Quentin

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  1. Quentin

    Rumeurs Légales

    Salut Philosopheur, J'étais passé à côté de ce sujet quand tu l'as sorti, mais je dois dire qu'une anthologie des rumeurs s'avère nécessaire. Pour une plus grande efficacité, on pourrait même les commenter, essayer de trouver d'où elle vient, ou à défaut trouver une source officielle qui la dément. Donc, dans le genre : - le directeur du séjour devient le père d'un enfant né d'une relation sexuelle entre ados dans un séjour - le jeu de la tomate est interdit en ACM - on ne peut pas cuisiner de gâteaux en ACM - un stagiaire BAFA n'a pas le droit de quitter le centre avec des enfants
  2. Quentin

    Conduire Minibus Avec Permis Probatoire

    Bonjour Geoffroy, Dans tous les cas, essaie de te familiariser avec la conduite d'un minibus avant de transporter des enfants. Car il y a une différence entre les dimensions d'une voiture d'auto-école et un minibus 9 places.
  3. Quentin

    Une Douche Quotidienne

    On pense aussitôt à la douche et à sa fréquence quand on parle d'hygiène, mais elle recouvre une définition beaucoup plus large. Un centre peut imposer des douches quotidiennes aux gamins, ce n'est pas pour autant que les adultes seront attentifs à l'hygiène : si les horaires de coucher sont aléatoires ou trop tardifs ou si le centre ne permet pas aux enfants de disposer de temps de repos, alors l'hygiène de vie n'est pas respectée. Mais on pourrait parler d'autres choses : les gamins qui dorment sur des oreillers sans taie, les couvertures pas lavées d'une année sur l'autre, les ongles qu'on ne propose jamais de couper, etc. Peut-être que la douche quotidienne est un héritage des colos sanitaires, bien que je ne suis pas persuadé que les douches étaient aussi fréquentes à l'époque... Ce qui me gêne dans le système de douche quotidienne, c'est le fait que les gamins doivent la prendre tous en même temps, comme un passage obligé de la journée, alors que la douche quotidienne reste une habitude très occidentale. Par exemple : pourquoi tous les gamins prennent leur douche en fin de journée et qu'ils ne peuvent pas en prendre une le matin ? Après tout, s'ils préfèrent, quel est le problème ? Bref, c'est davantage une organisation ultra-rigide qui me dérange.
  4. Quentin

