Quentin

Bah j'irai plutôt dans le sens de Nico vu ce texte : Je n'ai pas trouvé le fameux texte de 1973 mais celui-ci de 1987 (toujours en vigueur) confirme en partie la distinction CV/CL : Donc s'il fallait résumer pour nos forumeurs un peu perdus : CVL : Centre de Vacances et de Loisirs (appellation générique pour désigner les CV et les CL) CV : Centre de Vacances (on dit plus colo !) CL : Centre de Loisirs (on dit plus CLSH ! on dit plus centre aéré non plus... bref on ferme sa g... :D )

La plus ancienne définition des colonies de vacances que j'ai trouvé est la suivante : "Groupement d'enfants des villes que l'on fait séjourner à la campagne". Bon, OK, on sent que c'est daté L'évolution était peut-être nécessaire... :D Ca ne t'ai jamais arrivé de voir des petits vieux considérer les enfants de la colo comme des envahisseurs qui, en plus de chanter, crient, pleurent, etc et toublent la quiétude du village ? :D J'ai déjà vu quelques fenêtres se fermer au passage d'un groupe... Bon, faut reconnaître quand même que le terme "coloniser" est peut-être un peu fort, dans la mesure où le centre de vacances s'intègre dans la ville... Tu développes des contacts : un p'tit tour chez le boulanger qui te fournira 40 baguettes chaque matin, un tour chez le boucher ravi de remplir les sandwiches des gamins, etc. Le centre de vacances fait vivre la petite localité, il ne la pille pas !

Bien sûr, moi aussi je serai favorable à une augmentation des salaires dans l'animation, ce serait logique en regard du boulot accompli. Mais pour cela, il y a 3 méthodes : 1. l'organisme réduit ses frais d'investissements, permettant de dégager des crédits pour l'augmentation des salaires. Valable à court terme mais ça ne sert pas les intérêts de l'organisme à l'avenir, vu qu'il ne dispose plus de trésorerie pour investir et donc se développer. 2. l'organisme augmente le prix du séjour. Prenons un centre fictif : Organisme X Salaire des anims : 25 euros/jour Personnel éducatif : 10 personnes (directeur + anims) Enfants : 50 Durée du séjour : 14 jours Prix du séjour : 650 euros L'organisme décide de passer radicalement à 40 euros/jour pour rémunérer ses anims, soit 15 euros de plus que le précédent salaire. Il faut alors trouver 15 x 10 = 150 euros/jour supplémentaires. Le tout réparti sur 14 jours : 14 x 150 = 2100 euros. Si on divise ces 2100 euros par le nombre d'enfants fréquentant le centre, on obtient : 2100/50 = 42 euros de plus dans le prix du séjour. La différence est assez conséquente... 3. l'organisme se sert la ceinture dans tous les postes budgétaires de chaque centre. Dans l'alimentation, on passera par une société de restauration, ce qui permettra d'économiser le cuisto, qui a généralement le salaire le plus élevé dans un centre. Mais on y perd souvent en qualité... En péda, on limitera les activités encadrées par des prestataires. Le pari peut être gagnant si l'équipe d'animation suit bien. Tout ça pour dire qu'on ne peut pas réclamer une augmentation de salaires sans mettre les mains dans le cambouis. Faut se bouger pour dégager des fonds, les paris sont parfois risqués... et l'heure n'est pas aux risques ! Les assos se sont déjà fait sucrer quelques subventions... Ben oui, mais aujourd'hui, un BAFD ne vaut plus rien pour espérer faire une carrière pro. Quand aux BEATEP, ils sont peu à peu relégués au profit des BPJEPS.

