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Tout ce qui a été posté par Quentin
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Salut ! Je pense qu'on est tous d'accord sur le fait de séparer les deux enfants Mais quand l'incident n'est pas trop méchant, j'aime bien réunir assez vite les deux fauteurs de troubles, face à face. Parce que lorsqu'on les sépare, chacun croit alors avoir raison et l'incident n'est jamais réellement désamorcé. Une fois que les enfants sont face à face, je reconstruis l'incident avec eux. Je veux savoir comment on en est arrivé là, je veux aussi que ton petit hyperactif me gradue la colère qu'il a ressenti au moment de frapper le grand (tu lui donnes ton bras et tu lui dis de le serrer de manière proportionelle à sa colère) : il te sert pas fort = il était pas trp en colère ; il te sert fort = il était énervé, etc. Souvent, je demande aussi aux enfants de continuer à s'engueuler devant moi, mais avec des mots cette fois. Je veux qu'ils disent tout ce qu'ils ressentent sur le coup, plutôt que ça reste dans leur tête et que ça ressurgisse à un autre moment de la colo. Concernant la sanction, je rejoins à 100% Nagstef ! Et n'oublie pas de venir nous dire comment ça s'est terminé, titoy77 ! Quentin
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Graves pbs avec un enfant
Quentin a répondu à un topic de sabrydemarseille dans Forum des situations
Salut ! Des crises sans raison, il n'y en a pas Supermind. Elles sont forcément déclenchées par quelque chose. Si tu n'arrives pas à voir par quoi, c'est pour ça que tu t'imagines qu'elles sont sans raison... Commence effectivement par prendre contact avec les parents, ou avec les éducs si ces enfants sont suivis. La fiche sanitaire ne dit en général pas grand chose, c'est pourquoi c'est pas mal d'aller "fouiller" auprès de ceux qui côtoient les enfants tous les jours. Ils pourront peut-être te filer quelques tuyaux. S'ils recommencent le lendemain, c'est sans doute que tu n'as pas encore réussi à aller au coeur du problème avec eux. Il y a un moment où il faut dépasser le stade du sermon, c'est ce qu'ils entendent à longueur de journée. Bon courage -
Salut Sissi ! Idem que toi, je trouve que les gros centers présentent certains désavantages, dont le premier est de pas connaître les enfants ("matricule 667... euh pardon... Romain, y'a ta mère qui te demande au tél"). J'ai travaillé en juillet dans un centre qui accueille 70 enfants max, je trouve que c'est la limite à ne pas dépasser (à moins d'avoir des sections séparées, comme a connu Aude). Car c'est toujours gênant le jour du départ, quand les parents se pointent : "Bonjour, on vient chercher Ludivine Durand. - Alors... Ludivine... oui... un instant euh... je vais me renseigner... pour savoir qui c'est" Bref, les petits centres, y'a rien de mieux. T'as vraiment le temps de discuter avec les enfants et surtout, les petits groupes ne leur rappellent pas leur classe de 6ème ! Ca aussi c'est important...
