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Tout ce qui a été posté par Quentin
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" Au coup de clairon martial, chaque colon donne un coup de rein et le voilà hors du lit. La matinée se passe comme à l'ordinaire. Dans la cour, les colons se lavent et vont se montrer aux abbés pour voir s'ils sont "clairs"..." "Coup de cloche. Il est onze heures, c'est le bain. C'est un véritable plaisir de voir évoluer ces gens en caleçon. Il y a en a de toutes les tailles. Les plus petits, Predhon, Noulard, pour ne citer que les plus bruyants, ne savent pas nager. Ils se plongent avec peine dans l'eau qui les suffoque. (...) [L'abbé] Hottot veut pousser l'un des siens, qui se cramponne désespérément au petit Levillain... lequel coule à pic." "Sortons, si vous le voulez, du dortoir où M. Loosveldt est en train d'arroser copieusement les retardataires, et descendons au lavabo. Une grande salle nue, au sol cimenté. Une planche court le long du mur, à une trentaine de cetimètres du sol. C'est là-dessus que nous mettons nos accessoires de toilette... Dans un coin, des seaux galvanisés... Voici venir le colon, les yeux encore boursouflés du sommeil interrompu, la chemise échancrée comme celle d'un condamné. Il se dirige automatiquement vers le pile de seaux, en choisit un dont le fond n'est pas troué et s'en va à la pompe. Puis il fait sa toilette, tout près de la pelouse. Le temps est frais le matin. Mais pourquoi serait-il frileux quand d'autres, les Walschots, les Mirlier, les Deshayes, saisissent au saut du lit leur caleçon d'une poigne vigoureuse et, après un regard aussi méprisant que circulaire sur la tourbe en chair de poule de leurs camarades, ils s'en vont se jeter dans l'eau froide du bassin ? On les entend clapoter quelques instants, puis ils reviennent triomphants." Extraits tirés du livre "Récits. Colonie de vacances de Moulins-Lille à Frencq en 1928". Y'a pas à dire, c'était une autre époque :D
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Non Brice, la commission de sécurité ne vérifie pas que le matériel est en état de marche mais s'assure simplement que l'exploitant a fait procéder aux vérifications des organismes de contrôle. En clair : les colonies de vacances sont inspectées par les sociétés de sécurité incendie, qui vérifient que le matériel est en état de marche. Elles apposent alors une signature sur le registre, consulté ensuite par la commission de sécurité incendie. Si les sociétés de sécurité incendie sont passées à côté d'un dysfonctionnement, ce n'est pas la commission qui le verra (de plus, elle n'émet qu'un avis) ! En cas de déclenchement intempestif, comme le dit Olivier, le mieux est de mettre un détecteur hors service plutôt que la centrale en entier. Cet été, j'en ai désactivé 3 (sur plus d'une centaine), qui étaient tous dans des pièces sans circulation (réserve de nourriture, combles...).
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J'aime pô les évacuations... Cet été, notre alarme incendie déconnait. Certes, elle sonnait... fort, très fort... mais de manière intempestive. Deuxième jour du centre, 0h30 : la pré-alarme se déclenche dans la chambre de garde. On l'entend mais manque de pot, on a pas le temps d'aller vérifier que le secteur "En feu" est bien en feu avant qu'elle ne se déclenche dans tout le centre. Résultat : tout se met à sonner, les enfants sont évacués en pyjama en même pas 3 minutes. Mais une belle frayeur à la clé. Seul avantage : notre exercice d'évacuation incendie était fait :D
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J'approuve Nico pour la collection "Lili et Max" : les bouquins sont vraiment bien faits et, après la BD, des petites questions permettent d'instaurer un débat avec les enfants. C'est un bon support. Je conseille tout particulièrement "Max part en classe verte", je l'utilise souvent lors du 1er jour des séjours... Concernant d'autres titres, il y a les inévitables Copains (Copains des bois, des mers...). Bien documentés, mise en page agréable et surtout très orientés vers la fabrication (cabane, repas trappeur, radeaux pour Copains des bois par ex). A laisser traîner dans la bibliothèque des anims mais aussi celle des enfants (ça leur donne souvent de super idées).