Ouah, c'est de la provoc gratuite que tu nous fais là ??? :D Faudrait pas faire une généralité de cette idée largement répandue : la majeure partie des organismes paient leurs stagiaires ! Certes, ils sont parfois au plus bas de la grille salariale. Mais ils sont payés ! D'autre part, il appartient aux stagiaires de savoir refuser des postes non payés pour éviter que cette pratique ne se développe. Euh... en quoi ne pas réfléchir, c'est faire des économies ? Je dirais au contraire que la solution de facilité dans les activités, c'est de refiler le bébé à un prestataire de service : "Tiens, on te confie 15 mômes à la journée, tu nous organises une bonne activité escalade qui les crève bien, on récupère les gamins à la fin de la journée et on te paie 20 euros/heure". Pour faire des économies, le mieux est justement de se creuser la tête. On peut organiser une activité à la journée qui ne coûte quasiment rien. Et puisque tu dis avoir lu les messages de ce forum, tu te rendras compte qu'on est nombreux à défendre ce choix, animateurs comme directeurs. Si les centres ne sont pas aux normes comme tu le dis, des commissions de sécurité passent régulièrement dans les centres et peuvent faire des recommandations, noter ce qui est défectueux. Heureusement qu'il existe ce pouvoir de contrôle ! D'autre part, pour ton information, sache qu'un bon paquet de textes législatifs n'exige pas une réhabilitation des centres construits avant la promulgation de la loi : ils sont valables pour les nouvelles constructions postérieures à la loi. Ben oui, mais y'aurait pas comme une contradiction dans ton message ? : d'un côté, tu réclames le SMIC pour les anims et d'autres part, tu te plains du renchérissement du coût des séjours Si tu pouvais m'expliquer... Le constat des séjours chers n'a rien de nouveau. Ca fait plus de dix ans que toutes les études montrent que les classes moyennes sont complètement exclues des colos. Seules les familles qui bénéficient d'aides ou les familles aisées peuvent envoyer leurs gamins en vacances. Alors oui, c'est vrai, le prix des séjours augmente. Tiens, dans mon asso, ils vont augmenter de 5% pour l'année 2006. En même temps, ça faisait six ans qu'ils n'avaient pas été révisés et il fallait bien corriger les prix en fonction de l'inflation. Pour info, je reproduis ici un tableau fait par la JPA en 1997 concernant le coût des séjours. Si tu es si malin, tu me diras à quel poste on peut faire des économies : L'argent n'est pas que le seul moteur de motivation... Quand tu t'engages dans une colo, en plus du contrat que tu signes, il y a tout un engagement éducatif que tu acceptes. Ca va bien plus loin qu'une simple relation d'employeur à salarié. Si on suit ton raisonnement et qu'on applique le SMIC horaire en colo, on obtient ce chiffre effarant par jour (sur une moyenne de travail de 8h à 23h non-stop) : 15 x 8,01 = 120, 15 euros. Sur 30 jours, il y a moyen de se faire 3 salaires mensuels ! Dis, avec ça, j'espère que tu fais bien ton boulot... :D

Lundi 21 novembre 2005 à 13h40, France 5 consacre son Magazine de la santé au thème suivant : "Parler de la maladie et de la mort aux enfants". Rediffusion à 19h le même jour, sur la TNT.

Ce que tu dis me fait penser à un exemple que j'avais complètement oublié, mais qui était pas mal vu : en classe de mer, l'effectif (instits et anims réunis) nous avait permis de mettre un encadrant par table tout en laissant souffler d'autres adultes, qui avait leur salle à manger bien à eux. C'est peut-être un peu égoïste de voir son confort perso mais je dois dire que cette salle, isolée du bruit, faisait un bien fou lorsqu'on y mangeait :D Une heure pendant laquelle tu n'es plus accaparé par Maurice, qui visiblement découvre l'existence des couteaux ou Mauricette qui confond son tee-shirt avec sa serviette... Bref, ça fait l'équivalent d'une bonne pause dans la journée et ça permet de repartir en pleine forme pour l'après-midi ! D'ailleurs, si après ça, on avait pu se permettre une petite sieste, ç'aurait été le pied mais bon... On peut pas trop en demander non plus ^_^

Ben comment dire... Un projet professionnel, c'est avant tout un projet personnel. Si je te donnais le mien, y'a des chances pour que ça n'ait rien à voir avec toi, ne serait-ce qu'en raison de la diversité des formations proposées. Le copier/coller, c'est à la base une manip informatique : faut pas l'étendre à la vie courante ! :D Pour bâtir un projet pro, vois déjà ce que la formation est susceptible de t'apporter et en quoi tu pourrais réutiliser ces apports par la suite. Renseigne-toi sur les débouchés qu'elle permet et vois s'ils te conviennent (si tu veux être anim petite enfance et que ton dîplôme ne te permet de bosser qu'en gériatrie, y'a des chances pour que ça colle pas des masses). Ensuite, tu pourras plus facilement déterminer quels projets tu pourrais monter à l'avenir, une fois ton diplôme en poche, et vers quelles structures tu pourrais t'orienter.