    Sports Mécaniques

    Bonjour Noël, Pourquoi font-ils cela ? Tout simplement parce que le respect de l'environnement ne s'envisage pas de la même façon pour tous. D'un côté, il y a ceux qu'on taxe un peu vite d'extrémistes, qui vivent à la façon de Colin Beavan, le No Impact Man américain. Ceux-là font un effort de tous les instants et réfléchissent chaque acte quotidien en terme d'impact sur l'environnement. De l'autre, il y a ceux qui sont conscients des risques encourus pour l'environnement et font des efforts réguliers pour préserver la planète. Un peu de bio par-ci, de l'électro-ménager de classe A+ par-là, et surtout une chasse au gaspi importante. Mais tous ne sont pas prêts à dépenser plus pour sauver l'environnement Et puis, il y a les autres, qui considèrent leurs gestes comme bien suffisants : ils trient leurs déchets, ont installé des panneaux solaires sur leur toit... mais roulent en 4x4, consomment de la viande quotidiennement et laissent le chauffage allumé en journée chez eux. Il y a un décalage énorme entre les intentions affichées par certains organismes de vacances et la réalité du terrain. Le mois dernier, je suis parti en Alsace dans un centre éco-conçu (récupération d'eau de pluie, panneaux solaires, compteur d'eau devant les lavabos et les douches, etc). Des efforts ayant été faits en matière d'architecture, je m'attendais à retrouver les mêmes efforts dans la vie au quotidien du centre. Mais au lieu de cela, il y avait des serviettes en papier pour chaque repas, le fournisseur alimentaire venait de loin, le chauffage au sol restait allumé pendant la nuit dans les salles d'activité, etc. Comme quoi, on peut décréter faire de l'éducation à l'environnement et se prendre complètement les pieds dans le tapis. Les organismes qui proposent des sports méca dans leurs colos te répondront qu'ils proposent aussi des séjours écolos, où les gamins vivent à la ferme, mangent bio et se déplacent à vélo. Ah ah ah, c'est la même hypocrisie que la compensation carbone de tes émissions quand tu prends l'avion... Mais il faut croire que ça ne gêne aucunement ces organismes de faire le grand écart, signe du peu d'intérêt qu'ils accordent à leurs valeurs éducatives (s'il est prouvé qu'ils en aient...). Ils n'ont pas pris conscience que la bataille de l'environnement s'effectue tous les jours, dans chaque centre, indépendamment de la thématique du séjour. Malheureusement, ces séjours sports mécaniques existent parce qu'il se trouve des parents qui y inscrivent leurs enfants... C'est cela aussi la triste réalité de notre secteur : tant que la mode existe, ces séjours perdureront...
  5. Oui, tu as raison Laballe. Mais dans la situation évoquée par Luciolle, je connais peu d'enfants qui se plaindraient ouvertement auprès de leurs anims. Un directeur et une adjointe qui font peur aux enfants, ça n'incite pas vraiment à se confier... sinon à ses parents, et parfois après le séjour. Je pense qu'ici, il faut rappeler en formation aux animateurs (qui, j'espère, n'étaient pas tous à l'image du directeur) qu'ils ont le devoir de dénoncer les faits graves qui se produisent dans leur séjour. La peur d'être viré ou la difficulté à s'opposer ne sont rien au regard de ce que peuvent vivre des enfants sur un séjour, dès lors que toute l'organisation défaille. Le message de Luciolle me fait penser également à l'importance du confort matériel en colo, qui a bien plus d'importance que les activités qu'on peut pratiquer. Un enfant qui a froid la nuit, ça va lui gâcher son séjour, même si on lui propose de super sorties en ski en journée. N'oublions pas cela au moment de réaliser des budgets : vaut-il mieux emmener 30 enfants en parc d'attraction à 15 euros la journée ou acheter des couettes pour qu'ils aient chaud la nuit ? Pour moi, c'est tout vu. Et puis, enlever à un enfant son duvet le premier jour, alors que c'est une des seules affaires qui le relie à la maison, c'est d'une méchanceté incroyable...
  6. Quentin

    Je M'Ennuie!