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On ne peut pas juger les pratiques des colos d'antan mais plutôt le mode d'éducation qui avait cours à cette époque. Oui, rétrospectivement, ça fait bizarre de voir tous ces principes édictés dans le guide qu'évoque Aude... Mais si le forum d'AnimNet existe toujours dans 20 ans, peut-être que les anims de 2025 trouveront étranges nos objectifs péda défendus en 2005... Les colos d'antan étaient différentes, d'abord parce qu'elles avaient pour fonction d'aérer les enfants de la ville. On parlait alors de "colonies sanitaires" : les enfants partaient souvent à la campagne pour prendre un bon bol d'air. On y faisait pas de consommation d'activités comme aujourd'hui mais plutôt de longues balades, des grands jeux sur toute une journée, etc. Bref, des choses qui se perdent en 2005. Quant à dire qu'avant, c'était mieux... Ceux qui disent ça ne se sont tout simplement pas adaptés aux colos d'aujourd'hui ! L'éducation qu'on prônait dans les colos en 1930 a évolué parallèlement à la place de l'enfant dans la société. Je ne pense pas que cette évolution soit mauvaise. Il est important que les courants pédagogiques évoluent, c'est le signe d'une bonne vitalité de la société.
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Si tu fais référence à mon dernier message, je ne vois pas en quoi j'ai pu paraître intolérant. J'ai simplement voulu attirer ton attention sur le fait que la religion est toujours aussi prédominante dans le scoutisme, contrairement à ce que tu afirmais dans tes précédents posts. Désolé, mais les propos de Jean Marie Mallet-Guy étaient limpides. Vu la fonction qu'il occupe dans le mouvement scout, il a une influence considérable, y compris et surtout dans la formation des animateurs scouts, ceux-là à qui ils demandent de transmettre les valeurs de l'Evangile aux enfants. A partir de là, j'estime pouvoir me faire une opinion fondée. Je veux bien croire que tes expériences "sur le terrain" t'ont montré que la religion n'était pas aussi présente dans le mouvement que Mallet-Guy le dit... Mais dans ce cas, ça veut dire qu'il y a une nette fracture dans le mouvement entre un sommet "conservateur", qui tente tant bien que mal de faire évoluer son image mais sans renier ses principes fondateurs, et une base qui essaie de s'affranchir de ces valeurs religieuses, ce qui va de pair avec le recul de la foi constaté ces dernières années. Et quand il y a fracture dans un mouvement, ça n'annonce généralement rien de bon...
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Bon, désolé d'en remettre une couche Hier soir, alors que je roulais paisiblement sur départementale paumée en Bretagne, je cherchais vainement à trouver une radio captable et la seule que j'ai trouvé, c'était RCF... Coup de chance : il y avait un débat sur les valeurs à transmettre aux jeunes, fort intéressant en plus. Un des invités était Jean Marie Mallet-Guy, aumônier général des Scouts et Guides de France. Ce brave monsieur, interrogé sur la disparition progressive des valeurs religieuses, a réaffirmé que le mouvement scout s'inspire encore aujourd'hui des valeurs de l'Evangile et expliqué qu'il intervenait en formation BAFA pour aider les futurs animateurs a transmettre leur foi. Si après ça, tu me dis encore que les scouts ne sont pa influencés par la religion... ! :enerve:
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A qui la faute ? N'est-ce pas le directeur qui est en cause dans ce cas ? C'est aussi à lui de négocier le matériel et le budget en fonction des activités pratiquées. C'est aussi à toi de voir au moment de l'entretien d'embauche quelle place tu auras en tant qu'anim. On ne peut pas reprocher à cet organisme de fonctionner comme ça : certains anims s'y retrouvent parfaitement, d'autres non... Tout dépend comment c'est géré. Ca peut être très réussi et donner un second souffle au séjour à la 2ème semaine, lorsque des ptits nouveaux arrivent et sont épaulés par les "anciens". Tout ça pour dire qu'on ne peut pas juger un organisme aussi rapidement. Il faut bien connaître les rouages et ne pas avoir tendance à balancer un peu vite après une mauvaise expérience. Sur la centaine de séjours annuels qu'organise tel ou tel gros organisme national, 90 colos peuvent bien se passer et les 10 autres foirer totalement. Dans ce cas, l'organisme n'est pas forcément en cause mais peut-être l'équipe d'animation...