Ouais, ces blagues sont pas trop de mon goût... C'est un peu du même accabit que celle de l'anim qui vient te voir en courant dehors en te disant : "L'alarme incendie va se déclencher"... Pour les p'tits blagueurs, y'a juste le plaisir de te voir te décomposer en un dixième de seconde et piquer un sprint digne de reléguer Carl Lewis au rang des poussins :D Quand on débute, le stress est assez important, je ne vois pas trop l'intérêt d'en rajouter. Mais je ne sais pas si j'aurais été jusqu'à prévenir le responsable de ma structure. Il s'agit plus d'une mauvaise blagues entre deux potes et j'aurais pas forcément envie de casser une amitié en faisant intervenir un tiers dans l'histoire pour redresser les bretelles. Une bonne discussion suffit en général à apaiser le problème : si tu fais bien sentir que sa blague t'a mise dans la m***, ça devrait lui suffir. Mais bon, en l'occurence, sa blague a été assez loin puisque te faire patienter 20 minutes devant la grille, c'est pas vraiment top. Il y a un moment où il faut savoir arrêter le jeu, dans l'intérêt de tout le monde. D'habitude, les acteurs de l'animation le savent bien...

Euh... J'étais là mais le rideau de fer baissé et le petit mot "Fermé pour rangement" n'étaient pas très engageants ! Vous avez complètement annulé où vous vous êtes réunis ailleurs (en même temps, je suis arrivé à 20h, c'était pô très malin non plus)... ? Vous aviez pas réservé le Cafézoïde ou quoi ? :D

En même temps, quand on sait que le ministère de l'Intérieur a le budget le plus important et que celui de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative le plus petit, on est en droit de se demander si un petit rééquilibrage en faveur des assos ne serait pas possible On est pas ignorants, on sait bien qu'il faut sortir l'argent quelque part. Mais ce qui est regrettable, c'est que ce gouvernement affecte des sous aux secteurs les plus visibles : déployer des CRS sur tout le territoire, c'est voyant, mais filer des sous aux assos pour qu'elles développent des actions locales, ça l'est beaucoup moins. Tant qu'il y aura des bénévoles, les assos pourront faire face à la baisse des subs. Mais il viendra bien un jour où ils se lasseront. Quant aux pros, ils sont cools quand ils renoncent à un mois de leur salaire pour ne pas plomber les comptes de l'asso mais c'est la même chose : on ne peut pas compter sur un sacrifice permanent. Il est légitime que les gens finissent par jeter l'éponge à un moment, par dépit.

Salut ! Petite situation authentique : un après-midi, alors que vous faites tranquillement la compta du centre, vous jetez un coup d'oeil par la fenêtre : "Tiens, un groupe de 4 ados est entré sur le centre...". Et ils n'ont pas vraiment la tête de vos gamins "à vous" ! Vous allez vers eux en leur expliquant qu'il s'agit d'une enceinte privée. Eux répondent qu'ils viennent juste utiliser le terrain de foot du centre, auquel ils ont le droit habituellement à l'année, lorsqu'aucun centre n'est organisé. Ils veulent simplement jouer 2h. Aucun enfant du centre n'est présent, tous sont en excursion pour l'après-midi. Que faites-vous ? Vous acceptez qu'ils jouent ou non ?