    Bonjour Emie, Pars en croisade, toi, si la directrice ne s'en sent pas la force ! Pour la question de la motivation de tes collègues, tout dépend comment on leur a présenté le boulot... Si on leur a juste parlé de surveillance je peux comprendre qu'ils n'aient pas envie de s'investir plus que ça. Garde-chiourme, c'est pas difficile : se poser sur un muret avec un café et râler quand un môme fait quelque chose de travers. Alors pourquoi faire plus, pourquoi faire de l'animation ? Si, à l'inverse, la directrice avait des exigences lors de leur recrutement et qu'ils ne les respectent pas, il y a un problème... On est début janvier, j'imagine donc que les enfants connaissent ce petit bois depuis septembre, voire plus pour les "anciens". S'ils en connaissent les limites et que ce bois ne présente pas de danger particulier, je ne vois pas le problème de laisser les enfants seuls, à partir du moment où ils savent où te trouver. A toi et tes collègues de poser des règles claires de jeu dans le bois. Cela te permettra de mener des jeux avec quelques enfants. Après, n'oublie pas aussi qu'ils sont en âge de jouer entre eux, sans forcément la présence de l'adulte. L'idéal, c'est de partir sur un système mixte : en fin de repas, tu peux annoncer aux enfants le jeu que tu souhaites leur proposer. Ceux qui sont intéressés participent, les autres peuvent jouer dans le bois. Et tu laisses au pire la surveillance du bois (si elle est vraiment impérative) à tes collègues. Chacun devrait y trouver son compte ! Bon courage !
  7. Bonjour Luciolle, En plus des conseils donnés par Laballe, il peut-être plus pratique de noter par écrit ce que vous ont relaté vos enfants. Cela évitera de déformer les souvenirs lorsqu'il s'agira de les évoquer à l'association en question. Une action commune de plusieurs parents peut donner plus de poids à votre démarche. Peut-être vos enfants ont-ils pris les adresses de copains ou copines qu'ils se sont fait pendant la colo ? Ou bien ils sont partis par l'intermédiaire d'un comité d'entreprise, qui a fait partir d'autres enfants au même endroit ? C'est alors l'occasion de connaître les impressions des autres parents et de recouper les faits. Il est également important de s'en tenir aux faits graves. Je ne dis pas que des coups dans le mobilier sont des choses mineures, mais ce ne sont pas des faits de nature à mettre les enfants en danger. Au pire, cela révèle l'instabilité du directeur, que d'autres faits plus graves suffisent sans doute à illustrer. En s'en tenant aux faits graves, vous ne donnerez pas le sentiment de faire le procès complet de l'association et rendrez encore plus crédible votre démarche. Je me permets de mettre en perspective cet élément... En colo, des animateurs ont pour fonction supplémentaire d'être assistant sanitaire. Ils s'occupent des soins à donner aux enfants (traitements en cours, suivi de blessures, etc). Les maux de ventre ou de gorge sont relativement fréquents et révèlent plus souvent un mal-être (séparation avec les parents, difficulté d'intégration, etc) qu'un véritable problème. Certains assistants sanitaires ont recours à des placebo pour faire passer le mal de ventre : généralement, il s'agit d'un simple Tic Tac mis dans une boîte de médicaments "pour faire vrai". Les médecins ne se déplacent pas nécessairement : ils donnent parfois le feu vert à l'assistant sanitaire pour donner telle ou telle chose à un enfant (généralement, les conseils par téléphone se limitent au paracétamol). En revanche, dès que les symptômes deviennent importants et dépassent la compétence de l'assistant sanitaire, le relais doit effectivement être passé à un médecin. Dans tous les cas, merci d'avoir remarqué qu'avec la majorité des organisateurs, tout se passe au mieux.
  8. Quentin

    Stagiaire Bafa Seul En Périscolaire

    Bonjour Arnaud, La question du taux d'encadrement est toujours épineuse. D'un point de vue réglementaire, Jeunesse et Sports impose en colo pour les +6 ans un taux d'un animateur pour 12 enfants. Mais dans la pratique, la majorité des organisateurs de séjours a abaissé ce seuil à 1 pour 8. Pour quelle raison ? Souvent, et c'est ce que tu cites dans ton message, les organisateurs le font dans un souci de sécurité. Mais il y a une limite à tout cela... J'ai connu le cas de centres qui avaient un taux d'encadrement démentiel, l'organisateur ayant pour pratique d'autoriser les recrutements en avance, indépendamment du nombre d'inscrits réels. Ces centres ont fonctionné à 1 anim pour 4... et des accidents se sont quand même produit. Avec plus d'anims, il existe un risque de dilution de la responsabilité. Puisqu'on est nombreux, on pense toujours que le collègue "va penser à faire"... jusqu'où jour où il oublie, parce que les rayons d'action de chacun sont souvent mal définis. En sortie, "trop" d'anims, c'est de la vigilance en moins sur la route. Difficile cependant de définir le taux d'encadrement optimum en sortie, ça dépend de beaucoup de facteurs : enfants énervés ou pas, route sans visibilité ou bien droite, circulation dense ou pas, etc. L'effort financier, s'il est consenti par des organisateurs, ne doit pas forcément servir à mettre des doublures (ex : 2 anims en sortie avec 6 enfants). Il faut plutôt en profiter pour diminuer la taille des groupes d'enfants. 20 gamins en sortie avec 2 anims auparavant peut se transformer en 14 gamins en sortie avec 2 anims et 6 gamins qui restent au centre avec un 3ème anim. Ceux qui sont restés au centre ne voulaient pas partir en balade... Ils seront beaucoup plus réceptifs que s'ils avaient été forcés à partir. D'où des accidents évités.
  9. Quentin

