Quentin

Ben je rejoins Nico et Sylvain... Avant de partir à l'aventure, il faut prendre un minimum de précautions (même si certains diront alors que ce n'est plus de l'aventure, la vraie). C'est peut-être con ce que je vais dire mais avant de faire un jeu de piste dans un périmètre très large (plus grand que le petit village du centre avec ses deux routes et son carrefour), il faut aussi s'assurer que les jeunes ont des connaissances en orientation, qu'ils savent se servir d'une boussole, etc. Ca me semble un minimum, en plus de prévoir un équipement adéquat.

Ouah, ça va promettre votre petite explication, Sonia ! :D J'adore quand les parents des anims viennent fourrer leur nez là-dedans, généralement ça en dit long sur les stagiaires ! Maman pas contente que sa fille ait été recalée vient défendre sa progéniture pour sauvegarder l'honneur familial ! Le souci, c'est que tant que l'animation véhiculera à l'extérieur cette image de "vacances gratos" ou "d'anims qui viennent en colo pour draguer", les gens continueront à penser que ce n'est pas un réel travail (avec toutes les responsabilités que ça implique) mais un simple passe-temps. Beaucoup ne se rendent pas compte que derrière un stage non validé, il n'y a pas de "délit de sale gueule" mais bien des raisons valables. Il te faudra sûrement réexpliquer ces raisons à la fille et sa mère et faire preuve de pédagogie pour montrer que ta décision est motivée. Bon courage et n'oublie de te concerter avec les membres de ton équipe pour que vous teniez le même discours !

Va sur le site http://www.clemi.org (même si leur approche est scolaire, tu pourras y puiser quelques idées et connaître le milieu de la presse écrite et audiovisuelle). Pense également à regarder la liste de leurs publications... Un autre site qui peut éventuellement t'aider : http://www.espiegle.org (Centre européen des jeunes reporters). N'hésite pas à leur écrire pour leur demander quelques tuyaux, ils ont une certaine expérience dans ce domaine ! J'ai toujours quelques doutes concernant la tranche d'âge : les 3/5 ans savent juste manier quelques logiciels simples, conçus pour eux. Je doute qu'ils puissent en faire plus. Si vous comptez faire des productions écrites sur ordi, ce sera donc aux animateurs de manier l'ordi. Par ailleurs, l'écrit sera forcément limité au maximum avec des enfants de cet âge... Avec des 3/5 ans, je verrai plutôt des découvertes sensorielles : les différents papiers (glacé, fin, épais...), les odeurs, les formats, le bruit des pages qu'on tourne. Tu peux mener des activités de découpage par ex. Même si tu n'as pas l'impression d'aller très loin, n'oublie pas que c'est pour beaucoup leur premier contact avec le journal. Laisse-leur le temps de le découvrir ! Mais pour être honnête, je ne vois pas comment tu vas tenir un mois sur ce thème, ça me paraît beaucoup... Je n'ai jamais monté de projet à long terme avec des enfants aussi jeunes, je ne sais donc pas si lancer l'idée d'une production régulière (journal photo, roman photo, etc) peut tenir la route. Bon courage, tiens-nous au courant de tes recherches !

Juste une petite précision... Je n'étais pas anim dans cette colo de boulets, j'étais juste simple passager observateur de la scène Sinon, c'est clair que j'aurais fait quelque chose pour éviter cela :D

Salut Solène, J'ai bien compris ta démarche mais il y a quand même un truc qui me dérange : les jeunes sauront-ils vraiment ce qu'ils ont à faire s'ils sont à la fois colon ET anim ? (mêmes s'ils ont des responsabilités moindres qu'un titulaire ?). J'ai un peu l'impression qu'avec ce système, ils ont le c... entre deux chaises ! En fait, je ne crois pas que cette solution leur soit vraiment favorable pour se lancer dans l'animation. Si jamais ton asso a d'autres séjours avec des enfants plus jeunes, ce serait alors bien de les prendre comme stagiaires (si tu les sens bien), ce qui n'empêchera pas plus tard de les engager pour le séjour ado dont tu parles. Je comprends ton envie de les remercier mais il vaut mieux rester prudents, à la fois pour ton séjour et aussi pour eux. Ce serait regrettable que leur première expérience en CVL se passe mal parce que leur statut était trop flou.