Certes, on tombe parfois sur de mauvais organismes. Quand on a 17 ans, on ne s'aperçoit pas forcément qu'il y a une différence entre l'UFCV, l'IFOREP ou l'IFAC. Le prix des formations devient alors plus un critère de choix que les valeurs éducatives défendues. Pour ma part, je le dis sans honte, j'ai choisi pour mon base l'UFCV parce que leur bureau était le plus proche de chez moi Commencer par être plus transparent sur les valeurs, c'est un moyen déjà de faire comprendre que l'animation correspond à un engagement personnel important... qu'on ne retrouve pas quand on postule en tant que caisser dans un supermarché ou en tant que serveur dans un bar du coin. Mais est-ce vraiment la médiocrité des organismes qui est en cause ? Je pense qu'il s'agit d'un problème plus complexe. Quand on y pense, 8 jours en base BAFA pour faire un premier topo de ce qu'est l'animation, les attentes et les besoins des enfants en fonction de leur âge, la législation applicable aux CLSH et aux CVL, la gestion d'un groupe, etc... c'est très court ! Forcément, il s'agit plus d'un survol que d'autre chose. Dans certaines formations pros, on t'apprend par exemple à souder des plaques de composants électroniques. Une fois que tu sais le faire, tu as quasiment tout vu de ton métier, que tu seras capable d'exercer dans n'importe quelle boîte pendant autant de temps que tu voudras. Avec la formation BAFA, c'est différent : on donne plus des pistes que des techniques toutes faites. A charge à chacun de tester ce qui lui convient le mieux, d'essayer, de se raviser, etc... Tout ça pour dire que le domaine dans lequel il convient de faire des efforts, c'est la formation continue. En cela, les directeurs ont un rôle crucial à jouer. On ne peut pas attendre d'un anim stagiaire qu'il soit opérationnel à 100%. Il faut lui laisser le temps de se chercher, de l'aiguiller, de le conseiller en fonction de ses attentes persos et aussi en fonction de nos attentes, celles des directeurs. La formation des anims, même diplômés, n'intervient pas que pendant le séjour. Il y a toute une réflexion à mener en amont (comment on va organiser le centre, pourquoi on va privilégier tel objectif et pas tel autre) avec le directeur et les animateurs, pour les inciter à réfléchir sur la pédagogie à adopter. Quand un directeur présente à ses anims un projet péda tout prêt, les anims n'ont plus qu'à le lire tranquillement chez eux mais toute possibilité d'amendement est impossible. Le plus riche, pour véritablement sensibiliser les anims, c'est d'écrire le projet péda avec eux. Evidemment, le directeur peut arriver avec une base. A charge ensuite à chaque membre de l'équipe d'enrichir cette base par ses propositions et ses remarques (soi-dit en pensant, histoire de faire mon mea-culpa, ce n'est malheureusement pas comme ça que j'ai procédé cet été... et je le regrette beaucoup !). Sonia parlait dans un précédent sujet de la formation continue des anims qu'elle tentait de mettre en place dans son CLSH. Mais peu de propositions lui ont été faites, ce qui me fait dire que la formation continue est un secteur que l'on ne fait que découvrir. Il y a plein de choses à inventer encore, afin que les anims s'impliquent véritablement dans leur travail et mesurent la dimension extraordinaire de l'animation.

A l'inverse, ne prôner que le tout-répressif, c'est dangereux si ce n'est pas accompagné de prévention. Cette phrase que j'ai mise en signature est un bien sûr un raccourci, comme le sont toutes les formules. Elle ne prétend pas résumer à elle seule les racines du problème, qui sont bien plus profondes, et que quelque part, on ne fait que commencer à découvrir (politique comme citoyens). Certes, c'est facile de donner des leçons après-coup. Pourtant, pendant des années, des messages d'alerte ont été lancés par les acteurs de terrain. Mais on ne leur a pas laissé la parole ou on ne les a pas entendus. On ne peut pas tout exiger des acteurs associatifs : il faut aussi que l'Etat prenne ses responsabilités et donne des crédits suffisants pour mener un travail de prévention (en la matière, le revirement de Villepin sur les crédits associatifs est un sacré mea-culpa).