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Hello ! Bon Dauphin, je pense qu'Aude a dû te rassurer quant à ta première crainte : non, ce n'est pas toi qui cloche dans l'histoire mais bien l'équipe dans l'ensemble. Les ordres contradictoires, les activités commencées mais jamais finies, tout ça ne peut que détériorer l'ambiance déjà pourrie. Effectivement, une remise au point s'impose. Si ça me paraît difficile voire impossible qu'un anim supplémentaire débarque pour vous filer un coup de main, je pense toutefois qu'en cadrant mieux les choses, on peut arriver à améliorer la situation. Faut que chacun liste les trucs qui clochent et être prêt aussi à dire les choses en face (s'agit pas de se balancer plein de méchancetés à la gueule, simplement de dire la vérité). Maintenant, quelques tuyaux pour te mettre dans la poche les caïds : déjà, faut leur proposer des activités qui sortent de l'ordinaire. Tout ce qui peut leur rappeler leur quotidien (qui doit pas être rose, il doit y avoir des gosses placés, non ?) est à bannir. Le but, c'est de leur montrer que la colo est une structure différente de celle qu'ils fréquentent à l'année, que ce soit l'école ou un foyer. Commence par leur demander leur avis à ces gamins : qu'ont-ils envie de faire qu'ils ne font pas d'habitude ? A toi de voir ensuite si leurs demandes sont réalisables en fonction du matos du centre, des finances, etc. Ca peut paraître tout con mais dis-toi que ces gamins ne sont pas habitués à ce qu'on leur demande leur avis. Ensuite, il faut que toute l'équipe soit sur la même longueur d'onde. Les gamins sont des as pour s'engouffrer dans les failles, il faut donc que les anims tiennent le même discours. Il en va de votre crédibilité. Et n'oublie pas d'expliquer pourquoi tu dis non à un enfant : il doit sentir que ta décision est motivée par une raison précise, et non parce qu'il a une sale gueule :D Dernière chose, la plus importante : instaure un dialogue avec ces enfants. Le soir est un moment propice à ça. N'hésite pas à passer du temps dans la chambre des enfants et à montrer que tu les considères comme des gens à part entière, qui méritent une attention. C'est super important pour eux ! Allez courage ! Quentin
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Aude, je me reconnais totalement dans cette description ! C'était moi il y a deux jours... La déprime totale !!!! Je me suis effondré sur mon canapé et j'ai bien cru que je m'en relèverai jamais :D
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Effectivement, une colo réussie ne se mesure pas au nombre de gamins qui pleurent le jour du départ ! Sans compter que pour nous les anims, c'est pas facile de consoler tout le monde tout en chargeant les valises dans le car Une colo réussie, c'est celle dont le gamin repart avec des souvenirs pleins la tête, celle dont il ressort grandi en seulement dix jours... J'aime voir les enfants repartir heureux plutôt qu'avec une tonne de larmes qui dégoline sur le visage... Sans compter qu'en général, les enfants pleurent davantage pour les copains qu'ils ne vont plus revoir que pour les anims... héhé... :D
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Je veux bien partager mais le problème, c'est qu'on a pas la même conception de l'animation ! La simple expression de "colo à thème" me donne des boutons ! Comment veux-tu aider quelqu'un si on ne partage pas les mêmes valeurs et principes sur les centres de vacances ? Je ne filerai jamais de tuyaux sur des activités comme celles-ci, déjà parce que je ne les cautionne pas, ensuite parce que je n'en ai jamais pratiqué et que je suis donc mal placé pour donner des conseils. Et peut-être que les posts précédents étaient durs mais c'est vrai qu'il y en a marre de répéter chaque semaine qu'Animnet n'est pas un gigantesque supermarché. Pour une fois, les caissiers que nous sommes se rebellent et refusent de passer les articles ! Na !
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Salut Alitah, Avec des ados dans un train, nul besoin d'organiser des activités spécifiques. Tu verras qu'ils se jetteront tous sur leur portable sitôt le train parti, qu'ils dévoreront le dernier "Star Club" ou autres choses du genre... Laisse-les faire ce qu'ils veulent, discute avec eux comme te l'a déjà conseillé Aude. Ce n'est pas dans un train qu'on crée une dynamique de groupe, attends d'être sur le centre pour proposer des activités. Et n'oublie pas qu'un ado, ça aime bien parler : organiser des temps de parole, ça n'a pas l'air comme ça mais ça marche du tonnerre dans un train.