Amélie, l'équipe d'animation n'a pas pris part à l'élaboration du projet d'animation ? On vous a dit : "Faites un truc autour du journalisme et débrouillez-vous" ? C'est sûr que si ton centre procède ainsi, il risque pas d'y avoir foule pour proposer des idées... Cela dit, comme tu l'as noté, il y a de quoi faire avec ce thème Le seul hic est que la tranche d'âge concernée est les 3-5 ans. Je ne dis pas qu'on ne peut rien faire avec eux sur le sujet mais bon, le journalisme (même adapté aux mioches) n'est pas forcément aisé à piger pour les enfants. Le premier problème est qu'il ne savent pas lire, ça limite déjà d'entrée les possibilités... Je n'ai pas de thème clé en main à te fournir, c'est pas le genre de la maison :D Le danger de ce genre d'activité, c'est de tomber très vite dans le côté scolaire : il faudra donc que tu veilles à ce que ça reste avant tout ludique. C'est pas une mince affaire mais ça vaut la peine de tenter le coup ! Dis-nous de quels moyens tu disposes dans le centre (matos vidéo ? ordinateurs ?). Pour combien d'enfants les activités sont-elles prévues ? Ca nous permettra d'y voir plus clair et de t'aider.

Je ne suis pas non plus partisan d'interdire, même si ça demande de se creuser un peu plus la tête pour éviter que le distributeur ait autant de succès que la cabine de tél :D Dans le cas du distributeur, la meilleure façon d'en faire oublier l'existence aux enfants reste de les faire manger suffisamment. Un tiers de baguette avalé en guise de repas avec une pomme en dessert, ça ne cale pas un estomac. Sans parler des paquets Vico 30g qui te mettent plus de graisse sur les doigts que de chips au fond du bide :D Le repas doit donc être bien dosé en fonction des activités et n'être pas pris trop tôt (si on casse la croûte à 11h30, y'a de fortes chances d'avoir un creux sur les coups de 17h30). Et puis je considère qu'un enfant qui préfère aller au distributeur plutôt que de jouer le fait parce qu'il n'est satisfait par les activités proposées. Normalement, si le jeu que l'anim propose est intéressant, la vision du Snickers dégoulinant de caramel ne traversera pas l'esprit du gamin :D

Le BAFA, c'est un peu comme le permis de conduire :D Si t'as pas le niveau, le formateur doit te recaler direct. Il en va de la sécurité des autres. Evidemment, si le travail de formation est bien mené, le stagiaire en délicatesse doit avoir été averti et conseillé pour lui permettre de redresser la barre au cours du stage. C'est valable en formation BAFA comme pour le stage pratique (certains directeurs oublient parfois leur rôle de formateur). Dans le cas où la pression institutionnelle est trop forte, il faut savoir en tirer des conclusions. Je ne me verrai pas travailler pour un organisme qui raisonne en terme quantitatifs ("Il y a 40 jeunes en formation, je veux 40 satis") alors que c'est en terme de qualité qu'il faut réfléchir. Ben là encore, petit parallèle avec le permis de conduire : faudra envoyer les réponses par la Poste pour éviter d'être agressé par les sauvageons non sat :D

Désolé de remettre ce sujet sur le tapis... Mais je viens d'apprendre cette histoire écoeurante : la PEP 18 qui gérait le centre de Saint-Brévin-les-Pins dans lequel a disparu Jonathan a envoyé il y a peu un courrier à ses parents pour leur proposer de nouveaux séjours de vacances :malade: Une maladresse informatique sûrement. Mais bon, il y a des circonstances qui exigent parfois d'être prudent avant de faire un mailing...