Elever le niveau de la formation, pourquoi pas ? Ca irait dans le sens de ce qu'on a tous un jour constaté : un anim dépassé par les événements, ou qui s'y prend mal avec les gamins... Mais est-ce qu'une formation plus poussée remédiera à ces problèmes ? Selon moi, la solution ne passe pas par la professionnalisation mais sur la réaffirmation de l'engagement volontaire que prend chaque anim en se lançant dans l'animation. Il faut défendre plus haut les vertus éducatives des CVL et les rôles qui en découlent pour les anims, de façon à redorer le blason d'un travail qui est encore trop perçu comme "un job d'été" alors qu'il a une dimension bien plus importante. Il ne s'agit pas de décourager les aspirants au BAFA mais de bien les sensibiliser sur le boulot dans lequel ils s'engagent.

C'était une simple allusion aux violences urbaines, rien de plus, une sorte de clin d'oeil quoi... Ca m'a juste surpris de voir que dans les deux premières réponses, toi et Brice avez cité les risques de dégradations des ados... parce que ce n'est pas le premier risque qui me viendrait à l'esprit... Après, j'en conviens, tout ça n'a a pas grand rapport avec les violences urbaines. Désolé si tu as mal pris ce raccourci un peu rapide La situation que tu relates est un peu différente, Sonia. C'est sûr que dans la mesure où des règles ont déjà été posées en amont, il serait incohérent de laisser les jeunes les transgresser en leur disant : "Bon, normalement vous avez pas le droit mais cette fois-ci je veux bien...". Ta position se défend tout à fait, même si visiblement ce n'est pas toi qui a édicté ces règles (je me trompe ?) Au fait, bon anniversaire :D

Euh... les gars... c'est les violences de Clichy, Aulnay et cie qui vous font dire que les ados vont tout dévaster dans le centre ? Je comprends à la limite, si vous vous placez en tant qu'anim, que vous ne vouliez pas prendre la décision seul et en référer à votre direction. Mais bon, un directeur peut effectivement établir un contrat de confiance (les colos, c'est pas Darty mais presque :D ) avec ces jeunes : "Vous avez accès à ça, vous pouvez rester jusqu'à telle heure, et au moindre souci, vous venez me voir". Une négociation bien claire, c'est ce qu'il y a de mieux.

On trouve plus grave comme problème existentiel, mais c'est une question qui me taraude l'esprit en ce moment, donc je vous soumets mon cas de conscience : peut-on autoriser les changements de chambre en cours de séjour sous prétexte que Marine ne s'entend pas avec Juliette ou que Clément et Grégory sont à deux doigts de se bastonner alors qu'ils dorment à un mètre l'un de l'autre ? Spontanément, j'aurai tendance à dire oui. L'incompatibilité d'humeur, ça existe : les enfants, même si on les laisse choisir eux-mêmes leur chambre en début de séjour, ne savent pas forcément dès le 1er jour s'ils vont bien s'entendre avec leurs potes de chambrée. Si en cours de route, il faut rectifier le tir, pourquoi pas ? Sauf que les anims que je connais ne partagent pas tous mon avis : "trop compliqué", "faut pas céder au moindre caprice", "c'est pas toi qui te tape le transfert des affaires" (c'est vrai... :D ). Alors, oui ou non au changement de chambre ? Dans quelles circonstances ? (mémorable Sandra l'année dernière : "Je peux changer de chambre parce que Marie elle pète la nuit...")

Bon bah j'en remets une couche vu que la date approche ! Donc RDV au Cafézoïde jeudi 10 novembre à 19h30 pour un débat autour du stage pratique BAFA. D'ailleurs, si y'a des anims débutants qui se posent des questions dessus, ce sera l'occasion de rencontrer des directeurs ou des formateurs, qui sait... Allez, viendez franchir la porte du Cafézoïde jeudi prochain. Vous avez pas d'excuses du style "trop de boulot" car le lendemain est férié ! :diable: :D