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L'autonomie, c'est la valeur à la mode. Pas un projet péda sans que l'apprentissage de l'autonomie ne soit cité. Tout le monde est pour, personne n'est contre :D Mais en fait, quand on creuse un peu les projets péda, il n'y a parfois pas de moyens ni d'idées derrière pour favoriser l'autonomie... Un peu dommage tout ça ! Ce n'est pas évident de définir des objectifs généraux par rapport à l'autonomie quand on sait que des enfants du même âge peuvent avoir des degrés d'autonomie très divers. A 8 ans, Bruno saura gérer ses vêtements sans souci alors qu'Axel pourrait quant à lui remettre tous les jours les mêmes chaussettes si on ne lui faisait pas remarquer... On peut quand même réfléchir à l'autonomie en CVL. Par exemple : apprendre à être autonome, est-ce apprendre à faire seul ou prendre avec l'aide d'un anim ? Quelle est notre position dans cet apprentissage ? Certains prônent la "libre découverte" : en gros, balancez un enfant dans un environnement qu'il ne maîtrise pas et il développera par lui-même ses facultés d'adaptation pour se prendre en charge. D'autres en revanche préfèrent accompagner l'enfant dans l'apprentissage de l'autonomie, quitte à manifester davantage le lien de dépendance qui unit l'adulte à l'enfant. Et puis, il ne faut pas oublier que l'autnomie, ce n'est pas seulement "Je sais le faire" mais aussi "J'ai envie/besoin de le faire". Derrière les compétences acquises, il faut aussi que les enfants sachent les mobiliser dans leur intérêt. Par exemple : on peut se réjouir que la petite Marie sache prendre sa douche toute seule. Mais si on doit, chaque jour, lui rappeler de la prendre, alors elle n'est pas complètement autonome... C'est bien beau d'apprendre aux enfants à faire certaines choses, mais si on oublie de leur expliquer leur utilité, alors ça ne sert à rien !
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Vois déjà ce lien qui te donnera un petit aperçu de ce qu'est la formation BPJEPS "Loisirs pour tous" : BPJEPS LPT
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Pauvre Jean, obligé de se justifier :D Mathieu, j'ai vraiment l'impression que tu n'as rien compris à son premier message et que tu as un peu tendance à t'enflammer rapidement (en faisant des contre-sens en plus !). Rassure-toi, on ne fait pas le procès des scouts ! Simplement, chacun a souvent un exemple à citer sur eux (c'est le cas de Miklc dans l'autre post consacré au sujet). Et souvent, on se limite à ces exemples (assez inquiétants, il faut bien le dire) pour juger les scouts. En même temps, faut comprendre : après avoir vu comment se comportaient certains scouts, on a pas forcément envie d'en savoir plus sur eux ni de les approcher. Je sais cependant que les Scouts de France ne sont pas fachos. Les différentes organisations affiliées au scoutisme français avaient d'ailleurs pris position contre Le Pen après le premier tour de la présidentielle de 2002. Leur rejet de la politique du FN était on ne peut plus clair. Seulement, l'amalgame est vite fait avec les Scouts d'Europe, souvent par méconnaissance du mouvement. Ce qui me dérange davantage, en plus des uniformes dont on a déjà parlé (il paraît cependant que les scouts le laissent tomber progressivement ?), c'est le système des explorations. Sous couvert d'apprentissage de l'autonomie, on balance des jeunes pendant un ou plusieurs jours tous seuls, sans accompagnement adulte. Je t'avoue que j'ai du mal avec ce système là... L'inspiration évangéliste ouvertement affichée achève de me convaincre que les valeurs des scouts sont diamétralement opposées aux miennes. Mais tout ça ne me fait pas dire pour autant que les scouts sont dangereux, intégristes, ou je ne sais quoi... Simplement je ne partage pas leurs valeurs.