    Adoption Par Des Parents Homosexuels

    Ouep, c'est probable qu'il faille encore attendre quelques décennies avant que Disney nous sorte son blockbuster hivernal ayant pour thème l'homosexualité... Mais le cinéma et l'édition traitent le sujet depuis pas mal de temps. En 1998, l'indéboulonnable Gérard Klein dans L'Instit abordait frontalement cette question dans l'épisode Le Bouc-Emissaire, de façon plutôt réussie si mes souvenirs sont bons... Christophe Honoré, plus connu comme réalisateur de films que de téléfilms, a tourné pour M6 Tout contre Léo, qui traite de la question de l'homosexualité vue à travers les yeux d'un enfant de 10 ans (adapté du livre éponyme, écrit par le même réalisateur). M6 n'a finalement jamais diffusé le téléfilm, néanmoins disponible en DVD. Autant le livre est destiné aux enfants, autant le téléfilm s'adresse à des plus âgés. Question livres, il commence à y avoir une littérature jeunesse assez fournie. C'est peut-être l'occasion de mettre au placard des bibliothèques de centres les livres jaunis, poussiéreux et déchirés pour les remplacer par des publications un peu plus "audacieuses". Le thème de la famille (séparée, recomposée, monoparentale, homosexuelle, etc) y est assez bien traité et répond finalement à de véritables interrogations des enfants. Peut-être est-ce le poids du silence sur cette question qui les retient de s'interroger publiquement ? D'où la nécessité d'ouvrir le débat dans nos structures...
  10. Quentin

    Affection Vis à Vis Des Enfants

    C'est relativement fréquent, à l'issue de sa première expérience d'anim, de souhaiter retrouver les mêmes enfants l'année suivante. Contrairement à toi, je n'y vois rien d'anormal. Certains enfants nous marquent pour des tas de raisons et je comprends qu'on puisse souhaiter animer une seconde fois avec eux. Le stage pratique constitue bien souvent une première confrontation avec la vie collective entre enfants, ce qui est bien différent des relations qu'on peut déjà avoir avec ses petits frères/soeurs ou ses jeunes cousins. Il s'agit vraiment d'une découverte, et les propos de Kook le traduisent bien. Il est logique, quand on a travaillé avec des enfants qui nous ont permis de gagner en confiance, de souhaiter les revoir. On craint peut-être de ne pas en revoir de tels dans ses futures expériences... C'est le temps qui permet de prendre une certaine distance avec tout ça. On réalise que ces enfants qui nous ont touché, ce ne sont pas les "nôtres" (on est parfois très possessif... !), que cette affection spontanée était aussi démultipliée par la vie 24/24 ensemble, etc. Puis vient le jour où on finit par oublier jusqu'au prénom et au visage de ces enfants...
  11. Pourquoi se comporter différemment avec des enfants de célébrités qu'avec les autres ? D'autant que certains parents sont peut-être des sommités nationales que tu ne connais pas, et il ne te viendrait pas à l'esprit d'agir différemment avec eux. Que craint-on lorsqu'on accueille des enfants de célébrités ? Leurs parents seraient plus procéduriers ? Pas dit... Il faudrait forcément mener des activités exceptionnelles ? L'exception, ces enfants la vivent déjà au quotidien... Après, je reconnais qu'il y a des éléments qui peuvent influer sur ton travail. Pour la petite histoire, il y a quelques années, le p'tit Louis Sarkozy est parti en classe de mer dans les Côtes-d'Armor. Quelques jours avant le début du séjour, les patrouilles de gendarmerie se seraient intensifiées aux abords du centre...
  12. Quentin