Que tu sois timide n'est pas un problème. Il y a pleins de grands timides dans l'animation, ce qui est loin d'être un problème ! La timidité se dépasse à partir du moment où tu as des responsabilités clairement établies. En l'occurence, tu devais t'occuper de gérer l'accueil des enfants et des parents puis le voyage. Là, c'est clair que tu ne pouvais pas te cacher : il te fallait être présente ! Etre présent, ce n'est pas forcément faire preuve d'autorité, c'est déjà montrer qu'on maîtrise la situation. Maîtriser la situation, c'est d'abord savoir ce que l'on a à faire. Par exemple, le jour du départ, tu récupères l'argent de poche des enfants, leurs médicaments, tu expliques éventuellement aux enfants combien de temps va durer le voyage, tu réponds à leurs graaaaaannnnnndes interrogations, etc. Quand tu sais précisément quelles sont tes tâches, c'est déjà plus rassurant. Surtout, toi qui es timide, ça permet de te donner de la contenance et de dégager une certaine assurance auprès des enfants comme des parents. Dans leur tête, les gamins se disent : "Elle, elle sait ce qu'elle fait, elle gère". Ce n'est pas en t'effaçant derrière un autre anim que tu parviendras à t'imposer et donc à te faire respecter. N'oublie pas que tu es animatrice, pas "copine". Tu as donc des reponsabilités très claires. Tu n'es pas là pour plaire aux enfants, c'est-à-dire pour aller dans leur sens. Affirme tes choix, apprends à dire non : c'est une façon de montrer aux enfants que tu as ta personnalité et tes principes sur lesquels tu ne transigeras pas. Evidemment, c'est tentant de vouloir se mettre les enfants de son côté dès le premier jour.... Mais ce n'est pas comme ça que tu y parviendras... Cela dit, ce n'est pas dramatique d'avoir été dépassée par les événements. C'est une chose qui peut arriver à n'importe qui, il n'existe pas de surhomme. On a tous connu un moment en colo où on a l'impression de ne plus gérer grand chose.... Ce n'est pas grave, il suffit d'analyser la situation pour ne plus la revivre. Et quand tu sens que tu perds vraiment les pédales, n'hésite pas à passer la main à un autre anim.

Salut Spoonch ! Le webmaster, Olivier, est actuellement en stage BAFA... Je suis son répondeur Il faudra attendre un petit peu pour la réponse !

Je rejoins Jérôme, une évacuation au moment des douches n'est pas plus compliquée qu'une évacuation en pleine nuit. Sauf que c'est parfois un peu plus flippant, comme il a deux ans sur mon centre, quand vous avez en plus toutes les trappes incendie qui s'ouvrent et qui font un bruit d'enfer plus les extincteurs automatiques qui se déclenchent et qui viennent te rajouter une seconde douche Là, il manque plus que les vraies flammes et la vraie fumée pour faire réaliste... Mais je ne le souhaite à personne :D

Salut Lisette ! Sur les IST, les drogues, ... http://www.filsantejeunes.com Des fiches rédigées dans un langage d'jeunz :D http://www.tasante.com Cela dit, il n'y a pas que le web pour s'informer. Renseigne-toi auprès du CODES de ton département (Comité Départemental d'Education pour la Santé), ils éditent des fiches pratiques, des malettes pédagogiques, des affiches, etc. Cela peut t'être utile pour des débats par exemple.

Pour ce qui est du vandalisme, j'imagine que ça doit pas être drôle... Concernant le gamin, il faut savoir faire la part des choses : toi ça t'énerve parce qu'on touche une fois de plus à ta caisse, lui n'imagine qu'avoir fait une mauvaise plaisanterie... Il ne faudrait pas que des facteurs personnels entrent en ligne de compte. Je crois qu'en fait il ne s'est pas rendu compte de ce qu'il faisait. Mais tu peux quand même le mettre en garde : de même qu'il y a le dicton "Qui vole un oeuf vole un boeuf", il peut aussi y avoir "Qui met une patate dans l'pot finit incendiaire de voiture une fois ado" :D

