants sont souvent emmenés à l'étranger. Le problème est qu'il ne faut pas multiplier les "Alerte Enlèvement' pour ne pas créer une sorte d'habitude : le dispositif doit rester exceptionnel pour faire jouer la vigilance de chacun. Perso, si tous les jours je voyais sur l'autoroute un nouveau signalement d'enfant disparu, il y a un moment où je n'y prêterais plus attention. Ce week-end, nous aurions pu avoir deux "Alerte Enlèvement" simultanés : pour Madison dans les Bouches-du-Rhône et pour Mathias dans la Nièvre. Le chiffre de mineurs qui disparaissent chaque année est de 48 000 : on comprend l'impossibilité de lancer une "Alerte Enlèvement" pour chaque disparition, d'autant que l'immense majorité des mineurs disparus réintègrent le domicile dans les 24 à 48 heures. Nous avons peut-être besoin du coup de main de nos amis canadiens, plus plus rôdés en la matière...

Un club Mickey est un club de plage : on y fait différentes activités (piscine, trampoline, structures gonflables, etc). Généralement, ce n'est pas comme un CLSH : les enfants n'y viennent pas à la journée mais viennent pratiquer des activités à la carte. Les mauvaises langues disent que les enfants y vont quand Papa et Maman veulent être tranquilles sur la plage... :D

Juste pour info : Le port de la ceinture de sécurité dans les autocars et les minibus de plus de 9 places sera obligatoire dans tous les pays de l'Union européenne à compter du 9 mai 2006, date d'entrée en vigueur d'une nouvelle directive européenne. Cette obligation de port de la ceinture ne vaudra que pour les véhicules déjà équipés de ceintures de sécurité. En France, le décret n°2003-637 du 9 juillet 2003 imposait déjà cette mesure. Néanmoins, il est bon de la rappeler, surtout si vous êtes amenés à voyager en car dans un pays de l'UE : cette fois, vous n'avez plus le choix, les enfants devront être attachés. MODERATIONMessage déplacé du forum "Discussion générale" vers le forum" Le tribunal". Quentin

Euh... si ça sert à la stagiaire ! Un contrat, même bénévole, te permet d'être assuré par l'organisateur pendant la durée de ton travail.

En plus de la question de l'assureur dont a parlé Nico, il y a aussi le problème du loueur. Pour être franc, je n'en connais pas qui autorise la location d'un minibus en-dessous des 21 ans et 2 ans de permis minimum. Après, il y a toujours moyen de négocier mais le loueur applique une surtaxe dans ce cas, et je ne suis pas sûr que ton organisateur appréciera :D

Salut ! Lors de mon dernier centre avec des 7-10 ans, j'avais rassemblé l'argent de poche des enfants dans mon bureau. Je gérais les comptes de chaque enfant sur informatique, notant chaque dépense. A la fin du centre, lorsque j'ai remis l'argent de poche restant aux enfants, l'un d'entre eux est venu me voir, estimant que je ne lui avais pas rendu assez d'argent. J'ai repris les comptes avec lui, et il s'est aperçu que je lui avais finalement rendu le compte exact. Mais quelques heures après, lorsque son père est venu le rechercher, il m'a demandé de lui fournir le détail de chaque dépense de son fils... Impossible ! Parce que j'ai expliqué à ce père que les enfants sont libres de gérer leur argent comme ils l'entendent. Et aussi parce que sur informatique, je note juste les chiffres bruts des dépenses, pas à quel type d'achats elles correspondent. Mais l'intervention de ce père m'a mis le doute : fournissez-vous aux parents un détail de l'utilisation de l'argent de poche des enfants, dépense par dépense ? En voyez-vous l'utilité ?

Ce type de document peut effectivement être signé, mais je ne le conçois pas comme un engagement pour le séjour. Pour cela, le contrat est un document qui a beaucoup plus de poids et qui lie les deux parties. Cependant, lors d'un dernier centre, je comptais faire signer ce genre de doc aux animateurs stagiaires afin de noter par écrit les critères d'évaluation de leur stage pratique. Ce document établissait nos attentes par rapport à chaque stagiaire et ses besoins en terme de formation. Finalement, je ne l'ai pas remis aux anims... Est-ce de ce genre de doc que tu parles Amandine ?