    Colonies D'Hiver

    Bonjour Julie, Cet écrit, il sert de question subsidaire à l'entretien d'embauche ? Ou bien tu es déjà engagée et ce document servira de référence pour toute l'équipe ? Par gestion du matériel de ski, j'imagine qu'il s'agit du rangement des affaires : - comment se passe le retour au centre lorsqu'on enlève les combinaisons et tout le toutim ? - quel système de classement adopte-t-on pour les chaussures de ski, les casques, etc ? - comment s'organise-t-on pour le séchage des affaires ? - quelles consignes faire passer aux enfants et aux anims pour le bon entretien de l'équipement ? Bon courage !
  13. Quentin

    Ai-Je Bien Fait ?

    L'arrêté du 24 juillet 2007 est souvent cité en bas de page dans les ouvrages de réglementation, mais jamais in extenso. Pourtant, contrairement à ce que tu dis, il ne porte pas sur la fonction du suivi sanitaire. Il s'agit du Référentiel national de compétences PSC1. Il est cité dans les ouvrages de réglementation parce qu'à l'article 3, il est précisé que les titulaires de l'AFPS sont titulaires, par équivalence, du PSC1. Et peuvent donc assurer le suivi sanitaire. L'article R 227-9 du CASF précise bien que le suivi sanitaire est assuré par une personne désignée par le directeur de l'accueil. Mais si tu te réfères à l'arrêté du 20 février 2003, sobrement intitulé "Suivi sanitaires de mineurs", tu pourras voir qu'il n'est fait aucune mention des soins prodigués. Il est bien demandé la tenue d'un registre de soins, mais sans autre précision sur les personnes qui peuvent les prodiguer ou pas. Si, pour ta réponse, tu t'es appuyé sur le "Spécial directeur ACM" de la JPA, tu pourras voir que ses rédacteurs ont pris quelque liberté par rapport à l'arrêté du 20 février 2003, qui ne fait aucune obligation de "gérer les petits soins au quotidien". Par fonction du suivi sanitaire, il faut donc entendre qu'une personne est chargée de la coordination des soins dans un ACM. La gestion des fiches sanitaires, la sensibilisation de l'équipe d'encadrement, la tenue d'un registre, l'appoint des produits de soins dans les trousses pharma sont notamment de son ressort mais les soins purs ne sont pas une exclusivité de l'AS.
  14. Quentin

    Projet Péda

    Bonsoir, Si vous souhaitez remettre à jour le projet pédagogique, c'est qu'il ne donne plus satisfaction. Qu'avez-vous constaté d'incohérent ou d'inadapté ? Est-ce un problème de valeurs ? de moyens ? de locaux ? C'est en partant de ces constats que peut se construire un nouveau projet péda. Pensez aussi à vous interroger sur le projet éducatif, c'est peut-être là que le bât blesse.
  15. Quentin

    Ai-Je Bien Fait ?