Tu es certain qu'il n'y a pas d'autres colos en Ille-et-Vilaine ? Demande la liste des organismes agrées à la DDJS de Rennes, ils répondent généralement vite et tu verras que la liste fait plusieurs pages ! Ce que je n'ai pas tout à fait compris : tu cherches à faire une colo uniquement en Ille-et-Vilaine ou bien tu cherches des organisateurs implantés dans l'Ille-et-Vilaine mais qui organisent des centres dans d'autres régions ? (ne m'en veux pas si je comprends rien, j'suis rincé ces temps-ci ) N'hésite pas à relancer les colos auxquelles tu as envoyé tes candidatures spontanées. Un rapide coup de fil te permettra de savoir à quelle période commencera le recrutement ou de savoir le nom du directeur, ses coordonnées directes... Bon courage ! PS : Et si jamais tu trouves rien de rien, écris-moi en perso, j'ai une colo à te proposer à 30 km de Rennes :)

Donc c'est pas la première fois qu'on te met une patate dans le pot d'échappement ? Si c'est le cas, ça mérite effectivement une petite mise au point. Et ta voiture, on y touche sur l'enceinte du centre (cf. ton premier message) ou près de chez toi (cf. ton deuxième message) ? Parce que dans ce cas, la réponse peut varier... Dans le premier cas, ça peut être une mauvaise blague d'un gamin, dans l'autre cas, on peut effectivement t'en vouloir quelque peu :(

En même temps, faut aussi les comprendre les parents... Beaucoup choisissent la colo où ils vont envoyer leur môme en lisant simplement quelques lignes sur un catalogue ! C'est peu (évidemment, on pourra toujours objecter que les parents n'ont qu'à se rendre plus nombreux aux réunions d'info avant le séjour pour se rassurer). Je n'irai pas jusqu'à dire que les parents veulent se faire plus aimer par leurs enfants... Ca me paraît assez tordu comme raisonnement, à moins d'avoir affaire à des parents calculateurs et machiavéliques :D Le seul "reproche" qu'on peut leur faire est effectivement de transmettre leur angoisse à leur enfant... Les recommandations du style "Si on te frappe à la colo, tu me le dis", "Si un anim te fait du mal, tu me le dis", "Si tu as peur d'une activité, tu me le dis" ont pour effet de rendre la colo angoissante pour les enfants. Il y a donc tout un travail à faire avec les parents pour les rassurer, les écouter, répondre à leurs inquiétudes. C'est à point à ne pas négliger même s'il demande de la patience.

Tu réponds en partie à la question, CLSH Pacé ! Le nombre de candidatures varie effectivement suivant beaucoup de critères, parmi lesquels la renommée de ton organisme, son influence d'un point de vue géographique (si tu es le seul organisateur de colos dans un rayon de 50km, tu risques d'avoir beaucoup de demandes) et les endroits où sont déposées les offres d'emploi. Pour te donner néanmoins un ordre idée, l'été dernier pour une colo de 60 enfants, on a reçu 50 demandes. Au final, une petite dizaine d'animateurs a fait l'affaire, en sachant que d'anciens anims étaient déjà embauché par avance. On reçoit surtout des candidatures spontanées (c'est-à-dire avant même d'avoir déposé une offre).

Bon bah apparemment je suis le seul à avoir vu des centres avec distributeurs (ce n'est pas la majorité heureusement) ! Cela tient peut-être au fait que ces centres n'accueillaient des enfants que l'été, ils fonctionnaient comme établissement scolaire ou maison familiale rurale le reste de l'année. Toujours est-il que nous n'avions aucune prise là-dessus... Ce qui nous a sauvé : le distributeur est tombé en panne (les enfant disent que c'est nous anims qui l'avons mis en panne volontairement... oui, peut-être.... :diable: )