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Effectivement, mon post pouvait prêter à confusion. Ce que je voulais simplement dire, c'est qu'il est dangereux d'avoir des anims qui ont des visions divergentes de leur boulot sur un même centre, ce qui semble avoir été le cas pour Brice. Après, je reconnais que l'exemple du bruit à table n'est pas forcément pertinent, je ne pense pas que les divergence de vue s'arrêtaient à ces détails...
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Critique Envers Les Profs : Y En A Assez!
Quentin a répondu à un topic de Aurore57 dans Le défouloir
Si, bien sûr ! En gros, on fait de l'animation pour passer des vacances gratos au soleil et on est juste rémunéré parce qu'on accepte de supporter les mômes... :D Cette image est durablement ancrée dans la conscience populaire et il n'est pas facile de lutter contre des préjugés. Mais on peut aussi se poser la question suivante : n'est-ce pas nous, animateurs, qui renvoyons cette image ? Si déjà les CVL arrivaient à mieux communiquer sur les valeurs qu'ils défendent, la pédagogie qu'ils mettent en place, les objectifs qu'ils souhaitent atteindre, alors peut-être que l'opinion cesserait de voir les centres de vacances comme du gardiennage pour enfants. Mais tout ça, c'est du travail à mener sur le long terme. Et sachant que les animateurs de CVL ne sont qu'occasionnels, c'est pas facile à mettre en oeuvre ! -
Il peut effectivement arriver que des anims donnent des consignes différentes aux enfants. C'est parfois le signe que l'équipe n'a pas parfaitement été briefée par la direction ou que les anims n'ont pas le le projet péda (même sur 30 pages écrites en petits caractères, il a son importance)... Bien sûr, le projet péda ne prévoit pas tout : il donne des orientations générales mais n'est pas non plus un vademecum pour chaque situation. C'est pour ça que sur de petits détails, des anims peuvent en effet avoir des avis divergents. Il t'appartient alors de ne pas afficher ton désaccord publiquement devant les enfants mais de l'exprimer en réunion. J'espère que les anims dont tu parles ne bossais pas sur le même centre que toi, sinon ça a dû être le bordel ! Tu as le droit d'avoir des conceptions différentes de l'animation, mais dans ce cas, bosses avec un organisme qui les partage. Sinon, c'est le clash assuré. En l'occurence, je ne suis pas certain que les valeurs de la CCAS soient les tiennes...
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Que des anims aient des devises, OK, mais il ne faut pas oublier qu'à la base, un anim a des objectifs péda à atteindre, qu'il a définis avec l'équipe de direction et les autres anims. On ne peut pas, contrairement à ce que tu dis, séparer les termes "animation", "pédagogie" et "relationnel". Tout cela fait partie du rôle de l'anim, à lui de savoir doser chaque élément. J'ai un peu peur de t'entendre dire que tu privilégies "le côté relationnel avec les enfants" car dans ces cas-là, ça voudrait dire que tu fais l'impasse sur pleins d'autres choses... Tu vas dire que je pinaille sur des termes mais ils ont leur importance ! C'est de la démagogie tout ça !?! :D Je me répète mais c'est dangereux d'avoir un tel comportement dans une équipe. Sans t'en rendre compte, tu mets les autres anims en position de faiblesse. C'est pas qu'ils vont être jaloux de ton succès, mais ça risque de créer un fossé entre l'attitude des anims au sein d'un même centre. Certains vont autoriser certaines choses pour faire plaisir, d'autres vont les refuser... Les enfants sont pas cons, ils vont vite piger qu'ils obtiendront tout du plus "gentil" et rien du plus "méchant". Gare, gare ! Que tu veuilles te démarquer de certaines pratiques d'animation, libre à toi. Après tout, on se construit aussi avec des contre-exemples. Mais il ne faut pas que tu prennes le contre-pied du fonctionnement des anims présents dans ton centre. Si tu trouves que leur comportement n'est pas acceptable, tu en parles en réunion, de façon à ce que chacun s'aligne sur les mêmes pratiques et attitudes.