C'est tant que ça critiqué le saucissonage ? :D Faut reconnaître qu'il a ses avantages. En actis sportives par ex, où un ado de 13 ans n'avance pas à la même vitesse en kayak qu'un gamin de 8 ans. Et puis pour plein d'autres choses, y compris dans les chambres : je vois mal un ado se laisser aller à des confidences le soir à un plus petit que soi... de même que je ne vois pas comment un gamin de 6 ans pourrait aimer les jeux des plus grands que lui. Après, évidemment, il faut aussi encourager les rencontres entre groupes. Dans les grands jeux, les veillées... Parce qu'il y a des grands qui se découvrent un rôle responsable qui leur va plutôt bien, et qu'il y a des petits qui sont si contents de "faire avec les grands". Bref, faut essayer de tirer tout ça vers le haut. Rien de pire qu'une colo hyper-cloisonnée où des groupes se croisent quotidiennement mais ne se connaissent pas.

C'est juste Clownette ! Je ne suis pas pour forcer un enfant à rester dans une chambre qui ne lui convient pas au prétexte que la vie en collectivité impose des sacrifices... Certes, et cela a déjà été dit, on peut tenter une médiation avant le changement de chambres. Mais si on sent que l'enfant bloque vraiment, alors le changement s'impose. Et dans ce genre de situations, je pense toujours à ce que fait un adulte lorsqu'il se retrouve avec quelqu'un qu'il n'apprécie pas : il se détourne très vite ! Alors n'imposons pas aux enfants ce que les adultes eux-mêmes ne supporteraient pas.

Euh... là, on tombe un peu dans l'anecdotique :D C'est loin d'être la première fonction du directeur adjoint ! Ca peut se comprendre qu'elle ait voulu décharger un peu les anims mais de là à revendiquer ça comme son attribution perso... Généralement, il y a bien plus occupant à faire en direction adjointe que des affiches !

Ca me paraît logique, sauf qu'aucun texte ne l'indique clairement... Quand des symptômes d'une intoxication alimentaire surviennent en début d'après-midi, on peut suspecter autant le repas du midi que le petit déjeuner... Evidemment, les intoxications alimentaires surviennent généralement en raison du non respect des normes de cuisson. Mais un lot de céréales peut très bien être porteur d'une bactérie depuis sa fabrication... Dans ce cas, il faut pouvoir procéder à une analyse microbienne, non ? Et ce ne sont pas les code-barres et les numéros de lots qui te diront d'où vent le problème... Mais quand j'y pense, garder des Chocapic ou des BN de côté, c'est un peu ridicule, non ? :D

Aucune indication de grammage précisée non plus dans l'instrution 02-124 JS du 9 juillet 2002 (ce texte concerne les repas sous tentes et vise à rendre plus facile l'application de l'arrêté du 29/09/1997) : Donc bon, 10g, une cuillère à soupe, 100g ou le repas entier... chacun fait comme il veut, l'essentiel est qu'il y ait une trace du repas ! :D Au fait, un doute soudain me prend... Faut-il aussi conserver des échantillons des p'tits déj ? Jusqu'à présent, je n'ai gardé que les code-barres des produits consommés (céréales, yaourts, lait) mais les textes réglementaires stipulant la conservation d'échantillons parlent des "repas distribués aux consommateurs" : donc a priori, le ptit déj comme le goûter en font partie. Des infos là-dessus ? Et concernant la question que je posais sur l'organisation de la chambre froide, vous savez des trucs aussi là-dessus ? Parce que ce que tu me disais Mathieu est valable pour les frigos qui n'ont pas toujours la même température à tous les étages. Mais une chambre froide a un froid ventilé total, qui fait que la témpérature est la même à tous les endroits de l'installation. Quand je parlais d'organisation spécifique, je ne pensais pas aux tempéraures mais plutôt à une organisation visant à empêcher des contaminations croisées par ex (du genre : on sépare la viande fraîche de tel ou tel produit).

Ou alors pire : Google est le premier moteur de recherche d'enfants ! D'ailleurs, pour ceux que ça intéresse, eBay met régulièrement des enfants aux enchères :diable: :D :whou:

Bon, c'est pas grave, comme on dit, il faut savoir se faire désirer ! :D Ca fera un joli cadeau de Noël en tout cas !