Pour le temps des douches, je te rejoins en partie... Mais je pense qu'un enfant pudique ne fera pas de différence s'il est en face d'un anim ou d'une anim. Si l'enfant souhaite garder son intimité pour lui, il ne se montrera ni devant un garçon, ni devant une fille. La question de la pudeur n'est pas qu'une affaire de division du travail suivant le sexe. D'autre part, il ne faut pas croire non plus que les enfants sont forcément à l'aise avec une personne du même sexe. Certains garçons préfèrent ainsi s'adresser à des filles pour des questions relevant de l'intimité. Mon précédent message concernait plus la gestion des chambres, d'où l'emploi de l'expression "représentation figée". Or pour moi, cette partie de la vie quot peut être exercée par n'importe quel anim, fille ou garçon. Concernant les douches, c'est vrai que c'est plus particulier... Je te rejoins quand tu dis préférer qu'une fille s'occupe des filles et qu'un mec s'occupe des gars pour les douches.

OK Sara, merci pour tes explications... je n'avais en effet pas tout compris ! J'avais connu une situation différente mais qui finalement rejoint la tienne : dans un groupe de 15 enfants 6-8 ans, il y avait 4 filles et 11 garçons. Côté anims, il y en avait deux : une fille et un garçon (moi en fait). Evidemment, ma binôme m'a filé un coup de main pour la gestion des chambres garçons et des douches. Ca n'a finalement posé aucun problème. Au final, il n'y avait même plus de distinction : aucun anim n'avait SA chambre, chacun tournait et ça se passait très bien. Comme chaun de nous passait dans chaque chambre, les enfants qui voulaient tantôt parler à l'anim fille, tantôt à l'anim garçon finissaient par trouver leur compte. Je pense que c'est en instaurant un système très souple qu'on peut casser les représentations figées qui veulent que seule une anim fille s'occupe des petites filles et inversement pour les garçons.

Evidemment, quand il y a conflit, c'est mieux de tout mettre sur la table. Avec un peu de chance, ça peut faire réfléchir des directeurs planqués dans leur tour d'ivoire. Mais quand il y a vraiment deux conceptions opposées de l'animation dans le centre, quand l'un dit blanc et l'autre noir, je ne vois pas comment on peut faire marcher un centre convenablement. Un système à deux têtes est assez perturbant pour les enfants... Au final, ça joue contre nous.

Salut Sara, Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris, je risque donc de répondre à côté de la plaque... :D Ne m'en veux pas ! En fait, pourquoi l'animatrice qui se retrouve seule à gérer les 7-9 ans ne s'occuperait pas que des filles de son groupe ? Un anim garçon d'un autre groupe pourrait alors être détaché au moment des douches par ex pour s'occuper des 7-9 ans garçons ? Ca ne devrait pas lui faire une charge de travail trop excessive, surtout qu'avec 13 anims pour 80 mômes, vous êtes gâtés !

Heureusement que les anims ont encore leur liberté ! Ce n'est pas parce qu'on signe un contrat qu'on doit se retrouver pieds et poings liés Un anim doit toujours pouvoir un exercer son droit de retrait si les orientations pédagogiques du centre vont à l'opposé des siennes. On ne peut pas demander à un anim d'aller à l'encontre de ses principes : ce n'est pas comme ça qu'on peut espérer obtenir du bon travail... :D Ca me fait bien rire toutes ces considérations morales ! Donc le sens du devoir c'est de fermer sa gueule et de continuer à travailler dans un centre où, par exemple, la sécurité affective et physique des enfants n'est pas assurée ? Désolé mais j'ai du mal avec ces idées-là...

Tous les chats sont mortel. Or Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat :D Oh là Antoine, t'as une dent contre l'école toi :D D'une manière ou d'une autre, il faut bien évaluer les connaissances des enfants. Quoique tu en penses, les enfants ont besoin de se situer dans la classe, ils sont demandeurs de repères clairs. Si profs comme parents s'abstiennent de tout jugement, je ne vois pas comment l'enfant pourrait avoir une conscience propre de la valeur de son travail. Il faut indiquer à l'enfant s'il est sur la bonne ou la mauvaise voie au lieu de le laisser dans un flou permanent.