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Allez, à mon tour de partir ! Ce sera pour le ciel clément et d'un bleu azur de la Bretagne :D Mon doc m'a prescrit un arrêt total d'AnimNet pendant tout le CV pour, dit-il, tester à quel point je suis dépendant. Je vous donne donc rendez-vous fin juillet pour de nouvelles folles aventures ! Même que ce sera génial, on aura plein de trucs à se raconter !!! ...même qu'Olivier il aura pas le temps de lire tous nos messages tellement il y aura de posts !!! ...même que... même que... même que l'animation, C'EST TROP D'LA BALLE !!!!!!! Et les smileys s'y mettent aussi, regardez : :D :D :teteblonde:
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L'organisme s'appelle Vacances et Loisirs, il est situé dans le 57. Mais le site n'set plus actualisé depus deux ans, peut-être l'asso a-t-elle mis la clé sous la porte ? Ce qui voudrait dire (chouette !) que Jenifer et Nolwenn ne font plus se déplacer les foules ! :D
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Mais euuuuuuuh.... J'ai pas réponse à tout ! Plus sérieusement, je crois que c'est dans ce genre de situations que l'on mesure les limites de notre action. On est formé pour animer les vacances des enfants (ça on sait faire) mais quand on est confronté à des situations aussi délicates que ça, ça devient tout de suite plus difficile... Je pense que j'aurais agi de la même façon que toi, à savoir prêter une oreille attentive à la gamine en l'écoutant raconter ses cauchemars. Même si on ne sait pas quelle conduite adopter dans ces cas-là, le simple fait de montrer qu'on écoute l'enfant et qu'on croit à son histoire, c'est déjà énorme pour lui. En ce qui concerne le coucher maintenant... c'est encore plus délicat. Manifestement, la petite vit la nuit comme un truc terrible, qui doit lui rappeler bien des souvenirs (et pas les meilleurs). La première chose que je ferais, c'est essayer de faire une transition la plus douce possible entre la fin de la veillée et le coucher de la petite (parler à voix basse, de manière rassurante)... à condition qu'elle accepte de se coucher dans SA chambre ! Le but, c'est de lui faire passer le message que la nuit est un moment qui peut être agréable, fait de rêveries et pas de cauchemars. Je raconterais aussi une histoire, en restant dans la chambre jusqu'à temps qu'elle s'endorme. Mais bon, dans ce genre de situation, c'est pas évident d'agir. D'abord parce qu'on ne connaît l'histoire de la petite que très partiellement et ensuite parce qu'on a pas les compétences ni la qualification pour répondre à sa souffrance. Bref, c'est casse-gueule comme truc ! On croit parfois bien agir sans se rendre compte qu'on a tout faux... Dans ce cas-là, il ne faut pas hésiter à soulever le problème en réu, c'est important de se savoir soutenu et conseillé dans son action.
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Mais vous z'avez rien compris, la colo télé-réalité existe déjà ! Extrait d'une page du site Internet d'une colo dont - généreux - je tairais le nom : Mercredi 10/07: pendant que certains ados se retrouvaient déjà (involontairement!) à l'eau (Pierre, P-O pour ne pas les nommer...) lors de la scéance de Kayak, le reste de la colo s'affairait par groupe. La Veillée fût collective et organisée sur le thème de la Star Academy: bien sûr JP, Jennyfer, Mario, Patrice et tous les autres étaient de la partie! Lundi 15/07: Un avion piloté par un sacré fou s'écrase sur une île peuplée par d'étranges indigènes... comment s'en sortir??? En accomplissant des épreuves plus physiques les unes que les autres... BIENVENUE SUR KOH-LANTA! Comment conclure une journée sauvage??? Par un grand feu de camp pardi! Au secours !