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Comme le dit Oublieuse, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un problème spécifique à Internet. Quand tu recrutes par la voie "classique", tu peux également rencontrer des problèmes. Chaque méthode de recrutement a ses avantages et ses inconvénients. Internet a cet énorme avantage d'être simple et rapide quand tu cherches du boulot : un mail ne coûte rien, et pour peu que tu en envoies 50, tu décrocheras bien un poste ! Mais après, en tant que directeur, tu peux aussi poser tes règles. Par exemple, je demande systématiquement une lettre de motivation "personnalisée" en fonction du centre (ras-le-bol des lettres type !). Tu peux ainsi indiquer l'adresse du site web de ton asso et demander aux candidats d'y jeter un oeil. A charge pour eux de rédiger une lettre dans laquelle ils développent des idées d'animation en rapport avec la pédagogie de l'asso, les possibilités du milieu local, etc. Pas besoin non plus d'en demander une tartine ! Je comprends que tu n'aies pas pu faire autrement que recruter par téléphone mais normalement, Internet ne remplace pas l'entretien. Le web ne sert qu'à mettre en relation, l'étape suivante reste l'entretien de visu. Les candidats motivés se déplaceront (tu verras que le tri sera quasiment fait entre ceux qui accepteront de se déplacer et les autres). Tu peux prévoir, en accord avec l'organisme, de rembourser tout ou partie des frais de transports engagés par les anims pour aller à l'entretien. Mais dans ce cas, il faut que tu sois déjà quasiment sûre de ton pré-recrutement pour ne pas multiplier les candidats ! L'autre usage que je fais d'Internet, c'est que je consulte avant la colo les candidatures des anims habitant dans le même département que celui où se déroule le centre. Je garde leurs coordonnées sous le coude, ce qui permet en cas de coup dur (maladie, démission) de trouver un remplaçant rapidement.
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Faites gaffe à ça les gars ! La colo, c'est d'abord un travail d'équipe : je préfère que les enfants se souviennent de la colo dans son ensemble plutôt que d'un anim en particulier. Je n'attends pas d'un enfant qu'il me soit redevable pour ce que je lui ai appris à faire mais plutôt qu'il tire une fierté perso de ce qu'il sait désormais faire seul. Ca a déjà été dit sur d'autres posts mais je le répète : nous ne sommes qu'une parenthèse dans la vie d'un enfant. Dans tous les cas ou presque, on ne reverra jamais les gamins côtoyés en colo. A quoi bon vouloir qu'ils ne nous oublient pas ? Ca ne vous a pas effleuré l'esprit qu'un gamin peut, une fois le séjour terminé, se sentir mal justement parce qu'il ne vous voit plus ? C'est pour ça qu'il faut être vigilant à ne pas baser ses relations uniquement sur l'affectif et bien préparer la mort du groupe.
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Qu'est-ce qu'il se passait concrètement ? Ces remarques venaient-elles de la direction ou aussi d'autres anims ? J'imagine que la directrice t'a convoqué (à moins qu'elle n'ait fait ça derrière ton dos...), que t'a-t-elle dit précisément ? Et as-tu pu te défendre ? Rassure-toi, la DDJS sait faire le tri entre les rapports graves, qui nécessitent des suites, et ceux qui n'ont pour but que de se faire la peau de quelqu'un. En l'occurence, il faut des faits précis et étayés par plusieurs personnes pour qu'un rapport soit crédible. Essaie de te procurer le premier rapport sur toi qu'elle avait envoyé à l'asso, ça invalidera complètement son rapport à la DDJS. Et dis-toi bien que la DDJS à d'autres chats à fouetter, il n'y aura sûrement pas de conséquences pour toi, plus encore si tu es dans ton bon droit.
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"Ce matin, Bruno il m'a dit un gros mot" "Il arrête pas de dire que je suis gros" etc... Tous les jours ou presque, quand on a des maters et même des plus grands (pas vrai les 6-8 ans ?!?), on a le droit à ces plaintes régulières. C'est dingue comme il en faut peu pour tourmenter ces petites têtes ! Mais au fait, nous, dans notre position d'adulte, on aurait pas un peu tendance à minorer ces problèmes ? Qui n'a pas un jour évacué tout ça d'un revers de la main en disant à l'enfant venu se plaindre : "Oh ! Mais c'est rien !" ? Alors, question : faut-il ou non accorder de l'importance à ces petits drames ? Faut-il toujours écouter les enfants se plaindre de leurs "grands" tracas ou laisser couler ? Doit-on systématiquement tenter de les résoudre pour l'enfant ou faut-il le laisser les affronter lui-même ? Vos avis, vos techniques, vos soluces...