    Magnifique théorie, répétée inlassablement par de nombreux formateurs, colportée ensuite par de nombreux directeurs, prise en note comme parole d'évangile par de nombreux anims... Pour qui ce n'est pas choquant ? Pour tes collègues, qui n'iront pas imaginer des choses délirantes ? Mais pour l'enfant ? Ce genre de propos oublie un peu vite que la pudeur ne survient pas sitôt qu'on souffle ses six bougies... Il y a des enfants de 4 ou 5 ans qui n'ont pas forcément envie de se montrer nus, tant devant une fille que devant un garçon : c'est cela qu'il faut respecter, indépendamment de l'âge de l'enfant. A la douche, il y a en a qui auront plutôt envie d'être aidés par Marie "parce qu'elle est gentille" ou par Rémi "parce qu'il est rigolo" et il y en a d'autres qui voudront se débrouiller seuls. Sachons respecter ce choix. C'est plutôt la gêne ressentie par l'enfant qui peut donner lieu à une cascade de suites. En la matière, les paranos dont tu fais partie agissent de manière complètement inconséquente. L'exemple typique, c'est de coller un second anim dans les situations où les enfants sont à la douche, à l'infirmerie, etc. Prenons l'exemple de Bruno, 7 ans : il n'arrive pas à se dépatouiller avec le mitigeur de la douche et appelle à l'aide son anim en qui il a confiance. Là, selon les conseils avisés de certains directeurs ou formateurs, il faudrait qu'un second anim se pointe devant Bruno, qui n'a rien demandé, pour vérifier que son collègue ne fait rien d'interdit. Hum... Tu m'excuseras, mais il me semble que c'est typiquement ce genre de conseils qui peut entraîner une gêne pour l'enfant, et derrière des plaintes de parents. Ouah, on dépasse le mur du son là... S'occuper d'un enfant, ça devient "prendre un risque". CQFD. Non. L'AS n'est pas le seul autorisé à prodiguer des soins dans un centre. Et le directeur n'a pas non plus l'exclusivité des soins. Si la petite Emilie a un problème de santé, elle en parlera à l'anim en qui elle a le plus confiance. Et ce sera à lui ou elle de s'en occuper. Hors de question de refiler le bébé à une tierce personne sans le consentement de l'enfant. Ouh... ça sent la tradition qui se perpétue sans aucun recul. Longue vie aux paranos !
  16. Quentin

    Structure D Acceuil Ocasionnel

    Sachant qu'il existe déjà des structures sur ta commune, il faut étudier la question avec elles. Car créer une structure, ça veut dire posséder un local (d'où des frais évidents) : or, si les locaux existent déjà, pourquoi ne pas les utiliser ? Attention aussi, on croit souvent qu'on est capable de faire un accueil à bas coût, persuadé que les "autres" s'en mettent plein les poches. Tout n'est pas aussi simple : si tu mets le nez dans tous les frais engendrés par ton activité, tu verras que les prix journaliers ne sont pas si éloignés de la réalité. L'organisme que je dirige, et qui organise des colos, se bat pour des prix de séjours accessibles : et pourtant, on peine à descendre en-dessous de 50 euros/jour/enfant malgré des efforts certains...
  17. Quentin

    Prévention Et Sécurité

    Le problème vient justement de là : le thème, c'est du ciblage marketing, même si dans le cas présent, "Prévention et sécurité" n'est pas très excitant... L'été, on voit plein d'ALSH qui fonctionnent non stop pendant deux mois, mais qui séquencent leurs animations chaque semaine autour d'un thème. C'est censé attirer les enfants et c'est souvent un alibi pédago pour que les élus se frottent les mains et trouvent une justification à financer l'ALSH. Ca donne aussi la fausse impression que l'ALSH se renouvelle, alors que le recours aux thèmes est souvent un artifice pour faire la même animation, mais sous un autre scénario. C'est comme la remballe dans les supermarchés, on dissimule le côté avarié de la marchandise... Pourtant, en filigrane, il y a un vrai problème : si on se base sur les envies des enfants pour construire le séjour, comment communique-t-on auprès des familles en amont ? Que leur annonce-t-on comme activités, alors qu'on a pas la moindre idée des projets collectifs qui vont naître ? Il faudrait alors s'en tenir au fonctionnement : décrire comment fonctionne le choix, comment les enfants sont consultés, etc. Je trouve l'idée carrément jouable, d'autant qu'on recentrant la communication sur nos choix éducatifs trop absents (ou trop abscons) des brochures, on s'abstiendra peut-être de faire des thèmes forcément éducatifs comme "Aide ton prochain", "Deviens un bon citoyen", "Dis non au racisme", etc. Tant qu'il existera des "Journées de ..." ou des "Semaines de ...", c'est que le problème est loin d'être réglé. Pour le résoudre, ce n'est pas d'une action ponctuelle dont on a besoin, mais bien d'une action permanente. Sachons replacer notre action éducative dans la durée plutôt que céder à des modes zapping en lançant des thèmes hebdomadaires...
  18. Quentin

    Sketchs Et Videos Du Net

  19. Quentin

    Un Permis Pour Travailler Avec Les Enfants

    Les Anglais sont fantastiques... Les affaires qui ont traumatisé la Grande-Bretagne ces dernières années deviennent prétexte à un durcissement législatif sans fin, ou les suspects sont jetés en pâture à l'opinion. En 1993, lors de l'assassinat du petit James Bulger par deux enfants de 10 ans, une partie de la population était favorable à une peine à perpétuité, voire à une peine de mort pour les gamins criminels. Plusieurs années après, lorsque les deux enfants devenus adultes ont été relâchés, la presse à sensation s'était jurée de publier leur photo et leur nouvelle identité... En 2001, après l'assassinat de la petite Sarah Payne, le journal News of the world avait publié une liste de personnes condamnées pour des affaires de pédophilie. S'en était suivie une véritable chasse aux sorcières (dégradation de leurs maisons, manifestations sous leurs fenêtres, etc), qui surfait à plein sur l'inaction de la justice contre les pédophiles. On comprend mieux dès lors pourquoi le pouvoir judiciaire tente désormais de reprendre la main. Ce qui peut apparaître comme une mesure choquante vu de France l'est sans doute moins dans un pays dans lequel cette demande émane d'une partie de la population. Sur le même sujet, un an et demi en arrière, il y avait déjà ceci : http://tf1.lci.fr/in...s-enfants-.html
  20. Quentin

    Ai-Je Bien Fait ?

    Salut Mikes, Ne te prends pas la tête : c'est une situation qui se reproduira sûrement si tu continues à bosser avec de jeunes enfants. Dans le cas exposé, il me semble d'abord important d'expliquer à l'enfant à travers la porte ce qu'il faut faire, sans voler tout de suite à son secours et de faire à sa place. Et si tu dois ouvrir la porte, préviens l'enfant : elle peut vouloir mettre sa serviette autour de sa taille avant... Tu ne sais pas si c'était à toi, un garçon, d'agir : mais si la gamine t'a appelé, c'est a priori qu'elle a confiance en toi. J'imagine difficilement que tu lui répondes : "Attends, je vais chercher une anim fille", courant dans tout le centre pour en trouver une et laissant la gamine en plan avec sa mousse plein les yeux... Si la règle générale veut que les anims garçons s'occupent des gars et les anims filles des petites filles, il y a aussi des exceptions (notamment car on ne peut pas toujours composer d'équipe mixte). Pour l'histoire de la porte fermée : on entend ça partout, c'est répandu dans les IUFM, les formations BAFA, etc. Il ne faudrait JAMAIS être seul avec un enfant, qui plus est dans une pièce avec la porte fermée. En gros, en cas d'accusation, la porte ouverte sauverait les anims ; la porte fermée serait une circonstance aggravante. Pfff... Oublie ces recommandations, destinées avant tout à sauver sa peau d'adulte parano sans penser à l'enfant. Car il y a des situations qui demandent d'avoir la porte fermée (un soin dans l'infirmerie par ex). Dans la relation complice enfant/anim naissent aussi des confidences que nous ne recueillerions pas si les portes étaient ouvertes en permanence... Un exemple cet été, lorsque je m'occupais des inventaires d'arrivée : à mesure que les enfants rangeaient leurs affaires dans l'armoire, je voyais les yeux de Baptiste s'emplir de larmes, mais il faisait de sacrés efforts pour ne rien laisser paraître. J'ai accéléré l'inventaire de son copain de chambre, ralenti le sien, fait sortir son copain lorsqu'il a terminé le rangement et suis resté avec Baptiste. Ce n'est que lorsque j'ai fermé la porte qu'il s'est autorisé à pleurer et à parler de son coup de blues. Voilà peut-être de quoi te turlupiner un peu plus la tête ? :wink:
  21. Quentin