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Désolé, j'ai pas entièrement répondu au message de Clownette (c'est une sale habitude chez moi...) ! Clownette, tu as entièrement raison de ne pas traiter les enfants comme un troupeau de mouton. Et rassure-toi, ce n'est pas parce qu'on s'intéresse à l'enfant en tant qu'individu (et non plus en tant que membre d'un groupe) qu'on en fait automatiquement un "chouchou" (j'ai horreur de ce mot mais bon, faut bien l'employer :D ). Il ne faut pas oublier que la vie en collectivité est pesante et que c'est très agréable de pouvoir discuter tranquillement avec un enfant, même pendant quelques minutes. Ce n'est pas parce que tu te consacres à un enfant à un moment donné que tu délaisses le groupe pour autant. Là où ça devient plus gênant, c'est si tu t'intéresses qu'à trois ou quatre enfants.... Toujours veiller à l'égalité d'attention, même si c'est pas toujours évident (à moins de ranger son coeur au placard). Un enfant qui a besoin de plus d'attention qu'un autre, ça existe. Mais là encore, les enfants le comprennent très bien entre eux, et le voient aussi. J'ai toujours pris le parti de parler des difficultés d'un enfant devant le groupe, si évidemment l'enfant en question est d'accord. Ca ne sert à rien de cacher les choses, autant les dire clairement. Contrairement à ce qu'on croit trop souvent, les enfants comprennent tout, il suffit de savoir trouver les mots justes.
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Bien sûr que tout anim est libre de faire ses choix... Et comme je le disais tout à l'heure, on est extérieur à la situation et on ne connaît Oublieuse qu'à travers ses messages, d'où la difficulté de donner un avis (qu'elle sollicite). Après, je sais bien que certaines personnes sont plus sensibles que d'autres. En colo, il y a une pression psychologique réelle (avoir des responasbilités, c'est pas de tout repos) et il arrive de craquer. Si tu sentais Oublieuse que t'allais péter un plomb, alors OK, t'as bien fait de partir et éviter ainsi de craquer devant les enfants. Désolé pour le ton du message de tout à l'heure, c'est juste que j'ai eu l'impression que tu faisais passer ton intérêt preso avant celui des enfants...
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J'ai une méthode un peu spéciale qui consiste à descendre au réfectoire avec le gamin et à casser la croûte avec lui à 4h du mat. :D Je vous assure que ça marche et qu'après, le gamin va se rendormir dans son propre lit. En détails, voilà comment ça se passe (en sachant que je ne travaille qu'avec des 6-9 ans...) : le môme vient me trouver, m'explique qu'il a fait un cauchemar (ou qu'il n'arrive pas à s'endormir, qu'il a vu un monstre dans sa chambre, etc). Je lui propose de lui fabriquer une petite potion magique qui le fera s'endormir paisiblement (un bon coktail de jus de fruits, c'est terrible !). Une fois dans le réf, je lui sert son verre de potion magique, je lui demande de me raconter son cauchemar et ça dédramatise les choses. Pour les enfants qui n'arrivent pas à s'endormir parce qu'ils ont un problème quelconque, ce petit moment d'intimité avec un anim leur permet souvent de se confier plus facilement. Dans tous les cas, je refuse que l'enfant vienne dormir avec un anim. Ca devient vite le caprice habituel comme ça semble avoir été le cas pour toi Clownette... Je ne rentre pas dans ce jeu là, ce qui ne m'empêche pas d'écouter attentivement l'enfant et d'essayer de trouver une soluce avec lui. Je ne suis pas non plus extrêmiste en disant au gamin qu'il n'a qu'à se recouchre et que ça passera !
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Bon, je comprends mieux maintenant... En fait, tu n'as jamais accroché avec ce dirlo, OK. Mais il n'a pas vraiment influé négativement sur ton travail auprès des enfants, c'est ça l'essentiel. Le directeur n'est pas sur ton dos toute la journée, tu as donc une grande liberté pour animer comme tu le souhaites avec les enfants. J'admets que se faire démonter devant toute l'équipe en réu du soir n'est pas franchement agréable, mais en visiblement, t'étais pas la seule à pas penser du bien de ce dirlo alors... Ouais bah désolé, mais l'anim passe toujours en second. Moi je ne fais pas de l'animation pour me faire plaisir, j'en fais avant tout pour faire passer de bonnes vacances aux enfants. Ton plaisir perso, c'est secondaire (j'ai pas dit que ça comptais pas hein !). Tu dis que si tu démissionnais pas, ça risquait de dégénérer : je te répondrai qu'il faut apprendre à bien séparer les choses dans l'animaton. Quand tu sors d'une engueulade avec ton dirlo, tu ne vas pour autant passer tes nerfs sur les enfants juste après. Des colos où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, ça n'existe pas (ou alors c'est très rare et c'est généalement louche : c'est le signe d'une équipe qui n'ose pas se dire les choses en face). Voilà, je trouve effectivement que t'as grave abusé sur coup là (tu nous demandes notre avis alors je te le donne).