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Tu peux utiliser un logiciel de retouche photo, comme Paint Shop Pro ou Photoshop et réduire la taille de l'image pour qu'elle soit aux dimensions de la photo perso dans ton profil.
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Si, si Tortle ! Je viendrai au Cafézoïde le 13 octobre (OK, j'avais déjà dit ça en juin et je suis pas venu... ) parce qu'après avoir tant entendu parler de ce lieu, faut bien que je le découvre de mes propres yeux, non ?!? Et puis j'en profiterai si c'est possible pour découvrir aussi les ateliers bleus... ça me tente pas mal!
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Juillet et août.. deux mois de colos... Pendant tout ce temps, vous avez bien testé de nouvelles choses, non ? Un nouveau jeu sorti tout droit de votre imagination et qui a cartonné ? Des trucs et astuces originaux en vie quot et qui ont fait leurs preuves ? Des repas pas trop chers et qui sortent de l'ordinaire ? Venez partager ici vos innovations pédagogiques de l'été, tous les trucs dont vous êtes fiers et dont vous aimeriez faire profiter tout le monde ! :D
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Salut ! Parfois un peu oubliée, coincée entre plusieurs salles d'activité, la bibliothèque est néanmoins essentielle en CVL. Mais encore faut-il penser véritablement à la place qu'on peut lui accorder : est-elle en libre-service ? y a-t-il des heures auxquelles elle est ouverte ? qu'y trouve-t-on ? y a-t-il une organisation par rayons ? Et vous, votre bibliothèque, elle ressemble à quoi ?
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Est-ce vraiment un problème typique de la CCAS ou bien un simple cas isolé ? Je trouve par ailleurs étrange que l'équipe n'ait pas lu le PP ensemble, pendant la prépa du centre. Lire un PP chacun dans son coin ne suffit pas : pour que l'équipe se l'approprie, il faut qu'elle en débatte. Ne sois pas défaitiste ! Il y a toujours moyen de discuter, mais sans doute plus posément que la façon dont tu t'y es pris avec elle ! C'est sûr que dès que ça part dans le mode engueulade, il n'y a rien à espérer, ni de ton côté, ni du sien... Désolé, je vais enfoncer le clou (même si je vois bien que t'es conscient de tes erreurs, et c'est l'essentiel) mais faire plaisir à un enfant, ce n'est pas de la pédagogie... Etre "cool, sympa et arrangeant", ce n'est pas forcément rendre service aux enfants ! Un enfant attend avant tout d'un anim qu'il soit juste dans ses décisions et cohérent dans ses actes. Il faut savoir dire non à un enfant, même si ça ne lui fait pas plaisir. Tu verras lors de tes prochains centres que les enfants savent aussi apprécier les anims qui ne leur cèdent pas tout. Ils ont besoin de se confronter à l'adulte et d'entrer dans la négociation ou le conflit pour apprendre à les surmonter. Leur faire plaisir systématiquement ne les sert pas sur le long terme...
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Si tu n'as pas trouvé grand chose, c'est sans doute parce qu'il n'existe que très peu de livres spécifiques à la pédagogie en colo... ! Des études sur les colos, il y a en a pleins (voir à ce sujet les travaux de Jean Houssaye) mais des réflexions sur la pédagogie, il y en a beaucoup moins ! Tu risques plutôt de trouver des bouquins sur des courants pédagogiques, qui incluent par exemple l'école, ce qui est peut-être un peu éloigné de ce que tu cherches ! Quelques pistes néanmoins... Publications UFCV Publications CEMEA Publications JPA Un livre que j'avais feuilleté il y a pas longtemps : Gisèle de Failly, Le moniteur et la monitrice (il est assez daté puisque remontant aux années 60 mais certains points sont d'actualité)