    Bon Plan Séjour Corse

    Salut, Si tu as accès au service TAM de Jeunesse et Sports, tu y trouveras la liste des hébergements agréés pour l'accueil d'enfants. Charge à toi de contacter chaque centre pour t'assurer de leur disponibilité à la période voulue. Toutefois, avec un groupe de 30 enfants (et donc 5 adultes j'imagine), tu es à mi-chemin entre le gîte de groupe et le centre de vacances : souvent, les capacités minimales des centres de vacances sont plus proches des 50 personnes. Tout dépend après du tarif : à la nuitée ou au forfait.
  22. Quentin

    Mesures Prises Contre La Grippe A

    Pour dire si ces mesures sont excessives ou pas, il faudrait appartenir au corps médical. Et comme ces mesures émanent des médecins, je préfère les appliquer, d'autant qu'elles relèvent toutes du bon sens. De toute façon, avec un nouveau virus, il y a forcément une part d'inconnu : dans ce cas, mieux vaut des mesures excessivement préventives que l'inverse. A l'heure actuelle, les scientifiques américains et français s'écharpent autour d'une possible mutation du virus, preuve du flou général qui règne sur la question. Ceci étant, je trouve que les cas de grippe A en colo ont été bien gérés cet été. Début juillet, quand Hortefeux et Bachelot ont fait leur conf de presse commune, l'hypothèse d'une fermeture des ACM touchés était clairement évoquée. Finalement, tous les enfants atteints ont été soignés sur place et le séjour a pu se poursuivre. Ca me semble être une gestion intelligente, qui a sans doute eu pour effet de dédramatiser la situation.
  23. Quentin

    Besoin De Lecteurs Pour Ma Lettre De Motivation Bpjeps

    Bonsoir Louloute, Le premier paragraphe d'une lettre de motivation est généralement un exposé introductif, où tu précises que tu postules à la formation BPJEPS. Par la suite, tu pourras développer ton parcours dans l'animation qui t'amène à vouloir entamer cette formation ainsi que son intérêt dans ton projet professionnel. Enfin, tu pourras terminer avec un paragraphe de remerciement ultra classique... N'hésite pas à nous transmettre ce que tu as déjà écrit pour que l'on puisse te conseiller.
  24. Quentin

    Emissions Tv

    Dimanche soir, 20h35 sur France 5 (TNT)
  25. Quentin

    La Confiance

    Financièrement, ça n'a rien de très coûteux : être plus proche des parents et les associer à la vie d'un centre ou d'un organisme demande plus de volonté que d'argent. La difficulté, c'est de repenser un fonctionnement qui dure depuis des années. Par exemple, on voit encore beaucoup d'équipes en colo qui essaient de virer les parents sitôt le gamin déposé le premier jour : et alors, quel est le souci que les parents restent un peu pour voir les locaux ou poursuivre une discussion avec le directeur ? On ne peut pas d'un côté regretter que les parents soient méfiants par rapport aux colos et les pousser vers la sortie le jour où ils se décident à inscrire leur gamin... Accueillir les familles le premier jour autour d'un jus de fruits dans un salon de jardin, ça coûte quoi ? Rien, et surtout, ça peut rapporter sur le long terme... Quant à savoir si les organisateurs vont évoluer, je pense que c'est inévitable. La roue tourne vite : les gros organisateurs d'hier ne sont plus rois aujourd'hui. Le gâteau est grignoté par d'autres, plus jeunes, plus souples, plus réactifs, plus inventifs. L'erreur des gros poissons, c'est de s'interroger sur leur fonctionnement que lorsqu'ils constatent une baisse de fréquentation. Or, le fonctionnement mérite d'être analysé même quand il donne satisfaction. Cet été, il y a eu pas mal d'annulation de séjours ou de colos qui ont eu lieu avec un effectif moindre que celui attendu. La majorité accuse la conjoncture économique pour éviter de se poser les questions qui fâchent. C'est un raisonnement à courte vue...