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Bah Clownette, tu fournis déjà la réponse dans ton post : effectivement, c'est anormal pour toutes les raisons que tu viens de citer et aussi pour celles que précise Olivier. Si ta direction impose ce système pour une question de chambre dispos, c'est qu'il y a un problème à la base ! Trop de centres font le mauvais calcul de se dire : "il y a 70 lits dans le centre donc je peux accueillir 70 enfants", oubliant de compter les lits pour leurs anims !!! Dans ce cas, la solution extrême (que je ne cautionne pas...), c'est de faire dormir les anims dans les couloirs. Je sais, c'est pas le top confort mais bon... En tout cas, les anims ne doivent en aucun cas aller dormir en dehors du bâtiment (ex : camper devant le centre) : la nuit, les enfants doivent pouvoir à tout moment demander à un anim de venir sans que les gamins aient à bouger de leur lit ! En même temps, je pense que ca rassure les parents dans un sens (après ce qui est arrivé au petit Jonathan) Je vois pas trop en quoi le système de ton CV pourrait rassurer les parents : les enfants qui dormaient dans la chambre de Jonathan n'ont pas été réveillées, de même que les filles qui dormaient avec Caroline Dickinson en 1996 quand le kidnappeur et violeur est entré dans le chambre. Un anim, qui plus est fatigué, a peu de chances d'être réveillé apr l'intrusion de quelqu'un d'extérieur. A moins d'avoir le sommeil léger... Voilà, tout ça pour dire qu'en dehors des raisons que tu as mentionné, j'ajouterai qu'il n'est jamais bon de coller les enfants 24h/24. Ils nous ont déjà sur le dos toute la journée, ils doivent pouvoir avoir leurs moments rien qu'à eux au moment de s'endormir. Ils doivent pouvoir parler librement, sans avoir le sentiment d'être espionnés. A ce propos, j'en profite pour faire un petit hors-sujet : laissez donc les enfants parler un peu le soir (15 min environ), au lieu de leur dire de la boucler dès que les feux sont éteints ! :enerve:
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Comme le dit Aude, on a pas assez d'éléments pour juger de l'ensemble de la situation. Et puis (sans vouloir remettre en cause ce que tu dis), on a que ta version, pas celle de ton dirlo :D C'est assez difficile de se prononcer, surtout de l'extérieur... Pour être franc, en lisant ton message, j'ai quand même eu l'impression que tu y es allée un peu fort ! Dans l'animation, il y aura toujours des divergences de vue parce que chacun a sa propre vision de ce que doit être l'animation. Ca peut arriver de tomber sur des dirlos autoritaires qui t'imposent tel ou tel truc en réunion, c'est vrai... Mais selon moi, on ne doit démissionner que lorsque le climat délélère dans l'équipe rejaillit négativement sur les enfants. Si ton dirlo ne t'a pas mis de bâtons dans les roues en ce qui concerne les activités, s'il n'était pas sur ton dos pendant la vie quot, ça te permet d'agir à ta guise : bref, les enfants ne seront pas pénalisés. Si par contre il était toujours à te reprendre devant les enfants, s'il avait une attitude dangereuse avec eux, il faut tout de suite en parler avec lui, tenter de remettre les choses au clair avant de démissionner. L'arme de "démission massive" n'est à utiliser qu'avec parcimonie, et toujours en dernier recours :D Et avant de partir, demande-toi toujours pourquoi tu veux démissionner : est-ce parce que tu t'entends mal avec le dirlo ou est-ce parce que les enfants courent vraiment un danger avec lui ? C'est normalement la deuxième réponse qui doit te faire démissionner, même si passer un séjour avec un dirlo qu'on apprécie moyen n'est pas franchement plaisiant, je le reconnais ! :siffle:
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Bon là, il est vraiment tard pour que je m'engage dans un débat de fond... Toutes ces généralités faciles, ça m'énerve... Pour te répondre juste sur ce que t'évoque Pilki, il est effectivement difficile de te fâcher avec le maire, ou pire, avec le président du conseil général quand c'est lui finance en partie ta télé locale... Alors, on se débrouille comme on peut, on égratigne les politiques quand il y a lieu de le faire en se justifiant toujours... Mais bon, difficile de satisfaire tout le monde... On ne cherche pas forcément à plaire au téléspectateur type (si jamais il existe) mais bien à informer de manière aussi juste que possible.
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Et moi en tant qu'anim, je deviens dyslexique :siffle:
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Ne t'inquiète pas, les psychologues d'AnimNet sont présents 24h24 et 7j/7 sur le forum pour répondre à tes craintes. Et contrairement aux autres sites, la consultation est entièrement gratuite. Allez, allonge-toi sur le divan, il n'est jamais trop tard... :D La timidité n'est pas une maladie ni une tare, il n'y a pas à en avoir honte. Il existera toujours des anims vachement exubérants, qui semblent avoir des facilités énormes avec les enfants, et d'autres plus réservés, qui explosent moins souvent. Toutefois, pour moi, le bon anim n'est pas forcément celui qui fait rigoler les enfants à tout bout de champ mais bien celui qui sait leur faire passer de bonnes vacances en assurant leur sécurité physique et affective. Les enfants ne sont pas là pour te juger et te coller une étiquette. La timidité, c'est selon moi un jugement qui est émis par les adultes. Les enfants sont à des années-lumière de ces considérations. Le fait de te retrouver immergée avec des enfants va sans nul doute te permettre d'échapper à tout ça, tu te sentiras plus libre avec les enfants... J'espère pas me tromper en te disant ça... mais c'est vrai que c'est toujours ce que je ressens en colo... Comme si les enfants étaient en fait beaucoup plus tolérants que les adultes. De toute façon, en tant qu'anim, tu deviens repsonasble. Avoir des reponsabilités, ça permet justement de "casser" sa timidité. Tu ne vas pas avoir le choix : il te faudra parler devant 10, 20, 30, 60 enfants peut-être. Ca te paraîtra peut-être dur les premières fois mais après ça passera, je te l'assure. Ne reste pas dans ton coin le jour du départ, c'est très important. Va vers les enfants, commence à lier connaissance avec eux. Plus tu retarderas ce moment, plus ce sera difficile pour toi. Et puis surtout, keep cool ! (effectivement il manque le smiley "yoga") :D
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Bon, je voudrais pas trop m'éloigner de l'animation dans ce sujet.... Mais je crois que l'on m'y pousse ! Tout d'abord Pilki, sache que les journalistes assistent bel et bien au montage d'un reportage et que ce sont eux qui conseillent le monteur sur les images à garder et celles à virer. Normalement, un journaliste garde donc la main de A à Z sur son reportage (sauf quand le rédac' chef passe en salle de montage et lui dit que ça va pas du tout ) Donc pas la peine de s'en prendre aux monteurs ! ... bon OK, je ne fais qu'enfoncer mes collègues journalistes dans ce que je dis... ils sont d'autant moins excusables :D Et non, les contraintes économiques qui pèsent sur les médias ne sont pas aussi importantes que tout le monde veut bien le croire... Quand je travaille pour France 3, on ne me dicte pas mon travail. Je peux avoir une certaine liberté de ton dans mes reportages, et je ne m'autocensure pas non plus pour me conformer à la ligne éditoriale... Mais il existe effectivement une pression, plutôt politique celle-ci. Quand par ex le maire de ta ville appelle ton rédac chef parce qu'il est pas content du portrait que t'as dressé de lui et qu'il attend des excuses... Enfin bon, comme je l'ai dit je m'éloigne grandement de l'animation. On peut éventuellement en rediscuter en privé sauf si d'autres sont intéressés par le débat...
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Aude, les attaque pas :D Pour une fois qu'on a toute une session BAFA qui débarque en force sur AnimNet Bonjour donc aux ptits nouveaux, bienvenue sur ce site (qui ne se limite pas qu'au forum, faites aussi un tour sur les autres rubriques !) Et bonne colo à ceux qui font déjà leur stage pratique cet été ! Je suis sûr que vous allez en revenir encore plus enchantés que votre BAFA (même si c'est vrai qu'avec Papy Jean-Yves, ça devait avoir de la gueule) ^_^
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Bon, c'est ce genre de messages qui me fait hurler grave ! Arrêtez de taper sur les journalistes bon sang ! Je sais que c'est à la mode mais c'est pas forcément la peine d'en rajouter. Je vais éviter de me lancer dans un grand plaidoyer sur l'utilité des médias, je pense pas que ça vous intéressera beaucoup En revanche, je vais vous donner quelques conseils pour gérer des journalistes qui viendraient vous voir pour faire un petit reportage sur votre centre cet été, ça peut toujours servir... Justement non Pilki ! En règle générale, les journalistes ne sont pas spécialisés sur un domaine particulier : ce qui veut dire que le correspondant de Noeux-les-Mines qui vient faire aujourd'hui un reportage sur ton CV a fait la veille un article sur une grève dans une boîte et fera le lendemain un papier sur la récolte des fraises par les saisonniers. Voilà justement pourquoi il faut bien briefer le journaliste avant : il faut qu'il s'imprègne du sujet sur lequel il va travailler. Soyez clairs dans vos propos, assurez-vous aussi qu'il a bien compris ce que vous vouliez dire (le journaliste n'est pas con mais n'est pas non plus à l'abri des contre-sens). Insistez sur des points qui vous paraissent importants pour le sujet qu'il va traiter. Ne vous imaginez pas non plus que vous allez faire l'article à sa place ! En général, quand un journaliste se déplace, c'est qu'il y a une actu relativement importante et qui mérite d'être connue. Quand le journaliste arrive, il a déjà une idée précise de l'angle de son papier (le thème précis sur lequel va porter son article). Si lui veut faire un reportage sur la baisse des inscriptions en CV en prenant votre colo en exemple, inutile de lui dire à tout prix de parler de votre formidable toboggan que vous avez acheté pour les enfants, ça ne rentrera pas dans le cadre de son article ! Un journaliste ne vient pas pour faire de la pub. Ne soyez donc pas étonnés que dans l'article, il n'évoque pas un point que vous aviez pourtant abordés avec lui : c'est tout simplement que c'était hors-sujet selon lui. Avant que le journaliste s'en aille, n'oubliez surtout pas de lui filer vos coordonneés (portables, mail, bref tout ce que vous avez). Ca lui permettra de facilement vous joindre s'il bute sur un détail au moment de la rédaction de son article.
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C'est quoi ce truc de l'initiation ? C'est pas du bizutage au moins ? :diable: Si c'est simplement un moyen de vous tester, alors y'a pas de problème (en France, c'est courant de faire pratiquer une courte période d'essai à un anim pour voir s'il tiendrait la route sur le long terme). Mais faut pas que ça aille plus loin et que les "grands" aient la peau des "petits anims" :D Enfin bon, tout ça pour dire que vous avez vraiment un fonctionnement bizarre au pays des caribous ! :bleh: